Un mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français)

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Message  Monique Mar 09 Avr 2019, 8:10 am

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Principales Félix Iusupov et Irina Iusupova, dépeints par Paul ScortzescoUn mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français) - Page 2 7171e711
Autoportrait de Paul Scortesco
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Message  Monique Mar 09 Avr 2019, 8:14 am

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Un mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français) - Page 2 8109fb11
Page Cybernétique dédiée à Paul Scortesco, consulté en 2011, disparu depuis.

Un mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français) - Page 2 5192d310Couverture du magazine"Cuget Românesc" des Roumains exilés à Buenos Aires.
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Message  Javier Mar 09 Avr 2019, 8:59 am

¡ Muchísimas gracias por el enorme y maravilloso trabajo que está usted haciendo con este dossier dedicado al Príncipe Scortesco, apreciada Monique !  Un mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français) - Page 2 430970

Nos está ayudando mucho a comprender mejor la personalidad y las motivaciones de tan desconocida pero crucial figura del Catolicismo de mediados-finales del siglo XX.

Este valiente soldado de Cristo se partió literalmente la cara por la defensa de Ntra. Santa Madre la Iglesia y por prelados como Mgr. Lefebvre. ¡Qué lástima que al propio Lefebvre le faltaran las agallas y la determinación que tanto Scortesco como el Rev. Padre Sáenz y Arriaga sí tenían!

Ambos descansan ahora en el Cielo, asistiendo expectantes a nuestra pequeña pero muy valiosa lucha contra las potestades de las tinieblas que se han apoderado del mundo entero, y ambos interceden ante Dios Todopoderoso para que nos sostenga en esta batalla final.
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Message  Monique Mar 09 Avr 2019, 9:20 am

Javier a écrit:
Merci beaucoup pour l'énorme et merveilleux travail que vous faites avec ce dossier dédié au Prince Scortesco, chère Monique ! Un mystérieux roumain exilé : "Prince Scortesco". Qui était-ce ? (roumain/français) - Page 2 430970

Il nous aide beaucoup à mieux comprendre la personnalité et les motivations d'une personnalité aussi inconnue mais cruciale du catholicisme du milieu à la fin du XXe siècle.

Ce brave soldat du Christ s'est littéralement cassé le visage pour la défense de Notre Sainte Mère l'Eglise et de prélats comme Mgr Lefebvre, quel dommage que Lefebvre lui-même n'ait pas eu le courage et la détermination que Scortesco et le Rév.

Tous deux reposent maintenant au Ciel, observant avec impatience notre petite mais très précieuse lutte contre les puissances des ténèbres qui ont pris possession du monde entier, et tous deux intercèdent devant Dieu Tout-Puissant pour nous soutenir dans cette bataille finale.

Merci à vous cher Javier, de m'avoir amener vers cette mémorable histoire de Paul Scortesco. Un mystérieux roumain exilé: "Prince Scortesco". Qui était-ce? (roumain/français) - Page 2 430970
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Message  Monique Mer 10 Avr 2019, 7:55 am

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Théodore Scortesco, Magie blanche, histoire
Ed. Livre de Pribegia, 1952.

Rare apparition du nom de M. Théodore Scortesco - l'écrivain de '' Paul ''  et Concorde de Pradata. - dans la littérature, exil, ne peut que donner une émotion légitime. Connaisseur de l'environnement méditérranéen-lévantine du passé, (on le dit une fois, car très peu de gens reconnaîtrait également Istanbul comme toute la Turquie kémaliste sinon, dans ses pages ou Pierre Loti, par exemple) l'auteur revient dans ce volume sur ces terres. Il fait avec l'amour d'un être cher et nous apporte des pages riches dans la description du Bosphore.

Le style semble être une étape décisive avec l'âge de l'auteur: calme, net, sage, sans jeunesse enthousiaste. Héros, dans le crayon spécial de Ioana Sturzu, mais bien formé. La fin de l’histoire laisse l’impression de se presser pour finir le livre et les héros. Ce qui nous semble toutefois plus remarquable dans la ''Magie blanche'' que dans les qualités frappantes littéraires ou stylistiques, est le thème en soi. Bien que issu d’une génération pour laquelle la bonne littérature avait pour idole Hortensia Papadat-Bengescu, Théodore Scortesco n'empiète pas sur l'anxiété vertigineuse. De toute la littérature roumaine (prose) en exil, la ''Magie Blanche'' est, après ''Iphigénie'', de Mircea, Eliade, le deuxième livre qui définit deux mentalités, deux attitudes humaines à l'égard de l'existence. Comme dans ''Iphigénie'', nous rencontrons dans le livre de M. Théodore Scortesco des héros qui tentent de surmonter la spéculation et le désespoir, des attitudes qui persistent dans la plupart des autres produits littéraires et qui, même lorsqu'elles sont écrites, des talents trahissent la détermination de l'auteur d'être à l'unisson avec la littérature occidentale européenne. (Apascana non seulement en tant que point cardinal géographique ...  Ce n'est pas un livre "moraliste".  Cela n’a rien des écritures chrétiennes ou moralisatrices ostentatoires qui, au lieu d’approcher, de persuader, le produit a un effet contraire.

 Ioana Turza est une fille comme les autres, elle aime un jeune homme et en soigne un autre, malade. Mais comme avec très peu d'héroïnes modernes, il y a un changement radical et net, en faveur de la Haute qui l'éloigne des petits et des minuscules dans la langue vernaculaire. Avec cette croyance, elle sera capable de lessiver la chose malade qui émoustillera les patineurs envieux et éventuellement mourir. Sa croyance est une illusion qu’elle ne cherche pas à comprendre et elle ne l’analyse pas non plus en créant de faux problèmes psychiques. Si nous jugeons l’histoire de cynisme, de découragement ou de scepticisme qui enthousiasme la littérature occidentale chez M. Théodore Scortesco, il nous apparaîtra, comme ''Iphigénie'' de M. Mircea Eliade comme un triomphateur. Cependant, pour certains, nous ne pensons pas avoir tort de dire que cette démarche prend la forme d'une bougie allumée au milieu de la nuit de la couleur de l'encre.

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Message  Monique Jeu 11 Avr 2019, 7:42 am

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 Avocat N. Arnautu, Nous et les Russes
Ed. Roumain Cuget, Buanos Aires, 1953.

Au tournant des tensions personnelles - en l'absence responsables de prendre leur place - pour déplacer les Roumains exilés à l'occupant de nombreuses armes d'aujourd'hui, ajoutez de Monsieur N. Arnautu, avocat. Fidèle au fait qu'il n'a aucune prétention d'écrivain depuis le début - et qu'il le fait bien, l'auteur apporte un véritable service à nos bayénariens en volant tous les documents sur nos relations avec la Russie qu'il a pu réunir depuis leur passage à la riviêre Nistru.

En reprenant de manière exhaustive et définitive les circonstances actuelles de ces documents, nous avons jeté un éclairage particulier sur les veilles qui ont précédé la catastrophe de 1944. D. Arnautu prouve à travers ces documents que le vrai signe de la tête humaine n'est pas seulement le communisme mais la Russie, qui n'a pas changé son communisme. Notre relation avec eux a été tendue et déterminée à notre détriment que nous n'avons eu d'alliés.

Mais ce qu'il faut retenir de ce travail, c'est de mettre à la lumière du jour un ennemi qui n'attaque pas directement notre tourment et notre richesse matérielle, mais notre être en tant qu'être non slave. La publication de textes secrets, tels que les instructions de l'empereur Alexandre Ier à son ambassadeur à Paris en 1807, ne laisse aucun doute sur les véritables sentiments russes à notre égard et sur la manière particulière et musclée de voir les diplomates comprendre les traités conclus. Les pages reproduites d'Eminescu, et notamment les prophéties de défigurations de P. P. Carp, d'une actualité dramatique, nous donnent la mesure exacte de ceux que, malheureusement, Dieu nous a harcelés comme voisins à la frontière est de la Terre roumaine.

Le livre de M. Arnautu - outre l'étude du professeur Universitaire, Dimitrie. Gazdaru sur la contribution roumaine à la culture des Slaves - remplira un sentiment profond dans l'exil Roumain où la consultation de l'histoire roumaine est presque impossible. Il est dommage que de telles œuvres ne puissent pas apparaître dans une langue du grand cyclisme, ce qui laisserait le lecteur libre, au contact de réalités aussi inconnues que pressantes pour lui.

