Le chant "Minuit, chrétiens"

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Message  Michel Saint-Jean Lun 07 Déc 2015, 4:46 pm

Intéressant, beaucoup ignorent l'origine occulte de ce chant.

Le Cardinal Villeneuve souhaitait la disparition de ce chant, en 1933, principalement à cause de la théologie douteuse du texte. En effet, l’auteur utilise un lexique subtilement étranger à celui de l’Eglise.

Ce qu’il faut savoir, avant d’apprécier le Minuits, chrétiens, c’est qu’il a été créé dans l’ambiance révolutionnaire de la France de 1847, sur fond d’humanisme, ce qui explique la théologie douteuse soulignée par le cardinal Villeneuve.

L’auteur des paroles, Placide Campeau (1808-1877), était libre-penseur voltairien et possiblement franc-maçon. Dans un recueil de chants publié plus tard, Campeau décida de tronquer quelques paroles pour sa version officielle et définitive.

La composition musicale, pour sa part, est l’œuvre d’un compositeur juif, Adolphe Adam (1803-1856). Il n’hésita pas à revendiquer le caractère révolutionnaire du chant en le proposant comme une « Marseillaise religieuse ».



Source
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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 7:29 pm


Open Library :


MANDEMENTS, LETTRES PASTORALES ET CIRCULAIRES DES ÉVÊQUES DE QUEBE - Volume quatorzième - Son Em. le Cardinal J.- M. -Rodrigue Villeneuve, O. M I., Archevêque de Québec, 1932-1935, XXXIII - Page 239 :

XXXIII

Chant du " Minuit, chrétiens"

(14 décembre 1933)

A l'approche de Noël, le chant du " Minuit, chrétiens " recommence à provoquer des controverses. Autant en raison des exigences de la musique religieuse que par souci de doctrine et de convenance liturgique, l'Archevêque se réjouit qu'en plusieurs endroits on l'ait abandonné, et il souhaite que sa disparition se généralise. Le texte en est incontestablement d'une théologie douteuse et toute la composition d'une origine pour le moins quelconque. On pourra sans désavantage le remplacer par quelque autre ancien cantique de Noël, par exemple, celui " Les Anges dans nos campagnes ", dont le refrain, quelle qu'en soit la valeur artistique, est une pieuse exclamation tirée du saint Evangile (Luc, II, 14) et qui convient plutôt à l'inauguration du joyeux temps de Noël.

En tout cas, il ne sera permis à personne de se réclamer de l'autorité de l'Archevêque de Québec, comme on l'a fait l'an dernier, pour préconiser la valeur du " Minuit, chrétiens " d'Adolphe Adam.
--------------


Avec une religieuse affection je réitère ici ces souhaits que j'adressais, ce matin, à ceux d'entre vous qui avaient pu venir à l'Archevêché : La grâce, la miséricorde, la paix en Dieu, en Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, tels sont bien mes souhaits pour vous, Messieurs, au début de l'année nouvelle, qui continue le dix-neuvième centenaire de la mort du Très Saint Rédempteur. La grâce, qui nous surélève du plan de la nature et nous mette à la hauteur de nos sublimes devoirs de pasteurs. La divine miséricorde, qui nous arrache aux fragilités et même aux trahisons de la chair et nous maintienne fidèles entre tant d'autres qui abandonnent et désespèrent. La paix, enfin, paix du cœur, de la conscience, de l'esprit, paix en nous-mêmes, paix avec ceux qui nous commandent et avec ceux que nous gouvernons. Gratia, misericordia et pax in Jesu Christo Salvatori noslro.

Veuillez croire, chers Messieurs et Collaborateurs, à mon entier dévouement en N. S. et M. I.
t J. M. Rodrigue Card. Villeneuve, O. M. I., Archev. de Québec.




https://archive.org/stream/mandementslettre14glis#page/238/mode/2up



Dernière édition par Roger Boivin le Lun 07 Déc 2015, 9:38 pm, édité 3 fois
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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 8:29 pm


WIKIPÉDIA :


Minuit, chrétiens

[..]

