Le libéralisme est un péché (complet)
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVII . — Suite du même sujet.
Voilà cependant, comme nous l'avons dit plus haut, le songe doré, l'éternelle illusion de beaucoup de nos frères. Ils sont persuadés que le plus important pour la vérité, c'est d'avoir un grand nombre de défenseurs et d'amis. Nombre leur paraît être synonyme de force. Pour eux, additionner, même des quantités hétérogènes, c'est toujours multiplier l'action, de même que soustraire c'est toujours la diminuer. Nous allons jeter un peu plus de lumière sur ce point et présenter quelques dernières observations sur cette matière déjà épuisée.
La vraie force, la vraie puissance des choses, dans l'ordre physique comme dans l'ordre moral, consiste plus dans l'intensité que dans l'extension. Un plus grand volume de matière également intense produit évidemment une plus grande force, non à cause de l'augmentation de volume, mais par suite de l'augmentation ou de la somme plus grande d'intensités. C'est donc une règle en bonne mécanique de chercher à augmenter l'extension et le nombre des forces, mais à la condition que le résultat final soit d'augmenter réellement les intensités. Se contenter de l'augmentation, sans examiner la valeur de ce qui est augmenté, c'est non seulement accumuler des forces fictives, mais aussi s'exposer, comme nous l'avons indiqué, à voir paralyser par elles les forces véritables, s'il en est quelques-unes.
C'est ce qui a lieu dans le cas qui nous occupe. Rien n'est plus facile que de le démontrer.
À suivre.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVII . — Suite du même sujet.
La vérité possède une force propre qu'elle communique à ses amis et défenseurs. Ce ne sont pas eux qui la lui donnent, c'est elle qui la leur prête, mais à la condition que ce soit bien elle qu'ils défendent.
Si le défenseur, sous prétexte de mieux défendre la vérité, commence par la mutiler, la resserrer, l'atténuer à sa fantaisie, il ne défend plus la vérité. Il défend une invention qui lui est propre, une création humaine de plus ou moins belle apparence, mais qui n'a rien à voir avec la vérité fille du ciel.
Voilà ce qui arrive aujourd'hui à beaucoup de nos frères, victimes parfois inconscientes du maudit contact libéral.
Ils croient avec une certaine bonne foi défendre et propager le catholicisme ; mais à force de l'accommoder à leurs vues étroites et à leur faible courage, pour le rendre, disent-ils, plus acceptable à l'ennemi qu'ils désirent convaincre, ils ne s'aperçoivent pas qu'ils ne défendent plus le catholicisme, mais une certaine chose qui leur est propre, qu'ils appellent naïvement catholique et qu'ils pourraient appeler de tout autre nom. Pauvres illusionnés qui au début du combat et pour mieux gagner l'ennemi, commencent par mouiller leur poudre, émousser le fil et la pointe de leur épée ! Ils ne réfléchissent pas qu'une épée sans pointe et sans fil n'est plus une épée, mais une vieille ferraille, et que la poudre mouillée est impuissante à lancer le projectile.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVII . — Suite du même sujet.
Leurs journaux, leurs livres et leurs discours, vernis de catholicisme, mais dépourvus de son esprit et de sa vie, sont dans le combat de la propagande ce que sont l'épée de Bernard et la cavalerie d'Ambroise, si souvent mentionnées dans l'idiome populaire 21 , pour désigner toutes sortes d'armes sans pointes et sans portée.
Ah ! non, non, mes amis, à toute une armée de ces gens-là est préférable une seule compagnie, un seul peloton de soldats bien armés, sachant bien ce qu'ils défendent, contre qui ils le défendent et avec quelles armes en bon état ils doivent le défendre. Que Dieu nous donne de tels soldats ! Ce sont eux qui ont toujours fait jusqu'ici, et qui feront encore quelque chose pour la gloire de Son Nom. Et que le diable reste avec les autres, vrais rebuts dont nous lui faisons volontiers l'abandon. C'est ce dont on sera encore plus convaincu si l'on considère que cette lie de faux auxiliaires est non seulement inutile pour le bon combat chrétien, mais encore qu'elle est la plupart du temps un embarras et favorise presque toujours l'ennemi. Toute association catholique qui doit marcher avec un pareil lest porte un poids suffisant pour lui rendre impossible un seul mouvement libre. Ils finiront par éteindre toute énergie virile avec leur inertie ; par amoindrir les plus magnanimes et anémier les plus vigoureux. Ils tiendront le cœur fidèle dans une défiance et une inquiétude perpétuelle, craignant toujours et avec raison de tels hôtes, qui sont à un certain point de vue les amis de leurs ennemis. Et ne serait-il pas déplorable que cette association du bien nettement déclaré, dépense ses ressources et ses forces à combattre, ou tout au moins à tenir en laisse, des ennemis intérieurs qui troublent et déchirent son sein ?
C'est ce que la Civiltà Cattolica a déclaré en de remarquables articles.
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21 Équivalents de « sabre de bois » et de « pistolet de paille ».
À suivre.
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVII . — Suite du même sujet.
Sans cette précaution, dit-elle, « ces sortes d'associations (catholiques) courraient le danger certain, non seulement de se transformer en champ de discordes scandaleuses, mais aussi de s'écarter bientôt des vrais principes pour leur propre ruine et au très grand dommage de la religion».
C'est pour ce motif que nous terminerons ce chapitre en transcrivant ici ces autres paroles si péremptoires et si décisives de la même revue. Pour tout catholique elles doivent avoir la plus grande autorité, pour ne pas dire une autorité sans appel.