 Bien qu'il ait été tenté, dans les quelques commentaires qui accompagnent ces documents, l'auteur s'est empêché d'entrer dans la polémique politique contemporaine, ce qui donne à l'œuvre la place qu'elle mérite dans notre lutte contre tous les Russes : une arme en plus.

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Message  Monique Ven 12 Avr 2019, 12:00 pm

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Nous revenons aux citations au début de notre article. Les informations contenues dans les publications françaises (Rémy 1986-1987) ont également été publiées dans des documents de synthèse consacrés à la crise ecclésiastique (ACR 1997, 13-15, 119-120 cités par Henry Mouraux abbé (1907-1995) de Nancy et sa revue Bonum certamen Nr (dans le cas du Dr Luigi Villa à Brescia, 1918-2012, voir Villa 1998, p. 147 où la déclaration du Prince Scortesco ( !) Cousin-germain-primaire du Principal Borghese).

D'après les études publiées par Paul Scortesco, autant que accessibles à l'auteur actuel, il ne s'ensuit pas qu'il ait écrit une telle phrase. Au moins l'auteur de ces lignes ne l'a pas rencontrée. La phrase présente des données intrinsèques qui la rendent suspecte dès le premier instant.

 En préambule, nous devons reconnaître la parfaite possession de la langue française par notre peintre et essayiste, puis admettre qu'il connaissait sa famille mieux que nous. Mais ceux qui l'attribuent à cette phrase considèrent Paul Scortesco comme cousin dans le texte anglais, "cousin germain" dans le cadran primaire française, avec les principes Borghese. Paul Scortesco (comme son frère Théodore Scortesco) était frère (en français "beau-frère", en anglais "brother in law") avec ces principes ! Afin d'analyser avec une certaine pertinence le Conclave de 1966, nous devons recourir à un document d'édition fondamental, à savoir l'Annuaire Pontifical (Annuario Pontificio) de préférence émis cette année-là ou l'année la plus proche de cet événement. Une loi en vigueur à l'époque était le Motu proprio Summi Pontificis electio (5.IX.1962, in Acta Apostolicae Sedis-AAS1962, 54, p.632) promulgué par le Pape Jean XXIII qui modifiait certains articles de la précédente Constitution apostolique Vacantis Apostolicae Sedis (8.XII.1945, dans AAS, 1946, 38, n° 3, pp.65-99). Les deux documents prévoyaient l'obligation de participer au conclave de tout cardinal libre, qu'il ait été excommunié ou censuré, ou à une autre peine canonique (& 34, Vacantis Apostolicae Sedis)  Les cardinaux peuvent être accompagnés de deux ou trois serviteurs (en cas de maladie), d'un ecclésiastique et d'un laïc, ou de deux laïcs, ou de deux membres du clergé (& 43 Vacantis Apostolicae Sedis, refonte dans & VIII du Pontificis electio Summi). Les deux documents pontificaux définissent le rôle du Maréchal perpétuel de la Sainte Église Romaine, Conclavis est Custos (& 52, Vacantis Apostolicae Sedis, le prochain n'étant pas adapté à ses fonctions). Le maréchal perpétuel, ou maréchal conclave, était le plus haut dignitaire civil impliqué dans l'organisation des élections, sa mission étant d'assurer la fermeture de l'espace sacré et l'absence de communication non autorisée avec l'extérieur. Jean XXIII étendit les dispositions du secret au conclave, il avait des formules de serment privé pour les participants non cardinaux, délimitant clairement les devoirs du Cardinal Camerlengo, les Cardinaux du doyen de l'ordre ou doyen du Sacré Collège.

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Message  Monique Sam 13 Avr 2019, 7:20 am

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En 1963, le doyen du Sacré Collège était le cardinal Eugène Tisserand (né le 24 novembre 1884, cardinal de 1936, le 21.2.1972, voir AP 1963, 33-34), et le cardinal Camerlengo faisait partie du conclave et en 1963, le cardinal Benedetto Aloisi Masella (né le 29 juin 1879, cardinal de 1946, décédé le 30 janvier 1970, au sujet de ses fonctions, AP 1963, 39-40). L'Annuaire pontifical de 1963 fournit des données sur  
Les gardes mobiles, un organisme datant de 1801, accessible à la grande aristocratie pontificale (censée prouver au moins cent ans de noblesse) et les noms de ses officiers et sous-officiers. Il convient de noter que le service des nobles gardes était gratuit et non rémunéré (AP 1963, 1209-1211, 1531). Leur commandant était le prince-lieutenant général Mario del Drago (1899-1981), le grand stegar étant le patriarche Patrizio Patrizi Naro Montoco. Certes, les principes de Borghèse auraient pu participer aux Nobles Gardes et acquérir un rang un peu plus élevé, mais ils ne l’ont pas fait en 1963. Sinon, l'Annuaire Pontifical les aurait mentionnés. Aux côtés de la Garde, la Garde palatine (fondée en 1850) était dirigée par le colonel Francesco Comte Cantuti Castelvetri (1904-1979), accessible à la noblesse et aux citoyens de la ville et était volontaire (AP 1963, 996, 1536).

Le Corps du Corps secret (AP 1963, 1532) et les Cameramen honoraires de la Reine et l'épée (AP 1963, 1533-1534) fonctionnaient à cette époque, ainsi que pendant le pontifical Sedisvacan. Ces corps nobles ont été démantelés par Paul VI le 15.IX.1970, l'adoption de Motu Proprio Pontificalis Domus (28.3.1968) (Mattei 2013, 337-339). Malheureusement, Paul VI a préféré s'entourer d'entrepreneurs financiers comme Michel Sindona et à travers les cercles de la mafia italienne, ce qui a entraîné l'implication du Saint-Siège dans des scandales financiers endémiques (Bellegrandi 1975, p. 165-169, Villa 1998). La gendarmerie pontificale était alors dirigée par le colonel Dr. Spartaco Angelini (AP 1963, 997) et les célèbres gardes suisses par le colonel Robert Nünlist (AP 1963, 996). Bien que la famille Borghese ait servi dans la Garde Mobile, elle n'a pas été incluse dans l'Annuaire.

Les quatre cameramen secrets et les cameramen de l'épée d'argent qui étaient aussi responsables pendant le conclave étaient le comte Giovanni Chiassi, Pietro Cartier, le Marquis Giuseppe Sacripante les Soufflantes et Roberto Grossi di Camporsevoli, Marquis (AP 1963, 1277). Étonnamment, l'Annuaire ne mentionne pas le nom du martyr de la Sainte Église, peut-être l'une des causes étant alors connue de l'apostasie. De 1270 à 1712, le poste fut occupé par la famille princière aînée de la famille princière de Savelli, et à partir de cette année-là, avec la disparition de la lignée masculine directe, la famille princière de Chigi Albani della Rovere fut transférée. (Moroni 1847, XLII, pp. 271-287). En 1963, le maréchal des Églises sacrées romaines fut le prince Sigismondo Chigi Albano della Rovere (1894-1982), après son fils Agostino Chigi Albani della Rovere (1929-2002). Malheureusement, à l'heure actuelle, quoi qu'il arrive. La famille princière Borghèse ne pouvait aspirer à cette dignité, et des titres des parents immédiats de la princesse Livia Borghese-Scortesco. Nous observons que ses amis les plus proches se sont tournés vers la carrière diplomatique ou militaire du royaume italien.

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Message  Monique Dim 14 Avr 2019, 12:41 pm

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En ce qui concerne la participation de Bnei Brith's Lodge à influencer le conclave en rendant cela possible, elle est également peu probable. Les contacts hébraïques avec l'Église étaient beaucoup plus anciens que le XIXe siècle (années 1960) et, à partir de 1960, ils ont fait l'objet d'une large publicité par l'intermédiaire du Corps pontifical créé cette année-là : le Secrétariat pour la promotion de l'unité des chrétiens et le dialogue avec l'Ébraïsme (5.VI . 1960) dirigé par le cardinal Augustin Bea SI (1881-1968, cardinal de 1959, ancien évêque du Pape Pie XII, consacré en juin 1962 archevêque d'Allemagne, Numidia, voir également AP 1963, 73). Ou encore, des liens avec des représentants de la communauté juive ont été rendus publics dans les médias, et les audiences données par les papes aux représentants de Bnei Brith ont également été largement diffusées. Si les représentants de certaines organisations hébraïques avaient une préférence pour un certain candidat au pontificat (naturellement), celui qui pouvait raisonnablement citer ces options à ses concitoyens était même le cardinal Bea. Nous le répétons : les membres de Bnei Brith étaient trop intelligents pour violer les règles d'un conclave pontifical quand ils avaient un moyen légal de faire connaître leurs préférences. L'affirmation assigné de Paul Scortesco ne peut être soutenue !

