Citations ''Prions''

"En vérité, je vous le dis : Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, Il vous l'accordera."

Jésus-Christ ne dit pas : Je vous accorderai ceci ou cela, mais il dit tout, pourvu que ce ne soit pas nuisible à votre salut.

Quelle estime les hommes devraient faire d'une Promesse si magnifique !

Louis de Grenade

« Une once de prière dans la sécheresse vaut plus que cent livres de prière faite avec consolation et suavité. »

Saint François de Sales

« La prière est la toute-puissance de l'homme et la faiblesse de Dieu. »

Saint Augustin

« Nous avons la certitude la plus infaillible que lorsque nous désirons prier, Dieu nous donne audience aussitôt, qu'Il entend nos demandes et nous les accorde infailliblement si elles nous sont avantageuses et salutaires...

Prier, c'est recevoir la vie à flots, car Dieu a dit : "Le cri par lequel tu M'appelleras, ne sera pas plutôt formé en ton coeur que J'accourrai, Moi, ton Dieu." »

Louis de Grenade

« Les distractions involontaires n'empêchent pas l'union de la volonté à celle de Dieu, elles n'empêchent pas le fruit de la prière. »

Sainte Thérèse

La louange divine est le but et la raison d'être de la vie... Dans la prière sont cachés tous les biens, prière intime, pénétrante, qui obtient tout, qui transforme la vie. Soyons heureux d'être, par nos prières, les auxiliaires de la Grâce de Dieu, les missionnaires de sa Tendresse auprès des âmes. La prière est un levier qui peut soulever l'âme jusqu'au Ciel.

Saint Benoît

Le meilleur de la prière, et même son essence est le désir de la bien faire. Je suis convaincu que nous serions tous perdus si Dieu exauçait tous nos désirs. Nous sommes en ce monde comme de pauvres malades qui, dans leur fièvre, demandent ce qui leur causerait la mort. Par compassion de notre aveuglement, Dieu nous donne souvent le contraire de ce que nous Lui demandons. Peu importe qu'il nous contrarie, Il sait que nous ne savons guère ce qui est utile. Nous pensions aller à l'Orient où nous aurions donné contre un écueil ; Il nous conduit à l'Occident où nous entrons au port.


R. P. de Caussade

Dieu désire d'être désiré ; Il a soif que les hommes aient soif de Lui. Tout infini qu'il est Lui-même et plein de ses propres richesses, nous pouvons néanmoins l'obliger en Lui demandant qu'il nous oblige, parce qu'il donne plus volontiers que les autres ne reçoivent. Il agrée comme un bienfait, quand nous Lui donnons le moyen de bien nous faire.

Saint Grégoire de Naziance

Un jour que sainte Gertrude priait pour une personne bien engagée dans les futilités mondaines, elle vit un ruisseau aussi pur que le cristal sortir du Sein du Seigneur et aller se perdre dans le cœur de cette personne ; mais elle ne parut nullement s'en apercevoir.
"Voyez, Seigneur, dit la sainte, elle ne sent pas ces effusions de la Grâce."
« Ma fille, quand un médecin fait prendre une potion salutaire à un malade, on ne voit pas aussitôt ce malade rétabli. Toutefois, le médecin qui connaît l'efficacité du remède sait parfaitement qu'il lui fera du bien... Cette personne pour qui votre prière a obtenu la potion salutaire, changera peu à peu ses défauts en vertus, et après cette vie elle recevra ce que J'ai préparé à l'homme, à l'homme que J'ai résolu d'exalter au-dessus des Anges. »

Sainte Lutgarde voyant une femme dans un grand dénuement, se prit à regretter d'être pauvre et de ne pouvoir soulager cette femme. Notre-Seigneur lui dit :

« Tu n'as ni or ni argent, mais donne ce que tu as : la prière. Prie pour elle, et tu donneras ainsi ce qui t'appartient. Ta prière lui profitera plus que l'or ; Je donnerai pour toi. »

Le signe de la Croix est le marteau avec lequel nous frappons à la porte, et le passeport pour entrer dans le divin Coeur.

Auteur inconnu

Dieu est si bon que pour obtenir de Lui toute espèce de bien, il suffit de le Lui demander. Il accordera toujours, pouvu que cela puisse servir à notre avantage. Pas un cri, pas un désir, pas un appel sortant des profondeurs de notre âme ne se perd.

