Luther ? Parlons-en de Luther !!!...

Erreurs de Luther

Sur les Bonnes Œuvres

52. La bonne œuvre la mieux faite est un péché véniel. C'est le vingt-septième article condamné par Léon X.

59. Nier que l'homme pèche dans la bonne œuvre, & qu'un péché n'est point véniel de sa nature, mais qu'il devient tel feulement par la miséricorde de Dieu, ou que le péché reste dans un enfant après le Baptême, c'est fouler aux pieds saint Paul & Jésus-Christ.

60. Nous mettons au rang des Hérétiques Pélagiens celui qui dit, que la bonne œuvre;  ou la Pénitence commence par la détestation des péchés avant l'amour de la justice, & que ces bonnes œuvres  sont exemptes de péché.

Erreur de Luther

Sur l’Interprétation de l’Écriture

56. Il faut plus croire un Laïque qui a une autorité de l'Ecriture, que le Pape, qu'un Concile, que l'Eglise même.

Erreurs de Luther

Sur la Primauté du Pape

57. Saint Pierre n'était point Prince des Apôtres.

58. Ce n'est que de droit humain, que le Pape est Vicaire de Jésus-Christ.

71. La Primauté du Pape n'est pas de droit Divin.

Erreurs de Luther

Sur la Manière de remettre les Péchés

61. Dieu change la peine éternelle en temporelle. Les Canons ni les Prêtres n'ont aucun pouvoir d'établir ou d'ôter cette peine.

62. Tout Prêtre doit absoudre un Pénitent de la peine & de la coulpe, ou bien il pèche.

63. C'est une vaine témérité d'assurer que Dieu demande plus d'un mourant, que la résignation à la mort.

64. Celui qui dit que le libre arbitre est maître de ses actions, bonnes ou mauvaises, fait voir qu'il ne sait ce que c'est que la Foi, ni ce que c'est que la Contrition, ni ce que c'est que le libre arbitre. J'en dis autant de celui qui avance, qu'un homme n'est pas justifié par la seule foi de la parole, ou que quelque péché que ce soit ne fait pas perdre la foi.

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Sur les Mérites de Jésus-Christ

65. Il n'y a qu'un infâme flatteur qui soutienne, que les mérites de Jésus-Christ & des Saints sont le trésor des Indulgences. C'est cependant ce que donnent à penser quelques usages & quelques pratiques inventées par l'Eglise, & tout à fait écartées de la vérité.

Erreur de Luther

Sur l’Église de Rome

68. Les froids Décrets des Papes émanés depuis 400  ans prouvent, que l'Eglise de Rome est supérieure à toutes les autres. Mille Historiens approuvés de 1100 ans, le texte de l'Ecriture Sainte, & le Décret du Concile de Nicée sont contraires à cette proposition.

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Sur les Décisions de l’Église Universelle

69. Il est certain que parmi les articles de Jean Hus & des Bohémiens, il y en a plusieurs qui sont tout à fait Chrétiens  & Evangéliques, que l'Eglise universelle ne peut condamner (tel que celui-ci.) Il n'est point nécessaire pour le salut de croire, que l'Eglise de Rome soit supérieure aux autres. C'est le vingt-cinquième article condamné par Léon X.

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Sur la Faillibilité des Conciles

70. Un Concile peut errer. Mais sur le revers du fol. 247 on lit : pour parler selon ce que je pense, je crois que l'Eglise, & qu'un Concile, n'errent jamais au sujet de la Foi, mais que ce n'est pas une nécessité qu'ils n'errent point dans le reste.

118. Le Concile de Constance a erré avec plus d’impiété, que dans le cours des 13 derniers siècles. On a décidé en faveur de plusieurs faussetés: par exemple, que l'Essence Divine n'engendre point, & n'est point engendrée, & que l'âme est la forme substantielle du corps humain.

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Sur la Primauté de Saint Pierre

72. Saint Pierre n'a eu au-dessus des autres Apôtres qu'une primauté d’honneur, & non pas une primauté de puissance.

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Sur la Puissance de l’Église

75. Il est certain qu'il n'appartient ni à l'Eglise, ni au Pape, de faire des articles de Foi, pas même des Lois, sur les mœurs & sur les bonnes œuvres. C'est le vingt-deuxième article condamné par Léon X.

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Sur l’Autorité de Saint Pierre

79. Ces paroles de Jésus-Christ à saint Pierre, tout ce que vous délierez sur la terre, etc.. ne s'étendent que sur ce qui a été lié par saint Pierre même. C'est le vingt-unième article condamné par Léon X.

Erreur de Luther

Sur les Décrets des Conciles

80.  On nous a à peine laissé la liberté de parler de l'autorité des Conciles,  & de contredire leurs Actes,  & de juger de leurs Décrets & de confesser avec confiance tout ce qui nous paraît vrai, soit que cela ait été approuvé ou condamné par quelque Concile que ce soit. C'est le vingt-quatrième article condamné par Léon X.

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Sur l’Affection du Saint-Esprit envers les Hérétiques

81. C'est aller contre la volonté du Saint Esprit, de faire brûler les Hérétiques. C'est le vingt-huitième article condamné par Léon X.

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Sur la Volonté de Dieu

82. C'est résister à Dieu qui visite nos iniquités par le moyen des Turcs, que de combattre contre eux. C'est le vingt-neuvième article condamné par Léon X.