« Avec une sage entente, les associations catholiques devront porter principalement leur soin à exclure de leur sein, non seulement tous ceux qui professent ouvertement les maximes du libéralisme, mais encore ceux qui se forgent l'illusion de croire possible la conciliation du libéralisme avec le catholicisme, et sont connus sous le nom de catholiques libéraux ».
À suivre : XXXVIII S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
Tout ce que vous venez d'exposer, nous dira-t-on ici, se heurte dans la pratique à une très grave difficulté. Vous avez parlé d'individus et d'écrits libéraux, et vous nous avez recommandé avec insistance de les fuir comme la peste, eux et leurs plus lointaines influences. Or, qui osera de sa propre autorité et sans recourir préalablement à une sentence décisive de l'Église enseignante, qualifier de libéral tel individu ou tel livre ?
C'est là un scrupule, ou mieux une niaiserie, mise en grande vogue depuis quelques années, par les libéraux et les entachés de libéralisme.
Théorie nouvelle dans l'Église de Dieu, et que nous avons vue soutenir à notre très grande surprise, par ceux que nous ne nous serions jamais imaginé capables de tomber dans une pareille aberration !
Théorie, du reste, commode entre toutes pour le diable et ses séides ; aussi, lorsqu'un bon catholique les attaque et les démasque, on les voit immédiatement recourir à elle et se réfugier derrière ses tranchées, demandant d'un air magistral et plein d'autorité :
« Et qui êtes-vous donc pour nous qualifier moi et mon journal de libéraux ? Qui vous a fait maîtres en Israël pour déclarer qui est bon catholique et qui ne l'est pas ? Est ce à vous qu'il faut demander une patente de catholicisme ? »
Cette dernière phrase surtout a fait fortune, comme on dit, et il n'y a pas de catholique entaché de libéralisme qui ne s'en serve comme d'une dernière ressource, dans les cas graves et embarrassants. Voyons donc ce qu'il faut penser sur ce sujet, et si la théologie des catholiques libéraux est une théologie saine en ce qui touche à ce point.
Posons d'abord la question avec toute la clarté et la netteté nécessaire.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
Pour accuser de Libéralisme une personne ou un écrit, faut-il toujours attendre que l'Église enseignante ait porté un jugement spécial sur cette personne ou sur cet écrit ?
Nous répondons carrément : Non. Si ce paradoxe libéral était une vérité, il fournirait indubitablement le moyen le plus efficace d'annuler, dans la pratique toutes les condamnations de l'Église, relatives aux écrits comme aux personnes.
L'Église seule possède le suprême magistère doctrinal en droit et en fait, juri et facti; sa souveraine autorité se personnifie dans le Pape, et elle est l'unique qui puisse, définitivement et sans appel, qualifier abstractivement les doctrines et déclarer qu'elles sont concrètement contenues dans tel ou tel livre, ou professées par telle ou telle personne.
Ce n'est point là une infaillibilité par fiction légale, comme celle que l'on attribue aux tribunaux suprêmes de la terre mais bien une infaillibilité réelle et effective, parce qu'elle émane de la continuelle assistance du Saint-Esprit, et qu'elle est garantie par la promesse solennelle du Sauveur.
Cette infaillibilité s'exerce sur le dogme et sur le fait dogmatique, et par suite elle a toute l'extension nécessaire pour résoudre parfaitement en dernier ressort n'importe quelle question. Tout ceci se rapporte à la sentence dernière et décisive, à la sentence solennelle, irréformable et sans appel, à la sentence en dernier ressort comme nous l'avons appelée. Mais, cette sentence, destinée à guider et à éclairer les fidèles, n'exclut pas d'autres jugements, moins autorisés mais cependant très respectables, que l'on ne peut pas mépriser et qui peuvent même obliger en conscience le vrai chrétien. Ce sont les suivants et nous supplions le lecteur de bien remarquer leur gradation.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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(note de Louis)
(note de Louis) : Ne pas oublier que nous sommes bien avant Vatican II.
XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
(note de Louis)
1°- Jugements des évêques dans leurs diocèses.
Chaque évêque est juge dans son diocèse, pour l'examen des doctrines, leur qualification et la dénonciation, des livres qui les contiennent ou ne les contiennent pas. Sa sentence n'est pas infaillible, mais elle est éminemment digne de respect et obligatoire en conscience, quand elle n'est pas en contradiction évidente avec une doctrine préalablement définie, ou bien encore quand elle n'est pas désapprouvée par une sentence émanant d'une autorité supérieure.
2°-Jugements des curés dans leurs paroisses.
Ce magistère est subordonné au précédent, tout en jouissant dans sa sphère plus étroite, d'attributions analogues. Le curé est pasteur, il peut et doit, en cette qualité, distinguer les bons pâturages des mauvais. Sa déclaration n'est pas infaillible, mais elle mérite d'être respectée aux conditions énoncées dans le paragraphe antérieur.
3°- Jugements des directeurs de conscience.
S'aidant de leurs lumières et de leur science, les confesseurs peuvent et doivent dire à ceux qu'ils dirigent leur pensée sur telle doctrine ou tel livre à propos desquels on les consulte ; apprécier, selon les règles de la morale et de la philosophie, le danger de telle lecture ou de telle compagnie pour leurs pénitents. Ils peuvent même avec une véritable autorité leur intimer l'ordre d'y renoncer. Le confesseur a donc, lui aussi, un certain droit de juger les doctrines et les personnes.
4°- Jugements des simples théologiens…
(note de Louis) : Ne pas oublier que nous sommes bien avant Vatican II.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
Louis a écrit: .
XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
(note de Louis)1°- Jugements des évêques dans leurs diocèses.
