La secte et les miracles
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La secte et les miracles
[L'antipape] compte faire davantage de canonisations sans nouveau miracle
Comme pour "Jean XXIII", [l'antipape] François a accepté la canonisation du bienheureux Pierre Favre sans l’attestation d’un second miracle et devrait procéder de même pour d’autres cas.
Des canonisations sans miracle sont-elles courantes ?
Pour inscrire un serviteur de Dieu au catalogue des saints, la procédure habituelle, fixée en 1983, exige l’examen d’un miracle nouveau intervenu après sa béatification, y compris dans une cause de martyre. Cet examen se fait selon les mêmes règles que pour une béatification. Un seul miracle est requis et il s’agit le plus souvent d’une guérison.
Mais dans le cas du bienheureux Pierre Favre, comme dans celui de "Jean XXIII" – et à la différence de "Jean-Paul II" –, aucun second miracle n’a été allégué. « C’est rare mais pas exceptionnel et du ressort du pape », observe le P. Daniel Ols, dominicain qui travailla longtemps à la Congrégation des causes des saints au Vatican, rappelant comment « Paul VI canonisa sans miracle Jean d’Avila, béatifié sous Léon XIII ».
Une canonisation requiert-elle une cérémonie ?
D’habitude oui, mais pas toujours. Si "Jean XXIII" sera "canonisé" solennellement en même temps que "Jean-Paul II" à Rome le 27 avril, il existe une autre forme, plus rare, de canonisation dite « équipollente », qui se fait par la publication d’une bulle, sans autre cérémonie, mais avec tous les effets d’une vraie canonisation, laquelle engage l’infaillibilité.
Ce fut le cas, mardi soir, de Pierre Favre, désormais saint sans autre solennité. [L'antipape] François a toutefois prévu de retourner le 3 janvier prochain à l’église du Gésu pour y célébrer la "messe" faisant mémoire du titre de la Compagnie de Jésus et, à cette occasion, rendre grâce au nouveau saint jésuite.
Définie au XVIIIe siècle par Benoît XIV, une canonisation sans cérémonies officielles « a toujours été présente dans l’Église et régulièrement accomplie, bien que non fréquemment », comme l’écrit le préfet de la Congrégation des causes des saints, le "cardinal" Angelo Amato, dans L’Osservatore Romano, citant de telles canonisations en 1880 pour Cyrille et Méthode ou en 1931 pour Albert le Grand, entre autres. L’an dernier, "Benoît XVI" procéda ainsi pour Hildegarde de Bingen, mystique du XIIe siècle. [L'antipape] François procéda aussi déjà de la sorte le 9 octobre dernier, "canonisant" Angèle de Foligno, une mystique d’Ombrie du XIIIe siècle marquée par saint François d’Assise.
Un pape jésuite peut-il canoniser un autre jésuite sans conflit d’intérêts ?
[L'antipape] François ne cache pas son admiration pour Pierre Favre, qu’il cita comme modèle dans son entretien aux revues jésuites en septembre dernier, décrivant sa « piété simple, une certaine ingénuité peut-être, la disponibilité immédiate, son discernement intérieur attentif, le fait d’être un homme de grandes et fortes décisions, capable en même temps d’être si doux… ».
« Si la procédure de canonisation a suivi son cours normal, il n’y a pas de conflit d’intérêts », estime le P. Ols. Idem lorsque "Benoît XVI" "canonisa" sa compatriote Hildegarde de Bingen.
D’autres canonisations sans miracle sont-elles attendues ?
[L'antipape] François devrait procéder à davantage de "canonisations" sans l’attestation d’un nouveau miracle, selon un proche [de l'antipape] argentin, évoquant les missionnaires d’Amérique latine déjà béatifiés.
D’une part, l’attestation d’un miracle est devenue très difficile devant les progrès et exigences de la médecine. D’autre part, une canonisation sans miracle s’appuie davantage sur les vertus et la renommée du futur saint parmi les fidèles, témoignant de faveurs. Un ancrage populaire auquel paraît attaché [l'antipape] François, qui se réfère au « sensus fidelium », le sens de la foi profondément enraciné dans le peuple de Dieu.