Apparition dans les églises

Bien qu'aujourd'hui Minuit, chrétien soit exécuté comme chant d'entrée à la messe de minuit, cela n'a pas toujours été le cas. En effet, le cantique était anciennement controversé pour la simple raison de cette ligne: «... et de son père, arrêter le courroux.». On n'acceptait pas le chant car, selon certains prêtres, il portait offense au Seigneur du fait que Dieu n'est pas courroux. Mais avec le temps, les mentalités on fini par accepter la mélodie jusqu'à le qualifier de classique religieux.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Minuit,_chr%C3%A9tiens

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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 8:51 pm



WIKIPÉDIA :


Minuit, chrétiens

[..]

Création à Roquemaure

Bien qu'il ait été l'auteur de ce que le compositeur Adolphe Adam, appelait la « Marseillaise religieuse », Placide Cappeau qui était socialiste, républicain et anticlérical, prétendit lui-même, l'avoir écrit, le 3 décembre 1847 dans la diligence qui le conduisait à Paris, entre Mâcon et Dijon. Claude Debussy l'appelait « ce chant d'ivrogne ».

En fait, ce cantique fut rédigé bien avant 1847 dans des circonstances apparemment plus banales.

En effet, au début de l’année 1843, l’abbé Maurice Gilles, curé de Roquemaure, le village natal de Placide Cappeau, décide de faire restaurer l’orgue de l'église. Connaissant Cappeau, il lui demande de composer un chant de noël afin de célébrer dignement la restauration de l’instrument.

Or au même moment, l'ingénieur parisien Pierre Laurey, chargé depuis septembre 1842 de terminer la construction du pont suspendu sur le Rhône, séjourne à Roquemaure avec son épouse, Emily. Celle-ci, ancienne chanteuse lyrique, est une amie intime de l'épouse d'Adolphe Adam. C'est elle qui sollicite la collaboration du célèbre musicien pour la mise en musique du poème de Placide Cappeau et elle lui promet d’interpréter ce « Noël » dans la collégiale le 25 décembre 1843.


Mais en juillet 1843, Emily Laurey accouche d’une petite fille prénommée Adeline et ses médecins lui déconseillent le voyage, comme ils le lui déconseilleront les années suivantes.

Le 18 octobre 1846, à 9 h du matin, l’abbé Gilles décède, l’abbé Eugène Nicolas Petitjean lui succède à la tête de la cure de Roquemaure le 10 janvier 1847.

Finalement, Emily Laurey chantera Minuit, chrétiens pour la première fois, le 24 décembre 1847, soit quatre ans après la promesse qu'elle avait faite.


Au Québec

Rapporté de France par Ernest Gagnon, chanté pour la première fois en terre d'Amérique, par Marie-Louise-Joséphine Caron, fille du juge René-Édouard Caron, ancien maire de la ville de Québec et futur lieutenant-gouverneur du Québec, accompagnée à l'harmonium par Gagnon, le 24 décembre 1858, à l'église Saint-Michel de Sillery (l'un des quartiers de la ville de Québec), appelée à l'époque Saint-Colomb de Sillery1.


Apparition dans les églises

Bien qu'aujourd'hui Minuit, chrétien soit exécuté comme chant d'entrée à la messe de minuit, cela n'a pas toujours été le cas. En effet, le cantique était anciennement controversé pour la simple raison de cette ligne: «... et de son père, arrêter le courroux.». On n'acceptait pas le chant car, selon certains prêtres, il portait offense au Seigneur du fait que Dieu n'est pas courroux. Mais avec le temps, les mentalités on fini par accepter la mélodie jusqu'à le qualifier de classique religieux.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Minuit,_chr%C3%A9tiens

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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 10:26 pm



J'ignore la provenance de ce texte de cette page, dont je ne cite ici qu'une partie, on n'en indique que l'auteur, mais pas la source :