Chaque évêque est juge dans son diocèse, pour l'examen des doctrines, leur qualification et la dénonciation, des livres qui les contiennent ou ne les contiennent pas. Sa sentence n'est pas infaillible, mais elle est éminemment digne de respect et obligatoire en conscience, quand elle n'est pas en contradiction évidente avec une doctrine préalablement définie, ou bien encore quand elle n'est pas désapprouvée par une sentence émanant d'une autorité supérieure.
2°-Jugements des curés dans leurs paroisses.
Ce magistère est subordonné au précédent, tout en jouissant dans sa sphère plus étroite, d'attributions analogues. Le curé est pasteur, il peut et doit, en cette qualité, distinguer les bons pâturages des mauvais. Sa déclaration n'est pas infaillible, mais elle mérite d'être respectée aux conditions énoncées dans le paragraphe antérieur.
3°- Jugements des directeurs de conscience.
S'aidant de leurs lumières et de leur science, les confesseurs peuvent et doivent dire à ceux qu'ils dirigent leur pensée sur telle doctrine ou tel livre à propos desquels on les consulte ; apprécier, selon les règles de la morale et de la philosophie, le danger de telle lecture ou de telle compagnie pour leurs pénitents. Ils peuvent même avec une véritable autorité leur intimer l'ordre d'y renoncer. Le confesseur a donc, lui aussi, un certain droit de juger les doctrines et les personnes.
4°- Jugements des simples théologiens…
(note de Louis) : Ne pas oublier que nous sommes bien avant Vatican II.
À suivre.
Quel heureux temps lorsque nous n'étions pas, — comme aujourd'hui où toutes les "religions" sont bonnes — avec une flopée d'adeptes du non-jugement !!
Voilà donc la provenance du non-jugement: toutes les "religions" sont bonnes = on ne peut juger d'aucune !!!
Merci Louis. .
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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(note de Louis)
XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
(note de Louis)
(note de Louis) : Ne pas oublier que nous sommes bien avant Vatican II.4°- Jugements des simples théologiens consultés par le fidèle laïque.
Peritis in arte credendum, dit la philosophie : « Il faut s'en rapporter à chacun pour ce qui relève de sa profession ou de sa carrière ». On ne lui attribue pas une véritable infaillibilité, mais une compétence pour résoudre les questions qui s'y rattachent. Or, l'Église concède aux théologiens gradés un certain droit officiel d'expliquer aux fidèles la science sacrée et ses applications. En vertu de ce droit, ils écrivent sur la théologie, qualifient et jugent d'après leur savoir réel et leur loyale manière de voir. Il est donc sûr qu'ils possèdent une certaine autorité scientifique pour juger en matière de doctrine, et pour déclarer quel livre la renferme et quelle personne la professe. C'est ainsi que de simples théologiens exercent par mandement de l'évêque la censure des ouvrages imprimés et qu'ils se portent garants de leur orthodoxie en y apposant leur signature. Ils ne sont pas infaillibles, mais leurs avis servent aux fidèles de première règle dans les cas ordinaires et journaliers, et leurs décisions sont valables tant qu'une autorité supérieure ne les annule pas.
À suivre: 5°- Jugements de la simple raison humaine dûment éclairée.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
5°- Jugements de la simple raison humaine dûment éclairée.
Oui, lecteur, cette raison elle-même est un lieu théologique pour parler comme les théologiens, c'est un critère scientifique en matière de religion.
La foi domine la raison, cette dernière doit lui être subordonnée en tout ; mais, il est faux de prétendre que la raison ne peut rien par elle seule, faux de prétendre que la lumière inférieure, allumée par Dieu dans l'entendement humain, n'éclaire rien, quoiqu'elle n'éclaire pas autant que la lumière supérieure.
Il est donc permis et même commandé au fidèle de raisonner sa foi, d'en tirer des conséquences, d'en faire des applications, d'en déduire des parallèles et des analogies. Le simple fidèle peut ainsi se méfier, à première vue, d'une doctrine nouvelle qui lui est présentée, dans la mesure où il la voit en désaccord avec une autre doctrine définie. Il peut, si ce désaccord est évident, la combattre comme mauvaise et appeler mauvais le livre qui la soutient. Ce qu'il ne peut, c'est la définir ex cathedra, mais il lui est parfaitement licite de la tenir par devers lui comme perverse, de la signaler comme telle aux autres pour leur gouverne, de jeter le cri d'alarme et de tirer les premiers coups.
Le fidèle laïque peut faire tout cela, il l'a fait dans tous les temps aux applaudissements de l'Église. Ce n'est point là se faire le pasteur du troupeau, ni même son humble valet ; c'est simplement lui servir de chien de garde et l'aviser en aboyant, Oportet allatrare canes. « Il faut que les chiens aboient », rappelle à ce propos avec beaucoup d'opportunité un grand évêque espagnol, digne des meilleurs siècles de notre histoire.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
Est-ce que par hasard les prélats les plus zélés ne l'entendraient pas ainsi, eux qui en mille occasions exhortent leurs fidèles à s'abstenir de la lecture des mauvais journaux et des mauvais livres, sans les faire autrement connaître ? Ils montrent ainsi la conviction dans laquelle ils sont que le critère naturel, éclairé par la foi, suffit au fidèle pour les reconnaître par l'application des doctrines déjà connues sur la matière.
L’Index lui-même contient-il par hasard le titre de tous les livres défendus ? En tête de ce recueil, sous la rubrique de : Règles générales de l'Index, ne trouve-t-on pas certains principes auxquels un bon catholique doit s'en rapporter pour juger beaucoup d'imprimés dont l'index ne fait pas mention, mais que les règles données permettent à chaque lecteur de juger par lui-même ?
À suivre: Arrivons maintenant à une considération plus générale...