Et pourtant : pourquoi Bnei Brith et pas une autre loge maçonnique ou un autre groupe hébreu ? Le coupable, même celui présenté publiquement comme le vainqueur du conclave de 1966, fut Giovanni Battista Montini (Paul VI) qui portait l'éphod du pape (le rationnel) des grands prêtres de l'Ancien Testament. L'Éphod est un objet liturgique contenant 12 pierres précieuses, selon le nombre des 12 tribus hébraïques et contenant les célèbres Urim et Tummy. Celui porté par Paul VI était de forme carrée, contenant 12 pierres précieuses, était porté près de la table pontificale sur sa poitrine. Les documents photographiques anciens le démontrent sans équivoque (Villa 1998, p.115). Ou bien les traditionalistes touchés par ce fait ont échappé à l'idée que le port de l'éphod par Giovanni Battista Montini n'était pas seulement une offense à l’Église Catholique mais aussi au judaïsme. L'Ancien Testament (texte sacré commun au judaïsme et au christianisme) est catégorique : les objets du Grand Prêtre ne pouvaient être portés par les descendants légitimes d'Aaron qu'après la consécration. Les autres prêtres ou lévites ne pouvaient supporter, sous la peine capitale impériale, la profanation. Les Khasmoniens (Maccabées), bien que du prêtre sacerdotal Yiyariv, qui unifiait la fonction royale avec celle des grands prêtres, conduisirent ainsi à des schismes dans le judaïsme du IIe siècle av.

Après la destruction du Temple de Jérusalem (70 ap. J.-C.), les objets liturgiques juifs (tels qu'ils furent trouvés) furent saisis par les Romains et amenés à Rome, où ils servirent à enrichir le trésor impérial. Le culte de ces objets sacrés (interdit non seulement aux simples juifs, mais aussi aux descendants de la tribu de Lévi et aux familles des diacres (prêtres autorisés à servir dans le sanctuaire dont les descendants portent les noms Kohen, Kahan, Kohn, etc.) si ces derniers ne sont pas descendants des familles des grands prêtres) par les non-Hébreux vu à juste titre par les pieux Israélites comme une offense suprême. (Les seuls qui peuvent démontrer une descendance et des relations légitimes avec les grands prêtres de l'Ancien Testament sont les prêtres samaritains de Sichem et Naplouse). Ou, si vous voulez promouvoir des relations sincères avec les représentants d'une confession, n'abusez pas. Les objets sacrés de cette religion (ni l'un ni l'autre - voir le cas de la vigne papale du 17.8.1967). Mais pourquoi Bnei Brith ? C'est précisément parce que c'était un oloj maçonnique, qui impliquait l'utilisation de rites initiatiques. Donc même quelques accessoires de cérémonie. Pour ceux qui ont étudié comparativement aux rituels maçonniques, cependant, il est un lieu commun que les rites de Bnei Brith sont beaucoup plus simples que ceux des autres maçons d'obéissance. Dans cette affaire, Bnei Brith a servi de bouc émissaire. Il est clair que l'expression attribuée à Paul Scortesco n'est pas vraie.

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Message  Monique Lun 15 Avr 2019, 10:43 am

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La surprise est un autre détail. A la rencontre avec le Cardinal Giuseppe Siri (Ascension du Seigneur, 1985-18.5.1985 Latin) ont participé Louis-Hubert Rémy, Francis Dallais et le Marquis de Franquerie. (Rémy 2016, p. 5). Le marquis  André Henri Jean-Lesage / droit Le Sage (1901-1992) fut secrétaire Mgr. Ernest Jouin (1844-1932), fondateur de la célèbre Revue Internationale des Sociétés Secrètes, est également sollicité par les études d'histoire traditionnelle et divers essais aux tons eschatologiques et providentialistes. Il était un théoricien important de l'idée de la monarchie divine en France. Bien que le caméraman secret pontifical de 1939 et admirateur inconditionnel du pape Pie XII, le maréchal, selon certains critiques traditionnels (Chiron 2015), a surestimé ses missions pontificales et son titre était un pseudonyme littéraire. Si les lois de la République française traitent les problèmes héraldiques d'une manière caractéristique, le Saint-Siège (qui jusqu'en 1970  avait sa propre commission héraldique) avait ses propres règles pour guider cette affaire, le marquis étant promu le 2.12.1958 par un cameraman secrètement chef et épée, surnuméraire (AP 1963, 1279). Ainsi, même sous le pontificat de Jean XXIII, le Marquis de Franquerie fut l'un des rares conseillers à pouvoir constater l'incohérence de l'attribution du maréchal de Conclav à une autre personne que le prince Sigismondo Chigi. Nous ne pouvons que conclure que le nom de Paul Scortesco a été utilisé à juste titre, même abusivement, pour faire l'autopsie.

 Que s'est-il passé lors du conclave de 1963 ? Le Pape Jean XXIII (Angelo Roncalli) est passé à l'éternel le 3.6.1963. Le conclave pontifical s'est déroulé du 19 au 21.6.1963, en présence de 80 cardinaux, après l'élection de Paul VI (Giovanni Battista Montini) par six voix de Pontife. Si le maréchal de la Sainte Église était à l'époque le prince de Sigismondo Chigi, le cardinal Camerlengoer Cardinal Benedetto Aloisi Masella (AP 1963, 39-40, 1879 Pontecorvo-1970, Rome, prêtre de 1902, archevêque de Césarée en Mauritanie en 1919, cardinal de 1946, préfet de la congrégation pour les sacrements), appartenant aux conservateurs. Le cardinal Giovanni Battista Montini, alors archevêque de Milan, cardinal de 1958, avait été un favori de Jean XXIII et était sûr de son choix. En 18.6.1963 un rassemblement d'un grand nombre de cardinaux à Frascati, dans un monastère capucin, où la plupart des cardinaux progressistes ont participé, a décidé de soutenir la candidature de Montini.

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Message  Monique Mar 16 Avr 2019, 7:51 am

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Un rassemblement ultérieur a eu lieu dans la ville d'Umberto Ortolani (1913 Rome -2002 Roma, journaliste, homme d'affaires, gentilhomme de la cour pontificale en 1963, affilié à la Propagande Duedin 1974) à Grottaferrata, où " par une véritable majorité canonique " il fut décidé que le futur des papes serait Montini. Seul le Cardinal Siri (Lai 1993, 199-206) et l'un des politiciens italiens les plus informés, Giulio Andreotti (1919-2013) (Andreotti 1980, 105- (Voir Ortolani voir Galeazzi-Pinoti 2014, 100, 118, 122, 407, 524-525).

Avec tous ces préparatifs, cinq scrutins furent nécessaires pour l'élection de Paul VI, annoncée publiquement le 21.6.1963 à midi. L'information "échappée" de l'intérieur indique que le cardinal Giuseppe Siri, archevêque de Genovei, a été réélu dans ce conclave, mais que ce dernier a dû démissionner à son gré, suite à des "petites violences" et à des pressions extérieures. Il a été rapporté qu'un certain cardinal aurait quitté le conclave ou aurait reçu un message extérieur. L'information a été attribuée à Paul Scortesco, il la trouve grâce à son beau-frère, Borghese principes, avec de nombreuses relations dans la noblesse romaine. (A C R 1997,12-13, Rémy 2016, 6). Le prêtre Malachi Brendan Martin (1921-1999, également surnommé Michael Serafian), analyste réputé de la géopolitique ecclésiastique du XXe siècle, sémitologue et qumranologue, ancien professeur à l'Institut biblique pontifical de Rome, collaborateur du cardinal Augustin Bea, polyglotte jésuite, fut actif à Rome entre 1958 et 1964, quand on lui demanda l'extraordinaire, s'établissant à New York. Extrêmement libéral et moderniste au départ, il est progressivement devenu un prêtre catholique traditionnel, auteur de 17 ouvrages de référence sur l'ultime politique de la politique. En tant que secrétaire du cardinal Bea, il participa avec lui au conclave de 1963. Dans son volume (écrit de la position de l'imoderniste) Trois pape et le cardinal, New York, 1972, Librairie populaire, 407 p. Martin évoque la figure du cardinal Augustin Bea et son activité aux côtés de Pie XII, Jean XXIII et Paul VI ; Paul VI est appelé "l'Un-Pope", apparemment parce que son autorité est réduite.

