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Erreurs de Luther

Sur le Pape

1. Le Pape ne veut ni ne peut remettre aucunes fautes, que celles qu'il a déclarées être fautes, ou à son gré, ou selon les Canons.

2. Le Pape ne peut remettre aucune faute, qu'en déclarant & approuvant la rémission que Dieu en a faite, ou tout au plus, qu'en remettant les cas qui lui sont réservés.

67. C'est un songe des Sophistes les plus ignorants, que de dire que le Pape peut remettre toute la peine due pour les péchés en cette vie, & dans l'autre, & que les Indulgences sont utiles à ceux qui ne sont point coupables.

77. L'Evêque de Rome successeur de saint Pierre n'a point été établi par Jésus-Christ dans la personne de saint Pierre, pour être son Vicaire sur toutes les Eglises de tout le monde. C'est le vingtième article condamné par Léon X.

78. Dans le Sacrement de Pénitence, & la remise de la Coulpe, le Pape ou un Evêque, ne fait pas plus que le dernier Prêtre : Bien plus, où il n’y a point de Prêtre, chaque Chrétien ( ne fût-ce qu'une femme ou un enfant ) a autant de pouvoir. C'est le douzième article condamné par Léon X.

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Sur le Purgatoire

3.   La Charité imparfaite, ou la charité d'un homme prêt de mourir, porte avec elle de nécessité une crainte extrême, qui d'elle seule suffit pour faire la peine du Purgatoire, puisque cet homme est sur le point de se désespérer. C'est le quatrième article condamné par Léon X.

4.  Aucune raison, aucun Texte de l'Ecriture ne paraît prouver , que les âmes en Purgatoire soient hors d'état de mériter ou d'augmenter en elles la charité, & qu'elles soient , du moins toutes, assurées & certaines de leur bonheur. C'est le trente-deuxième article condamné par Léon X.

20. Personne ne peut expliquer, ou ne connaît ce que c'est que le nom de cette peine imaginaire, dont on est préservé par les Indulgences.

73. Dans toute l'Ecriture Sainte entière il n'y a pas un mot du Purgatoire.

84. On ne saurait prouver, qu'il y ait un Purgatoire par les Livres Canoniques de l'Ecriture sainte. [i]C'est le trente-unième article  condamné par Léon X.

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Sur les Indulgences

5.   Les Trésors de l'Eglise ne sont point les mérites de Jésus-Christ , & de ses Saints.

21. C’est une folie,  que ce qu'on dit, que le nombre des peines, & des bonnes œuvres, par lesquelles on peut satisfaire pour les péchés,   soit plus grand qu'un homme n'en peut faire ou souffrir pendant toute sa vie, tant elle est courte, & que par conséquent les Indulgences sont nécessaires.

22. C’est une erreur ridicule de croire,  que l'on satisfera pour des péchés que Dieu remet gratis , en n'exigeant de nous rien autre chose que de bien vivre dans la fuite.

23. On accorde des Indulgences pour les Chrétiens lâches & paresseux,  qui ne se portent point avec cœur ou à faire de bonnes œuvres , ou à supporter des peines : Car les Indulgences n'engagent à rien de plus; c'est pourquoi il n'est pas permis d'exhorter à recevoir ces Indulgences.

24. Les Indulgences ne sont ni de précepte, ni de conseil;   mais du nombre des choses,  qu'on peut regarder comme permises.

42. Six sortes de personnes n'ont pas besoin d'Indulgences. 1°. Les morts ou les mourants. 2º Les malades. 3º. Ceux qui sont empêchés légitimement. 4º. Ceux qui n'ont pas commis des crimes. 5°. Ceux qui ont commis des crimes, mais qui ne les ont pas commis en public. 6°. Ceux qui font de bonnes œuvres. C'est le dix-septième article condamné par Léon X.

43. Les Pénitences Canoniques ont été seulement imposées aux lâches, à ceux qui se repentent froidement, savoir aux Pécheurs délicats ; partant les Indulgences ne paraissent  proprement accordées qu'aux pécheurs durs & impénitents. C'est  lesseizième article condamné par Léon X.

