Les dangers de la lecture

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Message  gabrielle Lun 15 Juin 2009, 11:08 am

Par tradition et par dandysme. Par tradition, car Baudelaire a sucé le lait catholique. Mais c'est peu de chose. En devenant dandy, il a senti s'affermir en lui le prestige des pompes liturgiques, des beaux habits, des cérémonies solen nelles, du langage incompris des foules.

Par la le catholicisme flattait le côté dandy de sa nature A-t-on remarqué que Baudelaire est sans éloge pour les serviteurs laïcs du catholicisme? Le laïc c'est encore le bourgeois. Et l'on sent bien que pour lui, un prêtre coupable — mais coupable d'un forfait voluptueux ou rare — ne cesserait pas d'avoir la majesté ambiguë du prêtre.

Non Baudelaire ne fut pas catholique en ce sens qu'aucune communauté d'espérances ou des règles morales ne le rapprocha des catholiques le seul Dieu de ce joueur, c'est la Fatalité, la Chance, la Mauvaise Chance surtout, ce qu'il appelle son Guignon, et qui a engendré chez lui l'état du spleen ; le mot « fatal », dont il a fait un tel abus, traduit cette croyance permanente aux pièges que lui tend le sort. Mais cet athée superstitieux se sentait rapproché des catholiques par des haines identiques contre les mêmes adversaires.

Un mot de Barbey d'Aurevilly illumine selon nous, toute la question : « Il n'a ni notre foi, ni nos respects, mais il a nos haines et nos mépris... Les niaiseries philosophiques lui répugnent 1 ». Il haïssait les philosophes dont l'hunanitarisme agaçait sa misanthropie; les industriels utilitaires à cause de leur ignorance des arts, les politiciens anticléricaux de la bourgeoisie, parce qu'ils constituent une classe de médiocres repus en face du poète doué, mais misérable ; il haïssait Garibaldi, l'ennemi du pape, peut-être pour son immense faveur populaire.

Ces haines hétéroclites l'animaient contre les ennemis de l'Église d'une rancune qui a l'aspect négatif de la foi; elles désarmèrent Veuillot qui sut plaindre sa mort en disant que le malheureux opprimait son âme. Baudelaire ne fut positivement catholique que dans la mesure, très faible, où le catholicisme se confondait avec le dandysme pour entretenir en lui le culte du ? et du mystérieux. Le reste n'est qu'une précieuse fantaisie de critiques très postérieurs qui, pris par le charme poétique de Baudelaire au sein de leur ferveur religieuse, s'efforcent, par une légende rétrospective, de retrouver leur propre foi dans ce Parisien léger et triste, fils d'un siècle incroyant.


1 C.,317

Baudelaire l'homme et le poète
Pierre Flottes
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Message  Gérard Lun 15 Juin 2009, 1:50 pm

En lisant la vie insipide de ce pauvre Beaudelair, j'ai envie de résumer:

"C'est beau de l'air"
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Message  Diane + R.I.P Mar 16 Juin 2009, 8:47 am

Gérard a écrit:En lisant la vie insipide de ce pauvre Beaudelair, j'ai envie de résumer:

"C'est beau de l'air"


Bien résumer, cher ami! cheers
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Message  gabrielle Mar 16 Juin 2009, 9:32 am

L'œuvre de Baudelaire est plus nettement ?hée que sa vie ne le fut.

Sans doute, il a écrit à sa mère que son livre partait d'une idée catholique » ; mais à quel moment? Un prêtre venait de mettre en garde la conscience de Mme Aupick. Son fils se défend prudemment. Il dit, non que le livre est catholique, mais seulement que les tableaux très noir qu'on y trouve décèlent la corruption indélébile de l'humanité.

Entendons-le parler de la religion elle-même : la glorifie-t-il ?

S'élève-t-il dans un effort d'espérance?

Regrette-t-il au moins une foi perdue?

Rien de tout cela, ou presque rien Quelques vers, seulement, sont pieux et sereins ce sont les strophes finales de l'Imprévu évoquant la satisfaction des élus au séjour éternel, le clairon de l'Ange sonne dans le silence des cieux apaisés :

Le son de la trompette est si délicieux En ces soirs solennels de célestes vendanges Qu'il s'infiltre comme une extase dans tous ceux Dont elle chante les louanges
.
Le poème de Bénédiction renferme, dans ses dernières strophes, une aspiration au Dieu vengeur

Vers le ciel, où son œil voit un trône splendide. Le poète serein lève ses bras pieux, Et les vastes éclairs de son esprit lucide Lui dérobent l'aspect des peuples furieux...

Mais est-ce bien Dieu qui bénit le poète, et non l'Art consolateur érigé en justicier ? La pensée religieuse de Baudelaire , en dépit du vocabulaire est d'un catholicisme insolite, Des Trônes, des Vertus, des Dominations, se dégage difficilement de sa pensée esthétique.


Et que d'accents ironiques ou sacrilèges ! Dira-t-on que le Mauvais Moine atteste un regret de la foi médiévale? Le poète souhaite de faire.

Du spectacle vivant de sa triste misère Le travail de ses mains et l'amour de ses yeux ; Il cherche donc, non pas à abolir cette misère par sa foi, mais à la transfigurer par l'art : là encore, sous l'empire de ce dandysme un peu sacrilège qui lui fait parer les beautés profanes d'attributs prestigieux, empruntés aux choses saintes, c'est à l'Art qu'il pense en invoquant Dieu.

Dénué de sérieux à l'égard des grands symboles religieux au point de voir dans le Ciel

le couvercle noir de la grande marmite Où bout l'imperceptible et vaste humanité ;
(Le Couvercle)


dénué de crainte à l'égard de la justice d'en haut au point de parler de ses péchés comme un enfant de ses peccadilles :

Vite, soufflons la lampe, afin De nous cacher dans les ténèbres ! (L'Examen de Minuit)
.
dépourvu enfin du respect traditionnel au point de chanter en tercets latins, pareils à des vers liturgiques, les louanges d'une modiste de ses amies « érudite, nous dit-il, et dévote », (Franciscae meae laudes),

Baudelaire est passé à l'attaque, et il a blasphémé en termes nets, sans donner d'autre raison que celle du « parfait comédien façonné à tous les sophismes et à toutes les corruptions » : ainsi s'exprime une note insérée en tête de ses poèmes impies : il la qualifie lui même de « détestable », le 14 mai 1857. Parmi ces poèmes impies, les Litanies de Satan ont une place importante, car Satan est une figure qui revient sans cesse dans les Fleurs du Mal. Satan est le grand vaincu du sort, comme le poète lui-même; le roi des sensuels, le dispensateur des richesses, biens auxquels Baudelaire aspire ! En Satan se confondent tous les instincts bas que l'homme dissimule, impuissant a le
repousser :

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent
(Au lecteur)
.
Qu'est Satan enfin, sinon la sensualité triomphante, qui se sent vile, mais ne peut être maitrisée? La hantise de Satan chez Baudelaire est la conscience permanente des exigences de son corps.

