LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
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LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
ARTICLE 3. - LE FOND COMMUN DES RELIGIONS
1. Exposé de cette théorieI. LA THÈSE. - Du moment qu'il existe des religions diverses, il y a entre elles des éléments communs et d'autres par lesquels elles diffèrent. Leur fond commun de croyances et de pratiques est comme l'élément générique de toutes les formes religieuses et, dès lors, doit se retrouver identique en toutes comme le genre dans les espèces. Cet élément primitif, sous la pression de certains hommes, ou simplement du climat et du temps, a évolué naturellement et a donné naissance à ces religions innombrables, qui par conséquent n'ont de valeur que dans le temps et les lieux où elles se sont développées, mais n'intéressent pas la notion absolue et universelle, exprimant le sentiment religieux de l'humanité. Pour la découvrir, il faut la dégager de toutes ces déformations accidentelles ; et nous dirons, par conséquent, que c'est ce fond commun religieux, qu'on retrouve toujours partout, qui est la vraie religion.
II. SES PARTISANS. - Cette théorie est fort en vogue dans un monde qui se flatte à la fois de respecter les religions et de n'en professer aucune.
a) Elle a été mise à la mode par les historiens des Religions. Cette prétendue science, née d'hier, a conquis d'emblée l'audience du laïcisme, qui s'est empressé de créer des chaires d'histoire des religions dans les Universités d'État : ce qui déjà pourrait suffire à nous la rendre fort suspecte !
b) Elle a fait la fortune des sectes théosophes et spirites, qui ont ramassé ce qui leur plaisait dans ces histoires des religions, se donnant ainsi à bon compte des airs de religion éternelle, à si bon compte, en vérité, qu'il faut être singulièrement ignorant ou naïf pour trouver dans ce ramassis des traces d'histoire ou des empreintes de raison.
c) Enfin l'hitlérisme avec Rosemberg a fait de cette théorie l'un des dogmes fondamentaux de sa religion officielle de la race.
III. SES DANGERS. - En dehors de ces utilisations pitoyables, la théorie d'un fond commun à toutes les religions, en quoi consisterait la religion essentielle, présente sous ses apparences rationnelles et scientifiques un paradoxe assez subtil, et d'autant plus dangereux pour qui se fie aux apparences !
En réalité, cette branche du savoir qu'on nomme l'histoire des religions n,emprunte à l'histoire que son écorce, la plus mince d,ailleurs et la plus fragile qui soit, sous laquelle se cache une philosophie de l'histoire qui interprète les faits à son goût, de telle sorte que toutes ses conclusions, qu'elle nous présente comme historique, ne sont que des déductions falsifiées de principes absolument faux.
Nous allons le toucher du doigt.
Cours Synthétique de Religion
par l'abbé J. RAIMOND, aumônier de la Légion d'honneur
(avec Nihil Obstat et Imprimatur)
1938
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JE CROIS EN DIEU
(Son Existence)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
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Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
2. Ses principes fauxPas même n'est besoin de savoir lire entre les lignes de son exposé pour découvrir que toute la théorie repose sur les trois principes suivants :
1. TOUTES LES RELIGIONS SONT VRAIES DANS LE FOND.
a) Il faut bien l'admettre, en effet, au point de départ d'une entreprise qui se propose de découvrir le fond commun de vérité identique dans toutes les Religions. On exclut ainsi par avance deux hypothèses aussi plausibles : premièrement que toutes les religions soient fausses, car leur fond commun le serait aussi ; qu'une seule soit profondément vraie et les autres ses contrefaçons, car le vieux fond de vérité ne se trouverait que dans une et non plus dans toutes identiquement. Il s'agit donc bien d'un principe gratuitement affirmé d'avance : sous peine de n'aboutir à rien, il faut admettre au point de départ que toutes les religions sont vraies dans le fond.
b) Mais on se garde bien d'énoncer un pareil principe, dont la fausseté touche à l'évidence. Nous n'avons que faire de recherches érudites ; il suffit d'un grain de bon sens, en effet, pour se rendre compte que ces diverses religions ayant des croyances absolument contradictoires, et des pratiques irréductiblement opposées ne se ramèneront jamais sinon par la violence à un type supposé commun. Aussi ne serons-nous pas surpris de voir tout à l'heure nos historiens à l’œuvre, en train de torturer les fait pour leur faire rendre le même son fondamental. leur principe faux les vouait par avance à une entreprise de falsification.