Son volume en 1978 Le Dernier Conclave (Londres, New York, 1978, Corgi Pub., Melbourne House, 416 p.), Écrit peu avant la mort de Paul VI, représente le passage de Malachi Martin à la Tradition, l'opus rendant une excellente fresque du paysage ecclésiastique à la fin d'un pontificat et la prévision du futur pontificat. Le volume essentiel (prédira exactement l'évolution du pontificat de Jean-Paul II, qui survivra à Malachi Martin !) de la géo-politique ecclésiastique Les Clés de Ce Sang. Le pape Jean-Paul II contre la Russie et l'Occident pour le contrôle du Nouvel Ordre Mondial, New York, 1990, Simon & Schuster, 737 pages, Mention de l'élection du cardinal Siri en 1963 (et en 1978) (op.cit., p. 607-609), à laquelle il fut obligé de renoncer, menace de représailles sur sa famille. Le même Malachi Martin dira au prêtre vietnamien Peter Tran Van Khoat qu'il a remis un billet à Siri, après avoir reçu l'ordre de renoncer à son pontificat. (ACR 1997, 15), confirmant ce qu'il avait fait avant Olivier Saglio (à Malachi Martinde Louis Hubert Rémy), New York, 12.9.1996 (A C R 1997, 17, 20, Rémy 2016, 6-8).

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Message  Monique Mer 17 Avr 2019, 7:20 am

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La première observation est la suivante : Malachi Martin ne pouvait participer qu'au conclave de 1963 (nous avons vu plus haut que la réglementation le permettait), mais pas au conclave de 1958 (il venait d'arriver à Rome) ni à celui de 1978 (lorsque son statut ecclésiastique ne le réclamait), qui ne pouvait pas le faire en 1964.) Le cardinal Giuseppe Siri décrira à son biographe Benny Lai le conclave de 1963 (Lai 1993, 199-204), suivant gracieusement les faits essentiels du conclave, mais il remarquera les ironies que Paul VI traitera au 30.6.1963, ironisant Siri pour "les trois couronnes" (Siri rappellera que l'on s'est référé à la présidence de la Conférence Épiscopale Italienne, Semaines Sociales et le Comité Épiscopal pour guider l'Action Catholique, Lai 1993, 204).

Mais le 18.5.1985, en présence de Louis Hubert Rémy, Francis Dallais, et le Marquis de la Franquerie, le Cardinal Siri aura d'autres réactions : il demande si quelqu'un a violé l'isolement de son clan, le cardinal décide, de lui-même, de son propre chef, d'en faire autant, en 1963, l'isolement  de la classe. Lorsqu'on lui a demandé s'il avait été élu Pape (pas seulement candidat ou papal), Siri a assumé une mine décomposé, secoué et déconcerté qu'il ne puisse rien dire, étant tenu secret, "par cet horrible secret", rappelant que des choses très graves se sont produites dans le conclave ; alors il aurait affirmé à des proches qu'il avait été élu Pape une fois en place de Paul VI, quand il aurait refusé et ensuite en place de Karol Wojtyła (A C R 1997, 14 ; Rémy 2016, 6).

Malgré ces révélations spectaculaires, qui invalident les thèses des "Syriens" sédentaires des États-Unis, qui postulent un isolement et un contrôle stricts du Cardinal Siri (infirmerie de l'audience donnée à Louis Hubert Rémy, prêtre Peter van Khhoat, etc.) soumettant le Cardinal Siri à tous les papes depuis Jean XXIII jusqu'à Jean Paul II, le fait que Giuseppe Siri a signé tous les documents du Concile Vatican II, a célébré la Divine Liturgie dans le rite latin réformé, a assisté aux Synodes épiscopaux tenus après 1965, etc. De plus, le pape Jean-Paul II a eu une excellente collaboration, l'invitant à Gênes en 1985 et organisant un véritable triomphe (Lai 1993, 290-92). Cardinal Giuseppe Siri (1906, Gênes -2. V.1989, Gênes), prêtre de 1928, professeur de théologie dogmatique, évêque Titus de Livie en 1944, auxiliaire de l'archevêque Pietro Cardinal Boeto de Genovei, devenu archevêque de Genovei en 1953, toujours dans le diocèse principal jusqu'au 6.7.1987 était un cardinal traditionaliste, auteur de nombreux ouvrages théologiques, de dizaines de pasteurs qui restent encore des modèles du genre, et depuis 1965, il a fondé la célèbre revue " Renaissance ", référence constante par rapport aux écarts doctrinaux qui ont surgi à la conclusion du second Synode du Vatican. Il a même lancé un formulaire sui generis Ost-Politik, entamant un dialogue diplomatique avec le consulat de l'URSS à Gênes, en aidant l'aide humanitaire, le personnel diplomatique soviétique, et en réussissant à intervenir dans la libération du cardinal Wyszynski.

Les relations se sont poursuivies, Siri faisant un voyage en URSS en mai 1974, avec un groupe de croyants génois (Lai 1993,112-138). Giuseppe Siri était la soi-disant herméneutique de la continuité (comme le Cardinal Joseph Ratzinger) donnée  l'interprétation correcte des documents de Vatican II selon le précédent Maître de l'Église Catholique (une excellente biographie du Cardinal Siri, avec insistance sur sa formation intellectuelle et son travail, voir le Spiazzi 1990).

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Message  Monique Sam 20 Avr 2019, 8:31 am

-34-
Le cardinal Giuseppe Siri a également vécu une expérience intéressante lors du concert de 1958, successif à la mort du pape Pie XII (9.10.1958). Le conclave lui-même a commencé dans la soirée du 25.10.1958, fréquentant 51 cardinaux électoraux sur les 53 existants, le doyen étant le cardinal Eugène Tisserant, le camerlengo étant le cardinal Benedetto Aloisi Masella, le maréchal du conclave étant le prince Sigismondo Chigi, secrétaire du mausolée. Alberto de Jorio (1884-1979, devenu cardinal après le conclave) et s'achève officiellement 16 heures après l'élection du pape Jean XXIII (cardinal Giuseppe Angelo Roncalli), en 29.X.1958 (élection du nouveau pape Jean XXIII a été annoncé publiquement, rituellement, le soir du 28.10.1958). Pendant les élections, quatre votes ont eu lieu, deux heures du matin et deux après-midi. Des bulletins de vote ont été brûlés (conformément à la constitution pontificale Vacantis Apostolicae Sedis) après deux tours de vote (à midi ou le soir) au cas où un pape ne serait pas élu après un vote des deux. Ce détail peut paraître extrêmement hors de propos, devenant essentiel pour apprécier la signification de la fameuse fumée de la cheminée de la Chapelle Sixtine attendue par les croyants sur la place Saint-Pierre. En d’autres termes, si la fumée paraissait trop tôt, quelle que soit sa couleur, cela signifiait l’incinération des votes finaux et donc le choix consommé. Si la fumée se produisait à l'heure prévue (déjeuner, soir), après deux tours de scrutin prévus, la couleur de la fumée était blanche: si le pape était choisi noir, si les sondages étaient négatifs.

Le 26 mai 1958, à 17 h 55 (plus tôt que prévu!), La fumée a commencé à émerger; pendant 5 minutes, elle était blanche, puis a changé de couleur et s'est estompée. Le prince Chigi a été appelé pour occuper son point de vue officiel, les gardes étaient concentrés (un soldat suisse qui avait son poste lors de la rotation d'intercommunication, qui n'opérait qu'en présence de Chigi, a été renvoyé "pour indiscipline"). , Radio Vatican a annoncé la fumée blanche et l'immanence de la publicité papale. Il fallut une demi-heure à Chigi pour se rendre compte de ce qui se passait réellement (bien qu'il ait participé au quatrième conclave, les trois premiers dans l'entreprise de son père), pourquoi l'annonce prévue n'a-t-elle pas eu lieu. Le 27 avril 1958, à 11h30, un phénomène analogue à celui de la veille a eu lieu, seule la fumée a changé de couleur trop rapidement. Encore une fois, rien n'a été annoncé. Il est clair que quelque chose d'inhabituel s'est passé dans l'après-midi du 26.10. et dans la matinée du 27.10., faisant l'objet de procès-verbaux publics et intéressant le journaliste Silvio Negro (1897-1959) dans le prestigieux Corriere della Sera (aux éditions du 27-28.10.1958) (pour la factologie de voir Spigornell I-VI, en particulier IV, où les articles de Silvio Negro sont joints). 1958, aux 16e et 50e, après la onzième élection, est élu pape Giuseppe Angelo Roncalli, qui prend le nom de Jean XXIII.

