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Re: Sanctoral
Le 26 octobre
Saint Évariste Ier, Pape et martyr
Saint Évariste Ier, Pape et martyr
Dom Guéranger, Année Liturgique a écrit:Tandis que Jean le bien-aimé voyait enfin venir à lui le Seigneur et quittait pour le ciel son séjour d'Ephèse, Rome, sous Evariste, achevait d'arrêter les dispositions du long pèlerinage qui ne se terminera pour elle qu'au dernier des jours. La période bénie des temps apostoliques est définitivement close ; mais la Ville éternelle accroît sans fin son trésor de gloire. Le pontificat nouveau voit la vierge Domitille cimenter dans le sang des Flavii, par son martyre, les fondations de cette Jérusalem qui remplace la première, détruite par les siens. Puis c'est Ignace d'Antioche, apportant « à l'Eglise qui préside dans la charité (1)» le témoignage suprême ; froment du Christ, la dent des fauves du Colisée donne satisfaction à son désir et fait de lui un pain vraiment pur (2).
Evariste, né en Grèce d'un père juif, fut Souverain Pontife au temps de l'empereur Trajan. Ce fut lui qui divisa entre les prêtres romains les titres des églises de la ville, et ordonna que les sept diacres assisteraient l'évêque quand il prêcherait.
Conformément à la tradition apostolique, il ordonna en outre que le mariage se célébrât publiquement et fût béni par le prêtre. Il gouverna l'Eglise neuf ans et trois mois ; en quatre Ordinations au mois de décembre, il ordonna dix-sept prêtres, deux diacres, quinze évêques. Couronné du martyre, on l'ensevelit près du Prince des Apôtres, au Vatican, le sept des calendes de novembre.
1. Ignat. Epist. ad Romanos. — 2. Ibid.
http://deojuvante.forumactif.org/t643-saint-evariste-pape-et-martyr#8619
Aujourd'hui dernier Dimanche d'octobre
FÊTE DU CHRIST-ROI
Homélie de saint Augustin, évêque.
Quel intérêt pour le Roi des siècles de devenir le roi des hommes ? Le Christ n’est pas roi d’Israël pour lever un tribut, pour équiper une armée ou pour combattre des ennemis visibles, mais pour gouverner les âmes, pour veiller à leur salut éternel, et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, espèrent et aiment. Pour le Fils de Dieu égal au Père, Verbe "par qui tout fut fait", c’est donc une condescendance de consentir à être roi d’Israël et non une promotion. C’est la marque de sa miséricorde, bien loin d’être un accroissement de pouvoir. II est au ciel le Seigneur des anges celui qui reçoit sur terre le nom de roi des Juifs... Mais le Christ n’est-il que roi des Juifs ? Ne l’est-il pas de toutes les nations ? — Bien sûr que si ! Il l’avait dit prophétiquement : "J’ai été constitué par Dieu roi sur Sion, sa montagne sainte, je publierai le décret du Seigneur." Mais, puisqu’il s’agit de la montagne de Sion, on pourrait dire qu’il a été constitué roi des Juifs seulement, aussi les versets suivants déclarent-ils : "Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, c’est moi qui t’engendre aujourd’hui ; demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour ta possession les confins de la terre."
Jésus répondit : "Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici." Voici l’enseignement que notre bon Maître a voulu nous donner ; mais il fallait d’abord nous faire connaître quelle fausse opinion les gens (païens ou juifs de qui Pilate l’avait recueillie) s’étaient faite sur le royaume de Dieu. Gomme si le Christ avait été condamné à mort, pour avoir brigué un règne indu ou comme s’il avait fallu s’opposer prudemment au danger que son royaume aurait fait courir soit aux Romains, soit aux Juifs, étant donné la jalousie réciproque habituelle aux souverains !
Le Seigneur aurait pu répondre : "Mon royaume n’est pas de ce monde", dès la première question du procurateur : "Es-tu le roi des Juifs ?". Mais il préféra interroger Pilate à son tour : "Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?", pour lui prouver d’après sa réponse qu’il s’agissait là d’une accusation jetée par les juifs devant le gouverneur. Ainsi le Christ nous dévoile-t-il les pensées des hommes dans toute leur vanité qu’il connaît fort bien. Après la réponse de Pilate, c’est donc avec plus d’à-propos encore qu’il peut rétorquer, s’adressant à la fois aux Juifs et aux païens : "Mon royaume n’est pas de ce monde."
http://deojuvante.forumactif.org/t271-sacre-coeur-christ-roi#2810
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sanctoral
... le laïcisme... en organisant la vie sociale comme si Dieu n'existait pas, il engendre l'apostasie des masses et conduit la société à sa ruine.
(tiré d'un vieux Missel)
Pour plus d'explication voir :
https://messe.forumactif.org/t5455-quas-primas-le-christ-roi#103567
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Sanctoral
De rubricis ad simpliciorem formam redigendis
DECRET GÉNÉRAL POUR LA SIMPLIFICATION DES RUBRIQUES
Les prêtres de notre époque, surtout ceux qui ont charge d’âmes (qui curam animarum gerant), sont de jour en jour plus accablés par des fonctions apostoliques variées et nouvelles, au point qu’ils ne peuvent presque plus vaquer à la récitation de l’office divin avec la tranquillité d’esprit qui s’impose ; c’est pourquoi plusieurs Ordinaires des lieux ont adressé d’instantes prières au Saint-Siège, afin qu’il pourvût à écarter une pareille difficulté et qu’au moins le lourd appareil des rubriques fût simplifié.
Le Souverain Pontife Pie XII, en vertu de sa charge et de sa sollicitude pastorale, a confié l’examen de cette affaire à une Commission spéciale de ces savants qui ont été chargés de recherches concernant l’ensemble de la restauration liturgique ; ceux-ci, après mûr examen de toutes choses, ont adopté cet avis qu’il fallait ramener les rubriques en vigueur à des règles moins pesantes, mais de telle sorte qu’elles puissent entrer en usage en conservant les livres liturgiques tels qu’ils existent, aussi longtemps qu’on n’aura pas pris d’autres mesures.
Tout cela ayant été rapporté en détail au Saint-Père par l’Emme Cardinal Préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, Sa Sainteté daigna approuver l’organisation des rubriques exposée ci-dessous et donna ordre de la publier, de telle sorte toutefois que les décisions contenues dans le présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 1956.
Pour l’instant, que les éditeurs pontificaux de livres liturgiques évitent d’innover absolument quoi que ce soit dans la disposition de leurs nouvelles éditions du Bréviaire et du Missel romains.
Nonobstant toute disposition contraire.
Donné à Rome, au siège de la Sainte Congrégation des Rites, le 23 mars 1955.
G. Gard. GICOGNANI, Préfet.
A. CARINCI, archevêque de Séleucie. Secrétaire.
SIMPLIFICATION DES RUBRIQUESTITRE I. — Règles générales
1. Les ordonnances qui suivent regardent le rite romain ; tout ce qui n’y est pas expressément nommé est tenu pour inchangé.
2. Le mot de calendrier désigne aussi bien le calendrier en usage dans l’Église universelle que les calendriers particuliers.
3. Les règles qui suivent doivent être observées dans la récitation, tant publique que privée, de l’office divin, à moins que l’on ait prévu expressément autre chose.
4. Tous les indults particuliers et les coutumes, même dignes de mention spéciale, qui s’opposent à ces ordonnances, sont tenus pour expressément révoqués.TITRE II. — Changements dans le calendrier
1. Le degré et le rite semi-double sont supprimés.
2. Les jours liturgiques, qui sont inscrits actuellement au calendrier sous le rite semi-double, seront célébrés sous le rite simple, excepté la vigile de .Pentecôte, qui est élevée au rite double.a) Des dimanches
3. Les dimanches d’Avent et de Carême et les autres jusqu’au dimanche in Albis, et aussi le dimanche de Pentecôte sont célébrés selon le rite double de première classe et l’emportent sur toutes les fêtes, soit en occurrence, soit en concurrence.
4. Quand des fêtes de première classe viendront en occurrence avec les deuxième, troisième et quatrième dimanches de l’Avent, les messes de la fête sont permises, la messe conventuelle exceptée.
5. Les dimanches célébrés jusqu’ici sous le rite semi-double sont élevés au rite double ; mais pour autant les antiennes ne sont pas doublées.
6. L’office et la messe du dimanche empêché ne sont ni anticipés ni repris.
7. Si un dimanche per annum est en occurrence avec une fête de n’importe quel titre ou mystère du Seigneur, la fête elle-même tient lieu du dimanche dont on fait seulement mémoire
b) Des vigiles
8. Les vigiles privilégiées sont celles de la Nativité du Seigneur et de la Pentecôte.
9. Les vigiles communes sont celles des fêtes de l’Ascension du Seigneur, de l’Assomption de la très Sainte Vierge, de saint Jean-Baptiste, des saints Pierre et Paul, de saint Laurent. Toutes les autres vigiles, même celles qui sont inscrites aux calendriers particuliers, sont supprimées.
10. Les vigiles communes, venant à occurrence avec un dimanche, ne sont pas anticipées ; on les omet.
c) Des octaves
11. On célèbre seulement les octaves de la Nativité du Seigneur, de Pâques et de Pentecôte, toutes les autres étant supprimées, qu’elles se trouvent soit dans le calendrier universel, soit dans les calendriers particuliers.
12. Les jours dans les octaves de Pâques et de Pentecôte sont élevés au rite double, l’emportent sur toutes les fêtes et n’admettent pas de mémoire.
13. Les jours dans l’octave de la Nativité du Seigneur, bien qu’ils soient élevés au rite double, sont célébrés comme maintenant.
14- Les jours du 2 au 5 janvier, à moins qu’une fête vienne en occurrence, on fait de la férie courante, au rite simple. Dans l’office, antiennes et psaumes à toutes les Heures, et verset du nocturne du jour courant de la semaine, comme au psautier ; le reste comme au 1er janvier, sauf les leçons qui sont dites de l’Ecriture occurrente, avec leurs répons, et on dit le Te Deum. La conclusion des hymnes et le verset du répons bref de prime se disent comme à la Nativité du Seigneur. La messe se dit, comme au 1er janvier, sans Credo et sans Communicantes propre.
Sont interdites, à moins qu’elles ne soient chantées, les messes votives et les messes quotidiennes des défunts.
15. Les jours du 7 au 13 janvier, l’octave de l’Epiphanie étant supprimée, deviennent des féries ordinaires (sous le rite simple. A l’office, antiennes et psaumes à toutes les heures et verset du nocturne du jour courant de la semaine, comme au psautier ; le reste comme à la fête de l’Epiphanie, sauf les leçons qui sont dites de l’Écriture occurrente, avec leurs répons, et on dit le Te Deum. Conclusion des hymnes et verset de prime de l’Epiphanie. Messe de l’Epiphanie, sans Credo et sans Communicantes propre.
Sont interdites, à moins qu’elles ne soient chantées, : les messes votives et les messes quotidiennes des défunts.
16. Le 13 janvier, on fait la commémoraison du Baptême de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous le rite double majeur ; on dit l’office et la messe comme ils sont maintenant, à l’octave de l’Epiphanie.