( source : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-compte-faire-davantage-de-canonisations-sans-nouveau-miracle-2013-12-18-1077906 )
Peut-être que la secte cherche à évacuer la notion de miracle après avoir évacué la doctrine ? Dans ce cas il ne lui restera plus grand-chose de son déguisement trompeur.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: La secte et les miracles
Exactement.
Ce qui est insidieux dans ce texte est ceci:
attestation d’un miracle est devenue très difficile devant les progrès et exigences de la médecine.
Cela laisse sous-entendre que des miracles reconnus par la Sainte Église , de nos jours ne le seraient plus en raison des progrès de la science.
Une manière hypocrite pour dire, il n'y a pas eu de miracles ou si peu, que cela ne vaut plus la peine d'en tenir compte.
Ainsi, la secte peut monter sur sa planche à repasser n'importe quel quidam.
Ce qui est insidieux dans ce texte est ceci:
attestation d’un miracle est devenue très difficile devant les progrès et exigences de la médecine.
Cela laisse sous-entendre que des miracles reconnus par la Sainte Église , de nos jours ne le seraient plus en raison des progrès de la science.
Une manière hypocrite pour dire, il n'y a pas eu de miracles ou si peu, que cela ne vaut plus la peine d'en tenir compte.
Ainsi, la secte peut monter sur sa planche à repasser n'importe quel quidam.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
VRAIS ET FAUX MIRACLES
( VRAIS ET FAUX MIRACLES )
III° Quand S. Paul ajoute (v. 9) : « Lui qui doit venir accompagné de la puissance de Satan, il prédit la puissance de l'Antéchrist. Il explique d'abord quelle sera sa puissance pour séduire ; ensuite il montre que la cause de cette puissance, se trouve dans la justice de Dieu (v. 10) : « Parce qu'ils n'ont pas reçu, etc. » La première partie se subdivise en trois. L'Apôtre décrit premièrement l'agent de la puissance de l’Antéchrist ; secondement le mode de la séduction ; troisièmement il dit quels sont ceux qui se laisseront séduire.
I. L'agent c'est Satan. Voilà pourquoi le Christ le détruira (Ière S. Jean, III v. 8 ): « Le Fils de Dieu est venu au monde, pour détruire les œuvres du diable. » C'est ce qui fait dire à S. Paul (v. 9), que « l'Antéchrist doit venir, accompagné de la puissance de Satan, » c'est-à-dire, par son impulsion [Apoc, xx, v. 7) : « Satan sera délié ; il sortira de prison ; il séduira les nations, etc. » Or, l’Antéchrist fait ses œuvres par l'impulsion de Satan, à la manière du serpent, quand non-seulement il pousse la volonté, mais empêche même l'usage de la raison, ce qui toutefois ne lui est point imputé à crime parce qu'il n'a pas l'usage du libre arbitre. Mais il n'en est pas ainsi de l’Antéchrist, qui aura l'usage du libre arbitre, sur lequel Satan agit par suggestion comme il est dit de Judas (S. Jean, XIII, V. 27) : « Satan entrera en lui, » à savoir, en le poussant au mal.
