ND de la Salette - discussions interdites

La Congrégation de l'index comme la congrégation de l'inquisition romaine et universelle, devenue  congrégation du Saint-Office, en 1917, n'est pas une institution d'origine divine, mais ecclésiastique. Il s'ensuit que cette congrégation étant constituée d'hommes faillibles, peut émettre des jugements faillibles, sauf s'il s'agit de jugements conséquences d'une condamnation doctrinale sur la Foi ou les moeurs, « ex cathedra », du Pontife Romain et appuyée de sa volonté certaine. Cela ne signifie pas que les jugements de cette congrégation, doivent être méprisés de principe, mais tout comme un  individu condamné injustement par un tribunal civil a le devoir de faire valoir son innocence ( notamment de s'échapper de sa prison, si les circonstances lui sont favorables), ainsi un livre innocent, injustement condamné, autorise son auteur à continuer à le publier ( c'est-à-dire à s'échapper ) et à ses lecteurs à le lire, conformément à la loi morale. Le RP. Boudinhon, écrit en effet, dans son commentaire de la constitution Officiorum ac munerum du 25 Janvier 1897, créant une nouvelle législation de l'index : « les lois de l'Index, se superposent à la loi morale, qu'elles corroborent et précisent ; mais celle-ci, existe indépendamment de toute loi positive. » ( http://archive.org/stream/lanouvellelgis00boud#page/311/mode/1up/  )
Ainsi, des Oeuvres d'Aristote, de Bellarmin, de Mgr de Segur, de l'Abbé Emmanuel Barbier, de Mgr Pecci, futur Léon XIII, ( et je rajouterais de Maurras...) ont été injustement condamnés par l'index, et il n'y a nul péché à les lire, si la décision imméritée les concernant est liée à la faveur, à l'antipathie ou à des considérations humaines, comme le décrit la même Constitution, dans son article 38. ( http://archive.org/stream/lanouvellelgis00boud#page/25/mode/1up  )
Avec plus de raison encore, quand un ouvrage est condamné, et je parle ici seulement de l'ouvrage de Mélanie Calvat, intitulé, L'Apparition de la Très-Sainte Vierge sur la montagne de la Salette, le 19 septembre 1846, publiée par la bergère de la Salette avec permission de l'ordinaire. [Signé : Marie de la Croix, victime de Jésus, née Mélanie Calvat, bergère de la Salette.], chez G. Spacciante, Lecce 1879, alors qu'il est écrit par une voyante, dont l'Eglise a reconnu la véracité du témoignage, ( qui portait aussi  dès l'origine sur  un secret de la Vierge, remis à Pie IX en 1851, et ne pouvant être révélé qu'après 1858), il y a lieu d'écouter d'abord la voix d'une innocente bergère, avant celle de l'inquisiteur Cauchon.
L'inquisiteur Cauchon s'appele ici Thomas Esser OP. ( et non cardinal ), Père assesseur du Saint-Office, caché derrière le notaire Aloisius Castellano,  qui veulent nous laisser entendre que le Pape, approuve leurs propres et singulières résolutions et qui les agrémentent de sanctions de leur cru ( décret du Saint-Office du 21 Décembre 1915 et du 9 mai 1923 ), qui ne sont d'ailleurs même pas signées du Cardinal, secrétaire de ladite Congrégation. Faut-il croire leurs suppositions, quand on sait qu'il s'agit, pour le premier, d'un faussaire, qui, voudra faire passer la condamnation des œuvres de Maurras, pour la volonté même de Saint Pie X ( cf. article de Charles Maurras, sur la qualité du témoin : http://maurras.net/textes/165.html  )? On remarquera seulement que les faussaires n'ont par contre pas eu, l'honnêteté ni le courage de condamner Mélanie Calvat de son vivant, puisque décédée en 1904, de peur manifestement de devoir l'affronter.
Il faut dire que les deux  faussaires sont habiles, et qu'ils ont eu le soin de mélanger, sur plusieurs décennies,  le vrai et seul secret de la Salette, écrit par la voyante Mélanie Calvat et publié en 1879, avec l'accord de l'ordinaire, Mgr Zola, Evêque de Lecce, conformément à la Constitution  Officiorum ac munerum, article 13 ( http://archive.org/stream/lanouvellelgis00boud#page/19/mode/1up/  ), avec les élucubrations d'individus illuminés, dont le plus célèbre propagateur, fut Léon Bloy, et plus précisément les ouvrages hétérodoxes de l'Abbé Gilbert Joseph Combe, naundorfiste ( décret de l'Index du  7 juin 1901 et  du 12 Avril 1907) et du Dr Mariavé, ésotériste ( décret du Saint-Office du 12 avril 1916 ), qui ne font qu'écrire sous le nom de Mélanie, le fruit de leurs imaginations. (
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/18/98/43/index.pdf  )
On dira certes : mais Mélanie a vécu un temps chez l'Abbé Combe, donc elle était son complice ; non comme tous les Saints, elle a été assaillie toute sa vie par les attaques du diable, opposé au premier chef à son message, représenté sous les couleurs de l'illuminisme, et qui a feint de se présenter  comme son défenseur, en restant toujours à ses trousses, pour mieux tenter de la ridiculiser.
Pour comprendre, l'historique du secret de la Salette, la lecture de l'ouvrage d'Amédée Nicolas, « Défense et explication du secret de Mélanie de la Salette, publié en Novembre 1879 » est utile, ( Nîmes, 1880: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56839792/f4.image.r=.langFR ), en émettant des réserves sur ses interprétations du secret qui lui restent personnelles.  Il y a ajouté un complément un an plus tard :  « Le secret de la Bergère de La Salette : complément de Notre réponse du 19 octobre 1880 à douze "Semaines religieuses" de France et discussion de quelques incidents survenus depuis » ( Nîmes 1881 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5687030z.r=.langFR  )