MINUIT CHRETIENS, UNE PARTITION D’ADOLPHE ADAM

Le 3 décembre 1847, dans la diligence de Paris, entre Mâcon et Dijon, Placide Cappeau, négociant en vins et poète provençal à ses heures, écrivait les paroles d’un noël, pour lesquelles il était fort loin de se douter un seul instant de l’immense succès qu’il obtiendra par la suite. C’était le curé de Roquemaure, l’abbé Eugène Nicolas, qui l’avait prié de composer ce chant dans le cadre des manifestations culturelles et religieuses qu’il voulait organiser afin de recueillir quelques oboles pour le financement des vitraux de la collégiale Saint-Jean-Baptiste. Placide Cappeau, alors âgé de 39 ans, ancien élève des Jésuites au collège royal d’Avignon, après des études de droit à Paris était revenu s’installer dans son village natal afin de s’associer avec le Maire, Guillaume Clerc, dans un commerce de vins.

Roquemaure, port renommé de la région, spécialisé dans le commerce des vins de Côtes du Rhône, avait alors besoin de se doter d’un pont suspendu pour traverser le Rhône. L’ingénieur parisien Pierre Laurey était chargé de cette tâche. Pour l’heure il s’était installé dans ce lieu avec son épouse, Emily. Celle-ci, chanteuse, était en relation avec le compositeur Adolphe Adam, pour lequel elle avait interprété autrefois, en 1840 à l’Opéra-Comique, l’un de ses ouvrages en 3 actes, La Rose de Péronne, qui d’ailleurs ne fut pas heureux de l’aveux même de son auteur. C’est elle qui adressa les strophes de Minuit Chrétiens au compositeur, qui ne l’oublions pas, est considéré comme l’un des créateurs de l’opéra-comique français. Adam en fit la musique en quelques jours et, le 24 décembre 1847, à la messe de minuit célébrée dans la petite église de Roquemaure, Emily Laurey chantait pour la première fois le Noël d’Adam.

Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'Homme-Dieu descendit jusqu'à nous,
Pour effacer la tache originelle,
Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d'espérance,
A cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple, à genoux, attends ta délivrance
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur (bis)

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'Enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche :
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
A votre orgueil, c'est de là que Dieu prêche.
Courbez vos fronts devant le Rédempteur (bis).

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La Terre est libre et le Ciel est ouvert.
Il voit un frère où n'était qu'un esclave,
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt.
Peuple, debout ! Chante ta délivrance.


Immédiatement célèbre, notamment grâce au baryton Jean-Baptiste Faure, ce chant de Noël échappa à l’auteur des paroles, qui ne parvint même pas, comme il le désira plus tard, à changer le texte. Placide Cappeau, n’était en effet pas du tout un homme d’église, un fervent catholique, mais au contraire un libre penseur, un voltairien. Au culte d’un Dieu, il préférait celui de l’Humanité. C’est ainsi qu’en 1876, dans son poème historique en vingt chants 1, figure le Cantique à l’orgue de Roquemaure, qui n’est autre que le Minuit Chrétiens, chanté par Placidie, l’amante, à l’orgue :

Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle,
Où dans l’heureux Bethléem, vint au jour
Le messager de la bonne nouvelle
Qui fit, des lois de sang, la loi d’amour.