À partir de ce moment, Gênes a voté pour le vote dans ce conclave. Le cardinal Giuseppe Siri a été choisi comme archevêque de cette ville, considérée auparavant comme un pontificat offrant de réelles chances de succès. autorisés, ils ont précisé ce qui s'était passé à l'intérieur.

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Message  Monique Dim 21 Avr 2019, 10:26 am

-35-

Il fut le premier du XXe siècle à dire comment son nom de famille était en concurrence avec le cardinal arménien Krikor Bedros Agagianian (1895-1971, 1937 Patriarche de Cilicie, préfet de la Congrégation Fidel Prophecy de 1958, cardinal de 1946), ce dernier risquant de devenir pape élu (Lai 1993, 139-144). Plus tard, bien que le cardinal Agagianian jouisse d'un prestige particulier en raison de son érudition, lors du Conclave de 1966, les services secrets italiens sont intervenus en recommandant sa non élection, sa sœur Elisabeth Papikova, citoyenne soviétique à Rome, rendant visite à son frère en 1962, à l'ambassade d'URSS dans cette ville, étant soupçonnée de liens avec les services secrets soviétiques (Bensi 2013). Mais ce qui est encore plus remarquable, ce sont les notes du Cardinal Roncalli (publiées plus tard dans le célèbre Journal of a Soul), faites dans la cryptographie, même pendant le conclave. Dans la soirée du 26.10. noté avec une certaine amertume que son nom avait été présent pendant l'après-midi. Et le soir, il refusa de venir dîner avec ses compagnons.

Le soir 27.10. ce fut une autre amertume, déçu de la chute de son nom après l'après-midi, la journée semblait convaincante, et inséra une phrase mystérieuse "Ignosco et dimitto / Je te pardonne et pardonne /. Oui, j'en ai fini et je pardonne mon cœur, trouvant plaisir à pardonner. " Le 28.10., il fut également surpris par le résultat favorable, sans tenir compte de sa soif de sobriété, par laquelle, lors du onzième scrutin, il fut élu Pape. (Gavalotti 2016). Cardinal Angelo Roncallide et fortement calculé dans ses manifestations (y compris Jurnalulusu a été écrit pour publication ultérieure) n'était pas un homme hypocrite. Contrairement à d'autres concurrents, avant Conclave, il ne cachait pas son intention de devenir Pape ( il en était sûr, à l'étonnement de Giulio Andreotti-Andréotti 1980, 61-67, 71-73, Bellegrandi 1994, 26 -27, 60-62 - les croquis qui conspiraient pour être Roncalli, pas Siri), ayant quelques réunions spéciales dans ce sens. Ses pouvoirs électoraux n'étaient autres que ceux du cardinal Alfredo Ottaviani (1890-1979), secrétaire du Saint-Office, rejoint par le cardinal Ernesto Ruffini (1888-1967, cardinal de 1946, archevêque de Naples depuis 1945), et il est un traditionaliste.

Ils ont demandé à Roncalli d'ouvrir un nouveau conseil œcuménique pour achever les travaux du Concile Vatican I et la nomination de Domenico Tardini (1888-1961) au secrétaire d'État, ancien cardinal pro-secrétaire de Pie XII. à partir de 1958 et secrétaire d'État du 14.XII.1958), que Roncalli a accepté (Cavaterra 1990, 3-8, Lai, 1993, 142, Mattei 2013, 71-72). Nous remarquons également qu'attribuer l'ouverture du Concile Vatican II par inadvertance, ou à la suite d'une inspiration divine, telle qu'elle apparaît parfois dans la littérature de la piété (et que Jean XXIII a laissé à comprendre) ne peut être soutenu .

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Message  Monique Lun 22 Avr 2019, 10:41 am

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Giuseppe Siri a bénéficié d'un autre cardinal élu président, Ignatius Gabriel Tappouni (1879-1968, anti-Syrie patriarcal de 1929, cardinal de 1935) impliqué dans les élections de 1958 et 1963, Siri a déclaré que ces élections avaient eu lieu en 1958 et 1963, se verrait proposer d'être nommé candidat officiel mais aurait refusé (Spiazzi 1990, 96-101; Lai 1993, 296-297). Cela ne signifiait pas nécessairement qu'il refuserait un choix possible. La réaction de Siri à l’égard de 1958 est un symptôme: il se retire le dernier jour pour prier et, une fois terminé, lui, qui ne fume jamais de sa vie, demande une cigarette à Tappouni, qui lui sert un oriental (Lai 1993, 144). Le cardinal Eugène Tisserant, diacre du Sacré Collège, qui avait été secoué dans le conclave de 1958 (Lai 1993, 143), a écrit une lettre à un destinataire dont le nom était occulte (Bellegrandi 1994, p. 30). , dans le fac-similé) dans laquelle il apporte également des éclaircissements importants: Paul VI fut rapidement élu, seul le conclave de 1958 aurait pu susciter des différends. Le secret était plus accentué que d’autres fois, avec de nombreux votes mentionnant les partitions, et l’idée qu’un autre cardinal avait été choisi lui semblait ridicule, et Tisserant ne pouvait en préciser davantage à cause du secret. Le cardinal Giuseppe Siri, cependant, a activement collaboré avec le pape Jean XXIII, tous deux dans les affaires de l'Église catholique en Italie (Siri était le président de la Conférence épiscopale italienne).

Des documents ultérieurs ont révélé une autre réalité, modifiée par l'ingérence des services secrets. Paul L. Williams, ancien consultant du FBI, journaliste et auteur d'ouvrages d'investigation classiques, accepté par le ministère dans son travail de suggestion Le Vatican exposé: l'argent, le meurtre et la mafia, Amherst New York, 2003, Prometheus Books, p.90-92 cite, entre autres références, deux messages adressés au département d’État des États-Unis, l’un du 20.11.1958, déclassifié le 11.11.1974, par lequel ce département a été annoncé que Giuseppe Siri avait été élu pape au troisième tour de scrutin, le 26.10.1958, sous le nom de Grégoire XVII, et l’autre le 10.4.1961, déclassifié le 28.2.1994, qui réaffirmait que Siri était également élu au quatrième vote, mais les cardinaux français ont annulé le vote au motif que son élection aggraverait le statut des évêques détenus au-delà du rideau de fer. Les documents cités par Williams (qui n'est ni catholique ni favorable au Saint-Siège) ont ensuite été reclassés. Les données fournies par Paul L. Williams expliquent pourquoi de la fumée s'est produite au début du 26.10. , analogie le matin du 27.10. Que les services secrets aient été impliqués dans le conclave de 1958 et plus tard, comme en témoigne le message du FBI au Département d'État du 11.10.1958, déclassifié le 26 juin 1990, publié en ligne par M. David Hobson le 17.7.2013
http://www.tcwblog.com/182861438/1275082/posting/declassified-document-us-involved-in-1958-conclave-coup; http : todayscatholicworld.com/58-conclave-secret-department-de-state.pdf) : Le rapport, signé par Zellerbach, dit, sur la base d'une source du Vatican, que le futur Pape sera choisi en dehors du Conclave par une compréhension des acardials. Le Collège des Cardinaux pourrait élire un pape âgé pour un court pontificat afin de réorganiser la Curie laissée par Pacelli (Pie XII) dans une "situation déplorable". Le choix de Siri, Ruffini ou Ottaviani serait un "malheur pour l'Église", ces cardinaux ayant une attitude irréaliste face aux grands problèmes du monde (d'aujourd'hui.)