Conclusion, le vrai secret de Mélanie, publié par les soins de l'Evêque de Lecce, en 1879, et réédité intégralement en 1922, par la Société de Saint-Augustin, Paris-Rome-Bruges, avec un imprimatur du RP. A. Lepidi, O. P., Maître du Sacré-Palais et Assistant Perpétuel de la Congrégation de l'Index ( http://www.virgo-maria.org/Documents/la-salette/La%20Salette-Lepidi-C-208.htm ) , peut et doit être lu et diffusé, malgré l'opposition des faux zélotes, pour se conformer aux vœux de Notre-Dame de la Salette, elle-même : «vous le ferez passer à tout mon peuple ».
Les ouvrages, publiés sans imprimatur, de l'Abbé  Gilbert Joseph Combe et du Dr Mariavé, eux,  sont et restent prohibés.

PS. : quant au texte mis en avant, par le blog la question, je n'en parle même pas, tellement il sent le faux à plein nez, de ses auteurs modernistes, voulant transformer les petits voyants de la Salette en menteurs et en parjures. ( http://lebloglaquestion.wordpress.com/2012/02/19/le-secret-authentique-de-la-salette/  )

FRANC a écrit:Sur la question de la mise à l'index du secret de Mélanie, et dans l'ignorance, j'avais laissé mon jugement en suspens ; après réflexion et enquête, ce n'est plus le cas.

PS. : mon ancien alias était IGNORANTUS

L'inquisiteur, Thomas Esser OP., ( http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bessr.html  ), secrétaire de la Congrégation de l'index, avocat du diable, ( il en faut au moins un , traditionnellement dans cette corporation ), mais dépassant son rôle pour devenir, aidé de son notaire complice, son unique censeur, n'en était pas à son premier coup contre la Sainte Vierge ; déjà dès 1897, il se faisait le propagandiste d'une histoire religieuse critique et iconoclaste, contre le fondateur même de son ordre. En effet, tous les Catholiques, même les plus ignorants, savent par la Tradition orale et écrite, ainsi que par l'iconographie ( cf photo de vitrail ), et par l'enseignement des Papes ( Léon XIII Encyclique http://www.archive.org/stream/cihm_33380#page/n11/mode/2up/  ) que Saint Dominique a composé et reçu du ciel, le Rosaire, eh bien non, pour notre dominicain vandale, la méditation des 15 mystères du Rosaire est inconnue avant le 15ème siècle ! ( http://www.newadvent.org/cathen/13184b.htm )

On répondra, mais comment est-il parvenu à cette si haute position ?, l'exemple rapporté et raconté sans honte, de l'ex-abbé, et philosophe moderniste, Xavier Zubiri, ( http://books.google.fr/books?hl=fr&id=Cj4AZal3croC&q=%22sacr%C3%A9+palais%22#v=snippet&q=%22sacr%C3%A9%20palais%22&f=false ), obtenant, par dissimulation, son Doctorat en théologie, devant le Maître du Sacré Palais, le RP. Alberto Lepidi, aidera à comprendre.
Il n'est pas impossible que ledit Père Thomas Esser, ait préparé son coup longtemps à l'avance, puisqu'on le voit poursuivre en Italie, dès 1910, les éditeurs et imprimeurs catholiques y compris pontificaux, de l'index des livres prohibés, devant la juridiction civile ( ce qui est du ressort de la Rote, selon le Droit canonique), se réservant ainsi, à lui seul, le droit de délivrer à la presse ( ennemie ou naïve ), la teneur de ses décrets inventés, sans qu'on vienne l'importuner sur l'authenticité canonique de ceux-ci. ( http://archive.thetablet.co.uk/article/9th-april-1910/17/correspondence  )
On est d'ailleurs, d'autant plus justifié de nier tout caractère d'authenticité canonique au pseudo-décret du 9 mai 1923, du notaire Castellano, condamnant la réédition de l'ouvrage de Mélanie de 1879, et honoré d'un imprimatur du RP. Lepidi,  quand on sait que le responsable de l'Index ( http://www.archive.org/stream/lanouvellelgis00boud#page/329/mode/1up  ), est le Cardinal Préfet de la Congrégation de l'Index ( devenue Saint-Office en 1917), aidé de son assistant perpétuel, le Maître du Sacré Palais, avec pour secrétaire, de coutume, un dominicain. Or aucun d'entre eux n'a signé le décret, et l'assistant perpétuel de l'époque s'appelait, je vous le donne en mille : le RP. Lepidi, le même qui a donné l'imprimatur à l'ouvrage, un an plus tôt ! C'est-à-dire qu'on voudrait nous faire croire que celui qui a approuvé l'ouvrage, en 1922, le condamnerait, un an plus tard !