L’Homme-Dieu et la tache originelle ont disparu pour laisser la place à des paroles plus conformes à la pensée de l’auteur, qu’il n’avait osé écrire lors de la commande du curé de Roquemaure. Il précisait lui-même dans ses notes de son Chant dixième : " Nous avons cru devoir modifier ce qui nous avait échappé au premier moment sur le péché originel, auquel nous ne croyons pas... Nous admettons Jésus comme rédempteur, mais rédempteur des inégalités, des injustices et de l’esclavage et des oppressions de toute sorte... " Mais c’était trop tard, le peuple en avait décidé autrement, il voulait conserver les paroles initiales, qui d’ailleurs ont toujours quelque peu agacé l’Eglise qui les juge un peu trop païennes ! La musique également n’a jamais obtenu son approbation à cause de son allure un peu trop martiale. Adolphe Adam lui-même appelait son noël " la Marseillaise religieuse " ! Dès 1864, on écrivait dans la Revue de musique sacrée 2 : " Le Noël d’Adolphe Adam a été chanté dans beaucoup d’églises à la messe de minuit... peut-être ferait-on bien de renoncer à ce morceau dont la popularité est devenue de mauvais aloi. On le chante dans les rues, dans les salons, dans les cafés-concerts. Il dégénère et ravale. Le mieux est de le laisser faire son chemin loin du temple, où l’on peut fort bien se passer de lui. " Près d’un siècle plus tard, le musicologue Auguste Sérieyx dénonçait toujours les maîtrises, les chantres et les organistes " qui font retentir nos églises de pareilles élucubrations " et les pasteurs " qui les tolèrent ou les encouragent. " Mais fi que tout cela car tout jugement de valeur est inutile : ce chant a plu dès sa création en 1847, a traversé deux siècles sans perdre une once de sa popularité et s’apprête à rentrer dans un nouveau siècle avec toujours autant de succès ! Quant à l’auteur des paroles, Placide Cappeau 3, il s’est éteint à Roquemaure le 8 août 1877. Il avait également réussi à faire publier en 1865 à Paris, " chez les principaux libraires ", un petit recueil in-8 de 27 pages intitulé : Lou Rèi de la Favo. Le Roi de la Fève. Fantaisie-poétique provençal-français.

[..]
Denis HAVARD DE LA MONTAGNE



1) Paru dans Le Château de Roquemaure, poème historique en vingt chants (Roquemaure, chez l'auteur, 1876, in-12). En même temps paraissait "Le Siège de Caderousse, poème languedocien de l'abbé Fabre traduit en français, vers pour vers, texte en regard, et poésies languedociennes-françaises, textes et traductions, par Placide Cappeau". Ces deux volumes de près de 500 pages chacun peuvent être consultés à la BN sous la cote Ye 17182-17183.

2) Revue de musique sacrée, 5e année, n°3, 15 janvier 1864, p. 89, cité par Henri Bachelin, in Les Noëls français, p.65 (Ed. musicales de la Librairie de France, 1927).

3) Placide Cappeau était né le 25 octobre 1808 à Roquemaure.

http://www.musimem.com/adam.htm

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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 11:02 pm


http://mvmm.org/c/docs/midi.html



http://www.scena.org/lsm/sm9-4/Minuit_fr.htm
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Message  Roger Boivin Lun 07 Déc 2015, 11:10 pm



En fait, le seul texte catholique que nous avons pour le moment, est celui des « MANDEMENTS, LETTRES PASTORALES ET CIRCULAIRES DES ÉVÊQUES DE QUEBEC » publié en 1936.

Et les quelques paroles critiques en particulier qui attirent l'attention, ne se résument qu'à ces quelques lignes, pas plus :


A l'approche de Noël, le chant du " Minuit, chrétiens " recommence à provoquer des controverses. Autant en raison des exigences de la musique religieuse que par souci de doctrine et de convenance liturgique, l'Archevêque se réjouit qu'en plusieurs endroits on l'ait abandonné, et il souhaite que sa disparition se généralise. Le texte en est incontestablement d'une théologie douteuse et toute la composition d'une origine pour le moins quelconque.

https://archive.org/stream/mandementslettre14glis#page/238/mode/2up


C'est mince !

Y a-t-il eu d'autres textes catoliques sur ce sujet par la suite ?

Je l'ignore ; il faudrait poursuivre les recherches.
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Message  Roger Boivin Mar 08 Déc 2015, 11:04 am


C'est assez mince pour en tirer une conclusion finale !

On n'élabore pas sur la question ici ; on n'entre pas dans la matière du sujet pour désamorcer la contreverse.

Est-ce une simple opinion, un simple sentiment, et partant un simple souhait de la part de l'Archevêque et du Cardinal Villeneuve ?

Suis-je en droit de me poser de telles questions ?

Y a-t-il eu d'autres textes catoliques sur ce sujet par la suite ?