Mais si la commémoraison du Baptême de Notre-Seigneur Jésus-Christ vient en occurrence avec un dimanche, on fait la fête de-la Sainte Famille, sans aucune mémoire. Le samedi précédent, on commence la 1ère Épître aux Corinthiens.
17. Les jours qui vont de la fête de l’Ascension du Seigneur à la vigile:de Pentecôte deviennent exclusivement des fériés du temps pascal (sous le rite simple). A l’office, les antiennes et les psaumes à toutes les heures et le verset du nocturne se disent du jour courant de la semaine, comme au psautier ; le reste comme à la fête de l’Ascension du Seigneur, sauf les leçons, qui sont dites de la férié occurrente, avec leurs répons. On dit la conclusion des hymnes et le verset de prime de la fête de l’Ascension ; messe de la même fête, sans Credo et sans Communicantes propre.
Sont interdites, à moins qu’elles ne soient chantées, les messes votives et les messes quotidiennes des défunts.
A la vigile de la Pentecôte, rien de nouveau.
18. Les jours de l’octave supprimée du Corps du Christ et de l’octave également supprimée du Sacré-Cœur de Jésus deviennent des féries ordinaires.
19. Aux dimanches qui tombaient précédemment dans les octaves de l’Ascension, du Corps du Christ et du Sacré-Cœur de Jésus, on dit l’office comme maintenant
d) Des fêtes de saints
20. Les fêtes de saints, célébrées jusqu’ici sous le rite semi-double, sont considérées comme fêtes simples.
21. Les fêtes de saints, célébrées jusqu’ici sous le rite simple, sont réduites à des mémoires, sans leçon historique.
22. Aux fériés du Carême et de la Passion, depuis le mercredi des Cendres jusqu’au samedi avant le dimanche des Rameaux, quand vient en occurrence une fête qui n’est ni de première ni de deuxième classe, aussi bien l’office (en récitation privée) que la messe peuvent se dire soit de la férie, soit de la fête.TITRE III. — Des mémoires
1. Ce qui est dit ici des mémoires vaut pour l’office comme pour la messe, en occurrence comme en concurrence.
2. Les mémoires qu’on ne doit jamais omettre et qui ont préséance absolue sont celles :
a) de tout dimanche,
b) d’une fête de première classe,
c) des fériés de Carême et d’Avent,
d) des fériés et du samedi des Quatre-Temps de septembre,
e) des Litanies majeures.
3. Les autres mémoires qui surviendraient ne sont admises que si elles ne dépassent pas le nombre de trois oraisons.
4. Outre et après les mémoires énumérées au numéro a, la règle pour les mémoires est la suivante :
a) Aux dimanches de première classe, aux fériés et vigiles privilégiées, et en outre aux messes chantées, aux messes votives solennelles, on n’admet aucune mémoire.
b) Aux fêtes de deuxième classe et aux autres dimanches, on n’admet qu’une mémoire.
c) Tous les autres jours de fête ou de férie, on n’admet que deux mémoires.
5. Les fêtes commémorées ne comportent plus :
a) à l’office, ni verset propre au répons bref de prime, ni doxologie propre dans les hymnes, sauf les jours signalés au titre II, numéros 14-17 ;
b) à la messe, ni Credo ni Préface propre.TITRE IV. — Changements au Bréviaire
a) Commencement et fin des heures
1. Aux heures canoniques, dans la récitation publique aussi bien que privée, on omet le Pater, l’Ave et, s’il y a lieu, le Credo, et elles commencent immédiatement de cette manière :
Matines : par le verset Domine, labia mea aperies.
Laudes, les petites Heures et les Vêpres : par le verset Deus, in adjutorium.
Complies : par le verset Jube, domne, benedicere.
2. A l’office des trois jours saints et à l’office des défunts, à toutes les Heures, on omet le Pater, l’Ave et, s’il y a lieu, le Credo, et elles commencent comme c’est indiqué au Bréviaire.
3. De même les Heures canoniques, dans la récitation publique aussi bien que privée, se terminent de cette manière :
Matines (dans la récitation privée), laudes, tierce, sexte, none et vêpres : par le verset Fidelium animae.
Prime : par la bénédiction Dominus nos benedicat.
Complies : par la bénédiction Benedicat et custodiat.
b) Conclusion de l’office
4. Le cours quotidien de l’office divin se conclut après complies par l’antienne accoutumée à la Sainte Vierge, avec le verset Divinum auxilium.
L’induit et les indulgences concédés pour la récitation de la prière Sacrosanctae sont rattachés à cette antienne finale.
c) De certaines parties de l’office
5. Les hymnes propres de certains saints assignées à des heures déterminées ne sont pas transférées. Dans l’hymne Iste confessor, on ne change jamais le troisième vers, qui sera toujours : Meruit supremos laudis honores.
6. Les antiennes à Magnificat au temps de la Septuagésime qui auraient été omises ne sont pas reprises.
7. On dit les prières fériales seulement à vêpres et à laudes de l’office des mercredi et vendredi au temps de l’Avent, du Carême et de la Passion, ainsi que des mercredi, vendredi et samedi des Quatre-Temps, sauf pendant l’octave de Pentecôte, quand on fait l’office de la férie.
8. On omet toutes les autres « preces ».
g. On omet le suffrage des saints et la commémoraison de la Croix.
10. On ne récite le Symbole de saint Athanase qu’à la fête de la Sainte Trinité.
d) Autres changements
11. Les premières vêpres (soit entières, soit à partir du capitule, soit par mode de mémoire) n’existent qu’aux fêtes de première et de deuxième classe, et aux dimanches.
12. En ce qui concerne diverses parties de l’office, on observera ce qui suit :
a) Les dimanches et les fêtes de première classe, rien de nouveau.
b) Aux fêtes de deuxième classe et aux fêtes doubles du Seigneur et de la Sainte Vierge, à matines, laudes et vêpres, on prend au propre et au commun ; aux petites Heures, au psautier de la férie courante et au propre ; à complies, du dimanche.
c) Aux autres fêtes, vigiles et féries, à toutes les Heures, on prend au psautier et au propre, à moins qu’à matines, laudes et vêpres, on ait des antiennes et des psaumes spéciaux.
13. On omet les leçons de l’Ecriture occurrente avec leurs répons si on ne peut les dire au jour qui leur est assigné, même s’il s’agit du « commencement » des livres.
14. Aux fêtes de saints, les leçons du premier nocturne, si elles ne sont pas assignées comme propres, sont prises de l’Écriture occurrente : à défaut, on les prend au commun.TITRE V.— Changements au Missel
a) Des oraisons
1. Les oraisons assignées pour les divers temps sont abolies.
2. Aux messes votives des défunts, si on les chante, on dit une seule oraison ; si on ne les chante pas, on peut dire trois oraisons.
3. L’oraison Fidelium, prescrite jusqu’ici pour la première férié libre de chaque mois, ou pour le lundi de chaque semaine, est abolie. Au chœur, à ces féries, la messe conventuelle est dite conformément aux rubriques.
4- Les oraisons impérées par l’Ordinaire simpliciter sont omises selon les rubriques en vigueur jusqu’ici, et en outre tous les dimanches et chaque fois que la messe est chantée ; enfin quand les oraisons qu’il faut dire conformément aux rubriques atteignent le nombre de trois.
b) De quelques autres changements
5. Aux féries ordinaires, si on doit faire mémoire d’un saint, la messe peut être dite, au choix du célébrant, soit de la férié, soit du saint commémoré, célébré sous le mode festif.
6. Aux messes des défunts, la séquence Dies iræ peut être omise, sauf s’il, s’agit de la messe au jour du décès ou de l’enterrement, en présence du corps, ou même s’il est absent pour une cause raisonnable, et au jour de la Commémoraison de tous les fidèles défunts. Mais ce jour-là, la séquence ne doit être dite qu’une fois, c’est-à-dire à la messe principale, ou, s’il n’y en a pas, à la première messe.
7. On dit le Credo exclusivement les dimanches et aux fêtes du Seigneur et de la Sainte Vierge, aux fêtes de la mort (nataliciis) des Apôtres et des Evangélistes, et des Docteurs de l’Église universelle, et aux messes votives solennelles quand elles sont chantées.
8. On dit la Préface qui est propre à chaque messe ; à défaut, on dit là Préface du temps et, s’il n’y en a pas, là Préface commune.
9. À chaque messe, on prend toujours comme dernier Evangile le début de l’Évangile de saint Jean, sauf à la troisième messe- de la Nativité du Seigneur et à la messe du dimanche des Rameaux.
Donc la vigile de Saint Simon et Saint Jude n'existe plus.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sanctoral
gabrielle a écrit:
Donc la vigile de Saint Simon et Saint Jude n'existe plus.
Très bien expliquée en: TITRE II. — Changements dans le Calendrier. b) des vigiles; #9. Merci.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sanctoral
Le 28 octobre
Saint Simon et Saint Jude, apôtres
Saint Simon et Saint Jude, apôtres
Simon le Chananéen, qui fut nommé aussi le Zélé et Thaddée, appelé encore dans l’Évangile Jude, frère de Jacques, auteur d’une des Épîtres catholiques, ont parcouru, l’un l’Egypte et l’autre la Mésopotamie, en prêchant l’Évangile. Ils se réunirent ensuite en Perse, où ils engendrèrent à Jésus-Christ d’innombrables enfants. Ayant répandu la semence de la foi dans ces vastes régions et parmi des peuples barbares, ils firent resplendir ensemble d’un vif éclat le très saint nom de Jésus-Christ par leur doctrine et leurs miracles, et finalement par un glorieux martyre.
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Ce que je vous commande, c’est que vous vous aimez les uns les autres. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a eu en haine avant vous. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Ce que je vous commande, c’est que vous vous aimez les uns les autres. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a eu en haine avant vous. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Dans la leçon de l’Évangile qui a précédé celle de ce jour, le Seigneur avait dit : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis, pour que vous alliez, et que vous rapportiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous le donne. » Et voilà qu’il leur dit à présent « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Ceci doit nous faire comprendre que c’est là notre fruit, ce fruit dont il disait : « C’est moi qui vous ai choisis, pour que vous alliez, et que vous rapportiez du fruit, et que votre fruit demeure. » Et quant à la parole ajoutée à la suite : « Afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne ; » le Père nous le donnera certainement, si nous nous aimons les uns les autres ; puisque lui-même, de son côté, nous a donné ce commandement d’amour, en nous choisissant, quoique dépourvus de fruit ; car, sans que nous l’ayons choisi les premiers, il nous a établis pour que nous rapportions du fruit, c’est-à-dire pour que nous nous aimions les uns les autres.