On comprend aussi que des Cardinaux respectables, comme le Cardinal de Cabrières ( http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/assr_0003-9659_1962_num_14_1_2790  ) ou le Cardinal Billot, soutiens de l'Action Française, mais opposés, de bonne foi,au secret de Mélanie, publié en 1879, car trompés par les faux mélanistes ( Abbés Combe, Parent, Grémillon-Mariavé, Léon Bloy ), aux détriments des vrais ( Mélanie elle-même et Mgr Zola),  aient dû subir, selon la justice divine, le même sort, quelques années plus tard, de la part des mêmes personnages ( Castellano et leurs complices), et avec les mêmes procédés, à l'égard  d'une œuvre toute humaine et politique ( la « condamnation » de l'Action Française en Décembre 1926)

Benjamin a écrit:un certain Michel Corteville,: http://catholique-belley-ars.cef.fr/25-ans-de-sacerdoce-du-pere-Michel-Corteville.html ).

FRANC a écrit:

Benjamin a écrit:un certain Michel Corteville,: http://catholique-belley-ars.cef.fr/25-ans-de-sacerdoce-du-pere-Michel-Corteville.html ).

Quand on voit la tête de l'artiste, il faut vraiment être idiot pour lui faire confiance...

Simplicius a écrit:

FRANC a écrit:Sur la question de la mise à l'index du secret de Mélanie, et dans l'ignorance, j'avais laissé mon jugement en suspens ; après réflexion et enquête, ce n'est plus le cas.

Vous ne citez pas votre source ?

ROBERT. a écrit:

FRANC a écrit:

Benjamin a écrit:un certain Michel Corteville,: http://catholique-belley-ars.cef.fr/25-ans-de-sacerdoce-du-pere-Michel-Corteville.html ).

Quand on voit la tête de l'artiste, il faut vraiment être idiot pour lui faire confiance...

 
Vous jugez quelqu'un simplement à partir de sa figure ?
 
Votre jugement doit être extrêmement…disons épidermique.
 
Je vous plains sincèrement  mon ami.
.

FRANC a écrit:Le RP. Alberto Lepidi, était Maître du Sacré Palais, assistant perpétuel de la Congrégation de l'Index, soit deuxième personnage en dignité, après le Cardinal Préfet, de ladite Congrégation, de 1897 à sa mort en 1925. Cette fonction de Maître du Sacré Palais, lui conférait le titre de théologien et canoniste personnel du Pape ( http://archive.thetablet.co.uk/article/15th-august-1925/17/our-correspondents-weekly-letter-from ). Je préfère faire confiance à ce dernier, théologien et canoniste personnel du Pape , plutôt qu'à un vulgaire notaire, Aloisius Castellano, qui agit manifestement malhonnêtement, sans l'assentiment de ses supérieurs ( sinon veuillez me montrer la signature du Cardinal Préfet sur les deux décrets du 21 Décembre 1915 et du 9 mai 1923 ), et nous livre ses propres sentiments et haines, par l'intermédiaire d'un éditeur, la Maison de la Bonne Presse ( éditeur devenu laïc, à ne pas confondre avec les Assomptionnistes du Père Vincent-de-Paul Bailly, spoliés de leurs biens par Waldeck-Rousseau en 1900 ), qui dès le début du siècle montrait des signes inquiétants de modernisme.

Simplicius a écrit:Vous donnez une longue citation contradictoire dont j'aimerais connaître l'origine parce qu'elle est bien renseignée.

FRANC a écrit:

Simplicius a écrit:Vous donnez une longue citation contradictoire dont j'aimerais connaître l'origine parce qu'elle est bien renseignée.

J'ai quelques difficultés à vous répondre, car je ne sais, parmi les posts que j'ai envoyé, à quelle citation vous faites allusion.

Simplicius a écrit:

FRANC a écrit:

Simplicius a écrit:Vous donnez une longue citation contradictoire dont j'aimerais connaître l'origine parce qu'elle est bien renseignée.

J'ai quelques difficultés à vous répondre, car je ne sais, parmi les posts que j'ai envoyé, à quelle citation vous faites allusion.

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