Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
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Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2016/08/31/histoire-haec-sancta-1415-un-document-conciliaire-qui-fut-condamne-par-leglise/
Histoire : Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise
Histoire : Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise
Vrai ?Le Concile de Constance (1414-1418) compte parmi les 21 Conciles oecuméniques de l’Eglise, mais l’un de ses décrets, Haec Sancta, du 6 avril 1415 est considéré comme hérétique, parce qu’il affirme la suprématie du Concile sur le Pontife Romain.A Constance, Haec Sancta trouva son application dans le décret Frequens, du 9 octobre 1417, qui fixait un Concile cinq ans après, puis un autre au bout de sept ans et enfin un concile tous les dix ans. Il attribuait ainsi au Concile la fonction d’organe collégial permanent, qui s’adjoignait au pape et lui était de fait supérieur.Martin V, élu pape à Constance en 1417, reconnut dans la bulle Inter cunctasdu 22 février 1418 le caractère œcuménique du Concile de Constance et tout ce qu’il avait décidé, et même avec la formule généralement restrictive : «in favorem fidei et salutem animarum». Nous ne savons pas si le pape partageait, au moins partiellement, les théories conciliaires ou s’il fut obligé d’adopter cette attitude sous la pression des cardinaux qui l’avaient élu. De fait, il ne rejeta pas Haec Sancta et appliqua rigoureusement le décret Frequens, fixant la date d’un nouveau Concile général, qui se tint à Pavie-Sienne (1423-1424), et désigna la ville de Bâle comme siège de la prochaine assemblée. Mais il mourut le 21 février 1431 et l’assemblée s’ouvrit sous son successeur, Gabriele Condulmer, élu pape sous le nom d’Eugène IV le 3 mars 1431.Dès l’ouvertue du Concile de Bâle, un conflit éclata entre deux partis : les fidèles de la Papauté et les partisans des théories conciliaristes, qui constituaient la majorité des Pères conciliaires. Le bras de fer connut différents revers : dans une première phase, Eugène IV retira son approbation aux Pères rebelles de Bâle. Puis par la suite, cédant aux pressions politiques et ecclésiastiques, il fit marche arrière et par la bulle Duduum Sacrum du 15 décembre 1433, révoqua la dislocation du Concile qu’il avait déjà décrétée, ratifiant les documents que ce dernier avait émis jusqu’alors, et par là-même également Haec Sancta que les Pères de Bâle tenaient comme leur magna charta. Mais quand il se rendit compte qu’ils ne s’arrêteraient pas là dans leurs revendications, le pape désavoua à nouveau l’oeuvre du Concile, le déplaçant à Ferrara (1438), à Florence (1439) et enfin à Rome (1443). La majorité des Pères Conciliaires n’accepta pas cependant ce transfert et resta à Bâle, poursuivant les travaux.C’est alors que s’ouvrit ce qui est entré dans l’histoire comme le petit Schisme d’Occident (1439-1449), pour le distinguer du Grand Schisme (1378-1417) qui l’avait précédé. Le Concile de Bâle déposa Eugène IV en tant qu’hérétique et élut un antipape, le duc Amédée VIII de Savoie sous le nom de Félix V. De Florence, où avait été déplacé le Concile, Eugène IV lança l’excommunication sur l’antipape et les Pères schismatiques de Bâle.La Chrétienté se trouva une nouvelle fois divisée, mais si, à l’époque du Grand Schisme, les théologiens conciliaires avaient prévalu, dans cette phase le pape fut soutenu par un grand théologien : le dominicain espagnol Juan de Torquemada (1388-1468) (à ne pas confondre avec son homonyme Inquisiteur). Torquemada, décoré par Eugène IV du titre de Defensor fidei, est l’auteur d’une Summa de Ecclesia, où il affirme avec vigueur le primat du pape et son infallibilitas. Dans cette œuvre, il dissipe avec une grande précision les équivoques nées au XIVème siècle de l’hypothèse d’un pape hérétique. Selon le théologien espagnol, ce cas de figure est possible concrètement, mais on ne peut chercher la solution du problème en aucun cas dans le conciliarisme, qui nie la suprématie pontificale.La possibilité d’hérésie du pape ne compromet pas le dogme de l’infaillibilité, notamment parce que s’il voulait définir une hérésie ex cathedra, il serait déchu immédiatement de sa charge (Pacifico Massi, Magistero infallibile del Papa nella teologia di Giovanni de Torquemada, Marietti, Turin 1957, p. 117-122). Les thèses de Torquemada furent développées au siècle suivant par un