44. Les Indulgences sont des remises de bonnes œuvres,  Elles ne renferment aucune piété, aucun mérite, aucun précepte, mais seulement une certaine licence. Il parait qu'elles accumulent le profit plus que la piété. Elles sont du nombre des choses permises, mais qui ne sont pas convenables, comme dans l'ancienne Loi, le livre de répudiation, & le sacrifice de la jalousie : Elles sont le plus méprisable bien  de tous les biens de l'Eglise, & qui ne doit être donné qu'aux plus méprisables de l'Eglise. C’est  une partie du treizième article condamné par le Pape Léon X.

45. Le Trésor de l'Eglise d'où le Pape donne les indulgences, ne consiste pas dans les mérites de Jésus-Christ & des Saints. C'est une partie du treizième article condamné par Léon X.

66.  C'est avoir perdu l'esprit que de dire, que les Indulgences sont un bien pour un Chrétien ; car elles sont très-véritablement un défaut dans la bonne œuvre, & un Chrétien doit condamner les Indulgences à cause de l'abus.

76.   Les Indulgences ne servent de rien à ceux qui les gagnent véritablement, pour la remise de la peine due à la Justice Divine pour les péchés actuels. C'est le vingt-cinquième article condamné par Léon X.

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Sur la Contrition

6.  La rémission de la faute n'est point fondée sur la Contrition du Pécheur, ni sur le Ministre, ou le Pouvoir du Prêtre ; mais plutôt sur la Foi qu'on a en la parole de Jésus-Christ ; qui dit, Tout ce que vous délierez. , etc. car il est vrai qu'on n'est pas justifié par le Sacrement de la Foi, mais par la Foi du Sacrement ; c'est-à-dire, non pas par ce qui se fait, mais par ce en quoi l'on croit. C'est le onzième article condamné par Léon X.

7.   Quelque incertain que soit le Prêtre ou le Pénitent de sa Contrition, l'Absolution, est bonne si le Pécheur se croit absous il est donc sûr que Vos péchés sont remis, si vous les croyez remis, parce que la Promesse de Notre Sauveur Jésus-Christ est certaine. C’est le dixième Art. condamné par Léon X.

8.  Ceux qui établissent la rémission des péchés sur la Contrition, établissent la Foi de Dieu sur le sable, c'est-à-dire, sur l'ouvrage de l'homme. Cet Article a rapport à la sixième  erreur.

9.  C'est faire injure au sacrement,  &  se conduire au désespoir, que de ne pas croire être absous, avant qu'on soit certain de sa  Contrition. Cette erreur se rapporte à la septième.

10. Supposé par impossible, que le Pénitent, qui va recevoir l'Absolution ne soit (pas) contrit,  mais qu'il croie recevoir l'Absolution ; il est véritablement absous. C'est une partie de l'article douzième condamné par Léon X.

25. La Contrition que l'on acquiert par l'examen, l’assemblage, la détestation des péchés, où un pécheur repasse ses années dans   l'amertume de on cœur, en pesant la grièveté, l'énormité, la multitude des péchés, le dommage qu'ils causent , la perte du bonheur éternel, & l'approche d'un malheur qui ne finira jamais , & autres choses capables d'exciter la douleur & la tristesse , d'ailleurs par l'espérance de satisfaire par les bonnes œuvres, rend l'homme hypocrite , & même plus coupable qu'il n'était auparavant. C'est le sixième article condamné par le Pape Léon X. folio 59. verso.

26. C'est un proverbe très-véritable, & qu'on doit préférer à toute Doctrine enseignée jusqu'ici sur les Contritions, qu'il ne faut plus pécher, que la meilleure pénitence consiste en une meilleure vie. C'est le septième article  condamné par Léon X. fol. 60. verso..

27. Pendant que nous voulons sincèrement confesser tous nos péchés, nous ne faisons rien autre chose, que vouloir ne laisser rien à la miséricorde de Dieu qu'elle nous puisse pardonner. C'est le neuvième article condamné par Léon X.

28. On doit plus demander à celui qui se confesse, s'il croit recevoir l'absolution, que s'il est véritablement contrit.

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Sur le Baptême et l’Absolution

11. Un Prêtre distrait, ou en badinant donne véritablement le Baptême & l'Absolution. C'est une autre partie du même article.

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Sur les Sacrements

12. Les Sacrements de la nouvelle Loi ne sont pas si efficaces, qu'il suffit en les recevant de n'apporter aucun obstacle. C'est le premier article condamné par Léon X.

