COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME DE L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX.
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à suivre…
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) C'est que les sacrifices d'alors ne détruisaient pas les souillures de l'âme, mais ils n'atteignaient que le corps: "Selon la loi d'un précepte charnel". (Hébreux VII, 16) Ils ne pouvaient remettre l'adultère, le meurtre, le sacrilège. Lisez plutôt ces règlements : Mangez ou ne mangez pas telles ou telles choses; autant d'objets indifférents. "Ce culte ne consistait qu'en des viandes et des breuvages et en diverses ablutions (Hébreux IX, 10)". Buvez ceci, dit-il, bien qu'il n'y eût dans la loi aucune prescription sur le boire; mais son but est de montrer la grossièreté de ces prescriptions.
— "En diverses prescriptions charnelles, imposées jusqu'à une époque d'amendement". En effet, c'était une justice purement charnelle. L'Apôtre renverse ces sacrifices, qu'il montre avoir été sans vertu aucune, et imposés jusqu'à une époque d'amendement, c'est-à-dire, pour attendre le temps qui devait amender et corriger toutes choses. "Mais Jésus-Christ s'étant présenté comme pontife des biens futurs…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) "Mais Jésus-Christ s'étant présenté comme pontife des biens futurs, est entré par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme (Hébreux IX, 11)". Il désigne sa chair; et il a raison d'appeler ce tabernacle plus grand et plus parfait, puisque le Dieu Verbe, ainsi que toute la vertu de l'Esprit, habite en lui: "Car Dieu ne lui donne pas son Esprit avec épargne et mesure"; ou bien encore, il est plus parfait, en ce sens que le blâme ne tomba jamais sur cette sainte humanité, et qu'elle accomplit largement les plus hautes vertus. "Tabernacle qui n'est point de cette création", et c'est en ce sens qu'il est plus grand que l'ancien. Il n'aurait pas été conçu de l'Esprit, si un homme l'avait construit.…
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) Il n'aurait pas été conçu de l'Esprit, si un homme l'avait construit. Il n'est pas non plus de cette création, en ce sens qu'il n'est pas composé die ces éléments créés que nous voyons, mais tout spirituel; en effet, c'est l'Esprit-Saint même qui l'a construit. Voyez-vous comme ce corps sacré est appelé par l'apôtre: tabernacle, voile, ciel ? "Par un tabernacle plus grand et plus parfait"; et plus bas: "Par le voile, c'est-à-dire par sa chair"; et encore: "Jusqu'au dedans du voile"; et ailleurs: "Entrant dans le Saint des Saints, pour paraître devant la face de Dieu". (Hébreux VI, 19) Pourquoi ce langage de l'Apôtre ? Pour nous apprendre qu'une même expression…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
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ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) Pour nous apprendre qu'une même expression peut avoir deux sens, un sens littéral et un sens allégorique. Ainsi le ciel est un voile, parce qu'il cache le Saint; il en est de même de la chair de Jésus que nous dérobe sa divinité, et cette chair qui possède la divinité est en même temps un tabernacle; le ciel est encore un tabernacle, puisque le pontife y réside. —"Or, Jésus-Christ", dit-il, "s'étant présenté comme le pontife".
— Il ne dit pas: Etant devenu, mais s'étant présenté, c'est-à-dire étant venu de lui-même pour cette fonction, sans succéder à personne. Et quand il s'est présenté, il n'a pas été fait pontife; il est venu avec le pontificat. Et il ne dit pas qu'il soit venu comme pontife des sacrifices, mais comme pontife des biens futurs; son discours, ici, semble impuissant à tout dire. "Et il est entré non avec le sang des boucs et des veaux"….
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) "Et il est entré non avec le sang des boucs et des veaux". Tout est changé; "mais c'est avec son propre sang qu'il â pénétré une fois dans le sanctuaire", c'est le ciel qu'il nomme ainsi; "ayant trouvé ainsi pour nous une rédemption éternelle (Hébreux IX, 12)". Ce mot "trouvé" exprime un de ces mystères profonds, inattendus; on demande comment par une seule entrée, il a trouvé une rédemption éternelle.