de ses confrères italiens, le cardinal Gaetano.Le Concile de Florence fut très important car il promulgua, le 6 juillet 1439, le décret Laetentur Coeli et exultet terra, qui mettait fin au schisme d’Orient, mais surtout parce qu’il condamna définitivement le conciliarisme, confirmant la doctrine de l’autorité suprême du pape sur l’Eglise. Le 4 septembre 1439, Eugène IV définit solennellement «que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain ont le primat sur tout l’univers; que le Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre prince des apôtres, est l’autenthique vicaire du Christ, chef de toute l’Eglise, père et docteur de tous les chrétiens; que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui a transmis dans la personne du bienheureux Pierre, le plein pouvoir de paître, diriger et gouverner l’Eglise universelle, comme il est attesté également dans les actes des conciles oecuméniques et des sacrés canons» (Denz-H, n° 1307).Dans la lettre Etsi dubitemus du 21 avril 1441, Eugène IV condamna les hérétiques de Bâle et les « diabolici fundatores » de la doctrine du conciliarisme : Marsile de Padoue, Jean de Jandun et Guillaume d’Ockham (Epistolae pontificiae ad Concilium Florentinum spectantes,Pontificio Istituto Orientale, Rome 1946, p. 28, 24-35), mais il eut pour Haec Sancta une attitude hésitante, en proposant ce qui, en termes modernes, pourrait être définie comme une “herméneutique de la continuité”. Dans le décret du 4 septembre 1439, Eugène IV affirme que la superiorité des Conciles sur le pape, énoncée par les Pères de Bâle sur la base d’Haec Sancta, est «selon l’interprétation perverse de ces gens de Bâle, qu’ils montrent par le fait, contraire à la saine intention de la sainte Ecriture, des saints Pères et du concile de Constance lui-même» (Décret du 4 septembre 1439, dans Conciliorum Oecumenicorum Decreta, EDB, Bologne 2002, p. 533). Eugène IV ratifia le Concile de Constance, dans son ensemble et dans ses décrets, à l’exception de «tout préjudice aux droits, à la dignité et à la primauté du Siège Apostolique», comme il l’écrit à son légat le 22 juillet 1446.La thèse de l’herméneutique de la “continuité” entre Haec Sancta et la Tradition de l’Eglise fut vite abandonnée. Haec Sancta est certes l’acte authentique d’un Concile œcuménique légitime, ratifié par trois papes, mais cela ne suffit pas à rendre obligatoire sur le plan doctrinal un document du magistère qui se place en contradiction avec l’enseignement pérenne de l’Eglise. Aujourd’hui nous estimons qu’on ne peut accepter parmi les documents du Concile de Constance que ceux qui ne lèsent pas les droits de la papauté et ne s’opposent pas à la Tradition de l’Eglise. Ces documents n’incluent pas Haec Sancta, qui est un acte conciliaire formellement hérétique.Les historiens et les théologiens expliquent qu’Haec Sancta peut être rejetée car il ne s’agit pas d’une définition dogmatique, dans la mesure où il manque dans ce texte les formules caractéristiques comme “anathema sit” et les verbes “ordonne, définit, établit, décrète et déclare”. La portée réelle du décret est de caractère disciplinaire et pastoral et n’implique pas l’infaillibilité (cf. par exemple l’article Concile de Constance, du cardinal Alfred Baudrillart, dans le Dictionnaire de Théologie Catholique, III, col. 1221 (coll. 1200-1224).Le schisme de Bâle prit fin en 1449 quand l’antipape Félix V arriva à un accord avec le successeur d’Eugène IV, le pape Nicolas V (1447-1455). Félix abdiqua solennellement et le pape le créa cardinal et vicaire pontifical. La condamnation du conciliarisme fut rappelée par le Vème Concile du Latran, par le Concile de Trente, et par le Concile Vatican I. Qui défend aujourd’hui l’institution de la papauté doit, tout en étudiant ces définitions dogmatiques, approfondir également les œuvres des grands théologiens de la Première et de la Seconde scolastique, afin de trouver dans cette mine doctrinale tous les éléments nécessaires pour affronter la crise actuelle de l’Eglise. (Roberto de Mattei)
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Le Concile de Constance (1414-1418) compte parmi les 21 Conciles oecuméniques de l’Eglise, mais l’un de ses décrets, Haec Sancta, du 6 avril 1415 est considéré comme hérétique, parce qu’il affirme la suprématie du Concile sur le Pontife Romain
Un concile œcuménique ne peut être hérétique, si cela était, la frate aurait raison.