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Message  Monique Mar 23 Avr 2019, 9:03 am

-37-

La source a déclaré que le choix de ces trois dépendrait de l'influence des cardinaux américains et a suggéré aux autorités américaines d'exercer leur propre influence sur les cardinaux américains. Le chantage à la suite duquel Siri a dû renoncer à l'exercice du mandat pontifical a été expliqué par le chercheur Gary Giuffré, qui a présenté aux États-Unis les tableaux des expériences nucléaires effectuées simultanément. et U.R.S.S., ont fait preuve du meilleur temps en octobre 1958 et ont cessé subitement après le 28.10.1958 (Giuffré2015). La menace lancée au Conclave était liée au danger d'escalade de la guerre froide, à moins qu'un cardinal accusateur soit élu, ce qui explique les réactions du cardinal Angelo Roncalli de 27.10., constatant la réorientation de ses électeurs, l'apparition du cardinal Agagianian dans la course. et la surprenante réaction finale du cardinal Giuseppe Siri (Grégoire XVII) à la fin du conclave. Pratiquement Giuseppe Siri était le pape Grégoire XVII jusqu'au soir du 28.10. (à ne pas confondre son nom pontifical avec celui d'aventurier religieux Clemente Domínguez y Gómez (1946-2005), qui est devenu le "pape" de l'Église catholique palmarienne à Palmar de Troya.) Il a formellement abdiqué, a tacitement abandonné, (dans ce cas, selon le Canon 185 du Code de droit canadien de 1917, l'acte obtenu par la contrainte, le chantage, la simonie devient nul), nous ne le saurons jamais avec précision, devenant sans objet par le comportement ultérieur du cardinal génois contre Jean XXIII. et à ses successeurs (voir extension avec Jean XXIII dans Lai 1993, 153-198, avec Paul VI ibidem, 245-261, avec Jean-Paul I - Albino Luciani, ibidem 267-72). De plus, lors du Concile Vatican II, le cardinal Siri a refusé de soutenir ouvertement le groupe des évêques restants de la doctrine éternelle du programme Coetus internationalis, il a signé tous les documents du concile Vatican II. (Spiazzi 1990, 128, Lai 1993, 210-211) a refusé de signer le fameux Breve esame critico (Ottaviani Bacci 1969) avec le cardinal Ottaviani et Bacci (Cavaterra 1990, 117-119).

Lorsque Mgr Marcel Lefebvre lui a demandé d'accepter l'ouverture de son séminaire dans l'archidiacre de Genovei, où il aurait pu recevoir des conseils directs du cardinal, Siri a refusé (Spiazzi 1990, 129), l'archevêque devant le faire en Suisse. Les jugements de Siri de ne pas interférer avec les affaires de la Curie ( !), de ne pas être compétente ( !), etc.) sont incohérents pour ceux qui veulent approfondir cette période ecclésiastique. Un autre cas typique de réaction a été celui de l'affaire Casini. Tito Casini (1897-1987), poète et essayiste florentin lauréat, élève de Giovanni Papini et Domenico Giuliotti (1877-1956) était aussi un catholique militant. Avec l'introduction de réformes liturgiques expérimentales, la traduction du texte liturgique dans la langue vernaculaire (du peuple) (les traductions après 1965 sont souvent sous le signe de l'improvisation), Tito Casini a pris la place par deux essais littéraires devenus célèbres : La tunique déchirée. Lettre d'un catholique sur la "réforme liturgique".

Sur préface du cardinal Antonio Bacci, (éd. I, Florence, 1967) nous avons dit hier:La Tunique en lambeaux barre 38 (éd. I, Florence, 1967), il était une critique du Cardinal Giacomo Lercaro (1981-1976, Cardinal de 1953, archevêque de Bologne (1952-1968), cardinal moderniste, initiateur de ces expériences. Siri a pris une position difficile non seulement pour Tito Casini, mais également pour le cardinal Antonio Bacci (1885-1971, latinologue remarquable, secrétaire du Princes Brevelor, cardinal de 1960) qui, contrairement à ses collègues couturiers, avait toujours le courage de ses propres opinions. La culpabilité des deux: comment ils ont osé critiquer Lercaro (ce dernier a démissionné contraint par Paul VI même après des scandales), Lercaro étant l'ancien professeur de Siri au séminaire (Lai 1993, 238-241).

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Message  Monique Mer 24 Avr 2019, 9:37 am

-38-

La magie de Lercaro est devenue plus importante que la défense des principes de la foi, mais Siri a également eu la possibilité d'être élu pape lors du conclave du 14-15.X.1978, qui a abouti à l'élection du pape Jean-Paul II. Malgré des vues répandues, le principal électorat de Siri était le cardinal Stefan Wyszyński (à propos du conclave de 1978, voir en grande partie Lai 1993, p. 262-281). Lors du dernier conclave, Siri a été menacé de croire qu'il serait responsable d'un schisme dans l'Église s'il acceptait l'élection (déclarations écrites de Malachi Martin, septembre 1978, p. Remy 2016, p. 9). Avant le conclave, Siri avait un piège journalistique (un journaliste, Gianni Licheri, a appelé à une interview dans laquelle Siri a critiqué le nouveau cours, à la condition expresse qu'il soit publié après le conclave. Il a été publié à la veille du conclave de Gazzetta del Popolo, chaque cardinal recevant une copie de l’entretien). Le comportement de Siri (pasteur diocésain optimal, excellent théologien, mais refusant en même temps de s'engager dans les grandes batailles des mandants ou la solidarité de ses fidèles) peut s'expliquer par le "syndrome de démission" ou par la certitude que, étant le pape, les agents de l'autre deviennent sans objet?

Ses pensées partagées lors de la dernière rencontre avec Benny Lai, le 18 janvier 1898, sont dramatiques et suggestives : ''Un pape à peine choisi, sauf les miracles, et le Seigneur les miracles inutiles ne l'attend pas, que veut-il savoir, ce pauvre homme, l'attend-il ? Il faut l'intégrer. La question qui détermine un pontificat est le choix du secrétaire d'État, car il doit éduquer le pape. Tous les papes n'obtiennent pas des papes après qu'ils aient fait l'école nécessaire pour devenir ainsi. L'école, involontairement, se fait avant l'élection, lorsque les postes, l'appariement et la fidélité aux postes sont combinés. Je dis cela parce que j'ai de grands remords. Je fais confiance au pardon du Seigneur, et je suis si calme. Dans les deux premiers congrès auxquels j'ai participé, on m'avait offert la candidature d'un cardinal autoritaire. Lui-même m'a dit que tous les Français étaient derrière lui. Les autres prenaient alors les Français.

Dehors, les Allemands qui avançaient s'unirent à eux. J'ai dit non, et si vous me choisissez, je dirai non. Dommage je l'ai fait, aujourd'hui je comprends. Aujourd'hui? Quelques années J'ai mal parce que je pouvais éviter de faire des choses. Je voudrais dire, mais j'ai peur de dire, quelques erreurs. Alors j'ai eu un grand remords et j'ai demandé pardon à Dieu. J'espère que Dieu me pardonne. J'ai été amené aux deux derniers conclaves, mais je n'ai pas fait les déclarations du passé. J'ai dit, je ne peux pas. Ce que ce sera. sera. Je suis bien allé quand même, mais au dernier conclave, il pense que Wyszynski est allé chercher ma secrétaire et m'a dit: c'est fait, tu seras la secrétaire du pape. Je suis allé au conclave en état d'agonie. Je me souviens m'être assise sur une chaise au fond de la chapelle Pauline comme un lapin. J'étais à l'agonie. Dieu m'a sauvé. Comment ? Oui, un cardinal est venu me dire ce qui s'est passé. Je ne peux pas parler. Croyez-moi, j'ai bien vu le chemin de l'histoire au cours de ces longues années, je l'ai bien vu. Et je pense que j'avais les bons yeux pour voir. Je devais porter des lunettes, mais je l'ai fait. Maintenant, je veux sortir de ce monde pour perturber l'histoire (s.n.), et donc faire des autres ce qu'ils croient en leur conscience. Je demande juste de ne pas mentir et de ne pas le faire. "(Lai 1993, 296-297). Dieu a eu ce qu'il a pardonné....''