Saint Benoît-Joseph Labre

Notre-Seigneur à sainte Colette :

« Vois tout ce que J'ai souffert sur la Croix pour les pécheurs. Offre-Moi à mon Père afin qu'Il ait pitié d'eux et les préserve de l'enfer pour l'Amour de Moi. Sans les prières de mes amis, ils seront abandonnés à Satan. Que Me serviront alors tant de tourments ? Non seulement Je n'aurai à attendre d'eux aucune reconnaissance, mais ils blasphémeront mon Nom pendant toute l'Éternité. »

« La prière est la toute-puissance de l'homme et la faiblesse de Dieu. »

Saint Augustin

Notre-Seigneur à sainte Angèle de Foligno :

« Je bénis les âmes qui compatissent à ma Passion. Ô âmes bénies, vous avez offert au Dieu désolé l'hospitalité sacrée de votre amour. J'étais nu sur la croix, J'avais soif, Je souffrais, Je mourais, J'étais pendu par leurs clous ; vous avez eu pitié !...

Ô bienheureux, ô bénis ! Si J'ai prié pour mes bourreaux, qu'est-ce que Je dirai pour vous qui compati à ma Torture, à mon Ignominie, pour vous qui M'avez tenu compagnie, pour Vous, mes dévoués, qu'est-ce que Je dirai pour vous ?... Ô bénis ! Quand J'apparaîtrai dans la Gloire pour juger le monde, Je dirai : "Venez, mes bien-aimés, venez, car vous M'avez offert le pain de la pitié." »

Il est impossible, commente la sainte, d'exprimer l'Amour qui brillait dans les Yeux de Notre-Seigneur sur ceux qui ont pitié.

Notre-Seigneur à sainte Catherine de Sienne :

« Je suis un Dieu prodigue et non pas avare : J'accorde avec abondance à ceux qui Me demandent ; J'ouvre avec empressement à ceux qui frappent véritablement, et Je réponds à tous ceux qui M'appellent. »


Notre-Seigneur à sainte Gertrude :

« Quand un petit enfant revient de chez l'empereur, doté par lui de possessions magnifiques, nul ne reconnaît dans la faiblesse de cet enfant, l'effet d'une telle donation. Les témoins du fait savent seuls comment ces richesses doivent le rendre un jour puissant et considérable...

Ne sois donc pas étonnée si tu ne vois pas dans tes amis les fruits immédiats de tes prières. Ma Sagesse éternelle les leur réserve pour un plus grand profit. Jamais, jamais une prière ne restera sans fruit, quoique ce fruit échappe aux yeux des humains. »

"Je priais, tout en craignant à cause de mes péchés, de n'être point exaucée. Notre-Seigneur m'apparut alors, me montrant la Plaie de sa Main gauche dont Il retira un grand clou qu'il y portait enfoncé. En même temps que le clou, Il emporta la Chair. Et moi, j'avais le coeur navré de son extrême douleur."
« Ma fille, me dit-Il, après avoir enduré pour toi de telles douleurs, peux-tu douter que Je t'accorderai volontiers ce que tu Me demanderas ? »

Sainte Thérèse


La très sainte Vierge Marie à sainte Mechtilde :

« Mon Fils ne peut se refuser au désir de l'âme aimante qui Le prie, parce que l'âme a plus de pouvoir sur la terre que dans le Ciel... La prière entre dans son Coeur et Lui unit l'âme par un lien d'Amour... Bien que mon Fils soit le tout-Puissant qui n'a besoin de rien, Il désire être rassasié de l'amour et de la prière des hommes. »

Notre-Seigneur à sainte Brigitte :

« Je suis prêt à donner à tous ceux qui Me demandent. Je suis plus prêt à donner que quelqu'un à demander ; et Je donne selon ma Sagesse, Moi qui suis très sage et qui sais ce qui est nécessaire à chacun. »

La prière est une reine ayant toujours accès auprès du roi, et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande.

Auteur inconnu

Recevoir de la Bonté de Dieu, exiger de Lui, c'est Lui plaire ; et Il aime si fort donner que la demande Lui tient lieu d'un présent. Il donne toujours à ses fidèles autant qu'ils croient recevoir de Lui.