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
Arrivons maintenant à une considération plus générale. A quoi servirait la règle de la foi et des mœurs, si dans chaque cas particulier le simple fidèle ne pouvait en faire lui-même l'immédiate application, s'il était continuellement obligé de consulter le pape ou le pasteur diocésain ?
De même que la règle générale des mœurs est la loi, et que néanmoins chacun porte au-dedans de soi une conscience, dictamen practicum, en vertu de laquelle il fait les application spéciales de cette règle générale, sous réserve de correction, s'il vient à se tromper, de même la règle générale de la foi, qui est l'autorité infaillible de l'Église, consent et doit consentir à ce que chacun avec son jugement particulier en fasse les applications concrètes, sans préjudice de la correction et de la rétractation qu'il encourt si, ce faisant, il se trompe. Ce serait rendre vaine absurde et impossible la règle supérieure de la foi que d'exiger son application spéciale et immédiate par l'autorité première, à chaque cas, à chaque heure, à chaque minute.
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXVIII . — S'il est indispensable, ou non, de recourir dans tous les cas à une décision spéciale de l'Église et de ses pasteurs, pour savoir si un écrit ou un individu doit être rejeté ou combattu comme libéral ?
Il y a là un certain jansénisme brutal et satanique, semblable à celui des disciples du malheureux évêque d'Ipres, quand ils exigeaient pour la réception des sacrements des dispositions telles qu'ils les rendaient absolument impossibles pour les hommes au profit desquels ils sont destinés.
Le rigorisme légal (ordenancista) qu'on invoque ici est aussi absurde que le rigorisme ascétique prêché à Port-Royal ; il donnerait des résultats encore pires et plus désastreux. Si vous en doutez, observez ce qui se passe. Les plus rigoristes sur ce point sont les plus endurcis sectaires de l'école libérale. Comment s'explique cette apparente contradiction ? Elle s'explique très simplement, si on veut bien se rappeler que rien ne conviendrait mieux au libéralisme, que cette muselière légale imposée aux lèvres et à la plume de ses adversaires les plus résolus. Ce serait, à la vérité, un grand triomphe pour lui d'obtenir, sous prétexte que personne autre que le Pape et les évêques ne peut parler avec autorité dans l'Église, le silence d'hommes tels que les de Maistre, les Valdegamas, les Veuillot, les Villoslada, les Aparisi, les Tejado, les Orti y Lara, les Nocedal et tant d'autres, dont, par la miséricorde divine, il y a toujours eu et il y aura jusqu'à la fin de glorieux exemples dans la société chrétienne. Voilà ce que le libéralisme voudrait, et, de plus, que l'Église elle-même lui rendît le service de désarmer ses plus illustres champions.
À suivre : XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays ?
C’est ici le lieu de parler du laïcisme 22, de cette épouvantable secte, comme on l'a nommée, et qui a eu en ces derniers temps le singulier privilège d'attirer l'attention publique, alors que presque aucune autre question théologique n'obtenait le même honneur. Bien terrible doit être ce monstre, puisque jetant le même cri d'alarme tous ont cru devoir fondre sur lui, jusqu'aux hommes les moins portés à la polémique religieuse et à veiller sur l'honneur de l'Église. Le laïcismea été une étrange hérésie contre laquelle s'est déchaînée la haine de tous ceux qui haïssent Jésus- Christ. A-t-on jamais vu chose plus extraordinaire ? Par contre, dès qu'un séculier ou un ecclésiastique s'est élevé contre le laïcisme, le camp franc-maçon lui en a fait immédiatement un titre de gloire et l'a couvert de ses plus chaleureux applaudissements. Voilà un fait que personne ne peut démentir car il s'est passé sous les yeux de tous. Cette donnée ne serait-elle pas suffisante pour résoudre pleinement dès le premier pas cet effrayant problème ?
Mais qu'est-ce que le laïcisme?
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme 22, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays.?
Ses farouches contradicteurs, du haut de leurs chaires respectives plus ou moins autorisées, ont pris la peine de l'anathématiser, bien plutôt que celle de le définir. Pour nous, qui depuis plusieurs années avons des relations publiques et privées avec lui, nous essaierons d'épargner à ses ennemis l'embarras qui résulte pour eux de cet état de choses, et nous allons tâcher de leur donner une définition du laïcisme afin qu'ils aient une base sur laquelle appuyer leurs invectives.
Trois choses sont qualifiées de laïcisme.
1° - La prétendue exagération de l'initiative laïque dans la qualification des personnes et des doctrines.
2° - La prétendue exagération de l'initiative laïque dans la direction et l'organisation des œuvres catholiques.
3° - Le prétendu manque de soumission de certains laïques envers l'autorité épiscopale.
Voilà les trois points du haineux procès intenté aux laïcistes depuis deux ou trois ans. Inutile de dire que ces trois points, clairement indiqués ici par nous pour la première fois, ne l'ont jamais été dans les fougueuses et fatigantes harangues de l'accusateur ampoulé qui a principalement porté la parole contre nous.
Particulariser les charges, préciser les idées, ne doit point entrer dans les lois de sa polémique singulière au plus haut point. Beaucoup vociférer et crier à tue-tête : « Schisme, schisme ! Secte, secte ! Rébellion, rébellion ! », exalter les privilèges et les prérogatives de l'autorité épiscopale, démontrer à grands renforts d'auteurs et de droit canon des vérités que personne ne nie au sujet de cette autorité, mais ne point s'approcher, même de loin, du véritable point du débat, n'apporter aucune preuve justificative des plus graves accusations oubliant que toute accusation, non prouvée, se transforme en impudente calomnie, à la bonne heure !
Voilà une vraie manière de discuter ! …
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
À suivre.
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme 22, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays.?