L'Apôtre poursuit et nous donne les motifs de croire, à ce mystère. "Car si le sang des boucs et des taureaux et l'aspersion de l'eau mêlée avec la cendre d'une génisse sanctifie ceux qui ont été souillés, en leur donnant une pureté extérieure et charnelle, combien plus le sang de Jésus-Christ, qui par le Saint-Esprit s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour nous faire rendre un vrai culte au Dieu vivant ? (Hébreux IX, 13-14)" Car, dit-il, si le sang du taureau peut purifier la chair, bien plus le sang de Jésus-Christ…
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ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) Car, dit-il, si le sang du taureau peut purifier la chair, bien plus le sang de Jésus-Christ purifiera-t-il les souillures de l'âme. Et quand vous entendez dire: "Sanctifie", n'allez pas croire à un effet merveilleux. L'apôtre prévient votre erreur, en remarquant et démontrant quelle différence existe entre les deux sanctifications, et comment l'une est sublime, l’autre grossière; et il est bien juste, selon lui, qu'il en soit ainsi, puisque, d'un côté est le sang du taureau, et de l'autre le sang de Jésus-Christ. Et il ne se contente pas d'une différence de nom; il établit aussi la manière d'offrir: "Lui", dit-il, "s'est offert à Dieu, par le Saint-Esprit, comme une victime sans tache" . Victime sans tache signifie pure de tout péché. Et l'expression…
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Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
2. (suite) Et l'expression "par le Saint-Esprit", veut dire: Non par le feu, ni par tout autre intermédiaire. Ce sang, dit-il, "purifiera notre conscience des œuvres mortes".
— "Œuvres mortes", est une locution très juste; car, chez les juifs, si quelqu'un touchait un mort, il devenait impur; et chez nous toucher une œuvre morte, c'est souiller sa conscience. "Pour nous faire rendre un vrai culte au Dieu vivant et véritable", ajoute-t-il. Il montre ici qu'il est impossible que celui qui a des œuvres mortes, serve un Dieu vivant et véritable. Réflexion très vraie, et qui nous montre le caractère des offrandes que nous devons faire à Dieu: oui, celles que nous présentons, sont vivantes et véritables; celles qui viennent des juifs, sont mortes et fausses: tout cela est conséquent. Que nul donc n'entre au saint lieu avec des…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
3. Que nul donc n'entre au saint lieu avec des œuvres mortes. Si l'entrée en était interdite à celui qui touchait un cadavre, bien plus l'est-elle à celui qui a des œuvres mortes; car c'est la souillure la plus honteuse. Or, j'appelle œuvres mortes, toutes celles qui n'ont point la vie, qui déjà exhalent une odeur infecte. De même en effet qu'un cadavre, loin de flatter nos sens, incommode quiconque s'en approche; ainsi le péché frappe et atteint notre intelligence même, enlève à notre âme tout son repos, y jette le trouble et le bouleversement.
On dit que la peste a la malheureuse vertu de corrompre les corps: tel est aussi le péché. Peste affreuse et trop vraie, il ne corrompt pas l'air d'abord, et les corps ensuite, mais il attaque aussitôt l'âme elle-même. Ne voyez-vous pas comme les victimes de la peste souffrent, s'agitent, se roulent, sont brûlées vives, exhalent une odeur repoussante, offrent un aspect révoltant, sont immondes enfin dans tout leur être ? Telles sont, sans le savoir, les victimes du péché. Car, dites-moi, n'est-il pas plus misérable qu'un fiévreux…
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
3. (suite) Car, dites-moi, n'est-il pas plus misérable qu'un fiévreux, celui qui est épris d'amour pour l'argent ou pour la chair ? N'est-il pas plus immonde que les pestiférés, celui qui commet ou qui subit toutes les hontes ? Se peut-il un être plus hideux que l'homme captif de l'avarice ? Les courtisanes, les comédiennes ne tiennent pas une conduite plus abjecte que lui. Je crois même qu'il va plus loin qu'elles dans la honte. Il subit des traitements d'esclave, tantôt s'abaissant à des flatteries sans nom, et tantôt audacieux et fier à l'excès; mais toujours inégal.