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Message  Monique Jeu 25 Avr 2019, 10:43 am

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L'élection de Siri est un argument utilisé avec prédilection pour les sédévacantistes anglo-saxons, mais aussi pour de nombreux Européens, pour contester le pontificat de Jean XXIII, pas seulement les successifs. Cet argument est également ajouté à l'affiliation maçonnique de Giuseppe Angelo Roncalli. Les choses ne sont pas du tout aussi simples. Même si l'affiliation maçonnique de Giuseppe Angelo Roncalli est certaine (initiée en 1935 à Istanbul dans une société maçonnique parisienne (rosacrucienne), puis dans une loge du Grand Est de la France, par le président français de l'époque, Vincent Auriol (1884 (1966, président, 1947-1954) (voir Bellegrandi 1994, 60-62, Agnoli 1996, 40-41, Galeazzi Pinotti 2014, 137, 188, 247, 247, 261, 271, 308-09, 332-33, 486 ; Rémy 2015, 8-9), il a eu une carrière ascendante sous le pape Pie XII, qui considérait "avoir un fil poétique" (Cavaterra 1990, 65-66), Pie XII appréciant grandement comment il payait les tâches de la délégation apostolique (1925-1944, Député apostolique pour la Turquie et la Grèce en 1934, Administrateur apostolique pour Istanbul en 1934) l'a nommé Nonciature apostolique en France à l'hiver 1944, où il a réussi à détendre les relations entre le Gouvernement de Gaulle et l'épiscopat français . Pie XII l'a également nommé Cardinal en 1953, acceptant que Vincent Auriol, Président de la République française (athée, maçon et socialiste), reçoive le béret pourpre. Connaissant l'acrimonie qui caractérisait Pie XII, qui a été soigneusement documentée pour tout travail dans lequel il a été impliqué, il est devenu légitime de se demander si Roncalli était entré dans la Maçonnerie avec la connaissance du Pape, juste pour faciliter les démarches diplomatiques. A partir du 12 janvier 1953, il fut également nommé Patriarche de Venise, par le même pape.

Bien que soupçonné de modernisme dans sa jeunesse, sa piété personnelle était édifiante, tout comme le tact commun de la popularité. Son penchant pour la gauche politique était également connu. Les circonstances de son élection au pontificat ont été clarifiées précédemment. Il est à noter que son appartenance à la Maçonnerie l'expose à une excommunication ipso facto, par le biais d'une excommunication réservée au Siège Apostolique (CIC 1917, c. 2335) : Nomen dantes sectae massonicae aliisve eiusdem generis associationibus quae contra  Ecclesiam vel legitimas civiles potestates machinantur, contra hunt ipso facto excommunicationem Sedi Apostolicae simpliciter reservatam). Mais toute la constitution de l'Église apostolique que nous avons mentionnée, donnée par Pie XII, Vacantis Apostolicae Sedis, au paragraphe 34, affirme clairement le droit de tout cardinal, excommunié, suspendu, interdit ou ayant d'autres censeurs ecclésiastiques de participer au conclave, pour être élu ("Nullus Cardinalium, cuiuslibet excommunicationis, suspensionis, interdicti alius ecclesiastici impediment de praetextu velo causa a Summi Pontificis electorale activa et pasiva exclude ullo modo potest ; quas quidem censuras pour l'effet de huiusmodi electionis tantum, illis alias in suo robore permansuris, suspendimus "). Donc Angelo Roncalli a participé avec tous les droits dans le Conclave. Le fait qu'il ait initié un Concile œcuménique (reprenant les démarches de Pie XII du 4. 3.1948, voir Cavaterra 1990, 5-6), comme l'avaient suggéré le Cardinal Ottaviani et Ruffini, n'était que l'accomplissement d'une promesse.

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Message  Monique Ven 26 Avr 2019, 6:30 am

-40-

Il y a encore quelques détails : L'Église catholique n'est pas confondue avec la papolâtrie, et le Pape a le charisme de l'infaillibilité pour définir ex cathedra la vérité du dogme (de la foi) ou de la morale. Les vues d'un pape en tant que docteur privé (lorsqu'il émet des opinions personnelles dans des sermons, des traités, etc.) Le cas notoire de Benoît XVI qui a écrit la Vie du Christ l'a signée avec le nom de l'épouse, Joseph Ratzinger) ne possède pas le don d'infaillibilité (qu'il ne faut également pas confondre avec impeccabilité !), comme ces directives diplomatiques, choix politiques ou cadres du Pape ne possèdent pas ce don. Mais les documents magistériels publiés par Jean XXIII sont écrits couramment dans l'ordre de ses prédécesseurs, mais le Pape Jean XXIII n'a même mentionné aucun des documents fondamentaux du Concile Vatican II (autres que la convocation). De plus, sur les documents fondamentaux d’aujourd’hui, promulgués sous l’autorité du pape Jean XXIII ou sous son autorité, une censure perverse est imposée dans le but de les éliminer de la conscience catholique. Ainsi nous présente une figure de Jean XXIII qui a peu à voir avec la réalité. interdisant leur vote par les catholiques. En vertu de la Constitution de Sollicitudo de l'Omnium Ecclesiarum (29.6.1960), les Actes du Premier Synode du Diocèse de Rome, d'une intégrité absolue, sont promulgués comme modèles.

La Constitution apostolique de Humanae salutis (25.12.1961) par laquelle est convoqué le Concile Vatican II est extrêmement catholique et missionnaire. La Constitution apostolique de l'Ancien combattant Sapientia (22 juin 1962), publiée non seulement dans la plus haute cérémonie, mais aussi avec toutes les valences pontificales (nous établissons, décrétons, ordonnons et imposons, demandons et envoyons avec toute notre Autorité). L'exigence du latin dans le culte latin, l'éducation et l'administration de l'église. Le 30 juin 1962, le Monitum este condamna Teillhard de Chardin SI (1881-1955) pour ses hérésies.

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Message  Monique Sam 27 Avr 2019, 8:00 am

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Dans l'encyclique Sacerdotii Nostri Primordia (31.VII.1959) s'impose comme modèle des prêtres de Saint Jean le Vianney (+ 1859), leur demandant de mener une vie vécue dans la sainteté et l'apostolat Grate Recordatio (26.9.1959) est consacrée à Saint Rozar ; l'Encyclique Princeps Pastorum (28.11.1959) est consacrée au missionnaire catholique et à la stimulation du clergé et du laïcat indigènes ; on souligne aussi la persécution dont la foi est la cible ; l'Encyclique Mater et Magistra (15.5.1961) reprend la doctrine sociale de l'Église, reconfigure le droit à la propriété privée, réaffirme la complémentarité des classes sociales, la sainteté du mariage et la protection du monde, propose la coopération économique entre États de différents niveaux économiques, impose la célébration obligatoire et repose leur sanctification, attire l'attention sur l'idolâtrie du progrès technique et scientifique, etc. L'Encyclique Aeterna Dei Sapientia (11.11.1961), dédiée au Pape Léon Ier le Grand, affirme l'importance d'affirmer l'orthodoxie de la foi, la primauté du Seigneur, et invite les séparés à revenir dans l'Église. Paenitentiam Agere (1.7.1962) est une encyclique consacrée à la repentance. La plus discutée est l'Encyclique Pacem in Terris (11.4.1963) de " La coexistence pacifique", considérée par la plupart comme une porte ouverte aux systèmes politiques socialistes. L'encyclique des premiers paragraphes postule précisément les valeurs combattues par la philosophie marxiste et déformées par les systèmes socialistes, tout en critiquant le "capitalisme sauvage", comme les encycliques des précédents papistes.

Les paragraphes 82-85, après avoir distingué ceux qui ont tort de leurs erreurs, permettent dans certains cas une coopération économique, politique et sociale avec des systèmes socio-politiques non chrétiens, mais restent du devoir des croyants de le faire conformément à la doctrine sociale de l'Église, aux indications de la hiérarchie et avec prudence. Le paragraphe 84 se termine avec éloquence : "N'oubliez pas que l'Église a le droit et le devoir non seulement de torturer les principes éthiques et religieux, mais aussi d'intervenir avec autorité sur ses fils dans le domaine de l'ordre temporel lorsqu'il s'agit de juger l'application pratique de ces principes dans des situations concrètes ".