…Voilà une vraie manière de discuter ! Oh ! quel luxe d'érudition, quelle profondeur de théologie, quelle subtilité en droit canonique, quelle emphase de rhétorique on a gaspillée pour démontrer que les plus fermes défenseurs de la cause catholique ne sont autres que ses plus grands ennemis, et que les inventeurs et les fauteurs du laïcisme étaient précisément ceux-là même qu'on accuse sans cesse de cléricalisme, pour prouver enfin que ceux qui de tout temps se sont distingués par leur dévouement et leur docilité à la houlette pastorale en ce qui relève de sa juridiction, ont au contraire tendu à s'émanciper du magistère sacré de l'épiscopat ! Cette dernière phrase, en ce qui relève de sa juridiction, les implacables adversaires de ce qu'on appelle à tort laïcisme, l'ont tenue en un lamentable et peut-être volontaire oubli. Ils citent sans cesse et en tout sens l'encyclique ‘’Cum multa’’, et on dirait qu'ils ne sont pas encore parvenus à y lire cette parenthèse qui donne la légitime et naturelle explication de ce qu'elle contient de plus substantiel.
En effet, toutes les accusations de révolte dirigées contre certaines associations et contre certaines feuilles périodiques seraient justifiées à la condition de prouver (ce qui ne s'est jamais fait et ne se fera jamais) que ces associations et ces journaux, en refusant avec une fermeté virile de faire partie de la malencontreuse union catholico-libérale qu'on voulait canoniquement leur imposer, ont désobéi à leurs chefs religieux en quelque chose qui fût de leur juridiction. L'intelligence incommensurable des hommes qui ont découvert et qui poursuivent le laïcisme pouvait bien s'occuper de cela, c'eût été une tâche digne de leurs goûts laborieux, car sans nul doute ils n'en auraient vu la fin que fort tard. Mais, qu'y faire ? L'idée n'en est pas venue aux anti-laïcistes. Leur petit manuel de logique ne doit pas leur avoir signalé le sophisme appelé mutatio elenchi 23. Celui-là même qui les fait sans cesse chanter extra chorum 24 , pour ne pas employer une autre expression, plus imagée mais moins littéraire, de l'énergique idiome catalan.
C'est tout d'abord, un bien singulier laïcisme que celui qui, en Espagne et surtout en Catalogne…
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
23Démontrer ou réfuter autre chose que ce qui était en question.
24En dehors du chœur de l'Église, en l'occurrence en dehors de l'obéissance à la foi catholique enseignée par le pape.
À suivre.
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Louis- Admin
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme 22, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays ?
… C'est tout d'abord, un bien singulier laïcisme que celui qui, en Espagne et surtout en Catalogne, marche à la tête de toutes les œuvres catholiques, vulgairement appelées ultramontaines. Au nom du pape, il organise des pèlerinages ; en faveur du pape, il recueille des milliers d'adhésions et de signatures ; pour secourir le pape, il envoie sans cesse à Rome aumônes sur aumônes, il se tient toujours à côté de ses prélats et il exécute tous leurs ordres relatifs à la guerre contre l'impiété. Il fonde, il paie, il soutient des écoles catholiques, pour les opposer aux écoles dites laïques et aux écoles protestantes ; en un mot, dans les assemblées littéraires, dans le temple, dans la presse, il forme et il enrôle les plus ardents défenseurs de la foi et du Saint-Siège !
C'est un laïcisme vraiment rare et phénoménal que celui dont les amis et les inspirateurs sont les prêtres les plus exemplaires, et dont les foyers principaux sont les maisons religieuses les plus ferventes, qui, en peu d'années a reçu à lui seul plus de bénédictions particulières de Sa Sainteté le Pape que toute autre association en un demi-siècle, et qui porte le signe le plus authentique des serviteurs du Christ, puisque les ennemis les plus déclarés du nom chrétien le regardent avec tant de haine et le persécutent avec tant de rage. N'est-il pas vrai que ce ‘’laïcisme’’ ressemble en tous points au plus pur catholicisme ?
En résumé ce laïcisme (tel que nous l'avons dépeint) n'existe pas, ni rien qui lui soit semblable. Ce qui existe, oui, c'est une poignée de catholiques laïques qui valent une armée et gênent singulièrement la secte catholico-libérale, qui a pour cela une raison très légitime et très justifiée de les détester.
Il y a plus encore….
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
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Louis- Admin
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme 22, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays ?
…Il y a plus encore.
1°- Le catholique laïque a toujours pu, il peut et doit, avec encore plus de raison aujourd'hui, prendre une part très active à la controverse religieuse, en exposant des doctrines, en qualifiant des livres et des personnes.
Il lui est permis d'arracher leurs masques aux visages suspects et de tirer droit aux blancs que d'avance l'Église lui a marqués. Parmi eux le blanc préféré doit être de nos jours l'erreur contemporaine du libéralisme et sa triste progéniture, son complice et son receleur, le catholicisme libéral, contre lequel le pape a dit cent fois que tous les bons catholiques, même laïques, devaient combattre sans cesse.
2° - Le fidèle laïque a toujours pu et peut aujourd'hui comme par le passé entreprendre, organiser, diriger, et mener à bonne fin toutes sortes d'œuvres catholiques, en suivant avec soumission la voie tracée par le droit canonique et sans autres réserves que celles imposées par ce droit.
L'exemple d'un tel pouvoir nous est donné par de grands saints qui n'étaient que de simples laïques, et qui ont néanmoins créé dans l'Église de Dieu de magnifiques institutions de tout genre, et jusqu'à de véritables ordres religieux. Témoin François d'Assise : Il ne fut jamais prêtre. Que les anti-laïcistes en tombent en syncope : il ne fut jamais prêtre, il n'était pas même sous-diacre, mais simplement un pauvre laïque quand il jeta les fondements de son ordre.