Abel et Cain, qui a l'aspect d'une chanson satirique, paraît composé sous l'empire passagère d'idées socialistes; le Rebelle, ébauche, pourrait on dire, du Cain révolté de Leconte de Lilest incarne la protestation de la Chair contre l'Esprit qui veut l'enlaidir et la ravaler : c'est un poème d'orgueil et de sensualité secrète.

Le Reniement de saint Pierre est un ouvrage assez complexe seul de ce prétendu chrétien ou Jésus ait sa place, — mais quelle place ! Devant un Dieu féroce — Néron ou Phalaris du ciel, — qui fait ripaille et nargue insolemment les souffrances de la multitude, Jésus incarne le symbole de l'humanité égarée dans un rêve d'amour ; punie pour n'avoir pas su que le monde est mauvais, et le ciel vide ; justement punie : Saint Pierre a bien fait de renier son maître. En bafouant Jésus, Baudelaire semble bafouer les humanitaires.

L'homme-Dieu a été « crossé » comme un vulgaire républicain. Ce poème, que Mme Aupick déclarait « carrément impie » (1) embarrasse les critiques qui veulent faire Baudelaire catholique ; aux autres il apparaîtra comme une fiction choisie par le poète pour exprimer sa misanthropie. L'auteur a adopté ici la forme du blasphème, comme, dans Bénédiction, celle de la confession catholique.

Que Baudelaire feigne de croire à la grandeur du prêtre, ou qu'il dise Dieu tyran et Jésus pauvre sire, ce ne sont là que les fantaisies diverses d'un artiste incroyant, sans fureur comme sans respect, qui symbolise volontiers en Satan les sens qui le tourmentent, et en Dieu, tantôt la sottise cruelle, tantôt le beau consolateur n'ayant gardé de sa formation catholique qu'un penchant à exprimer en langue religieuse ses émotions profanes.

(1) C, 269. Elle eût voulu le retrancher.

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Message  Gérard Jeu 18 Juin 2009, 5:57 am

Voilà donc les auteurs qui sont la référence dans l'enseignement de langue française...des ennemis déclarés de Dieu.
Lorsque Gabrielle aura terminé l'étude de la démarche impie de Baudelaire, une vie qui ne semble vivre que pour mieux offenser Dieu....j'aurais à mettre sur ce même fil, la démarche religieuse d'un autre personnage beaucoup plus important que Baudelaire et qui est une pièce maitresse de la politique post révolutionnaire et de la vie sociale contemporaine, personnage dont beaucoup ont cru qu'il était catholique...

je ne dis pas qui c'est ...c'est une surprise....et elle est de taille !
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Message  gabrielle Jeu 18 Juin 2009, 8:30 am

Gérard a écrit:Voilà donc les auteurs qui sont la référence dans l'enseignement de langue française...des ennemis déclarés de Dieu.
Lorsque Gabrielle aura terminé l'étude de la démarche impie de Baudelaire, une vie qui ne semble vivre que pour mieux offenser Dieu....j'aurais à mettre sur ce même fil, la démarche religieuse d'un autre personnage beaucoup plus important que Baudelaire et qui est une pièce maitresse de la politique post révolutionnaire et de la vie sociale contemporaine, personnage dont beaucoup ont cru qu'il était catholique...

je ne dis pas qui c'est ...c'est une surprise....et elle est de taille !

Allez-y cher ami, pour ma part je pense que Baudelaire , nous savons à quoi nous en tenir...

Je vous cède la place...

au plaisir de vous lire study
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Message  Gérard Jeu 18 Juin 2009, 9:53 am

Chère Gabrielle,

Je suis désolé de vous faire abandonner Beaudelaire !
Sa démarche impie n'est pas sans intérêt pour comprendre les pièges du démon chez les grands.

La devinette surprise n'aura pas été de longue durée. Il s'agit du fondateur politique de notre système gouvernemental français, le célèbre et illustrissime Napoléon. Celui qui a établi la Révolution en ordre pour qu'elle puisse perdurer jusqu'à nous...et il y est parvenu !

Il s'agit aussi de celui à qui on a attribué le relèvement des autels et la liberté du culte et de la religion catholique en France !!!
Enfin, il s'agit du père de tous les Etats modernes autant en France que dans le monde entier, notamment avec l'Etablissement d'un Etat où la religion catholique n'est plus celle de l'Etat, ou est instauré la liberté religieuse et où le nouveau code civil Napoléon jette les bases constitutionnelles des Etats modernes.

Voilà ma démarche à son sujet. Je me suis dit : Si Napoléon est catholique qui mieux que lui peut nous le dire et à quel moment peut-il mieux nous le dire qu'à la fin de sa vie où rejeté de tous il peut rentrer en lui-même en dehors de toutes influences, de pressions politiques et loin des diverses préoccupations envahissante que le pouvoir amène avec lui.

Les mémoires de St Hélène doivent donc être le lieu pour le meilleur approfondissement de sa vie spirituelle.

Que nous disent ces mémoires?
Ce serait trop long de les rapporter toutes.