2. TOUTES LES RELIGIONS SONT DES ÉVOLUTIONS DU NOYAU PRIMITIF.
a) Il faut bien l'admettre également car, si le fameux germe qui a donné naissance à toutes les religions diverses était mort en les enfantant ; si au lieu de les développer, en l'altérant plus ou moins, elles l'avaient étouffé, renié, anéanti, comment l'y retrouverait-on ? Mais non, c'est impossible : il doit y être, et on l'y retrouvera, fût-ce en état de putréfaction ! Et comme à tout prix il faut écarter le miracle, déclaré d'avance impossible, pour expliquer l'étonnante conservation de ce vieux fond de vérité, nous dirons qu'il s'agit d'une évolution naturelle sous l'influence des causes les plus simples qui soient : le temps et les lieux, les chocs ou les affinités, l'intrigue ou l'intérêt, ou même le génie humain.
b) Pour des gens qui n,admettent aucun dogme religieux, voilà bien des dogmes à admettre avec la foi du charbonnier ! L'évolution universelle, l'impossibilité du miracle, l'absolue négation de tout surnaturel, le refus opposé d'avance à une intervention de Dieu : toutes affirmations gratuites, qui répugnent ensemble à l'histoire, à la science, à la raison et à la Foi. Du moins nous sommes fixés d'avance : nous n'avons affaire en cette aventure ni à des historiens, ni à des savants, ni à des gens sensés, ni à des croyants ; mais seulement à des partisans, dont le parti pris manifeste leur enlève déjà tout crédit.
3. LA VRAIE RELIGION, C'EST UNIQUEMENT CE FOND COMMUN.
a) C'est le terme où veut aboutir cette vaste entreprise de démolition de toutes les religions existantes, car on devine assez qu'elle n'a pas d'autre but. Naturellement ce but ne saurait être mis en question. Il a, lui aussi, la valeur d'un principe qu'il faut admettre au point de départ. Il est donc acquis d'avance que toutes les religions ne sauraient être que que des altérations plus ou moins grossières du fond primitif. Et comme il est décrété en principe la vérité même, toutes les formes religieuses sont plus ou moins fausses. Pour être dans le vrai au point de vue religieux, il faut donc revenir et s'en tenir au fond commun.
b) On ne peut pas dire que ce principe soit plus erroné que les autres, mais il prouve que par surcroît ses partisans ont perdu le sens du ridicule. Quel est donc le Pape de ce fond commun, qui nous garantisse son infaillible vérité ? Et par quel mystère est-ce seulement en religion que la fameuse évolution au lieu d'être un facteur inévitable de progrès, engendre la corruption ? Si bien que les croyants modernes ne sauraient se montrer plus évolués et plus parfaits qu'en professant la religion de l'homme des cavernes ou même du pithécanthrope ?
Avec ce principe final l'histoire des Religions finit dans le ridicule, avant même de nous livrer ses extravagantes conclusions !
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par l'abbé J. RAIMOND, aumônier de la Légion d'honneur
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
3. Ses déductions faussesI. PROCÉDÉS DE FAUSSAIRES. - Comme toutes les religions ont nécessairement des traits de ressemblance, puisqu'elles tendent à manifester les mêmes sentiments envers la Divinité, les analogies doivent être assez nombreuses entre les manières de les exprimer. En forçant ces analogies, on arriverait sans trop de peine jusqu'à l'identité, exigée par le fond commun.
Sans doute, le dogme informant le culte, les mêmes rites ont formellement un autre sens quand ils sont imprégnés de dogmes différents. mais on se gardera bien d'y faire une allusion quelconque : d'une analogie purement matérielle on conclura tout simplement à une identité formelle. Qui s'en apercevra ?
Mais tout le monde, je l'espère bien, pour peu qu'on ait le sens de la probité scientifique et de l'honnêteté historique. Qui ne voit, en effet, dans cette identification forcée d'analogies superficielles une simple entreprise de faussaires ? Nous nous garderons bien de prendre leurs dires pour de l'argent comptant ; nous savons maintenant que c'est de la fausse monnaie !
II. LE FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN. - Au prix de ces honteux efforts les historiens laïcs des religions ont-ils pu au moins découvrir leur fond commun identique ?