A plus forte raison on peut donc fonder un journal, une académie, un cercle, un cercle de propagande, sans autre obligation que de s'en tenir aux règles générales établies, non par le critère d'un homme quel qu'il soit, mais par la sage législation canonique, à laquelle tous sont soumis et tous doivent obéissance, depuis le plus grand prince de l'Église jusqu'au laïque le plus obscur.
3°- Dans les questions libres, il n'y a pour un journal, une association ou un individu, ni révolte ni insoumission à vouloir les résoudre d'après leur jugement privé.
Ce qu'il y a de très remarquable…
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
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Louis- Admin
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XXXIX – Que dire de l'horrible secte du laïcisme 22, secte qui selon quelques-uns cause depuis peu de si grands ravages dans notre pays ?
… … Ce qu'il y a de très remarquable bien que la chose n'ait rien d'extraordinaire, c'est que nous avons, nous les catholiques, à faire la leçon aux libéraux, à leur apprendre quelles sont les lois de la véritable liberté chrétienne, et combien la noble soumission de la foi est distincte du servilisme bas et rampant. Le confesseur n'a pas le droit d'imposer à son pénitent les opinions libres, encore qu'il les juge plus profitables et plus sûres ; il en est de même du curé à l'égard de ses paroissiens et de l'évêque vis-à-vis de ses diocésains, et il serait fort utile que nos savants contradicteurs relussent un peu Bouix, ou tout au moins le P. Larraga.
Pour la même raison il n'y a ni crime, ni péché, ni même faute vénielle, encore bien moins hérésie, schisme ou autre infidélité que ce soit dans certaines résistances. Car il est des résistances autorisées par l'Église, et que pourtant nul ne peut condamner. Et tout cela sans préjuger si de telles résistances sont quelquefois non seulement permises, mais encore recommandables, non seulement recommandables, mais encore obligatoires en conscience ; comme il arriverait si de bonne ou de mauvaise foi, avec des intentions droites ou non, un supérieur voulait contraindre un inférieur à souscrire des formules, à prendre des positions, à tremper dans des connivences ouvertement favorables à l'erreur ; désirées, ourdies et applaudies par les ennemis de Jésus-Christ. En ce cas le devoir du bon catholique est de résister à outrance, et de mourir plutôt que de céder.
C'est tout ce qu'il y avait à dire sur la question si débattue du laïcisme qui considérée sous son vrai jour et avec une connaissance moyenne de la matière n'est pas même une question. Si la théologie établie par les très graves frères du catholicisme libéral était certaine, il ne resterait pas grand-chose à faire au diable pour être maître du champ de bataille, parce que nous le lui livrerions de nos propres mains. Pour rendre tout mouvement catholico-laïque impossible dans la pratique, il n'existe pas de meilleur moyen que celui de le soumettre à des conditions telles qu'il en devienne moralement impraticable. En un mot, ce n'est là qu'un pur jansénisme, mais par bonheur ce jansénisme a laissé choir son masque.
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22 Attention Laïcisme n'est pas pris ici dans le sens qu'on donne actuellement à ce mot en français. Il signifie réunion de catholiques défendant l'Église. (Note de l'édition d'origine)
À suivre : XL– S'il est plus convenable de défendre in abstracto les doctrines catholiques contre le libéralisme que de les défendre au moyen d'un groupe ou parti qui les personnifie ?
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XL – S'il est plus convenable de défendre in abstracto les doctrines catholiques contre le libéralisme que de les défendre au moyen d'un groupe ou parti qui les personnifie ?
Vaut-il mieux défendre in abstracto les doctrines catholiques contre le libéralisme que de les défendre en formant un parti qui les représente ?
Cette question a été posée mille fois, mais assurément jamais présentée aussi nettement que nous osons le faire ici. La confusion des idées sur ce point, même pour beaucoup de catholiques vraiment sincères, a donné lieu à toutes ces formules d'union, en dehors ou avec abstraction de la politique, formules bien intentionnées sans doute chez quelques-uns, mais couvrant chez quelques autres d'astucieuses et perfides manœuvres.
Posons donc de nouveau la question en toute candeur et sincérité : vaut-il mieux défendre in abstracto les idées anti-libérales ou les défendre in concreto, c'est-à-dire personnifiées dans un parti franchement et résolument anti-libéral ?
Une bonne part de nos frères, ceux qui prétendent, quoiqu'en vain, rester neutres en politique, optent pour la défense abstraite. Quant à nous, nous soutenons résolument que non. A notre avis le meilleur moyen, le seul pratique, viable et efficace, c'est d'attaquer le libéralisme et de lui opposer les idées anti-libérales, non in abstracto mais in concreto, en d'autres termes, non de vive voix ou en écrit seulement, mais par le moyen d'un parti d'action parfaitement anti-libéral.
Nous allons le prouver….
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XL – S'il est plus convenable de défendre in abstracto les doctrines catholiques contre le libéralisme que de les défendre au moyen d'un groupe ou parti qui les personnifie ?
…Nous allons le prouver.
De quoi s'agit-il ici ? Il s'agit de défendre des idées pratiques, et d'une application pratique à la vie publique et sociale, ainsi qu'aux relations des États modernes avec l'Église de Dieu. Or, lorsqu'il s'agit de chercher, avant tout, des résultats immédiatement pratiques, les meilleurs procédés pour atteindre ce but sont les procédés les plus pratiques.
Eh bien ! le plus pratique ici n'est pas de défendre théoriquement les doctrines, mais d'aider et de soutenir ceux qui travaillent à les implanter sur le terrain pratique, de combattre, de discréditer, de réduire à néant, si c'était possible, ceux qui sur le même terrain pratique s'opposent à leur triomphe.