Ou est-ce tombé dans l'oublie ?

Parce que le Minuit crétien est toujours resté à l'honneur, a été maintenu !
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Message  Louis Mar 08 Déc 2015, 11:07 am

Mon cher Roger,

Je vous reviens plus tard sur ce sujet.

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Message  Louis Mar 08 Déc 2015, 2:28 pm

Bonjour,

Voici ce que j'ai trouvé à propos du Minuit, chrétiens :

1.

Le même Cardinal Villeneuve, l'année suivante, dit, entre autres choses, ce qui suit concernant le Minuit, chrétiens (et qui est tiré d'ailleurs du même livre que Roger, cité plus haut, aux pages 357-358) :

XLII
Veille du premier de l'An - Messe de Minuit de Noël

(2 novembre 1934)

2. En vue aussi, de conserver à notre nuit de Noël son caractère  vraiment liturgique et de la protéger contre l'envahissement de l'esprit profane, je règle ce qui suit:

(…)

c) On devra s'abstenir de faire entendre le Minuit, chrétiens dans les offices religieux du diocèse.
Ce qui  est confirmé par le fait, qu'autrefois, effectivement, ce chant, qui n'était pas un chant liturgique, était entonné avant le début  de la Messe de Minuit, vers minuit moins 5 environ, si ma mémoire est bonne, et le prêtre entrait après la fin du Minuit, chrétiens.

Ce qui fait que dans l'Église catholique, (évidemment je ne parle pas de  cette église conciliaire de V2), ce chant n'a jamais été exécuté comme chant d'entrée à la Messe de Minuit.


2.

]L’Homme-Dieu et la tache originelle ont disparu pour laisser la place à des paroles plus conformes à la pensée de l’auteur, qu’il n’avait osé écrire lors de la commande du curé de Roquemaure. Il précisait lui-même dans ses notes de son Chant dixième : " Nous avons cru devoir modifier ce qui nous avait échappé au premier moment sur le péché originel, auquel nous ne croyons pas... Nous admettons Jésus comme rédempteur, mais rédempteur des inégalités, des injustices et de l’esclavage et des oppressions de toute sorte... "
_________________________________

http://www.musimem.com/adam.htm

Je comprends de cette citation que le Bon Dieu a fait écrire à l'auteur, malgré lui, malgré sa pensée profonde, ce en quoi il ne croyait pas car, si on s'en réfère au http cité ci-haut :


Placide Cappeau, n’était en effet pas du tout un homme d’église, un fervent catholique, mais au contraire un libre penseur, un voltairien. Au culte d’un Dieu, il préférait celui de l’Humanité.

La Divine Providence utilise les  instruments dont Elle veut se servir pour arriver à Sa Gloire.

D'ailleurs, la Naissance du Christ n'a-t-elle pas pour but d'effacer la tache originelle et de son Père d'arrêter le courroux ?


Bien à vous.

_________________
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Message  Roger Boivin Mar 08 Déc 2015, 3:51 pm


Merci Louis.

J'avais feuilleté le volume en question ; mais, faut croire un peu trop rapidement, ça m'a échappé !

Voici le lien tombant directement sur les pages 357-358 : https://archive.org/stream/mandementslettre14glis#page/356/mode/2up
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Message  ROBERT. Mar 08 Déc 2015, 4:01 pm

Louis a écrit:
Ce qui  est confirmé par le fait, qu'autrefois, effectivement, ce chant, qui n'était pas un chant liturgique, était entonné avant le début  de la Messe de Minuit, vers minuit moins 5 environ, si ma mémoire est bonne, et le prêtre entrait après la fin du Minuit, chrétiens.

Ce qui fait que dans l'Église catholique, (évidemment je ne parle pas de  cette église conciliaire de V2), ce chant n'a jamais été exécuté comme chant d'entrée à la Messe de Minuit.

Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.
ROBERT.
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Message  JCMD67 Mar 08 Déc 2015, 4:44 pm

Je trouve cette chanson très belle, mais bien sûr elle n'a rien à faire dans les églises.