Notre fruit, c’est donc la charité, cette charité définie par l’Apôtre, venant « d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi non feinte. » Par elle, nous nous aimons les uns les autres ; par elle, nous aimons Dieu ; et en effet, nous ne nous aimerions pas mutuellement, si nous n’aimions pas Dieu ; car, on n’aime son prochain comme soi-même qu’autant que l’on aime Dieu, attendu que celui qui n’aime pas Dieu, ne s’aime pas soi-même. « En ces deux commandements » d’amour « se renferment toute la loi et les Prophètes. » Voilà notre fruit, ce fruit que Jésus nous ordonne de porter, quand il dit : « Ce que je vous ordonne, c’est de vous aimer les uns les autres. » De là vient que l’Apôtre saint Paul, voulant recommander les fruits de l’Esprit, en opposition avec les œuvres de la chair, a mis en premier lieu cet amour : « Le fruit de l’Esprit, dit-il, c’est la charité. » Après quoi il énumère tout à la suite les autres biens qui ont la charité pour principe, et qui s’y rattachent ; ce sont : « La joie, la paix, la longanimité, la douceur, la bonté, la foi la mansuétude, la continence, la chasteté. »
Or, a-t-il une joie raisonnable, celui qui n’aime pas le bien dont il se réjouit ? Peut-on avoir une paix véritable avec quelqu’un, si ce n’est avec celui qu’on aime sincèrement ? Est-on longanime, patient à persévérer dans la pratique du bien, si l’on n’a point la ferveur de l’amour ? Est-on bienveillant, à moins d’aimer celui qu’on assiste ? Qui est bon, s’il ne le devient en aimant ? Est-on croyant, d’une foi salutaire, si l’on ne croit de cette foi qui opère ? Quelle mansuétude est utile si la dilection ne la règle ? Comment s’abstenir de ce qui déshonore, à moins d’aimer ce qui honore ? C’est donc avec raison que le bon Maître recommande si fréquemment la dilection, comme s’il n’avait rien à prescrire que cette vertu, sans laquelle ne peuvent servir les autres biens, et qu’on ne peut avoir sans avoir aussi les autres biens, qui rendent l’homme vraiment bon.
http://deojuvante.forumactif.org/t990-saint-simon-et-saint-jude-apotres#13411
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sanctoral
Le 31 octobre
Vigile de la Toussaint ( avant 1955)
Vigile de la Toussaint ( avant 1955)
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, Jésus descendant de la montagne, s’arrêta dans une plaine, de même que la troupe de ses disciples, et une grande multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, de la contrée maritime, de Tyr et de Sidon. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque
.En ce temps-là, Jésus descendant de la montagne, s’arrêta dans une plaine, de même que la troupe de ses disciples, et une grande multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, de la contrée maritime, de Tyr et de Sidon. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque
Observez tout avec diligence, et notamment comme quoi notre Seigneur monte avec les Apôtres et descend vers les foules. Comment la multitude eût-elle vu Jésus-Christ, si Jésus-Christ (ne fût venu pour elle) dans un lieu bas ? Elle ne le suit point sur les hauteurs, elle ne s’élève point jusqu’aux cimes. Ainsi dès que notre Seigneur descend, il trouve des infirmes ; ceux-ci ne peuvent demeurer sur les hauteurs, et de là vient que saint Matthieu nous apprend aussi que les malades ont été guéris dans des lieux peu élevés. Il faut d’abord que chacun d’eux soit guéri, afin que peu à peu, et dans la mesure du progrès de ses forces, il puisse gravir la montagne. Notre Seigneur les guérit tous dans un lieu très bas, c’est-à-dire qu’il retire (le pécheur de l’abîme) de ses passions et remédie à son aveuglement. Il s’abaisse jusqu’à nos plaies, afin qu’en nous rapprochant en quelque sorte et nous enrichissant de sa nature divine, il nous rende participants de son céleste royaume.
« Bienheureux êtes-vous, ô pauvres ! Parce qu’à vous appartient le royaume de Dieu ». Saint Luc ne mentionne que quatre béatitudes, tandis que saint Matthieu en énumère huit, mais dans les huit sont comprises les quatre, et ces quatre renferment les huit. Saint Luc a tout ramené aux quatre vertus cardinales ; saint Matthieu en citant huit béatitudes, nous a dévoilé un nombre mystique. Beaucoup de Psaumes, en effet, sont intitulés ainsi : Pour les huit ou l’Octave (Pro octava) ; et vous recevez le commandement de vous mettre en état de participer en quelque manière à ces huit bénédictions. Comme l’octave, ou le nombre huit, exprime l’accomplissement parfait de notre espérance, il exprime de même la plénitude des vertus.
Examinons d’abord ce qu’il y a de plus important. (Vous êtes) « bienheureux, ô pauvres, dit notre Seigneur, parce qu’à vous appartient le royaume de Dieu ». Saint Matthieu et saint Luc énoncent tous deux en premier lieu cette béatitude ou bénédiction. Elle vient, en effet, au premier rang et est, en quelque sorte, la mère et la génératrice des vertus, car celui qui aura dédaigné les biens du siècle, méritera les biens éternels, tandis qu’il ne pourra mériter le royaume céleste celui qui, se trouvant embarrassé par les cupidités de ce monde, n’a pas le courage de s’en dégager.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sanctoral
Le 1er novembre
La Toussaint
La Toussaint
Sermon de saint Béde le Vénérable, Prêtre.
Aujourd’hui, bien-aimés frères, nous célébrons, dans l’allégresse d’une solennité commune, la fête de tous les Saints. Leur société réjouit les cieux, leur protection console la terre, leur triomphe couronne la sainte Église. Plus la profession de leur foi a été ferme dans les tourments, plus ils ont d’éclat dans la gloire. Car la violence du combat s’augmentant, l’honneur des combattants s’est aussi accru. Les diverses tortures du martyre rehaussent le triomphe, et des souffrances plus affreuses ont procuré de plus délicieuses récompenses. Notre mère l’Église catholique, répandue au loin dans tout l’univers, à qui Jésus-Christ, son chef, apprit par son exemple à ne craindre ni les outrages, ni les croix, ni la mort, s’est de plus en plus fortifiée, non par la résistance, mais par la patience. Pour encourager toutes ces légions d’illustres athlètes, jetés en prison comme des criminels, et pour les animer tous à soutenir le combat avec la même ardeur et un courage égal, elle leur a inspiré la sainte ambition d’un glorieux triomphe.
Heureuse en vérité, l’Église notre mère, d’être ainsi honorée des marques éclatantes de la miséricorde divine, empourprée du noble sang des Martyrs victorieux, parée du vêtement blanc de l’inviolable fidélité des Vierges ! Ni les roses, ni les lis ne manquent parmi ses fleurs. Et maintenant, très chers frères, que chacun de nous s’efforce d’acquérir la plus ample provision de titres à ces deux sortes d’honneurs, et de mériter, ou la couronne blanche de la virginité ou la couronne pourpre du martyre. Car, dans la milice des cieux, le repos et la lutte ont leurs fleurs pour couronner les soldats du Christ.
L’immense et ineffable bonté de Dieu a même eu soin de ne pas prolonger le temps des travaux et du combat, et de ne le faire ni long, ni éternel, mais court, et pour ainsi dire, d’un moment. Elle a voulu que les combats et les travaux fussent pour cette vie passagère et vite écoulée ; les couronnes et les récompenses du mérite, pour la vie éternelle ; que les travaux finissent promptement, que la récompense des mérites durât toujours ; qu’après les ténèbres de ce monde, il fût donné aux Saints de jouir de la plus resplendissante lumière, et de posséder une béatitude plus grande que le cruel excès de toutes les souffrances. Et voilà ce qu’attesté l’Apôtre quand il dit : « Les souffrances du temps n’ont aucune proportion avec la gloire qui doit un jour éclater en nous. »
Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là : Jésus, voyant la foule, monta sur la montagne, et lorsqu’il se fut assis, les disciples s’approchèrent de lui. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
En ce temps-là : Jésus, voyant la foule, monta sur la montagne, et lorsqu’il se fut assis, les disciples s’approchèrent de lui. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Si l’on demande ce que signifie la montagne, on peut bien dire qu’elle signifie des préceptes de justice plus élevés, parce que ceux qui avaient été donnés aux Juifs étaient inférieurs. C’est toutefois le même Dieu qui, réglant avec un ordre admirable l’économie des temps, a donné, par ses saints Prophètes et par ses autres serviteurs, des préceptes moins parfaits à un peuple qu’il fallait encore contenir au moyen de la crainte, et, par son Fils, des préceptes plus parfaits, à un peuple qu’il convenait d’affranchir au moyen de la charité. Si de moindres commandements sont donnés à des âmes moins parfaites, et de plus grands à de plus parfaites ils sont toujours donnés par Celui qui est le seul à bien savoir fournir au genre humain le remède approprié à la diversité de ses besoins.
Et il ne faut pas s’étonner que le même Dieu, créateur du ciel et de la terre, donne, en vue du royaume des cieux, de plus grands préceptes, après en avoir donné de moindres pour celui de la terre. C’est de cette justice plus grande, que le Prophète a dit : « Votre justice est comme les montagnes de Dieu. » Et c’est ce que figure très bien la montagne où cette justice est enseignée par l’unique et seul Maître capable d’enseigner des choses si sublimes. Or il enseigne étant assis, ce qui appartient à la dignité du magistère. Et ses disciples s’approchent de lui : rapprochés de Jésus par la volonté d’accomplir ses préceptes, il fallait bien qu’ils fussent aussi plus près pour entendre ses paroles. « Et ouvrant sa bouche, il les instruisait, disant. » Cette périphrase de l’écrivain sacré : « Et ouvrant sa bouche, » semble avertir, en retardant son début, que le discours doit avoir une certaine étendue. A moins encore que ce ne soit pour rappeler que celui qui ouvre en ce moment la bouche, a lui-même ouvert, dans l’ancien Testament, .la bouche des Prophètes.
Or, que dit-il ? « Bienheureux les pauvres d’esprit, parce qu’à eux appartient le royaume des cieux. » Nous lisons dans l’Écriture, au sujet de la convoitise des biens temporels : « Tout est vanité et présomption d’esprit. » Présomption d’esprit veut dire orgueil et arrogance. On dit même vulgairement des superbes qu’ils ont de l’enflure d’esprit, et avec raison, puisque le vent est aussi appelé esprit ou souffle, comme nous le voyons dans ce verset d’un Psaume : « Feu, grêle, neige, glace, souffles des tempêtes. » Qui ne sait qu’on appelle les orgueilleux des gens bouffis, comme qui dirait gonflés de vent ? De là encore ce mot de l’Apôtre : « La science enfle, mais la charité édifie. » C’est pourquoi par ces pauvres en esprit, sont justement désignés ceux qui sont humbles et qui craignent Dieu, c’est-à-dire qui n’ont point en eux cet esprit d’enflure.
http://deojuvante.forumactif.org/t606-la-toussaint#7886
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: Sanctoral
Un vieux Missel a écrit:Le temple d'Agrippa fut dédié, sous Auguste, à tous les dieux du paganisme, d'où son nom de Panthéon. Le Pape Boniface IV y transporta de nombreux ossements de martyrs tirés des catacombes et le 13 mai 610, dédia cette nouvelle basilique chrétienne à la Vierge Marie et aux Martyrs.
La fête de cette dédicace prit dans la suite un caractère plus universel, et on consacra la basilique à la Sainte Vierge Marie et à tous les Saints.
Comme il existait d'autre part une fête de la commémoraison de tous les Saints, célébrée à diverses dates dans différentes églises, puis fixée en 835 par Grégoire IV au 1er novembre, le Pape Grégoire VII transporta à cette date l'anniversaire de la dédicace du Panthéon.