J'ai donc sélectionné pour vous TOUTES ses mémoires qui se rapportent de près ou de loin à la religion.
Ainsi, Napoléon vous renseignera lui-même, mieux que quiconque sur sa "catholicité"

Les mémoires de St Hélène
Seulement les extraits qui ont rapport à la religion

"Il (Napoléon) disait qu’étant au régiment, il avait assisté à maintes prises d’habit. « C’était une cérémonie fort suivie par les officiers, et qui nous irritait fort, disait-il , surtout si les demoiselles étaient jolies. Nous accourions, et tendions nos oreilles longues d’une aune. Si elles eussent dit non, nous les eussions enlevées l’épée à la main. Il est donc faux qu’on employât violence, mais seulement on employait les séductions : on enjôlait peut-être ces religieuses à la manières des recrues. Le fait est qu’elles avaient à passer, avant de conclure, par les religieuses, la supérieure, le directeur, l’évêque, l’officier civil, et enfin les spectateurs. Le moyen que tout cela se fût entendu pour concourir à un crime ! ».
L’empereur disait qu’il était contraire aux couvents en général, comme inutiles, et d’une oisiveté abrutissante. Pourtant, d’un autre côté, disait-il encore, il y avait certaines choses à dire en leur faveur. Les tolérer, astreindre leur membres à être utiles, ne reconnaître que des vœux annuels, était, selon lui, le meilleur mezzo termine, et c’est ce qu’il avait fait. "
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Message  gabrielle Jeu 18 Juin 2009, 5:29 pm

Merci Gérard, pour ces extraits que vous allez nous donner,

Une question: Napoléon dont vous parlez c'est quoi son numéro? Le fait qu'il y en a eu plusieurs me donne le vertige, je les mélange; et aurons-nous des extraits de Napoléon de son état d'esprit en finale de sa vie.


Merci à l'avance
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Message  Gérard Ven 19 Juin 2009, 3:09 am

Oui, effectivement, il faut tout d'abord situé les Napoléon.

Les mémoires que je retrace sont celle de Napoléon 1er, Conventionel, qui a vécu la Révolution de 1789-1796 comme officier. Il a fait partie de ces révolutionnaire qui voulaient un ordre nouveau mais pas dans l'anarchie mais dans l'ordre. Or, la révolutionnaires étant fatigués des bains de sang et de la vie horrible que cela suscitait pour tous ont été cherché un des leurs qui pouvait établir cet ordre nouveau et maçonnique. Ce fut Napoléon qui utilisa les énergies révolutionnaires pour former des armées et conquérir l'Europe afin de lui imprimer les effets de la Révolution française. Par exemple dans le nord de l'Italie, la Répbulique cisalpine fut érigée par Napoléon et ce fut le premier Etat après la France à être l'incarnation de la Franc maçonnerie.

Ce Napoléon 1er,fut marié une première fois avec Josephine de Beauharnais. Ce mariage fut célébré la veille du sacre de 1804 par Pie VII lui-même qui ne voulut pas le faire empereur sans qu'il fut marié légitimement. Le lendemain, jour du sacre, au lieu de recevoir la couronne du pape, Napoléon l'a pris lui-même s'en ceignit la tête et couronna son épouse. Il divorça de cette première femme en 1806 qui ne lui avait pas donné d'enfant pour se marier avec une princesse d'Autriche illégitimement. Il eut un fils nommé l'Aiglon , c'est l'insigne de la puissance romaine païenne. Napoléon l'établit dès sa naissance, Roi de Rome, C'est à dire Roi à la place du pape à qui il avait volé les Etat. Encore un signe manifeste de sa grande catholicité. Or, ceci ne profita pas à l'enfant puisqu'il mourut prématurément et que par la suite il n'eut pas d'autre descendance. C'est donc ce Napoléon qui est l'auteur du Concordat de 1801 où il rétablit le clergé séculier en le subordonnant à toutes ses décisions surtout dans les Articles Organiques qu'il rajouta au Concordat contre la volonté du pape. Il est intéressant de noté que ce Concorda se fit sur la tombe de toutes les congrégations religieuses qu'il détestait comme vous en avez eu la preuve dans ses mémoires reproduites au post précédent.
Petit clin d'oeil de la Providence divine...ce fut les congrégations qui ont été la grande lumière du catholicisme au 19 ème siècle. Le rétablissement des Jésuiste suscité par Pie VII dans les années 1820 et d'autres non moins merveilleuse comme celle de Dom Bosco et des dizaines d'autres.Tout cela malgré les Rois ou les gouvernants maçons !

Avec ce Napoélon 1er, nous avons eu droit au génocide catholique de toute l'Europe. C'est à dire que pendant 15 ans de 1796 à 1813, il ensanglanta l'Europe. A la fin un coalition européenne se ligua contre lui à la célèbre bataille de Waterloo en 1813 et il fut emprisonné à l'Ile d'Elbe où il mourrut en 1821.
il y eut alors en France une restauration royaliste jusqu'en 1848 où se succèdèrent les frères de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, rois francs maçons, puis un autre roi maçon Louis Philippe.
C'est donc après ce troisième roi, Louis Philippe que revint a Pouvoir le descendant de Napoléon 1er, le fils de son frère Louis et qui eut le nom de Louis Napoléon ou Napoléon III il règna de 1850 à 1870. Sous les rois ses prédecesseur, il vivait exilé en Italie où il participa à la révolution italienne contre les Etats pontificaux. Il fut emprisonné dans les Etats pontificaux sous le pape Grégoire XVI comme carbonnari et comme fomentateur de Révolution avec son frère. Une fois au pouvoir, il se fit photographié avec sa tenue de Franc maçon du 33ème degré.
Voilà résumé le peu d'histoire que je connaisse sur les Napoléon !
Malheureusement, la France n'a pas changé de modèle de constitution et de gouvernement depuis et ce fut le modèle de tous les Etats qui règnent actuellement.

Si nous n'avions pas une foi et une espérance bien ancréed, je pense que je vous aurais donné la sinistrose.
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Message  gabrielle Ven 19 Juin 2009, 8:59 am

Merci Gérard , voilà que je me comprend dans tous ces Napoléons..

L'ombre de cet homme s'est étendue en fait sur quasi toute la planète, car la pensée révolutionnaire elle est partout.
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Message  Gérard Ven 19 Juin 2009, 1:48 pm

Gabrielle a dit:


L'ombre de cet homme [Napoléon]s'est étendue en fait sur quasi toute la planète, car la pensée révolutionnaire elle est partout.

Et si la pensée révolutionnaire est partout, il n'est pas superflu de connaître son pédigrée !
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Message  ROBERT. Ven 19 Juin 2009, 5:19 pm

Gérard a écrit:Gabrielle a dit:


L'ombre de cet homme [Napoléon]s'est étendue en fait sur quasi toute la planète, car la pensée révolutionnaire elle est partout.