88. Il n'y a point sept Sacrements, & il n'en faut admettre que trois aujourd'hui, savoir, le Baptême la Pénitence, & l’Eucharistie, & tous les autres ont été réduits à une misérable captivité par les intrigues de la Cour de Rome , quoique si elle voulait parler selon l'usage de l'Ecriture, elle n'admettrait qu'un Sacrement, & trois signes Sacramentaux.

94. C'est une impiété d'assurer que les Sacrements soient des signes efficaces de la grâce ; si l'on ne dit qu'ils sont efficaces de cette sorte, que si on a une foi exempte de tout doute , ils confèrent la grâce très-certainement & très-efficacement.

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Sur les Péchés

13. Comme les péchés véniels ne regardent ni la Confession ni l'Absolution des clefs , de même tous les péchés mortels n'y ont aucun rapport. Si un homme était obligé de confesser tous ses péchés mortels, & d'en recevoir l'Absolution, il serait tenu simplement à l'impossible. C'est le huitième article condamné par Léon X.

14. Aucun homme ne connaît combien de fois il pèche mortellement,

15. Les œuvres des hommes, pour être toujours spécieuses &  paraître bonnes, laissent cependant lieu de croire qu'elles sont péchés mortels. Les œuvres des Justes seraient mortelles, si les Justes mêmes par crainte de Dieu n'appréhendaient de les faire mortelles. Les péchés devant Dieu ne sont véniels qu'autant que les hommes appréhendent d'en commettre de mortels. Ce sont les 26. & 27. Articles condamnés par Léon X.

74. Aucun péché n'est véniel de sa nature, mais ils sont tous mortels, & il faut attribuer à la grâce de Dieu de ce qu'ils sont véniels.

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Sur le Libre Arbitre

16. Le libre arbitre depuis le péché n'est qu'un titre sans fondement, & pèche mortellement, quand il fait ce qui est en lui. C'est le trente-unième article condamné par Léon X.

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Sur la Foi et les Bonnes Mœurs

17. Ce n'est point être Juste que de faire beaucoup ; mais c'est l'être, que de croire beaucoup en Jésus-Christ, sans rien faire.

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Sur les Parties de la Pénitence

18. Les nouveaux auteurs, comme le Maître des Sentences, Saint Thomas, & leurs suivants, sont trois parties de la Pénitence, savoir, la Contrition, la Confession, & la Satisfaction. Cette distinction ne se peut déduire ni de l'Ecriture sainte, ni des anciens auteurs de la Religion Chrétienne. C'est le cinquième article condamné par Léon X.

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Sur la Satisfaction

19. On ne peut conclure d'aucun texte de l'Ecriture, que la Justice divine exige du Pécheur, soit peine, soit satisfaction.

110. La vraie Satisfaction est la nouvelle vie.

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Sur l’Excommunication

29. L'Excommunication n'est que la privation d'une Communion extérieure, & non pas des biens spirituels de l'Eglise, & des prières communes. C'est le dix-huitième article condamné par le Pape Léon X.fol. 62. verso.

30. On doit chérir l'Excommunication. Article dix-neuvième condamné par le Pape Léon X.

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Sur l’Eucharistie

31. C'est une grande & pernicieuse erreur que de s'approcher de l'Eucharistie, dans la confiance qu'on s'est confessé, qu'on ne se sent coupable d'aucun péché mortel, qu'on a fait les prières & les préparations requises. Tous ceux qui agissent de la sorte mangent & boivent leur Jugement, parce que toutes ces choses ne les rendent ni dignes, ni purs ; mais bien la confiance certaine qu'ils obtiendront la grâce. Cette foi est la seule, la souveraine, & la prochaine disposition qui rend les Pénitents purs & dignes. C'est le douzième  article condamné par le Pape Léon X.

38. Dans la Communion de l'Eucharistie, on ne doit présenter à personne une seule espèce, mais celui qui voudra communier, doit recevoir le Sacrement tout entier , tel que Jésus-Christ l'a institué, ou s'en abstenir entièrement.

89. On peut croire sans hérésie, que c'est du pain véritable, & du vin véritable qui est sur l'Autel ;  que la transsubstantiation n'est fondée sur aucun texte de l'Ecriture, ni sur aucune raison. L'Eglise pendant plus de douze cents ans a cru sans errer, & jamais les saints Pères n'ont fait mention de la transsubstantiation, (qui est un terme & une obligation monstreuse [ndlr: en 1736] ) jusqu'à ce que la Philosophie masquée d'Aristote a commencé de s'introduire dans l'Eglise.