Dans ces années là, je ne pense pas qu'il y avait encore eu une définition sur la supériorité du Pontife sur les conciles, de la, vient cette déclaration qui devient désuète.
Enfin, c'est ce que je pense, pour avoir hérésie il faut nécessairement que la proposition nie une doctrine ou dogme fixé par la Sainte Église
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
@ JCMD
Je m’en tiendrai au titre de votre fil : Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Il faut savoir, tout d’abord, que, dans l’Église, le concile de Constance fut reconnu comme un Concile œcuménique...mais il faut aussi savoir que certains décrets de ce Concile, portés dans certaines sessions, ne furent pas tous reconnus par l’Église.
Voyez à ce sujet l’intéressant commentaire de l’archevêque de Césarée à propos des 4e et 5esessions du concile de Constance. :
Et maintenant l’approbation du concile de Constance, par le Pape Saint Martin V :
Pour ceux dont la question des 4e et 5esessions du concile de Constance intéresse : voir à partir du fil suivant.
Et pour la période de ce qui fut appelé le Grand Schisme d’Occident : ici.
Bien à vous.
Je m’en tiendrai au titre de votre fil : Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Il faut savoir, tout d’abord, que, dans l’Église, le concile de Constance fut reconnu comme un Concile œcuménique...mais il faut aussi savoir que certains décrets de ce Concile, portés dans certaines sessions, ne furent pas tous reconnus par l’Église.
Le décret de la quatrième session, en ce qui regarde le Pontife romain, est énoncé en ces termes : « Toute personne, de quelque état qu'elle soit et quelque dignité qu'elle possède, fût-ce même celle de Pape, est obligée d'obéir au présent concile dans les choses qui appartiennent à la foi, à l'extirpation dudit schisme et à la réformation de l'Église dans son chef et dans ses membres. »
Le décret de la cinquième session, en ce qui regarde le même Pontife, est conçu en ces termes : « Quiconque, de quelque condition, état et dignité qu'il pût être, quand même il serait Pape, refuserait avec opiniâtreté d'obéir aux règlements de ce saint synode et de tout autre concile général légitimement assemblé, sur les matières avant dites ou autres, soit décidées, soit à décider, qui y auraient rapport, s'il n'entrait à résipiscence, il serait puni comme il devrait l'être. »
Source
Voyez à ce sujet l’intéressant commentaire de l’archevêque de Césarée à propos des 4e et 5esessions du concile de Constance. :
Voici ce que disait Saint Gélase, au Ve siècle, sur le sujet d’appeler du Pape au Concile :Or voici le raisonnement que le Pape Eugène IV fait sur ce principe. « L'obédience de Grégoire ni celle de Benoît, qui ne faisait pas une petite partie de la chrétienté, n'ont point traité le concile de Constance de concile plénier avant le temps de leur union, et jusqu'alors elles n'ont pas reçu ses décrets comme revêtus de l'autorité d'un concile œcuménique. Pour cela il fallut qu'après leur union il se fit une nouvelle convocation du concile, premièrement par l'obédience de Grégoire, ensuite par celle de Benoît, et de cette sorte, par le concours de l'Église universelle, cette assemblée eut le nom et la réalité de concile plénier. Par conséquent tout ce que les Pères qui l'ont composé y ont fait avant ce temps ne doit point être attribué à l'Église universelle, mais à ceux-là seulement qui y siégeaient et dont le synode n'était que d'une seule obédience 2. »
_______________________________________________
2. Sommier, Hist. dogmatique du Saint-Siège, t. 6.
Source
« Nous ne passerons pas sous silence ce que sait toute l'Église par tout le monde, que, quoi que ce soit qui ait été lié par les sentences de quelques évêques que ce puisse être, le Siège du bienheureux Pierre a le droit de le délier, attendu qu'il a le droit de juger de toute l'Église, et qu'il n'est licite à qui que ce soit d'appeler de son jugement ; car les canons ont voulu qu'on appelât à lui de toutes les parties du monde, et qu'il ne soit permis à personne d'appeler de lui ailleurs. » Ainsi parle le Pape saint Gélase dans sa lettre septième, en 494.
Source
Et maintenant l’approbation du concile de Constance, par le Pape Saint Martin V :
____________________________________________« que le Pape voulait tenir et observer inviolablement tout ce qui avait été décerné, conclu et déterminé conciliairement (synodalement) dans les matières de foi par le concile de Constance ; qu'il approuvait et ratifiait tout ce qui avait été fait ainsi conciliairement (synodalement) dans les matières de foi, mais non ce qui avait été fait autrement et d'une autre manière 1. » Voilà en propres termes l'approbation que Martin V donna au concile de Constance.