La fête de la Toussaint rappelle donc le triomphe que remporta le Christ sur les fausses divinités païennes.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: Sanctoral
Le 2 novembre
Commémoraison des Fidèles défunts
Commémoraison des Fidèles défunts
Cette année le 3, en raison du Dimanche
Du livre de Saint Augustin, évêque : « Des devoirs à rendre aux morts ».
Le soin des funérailles, les conditions honorables de la sépulture, la pompe des obsèques, sont plutôt une consolation pour les vivants qu’un secours pour les morts. Toutefois, ce n’est point là un motif de mépriser et de dédaigner les corps des défunts, surtout ceux des justes et des fidèles, qui ont été comme les instruments et les vases dont l’âme s’est saintement servie pour toutes sortes de bonnes œuvres. Si le vêtement et l’anneau d’un père, si quelque autre souvenir de ce genre, reste d’autant plus cher à des enfants que leur affection envers leurs parents est plus grande.il ne faut en aucune manière traiter sans respect le corps lui-même, que nous portons plus intimement et plus étroitement uni à nous que n’importe quel vêtement. Nos corps, en effet, ne nous sont pas un simple ornement ou un instrument mis extérieurement à notre usage, mais ils appartiennent à la nature même de l’homme. De là vient qu’une piété légitime s’est empressée de rendre aux anciens justes les soins funèbres, de célébrer leurs obsèques et de pourvoir à leur sépulture, et qu’eux-mêmes ont souvent, pendant leur vie, fait des recommandations à leurs fils au sujet de la sépulture ou même de la translation de leur corps.
Quand les fidèles témoignent aux défunts l’affection d’un cœur qui se souvient et qui prie, leur action est sans nul doute profitable à ceux qui ont mérité, quand ils vivaient en leur corps, que de semblables suffrages leur soient utiles après cette vie. Mais lors même qu’en raison de quelque nécessité, l’on ne trouve point moyen, soit d’inhumer des corps, soit de les inhumer en quelque lieu saint, encore faut-il ne pas omettre d’offrir des supplications pour les âmes des morts. C’est ce que l’Église a entrepris de faire à l’intention de tous les chrétiens décèdes dans la communion de la société chrétienne, et même sans citer leurs noms, par une commémoraison générale, en sorte que ceux auxquels font défaut les prières de parents, d’enfants, de proches ou d’amis, reçoivent ce secours de cette pieuse mère, qui est une et commune à tous les fidèles. Si ces supplications qui se font pour les morts avec foi droite et piété venaient à manquer, je pense qu’il n’y aurait pour les âmes aucune utilité à ce que leurs corps privés de vie fussent placés en n’importe quel lieu saint.
Cela étant, soyons bien persuadés que, dans les solennités funéraires, nous ne pouvons faire parvenir du soulagement aux morts auxquels nous nous intéressons, que si nous offrons pour eux au Seigneur le sacrifice de l’autel,* celui de la prière ou de l’aumône. Il est vrai que ces supplications ne sont pas utiles à tous ceux pour lesquels elles se font, mais seulement à ceux qui, au temps de leur vie, ont mérité de se les voir appliquées. Mais il vaut mieux offrir des suffrages superflus pour des défunts à qui ils ne peuvent ni nuire ni profiter, que d’en laisser manquer ceux auxquels ils sont utiles. Chacun cependant s’empresse de s’acquitter avec ferveur de ce tribut de prières pour ses parents et ses amis, afin que les siens en fassent autant pour lui-même. Quant à ce qu’on fait pour le corps qui doit être inhumé, il n’en résulte point de secours pour le salut du défunt, mais c’est un témoignage humain de respect ou d’affection, conforme au sentiment selon lequel personne ne hait sa propre chair. Il faut donc prendre le soin que l’on peut de l’enveloppe de chair laissée par un de nos proches, quand lui-même, qui en prenait soin, l’aura quittée. Et si ceux qui ne croient pas à la résurrection de la chair agissent ainsi, combien ceux qui croient ne doivent-ils pas faire davantage, afin que les derniers devoirs soient rendus de telle manière à ce corps mort, mais destiné à ressusciter et à demeurer éternellement, qu’on y trouve même, en quelque sorte, un témoignage de cette foi.
* Notre devoir de charité envers les âmes du purgatoire augmente encore plus, comme ne ne pouvons faire offrir le Saint Sacrifice pou eux, alors nous devons redoubler de prière et de supplications pour eux.( note de gabrielle)
http://deojuvante.forumactif.org/t905-commemoration-de-tous-les-fideles-defunts#13158
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: Sanctoral
gabrielle a écrit:Le 2 novembre
Commémoraison des Fidèles défunts
Cette année le 3, en raison du DimancheDu livre de Saint Augustin, évêque : « Des devoirs à rendre aux morts ».Le
...Cela étant, soyons bien persuadés que, dans les solennités funéraires, nous ne pouvons faire parvenir du soulagement aux morts auxquels nous nous intéressons, que si nous offrons pour eux au Seigneur le sacrifice de l’autel,* celui de la prière ou de l’aumône.
* Notre devoir de charité envers les âmes du purgatoire augmente encore plus, comme ne ne pouvons faire offrir le Saint Sacrifice pou eux, alors nous devons redoubler de prière et de supplications pour eux.( note de gabrielle)
Votre note, Gabrielle, me remet en mémoire la touchante histoire d'une âme
qui met des sous de côté, chaque fois qu'elle prie pour les âmes du Purgatoire.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sanctoral
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COMMÉMORAISON DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Sanctoral
Le 4 novembre
Saint Charles Borromée
Saint Charles Borromée
Dom Guéranger, Année Liturgique a écrit:
Humilitas. A sa naissance au château d'Arona, Charles trouvait inscrit en chef de l'écu de famille ce mot couronné d'or (1). Parmi les pièces nombreuses du blason des Borromées, on disait de celle-ci qu'ils ne connaissaient l'humilité que dans leurs armes. Le temps était venu où l'énigmatique devise de la noble maison se justifierait dans son membre le plus illustre ; où, au faîte des grandeurs, un Borromée saurait vider de soi son coeur pour le remplir de Dieu : en sorte pourtant que, loin de renier la fierté de sa race,.plus intrépide qu'aucun, cet humble éclipserait dans ses entreprises les hauts faits d'une longue suite d'aïeux. Nouvelle preuve que l'humilité ne déprime jamais. Charles atteignait à peine sa vingt-deuxième année, quand Pie IV, dont sa mère était la sœur, l'appelait au poste difficile qu'on nomme aujourd'hui la Secrétairerie d'Etat, et bientôt le créait cardinal, archevêque de Milan, semblait se complaire à entasser honneurs et responsabilités sur ses jeunes épaules. On était au lendemain du règne de Paul IV, si mal servi par une confiance pareille, que ses neveux, les Caraffa, y méritèrent le dernier supplice
Mais l'événement devait montrer que son doux successeur recevait en cela ses inspirations de l'Esprit-Saint, non de la chair et du sang.
Soixante ans déjà s'étaient écoulés de ce siècle de Luther qui fut si fatal au monde, et les ruines s'amoncelaient sans fin, tandis que chaque jour menaçait l'Eglise d'un danger nouveau. Les Protestants venaient d'imposer aux catholiques d'Allemagne le traité de Passau qui consacrait leur triomphe, et octroyait aux dissidents l'égalité avec la liberté. L'abdication de Charles-Quint découragé donnait l'empire à son frère Ferdinand, tandis que l'Espagne et ses immenses domaines des deux mondes allaient à Philippe II son fils ; or Ferdinand Ier inaugurait la coutume de se passer de Rome, en ceignant le diadème mis au front de Charlemagne par saint Léon III ; et Philippe, enserrant l'Italie par la possession de Naples au Sud, du Milanais au Nord, semblait à plusieurs une menace pour l'indépendance de Rome elle-même. L'Angleterre, un instant réconciliée sous Marie Tudor, était replongée par Elisabeth dans le schisme où elle demeure jusqu'à nos jours. Des rois enfants se succédaient sur le trône de saint Louis, et la régence de Catherine de Médicis livrait la France aux guerres de religion.
Telle était la situation politique que le ministre d'Etat de Pie IV avait mission d'enrayer, d'utiliser au mieux des intérêts du Siège apostolique et de l'Eglise. Charles n'hésita pas. Appelant la foi au secours de son inexpérience, il comprit qu'au déluge d'erreurs sous lequel le monde menaçait de périr, Rome se devait avant tout d'opposer comme digue l'intégrale vérité dont elle est la gardienne ; il se dit qu'en face d'une hérésie se parant du grand nom de Réforme et déchaînant toutes les passions, l'Eglise, qui sans cesse renouvelle sa jeunesse (1), aurait beau jeu de prendre occasion de l'attaque pour fortifier sa discipline, élever les mœurs de ses fils, manifester à tous les yeux son indéfectible sainteté. C'était la pensée qui déjà, sous Paul III et Jules III, avait amené la convocation du concile de Trente, inspiré ses décrets de définitions dogmatiques et de réformation. Mais le concile, deux fois interrompu , n'avait point achevé son œuvre, qui restait contestée. Depuis huit ans qu'elle demeurait suspendue, les difficultés d'une reprise ne faisaient que s'accroître, en raison des prétentions discordantes qu'affichaient à son sujet les princes. Tous les efforts du cardinal neveu se tournèrent à vaincre l'obstacle. Il y consacra ses jours et ses nuits, pénétrant de ses vues le Pontife suprême, inspirant son zèle aux nonces accrédités près des cours, rivalisant d'habileté autant que de fermeté avec les diplomates de carrière pour triompher des préjugés ou du mauvais vouloir des rois. Et quand, après deux ans donnés à ces négociations épineuses, les Pères de Trente se réunirent enfin, Charles apparut comme la providence et l'ange tutélaire de l'auguste assemblée ; elle lui dut son organisation matérielle, sa sécurité politique, la pleine indépendance de ses délibérations, leur continuité désormais ininterrompue. Retenu à Rome, il est l'intermédiaire du Pape et du concile. La confiance des légats présidents lui est vite acquise ; les archives pontificales en gardent la preuve : c'est à lui qu'ils recourent journellement, dans leurs sollicitudes et parfois leurs angoisses, comme au meilleur conseil, à l'appui le plus sûr.
Le Sage disait de la Sagesse : « A cause d'elle, ma jeunesse sera honorée des vieillards ; les princes admireront mes avis : si je me tais, ils attendront que je parle; quand j'ouvrirai la bouche, ils m'écouteront attentifs, les mains sur leurs lèvres (1). » Ainsi en fut-il de Charles Borromée, à ce moment critique de l'histoire du monde ; et l'on comprend que la Sagesse divine qu'il écoutait si docilement, qui l'inspirait si pleinement, ait rendu son nom immortel dans la mémoire reconnaissante des peuples (2).