Et si la pensée révolutionnaire est partout, il n'est pas superflu de connaître son pédigrée !

Merci Gérard pour ces notes historiques sur Napoléon; j'en savais quelques unes, mais pas tout ce beau complément de votre part. À

propos de la pensée révolutionnaire mondiale, si je me souviens d'avoir bien lu, la F:.M.: voulait faire faire la révolution pas

seulement en France(révolution française) et en Amérique (révolution américaine en 1776), mais partout, simultanément, à travers

le monde... Quelque chose a "foiré" dans leur plan, sûrement la Papauté et la prière de la Vierge et des Saints... "Ils" ne sont pas

découragés et ont fini par la faire mondiale où personne ne l'attendait: sur le plan religieux... Faut dire qu' "ils" ont bien "travaillé" le

domaine politique, économique et social auparavant...
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Message  gabrielle Ven 19 Juin 2009, 5:58 pm

Cette révolution universelle générale le V2 l'a réalisé.

Bon, je sors Arrow Arrow Arrow

Je vous laisse le champ libre Gérard et du coup moi je vous study
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Message  Gérard Sam 20 Juin 2009, 3:54 am

J’ai commis une erreur dans la description de la vie de Napoléon. Il fut bien emprisonné une première fois sur l’Ile d’Elbe près de l’Italie mais il s’évada de cette captivité pour règner pendant les 100 jours. Il fut emprisonné alors sur l’Ile de St Hélènne et c’est là qu’il mourut en 1821.

Suite des mémoires

L’Empereur se plaignait de ne pas avoir eu le temps de compléter aucune de ses institutions. Aux Maisons de St Denis et d’Ecouen, il s’était proposé de joindre un certain nombre de chambres pour servir d’asile et d’hospice à des veuves de militaires ou à des femmes âgées, etc « Et puis il fallait convenir encore, ajoutait-il, qu’il était des cararctères, des imaginations de toutes sortes, qu’on ne devrait pas contraindre les travers même, quand ils n’étaient pas nuisible ; qu’un empire comme la France pouvait et devait avoir quelques hospices de fous appelés trappistes »
Au sujet de ceux-ci, il faisait remarquer que s’il venait dans la pensée d’un homme d’infliger les pratiques qu’ils observent, assurément elles passeraient, et à juste titre, pour la plus abominable des tyrannies, et que pourtant elle peuvent faire les délices de celui qui se les impose volontairement.
Voilà l’homme, ses bizarreries, ou sa folie ? …il disait qu’il avait permis les moines du Mont Cenis : mais ceux-ci du moins, ajoutait-il, étaient utiles, très utiles, on pourrait même dire héroïques.

Mon commentaire : Il faut savoir que Napoléon était passé par le Mont Cenis pour aller s’emparer des Etats Pontificaux en deux fois une première fois en 1796 avant le Concordat, et il retourna pillé Rome après son Sacre et à cette occasion, il profita de la charité des moines du Mont Cenis qu’il lui ont éviter que ses pieds fussent gelés. Il veut bien des congrégation mais à condition qu’elles soient utiles à son ordre nouveau. Fin de commentaire

Suite…
L’Empereur avait dit dans son Conseil d’Etat, lors de l’organisation de l’Université : « Ma pensée est que les moines seraient beaucoup les meilleurs corps enseignants, s’il était possible de les maitriser, de les soustraire à un maître étranger.
J’ai du penchant pour eux, ajoutait-il. J’aurais peut-être eu la puissance de les rétablir, mais il me l’ont rendu impossible. Je ne fais rien pour le clergé, qu’il ne me donne aussitôt lieu de m’en repentir. Ce n’est pas que je me plaigne précisément du vieux clergé, j’en suis même assez content ; mais on élève les nouveaux prêtres dans une doctrine sombre, fanatique, il n’y a rien de gallican dans le nouveau clergé.
Je n’ai rien à dire contre les anciens, les vieux évêques ; ils se sont montrés reconnaissants de ce que j’avais fait pour la religion ; ils ont répondu à mes espérances.
« Le Cardinal Boisgelin était un homme d’esprit, un homme de bien, qui m’avait loyalement adopté.
L’Archevêque de Tours, Barral, homme de beaucoup d’instruction, et qui nous a fort servi dans nos différends avec le pape, m’est demeuré attaché.
Le digne Cardinal de Belloy , le bon archevêque Roquelaure m’affectionnait sincèrement.
« Je n’avais nulle difficulté de mettre l’évêques Beausset au nombre des dingitaires de l’Université, et je ne doute pas qu’il fût un de ceux qui s’y conduisait le plus sincèrement dans mes intentions.
« Tous ces anciens évêques eurent ma confiance et nul ne me trompa. Ce qu’il y a de singulier, c’est que ceux dont j’ai eu à me plaindre sont précisément ceux que j’ai fait moi-même, tant il n’est que trop vrai que l’onction sainte, en nous attachant au domaine du Ciel, ne nous délivre pas des infirmités de la terre, de ces travers, de ses vilenies, de ses turpitudes.etc

Mon commentaire :
Les Anciens évêques dont parle Napoélon sont les évêques royalistes de l’Ancien régime qu’il a repris pour constitué son nouvel épiscopat puisque par le Concordat tous les évêques perdaient leur poste.
Ceux qu’il a repris puisque c’est lui qui devait en faire le choix lui ont donc fait allégence et allégence au nouveau Régime républicain et révolutionnaire.
Quant aux évêques qu’il dit avoir choisi lui-même ce sont pour la plupart des prêtres ou des évêques sortis de l’Eglise hérétique de la Consititution civile dont il était le Chef religieux avant le Concordat de 1801. Tous ces évêques anciens et nouveaux ont participé au Schisme de 1811 où Napoléon les réunit sous son autorité dans un concile schismatique et où il Institua lui-même le Cardinal Maury, archevêque de Paris contre la volonté de Pie VII.