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Sur le Baptême

32. Le Baptême n'ôte pas & n'efface pas tout le péché ; il commence bien l'innocence Chrétienne, mais il ne la consomme pas. fol. 73.

95. Jamais le Baptême ne devient inutile, jusqu'à ce que celui qui l'a reçu se désespère, & ne veuille revenir au salut. Un homme baptisé,  quand il le voudrait, ne peut perdre son salut par les péchés les plus énormes, à moins qu'il ne veuille pas croire.

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Sur l’Imitation des Saints

33. Selon la persuasion de certains Docteurs impies, nous croyons être sans péché, ou par le Baptême, ou par la Contrition ; de plus que les bonnes œuvres ne servent point pour mortifier les péchés, mais pour accumuler nos mérites, & satisfaire pour nos péchés. C'est  confirmer cette Doctrine impie, que de prêcher impudemment la vie  &  les œuvres des Saints, comme si c'étaient des choses proposées pour modèle, sur lesquelles on doit se former.

34. Les Baptême a toute son efficacité, & mes péchés me sont certainement remis, lorsque je crois en Dieu, qui promet qu'il ne veut pas me les imputer, quoique la plus grande partie de ces péchés reste encore en moi.

35. Si vous croyez qu'en vous écartant du péché, & vous ressouvenant  de l'alliance contractée avec Dieu dans le Baptême, vos péchés vous sont remis, vous ne vous trompez pas, & vous pensez juste.

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Sur la Communion annuelle ou pascale

36. Ceux-là se trompent, & pèchent grièvement, qui obligent les hommes sous peine de péché mortel de s'approcher du Sacrement à la fête de Pâque.

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Sur la Confession auriculaire

37. Dieu n'a point ordonné la Confession Auriculaire, qui se fait aux pieds du Prêtre ; c'est le Pape qui y a contraint les hommes.

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Sur l’Interprétation des Écritures

39.  Le droit d'interpréter les Ecritures a été aussi-bien accordé aux Laïques qu'aux Savants.

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Sur la Pénitence sacramentelle

40. Jésus-Christ n'a fait aucun précepte sur la Pénitence  Sacramentelle; mais l'Eglise & les Papes l'ont établie; du moins quant à sa troisième partie, savoir, quant à la Satisfaction, & ainsi elle se peut changer au gré de l'Eglise.

41. L'Ecriture Sainte prouve, qu'il n'est requis aucune satisfaction pour les péchés.

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Sur l’Église Romaine

46. L’Église de Rome du temps de saint Grégoire n’était pas au dessus des autres Églises.

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Sur la Concupiscence

47. Ce qui nourrit le péché, quoique qu’il ne soit pas un péché actuel, retarde l’entrée du Royaume du Ciel à l’âme au sortir de son corps. C’est le troisième article condamné par Léon X.

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Sur les Décisions des Papes

48. Quand même le Pape avec une partie considérable de l'Église, serait de tel ou de tel sentiment, & que même il n'errât pas,  ce n'est pas encore un péché, ou une hérésie d'être du sentiment contraire, sur tout en ce quine touche pas le salut, jusqu'à ce que l'un ait été approuvé, & l'autre condamné dans un Concile général. C'est le vingt-troisième article condamné par Léon X..

49.  Ceux-là se séduisent, qui la plupart du temps ne regardent les Indulgences que comme salutaires & utile pour le fruit de l'esprit. C'est le quinzième article condamné par Léon X.

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Sur l’Absolution

50. L'Absolution est efficace, non pas par ce qui se fait, mais par ce qu'on croit.

106. L'on est absous de tous ses péchés secrets, quand après s'être volontairement confessé à son frère, ou après avoir été repris de lui, on lui demande pardon, ou quand on se corrige en particulier devant lui.

107. Ces paroles, tout ce que vous lierez, etc. ont été dites à tous, & à chacun des Chrétiens.

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Sur l’Accomplissement des Préceptes

51. Aucun Saint en cette vie n'a accompli les Commandements de Dieu.

53. Dieu commande à l'homme de choses impossibles.

54. Dieu exige de tout Chrétien une souveraine perfection, & l'accomplissement de tout l'Evangile.

55. Il n'y a point de conseils; tout est précepte dans l'Evangile.