II. L'Antéchrist trompera premièrement parla puissance séculière; secondement, en opérant des miracles. 1° Quant à la première manière, l'Apôtre dit (v. 9) : « Par la puissance suprême, » à savoir dans le siècle [Daniel, xi, v. 43) : a II se rendra maître des trésors d'or et d'argent et de tout ce qu'il y a de plus précieux dans l’Égypte. » Ou encore, « par sa vertu. » simulée. - 2° De la seconde, S. Paul dit (v. 9) : « Par toutes sortes de signes et de prodiges. » Les signes sont des choses merveilleuses, bien que peu considérables ; les prodiges sont des choses extraordinaires, qui font reconnaître dans quelqu'un un pouvoir au-dessus des forces naturelles et semblent le faire montrer au doigt au loin {Apocalypse, XIII, V. 13) : « Elle fit (la bête) de grands prodiges, jusqu'à faire descendre le feu du ciel sur la terre, devant les hommes ; » (S. Matth., XXIV, V. 24) : a Ils feront de grands prodiges et des choses étonnantes, jusqu'à séduire, s'il était possible, les élus eux-mêmes. » L'Apôtre dit des prodiges u trompeurs. » On donne la qualification de trompeur à un miracle, ou parce qu'il s'écarte de la raison véritable du fait, ou du caractère essentiel du miracle, ou de sa fin légitime. Le premier défaut se rencontre dans les prestiges, quand les démons illusionnent par des apparences et font voir les objets autres qu'ils ne sont en réalité. Ainsi, par exemple. Simon le Magicien (1) fit couper le cou à un bélier, qui ensuite parut vivant, et décapiter un homme que l'on crut d'abord véritablement décapité, mais qui parut ensuite vivant, au point qu'on le crut ressuscité. Les hommes peuvent opérer de semblables effets, en changeant les apparences et en jetant dans l'erreur. En second lieu, on appelle improprement miracles, les choses qui provoquent l'étonnement alors qu'on voit l'effet et qu'on ignore la cause. Un fait qui a une cause cachée, dans le sens rigoureux, est à proprement parler un miracle ; ce fait tourne à la gloire de Dieu, parce qu'il dépasse l'ordre tout entier de la nature créée. Quelquefois aussi il se passe des choses merveilleuses, qui ne vont point au delà de l'ordre naturel, mais qui ont une cause occulte. Ce sont ces sortes de choses que font de préférence les démons, car ils connaissent les forces de la nature, ont une puissance déterminée pour certains effets spéciaux. L'Antéchrist fera des choses qui n'ont point le caractère propre du miracle, parce que les démons ne peuvent rien dans le règne supranaturel. Enfin, on donne le nom de miracle dans un troisième sens, aux faits destinés à rendre témoignage à la vérité de la foi, afin de ramener les fidèles à Dieu. (S. Marc, xvi, v. 20) : « Le Seigneur agissant avec eux, et confirmant sa parole par les miracles qui l'accompagnaient. » Or, si l'on a reçu le don des miracles, et que l'on ne s'en serve point dans ce but, les miracles certainement sont véritables quant à la nature du fait, et quant au caractère du miracle, mais ils sont faux quant à la fin légitime et quanta l'intention de Dieu. Ceci toutefois ne se trouvera point dans l'Antéchrist, parce que personne ne saurait faire des miracles véritables contre la foi. Dieu ne pouvant être témoin du mensonge. Donc quiconque prêche une doctrine fausse ne peut faire des miracles, bien que celui qui vit mal puisse en faire.
III. Quand enfin l'Apôtre dit (v. 10) : « Et avec toutes les illusions qui peuvent porter à l'iniquité ceux qui périssent, » il désigne ceux qui peuvent être séduits, c'est-à-dire, ceux qui selon la prescience divine vont à la perdition. (S. Jean, xvii, v. 12) : « Et nul d'entre eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition. » Ils périssent, parce que {S. Jean, x, v. 27) : « Mes brebis entendent ma voix. »
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(1). - Simon, surnommé « le Magicien, » était originaire du pays de Samarie. Il séduisait le peuple pari ses enchantements et ses prestiges. Une multitude incroyable s'attacha à lui, en l'appelant « la grande Vertu de Dieu. » A la vue des miracles opérés par le Saint-Esprit à la voix des premiers prédicateurs de l’Évangile, il demanda et obtint le baptême ; puis offrit de l'argent pour acheter la vertu de communiquer les dons divins. On connaît la réponse de Pierre. Le chef des Apôtres, indigné de tant d'audace : « Que ton argent périsse avec toi, dit-il, toi qui as cru que le don de Dieu pût s'acheter avec de l'argent ! Pecunia tecum sit in perditionem, quoniam donum Dei exestimasti pecunia possideri. » (Act., viii, v. 20.) De là le mot Simoniaque appliqué à ceux qui achètent ou vendent les choses spirituelles. Après le départ des Apôtres, Simon tomba dans des erreurs grossières dont il infecta plusieurs provinces. Enfin, il se fit une grande réputation à Rome, où il précéda S. Pierre. Il se disait le Fils de Dieu, et se vantait comme tel de pouvoir monter au ciel. Il le promit à Néron lui-même. Au jour indiqué, il se fit élever en l'air par le démon, mais S. Pierre et S. Paul s'étant mis à genoux et priant ensemble, en invoquant le nom de Jésus-Christ, les démons, épouvantés, abandonnèrent Simon. L'imposteur tomba, demeura étendu sur place, les jambes brisées. De douleur et de honte, il se précipita d'un comble très-élevé, et périt ainsi misérablement. Ces faits sont déduits des témoignages de S. Justin, S. Ambroise, S. Cyrille de Jérusalem, S. Augustin, Isidore de Peluse, Théodoret, Dion Chrysostôme, auteur païen, Suétone, et Arnobe. ( Fleury, Histoire ecclésiastique, II; Feller, etc.)Commentaires de S. Thomas d'Aquin sur toutes les épitres de S. Paul -- 1869 -- p. 128 :
http://www.archive.org/stream/commentairesdes05thom#page/128/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La secte et les miracles
gabrielle a écrit:Exactement.