C'est de ce concile de Trente dont l'achèvement lui est dû, que Bossuet reconnaît, en sa. Défense de la trop fameuse Déclaration, qu'il ramena l'Eglise à la pureté de ses origines autant que le permettait l'iniquité des temps (3). Ecoutons ce qu'à l'heure où les assises œcuméniques du Vatican venaient de s'ouvrir, l'évêque de Poitiers, le futur cardinal Pie, disait « de ce concile de Trente, qui, à meilleur titre que celui même de Nicée, a mérité d'être appelé le grand concile ; de ce concile dont il est juste d'affirmer que, depuis la création du monde, aucune assemblée d'hommes n'a réussi à introduire parmi les hommes une aussi grande perfection ; de ce concile dont on a pu dire que, comme un arbre de vie, il a pour toujours rendu à l'Eglise la vigueur de sa jeunesse. Plus de trois siècles se sont écoulés depuis qu'il termina ses travaux, et sa vertu curative et fortifiante n'a point cessé de se faire sentir (4). »
« Le concile de Trente est demeuré comme en permanence dans l'Eglise au moyen des congrégations romaines chargées d'en perpétuer l'application, ainsi que de procurer l'obéissance aux constitutions pontificales qui l'ont suivi et complété (1). » Charles inspira les mesures adoptées dans ce but par Pie IV, et au développement desquelles les Pontifes qui suivirent attachèrent leurs noms. La revision des livres liturgiques, la rédaction du Catéchisme romain l'eurent pour promoteur. Avant tout, et sur toutes choses, il fut l'exemplaire vivant delà discipline renouvelée, acquérant ainsi le droit de s'en montrer envers et contre tous l'infatigable zélateur. Rome, initiée par lui à la réforme salutaire où il convenait qu'elle précédât l'armée entière des chrétiens, se transforma en quelques mois. Les trois églises dédiées à saint Charles en ses murs (2), les nombreux autels qui portent son nom dans les autres sanctuaires de la cité reine, témoignent de la gratitude persévérante qu'elle lui a vouée.
Son administration cependant et son séjour n'y dépassèrent pas les six années du pontificat de Pie IV. A la mort de celui-ci, malgré les instances de saint Pie V, qu'il contribua plus que personne à lui donner pour successeur, Charles quitta Rome pour Milan où l'appelait son titre d'archevêque de cette ville. Depuis près d'un siècle, la grande cité lombarde ne connaissait guère que de nom ses pasteurs, et cet abandon l'avait, comme tant d'autres en ces temps, livrée au loup qui ravit et disperse le troupeau (3). Notre Saint comprenait autrement le devoir de la charge des âmes. Il s'y donnera tout entier, sans ménagement de lui-même, sans nul souci des jugements humains, sans crainte des puissants. Traiter dans l'esprit de Jésus-Christ les intérêts de Jésus-Christ sera sa maxime (1), son programmées ordonnances édictées à Trente.
L'épiscopat de saint Charles fut la mise en action du grand concile ; il resta comme sa forme vécue, son modèle d'application pratique en toute Eglise, la preuve aussi de son efficacité , la démonstration effective qu'il suffisait à toute réforme, qu'il pouvait sanctifier à lui seul pasteur et troupeau.
Nous eussions voulu donner mieux qu'un souvenir à ces Acta Ecclesiae Mediolanensis, pieusement rassemblés par des mains fidèles, et où notre Saint paraît si grand ! C'est là qu'à la suite des six conciles de sa province et des onze synodes diocésains qu'il présida, se déroule l'inépuisable série des mandements généraux ou spéciaux que lui dicta son zèle ; lettres pastorales, où brille le Mémorial sublime qui suivit la peste de Milan ; instructions sur la sainte Liturgie, la tenue des Eglises, la prédication, l'administration des divers Sacrements, et entre lesquelles se détache l'instruction célèbre aux Confesseurs; ordonnances concernant le for archiépiscopal, la chancellerie, les visites canoniques; règlements pour la famille domestique de l'archevêque et ses vicaires ou officiers de tous rangs, pour les prêtres des paroisses et leurs réunions dans les conférences dont il introduisit l'usage, pour les Oblats qu'il avait fondés, les séminaires, les écoles, les confréries; édits et décrets, tableaux enfin et formulaire universels. Véritable encyclopédie pastorale , dont l'ampleur grandiose ne laisse guère soupçonner la brièveté de cette existence terminée à quarante-six ans, ni les épreuves et les combats qui, semble-t-il, auraient dû l'absorber tout entière.
Mais il est temps d'écouter la sainte Eglise.
Charles naquit au territoire de Milan , de la noble famille des Borromées. Une lumière divine, qui brilla de nuit sur la chambre où sa mère le mettait au monde, fit présager combien éclatante serait sa sainteté. Inscrit dès l'enfance dans les rangs de la milice cléricale, et pourvu bientôt d'une abbaye, il avertit son père qu'on ne devait pas convertir ses revenus en bien familial, prenant grand soin, dès que l'administration lui en fut remise, de distribuer lui-même tout le surplus aux pauvres. Pavie le vit adolescent s'adonner aux études libérales. Son amour de la chasteté lui fit repousser avec une invincible constance des femmes perdues envoyées plus d'une fois pour ébranler sa pureté. Agrégé dans sa vingt-troisième année au sacre collège des Cardinaux par Pie IV, son oncle, il l'illustra par la splendeur d'une piété insigne et de toutes les vertus. Pie IV le créa bientôt archevêque de Milan. On le vit dès lors employer tout son zèle pour appliquer dans l'Eglise à lui confiée le saint concile de Trente, dont l'achèvement récent était dû surtout à ses soins. Pour réformer les dérèglements de son peuple, il célébra de nombreux synodes, et se montra lui-même un modèle achevé de sainteté. Il se donna beaucoup de peine pour chasser l'hérésie de la Suisse et du pays des Grisons ; grand nombre d'habitants de ces contrées furent ainsi ramenés à la foi véritable.
Une des circonstances où la charité du bienheureux se signala davantage, fut lorsqu'en un seul jour il donna aux pauvres tout le prix provenant de la vente de la principauté d'Oria, lequel se montait à quarante mille écus d'or. Une autre fois, c'était vingt autres mille, reçus en legs, qu'il distribuait non moins généreusement. Abondamment pourvu de revenus d'Eglise par son oncle, il se démit de ses bénéfices, n'en retenant quelques-uns que pour subvenir à ses propres nécessités et aux besoins des malheureux. Au temps où la peste sévissait à Milan, il aliéna en faveur de ceux-ci le mobilier de sa maison, sans se réserver même un lit, et coucha dorénavant sur une planche nue. Les pestiférés eurent en lui un père dont la tendresse et le dévouement leur furent d'un merveilleux secours ; il les visitait assidûment, leur administrait les Sacrements de ses propres mains ce pendant que, s'interposant comme médiateur entre eux et le ciel, il s'abîmait dans la prière : on le vit présider des supplications publiques qu'il avait ordonnées, les pieds nus et en sang, la corde au cou, chargé d'une croix, s'offrant comme victime pour les péchés du peuple, s'évertuant à détourner la colère de Dieu. Il se montra l'intrépide défenseur de la liberté de l'Eglise. Son zèle pour le rétablissement de la discipline amena des rebelles à tirer sur lui un coup d'arquebuse, pendant qu'il était en prières ; mais par la protection divine, la balle, qui l'avait atteint, ne lui fit aucun mal.
Son abstinence fut admirable : il jeûnait le plus souvent au pain et à l'eau, y ajoutant parfois quelques légumes. Il domptait son corps par les veilles, un âpre cilice, des disciplines sans fin. L'humilité et la douceur lui étaient deux vertus très chères. Bien qu'occupé des plus graves soins, il n'omit jamais de prier ni de prêcher. Il bâtit nombre d'églises, de monastères, de maisons d'enseignement. Nombreux furent ses écrits, et précieux, pour l'instruction surtout des évêques ; on doit aussi à son intervention le catéchisme des prêtres à charge d'âmes. Enfin s'étant retiré dans la solitude du mont Varallo, où les mystères de la Passion sont représentés au vif en de pieuses sculptures, il y passa quelques jours moins durs par ses macérations volontaires qu'ils n'étaient doux en la méditation des souffrances du Seigneur. Saisi de la fièvre en ce lieu, il revint à Milan ; mais le mal s'aggravant, on le couvrit du cilice et de la cendre, et les yeux sur le crucifix il passa au ciel. C'était le trois des nones de novembre, en la quarante-septième année de son âge, qui était l'an du Seigneur mil cinq cent quatre-vingt-quatre. Des miracles éclatèrent bientôt à son invocation, et le Souverain Pontife Paul V le mit au nombre des Saints.
1. Le chef de l'écu d'argent, chargé du mot humilitas, en lettres gothiques de sable, surmonté d'une couronne d'or.
1. Psalm. CII, 5.
1. Sap. VIII, 10-12. — 2. Ibid. 13. — 3. Gallia orthodoxa, Pars III, Lib. XI, c. 13 ; VII, c. 40. — 4. Discours prononcé à Rome, dans l'église de Saint-André della Valle, le 14 janvier 1870.
1. Instruction pastorale à l'occasion du prochain concile de Bordeaux, 26 juin 1830. — 2. Saint-Charles aux Catinari, l'une des plus belles de Rome ; Saint-Charles au Corso, qui garde son cœur ; Saint-Charles aux Quatre-Fontaines. — 3. JOHAN. X, 12
1. Acta Eccl. Mediolanensis, Oratio habita in concil. prov. VI.
Le même jour
Saint Vital et Agricola
Vital et son maître Agricola, furent arrêtés à Bologne, pendant la persécution de Dioclétien et de Maximien pour avoir prêché Jésus-Christ. Plus on s’efforçait par des prières et des menaces, d’amener Vital à changer de résolution, plus il se déclarait adorateur et serviteur de Jésus-Christ. Torturé par divers genres de supplices, et les endurant tous avec constance, il rendit, en priant, son esprit à Dieu : son exemple eut pour effet d’affermir Agricola, dont le supplice avait été différé pour voir si les tourments de son esclave ne l’amèneraient pas à renoncer au Christ. On l’attacha donc à une croix, et, admis à partager le sort de Vital, son esclave, il devint son compagnon dans un glorieux martyre. Leurs corps qui avaient été inhumés dans le cimetière des Juifs, furent retrouvés par saint Ambroise et transférés dans un lieu bénit et consacré.
http://deojuvante.forumactif.org/t789-saint-charles-borromee#13417
http://deojuvante.forumactif.org/t991-saints-vital-et-agricola-martyrs#13418
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sanctoral
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Saint Charles Borromée,
Archevêque de Milan et Confesseur,
priez pour nous.