Souvent des scélérats, des escrocs, corrompus et abjects, incomparablement plus pauvres, d'une moindre condition que lui, le voient cependant assis à leurs côtés, comme un vil courtisan, tandis que les gens d'honneur et de vertu n'auront que ses insultes, ses outrages; ses insolences. Vous le voyez, du reste, dans les deux cas, impudent et insolent, tour à tour bas à l'excès et arrogant outre mesure. La femme perdue, elle, se tient enfermée; son crime est de trafiquer de son corps à prix d'argent. Mais elle a une certaine excuse dans la pauvreté et la faim; bien que cette excuse soit insuffisante, puisqu'elle pourrait se nourrir en travaillant. L'avare, au contraire, ne reste point chez lui; il se montre au milieu de la cité, prostituant non pas son corps, mais son âme au démon qui en abuse comme d'une prostituée, et ne la laisse qu'après en avoir joui; et cela non en présence de deux ou de trois témoins, mais de tout une ville. La prostituée s'abandonne à qui la paye…
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
3. (suite) La prostituée s'abandonne à qui la paye; esclave, homme libre, gladiateur, quiconque vient avec de l'argent est bien reçu; mais sans cet or maudit, l'homme le plus riche et le plus noble n'est point admis. Ainsi fait l'avare: les meilleures pensées, quand l'or n'est pas au bout, sont rejetées; mais il embrasse pour de l'argent les plus criminelles et les plus impies, il leur sacrifie la beauté de son âme. La fille de joie est par nature laide, noire, grossière, épaisse, sans grâce ni beauté, hideuse: ainsi devient l'âme cupide, dont la laideur ne pourrait se cacher, même sous une couche et un enduit de fard. Une fois parvenue à cette laideur extrême, quelque moyen qu'il imagine, il ne peut la couvrir. Que l'impudence fait la prostituée, le Prophète même le déclare…
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1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
3. (suite) Que l'impudence fait la prostituée, le Prophète même le déclare: "Vous êtes devenue impudente à la face de tous; vous avez un front de prostituée". (Jérémie III, 3) Pareille apostrophe pourrait s'adresser aux avares: vous êtes devenu impudent à la face de tous; non de tels ou de tels, mais de tous.. Comment ? C'est que père, fils, épouse, ami, frère, bienfaiteur, personne n'est respecté par un être ainsi déchu. Et que parlé-je d'ami, de frère ou de père ? Il ne respecte plus Dieu lui-même; tout ce qu'on en dit lui semble des fables; affolé par son ivresse, il rit de tout, et ses oreilles se refusent à admettre une parole utile. Au contraire, ô absurdité !
Quel est le langage de l'avare: Malheur à vous, argent, et à ceux qui ne vous possèdent pas ! Oh ! plutôt malheur à ceux qui parlent ainsi, quand même ils parleraient en riant ! Car, dites-moi; est-ce que Dieu n'a pas fait la terrible menace que vous savez: "Vous ne pouvez servir deux maîtres à la fois ?" (Matthieu VI, 24) Vous croyez réduire cette menace à néant, en prononçant ces blasphèmes, mais malheur à vous ! Paul n'a-t-il pas déclaré que l'avarice est une idolâtrie et l'avare un idolâtre ? Mais vous, par ce rire hardi, vous imitez les femmes insensées et mondaines…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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italiques et
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. Mais vous, par ce rire hardi, vous imitez les femmes insensées et mondaines, et comme celles mêmes qui paraissent sur les planches des théâtres, vous essayez de faire rire les autres. Voilà le renversement, voilà la destruction de tout bien. Nos affaires sérieuses deviennent des sujets de rire, de plaisanteries et de jeux de mots. Rien de ferme, rien de grave dans notre conduite. Je ne parle pas ici seulement aux séculiers; je sais ceux que j'ai encore en vue; car l'Eglise même s'est remplie de rires insensés. Que quelqu'un prononce un mot plaisant, le rire aussitôt parait sur les lèvres des assistants ; et chose étonnante, plusieurs continuent de rire même jusque pendant le temps des prières publiques. Le démon partout dirige ce triste concert, il pénètre dans tout…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. Mais vous, par ce rire hardi, vous imitez les femmes insensées et mondaines, et comme celles mêmes qui paraissent sur les planches des théâtres, vous essayez de faire rire les autres. Voilà le renversement, voilà