Gabrielle nous dit:

Cette Révolution universelle VII l'a réalisée

Je me permets de préciser que La Révolution a été pleinement réalisée grâce à Napoléon. L'Eglise a été en partie épargnée et à Vatican II ce qui s'était passé dans la politique, dans la vie sociale, dans les nouveaux Etats dans les années 1800, s'est réalisé dans l'Eglise comme un point d'orgue à la Révoltution.
A partir de 1789, nous avons été mis malgré nous-même dans la loge maçonnique de l'Etat, par les lois, par la vie sociale par le fait que l'Etat n'assurait plus le bien commun définit par St Thomas :
il appartient en conséquence à la fonction royale de procurer le bien commun de la multitude, suivant une méthode capable de lui faire obtenir la béatitude céleste ; c'est à dire qu'il doit prescrire ce qui y conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire.

Avec l’ordre nouveau installé par Napoléon :
il appartenait à la fonction de l’Etat Laïque et maçon de procurer le mal commun de la multitude, suivant une méthode capable de lui faire obtenir la damnation éternelle ; C’est à dire prescrire ce qui y conduit et dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire.

Il n’y avait alors plus que l’Eglise pour assuer le salut alors que l’Etat n'avait pour seule intention d’assurer la damnation de ses administrés.
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Message  Gérard Mar 23 Juin 2009, 2:54 am

Excusez je pars en voyage et je continuerais Napoléon après. Vendredi je pense !

Au sujet de Baudelaire, ce qui est terrible ce n'est pas que les enfants catholiques aient été obligé de l'étudier. Ce qui est pervers c'est que l'étude de tous ces pourris en vue d'obtenir des examens consiste à ce que les élèves s'inclinent devant toutes les idées de ces pourris et en fassent la louange.
Le Christ lui même nous a bien fait connaître un auteur peu fréquentable et ses agissements "la tentation au désert" mais ce n'était pas pour louer le diable mais pour le confondre.

Par conséquent l'étude de ces auteurs pourris n'est pas une critique chrétienne mais en quelque sorte comme si toute la jeunesse, dès leur jeunesse devait s'incliner devant les mensonges, l'hypocrisie et la perfidie de ses fils de Satan dans lequel c'est le démon lui-même qui y a installé sa perfidie.

Les élèves en effet, à condition qu'ils aient une certaine maturité pourraient faire l'étude de ces auteurs comme nous sur le forums nous retraçons parfois les idées des hérétiques ou des FM mais ceci est profitable parce que c'est en vue de les confondre, de montrer en quoi ils sont odieux alors que TOUTE la démarche de l'éducation nationale de TOUS les Etats maçons aujourd'hui ...et il n'y a plus que cela...c'est pour louer cette perversité.
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Message  ROBERT. Mar 23 Juin 2009, 10:25 am

Gérard a écrit: Les élèves en effet, à condition qu'ils aient une certaine maturité pourraient faire l'étude de ces auteurs comme nous sur le forums nous retraçons parfois les idées des hérétiques ou des FM mais ceci est profitable parce que c'est en vue de les confondre, de montrer en quoi ils sont odieux alors que TOUTE la démarche de l'éducation nationale de TOUS les Etats maçons aujourd'hui ...et il n'y a plus que cela...c'est pour louer cette perversité.

D'accord avec vous Gérard. A supposer que les élèves aient la maturité, ce ne serait sùrement pas pour les confondre, car la plupart

d'entre eux n'ont pas la formation doctrinale pour le faire. A moins de demander à l'Éducation nationale de retirer tous ces auteurs

pervertis... A ce compte, il ne resterait plus rien pour l'école publique... De là à faire l'instruction à la maison, il n'y a qu'un pas...Mais

tout ceci est un autre problème, lequel dépasse l'objet du fil; je pense que ce problème est beaucoup plus compliqué de votre côté

de l'Atlantique...

Que Dieu vous garde Gérard... toujours.
ROBERT.
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Message  gabrielle Mar 23 Juin 2009, 10:30 am

N'est-ce pas Mgr Gaume avec le Cardinal Gousset qui avait voulu faire un nettoyage dans les auteurs profanes?
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Message  Louis Mar 23 Juin 2009, 1:55 pm

En date du 22 avril 1874, le Souverain Pontife a daigné nous adresser un Bref relatif à la réforme chrétienne des études classiques. Dans ce Bref inattendu, sont reproduites et confirmées les prescriptions de l'Encyclique du 21 mars 1853.

PIE IX, PAPE.


« Cher fils, salut et bénédiction apostolique.

« Nous avons reçu avec joie la lettre filiale et les offrandes que, en votre nom et au nom des pieux fidèles dont vous dirigez la conscience, vous Nous avez adressées. En vous voyant si plein de sollicitude pour Nous, Notre ardent désir est que vous jouissiez de cette félicité de l'âme, que ni l'iniquité des temps ni la haine des hommes ne peuvent ôter aux justes et aux sages.

« Aussi, que les oppositions et les critiques malveillantes de quelques-uns ne vous émeuvent pas, puisque, comme vous le dites, le but unique de vos écrits a été de défendre, dans la question des études, les règles que vous saviez être par nous approuvées : savoir, faire étudier à la jeunesse, avec les ouvrages classiques des anciens païens, purgés de toute souillure, les plus beaux écrits des auteurs chrétiens.

« C'est pourquoi nous jugeons à propos que vous bannissiez toute anxiété, bien plus, que vous reposiez dans une parfaite tranquillité. Car ceux qui dans leur conduite ne se proposent que la gloire de Dieu et le salut des âmes, sont assurés de s'acquérir de grands mérites devant Dieu et une solide gloire aux yeux des hommes sages. Et ce sont des titres de gloire préférables à ceux qui reposent sur les vains jugements et opinions du vulgaire.

« Soyez donc plein de courage et d'ardeur, et recevez comme gage des faveurs divines la bénédiction apostolique, que Nous vous donnons dans toute l'effusion de Notre cœur, à vous et aux fidèles nommés plus haut, qui se sont unis à vous pour Nous offrir l'hommage de leur piété filiale.


« Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 22 avril 1874.

De Notre pontificat l'année vingt-huitième.

PIE IX, Pape »


L'importance de cette lettre si paternelle et en même temps si explicite, ne peut échapper à personne : c'est un événement. Après vingt-deux ans d'oppositions inouïes, d'injures, de calomnies et même de persécutions, Mgr Gaume voit la thèse capitale de la réforme chrétienne des études, telle qu'il l'a posée et invariablement soutenue, consacrée, une seconde fois, de la manière la plus authentique.