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Message  ROBERT. Mar 08 Déc 2015, 5:36 pm

ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?
ROBERT.
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Message  gabrielle Mer 09 Déc 2015, 7:31 am

JCMD67 a écrit:Je trouve cette chanson très belle, mais bien sûr elle n'a rien à faire dans les églises.



ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?

Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tou.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre.

Je me pose une question, le Cardinal Villeneuve dit que les paroles sont d'une théologie douteuse... Shocked en quoi.
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Message  Roger Boivin Mer 09 Déc 2015, 8:04 am

gabrielle a écrit:Je me pose une question, le Cardinal Villeneuve dit que les paroles sont d'une théologie douteuse... Shocked  en quoi.

On ne sait pas, il ne le précise pas. Mais dans Wikipédia on dit ceci :

Roger Boivin a écrit:

Bien qu'aujourd'hui Minuit, chrétien soit exécuté comme chant d'entrée à la messe de minuit, cela n'a pas toujours été le cas. En effet, le cantique était anciennement controversé pour la simple raison de cette ligne: «... et de son père, arrêter le courroux.». On n'acceptait pas le chant car, selon certains prêtres, il portait offense au Seigneur du fait que Dieu n'est pas courroux. Mais avec le temps, les mentalités on fini par accepter la mélodie jusqu'à le qualifier de classique religieux.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Minuit,_chr%C3%A9tiens



C'est tout ce qu'on a.

Mais je sais qu'il en a été fait plusieurs parodies  (http://mvmm.org/c/docs/midi.html ) ;

et que l'auteur avait déjà voulu au début changer certaines paroles qui ne s'acccordaient pas à sa croyance fausse. Voyez cet extrait d'un texte trouvé sur le net signé d'un nom qui m'est inconnu : Denis HAVARD DE LA MONTAGNE, et sans donner de source :


Immédiatement célèbre, notamment grâce au baryton Jean-Baptiste Faure, ce chant de Noël échappa à l’auteur des paroles, qui ne parvint même pas, comme il le désira plus tard, à changer le texte. Placide Cappeau, n’était en effet pas du tout un homme d’église, un fervent catholique, mais au contraire un libre penseur, un voltairien. Au culte d’un Dieu, il préférait celui de l’Humanité. C’est ainsi qu’en 1876, dans son poème historique en vingt chants, figure le Cantique à l’orgue de Roquemaure, qui n’est autre que le Minuit Chrétiens, chanté par Placidie, l’amante, à l’orgue :

Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle,
Où dans l’heureux Bethléem, vint au jour
Le messager de la bonne nouvelle
Qui fit, des lois de sang, la loi d’amour.

L’Homme-Dieu et la tache originelle ont disparu pour laisser la place à des paroles plus conformes à la pensée de l’auteur, qu’il n’avait osé écrire lors de la commande du curé de Roquemaure. Il précisait lui-même dans ses notes de son Chant dixième : " Nous avons cru devoir modifier ce qui nous avait échappé au premier moment sur le péché originel, auquel nous ne croyons pas... Nous admettons Jésus comme rédempteur, mais rédempteur des inégalités, des injustices et de l’esclavage et des oppressions de toute sorte... " Mais c’était trop tard, le peuple en avait décidé autrement, il voulait conserver les paroles initiales, qui d’ailleurs ont toujours quelque peu agacé l’Eglise qui les juge un peu trop païennes !


https://messe.forumactif.org/t6817-le-chant-minuit-chretiens#123595


Encore là on y dit que certaines paroles avaient toujours quelque peu agacé l'Église qui les juge un peu trop païennes ; sans donner aucune référence pour le prouver.

Alors on flotte dans la controverse ; et c'est d'ailleurs ce qu'écrit au début le Cardinal Villeneuve :

« A l'approche de Noël, le chant du " Minuit, chrétiens " recommence à provoquer des controverses. » https://messe.forumactif.org/t6817-le-chant-minuit-chretiens#123592

Ce qui m'amène à me ranger derrière ces paroles sages d'une certaine Gabrielle sur TD Laughing :

« Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tout.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre. »
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Message  ROBERT. Mer 09 Déc 2015, 11:45 am

gabrielle a écrit:
ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?

Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tou.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre.


C'est on ne peut plus clair.  Merci Gabrielle.


Dernière édition par ROBERT. le Mer 09 Déc 2015, 1:17 pm, édité 1 fois (Raison : correction)
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Le chant "Minuit, chrétiens" Empty Re: Le chant "Minuit, chrétiens"

Message  ROBERT. Mer 09 Déc 2015, 1:21 pm

ROBERT. a écrit:
gabrielle a écrit:
ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?

Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tou.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre.


C'est on ne peut plus clair.  Merci Gabrielle.

De toute façon, ce fut toujours clair dans mon esprit que le Minuit, Chrétiens

ne fut jamais un chant liturgique, et qu'il n'a pas sa place à la Messe.
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Le chant "Minuit, chrétiens" Empty Re: Le chant "Minuit, chrétiens"

Message  gabrielle Jeu 10 Déc 2015, 9:11 am

ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:
gabrielle a écrit:
ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?

Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tou.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre.


C'est on ne peut plus clair.  Merci Gabrielle.

De toute façon, ce fut toujours clair dans mon esprit que le Minuit, Chrétiens

ne fut jamais un chant liturgique, et qu'il n'a pas sa place à la Messe.

Vous en savez quelque chose... Wink
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Message  ROBERT. Jeu 10 Déc 2015, 11:18 am

gabrielle a écrit:
ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:
gabrielle a écrit:
ROBERT. a écrit:
ROBERT. a écrit:Merci Louis. Votre explication confirme en effet, que le Minuit, Chrétiens n'était pas un chant liturgique.

Je me pose une question: le Minuit, Chrétiens n'étant pas un chant liturgique, pourquoi était-il chanté à l'église ?

Ce chant ne doit pas prendre place pendant la Liturgie, c'est tou.

Comme le dit Louis, il était chanté, avant l'entré du prêtre.


C'est on ne peut plus clair.  Merci Gabrielle.

De toute façon, ce fut toujours clair dans mon esprit que le Minuit, Chrétiens

ne fut jamais un chant liturgique, et qu'il n'a pas sa place à la Messe.

Vous en savez quelque chose... Wink

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Le chant "Minuit, chrétiens" Empty Re: Le chant "Minuit, chrétiens"

Message  Roger Boivin Mer 30 Déc 2020, 8:36 am


Question de faire remonter le fil :


Adolphe Adam - ( http://www.musimem.com/adam.htm ) - , " en fit la musique en quelques jours et, le 24 décembre 1847, à la messe de minuit célébrée dans la petite église de Roquemaure " :


Publication date 1871 : https://archive.org/stream/cantiquedenelchr00adam?ref=ol#page/n1/mode/2up

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Le chant "Minuit, chrétiens" Empty Re: Le chant "Minuit, chrétiens"

Message  Anne-Marie Mer 30 Déc 2020, 9:21 am

... je vais essayer de retrouver un article sur le sujet, qui expliquait très clairement en quoi ce chant pose problème, pour chacun de ses couplets, et placerai le lien ici, si je le retrouve.

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Le chant "Minuit, chrétiens" Empty Re: Le chant "Minuit, chrétiens"

Message  Anne-Marie Ven 08 Jan 2021, 7:41 am

... je n'ai malheureusement pas réussit à retrouver l'article en question, mais, de mémoire, la conclusion, entre autres, rejoignait l'idée de fond du pourquoi de certaines paroles changées dans "Le sommeil de l'Enfant Jésus" chanté dans une vidéo, et celles du "Notre Père" de Roberto Alagna : toutes les "religions" sont bonnes; nous sommes tous frères; nous irons tous au Ciel...

Il y était également dit que des trois couplets qui composent ce chant, le deuxième est le seul qui fasse plus de bon sens, mais qu'il est habituellement délaissé (suposément, à ce que j'ai lu dans un autre articles, parce qu'il serait moins facile à chanter).