Source
Pour ceux dont la question des 4e et 5esessions du concile de Constance intéresse : voir à partir du fil suivant.
Et pour la période de ce qui fut appelé le Grand Schisme d’Occident : ici.
Bien à vous.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Faudrait savoir la source de ce texte ; Correspondance Européenne ne le donne pas.
Dernière édition par Roger Boivin le Sam 17 Sep 2016, 6:36 pm, édité 1 fois (Raison : C E au lieu de Universalis)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Louis a écrit:@ JCMD
Je m’en tiendrai au titre de votre fil : Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Il faut savoir, tout d’abord, que, dans l’Église, le concile de Constance fut reconnu comme un Concile œcuménique...mais il faut aussi savoir que certains décrets de ce Concile, portés dans certaines sessions, ne furent pas tous reconnus par l’Église.
- Spoiler:
Le décret de la quatrième session, en ce qui regarde le Pontife romain, est énoncé en ces termes : « Toute personne, de quelque état qu'elle soit et quelque dignité qu'elle possède, fût-ce même celle de Pape, est obligée d'obéir au présent concile dans les choses qui appartiennent à la foi, à l'extirpation dudit schisme et à la réformation de l'Église dans son chef et dans ses membres. »
Le décret de la cinquième session, en ce qui regarde le même Pontife, est conçu en ces termes : « Quiconque, de quelque condition, état et dignité qu'il pût être, quand même il serait Pape, refuserait avec opiniâtreté d'obéir aux règlements de ce saint synode et de tout autre concile général légitimement assemblé, sur les matières avant dites ou autres, soit décidées, soit à décider, qui y auraient rapport, s'il n'entrait à résipiscence, il serait puni comme il devrait l'être. »
Source
Voyez à ce sujet l’intéressant commentaire de l’archevêque de Césarée à propos des 4e et 5esessions du concile de Constance. :Voici ce que disait Saint Gélase, au Ve siècle, sur le sujet d’appeler du Pape au Concile :Or voici le raisonnement que le Pape Eugène IV fait sur ce principe. « L'obédience de Grégoire ni celle de Benoît, qui ne faisait pas une petite partie de la chrétienté, n'ont point traité le concile de Constance de concile plénier avant le temps de leur union, et jusqu'alors elles n'ont pas reçu ses décrets comme revêtus de l'autorité d'un concile œcuménique. Pour cela il fallut qu'après leur union il se fit une nouvelle convocation du concile, premièrement par l'obédience de Grégoire, ensuite par celle de Benoît, et de cette sorte, par le concours de l'Église universelle, cette assemblée eut le nom et la réalité de concile plénier. Par conséquent tout ce que les Pères qui l'ont composé y ont fait avant ce temps ne doit point être attribué à l'Église universelle, mais à ceux-là seulement qui y siégeaient et dont le synode n'était que d'une seule obédience 2. »
_______________________________________________
2. Sommier, Hist. dogmatique du Saint-Siège, t. 6.
Source« Nous ne passerons pas sous silence ce que sait toute l'Église par tout le monde, que, quoi que ce soit qui ait été lié par les sentences de quelques évêques que ce puisse être, le Siège du bienheureux Pierre a le droit de le délier, attendu qu'il a le droit de juger de toute l'Église, et qu'il n'est licite à qui que ce soit d'appeler de son jugement ; car les canons ont voulu qu'on appelât à lui de toutes les parties du monde, et qu'il ne soit permis à personne d'appeler de lui ailleurs. » Ainsi parle le Pape saint Gélase dans sa lettre septième, en 494.
Source
Et maintenant l’approbation du concile de Constance, par le Pape Saint Martin V :____________________________________________« que le Pape voulait tenir et observer inviolablement tout ce qui avait été décerné, conclu et déterminé conciliairement (synodalement) dans les matières de foi par le concile de Constance ; qu'il approuvait et ratifiait tout ce qui avait été fait ainsi conciliairement (synodalement) dans les matières de foi, mais non ce qui avait été fait autrement et d'une autre manière 1. » Voilà en propres termes l'approbation que Martin V donna au concile de Constance.
Source
Pour ceux dont la question des 4e et 5esessions du concile de Constance intéresse : voir à partir du fil suivant.
Et pour la période de ce qui fut appelé le Grand Schisme d’Occident : ici.
Bien à vous.