« Elle l'avait été une première fois par l'Encyclique du 21 mars 1853. Sans se laisser émouvoir par le tapage qui se faisait alors autour du Ver rongeur, Pie IX prescrivait: Ut adolescentes... non solum germanam dicendi scribendique elegantiam, eloquentiam, turn ex sapientisstmis Sanctorum Patrum operibus, tum ex clarissimis ethnicis scriptoribus ab omni labe purgatis, addiscere... valeant.

« Tous les vrais catholiques, et même les hommes qui ont souci de l'avenir, se réjouiront avec raison de ce nouvel acte de notre grand et bien-aimé Pontife; car la réforme radicalement chrétienne de l'enseignement des classes sociales qui, par leur supériorité, font le peuple à leur image, est le seul moyen humain de préserver l'Europe, et surtout la France, de nouvelles catastrophes.

« Devant la parole du Saint-Père, toute fin de non-recevoir disparaît. Seuls parmi nous, les catholiques libéraux pourraient se permettre de la tenir pour non avenue et continuer d'enseigner comme ont enseigné nos pères.

« Quant aux adversaires de bonne foi, et j'ai été du nombre, ils reconnaîtront loyalement leur erreur. De leur côté, les établissements ecclésiastiques d'éducation, collèges catholiques, institutions, petits séminaires, se feront un devoir de conscience de prendre désormais pour règle invariable les prescriptions pontificales, en faisant entrer sérieusement, et non plus en doses homéopathiques, ou même en l'excluant complètement, l'élément littéraire chrétien dans les études grecques et latines; de plus, en ne laissant entre les mains de la jeunesse aucun auteur qui ne soit purgé de toute souillure, quavis labe purgatus.

« Roma locuta est, causa finita est. »

Source : Bibliothèque Saint Libère in PIE IX ET LES ÉTUDES CLASSIQUES , par Mgr GAUME, pp. 2-6.


Dernière édition par Louis le Mar 23 Juin 2009, 4:26 pm, édité 1 fois (Raison : correction d'un mot latin)

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Message  gabrielle Mar 23 Juin 2009, 6:18 pm

Merci Louis pour la référence.

Oui, il faut nettoyer les auteurs profanes de leurs turpitudes, avant que les jeunes puissent lire.

Baudelaire, et ses fleurs du mal, n'ont rien à faire dans un rayon de bibliothèque catholique.,
gabrielle
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Message  Diane + R.I.P Mar 23 Juin 2009, 6:36 pm

gabrielle a écrit:Merci Louis pour la référence.

Oui, il faut nettoyer les auteurs profanes de leurs turpitudes, avant que les jeunes puissent lire.

Baudelaire, et ses fleurs du mal, n'ont rien à faire dans un rayon de bibliothèque catholique.,

Vous allez avoir fort affaire avant de débarrasser les rayons de bibliothèque catholique des mauvaises lectures!

Le monde en est infesté de cette vermine!
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Une bibliothèque catholique ça n'existe plus aujourd'hui !
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Message  gabrielle Mar 23 Juin 2009, 7:04 pm

Diane a écrit:
gabrielle a écrit:Merci Louis pour la référence.

Oui, il faut nettoyer les auteurs profanes de leurs turpitudes, avant que les jeunes puissent lire.

Baudelaire, et ses fleurs du mal, n'ont rien à faire dans un rayon de bibliothèque catholique.,

Vous allez avoir fort affaire avant de débarrasser les rayons de bibliothèque catholique des mauvaises lectures!

Le monde en est infesté de cette vermine!
affraid

Une bibliothèque catholique ça n'existe plus aujourd'hui !

scratch Je parlais de ma bibliothèque, aucun livre style Les Fleurs du Mal de Baudelaire n'a droit de cité. Les dangers  de la lecture - Page 4 962688

Certes, j'ai un département livre "tordus" style Wojtyla et cie... mais ça c'est pour la défense et les références.
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Message  Gérard Jeu 25 Juin 2009, 5:41 am

Gabrielle a dit:

N'est-ce pas Mgr Gaume avec le Cardinal Gousset qui avait voulu faire un nettoyage dans les auteurs profanes?

C'est bien de montrer ceux qui "aurait voulu faire" . Que Dieu leur rende la gloire qu'il mérite, mais cette petite phrase avoue par là même que rien n'a été fait dans ce sens là et que les véritables acteurs qui ont agi, ce sont ceux dont j'expose ici la vie et les oeuvres. Ce sont eux à qui, malheureusement, des hommes d'Eglise (des papes) ont donné un pouvoir et une aura invraisemblable en les faisant "Empereur" en le sacrant "Roi des rois catholiques", c'est la définition du mot Empereur. Ce sont eux et notamment lui, Napoléon qui a pris le MONOPOLE de l'Université et de l'enseignement en France comme ses pairs maçons l'ont continuer dans le monde.

Voilà donc celui que l'on a VOULU et voici ses pensées et ses oeuvres. Peut-on alors vouloir changer l'éducation, changer le monde car changer l'éducation, c'est vraiment changer le monde en laissant intacts les MONUMENTS de cette subversion mondiale dont on a sacré les Pontifes et par là même leurs institutions jusqu'à dire avec Dom Guéranger que Napoléon était le Nouveau Charlemagne. Peut-on vraiment avoir des petites dévotionnettes de restauration chrétienne en continuant d'encenser de tels personnages et de telles institutions sous le seul pieux prétexte que ces hommes de la Révolution ont séduits les hommes d'Eglise et même des papes et les ont élevé à une gloire absolument inadimisible ?

Suite des Mémoires de Saint Hélène de Napoléon:

Durant notre tour de calèche : « c’est dimanche » a fait obsrever quelqu’un . « Nous aurions la messe, a dit l’Empereur, si nous étions en pays chrétien, si nous avions un prêtre, et cela nous eut fait passer un moment de la journée. J’ai toujours aimé le son des cloches de campagne, disait-il,. Il faudra se décider, ajoutait-il gaiement, à faire un prêtre parmi nous : Le Curé de Saint Hélène – mais comment l’ordonner a-t-on dit, sans évêque ? Et je ne le suis-je pas ? a repris l’Empereur, n’ai-je pas été oint du même chrême, sacré de la même manière ? Clovis et ses successeurs n’avaient-ils pas été oint, dans le temps, avec la forumle rex christique sacerdos ? N’était ce pas là réellement de vrais évêques ? La jalousie et la politique des évêques et des papes n’a-t-elle pas seule amené depuis la suppression de cette formule, etc, etc.