Saint Grégoire de Nazianze

Vous priez mal, vous ne trouvez point de mots, point de bons sentiments... Ne vous inquiétez pas ; les gens du monde, quand on les sert, demandent une bonne mine ; le Bon Dieu, Lui, ne demande que de la bonne volonté.

Auteur inconnu

Toute la communauté de sainte Mechtilde était recueillie dans une prière fervente. La sainte vit les Anges tressaillant d'allégresse, les démons fuyant au loin, tandis que les âmes étaient délivrées de leurs peines, et les chaînes de leurs péchés étaient rompues.

Notre-Seigneur à sainte Madeleine de Pazzi :

« On ne M'implore pas assez pour le salut des pécheurs. Mes amis devraient par leurs prières forcer la divine Miséricorde. »

Il y avait à Sienne un homme esclave de tous les vices. Mortellement frappé, il se livrait au désespoir. Sainte Catherine l'apprenant se mit à prier pour lui. Le Seigneur lui répondit :
« Les iniquités de cet homme et ses horribles blasphèmes sont déjà montés jusqu'à Moi. Il vient encore de brûler un tableau où se trouvait mon image et celle de ma sainte Mère. Il brûlera dans les flammes éternelles ; ne t'occupe plus de lui, ma bien-aimée. »

"Seigneur, votre Miséricorde infinie n'a pas prévu de crime qui ne puisse trouver grâce devant Elle."

Et Catherine ne cessa de prier jusqu'à ce que la Miséricorde l'emportât sur la Justice.
« Ma très douce fille, lui dit enfin Notre-Seigneur, J'agrée tes prières et je vais convertir celui pour qui tu M'invoques avec tant de ferveur.»

Il fallait un miracle. Le Christ apparut au malade et lui dit : « Pourquoi, mon fils, ne veux-tu pas confesser tes péchés et M'en demander pardon, Je suis prêt à te l'accorder. » Ces paroles touchèrent le cœur obstiné du malade : il se confessa et mourut dans des sentiments de repentir.

Pendant que quelqu'un disait le Pater, sainte Brigitte entendit une voix qui lui répondit :
« Mon ami, Je vous promets de la part de la Divinité que vous aurez l'Héritage du Ciel avec votre Père ; de la part de la Sainte-Humanité de Jésus-Christ, que vous serez mon Temple et que vous n'aurez point de tentation au-dessus de vos forces, car le Père vous défendra, la Sainte-Humanité vous assistera et le Saint-Esprit vous enflammera. Je vais au-devant de mes Amis, Je leur rends faciles les choses difficiles et les leur fais porter avec joie. »

Notre-Seigneur à sainte Gertrude :

« La prière que l'on fait en union de ma Passion pour le salut des pécheurs, est écrite en lettres d'or et porte le titre d'honneur. »

"Ah !, s'écria sainte Gertrude, enseignez-nous, bon Maître, la manière de faire parfaitement cette prière !" « Étendez les bras en croix, et faites-la pour le salut des âmes. » "Hélas, mon Dieu !, si l'on voulait prier de la sorte, il faudrait bien aller chercher les coins, car on est bien éloigné de cet usage !" « J'agrée beaucoup la prière de ceux qui se cachent ainsi dans les coins, où la prière les bras étendus est le plus précieux ornement d'une âme. Et si quelqu'un prie ainsi les bras en croix, sans redouter la honte et la contradiction, il M'honore autant qu'honorerait son roi, celui qui l'élèverait sur un trône. »

Notre-Seigneur à sainte Gertrude :

« Lorsque l'homme élève son esprit vers le Ciel par la prière, il présente à Dieu comme un miroir éclatant dans lequel le Seigneur considère avec plaisir sa propre image ; et plus il se rencontre d'obstacles qui rendent pénible cette prière, plus ce miroir paraît aux yeux de l'adorable Trinité, et de tous les saints, parfait et agréable. »

Notre-Seigneur à sainte Gertrude :