Vous trouverez tout ce que cite Louis, là : (Open library):
Histoire universelle de l'Église Catholique - par Rohrbacher, René François :
https://archive.org/stream/histoireuniverse21rohr#page/n9/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
gabrielle a écrit:.Le Concile de Constance (1414-1418) compte parmi les 21 Conciles oecuméniques de l’Eglise, mais l’un de ses décrets, Haec Sancta, du 6 avril 1415 est considéré comme hérétique, parce qu’il affirme la suprématie du Concile sur le Pontife Romain
Un concile œcuménique ne peut être hérétique, si cela était, la frate aurait raison.
.
Exact Gabrielle, je vais me souvenir de votre affirmation avant de lire la suite. Merci.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
La source (dans les commentaires):
https://www.youtube.com/watch?v=haJH2j7f-Ck
https://www.youtube.com/watch?v=haJH2j7f-Ck
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
JCMD67 a écrit:La source (dans les commentaires):
https://www.youtube.com/watch?v=haJH2j7f-Ck
JCMD, je ne comprends pas trop ce que cette video vient faire dans le portrait. Qui sont ces gens ? Je l'ai écoutée qu'un peu ; j'ai vu un certain fils du Padre Pio ; mais qui sont en réalité tous ces gens, leur position, leur discours en résumé ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Roger Boivin a écrit:JCMD67 a écrit:La source (dans les commentaires):
https://www.youtube.com/watch?v=haJH2j7f-Ck
JCMD, je ne comprends pas trop ce que cette video vient faire dans le portrait. Qui sont ces gens ? Je l'ai écoutée qu'un peu ; j'ai vu un certain fils du Padre Pio ; mais qui sont en réalité tous ces gens, leur position, leur discours en résumé ?
Pour résumer un peu, cher Roger:
Roberto de Mattei, l'historien qui présente son livre,
―> est un "disciple" du Prof. Plinio Correa de Oliveira,
―> lequel est impliqué dans Tradition, Famille, Patrie (TFP)
d'autres intervenants vous donneront des détails plus complets.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
ROBERT. a écrit:Pour résumer un peu, cher Roger:
Roberto de Mattei, l'historien qui présente son livre,
―> est un "disciple" du Prof. Plinio Correa de Oliveira,
―> lequel est impliqué dans Tradition, Famille, Patrie (TFP)
d'autres intervenants vous donneront des détails plus complets.
Et qui c'est le Prof. Plinio Correa de Oliveira ?
Et c'est quoi Tradition, Famille, Patrie (TFP) ?
Et quel est sa position exacte fasse aux intrus actuels ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
.
Cher Roger, ceci devrait répondre à la majorité de vos questions:
D’abord sur le prof. Plinio:
.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plinio_Corr%C3%AAa_de_Oliveira
Puis sur la TFP:
.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tradition,_famille_et_propri%C3%A9t%C3%A9
Enfin sur la position du prof. vis-à-vis de la secte:
Comme on le voit son amour pour le "vicaire" (alors Montini) du Christ augmente de plus en plus...
Je fais des recherches sur le Cardinal (?) Giuseppe Pizzardo...
Cher Roger, ceci devrait répondre à la majorité de vos questions:
D’abord sur le prof. Plinio:
.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plinio_Corr%C3%AAa_de_Oliveira
Puis sur la TFP:
.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tradition,_famille_et_propri%C3%A9t%C3%A9
Enfin sur la position du prof. vis-à-vis de la secte:
In 1974, Plinio turned 66 (…) Due to his formation, spirituality and study, Plinio was above all a servant of the Papacy. Cardinal Giuseppe Pizzardo, prefect of the Congregation of Seminaries and Universities,(…) As the years went by, Plinio’s love for and unconditional obedience to the Vicar of Christ and the Holy See only increased.
.
http://www.tfp.org/tfp-home/plinio-correa-de-oliveira/plinio-correa-de-oliveira-his-early-years.html
.
Comme on le voit son amour pour le "vicaire" (alors Montini) du Christ augmente de plus en plus...
Je fais des recherches sur le Cardinal (?) Giuseppe Pizzardo...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
.
Cardinal Giuseppe Pizzardo: https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Pizzardo
Cardinal Giuseppe Pizzardo: https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Pizzardo
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Haec Sancta (1415), un document conciliaire qui fut condamné par l’Eglise ?
Merci Robert.
Donc cette video est à écarter ?
Je ne sais pas pourquoi JCMD nous l'a placée.
J'aimerais quelques mots de sa part.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
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