Archevêque de Milan et Confesseur,
priez pour nous.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sanctoral
(Open library) - La vie et l'esprit de Saint Charles Borromée, Cardinal de Sainte Praxede, Archevêque de Milan - en trois tomes :
https://archive.org/search.php?query=creator%3A%22Tournon%2C+Antoine%2C+1686-1775%22
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sanctoral
Le 8 novembre
Les Quatre Saints couronnés. Martyrs
Les Quatre Saints couronnés. Martyrs
Dom Guéranger, Année Liturgique a écrit: Entrons parla pensée dans Rome, et dirigeons nos pas vers l'antique église qui porte, au mont Cœlius,le nom des Quatre saints couronnés. Il est peu de Martyrs dont les Actes aient été plus que les leurs dédaignés « par une critique superficielle et ignorante de la science archéologique (3) », comme le fut trop souvent celle des XVI°, XVII° et XVIII° siècles. Mais « aujourd'hui, l'histoire et les traditions relatives à l'auguste monument du Cœlius ont été remises en honneur par des savants et des antiquaires que nul ne saurait taxer de superstition ou d'une aveugle crédulité pour les légendes du moyen âge (4). » C'est l'irréfragable jugement du Commandeur de Rossi. Honorons donc et prions, avec la sainte Liturgie, les titulaires de la vénérable église, autrefois fonctionnaires impériaux, sans oublier les cinq sculpteurs, aussi Martyrs, qui préférèrent comme eux la mort à l'infidélité et partagent maintenant la gloire de leur tombe.
1. Job. XIX, 26. — 2. Eph. I, 20; II, 6. — 3. De Rossi, Bulletin, 1879, II édition française, pages 45-91. — 4. Ibid.
Bréviaire avant 1960 a écrit:Quatre frères : Sévère, Sévérien, Carpophore et Victorin, ayant montré hardiment leur aversion pour le culte des dieux, pendant la persécution de Dioclétien, furent frappés à coups de lanières plombées et perdirent la vie pour le nom de Jésus-Christ. Leurs corps, jetés aux chiens, ayant été laissés intacts par ces bêtes, furent recueillis par les Chrétiens et inhumés dans une sablonnière, sur la voie Lavicane, à trois milles de Rome, près du tombeau des saints Martyrs Claude, Nicostrate, Symphorien, Castor et Simplicius, qui avaient souffert sous le même empereur. Ceux-ci, sculpteurs de grand mérite, s’étaient absolument refusés à tailler des statues d’idoles. Conduits devant l’image du soleil pour l’adorer, ils avaient déclaré qu’ils ne se rendraient jamais coupables de vénérer l’ouvrage de la main des hommes. A cause de cela, on les avait jetés en prison, et comme, après plusieurs jours, on les retrouvait aussi fermes dans leur résolution, on les avait d’abord flagellés avec des scorpions, puis enfermés vivants dans des coffres de plomb, et jetés ainsi dans le Tibre. Il existe à Rome une église dédiée aux quatre saints Couronnés, dont les noms, restés longtemps inconnus, ont été enfin divinement manifestés. C’est dans cette église que furent honorablement ensevelis, avec leurs quatre corps, ceux des cinq autres Martyrs ; et on célèbre leur Fête à tous, le sixième jour des ides de novembre.
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Re: Sanctoral
Le 9 novembre
Dédicace de la Basilique du Latran
Dédicace de la Basilique du Latran
Bréviaire avant 1960 a écrit:Les rites que l’Église observe dans la consécration des temples et des autels, ont été institués par le Pape saint Sylvestre 1er. Bien que, depuis te temps des Apôtres, il existât des lieux dédiés à Dieu et appelés tantôt oratoires, tantôt églises, où, le Dimanche, se tenaient les assemblées et où le peuple chrétien avait coutume de prier, d’entendre la parole de Dieu et de recevoir l’Eucharistie, toutefois ces lieux n’étaient pas consacrés avec tant de solennité, et il ne s’y trouvait pas encore d’autel érigé en titre et oint du saint chrême, pour représenter Jésus-Christ, qui est notre autel, notre hostie et notre Pontife.
Ce fut quand l’empereur Constantin eut obtenu la santé et le salut par le sacrement du baptême, qu’il fut permis pour la première fois aux Chrétiens, par une loi de ce prince, de bâtir partout des églises ; et il les excita à la construction de ces édifices sacrés, non seulement par son édit, mais encore par son exemple. Il dédia, en effet, dans son palais de Latran, une église au Sauveur, tout près de laquelle il édifia aussi une basilique sous le nom de saint Jean-Baptiste, au lieu même où, baptisé par saint Sylvestre, il avait été guéri de la lèpre de l’infidélité. Ce Pape consacra l’église du Sauveur le cinquième jour des ides de novembre ; et c’est de cette consécration qu’on célèbre aujourd’hui la mémoire, parce que c’est en ce jour que la première dédicace publique d’une église a été faite à Rome et que l’image du Sauveur apparut au peuple romain, peinte sur la muraille.
Si le bienheureux Sylvestre décréta dans la suite, en consacrant l’autel du prince des Apôtres, que l’on n’édifierait plus désormais d’autels qu’en pierre, et si cependant, celui de la basilique de Latran est en bois, il n’y a pas lieu de s’en étonner ; depuis saint Pierre jusqu’à Sylvestre, les Papes ne pouvaient, à cause des persécutions, résider en un lieu fixe : partout où la nécessité les poussait, soit dans les cryptes, soit dans les cimetières, soit dans les maisons de pieux fidèles, ils offraient le sacrifice sur cet autel de bois, qui était creux et en forme de coffre. Or, la paix ayant été rendue à l’Église, saint Sylvestre le plaça dans la première église, qui fut celle de Latran, et, en l’honneur du prince des Apôtres, que l’on dit avoir offert le Saint Sacrifice sur cet autel, ainsi que des autres Pontifes qui, jusque-là, s’en étaient servis pour la célébration des Mystères, il ordonna qu’aucun autre que le Pape n’y célébrerait jamais la messe. La basilique du Saint-Sauveur, successivement endommagée par des incendies, dévastée, renversée par des tremblements de terre, fut restaurée avec grand soin puis reconstruite par les Papes. Le vingt-huit avril mil sept cent vingt-six, le souverain Pontife Benoît XIII, de l’Ordre des Frères Prêcheurs, l’a consacrée solennellement et a décidé qu’on célébrerait en ce jour la mémoire de cette solennelle Dédicace. Selon ce que Pie IX avait projeté d’entreprendre, Léon XIII fit exécuter de grands travaux pour allonger et élargir le chœur du maître-autel, qui allait s’affaissant de vétusté ; il donna l’ordre de restaurer, selon les dessins antiques, les vieilles mosaïques, déjà réparées en beaucoup d’endroits, et de les transporter dans la nouvelle abside, magnifiquement construite et ornée ; il pourvut aussi à l’achèvement de l’ornementation du transept et à la réparation des caissons du plafond ; l’an mil huit cent quatre-vingt-quatre, il ajouta la sacristie, la demeure des chanoines et une galerie contiguë, menant au Baptistère de Constantin.
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Jésus étant entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici qu’un homme, nommé Zachée, chef des publicains, et fort riche. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
En ce temps-là : Jésus étant entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici qu’un homme, nommé Zachée, chef des publicains, et fort riche. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
Zachée, homme de fort petite taille, c’est-à-dire de basse extraction, et de peu de mérite, comme l’était le peuple Gentil, ayant entendu parler de la venue de notre Seigneur et Sauveur, désirait voir Celui que les siens n’avaient pas reçu. Mais personne ne voit facilement Jésus, aucun homme ne peut le voir s’il demeure à terre. Et parce que Zachée n’avait ni les Prophètes ni la loi, c’est-à-dire aucune grâce naturelle, il monta sur un sycomore, comme foulant aux pieds la vanité des Juifs et corrigeant aussi les égarements de sa vie passée ; c’est pourquoi il reçut Jésus, à table d’hôte, dans sa maison.
C’est avec raison que Zachée monta sur un arbre, parce qu’il devait lui-même devenir un bon arbre portant de bons fruits, et, qu’étant détaché de l’olivier sauvage pour être greffé, contre sa nature, sur un bon olivier, il allait pouvoir porter le fruit de la loi. Car la loi était parmi les Juifs une racine sainte ; mais elle avait des rameaux inutiles : c’était une gloire vaine, et le peuple Gentil s’éleva plus haut qu’eux par la foi en la résurrection, comme par une certaine élévation corporelle. Zachée était donc sur le sycomore et l’aveugle au bord du chemin ; le Seigneur attend l’un pour lui faire miséricorde ; il ennoblit et honore l’autre en séjournant dans sa maison ; il interroge le premier pour le guérir et il s’invite lui-même chez le second qui ne l’invitait pas. Il savait combien la récompense de l’hospitalité qu’on lui accorderait serait abondante ; et il n’avait pas entendu la voix de Zachée l’inviter, il avait vu déjà les sentiments de son cœur.
Mais de peur qu’il ne semble que ce soit par mépris des pauvres, que nous ayons si tôt quitté cet aveugle pour parler du riche Zachée, arrêtons-nous à considérer ce qui se passe à l’égard du premier, puisque le Seigneur aussi s’arrêta pour l’attendre ; interrogeons-le, puisque Jésus-Christ l’interrogea. Nous l’interrogerons parce que nous ne le connaissons pas ; Lui l’interrogea parce qu’il le connaissait. Nous l’interrogerons pour savoir comment il a été guéri ; Jésus l’interrogea, afin que nous apprissions par l’exemple d’un seul, ce que tous nous devons faire pour mériter de voir le Seigneur. Il l’a interrogé pour nous apprendre que personne ne peut être sauvé s’il ne confesse la vérité.
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Re: Sanctoral
J'ai oublié Saint Théodore, martyr en ce 9 novembre
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Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Saint Théodore. — Le saint, qui était un soldat chrétien, mit le feu au temple de Cybèle, la mère des dieux (303), à Amasée. Le préfet de la légion lui promit le pardon s’il se repentait et reniait la foi chrétienne. Mais Théodore demeura ferme dans la confession de la foi ; il fut pour ce motif jeté en prison et déchiré avec des griffes de fer qui mirent ses côtes à nu. Mais, au milieu des pires tortures, il chantait joyeusement : « Je veux bénir le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche ! » (Ps. 33). Il mourut sur le bûcher, le 9 novembre, en priant et en chantant des cantiques au Christ. Saint Grégoire de Nysse prononça sur lui un brillant panégyrique.
Pratique : Nous sommes frappés par le courage de ce saint militaire. Au milieu des plus grandes tortures il chante des hymnes de louange ! Et nous qui sommes si lâches et si craintifs devant la souffrance ! Dieu ne nous impose pas de pareilles tortures, mais il veut que nous supportions avec patience les petites peines. L’exemple du martyr est pour nous une force.