Après le diner on a lu Zaïr, et les belles scènes d’Œdipe, parmi lesquelles l’Empreur distinguant surtout celle de la reconnaissance qu’il a dit être la plus belle, la plus complète du Théatre.

En parlant de prêtres et de religion, la conversation a conduit l’Empereur à dire : « L’homme lancé dans la vie se demande : d’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? ce sont autant de question mystérieuse qui nous précipite vers la religion. Nous courons au-devant d’elle, notre penchant naturel nous y porte, mais il arrive l’instruction qui nous arrête ; l’instruction et l’histoire, voilà les grands ennemis de la vraie religion, défigurée par les imperfections des hommes. Pourquoi se dit-on, celle de Paris n’est pas celle de Londres, ni de Berlin ? Pourquoi celle de Petersbourg diffère-t-elle de celle de Constantinople ? Celle-ci de celle de Perse, du Gange et de la Chine. Pourquoi celle des Temps Anciens n’est-elle pas celle d’aujourd’hui ? Alors la raison se remplit douloureusement ; elle s’écrie : Religions ! Religions ! O enfants des hommes ! …On croit à Dieu, parce que tout le proclame autour de nous, et que les plus grands esprits y ont cru, non seulement Bossuet, dont c’était le métier, mais encore Newton, Leibniz, qui n’y avaient que faire, mais on ne sait que penser de la doctrine qu’on nous enseigne, et nous, nous retrouvons la montre qui va sans connaître son horloger….et voyez un peu la gaucherie de ceux qui nous forment ; ils devraient éloigner de nous l’idée du paganisme et de l’idolâtrie, parce que leur absurdité provoque nos premiers raisonnements, et nous prépare à résister à la croyance passive ; et pourtant ils nous élèvent au milieu des Grecs et des Romains, avec leur myriades de divinités. Tel a été pour mon compte et à la lettre, la marche de mon esprit . J’ai besoin de croire, j’ai cru, mais ma croyance s’est trouvée heurtée, incertaine, dès que j’ai su, dès que j’ai raisonné ; et cela m’est arrivé d’aussi bonne heure qu’à seize ans. Peut-être croirai-je de nouveau aveuglément, Dieu le veuille ! Je n’y résiste assurément pas, je ne demande pas mieux, je conçois que ce doit être un grand et vrai bonheur.
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Message  Sandrine Jeu 25 Juin 2009, 5:53 am

Gérard a écrit:Gabrielle a dit:

N'est-ce pas Mgr Gaume avec le Cardinal Gousset qui avait voulu faire un nettoyage dans les auteurs profanes?

C'est bien de montrer ceux qui "aurait voulu faire" . Que Dieu leur rende la gloire qu'il mérite, mais cette petite phrase avoue par là même que rien n'a été fait dans ce sens là et que les véritables acteurs qui ont agi, ce sont ceux dont j'expose ici la vie et les oeuvres. Ce sont eux à qui, malheureusement, des hommes d'Eglise (des papes) ont donné un pouvoir[/size] et une aura invraisemblable en les faisant "Empereur" en le sacrant "Roi des rois catholiques", c'est la définition du mot Empereur. Ce sont eux et notamment lui, Napoléon qui a pris le MONOPOLE de l'Université et de l'enseignement en France comme ses pairs maçons l'ont continuer dans le monde.

Voilà donc celui que l'on a VOULU et voici ses pensées et ses oeuvres. Peut-on alors vouloir changer l'éducation, changer le monde car changer l'éducation, c'est vraiment changer le monde en laissant intacts les MONUMENTS de cette subversion mondiale dont on a sacré les Pontifes et par là même leurs institutions jusqu'à dire avec Dom Guéranger que Napoléon était le Nouveau Charlemagne. Peut-on vraiment avoir des petites dévotionnettes de restauration chrétienne en continuant d'encenser de tels personnages et de telles institutions sous le seul pieux prétexte que ces hommes de la Révolution ont séduits les hommes d'Eglise et même des papes et les ont élevé à une gloire absolument inadimisible [/size]?


Je me permets d'intervenir ici car les phrases que j'ai mises en gros caractère me choquent profondément. Elles ont, à mon sens, une connotation extrêmement négative sur l'obéissance due aux pontifes romains et insitent à la rébellion ( toujours selon ma compréhension de votre texte ).

Mais peut-être me trompé-je ? scratch

Pourriez-vous expliciter davantage le fond de votre pensée s'il vous plaît ?


Dernière édition par Sandrine le Jeu 25 Juin 2009, 5:59 am, édité 1 fois (Raison : correction de balises)
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Message  Diane + R.I.P Jeu 25 Juin 2009, 8:52 am

Je me permets ici de reproduire un texte sur l'obéissance que Louis a cité sur Doctrine!

Le disciple de la religion du respect ne raisonne pas l'obéissance. Quand le Pape a parlé, il dit : «Je crois tout ce que croit le Pape ; j'observe tout ce qu’il prescrit, j'approuve tout ce qu'il approuve ; je blâme tout ce qu'il blâme; je condamne tout ce qu'il condamne.» Du respect filial de cette première autorité naissent trois choses : le respect de toutes les autorités inférieures, ecclésiastiques, sociales, domestiques; la lumière de l'intelligence et la certitude de ne pas s'égarer ; l'ordre universel avec la paix intérieure et extérieure ; car la paix, suivant la belle définition de saint Thomas, n'est que la tranquillité de l'ordre : Pax tranquillitas ordinis.