Nous sommes fatigués d'idéalismes mystiques et poétiques qui ne mènent qu'à une vague admiration de la vérité, si tant est qu'ils y mènent ! L’Église, comme Dieu, doit être servie spiritu et veritate : « en esprit et en vérité », cogitatione, verbo et opere : « par pensée, parole et action ». Le problème qui tient actuellement le monde dans l'angoisse, est brutalement pratique dans toute la force de l'adverbe souligné. Pour le résoudre, il faut donc moins des raisonnements que des œuvres, car : « l'amour est œuvres et non belles raisons », dit le proverbe. Ce n'est pas le bavardage libéral qui a principalement bouleversé le monde, mais le travail efficace et pratique des sectaires du libéralisme. Dieu et l'Évangile ont été dépossédés de leur souveraineté sociale de dix-huit siècles bien plus par la main que par la langue, c'est par la main plutôt que par la langue qu'il faut les replacer sur leur trône.
Nous l'avons dit plus haut, les idées ne se soutiennent pas toutes seules, toutes seules elles ne font pas leur chemin, toutes seules elles ne mettent pas le monde entier en feu. Cette poudre ne s'enflamme que dans le cas ou quelqu'un en approche la mèche allumée. Les hérésies purement théoriques et doctrinales ont peu donné à faire à l'Église de Dieu, le bras qui brandit l'épée a mieux servi l'erreur que la plume qui aligne de vicieux syllogismes. L'arianisme n'eût rien été sans l'appui des empereurs ariens ; le protestantisme n'eût rien été sans la faveur des princes allemands désireux de secouer le joug de Charles V ; rien non plus l'anglicanisme, sans l'appui des lords anglais gagnés par Henri VIII avec les biens des chapitres et des monastères. Il est donc urgent d'opposer la plume à la plume, la langue à la langue, mais surtout le travail au travail, l'action à l'action, le parti au parti, la politique à la politique et même dans certaines occasions l'épée à l'épée.
Ainsi se sont toujours passées les choses…
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XL – S'il est plus convenable de défendre in abstracto les doctrines catholiques contre le libéralisme que de les défendre au moyen d'un groupe ou parti qui les personnifie ?
... Ainsi se sont toujours passées les choses dans le monde, ainsi elles se passeront jusqu'au dernier jour. Dieu pour l'ordinaire n'accomplit des prodiges en faveur de la foi que dans ses commencements, il veut que celle qui est descendue sur la terre pour y vivre humainement, et par les moyens humains dès qu'elle est enracinée dans un peuple, y soit défendue humainement et par des moyens humains.
Ce que l'on nomme un parti catholique, quel que soit d'ailleurs l'autre nom qu'on lui donne, s'impose aujourd'hui comme une nécessité. Ce qu'il représente est comme un faisceau de forces catholiques, un noyau de bons catholiques, un ensemble de travaux catholiques militant en faveur de l'Église sur le terrain humain où l'Église hiérarchique ne peut en bien des occasions descendre. Qu'on travaille à se donner une politique catholique, une légalité catholique, un gouvernement catholique, par des moyens dignes et catholiques, qui pourra jamais le blâmer ?
L'Église au Moyen-Age n'a-t-elle pas béni l'épée des croisés, et de nos jours la baïonnette des zouaves pontificaux ? Ne leur a-t-elle pas donné leur drapeau ? Ne leur a-t-elle pas attaché sur la poitrine ses propres insignes? Saint Bernard ne se contenta pas d'écrire de pathétiques homélies sur la croisade, mais il recruta des soldats et les lança sur les côtes de la Palestine.
Quel inconvénient y a-t-il à ce qu'un parti catholique se lance aujourd'hui dans la croisade permise par les circonstances : croisade du journalisme, croisade des cercles, croisade du scrutin, croisade des manifestations publiques, en attendant l'heure historique où Dieu enverra au secours de son peuple captif l'épée d'un nouveau Constantin ou d'un second Charlemagne ?
Nous serions bien surpris si ces vérités ne paraissaient pas autant de blasphèmes à la secte libérale ! Raison de plus pour qu'elles nous paraissent, à nous, les maximes les plus solides et les plus appropriées au temps présent.
À suivre : XLI – Y a-t il exagération à ne reconnaître comme parti parfaitement catholique qu'un parti radicalement anti-libéral ? ?
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Louis- Admin
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XLI – Y a-t il exagération à ne reconnaître comme parti parfaitement catholique qu'un parti radicalement anti-libéral ?
Ce que vous venez de dire nous a convaincus, s'écrieront quelques-uns des nôtres, de ceux-là qui sont timides et craintifs à l'excès quand il s'agit de politique ou de parti ; mais, que doit être le parti auquel s'affiliera le bon catholique, pour défendre comme vous le dites, concrètement et pratiquement, sa foi contre l'oppression du libéralisme ?
L’esprit de parti peut ici vous halluciner et faire que malgré vous, dans votre cœur, le désir de favoriser par le moyen de la religion une cause politique déterminée, l'emporte sur celui de favoriser par la religion la politique.
Il nous semble, ami lecteur, que nous présentons ici la difficulté dans toute sa force, et telle qu'on l'entend objecter par une foule de personnes. Heureusement il nous sera très facile de la réduire à néant, si grand que soit le nombre de nos frères qu'elle arrête court et réduit au silence.
Nous affirmons donc, sans crainte d'être logiquement contredits, que la manière la plus efficace et la plus logique de combattre le libéralisme, c'est de travailler en communauté de vues et d'efforts avec le parti le plus radicalement anti-libéral.