La plupart, aujourd'hui, paraissent plutôt s'en désintéresser. Ce qui pressait le plus sans doute c'était d'atteindre le christianisme. Pourvu que par ce procédé on le réduise à n'être plus qu'un amalgame plus ou moins évolué des religions orientales, on appelle cela « syncrétisme », et on est content ! De fait, c'est à peu près l'unique conclusion sur laquelle s'entendent, comme larrons en foire - c'est le cas de le dire - ces historiens des religions. Du haut de leurs chaires ils fulminent comme un dogme, fabriqué sur mesure pour cerveaux laïcs, que le christianisme n'est autre chose qu'une synthèse épurée des religions du temps du Christ. Lui, pour commencer, n'est-il pas venu au monde le 25 décembre, le jour même où le monde païen fêtait l'apparition de Mithra, le Dieu-Soleil entouré des douze signes du zodiaque, comme le Christ de ses douze apôtres ? ! Si Jean en a fait le Verbe, il a emprunté cette idée aux Grecs, comme David dans ses psaumes a plagié simplement les psaumes babyloniens. C'est aux perses que l'Église a emprunté l'Eucharistie, aux Brahmes la Confession, aux Égyptiens l'encens et l'eau bénite, aux Romains le baptême et leurs diverses processions, comme les Rogations, par exemple, que les Romains célébraient le même jour et dans le même but ; etc., etc.
On saisit ici sur le vif le procédé, que nous venons de dénoncer, par lequel, des coïncidences, des analogies matérielles ou des rites extérieurs, fondés tout simplement sur la nature humaine, vont devenir par l'entremise des historiens des Religions, des signes manifestes d'une identité radicale entre tous les cultes païens et chrétiens.
III. ET LEUR FABULEUX FOND COMMUN ? - Plus ils le cherchent, moins ils le trouvent ! Ce n'est pas, en effet, une petite affaire de découvrir ce qu'il peut y avoir d'identiquement commun entre le Nirvana bouddhique et notre Paradis chrétien, entre l'autel eucharistique où Jésus renouvelle son propre sacrifice, et le taureau de Moloch dans le ventre duquel les Chananéens faisaient cuire leurs propres enfants, ou même simplement entre notre Foi à un Dieu unique en trois personnes et la croyance des païens en une multitude de dieux. Il faut être un expert en histoire des Religions pour ne pas voir l'évidence même, à savoir qu'il n'y a ici que les mots de commun : dieu, sacrifice, etc., mais que ces mots recouvrent des idées contradictoires et des réalités qui s'excluent, bien loin de sortir les unes et les autres d'une donnée identique.
Aussi nos historiens, si bien d'accord contre le Christ, se contredisent à qui mieux mieux au sujet de leur fond commun. Ils mirent en avant successivement comme germe originel de toutes les religions : la crainte « tabou », l'esprit de famille « totem », l'animisme, la magie, etc. On en est maintenant à l'astrologie, en attendant mieux. Ce mieux, l'apostat Loisy le découvre un peu chaque jour, dit-il modestement : c'est tout simplement le commerce intime avec la divinité sans dogme défini, sans morale précise et sans culte extérieur !! ( S'il faut en croire ses lettres publiées par Loisy, - car on ne le voit pas dans son œuvre - c'était également la pensée de l'abbé Brémond, de l'Académie française !! ).
C'est à se demander si ces gens écrivent de l'histoire ou forgent des romans. On voit du moins très clairement le sérieux de leurs découvertes.
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
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Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
4. ConclusionsI. IL Y A POURTANT BIEN QUELQUE CHOSE DE VRAI dans cette théorie ? Très certainement. Nous n'avons nullement la pensée de rejeter sans réserve ni son point de départ ni son terme : à savoir qu'il y a dans toutes les religions des idées générales communes et qu'elles constituent au point de vue religieux une somme de vérité fondamentale.
N'est-il pas évident que toutes les religions professent, par exemple, la foi en l'existence de la Divinité, dans notre dépendance d'elle, en une vie future quelconque ; que toutes également prescrivent des règles de morale et un culte extérieur de prières et de sacrifices ? D'autre part, toutes ces données religieuses ne sont-elles pas profondément vraies ?
Rien n'est plus sûr. Où donc est le vice du système ?