Ce qui est insidieux dans ce texte est ceci:
attestation d’un miracle est devenue très difficile devant les progrès et exigences de la médecine. Cela laisse sous-entendre que des miracles reconnus par la Sainte Église, de nos jours ne le seraient plus en raison des progrès de la science.
Une manière hypocrite pour dire, il n'y a pas eu de miracles ou si peu, que cela ne vaut plus la peine d'en tenir compte.
Ainsi, la secte peut monter sur sa planche à repasser n'importe quel quidam.
Exactement Gabrielle.
Qu'est-ce que Bergoglio nous réserve dans son sac à malices ??
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La secte et les miracles
Benjamin a écrit:[L'antipape] compte faire davantage de canonisations sans nouveau miracle...
...D’une part, l’attestation d’un miracle est devenue très difficile devant les progrès et exigences de la médecine.
https://messe.forumactif.org/t5373-la-secte-et-les-miracles#101852
( source : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-compte-faire-davantage-de-canonisations-sans-nouveau-miracle-2013-12-18-1077906 )
Parlons-en des progrès de la médecine et de la science…
Donnons l’exemple d’un cancer des poumons en phase terminale et où l’un
des poumons s’est complètement évaporé sous les métastases …
(si quelqu’un a une référence qui ressemble à ceci, prière de l’indiquer s.v.p.)
Le lendemain, Ô miracle, c’est le cas de le dire: plus aucune métastase, plus aucune séquelle;
les deux poumons sont parfaitement sains, entiers, comme s’il n’y avait jamais eu aucune maladie, etc...
Vous voyez le topo. Les progrès de la science et de la médecine, dussent-ils dater de plus de mille ans,
d’un million d’années, ne pourront jamais expliquer ni comprendre ce fait qu’on appelle un miracle.
Dernière édition par ROBERT. le Mar 24 Déc 2013, 2:42 pm, édité 1 fois (Raison : italiques)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La secte et les miracles
LE MIRACLE ET SES CONTREFAÇONS -- Le P. J. De Bonniot S. J. -- 1888 :
https://archive.org/stream/lemiracleetsesco00bonnuoft#page/n5/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La secte et les miracles
Saint Jean Chrysostôme, in I Corinthiens III, vv. 1-11. no 1. a écrit:
Ainsi on peut faire des miracles et être charnel. Ainsi Dieu a fait de Balaam son instrument, a révélé l'avenir à Pharaon et à Nabuchodonosor; Caïphe a prophétisé, sans savoir ce qu'il disait; quelques-uns ont même chassé les démons au nom du Christ, bien qu'ils ne fussent pas avec lui; parce que ces prodiges se font pour les autres, et non pour leurs auteurs.
https://messe.forumactif.org/t5986p150-commentaires-de-i-corinthiens-par-saint-jean-chrysostome#112257
.
https://messe.forumactif.org/t6741-citations-de-saint-jean-chrysostome-ou-celui-ci-fait-allusion-au-demon#121366
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
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