la destruction de tout bien. Nos affaires sérieuses deviennent des sujets de rire, de plaisanteries et de jeux de mots. Rien de ferme, rien de grave dans notre conduite. Je ne parle pas ici seulement aux séculiers; je sais ceux que j'ai encore en vue; car l'Eglise même s'est remplie de rires insensés. Que quelqu'un prononce un mot plaisant, le rire aussitôt parait sur les lèvres des assistants ; et chose étonnante, plusieurs continuent de rire même jusque pendant le temps des prières publiques. Le démon partout dirige ce triste concert, il pénètre dans tout…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) Le démon partout dirige ce triste concert, il pénètre dans tout, il exerce sur tous son empire. Jésus-Christ est méprisé, il est chassé; l'église est regardée comme un lieu profane. N'entendez-vous pas saint Paul s'écrier: "Que toute honte, toute sottise de langage, toute bouffonnerie soit bannie du milieu de vous". Il place ainsi la bouffonnerie au même rang que les turpitudes. Et vous riez toutefois ! Qu'est-ce que la sottise de langage ? C'est dire ce qui n'a rien d'utile. Mais vous riez quand même; le rire sans cesse épanouit votre visage, et vous êtes moine ? Vous faites profession d'être crucifié au monde, et vous riez ! Votre état est de pleurer, et vous riez!
Vous qui riez, dites-moi: où avez-vous vu que Jésus-Christ vous ait donné l'exemple ? Nulle part;
mais souvent vous l'avez vu affligé ! En effet, à la vue de Jérusalem, il pleura; à la pensée du traître, il se troubla; sur le point de ressusciter Lazare, il versa des larmes. Et vous riez ! Si ceux qui ne savent pas gémir sur les péchés d'autrui…
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Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) Si ceux qui ne savent pas gémir sur les péchés d'autrui sont dignes de blâme, quel pardon mérite celui qui loin d'être affligé de ses fautes personnelles, ne sait que rire ? Voici le temps du deuil et de l'affliction, le moment de châtier votre corps et de le réduire en servitude, l'heure des sueurs et des combats. Et vous riez ! Et vous ne remarquez pas comme Sara fut reprise pour ce fait ! Et vous n'entendez pas cet anathème de Jésus-Christ: "Malheur à ceux qui rient, parce qu'ils pleureront !" (Luc V, 25) Voilà pourtant ce que chaque jour vous répétez dans les saints cantiques. Car enfin, quelles paroles exprimez-vous alors, dites-moi ? Dites-vous avec le Prophète : J'ai ri ? Non; mais que dites-vous ? "Je me suis fatigué à gémir". Mais peut-être il en est ici de tellement dissipés…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) Mais peut-être il en est ici de tellement dissipés, tellement efféminés, que nos reproches les font rire encore, par cela seul que nous parlons de rire. Car le caractère de ce défaut, c'est la folie et l'hébétement d'esprit; il ne comprend pas, il ne sent pas le reproche. Le prêtre de Dieu est debout, offrant la prière universelle; et vous riez, sans pudeur aucune ! Lui tout tremblant, offre pour vous des prières; vous, vous n'avez que du mépris. N'entendez-vous donc pas cette parole de l'Ecriture: Malheur aux moqueurs ! Vous ne tremblez pas: Vous ne rentrez pas en vous-même ! Quand vous entrez dans un palais, votre allure, votre regard, votre démarche, tout votre extérieur enfin sait s'ennoblir et se composer; mais ici où est le palais véritable, où tout est l'image du ciel, vous riez ! Et pourtant, il est une assistance invisible à vos yeux, je le sais, mais réelle, entendez-le; c'est celle des anges partout présents, mais qui surtout dans la maison de Dieu font cortège au souverain roi; tout est rempli de ces puissances spirituelles. Mon discours s'adresse aussi aux femmes…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) Mon discours s'adresse aussi aux femmes. En présence de leurs maris, elles n'osent pas sitôt se permettre un tel excès; quand elles rient alors, ce n'est pas constamment, mais à l'heure d'une honnête et nécessaire récréation: mais ici, c'est toujours ! Quoi donc, ô femme, vous mettez un voile sur votre tête, dès que vous prenez place à l'église, et vous riez ! Vous y êtes entrée avec la résolution de confesser vos péchés, de vous prosterner devant Dieu, de prier et de supplier pour les fautes que vous avez eu le malheur de commettre, et dans l'accomplissement de ces devoirs, vous riez ! Comment donc pourrez-vous apaiser votre Juge ?