Mais c'est là une vérité de La Palisse !
D'accord, mais ce n'en est pas moins une vérité ; et à qui la faute s'il est devenu nécessaire de présenter à certaines gens les plus solides vérités de la philosophie sous une forme plus que naïve ?
Non, ce n'est pas esprit de parti, mais esprit de vérité, que d'affirmer l'impossibilité d'une opposition efficace au libéralisme, en dehors d'un parti véritablement catholique, et ensuite l'impossibilité d'un parti radicalement catholique qui ne soit en même temps un parti radicalement anti-libéral.
Cette double affirmation affecte douloureusement…
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Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XLI – Y a-t il exagération à ne reconnaître comme parti parfaitement catholique qu'un parti radicalement anti-libéral ?
…Cette double affirmation affecte douloureusement certains palais viciés par les ragoûts des métis (catholiques-libéraux), mais elle n'en est pas moins incontestable. Le catholicisme et le libéralisme sont des systèmes de doctrine et d'action essentiellement opposés, nous croyons l'avoir démontré dans la série de nos articles. Il faut donc nécessairement reconnaître, quoi qu'il en coûte et si amer que cela nous paraisse, qu'il est impossible d'être intégralement catholique sans être intégralement anti-libéral. Ces idées donnent une équation rigoureusement mathématique. Les hommes et les partis (sauf les cas d'erreur et de bonne foi) ne sont catholiques dans leurs doctrines qu'autant qu'ils ne professent aucune opinion anti-catholique, et il est de toute évidence qu'ils professeront une doctrine anti-catholique toutes les fois qu'ils feront profession consciente, en tout ou en partie, de quelque doctrine libérale. Dire par suite tel parti libéral, telle personne libérale, n'est pas catholique, est une proposition aussi exacte que si l'on disait : ce qui est blanc n'est pas noir ou bien ce qui est rouge n'est pas bleu. C'est simplement énoncer d'un sujet ce qui résulte logiquement de l'application qu'on lui fait du principe de contradiction. Ne quid idem simul esse et non esse : « Une même chose ne peut être et ne pas être en même temps ». Vienne donc ici le plus savant des libéraux, et qu'il nous dise s'il est dans le monde un théorème de mathématiques dont la conclusion vaille mieux que la suivante : « Il n'y a de parti parfaitement catholique qu'un parti radicalement anti-libéral. »
Il n'y a donc, nous le répétons, d'autre parti catholique, acceptable en bonne thèse pour des catholiques, que celui où l'on professe, où l'on soutient, où l'on pratique des idées résolument anti-libérales. Tout autre, si respectable qu'il soit, si conservateur qu'il se montre, quel que puisse être l'ordre matériel qu'il assure au pays, les avantages et les biens que par accident il offre à la religion, n'est pas un parti catholique, du moment qu'il se présente fondé sur des principes libéraux, ou organisé dans un esprit libéral, ou dirigé vers un but libéral. En parlant ainsi, nous nous reportons à ce qui a été indiqué plus haut, à savoir : que parmi les libéraux, les uns acceptent uniquement les principes du libéralisme, sans en vouloir les applications, tandis que les autres acceptent ces applications sans vouloir, au moins ouvertement, admettre les principes. Nous le répétons donc : un parti libéral, dès qu'il est libéral, soit dans ses principes, soit dans ses applications, n'est pas plus catholique que le blanc n'est le noir, qu'un carré n'est un cercle, qu'une vallée n'est une montagne et que l'obscurité n'est la lumière.
Le journalisme révolutionnaire…
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le libéralisme est un péché (complet)
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XLI – Y a-t il exagération à ne reconnaître comme parti parfaitement catholique qu'un parti radicalement anti-libéral ?
… Le journalisme révolutionnaire qui, pour bouleverser le monde, l'a doté d'une philosophie et d'une littérature spéciales, a inventé aussi une manière de raisonner qui lui est entièrement propre et qui consiste, non à raisonner comme on le faisait anciennement en déduisant les conséquences des principes, mais à raisonner comme on le fait dans les carrefours et les réunions de commères, en cédant à la première impression, en lançant à droite et à gauche de pompeuses paroles (sesqui pedalia verba), en étourdissant et fatiguant son propre entendement et celui d'autrui d'un impétueux tourbillon de prose volcanique au lieu de l'éclairer et de le guider avec la brillante et sereine lumière d'une argumentation bien suivie.
Il se scandalisera donc, la chose est certaine, de nous voir refuser le titre de catholique à tant de partis représentés dans la vie publique par des hommes qui, le cierge à la main, suivent nos processions, et représentés dans la presse par tant d'organes, qui pendant la Semaine Sainte publient des chants plaintifs (endechas) en l'honneur du Martyr du Golgotha (style progressiste pur) ou bien dans la nuit de Noël des cantiques joyeux (vellancicos) pour célébrer l'Enfant de Bethléem, et qui, par cela seul, se croient d'aussi légitimes représentants d'une politique catholique que le grand Cisneros et notre illustre Isabelle première. Eh bien ! qu'ils s'en scandalisent ou non, nous leur dirons qu'ils sont aussi catholiques que Cisneros et Isabelle furent luthériens et franc-maçons.
Chaque chose est ce qu'elle est, rien de plus. Les meilleures apparences ne peuvent rendre bon ce qui est essentiellement mauvais. Qu'il parle et qu'en tout il paraisse agir en catholique, le libéral n'en sera pas moins un libéral. Tout au plus sera-t-il un libéral honteux imitant le langage, le costume, les façons et les bonnes apparences des catholiques.
À suivre : XLII – Où l'on donne en passant l'explication simple et claire d'une devise de la Revista Popular que beaucoup ont mal comprise.
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