II. LA SEULE EXPLICATION RATIONNELLE, LA VOICI :
a) Le fond de vérité commun à toutes les Religions non seulement se réduit à quelques notions assez vagues, mais encore et par le fait même constitue dans l'ordre exclusif de la religion naturelle l'élément générique informe, qui, par définition, ne saurait exister dans la réalité sans une forme précise qui le détermine ; car en tout le genre n'est qu'une abstraction de l'esprit et n'est réalisé que par sa forme spécifique. Ainsi l'animal en général n'existe pas sinon sous la forme d'une brute ou d'un homme. Encore faut-il que l'espèce ne vienne pas détruire le genre, que les formes religieuses réelles ne soient donc pas la négation des idées générales, qu'elles prétendent déterminer. Or, cela est-il impossible ? Nos historiens doivent l'affirmer ; mais c'est nier l'évidence même. Comment, par exemple, la multiplicité des dieux peut-elle se concilier avec l'idée générale d'une divinité souveraine, infinie, éternelle ? C'en est la négation formelle !
b) Aussi la raison nous force à conclure - ce que l'histoire vraie ne démentira pas - que le fond des idées générales commun à toutes les religions ne peut exister réellement que par la forme qui l'actualise, c'est-à-dire dans la Religion qui est réellement la vraie, et dont la vérité, d'ailleurs, s'imposera par d'autres signes. Autrement dit, c'est seulement en connaissant la véritable Religion qu'on connaîtra le fond de vrai latent dans toutes les autres, et non pas le contraire.
C'est pourquoi il n'appartient qu'à nous, chrétiens, de découvrir dans toutes les fausses religions les restes informes d'un instinct religieux profond et d'une tradition primitive, et d'y voir à coup sûr les fondements naturels de cette Religion parfaite que le Christ a donnée au monde. C'est Lui seul qui tient dans ses mains la clef de l'histoire des religions.
Ainsi donc, une fois de plus, on voit ici l'erreur obligée pour finir de rendre gloire à Jésus-Christ sous les espèces d'une religion fondamentale, qu'elle voulait édifier contre Lui et dans laquelle il s'installe en Maître, non pas pour perdre ses adversaires, mais, s'ils le veulent, pour les sauver.+Cours Synthétique de Religion
par l'abbé J. RAIMOND, aumônier de la Légion d'honneur
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
LA CITÉ ANTICHRÉTIENNE AU XIXe SIÈCLE - Par D. P. Benoit - pages 73 et suivantes :
Travestissement du Dogme catholique :
http://dlib.rsl.ru/viewer/01004448491#?page=78&view=list
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
Lumen Gentium, pseudo concile V2 a écrit:« C’est là l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité, cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur (Jn 21, 17), qu’il lui confia, à lui et aux autres Apôtres, pour la répandre et la diriger (cf. Mt 28, 18, etc.) et dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3, 15). Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui, bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique. »
On loin du texte de Roger.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
CHAPITRE LVII
II. — TENTATION FONDAMENTALE ET GÉNÉRALEI. — DE LA RENAISSANCE A LA RÉVOLUTION. — Tout en continuant à susciter des hérésies, Satan institua au sein de l'Eglise une secte chargée d'en chasser l'esprit surnaturel pour y substituer l'esprit naturaliste — C'est bien le but poursuivi par la Franc-Maçonnerie, depuis le XIVe siècle, d'établir la religion naturelle sur les ruines de la religion révélée. — Preuves de ce dessein. — Essai d'institution de la religion naturelle après la Terreur.
Page 802 :
(en pdf) : LA CONJURATION ANTICHRÉTIENNE - Le Temple Maçonnique voulant s'élever
sur les ruines de l'Église Catholique - Tome III - Mgr Henri Delassus, Docteur en Théologie :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Delassus/ConjurationT3.pdf
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
Q, Peut-il y avoir plusieurs Religions ?
R. Il ne peut y avoir plusieurs Religions, parce qu'il ne peut y avoir plusieurs dieux, et que le oui et le non ne peuvent être vrais en même temps. Ainsi la religion primitive, la Religion mosaïque, la Religion chrétienne, ne sont qu'une seule et même Religion dans trois états différents.
Q, De qui vient la Religion ?
R. La Religion vient de Dieu et ne peut venir que de lui, parce que Dieu seul a pu faire connaître à l'homme son origine, ses devoirs et sa fin dernière.
Abrégé du catéchisme de persévérence - Mgr gaume - 1880 - p. 79 :
https://archive.org/stream/abrgducatchisme00gaumgoog#page/n83/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
ROBERT. a écrit:.