« Lorsqu'une âme offre avec ses actions et ses prières Celles de Jésus-Christ, son offrande est d'un prix tel qu'on ne peut rien y ajouter.
« Une courte prière dite avec ferveur a plus de puissance que des veilles et de longues oraisons récitées avec tiédeur ; qu'il en est d'elle comme une personne ayant les mains couvertes de boue, et qui ferait couler l'eau dessus à plusieurs reprises et longuement. Elle finirait par les nettoyer quand la boue serait dissoute ; mais elle arriverait bien plus vite et bien mieux au même résultat en dépensant moins d'eau, mais en lavant ses mains avec vigueur. »

Notre-Seigneur à sainte Catherine de Sienne :

« Très douce fille, vois la beauté de cette âme dont tes prières ont obtenu la conversion et qui vient de ressusciter à la Grâce. »
"Ô Seigneur ! sa beauté est telle que nulle parole ne saurait l'exprimer..."
« Qui donc n'accepterait pas de prier, de souffrir, pour sauver une créature si admirable ? »
"Seigneur, je voudrais la voir toujours : j'aurais plus d'ardeur à procurer le salut des âmes."
« Si Je te l'ai montrée, c'est, en effet, pour te rendre plus ardente à prier et pour que tu entraînes les autres à le faire. Ne Me suis-Je pas épris d'Amour pour la beauté des âmes au point de descendre sur terre, et répandre mon Sang pour les racheter ? Ah !, mes amis fidèles, ne laissez pas perdre les âmes. Priez, priez pour les pécheurs ! »

Notre-Seigneur à sainte Catherine de Sienne :

« Ma très chère fille, tes désirs Me ravissent, Je suis beaucoup plus avide de les satisfaire que tu ne l'es toi-même de les voir satisfaits. Je désire ardemment donner aux âmes toutes les Grâces qui leur sont utiles et Je m'empresse de contenter leurs désirs et d'agréer leurs demandes. »

L'égarement de vos pensées n'est en vous qu'un exercice de patience et de mérite. Vous voudriez prier avec ferveur, Dieu voit ce désir, et les désirs devant Lui, valent des actes, en bien ou en mal. Souvenez-vous de ce que sainte Thérèse disait sur ce sujet :
"Laissons le traquet faire du bruit, pourvu que le moulin fasse de la farine."
« Elle compare l'esprit au traquet, et la volonté qui tend à Dieu, au moulin qui fait la farine. »

R. P. de Caussade

Sainte Thérèse, après avoir parlé des horreurs de l'enfer, s'écriait : « Oh ! que ce que je dis est peu de chose en comparaison de ce qui est !... Misérables mortels, pendant que vous le pouvez encore, tournez donc votre force et votre fureur contre le péché qui veut vous ravir le Ciel et vous plonger pour l'Éternité dans de si effroyables maux. »

Sainte Mechtilde priant pour une personne qui se plaignait de dire souvent ses prières sans dévotion et en pensant à autre chose, reçut de Notre-Seigneur cette réponse :

« Qu'elle ajoute toujours à la fin de ses prières, ces paroles : "0 Agneau plein de douceur, ayez pitié de moi !" à l'intention que cette invocation répare sa négligence... Le publicain mérita d'être justifié de tous ses péchés, en disant : "Dieu, soyez-moi propice, à moi pécheur !"
Ma Miséricorde est aussi clémente aujourd'hui qu'elle le fut en ce temps. »

Notre-Seigneur à sainte Lutgarde :

« Âme troublée, ne te bouleverse plus l'esprit pour tes distractions ; tes prières ont été exaucées et sont montées jusqu'à Dieu comme un encens d'agréable odeur. Ne crains rien, Je suppléerai Moi-même à ce qui te manque. »

Le démon ne cherche qu'à vous faire perdre les moments précieux où votre âme doit être occupée de Dieu.