Voici deux versions du texte de ce chant, provenant de deux différents livres que nous avons chez nous :


- 300 Cantiques, Louis Bouhier, S. S., Montréal, 1904. Approbation : S. G. Mgr. Bouchési, archevêque de Montréal, 25 bovembre 1905.

1. Minuit! Chrétiens! C'est l'heure solennelle
Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père arrêter le couroux.
Le monde entier tressaille d'espérence,
À cette nuit qui lui donne un sauveur.
Peuple, à genoux! attends ta délivrance :
Noël! Noël! voici le Rédempteur :
Noël! Noël! voici le Rédempteur!

2. De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les trois chefs d'Orient.
Le Roi des rois né dans la dépendance,
En lui confond toute humaine grandeur.

3. Enfin Jésus a brisé toute entrave :
La terre est libre et le ciel est ouvert.
Il voit un frère où n'était qu'un esclave :
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Oh! qui lui dira notre reconnaissance
À ce Jésus, notre aimable Sauveur?



- Cantiques de la jeunesse, abbé E. Dubois, Curé de St-Benoît-Labre à Lille, 1912. Approbation : M. le Vicaire-Général Carlier, Cambrai, 14 septembre 1896 (première édition).

1. Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle,
Où l'Homme-Dieu descendit jusqu'à nous,
Pour effacer la tache originelle,
Et de son Père arrêter le couroux.
Le monde entier tressaille d'espérence,
À cette nuit qui lui donne un sauveur.
Peuple, à genoux, attends ta délivrance,
Noël! Noël! voici le Rédempteur,
Noël! Noël! voici le Rédempteur.

2. De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'Enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche ;
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
À votre orgueil, c'est de là qu'un Dieu prêche :
Courbez vos fronts devant le Rédempteur,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur.

3. Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le Ciel est ouvert ;
Il voit un frère où n'était qu'un esclave,
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Qui lui dira notre reconnaissance?
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt.
Peuple, debout, chante ta délivrance,
Noël! Noël! chantons le Rédempteur,
Noël! Noël! chantons le Rédempteur.



Ce qui est quand même un peu surprenant, si vraiment ce cantique est mauvais, c'est que ces deux livres comportent des approbations. Celle du premier est intéressante :


- 300 Cantiques, Louis Bouhier, S. S., Montréal, 1904.

Approbation (et Imprimatur) : S. G. Mgr. Bouchési, archevêque de Montréal, 25 novembre 1905.

"Monsieur l'abbé et bon ami,

J'ai examiné le recueil de cantiques que vous venez de publier, et dont vous avez si bien voulu m'envoyer un exemplaire.
Je vous félicite et vous remercie de cette œuvre excellente qui sera, je n'en doute pas, grandement appréciée.
Des recueils que nous possédions déjà, vous avez élagué les cantiques qui pouvaient laisser à désirer, et vous en avez ajouté beaucoup d'autres très beaux et en même temps tout à fait conformes au sens catholique.
Je sais tout le travail que votre livre vous a demandé. Vous avez apporté un soin égal à la musique et aux paroles; aussi suis-je heureux d'y reconnaître aujourd'hui une œuvre d'art en même temps que de doctrine et de piété.
Je souhaite donc que ce précieux Recueil de répande dans nos collèges, nos pensionnats et nos écoles, dans nos communautés religieuses et nos paroisses.
Recevez, Monsieur l'abbé et bon ami, avec mes meilleurs vœux, l'assurance réitérée de mon affectueux dévouement.

Paul, Arch. de Montréal.

Cet ouvrage a été également approuvé et recommandé par NN. SS. les Archevêques de Québec, Ottawa et de Saint-Boniface, et les Évêques de Rimouski, de Valleyfield, de Chicoutimi, de Sherbrooke, de Trois-Rivières, de Nicolet, de Joliette et de Saint-Hyacinthe."



... peut-être que tout ça ne mène à rien.

Anne-Marie

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