Indépendamment de la théologie de la libération, ou plus tard du catholicisme. Le motu proprio Rubricarum instructum est approuvé par une réforme liturgique minimale (25.7.1960) et le motu proprio Cum gravissima (15.4.1962) introduit la disposition de l'ordination épiscopale des cardinaux (ils sont également évêques). Il y a eu de nombreux autres documents administratifs (fondation de nouveaux diocèses, octroi de privilèges à diverses églises, cathédrales, etc.), surtout dans l'excellent cyberespace. http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/it.html

Il n'est pas surprenant que deux prêtres ayant autorité, le P. Noël Barbara (1910-2002) (Barbara 1991) et le P. Hervé Belmont (Belmont 2011, 112-113) considèrent Jean XXIII comme le vrai Pape. Francesco Ricossa, mentor de l'Institut Mater Boni de l'orientation séductionniste de Verrua Savoia (Italie), a publié une étude 1990-2010 dans le journal de l'Institut, Sodalitium dedicat du Pape Jean XXIII, où il analyse en détail sa politique ecclésiastique (Ricossa) et les choix du Pontife sur la politique cadre, options qui ne sont pas sous le signe de l'infaillibilité. Jean XXIII a accepté la promotion des ecclésiastiques qui ont été sanctionnés ou sanctionnés sur la base du magistère lui-même.

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Message  Monique Dim 28 Avr 2019, 6:56 am

-42-

Paul VI (26.9.1897-6.8.1978, élu sur le trône pétrinien le 21.6.1963) avait une attitude complètement différente. Bien que de nombreux arguments circonstanciels aient été invoqués au sujet de son appartenance à la maçonnerie (Agnoli 1996, 41-46, ACR 1997,115-125, Galeazzi Pinotti 2014, 291-92, 334-sq., 486, 497), ils ne pouvaient fournir des arguments fondés dans le cas présenté ci-dessus. Les options politiques et le double jeu de l'ancien sous-secrétaire de Pie XII, promu archevêque de Milan depuis 1954, ont fait l'objet d'une étude très critique du Pr. Villa Luigi (1918-2012) ( Villa 1998). Il était une fois sur la Trinité Pierre, les documents promulgués par Paul VI étaient en contradiction avec l'éternel Maître de l`Église catholique (une Cyber page présentant les documents publiés par Paul VI est à   http://w2.vatican.va/content/vatican/it/holy-father/paolo-vi.html.)  Son discours au siège de l'ONU (New York) le 4.10.1965 est le moment public où Giovanni Battista Montini se tournera vers l'anthropocentrisme, abandonnant le théococentrisme, adoptant cette attitude au nom de l'institution qu'il dirige. (voir Acta Apostolicae Sedis, 1965, LVII, p.877-885).

A partir de ce moment, c'était d'abord politique à propos de la doctrine. Le moment est équivalent au célèbre Declaraţiedin U.R.S. du Patriarche Lieutenant Sergei Stargorodsky (1867-1944, patriarche de Russie en 1943) du 29.7.1927, dans lequel il professait une fidélité absolue à l’État soviétique (antithéiste) qui avait le droit de s'ingérer dans les affaires de l’Église. L'hérésie des sergents (condamnée par l'Église orthodoxe russe en exil et en résistance) postule également la suprématie de la politique sur la doctrine et le droit ecclésiastique. Par la lettre apostolique Motu Proprio Pontificalis Domus (28 juin 1968), la Cour pontificale fut réorganisée, se préparant à abolir le rôle de l'aristocratie romaine.  Par la lettre adressée au cardinal Jean Villot (1905-1979) Secrétaire d’État, en date du 14.9.1970, la Garde Nobile, la Garde Palatine et la Gendarmerie Pontificale furent dissoutes. Ils ont été reçus par le même Paul VI que les conseillers Michele Sindona (1920-1986), Licio Gelli (1919-2015) grand maître de la Loge P 2, Roberto Calvi (1920-1982), qui va initier la spéculation financière et patrimoniale avec richesse pour l’Église, déclenchant des scandales internationaux endémiques (sur le vrai rôle de Michele Sindona à côté de Paul VI voir Galeazzi Pinotii 2014, 337).

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Message  Javier Dim 28 Avr 2019, 7:55 am

Magnifique travail, ma chère Monique ! I love you

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Message  Monique Dim 28 Avr 2019, 8:02 am

Javier a écrit:Magnifique travail, ma chère Monique ! I love you

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C'est un dossier très intéressant, alors continuons...Wink
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Message  ROBERT. Dim 28 Avr 2019, 11:58 am

Monique a écrit:
Javier a écrit:Magnifique travail, ma chère Monique ! I love you

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Dossier très intéressant, Monique.  Indeed
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Message  Monique Lun 29 Avr 2019, 8:42 am

-43-

Le 18.6.1968 Paul VI a promulgué la Constitution apostolique des Romains pontificaux, introduisant les nouveaux rites de consécration aux diacres, prêtres et évêques. Les nouveaux rites d'ordination / consécration épiscopale, sous prétexte d'éclaircissements pastoraux, ont été adaptés à la prétendue tradition d'Hippolyte, empruntés aux rites copte et syrien occidentaux. C’était seulement que ces formules étaient utilisées dans les rituels de l’ordination des patriarches, en violation du principe dogmatique codifié par le pape Pie XII dans la Constitution apostolique du Sacramentum Ordinis (30.11.1947), qui prévoyait choisi pour la formation épiscopale) doit, pour sa validité, exprimer clairement la qualité, la condition et les attributs des étapes hiérarchiques respectives. Pie XII a réitéré le principe de la Constitution apostolique Episcopalis Consecrationis (30.11.1944), le même principe ayant été utilisé par le pape Léon XIII pour la déclaration d'invalidité et d'invalidité des ordonnances anglicanes (Enciclica Apostolicae Curae, 18IX). 1896).

Les nouveaux rites latins sont équivoques, contrairement au classique latin qui était univoque. Les Sédévacantistes considèrent selon le principe du tuétéorisme absolu (principe moral selon lequel les différences d'opinion doivent être préférées à ce qui est certain, et donc la lettre de la loi) les nouveaux rituels d'ordination invalide. Le motu proprio Masterii Paschalis apostolique 14.2.1969) modifie l'ordre des célébrations pascales et le calendrier liturgique. Par une autre Constitution apostolique, Missale Romanum (3 juin 1969), Paul VI promulgue le nouveau rite latin, de qualité différente du rite classique (appelé tridentin impropre). La réforme du Concile Trident a énoncé rigoureusement la théologie sacramentelle du rite romain édité dans l'édition typique 1570 n'était autre que l'abitual, ancien, rite de l'église romaine).

La réforme liturgique initiée par un Concile ad exequandam Constitution de la Sainte Liturgie (commission dont le secrétaire général, Mgr Annibale Bugnini était membre de la Loge Ecclésiadin 1963, Agnoli 1996, 17-18, Galeazzi Pinotti 2014, 480) où sous le couvert de l’œcuménisme participent plusieurs observateurs protestants (qui interviennent activement dans les activités du Comité) : le chanoine anglican Ronald Jasper (1917-1990), rév. Massey Shepherd (1913-1990) Épiscopalien, directeur de la Divinity School of Pacific, Raymond George (1912-1998) devint plus tard le président de la Conférence méthodiste, Friedrich Wilhelm Künneth (1933-2014), pasteur de l'Église luthérienne de Bavière, Max Thurian (1921-1996), pasteur et Calvin, fondateur de la communauté de Taizé depuis 1988, le Prêtre catholique romain Smith et Dr. Eugene Brand .

On note l'absence de tout gréco-catholique ou orthodoxe (et à cette époque, il y avait de prestigieux liturgistes orthodoxes en Occident, Nikolai Afanasiev, Alexander Schmemann, Paul Evdokimov, ou pourquoi pas, Andrei Scrima...). Le nouveau rite liturgique conserva le chanoine romain (Anafora Romana) mais devint le plus rare, et trois autres canons liturgiques furent introduits, dont l'un fut la version purifiée de la même Tradition d'Ipolit. Mais le principal défaut du nouveau rite était la suppression des prières d'offrandes, par lesquelles le célébrant affirme sans équivoque sa consécration. L'offrande existe dans toutes les liturgies orientales (où elle était même hypertrophiée, dans le rite byzantin une partie est devenue le rite des proscomides) et précise les quatre dimensions fondamentales de la liturgie : 1) Latreutique (adoration), 2) Eucharistique (reconnaissante) ) impersonnelle (demande) et 4) propitiatoire (pour apaiser la colère divine et satisfaire la justice divine).

A suivre...
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