R.P.de Bray

Un jour, après la récitation des Psaumes et Office des morts, sainte Gertrude demanda à Notre-Seigneur quel soulagement l'âme défunte pour laquelle priait la communauté pouvait en recevoir. Elle entendit cette réponse :

» Bien que les Psaumes et Offices que l'on récite pour les morts leur apportent beaucoup d'utilité, sachez qu'ils retirent encore plus de fruits d'une prière que l'on fait avec amour et ferveur, quand on ne dirait que cinq paroles. Ce n'est point précisément par des exercices pénibles ni par la récitation d'un grand nombre de prières que l'on procure un grand bien aux âmes ; l'unique voie, c'est l'Amour divin, avec cet amour, une seule parole dite du fond du cœur a plus de force pour délivrer les âmes qu'un grand nombre de Psaumes, Offices et prières dont on s'acquitte avec tiédeur. Et lorsqu'une âme obtient la liberté par le secours des fidèles, Je ressens la même joie que si c'était Moi-même que l'on eût fait sortir de captivité. »

Je vous déclare que lorsque vous croyez prier le plus mal, c'est alors que vous priez le mieux, parce que la volonté et le désir de bien prier sont les vraies prières du coeur.

R. P. de Caussade

Prier, c'est mettre l'infini d'en-bas en contact avec l'Infini d'en-haut... Quand je prie, je n'ai peur de rien, c'est comme si je me tenais au Bon Dieu.

Auteur inconnu

« Donne-moi l'âme la plus imparfaite ; si cette âme sait se jeter dans la prière, je suis rassuré, sa place est écrite au Ciel. »

R. P. de Ravignan

« La prière est la communication visible avec la toute-Puissance invisible. C'est la plus grande des forces surnaturelles et naturelles de l'homme. Dieu a voulu dans sa Sollicitude éternelle pour les êtres émanés de Lui, leur laisser ce rapport avec Lui-même comme la chaîne invisible qui suspend à la sienne la pensée des hommes... Il a voulu que ce vivant murmure, que cette conversation inextinguible avec sa Nature divine s'élevât et redescendit sans cesse sur tous les points du globe, de Lui à tous les êtres qu'il vivifie, qu'il embrasse et qu'il aime, et de tous ces aimés jusqu'à Lui. »

Lamartine


Notre-Seigneur a sainte Catherine de Ricci (Tertiaire) :

« Lève-toi, prends avec Moi ta croix et instruis tes soeurs : Je ne néglige rien pour leur venir en aide, mais ce sont elles qui négligent d'invoquer mon Secours et de penser à Moi, à Moi qui ai tant d'Amour pour elles, à Moi dont elles font les délices et qui Me sens si heureux de demeurer au milieu d'elles... Mais on ne donne pas des joyaux et des perles à ceux qui n'en connaissent pas le prix. Ni Moi non plus, Je ne livre pas mes Dons et mes Faveurs à ceux qui ne savent pas les apprécier. Je ne les donne qu'aux âmes qui les recherchent et Me les demandent instamment. »

Bienheureuse Martinengo (béatifiée par Léon XIII en 1900):

"Seigneur, quelle louange peut vous adresser le ver de terre que je suis ?"
« Apprends, ma fille, que la louange du plus humble cœur M'est plus agréable que celle du Paradis tout entier. Les bienheureux sont glorifiés, couronnés par Dieu dans la mesure de leur Amour sur la terre, et la louange divine jaillit nécessairement de leur esprit et de leur cœur... Mais une âme qui vit toujours sur la terre, douée encore de son libre-arbitre, oh !, elle fait les délices de Dieu ! Oh ! Comme sa prière, sa louange, qui procèdent de sa volonté, rendent Gloire au Seigneur ! »


Sainte Gertrude à Notre-Seigneur :

"Seigneur, je Vous prie pour obtenir une grâce et Vous me la refusez."
« Il n'y aurait rien d'étonnant qu'un père refusât à son fils une pièce d'argent, s'il avait l'intention de lui donner cent pièces d'or. De même, ne soyez pas étonnée que Je diffère de vous exaucer, parce que chaque fois que vous M'invoquez par la moindre parole, Je mets en réserve pour vous des Biens qui surpassent de beaucoup cent pièces d'or. »

« Donne-moi l'âme la plus imparfaite ; si cette âme sait se jeter dans la prière, je suis rassuré, sa place est écrite au Ciel. »

R. P. de Ravignan


Notre.Seigneur à la vénérable Agnès de Langeac:

« C'est Moi qui suis l'Amour même; Je l'ai montré dans l'excès de ma passion, Oh ! bienheureux sont ceux dont l’œil intérieur est fixé sur ma Passion et sur ma Mort. Ceux-là sont mes enfants légitimes ; les autres ne le sont pas. »