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Sur la Certitude de n’avoir point péché

83. Personne n'est sûr qu'il ne pèche pas toujours mortellement, à cause de son orgueil caché. C'est le trentième article condamné par Léon X.

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Sur les Âmes qui sont en Purgatoire

85. Les âmes en Purgatoire pèchent sans cesse, tant qu'elles désirent le repos , & qu'elles ont horreur des peines. C'est  l'article trente-troisième condamné par Léon X.

86. Les âmes délivrées du Purgatoire par les suffrages des vivants ont moins de bonheur, que si elles avaient satisfait par elles mêmes. C'est le trente-quatrième article condamné par Léon X.

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Sur les Religieux Mendiants

87. Les Prélats de l'Eglise, & les Princes séculiers, ne feraient point mal d'abolir toutes les Besaces des Mendiants. C'est le trente-cinquième article condamné par Léon X.

Erreurs de Luther

Sur la Messe

90. C'est un abus plein d’impiété, qui a fait qu'aujourd'hui on ne goûte rien plus, & on ne se persuade rien plus volontiers dans l'Eglise que la Messe est une bonne œuvre, & un sacrifice. L'Evangile ne permet point de croire, que la Messe soit un sacrifice. C'est une erreur impie & manifeste d'offrir ou d'appliquer la Messe pour les péchés, pour les satisfactions, pour les morts, & pour toutes sortes de besoins, tant pour soi que pour les autres.

91. La Messe selon la substance ne consiste en autre chose qu'en ces paroles de Jésus-Christ Prenez et mangez, etc. ou en la promesse de Jésus-Christ.

92. Pour honorer dignement la Messe, il n'est requis autre chose que la Foi , appuyée fidèlement sur cette promesse.

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Sur la Pénitence

93. C'est une dangereuse erreur que de croire & de dire , que la Pénitence est une seconde ressource après le naufrage, c'est (dis-je) une erreur pernicieuse de croire, que le péché fait perdre la grâce du Baptême ; que la Pénitence est un Baptême; que la promesse de Dieu en ces termes : Celui qui croira & sera Baptisé, sera sauvé, doit être regardée, de sorte que nous ne doutions point que nous sommes sauvés, après que nous avons été baptisés : car si nous n'avons ou n'acquérons cette foi, le Baptême ne sert de rien, il nous nuit même, non-seulement quand nous le recevons, mais après pendant toute la vie.

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Sur la Puissance Ecclésiastique

96. Ni le Pape, ni un Evêque, ni aucun homme n'a droit de prononcer sur un Chrétien une seule syllabe, à moins qu'il ne le veuille ; tout ce qui se fait autrement, se fait par un esprit de tyrannie. Les Lois de l'Eglise captivent non-seulement, mais renversent totalement la liberté de l'Eglise. Aucun homme, ni les Anges n'ont aucun droit d'imposer quelque Loi que ce soit aux Chrétiens ; qu'autant que ces derniers le veulent. Les Lois ne contribuent point au bon gouvernement d'aucun Etat. Le Pape n'a aucun droit en vertu duquel il puisse établir ou exiger des prières, des jeûnes, des dévotions ; Et tout ce qu'il établit & exige dans tous ses Décrets aussi injustes qu'ils sont nombreux, il l'établit & il l'exige sans aucun droit, & il pèche contre la liberté de l'Eglise.

Erreurs de Luther

Sur les Vœux

97. Il faut éviter & abolir tous les Vœux, soit de Religion, soit de pèlerinages, soit de quelque nature qu'ils puissent être, & il faut demeurer dans la liberté du Baptême.

98. Dieu pour se venger de l'ingratitude & de l'orgueil de ceux qui font des Vœux, fait qu'ils ne les observent pas, ou qu'ils ont beaucoup de peine à les garder

99. Un Vœu est une certaine loi de cérémonie, & une tradition ou présomption humaine, dont l'Eglise a été délivrée par le Baptême.

100. Les Vœux ne sont prouvés dans l'Ecriture par aucun texte, ni par aucun exemple ; ils dérogent à la Foi & au Baptême.

101. Quelque sainte & pénible que soit la vie des Prêtres & des Religieux, elle ne diffère en rien du tout aux yeux de Dieu de celle d'un Païen qui travaille dans son champ, ou de celle d'une femme qui a soin de son ménage.

102. Si l'on peut dispenser des Vœux, chaque Frère en peut dispenser son prochain, & s'en dispenser soi-même. Si le prochain ne peut pas en dispenser, le Pape n'a aucun droit qui lui en donne la puissance.

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Sur les Lois

103. Un Chrétien n'est tenu à aucune Loi, qu'à celle de Dieu.

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Sur le Mariage

104. Le Mariage n'est point dissous, si l'un des mariés se met dans un Cloître malgré l'autre, n'ayant point encore consommé le mariage.

112. Le Mariage n'est point un Sacrement de la Loi nouvelle.

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Sur la Confession

105. Il n'est point nécessaire de confesser ses péchés secrets à un Prélat, ou à un Prêtre ; mais il suffit que le frère les confesser à son frère.

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Sur les Cas Réservés

108. Les Papes & les Evêques n'ont point droit de se réserver des cas.