Avis à ceux qui disent que toutes les religions se valent, à tous les œcommunistes, que nous croyons tous au même Dieu, que nous avons tous le même Dieu et bla-bla… MAUVAISES NOUVELLES !
BONNES NOUVELLES PAR CONTRE POUR TOUS LES CATHOLIQUES : Voici ce que Saint Thomas objecte :3e objection de saint Thomas de IIa-IIæ, qu.2 art. 2, præ.3: a écrit:
3. Bien plus, ce qui se trouve même chez des infidèles ne peut pas être classé acte de foi. Or, même des infidèles croient Dieu : ils croient que Dieu existe. Croire Dieu ne doit donc pas être compté parmi les actes de la foi.
Et voici sa réponse :3e Réponse de saint Thomas in IIa-IIæ, qu. 2, art.2, ad 3. : a écrit:
3. Croire Dieu ne se trouve pas chez les infidèles sous l'aspect où nous en faisons l'acte de la foi. Ils ne croient pas que Dieu existe dans ces conditions que détermine la foi. Aussi n'est-ce pas vraiment Dieu qu'ils croient, puisque, selon la remarque du Philosophe, (Aristote, in 9 Metaphys.,[S. Thomas, lect. 11] en face d'un être simple notre connaissance est en défaut du seul fait qu'elle n'atteint pas cet être en sa totalité.
TOUS LE MÊME DIEU ? : https://messe.forumactif.org/t563-tous-le-meme-dieu
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
L'unité des chrétiens selon Bergoglio est-elle catholique ? :
https://messe.forumactif.org/t6913-l-unite-des-chretiens-selon-bergoglio-est-elle-catholique
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
Schisme de 1877
Si toutes les confessions religieuses sont bienvenues dans la Franc-Maçonnerie, on demande toutefois aux maçons de croire en «Dieu et l’immortalité de l’âme ». Les textes Francs-Maçons font aussi référence au « Grand architecte de l’univers ». Les loges francophones d’Europe, en conflit avec l’Église Catholique, prennent leurs distances par rapport à ces croyances et refusent d’exiger de leurs membres qu’ils croient en un « Être Suprême ». En 1877, les plus hautes autorités Franc-Maçonniques en Angleterre déclarent que la Franc-Maçonnerie Française, sous la bannière du Grand Orient de France, ainsi que le Grand Orient de Belgique, sont irrégulières en raison de leur caractère de plus en plus athée. Les deux branches de la Franc-Maçonnerie demeurent séparées aujourd’hui.
http://lesignesecret.historiatv.com/les-societes/francs-macons-16.html
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LE FOND COMMUN DES RELIGIONS - FAUX SYNCRÉTISME CHRÉTIEN.
LES RELIGIONS ALTÉRÉES DES HOMMES : https://messe.forumactif.org/t7234-les-religions-alterees-des-hommes
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Doctrines fondamentales
La Boîte aux QUESTIONS réponses de Dieu aux inquiétudes de l'homme - Par B.L. Conway, pauliste - Traduction et adaptation par Adrien Malo, franciscain, Professeur d'Action Catholique à l'Université de Montréal - 1938 - Nihil obstat et double Imprimatur - Page 114 :Les chrétiens ne sont-ils pas tous d'accord sur les points essentiels ? Je crois aux enseignements fondamentaux du Christ et je rejette les détails insignifiants du dogme.
Cette distinction entre doctrines fondamentales et non-fondamentales fut inventée par Jurieu pour voiler le manque évident d'unité doctrinale des églises protestantes. Elle n'a aucun fondement dans l'Écriture ni dans la tradition. En réalité ses partisans ne purent s'entendre sur les doctrines à accepter.
Au cinquième siècle saint Augustin répondit à cette objection dans sa controverse avec les Donatistes. " Eux et nous avons le baptême, et en cela nous sommes unis ; ils célèbrent les fêtes des martyrs ; en cela nous sommes également d'accord... Mais ils ne sont pas avec nous en toutes choses. Ils ne sont pas avec nous dans leur schisme, ils ne s'entendent pas avec nous dans leur hérésie. En raison de ces quelques choses pour les quelles ils ne sont pas avec nous, les nombreuses choses pour lesquelles ils sont avec nous ne leur servent de rien. " (De unitate Ecclesiae, 3.)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
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