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Re: Sanctoral
Le 10 novembre
Saint André Avellin
Saint André Avellin
Dom Guéranger a écrit:André Avellino , appelé d'abord Lancellotti, naquit à Castro Nuovo, bourg de la Basilicate. Il donna, encore tout enfant, des marques non équivoques de sa future sainteté. Sorti de la maison paternelle pour apprendre les lettres , il passa de telle sorte l'âge glissant de l'adolescence au milieu des études libérales, qu'il n'omit jamais d'avoir surtout devant les yeux le commencement de la sagesse , c'est-à-dire la crainte du Seigneur. Son grand amour de la pureté le fit ainsi triompher d'embûches réitérées, parfois d'attaques à force ouverte, qu'une physionomie avantageuse lui attirait de la part de femmes éhontées. Il était clerc depuis quelque temps déjà quand, se rendant à Naples pour y étudier le droit, il y prit ses degrés. Honoré du sacerdoce sur ces entrefaites, il arrêta de ne plaider qu'au for ecclésiastique et pour quelques particuliers, voulant en cela se conformer aux prescriptions des saints canons. Or il arriva qu'ayant laissé échapper un léger mensonge en une plaidoirie, et lisant par hasard peu après l'Ecriture, il tomba sur ces mots : La bouche qui ment tue l'âme. Si vifs furent les sentiments de douleur et de repentir qu'il conçut de sa faute, qu'il jugea devoir aussitôt renoncer à ce genre de vie, et que, disant adieu au barreau, il se donna désormais tout entier au culte divin et au saint ministère. Il présentait en lui le modèle des vertus ecclésiastiques , et l'archevêque de Naples en ce temps lui confia le gouvernement des religieuses. Sa fidélité en cette charge lui valut la haine d'hommes pervers qui cherchèrent à ie faire mourir; il échappa une fois au danger, mais n'évita pas, dans une autre circonstance, trois blessures que l'assassin lui fit au visage, sans que l'atrocité de l'attentat parvînt à troubler son âme. Ce fut alors qu'embrasé du désir d'une vie plus parfaite, il sollicita humblement son admission parmi les Clercs réguliers, et qu'étant exaucé, il obtint par ses prières qu'on lui donnât le nom d'André, en raison du grand amour dont il brûlait pour la croix.
Embrassant donc avec courage la voie étroite, et se dévouant à la vertu, il ne craignit pas de s'astreindre par vœu, d'une part à toujours combattre sa volonté propre, de l'autre à progresser sans relâche dans le chemin de la perfection chrétienne. Très observant de la discipline régulière, il s'en montra le zélateur attentif quand il fut supérieur. Tout ce qu'il lui restait de temps en dehors de sa charge et de la règle était consacré à la prière et au salut des âmes. Dans les confessions qu'il entendait, sa piété et sa prudence étaient admirables ; il parcourait fréquemment bourgs et villages autour de Naples, y exerçant le ministère évangélique au grand profit des âmes. On vit le Seigneur lui-même illustrer par des prodiges l'ardente charité du saint homme pour le prochain. Une nuit d'orage, en effet, qu'il revenait de confesser un malade et que la violence de l'ouragan avait éteint la lumière, non seulement ses compagnons ne furent pas plus que lui mouillés par la pluie qui tombait à torrents, mais encore une clarté insolite rayonnant miraculeusement de son corps leur montra le chemin au milieu des ténèbres épaisses. Il excella dans l'abstinence et la patience, l'amour de l'abjection, la haine de soi. Il supporta d'une âme tranquille la mort violente du fils de son frère, détournât les siens de tout désir de vengeance, et alla jusqu'à implorer des magistrats pour les meurtriers grâce et protection.
Il propagea en plusieurs lieux l'Ordre des Clercs réguliers, et fonda leurs maisons de Milan et de Plaisance. Ami des cardinaux saint Charles Borromée et Paul d'Arezzo, théatin, il fut leur aide dans les soucis de la charge pastorale. Tout spécial était son amour et son culte pour la Vierge Mère de Dieu. Il mérita de s'entretenir avec les Anges, et témoigna les avoir entendus, quand il s'acquittait de la louange divine, l'accompagner en chœur. Ayant donc donné d'héroïques exemples de vertu, brillé par le don de prophétie qui lui faisait connaître les secrets des cœurs, les choses absentes, les événements futurs,il succomba enfin sous le poids des années et l'épuisement du labeur. Voulant célébrer la sainte Messe, et ayant par trois fois au pied de l'autel répété ces mots : J'entrerai à l'autel de Dieu, il fut frappé d'une attaque subite d'apoplexie. Muni sans tarder des sacrements de l'Eglise, il rendit l'âme en grande paix au milieu des siens. Son corps repose à Naples, en l'église de Saint-Paul, honore jusqu'à nos temps du même grand concours au milieu duquel il y fut porté. Insignes furent ses miracles après la mort comme durant la vie, et le Souverain Pontife Clément XI l'inscrivit solennellement au catalogue des Saints.
http://deojuvante.forumactif.org/t609-saint-andre-avellin#7955
Le même jour
Les saints Tryphon, Respice et Nymphe, Vierge, martyrs
Bréviaire avant 1960 a écrit:Sous le règne de Dèce, Tryphon fut saisi par les satellites de cet empereur, au moment où il prêchait la foi du Christ et convertissait à son culte tous ceux qui l’écoutaient. On le tourmenta d’abord sur le chevalet, on le déchira au moyen d’ongles de fer ; ensuite on lui perça la plante des pieds avec des clous rougis au feu. On le frappa à coups de bâtons et on lui brûla les flancs en y appliquant des torches ardentes. Voyant la constance du Martyr au milieu de toutes ces souffrances, le tribun Respice se convertit aussitôt à la foi du Christ le Seigneur, et déclara publiquement qu’il était Chrétien. Après avoir infligé à celui-ci de cruels supplices, on le traîna avec Tryphon devant l’idole de Jupiter ; mais à peine Tryphon eut-il prié, que la statue tomba. Accablés, pour ce fait, de coups de verges plombées, ils achevèrent leur très glorieux martyre, le quatrième jour des ides de novembre. Le même jour, une vierge, nommée Nymphe, ayant déclaré à haute voix que Jésus-Christ est le vrai Dieu, ajouta la palme du martyre à la couronne de la virginité.
http://deojuvante.forumactif.org/t995-saints-tryphon-respice-et-nymphe-vierge-martyrs#13423
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Re: Sanctoral
Le 11 novembre
Saint Martin, évêque et confesseur
Saint Martin, évêque et confesseur
Bréviaire, avant 1960 a écrit:Martin, né à Sabarie en Pannonie, s’enfuit à l’église, malgré ses parents, quand il eut atteint sa dixième année, et se fit inscrire au nombre des catéchumènes. Enrôlé à quinze ans dans les armées romaines, il servit d’abord sous Constantin, puis sous Julien. Tandis qu’il n’avait pas autre chose que ses armes et le vêtement dont il était couvert, un pauvre lui demanda, près d’Amiens, l’aumône au nom du Christ, et Martin lui donna une partie de sa chlamyde. La nuit suivante, le Christ lui apparut revêtu de cette moitié de manteau, faisant entendre ces paroles : « Martin, simple catéchumène, m’a couvert de ce vêtement. »
A l’âge de dix-huit ans, il reçut le baptême. Aussi, ayant abandonné la vie militaire, se rendit-il auprès d’Hilaire, Évêque de Poitiers, qui le mit au nombre des Acolytes. Devenu plus tard Évêque de Tours, Martin bâtit un monastère, où il vécut quelque ; temps de la manière la plus sainte, avec quatre-vingts moines. Étant tombé gravement malade de la fièvre, à Candes, bourg de son diocèse, il priait instamment Dieu de le délivrer de la prison de ce corps mortel. Ses disciples qui l’écoutaient, lui dirent : « Père, pourquoi nous quitter ? à qui abandonnez-vous vos pauvres enfants ? » Et Martin, touché de leurs accents, priait Dieu ainsi : « O Seigneur, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse point le travail. »
Ses disciples voyant que, malgré la force de la fièvre, il restait couché sur le dos et ne cessait de prier, le supplièrent de prendre une autre position, et de se reposer en s’inclinant un peu, jusqu’à ce que la violence du mal diminuât. Mais Martin leur dit : « Laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, pour que mon âme, sur le point d’aller au Seigneur, soit déjà dirigée vers la route qu’elle doit prendre. » La mort étant proche, il vit l’ennemi du genre humain et lui dit : « Que fais-tu là, bête cruelle ? esprit du mal, tu ne trouveras rien en moi qui t’appartienne. » Et, en prononçant ces paroles, le Saint rendit son âme à Dieu, étant âgé de quatre-vingt un ans. Une troupe d’Anges le reçut au ciel, et plusieurs personnes, entre autres saint Séverin, Évêque de Cologne, les entendirent chanter les louanges de Dieu.
http://deojuvante.forumactif.org/t225-saint-martin#2420
Le même jour
Saint Menne, martyr
Pendant il la persécution des empereurs Dioclétien et Maximien, l’Égyptien Menne, soldat chrétien, s’était retiré dans le désert pour se livrer à la pénitence. Le jour de la naissance des empereurs, que le peuple célébrait par des spectacles, il entra tout à coup dans le théâtre et s’éleva hardiment contre les superstitions païennes. Il fut pris, lié et conduit à Cotyée, métropole de la Phrygie, gouvernée alors par le préfet Pyrrhus. Après l’avoir cruellement flagellé avec des lanières de cuir, on le tourmenta sur le chevalet ; on lui brûla les flancs avec des torches, on frotta ses plaies avec un rude cilice, on le traîna pieds et mains liés sur des claies hérissées de pointes de fer, on le meurtrit en le frappant avec des fouets plombés, enfin on le tua d’un coup d’épée et on le jeta dans le feu. Son corps, retiré du feu et inhumé par les Chrétiens, fut dans la suite, transféré à Constantinople.
Dernière édition par gabrielle le Jeu 22 Jan 2015, 8:07 am, édité 1 fois
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: Sanctoral
Le 11 novembre
Saint Martin, évêque et confesseur
Saint Martin, évêque et confesseur
Bréviaire, avant 1960 a écrit:
• « O Seigneur, si je suis encore nécessaire (…) je ne refuse point le travail. »
• « Laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, pour que mon âme, sur le point d’aller au Seigneur, soit déjà dirigée vers la route qu’elle doit prendre. »
• «Que fais-tu là, bête cruelle ? esprit du mal, tu ne trouveras rien en moi qui t’appartienne. »
.
Méditons profondément et agissons promptement par ces paroles d’un jeune saint octogénaire.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Sanctoral
Le 12 novembre
Saint Martin Ier, pape et martyr
Saint Martin Ier, pape et martyr
Bréviaire avant 1960 a écrit: Martin, natif de Todi en Ombrie, s’efforça, dès le commencement de son pontificat, et par les lettres qu’il écrivit, et par les légats qu’il envoya, de rappeler des funestes erreurs de l’hérésie à la vérité de la foi catholique, Paul, Patriarche de Constantinople. Celui-ci, soutenu par l’empereur Constant, qui était hérétique, en était venu jusqu’à cet excès de folie, de reléguer en différentes Iles les légats du Saint-Siège. Le Pape, justement indigné de ce crime, le condamna dans un concile qu’il tint à Rome, concile où se trouvèrent cent cinq Évêques.
A cause de cet acte, Constant envoya en Italie l’exarque Olympius, avec ordre de faire tuer le Pape Martin, ou de le lui amener. Olympius étant donc venu à Rome, commanda à un licteur de tuer le Pape, lorsqu’il célébrerait solennellement la Messe en la basilique de Sainte-Marie de la Crèche : mais ce satellite, ayant tenté la chose, devint tout à coup aveugle.