— Mais, dites-vous, le rire est-il donc un péché ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) — Mais, dites-vous, le rire est-il donc un péché ?
— Non, le rire n'est pas un péché; mais ce qui est un péché, c'est l'excès, c'est de prendre mal son temps. Le rire nous est naturel, quand par exemple nous revoyons un ami après un long temps d'absence ; ou quand, rencontrant des personnes frappées de vaines terreurs, nous voulons les rassurer et les récréer; rions alors, mais jamais jusqu'aux éclats, mais point constamment. Notre cœur a besoin de cet épanouissement pour se détendre quelquefois, mais non pour se dissiper. Les désirs de la chair sont naturels aussi; et toutefois il n'est pas nécessaire absolument d'y obéir, et moins encore d'en user avec excès; nous devons les dominer, loin de dire: c'est naturel, jouissons !
Servez Dieu avec larmes, pour pouvoir laver vos péchés. Je sais que plusieurs se moquent de nous et répètent: Les larmes ! c'est leur premier mot. C'est toujours le temps des larmes. Je sais quelles sont les maximes des hommes sensuels. "Mangeons et buvons; car demain nous mourrons"….
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"CETTE PREMIÈRE ALLIANCE A EU DES LOIS ET
DES RÈGLEMENTS TOUCHANT LE CULTE DE DIEU,
ET UN SANCTUAIRE TERRESTRE".
(Hébreux IX, vv. 1-15)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Rappel, en quelques mots, des rites anciens: le tabernacle, l'arche et toua les objets qu'on y gardait, accusaient les Juifs.
— Sacrifice unique et sanglant par le seul grand prêtre, et son entrée alors, une fois par an, dans le Saint des Saints:
image du sacrifice unique et sanglant de Jésus-Christ, et de son entrée définitive au ciel.
3. et 4. Mal du péché en général; il le compare au cadavre empesté.
— Mal de l'avarice, qui se place au-dessous de la prostitution même: détails navrants.
— Mal du rire insensé, qui va se moquer de cette doctrine. — Jésus-Christ n'a jamais ri.
— Mal spécial du rire dans l'église. — Objurgation spéciale aux femmes.
4. (suite) "Mangeons et buvons; car demain nous mourrons". (I Corinthiens XV, 32) Mais rappelez-vous cet oracle: "Vanité des vanités, et tout est vanité". (Ecclésiastique I, 2) Ce n'est pas moi qui parle ici, c'est celui-là même qui goûta de tout plaisir, c'est lui qui dit: "Je me suis bâti des maisons royales; j'ai planté pour moi des vignes. Je me suis créé des viviers et des bains; j'ai eu des serviteurs et des servantes pour me verser à boire". (Ecclésiastique II, 4-5)
Et après cette énumération, que dit-il ? "Vanité des vanités, et tout est vanité", Pleurons donc, ô mes bien-aimés, pleurons, pour que nous ayons un jour le rire vrai, la joie véritable au jour de la sainte allégresse, car l'allégresse d'ici-bas est nécessairement mêlée de tristesse, et, l'on ne peut la trouver franche et pure. Mais l'autre sera sincère, exempte de mensonge et de déception, à l'abri de tout piège, sans mélange enfin. Il n'est, au reste, qu'un moyeu de l'acquérir; c'est de choisir, dès cette vie, non pas ce qui nous plait, mais ce qui nous est utile; c'est de nous attrister bien peu de notre plein gré, mais de supporter avec action de grâces tout ce qui nous arrive. Ainsi pourrons-nous gagner le royaume des cieux, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.