L'adepte de la religion du mépris raisonne l'obéissance, la discute, ne l'accepte que sous bénéfice d'inventaire. Quand le Pape parlé, il dit : «Je ne crois pas tout ce que croit le Pape ; je n'observe pas tout ce qu'il prescrit ; je n'approuve pas tout ce qu'il approuve; je ne blâme pas tout ce qu'il blâme; je ne condamne pas tout ce qu'il condamne. » Du mépris de cette première autorité naissent trois choses : le mépris plus ou moins marqué de toutes les autorités inférieures, ecclésiastiques, sociales, domestiques; le trouble de la raison que se prend elle-même pour guide, et le danger de tomber dans des erreurs condamnables : schisme, hérésie, incrédulité, catholicisme libéral; le désordre intérieur et extérieur. Car ce qui est dit de Dieu, doit être dit de son Vicaire : Qui lui résiste, et jouit de la paix? quis resistit ei, et pacem habunt ?

Source : Bibliothèque Saint Libère in [i]PIE IX ET LES ÉTUDES CLASSIQUES
, par Mgr GAUME
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Message  Gérard Jeu 25 Juin 2009, 4:55 pm

Diane cite Mgr Gaume :

Le disciple de la religion du respect ne raisonne pas l'obéissance. Quand le Pape a parlé, il dit : «Je crois tout ce que croit le Pape ; j'observe tout ce qu’il prescrit, j'approuve tout ce qu'il approuve ; je blâme tout ce qu'il blâme; je condamne tout ce qu'il condamne.» Du respect filial de cette première autorité naissent trois choses : le respect de toutes les autorités inférieures, ecclésiastiques, sociales, domestiques; la lumière de l'intelligence et la certitude de ne pas s'égarer ; l'ordre universel avec la paix intérieure et extérieure ; car la paix, suivant la belle définition de saint Thomas, n'est que la tranquillité de l'ordre : Pax tranquillitas ordinis.

Je pense que c’est peu de dire que la religion catholique est la religion du respect. C’est la religion de l’autorité divine, ce qui est infiniment au-dessus.
Que la soumission que nous devons à cette autorité ne se « raisonne pas » ceci est bien évident.
Mais que l’obéissance consiste à s’associer au pape au point d’être tenu de dire :

«Je crois tout ce que croit le Pape ; j'observe tout ce qu’il prescrit, j'approuve tout ce qu'il approuve ; je blâme tout ce qu'il blâme; je condamne tout ce qu'il condamne. »

ceci ne peut convenir que si c’était Dieu à la place du pape.
C’est d’ailleurs dans cet excès déplacé que nous entraine Mgr Gaume qui conclut :

"Car ce qui est dit de Dieu, doit être dit de son Vicaire"

il faudrait donc croire avec Mgr Gaume :

Dieu est impeccable...son vicaire est impeccable.
Dieu est infaillible en tout...son vicaire est infaillible en tout.
Dieu ne peut se tromper sur son jugement sur les hommes …le pape non plus etc etc
...en allant dans toutes les extensions de ces propos déplacés.


Evidemment, il est facile de faire l’amalgame en disant :
Les ennemis de l’Eglise n’approuvent pas tout ce que le pape approuve donc les vrais disciples de Jésus-Christ doivent approuvé tout ce que les papes ont approuvé.

Il faudrait tout d’abord établir la nuance entre « le pape » désignant le pape régnant et les papes qui ne sont plus papes dès leur mort et qui appartiennent à l’histoire.

Or, de ces papes, il est impossible d’approuver tout ce qu’ils ont fait ne serait-ce que pour la seule raison que certains ont fait des choses que d’autres ont réprouvé.
Alors pour Sandrine qui pense que mes propos "incitent à la rébellion", il faudrait que les objections soient faite à l’égard du pape régnant. Or, il est évident que le jugement que l’on peut faire d’un pape qui appartient à l’histoire ne peut pas et ne doit pas se faire à l’adresse d’un pape régnant dont la juridiction s’étend sur toute la terre, surtout si ces considérations devaient avoir un effet négatif sur l’autorité qu’il exerce.

Je suis également d’accord avec Sandrine si le fait d’analyser objectivement ce qu’a fait un pape (tout la partie infaillible étant exclue d’office) aurait en vue soit directement, soit indirectement de mettre en cause son autorité autant dans le domaine de la doctrine où il est infaillible que dans le domaine de sa juridiction, revêtirait la perfidie la plus extrême.

Pour ma part :
le pape est imparfait ...mais il a autorité sur toute l’Eglise et tous lui doivent obéissance et la même obéissance à Saint Pie V qu’à Alexandre VI.
Le pape est imparfait dans sa politique et par conséquent, nous pouvons être désolés de ses décision mais le pape doit nécessairement faire de la politique et Dieu soit loué s’il en fait une bonne. S’il en fait une mauvaise, il est le même pape avec la même autorité que s’il en faisait une bonne.

Je me soumets au pape régnant, non pas d’abord parce qu’il est parfait et que si tel était le cas je pourrais logiquement approuver tous ses faits et gestes mais je me soumets au Pape pour la seule et SUFFISANTE raison que Dieu me demande de me soumettre à lui comme à son représentant sur terre, sachant qu’ en me donnant un pape à qui je dois me soumettre, J-C m’a donné un pape pécheur, un homme non élu, non confirmé dans le bien (confirmé dans la foi mais pas dans le bien ni dans la perfection)
En ceci, Dieu m’a mis en apprentissage dès ma naissance, puisqu’il m’a donné dès cet instant comme représentants mon père et ma mère dont je peux dire les mêmes choses que du pape régnant excepté son infaillibilité dans la foi et l’étendu de son autorité qui couvre la terre.

Dans l’affaire de Napoléon, nous arrivons à une impasse :
Si comme l’exige imprudemment Gaume, on doit approuvé tout ce que le pape approuve et si on étend encore cela avec Sandrine pour dire que l’on doit approuvé tout ce que les papes de l’histoire ont approuvé.
Alors on devrait dire :
Le pape a couronné Napoléon Empereur, c’est à dire Roi des rois catholique, donc même après avoir lu les mémoires de Napoléon, nous ne pouvons pas dire autre chose de Napoléon. Il est catholique et il est le roi des rois catholiques et c’est lui le digne successeur de Clovis et de Charlemagne dans l’institution de la Royauté par Saint Remi.
C’est la démarche de Dom Guéranger, du Père Ventura dans son homélie aux funérailles de Pie VII !

Faudrait-l aimer toute la merde de l’histoire et vouloir qu’elle perdure sous le faux prétexte qu'il n'y aurait que la perfection du pape prouvée par tous qui pourrait garantir son autorité sur la terre ?
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