Depuis ce temps-là, plusieurs malheurs arrivèrent à l’empereur Constant ; loin d’en être devenu meilleur, il envoya Théodore Calliope à Rome, avec ordre de se saisir du Pape. Celui-ci fut pris par artifice, mené à Constantinople, et, de là, relégué dans la Chersonèse, où, épuisé par les maux qu’il avait soufferts pour la foi catholique, il mourut le douze novembre, après s’être signalé par plusieurs miracles. Quelque temps après, son corps fut transporté à Rome, et déposé dans l’église consacrée à Dieu sous le nom de saint Sylvestre et de saint Martin. Il gouverna l’Église six ans, un mois et vingt-six jours. En deux ordinations, faites au mois de décembre, il ordonna onze Prêtres et cinq Diacres et sacra trente-trois Évêques pour divers lieux.
http://deojuvante.forumactif.org/t996-saint-martin-ier-pape-et-martyr#13425
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: Sanctoral
Le 13 novembre
Saint Didace, confesseur
Saint Didace, confesseur
Bréviaire avant 1960 a écrit:
Didace naquit en Espagne, au bourg de Saint-Nicolas-de-Port, au diocèse de Séville. Dès son jeune âge, et sous la direction d’un prêtre pieux, il s’exerça, dans une église solitaire, aux premières pratiques d’une vie plus sainte que celle des chrétiens ordinaires. Ensuite, pour s’attacher plus fermement à Dieu, il se rendit à Arrizafa, chez les Frères Mineurs, que l’on appelle Observantins, et fit profession de la règle de saint François, comme frère lai. Là, se soumettant avec un joyeux empressement au joug de l’humble obéissance et de l’observance régulière, adonné surtout à la contemplation, il reçut de Dieu des lumières si vives et si pénétrantes, qu’il parlait des choses du ciel d’une manière merveilleuse et toute divine, quoique n’ayant fait aucune étude littéraire.
Dans les îles Canaries, où il fut chargé de la conduite des frères de son Ordre, et où son désir ardent du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations, ses paroles et ses exemples convertirent à la foi de Jésus-Christ un grand nombre d’infidèles. Étant revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, et destiné au soin des malades dans le couvent de l’Ara Cœli, il remplit cette charge avec une charité si ardente que, malgré la disette qui désolait la ville, les malades confiés à ses soins, et dont parfois il guérissait les ulcères en les baisant, ne manquèrent jamais de ce qui leur était nécessaire. On vit briller encore en lui une foi très vive et le don de guérir les malades, en leur faisant des onctions en forme de croix, avec l’huile d’une lampe qui brûlait devant l’image de la bienheureuse Mère de Dieu, qu’il honorait avec la plus grande dévotion.
Enfin, étant à Alcala de Hénarès, et sentant que la fin de sa vie était proche, n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça très dévotement ces paroles de l’hymne sacrée : « Doux bois, doux clous, portant un doux ; fardeau, qui avez été dignes de porter le Roi des cieux, le Seigneur. » Ayant achevé ces paroles, il rendit son âme à Dieu, la veille des ides de novembre, en l’an du Seigneur mil quatre cent soixante-trois. Son corps demeura plusieurs mois sans sépulture, afin de satisfaire le pieux désir de ceux qui accouraient pour le voir ; et, comme s’il ; eût été déjà revêtu de l’incorruptibilité, il s’en exhalait une odeur très suave. De nombreux et éclatants miracles ayant rendu Didace célèbre, le Pape Sixte-Quint le mit au nombre des Saints.
http://deojuvante.forumactif.org/t997-saint-didace-confesseur#13426
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: Sanctoral
.
L'odeur suave qui s'exhale de beaucoup de Saints après leur mort,
est-elle un signe certain de leur prédestination ?
Saint Didace, priez pour nous.
Le 13 novembre
Saint Didace, confesseurBréviaire avant 1960 a écrit:
Didace (...) reçut de Dieu des lumières si vives et si pénétrantes, qu’il parlait des choses du ciel d’une manière merveilleuse et toute divine, quoique n’ayant fait aucune étude littéraire....
...Son corps (...) exhalait une odeur très suave.
L'odeur suave qui s'exhale de beaucoup de Saints après leur mort,
est-elle un signe certain de leur prédestination ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Sanctoral
Le 14 novembre
Saint Josaphat, évêque et martyr
Saint Josaphat, évêque et martyr
Bréviaire avant 1960 a écrit:Josaphat Kuncewicz naquit de parents nobles et catholiques, à Vladimir en Volhynie. Étant tout petit enfant, tandis qu’il écoutait sa mère lui parler de la passion du Christ devant une image de Jésus crucifié, un trait, parti du côté du Sauveur, vint le blesser au cœur. Embrasé de l’amour de Dieu, il s’adonna dès lors avec une telle ferveur à l’oraison et à d’autres exercices de piété, qu’il était un modèle et un sujet d’admiration pour les jeunes gens plus âgés que lui. A vingt ans, entrant dans le cloître, il embrassa la vie monastique parmi les religieux de l’Ordre de saint Basile, et fit de merveilleux progrès dans la perfection évangélique. Il marchait nu-pieds, malgré l’excessive rigueur de l’hiver dans ces contrées, ne mangeait jamais de viande, et ne prenait de vin que par obéissance ; jusqu’à la fin de sa vie, un cilice très rude affligea son corps. Josaphat conserva la fleur de sa chasteté, inviolée, qu’il avait, dès l’adolescence, consacrée à la Vierge Mère de Dieu. La renommée de sa science et de ses vertus n’ayant pas tardé à se répandre, on le chargea, quoique très jeune encore, de gouverner le monastère de Bytène ; peu de temps après, il devint Archimandrite de Vilna, et enfin, bien malgré lui, mais sur les instances des Catholiques, fut nommé Archevêque de Polotsk.
Revêtu de cette dignité, Josaphat ne se relâcha en rien du genre de vie qu’il menait auparavant, et eut uniquement à cœur de favoriser le culte divin et d’assurer le salut du troupeau confié à sa vigilance. Énergique défenseur de l’unité et de la vérité catholiques, il travailla de tout son pouvoir à faire rentrer les schismatiques et les hérétiques dans la communion avec la chaire de saint Pierre. Pour ce qui est du souverain Pontife et de la plénitude de son autorité, il ne cessa d’en prendre la défense, contre les calomnies impudentes et les erreurs des impies, soit par des discours, soit par des écrits pleins de piété et de doctrine. Il revendiqua la juridiction épiscopale et les biens de l’église, que des laïques avaient usurpés. On aurait peine à croire combien d’hérétiques ont été ramenés par lui dans le sein maternel de l’Église. Quant à l’union de l’Église grecque avec l’Église latine, les déclarations des souverains Pontifes attestent expressément que Josaphat en a été le plus illustre promoteur. A cette fin, et aussi pour rendre aux édifices sacrés leur magnificence, construire des demeures destinées aux vierges consacrées au Seigneur et soutenir d’autres œuvres pies, il donna spontanément les revenus de sa mense épiscopale. Sa libéralité envers les indigents alia si loin, qu’un jour, ne trouvant plus rien pour soulager la misère d’une pauvre veuve, il fit mettre en gage son homophorion ou manteau épiscopal.
Un si grand développement de la foi catholique excita la haine de certains hommes corrompus, au point qu’il se forma un complot, pour attenter à la vie de ce champion du Christ. Dans un sermon à son peuple, le saint annonça lui-même la mort dont il était menacé. Comme il s’était rendu à Vitebsk, dans le but d’y faire la visite pastorale, les conspirateurs envahissent le palais archiépiscopal, frappent et massacrent tous ceux qu’ils y rencontrent. Aussitôt Josaphat, admirable de douceur, s’élance au-devant de ceux qui le cherchent, et leur adressant avec charité la parole : « Mes chers enfants, leur dit-il, pourquoi maltraiter mes serviteurs ? Si c’est à moi que vous en voulez, me voici. » Aussitôt les meurtriers se précipitent sur lui, l’accablent de coups, le percent de leurs armes, jusqu’à ce qu’enfin, l’ayant tué d’un violent coup de hache, ils jettent son cadavre dans le fleuve. C’était le douzième jour de novembre, de l’an mil six cent vingt-trois, Josaphat étant alors dans la quarante-troisième année de son âge. Son corps, entouré d’une merveilleuse lumière, fut retiré du fond du fleuve. Les meurtriers du Martyr furent les premiers à ressentir les effets salutaires de son sang : condamnés presque tous à la peine capitale, ils abjurèrent le schisme et reconnurent l’horreur de leur crime. Le saint Évêque après sa mort, s’étant illustré par de nombreux miracles, le souverain Pontife Urbain VIII lui décerna les honneurs de la béatification. Pie IX, le troisième jour des calendes de juillet, de l’an mil huit cent soixante-sept, à l’occasion des fêtes solennelles célébrées pour honorer le centenaire des princes des Apôtres, devant l’assemblée des Cardinaux, en présence des Patriarches, Métropolitains et Évêques de tous les rites, venus de toutes les parties du monde et réunis au nombre de cinq cents environ dans la basilique Vaticane, le mit solennellement au nombre des Saints, comme étant, parmi les Orientaux, le premier défenseur de l’unité de l’Église. Le souverain Pontife Léon XIII a étendu à l’Église universelle l’Office et la Messe de saint Josaphat.
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Re: Sanctoral
Le 15 novembre
Saint Albert le Grand, évêque, confesseur et docteur
Saint Albert le Grand, évêque, confesseur et docteur
Bréviaire avant 1960 a écrit:Albert, surnommé le Grand pour sa science extraordinaire, naquit à Lauingen sur le Danube, en Souabe, et reçut dès l’enfance une éducation soignée. Il quitta sa patrie pour faire ses études et, pendant son séjour à Padoue, sur les conseils du bienheureux Jourdain, Maître général de l’Ordre des Prêcheurs, il demanda, malgré l’opposition de son oncle, à être reçu dans la famille Dominicaine. Admis parmi les frères, il se distingua par l’observance religieuse et la piété, il aima ardemment la Bienheureuse Vierge Marie et brûla du zèle des âmes. Il fut envoyé à Cologne pour achever ses études. Ensuite, il fut nommé lecteur à Hildesheim, à Fribourg, à Ratisbonne et à Strasbourg. Il acquit une grande renommée dans son enseignement à Paris. Il eut pour disciple préféré Thomas d’Aquin et fut le premier à reconnaître et à proclamer la profondeur de son esprit. A Anagni, devant le Souverain Pontife Alexandre IV, il réfuta Guillaume qui, avec une audace impie, attaquait les Ordres mendiants et il fut ensuite nommé évêque de Ratisbonne. Il sut admirablement donner des conseils et régler des différends, et on put l’appeler à juste titre médiateur de paix. Il composa de très nombreux écrits sur presque toutes les sciences, et surtout les sciences sacrées, il écrivit de façon remarquable sur le Sacrement admirable de l’autel. Très illustre par ses vertus et ses miracles, il mourut dans le Seigneur, en 1280. Le Pape Pie XI accrut le culte qui, par autorisation des Pontifes Romains, lui était rendu depuis longtemps déjà dans plusieurs diocèses et dans l’Ordre des Prêcheurs et, accueillant favorablement le vœu de la Sacrée Congrégation des Rites, il lui décerna le titre de Docteur et étendit sa fête à l’Église universelle. Pie XII le constitua Patron céleste auprès de Dieu de ceux qui étudient les sciences naturelles.
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