Vraisemblablement un certain nombre des plus faibles convertis, étonnés de la mort de Jésus-Christ…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME DE L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX.
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"AUSSI EST-IL LE MÉDIATEUR D'UN NOUVEAU TESTAMENT, AFIN QUE SA MORT
INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
1. Vraisemblablement un certain nombre des plus faibles convertis, étonnés de la mort même de Jésus-Christ, n'avaient pas eu foi en sa promesse. Paul, pour donner à leurs idées une réfutation sans réplique, cite un exemple emprunté aux coutumes les plus communes de la vie. Quel est cet exemple ? Le motif même, dit-il, qui doit vous donner confiance et joie, c'est que précisément un testament n'est pas certain, ni valide, ni d'effet définitif pendant la vie, mais bien après la mort du testateur. Voilà pourquoi il avance que Jésus "est médiateur d'un nouveau Testament". Un testament se fait aux approches de la mort; son essence est de reconnaître certains héritiers et de déshériter d'autres personnes. Ainsi en est-il ici quant aux héritiers: "Je veux", a dit Jésus-Christ, "qu'ils soient où je suis moi-même". (Jean XVII, 24) Et quant aux déshérités, écoutez son arrêt: "Je ne prie pas pour tous, mais pour ceux qui, par leur parole, croiront en moi"(Jean XVII, 20). De plus, un testament énonce les dispositions…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME DE L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX.
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"AUSSI EST-IL LE MÉDIATEUR D'UN NOUVEAU TESTAMENT, AFIN QUE SA MORT
INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
1. (suite) De plus, un testament énonce les dispositions du testateur, et. impose aux légataires certaines dispositions, aussi; ils ont à recevoir telle chose, et à faire telle autre chose. Ainsi, dans ce même cas, Jésus après avoir fait des promesses sans nombre énonce certains devoirs qu'il exige en retour, quand il dit: "Je vous donne un commandement nouveau"(Jean XVII, 13). En troisième lieu, le testament doit avoir des témoins. Ecoutez ses paroles à cet endroit: "C'est moi qui rends témoignage de moi-même; mais mon Père qui m'a envoyé me rend aussi témoignage". Et ailleurs, parlant de l'Esprit consolateur: "C'est lui", dit-il, "qui me rendra témoignage" (Jean VIII, 18 et Jean XV, 26). Et il envoya ses apôtres en disant: "Soyez mes témoins devant Dieu". "Il est", dit-il,…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME DE L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX.
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"AUSSI EST-IL LE MÉDIATEUR D'UN NOUVEAU TESTAMENT, AFIN QUE SA MORT
INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
1. (suite) "Il est", dit-il, "médiateur de la nouvelle alliance". Quel est le droit du médiateur ? Il n'a pas en son pouvoir l'objet pour lequel il s'interpose. Autre est cet objet, autre le médiateur. Ainsi l'entremetteur d'un mariage n'est pas le fiancé, mais celui qui aide le fiancé à trouver une épouse. De même, au cas présent, le Fils fut a la fois notre médiateur et celui du Père. Le Père ne voulait pas nous laisser son héritage infini; irrité contre nous, il nous gardait comme à des ennemis sa rude et légitime sévérité. Jésus, intercédant entre lui et nous, a fléchi son cœur. Et voyez comme il a rempli ce rôle d'intermédiaire. Il porta et reporta les paroles…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"AUSSI EST-IL LE MÉDIATEUR D'UN NOUVEAU TESTAMENT, AFIN QUE SA MORT
INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
1. (suite) Il porta et reporta les paroles échangées du ciel à la terre, transmit à Dieu l'exposé de nos besoins, s'offrit même à subir la mort. Oui, nous avions péché, nous devions mourir; mais il mourut pour nous, et nous rendit dignes de paraître sur le testament. Et ce qui établit définitivement cet acte testamentaire, c'est que désormais il ne concerne plus des indignes. Car,dès le commencement, en père affectueux, Dieu nous avait fait un testament mais devenus indignes, nous n'avions plus à figurer au testament, mais au supplice. Pourquoi, dès lors, dit saint Paul aux Juifs, pourquoi vous glorifier de la loi ? Le péché nous a réduits à une si triste condition que désormais le salut nous était impossible, si Notre-Seigneur n'avait pour nous subi la mort; la loi faible et nulle , aurait été absolument impuissante. Non content de confirmer ses assertions…
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
D'APRÈS SES NOTES, PAR CONSTANTIN, PRÊTRE D'ANTIOCHE. Guérin & Cie, éditeurs, 1865
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"AUSSI EST-IL LE MÉDIATEUR D'UN NOUVEAU TESTAMENT, AFIN QUE SA MORT
INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
1. (suite) Non content de confirmer ses assertions par la coutume universelle, l'apôtre l'appuie sur les circonstances qui consacrèrent l'antique Testament: Cette preuve est tout à fait choisie pour eux. On lui aurait dit: Mais personne alors ne mourut pour l'établir; où fut donc le principe de sa solidité, de sa stabilité ? Il répond: La consécration de l'antique alliance fut toute semblable.
— Comment ? C'est qu'on y versa le sang, comme le sang coule chez nous. Et ne vous étonnez pas si ce n'était pas alors le sang du Messie: Cette alliance ancienne n'était qu'une figure. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute: "C'est pourquoi le premier Testament lui-même ne fut consacré qu'avec le sang (Hébreux IX, 18). Consacré, qu'est-ce à dire ? Comprenez: établi, confirmé, ratifié. Il fallut donc, dit-il, qu'on vît alors la figure et d'un testament et d'une mort. Autrement, expliquez-moi pour quelle raison le livre du Testament reçoit une aspersion sanglante ? Car voici le texte de l'histoire sainte. "Moïse ayant lu devant tout le peuple toutes…"
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Commentaires sur Épître aux Hébreux, Tome XI, pp. 451-599. PUBLIÉS APRÈS SA MORT,
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INTERVENANT POUR LE RACHAT DES INIQUITÉS QUI SE COMMETTAIENT
SOUS LE PREMIER TESTAMENT, CEUX QUI SONT APPELÉS
DE DIEU REÇOIVENT L'HÉRITAGE QU'IL LEUR A PROMIS".
(Hébreux IX, vv.15-23)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Le nouveau Testament est un testament vrai: ses dispositions, ses lois, ses témoins; mort du testateur qui le rend définitif.
— La mort sanglante de notre testateur figurée par les hosties sanglantes immolées au moment où Dieu consacra le premier Testament.
— Magnifique témoignage de la présence réelle. — Preuve du secret chez les premiers initiés ou premiers chrétiens.
— La vertu des anciens sacrifices sanglants venait du sang de Jésus-Christ.
3. et 4. La vertu fera de notre cœur un vrai ciel: magnifique comparaison.
— Exemples des saints arrivés, dès cette vie, à la hauteur des cieux et plus haut même encore.
— Les funambules et bien d'autres, dont la profession est rude et dangereuse, devraient nous faire rougir.
— Toujours vouloir et prouver notre volonté en mettant la main à l'œuvre: Dieu nous aidera.
2. "Moïse ayant lu devant tout le peuple toutes les ordonnances de la loi, prit du sang des veaux et des boucs avec de l'eau , de la laine teinte en écarlate et de l'hysope et en jeta sur (523) le livre même et sur tout le peuple, en disant: C'est le sang du testament et de l'alliance que Dieu a faite en votre faveur(Hébreux IX, 19-20)". Pour quelle raison, dites-moi, se fait cette aspersion et du livre, et du peuple, sinon parce qu'un sang précieux était figuré ainsi, bien des siècles à l'avance ? Pourquoi l'hysope ? Parce que son feuillage épais et spongieux retenait mieux le sang. Pourquoi l'eau ? Pour montrer cette purification qui se fait aussi par l'eau. Pourquoi la laine ? Pour mieux absorber aussi le sang. Il montre ici que le sang et l'eau étaient la même chose: et en effet le baptême est le symbole de sa passion. "Il jeta encore du sang sur le tabernacle…"
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