LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
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LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
no 133 bis -
La pepétuité de l'Église, dans ses organes essentiels, a été affirmée implicitement par le concile du Vatican (1869-1870) qui a enseigné la perpétuité de la primauté du Pape.
( LA DOCTRINE CATHOLIQUE - DOGME, MORALE, MOYENS DE SANCTIFICATION, LITURGIE - A. BOULENGER - Onzième Édition - 1936 - Neuvième article du symbole, page 210, 133 bis )
Page 190 du même ouvrage de A. Boulenger :
no 122. - Mots.
Primauté (lat. « primus », premier). Avoir la primauté, c'est occuper le premier rang, c'est être le chef.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
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Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
CHAPITRE VI
PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISEPerpétuité ou durée jusqu'à la fin des temps, voilà une des marques les plus frappantes de l'Église. Par perpétuité, on ne veut pas dire que le christianisme, sous une forme ou sous une autre, doive toujours exister, mais que l'Église doit toujours persister dans son intégrité, revêtue de toutes les prérogatives que Dieu lui a données dès le commencement. Car, si l'Église venait à perdre un de ses caractères essentiels, comme l'unité et la sainteté que Notre-Seigneur lui a données dès les premiers jours de son existence, on ne pourrait pas la dire perpétuelle, parce qu'elle cesserait d'être la même institution.
LA FOI DE NOS PÈRES, ou, Exposition complète de la doctrine chrétienne - par James Gibbons - 1886 - page 73 :
http://www.archive.org/stream/lafoidenospres00gibb#page/72/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
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Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
LES DOCTRINES CATHOLIQUES ; ou, EXPOSITION DES VÉRITÉS ENSEIGNÉES DANS L'ÉGLISE RÉUNIE, DEPUIS NICÉE JUSQU'À LA IVe SESSION DU VATICAN - par M. Edouard Hornstein - publié en 1872 :
http://www.archive.org/stream/lesdoctrinescath00horn#page/406/mode/2upDIX-NEUVIÈME CONCILE ŒCUMÉNIQUE
[Suite] .
QUATRIÈME SESSION DU CONCILE DU VATICAN, LE 18 JUILLET 1870. - DÉFINITION DU DOGME DE L'INFAILLIBILITÉ DU SOUVERAIN PONTIFE.Le séance, comme les précédentes, a commencé par la messe du Saint-Esprit, célébrée par le Cardinal Barili. L'office terminé, le Souverain Pontife a fait son entrée dans la salle conciliaire ; il s'est avancé vers son trône au milieu de l'assemblée de ses frères inclinés sous la main bénissante du Vicaire de Jésus-Christ. Alors ont été récitées les admirables prières du Concile. Nous les avons fait connaître en décrivant les autres sessions.
L'Évangile choisi pour cette circonstance était celui de Saint-Matthieu où sont mentionnées les promesses que Jésus-Christ a faites au chef des Apôtres : « Tu es Pierre , sur cette pierre je bâtirai mon Église ; les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce qui se délieras sur la terre sera délié dans le ciel ! »
Ces paroles divines étaient bien choisies pour le jour où elles allaient recevoir leur véritable et immuable interprétation dans l'Église enseignante.
Après l'Évangile, on a chanté le Veni Creator. Puis Mgr Valenziani, évêque de Fabriano, accompagné du secrétaire du Concile, est venu au trône pontifical. Le Souverain Pontife lui a remis le décret qui a été lu du haut de l'ambon.
PIE ÉVÊQUE, SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU, LE SAINT CONCILE APPROUVANT, EN PERPÉTUEL SOUVENIR.
Le Pasteur éternel et l'évêque de nos âmes, afin de rendre perpétuelle l’œuvre salutaire de sa rédemption, résolut d'édifier la sainte Église en laquelle, comme dans la maison du Dieu vivant, tous les fidèles sont unis par le lien d'une même foi et d'une même charité. C'est pourquoi, avant qu'il ne fût glorifié, il pria son Père, non-seulement pour les Apôtres, mais aussi pour ceux qui par leur parole devaient croire en lui, afin que tous fussent un comme le Fils lui-même et le Père sont un. De même donc qu'il a envoyé les Apôtres qu'il s'était choisis dans le monde, comme lui-même avait été envoyé par son Père, de même il a voulu des pasteurs et des docteurs dans son Église jusqu'à la consommation des siècles.
Mais, afin que l'épiscopat demeurât un et indivisible, afin que la multitude de tous les croyants fût conservée dans l'unité de foi et de communion par des prêtres unis entre eux, plaçant le bienheureux Pierre au-dessus des autres Apôtres, il a institué en lui le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité, afin que sur sa solidité fût bâti le temple éternel, et que sur la fermeté de sa foi s'élevât l'édifice sublime de l'Église qui doit être porté jusqu'au ciel (Saint Léon-le-Grand) et comme les portes de l'enfer se dressent de toutes parts, avec une haine chaque jour croissante, contre le fondement divinement établi de l'Église, afin de la renverser, si c'était possible. Nous jugeons, sacro approhante concilio, qu'il est nécessaire, pour la sauvegarde, le salut et l'accroissement du peuple catholique, de proposer pour être crue et tenue par tous les fidèles, conformément à l'ancienne et constante foi de l'Église universelle, la doctrine sur l'institution, la perpétuité et la nature de la sainte primauté apostolique, dans laquelle consiste la force et la solidité de toute l'Église, et de proscrire, et de condamner les erreurs qui lui sont contraires, erreurs si préjudiciables au troupeau du Seigneur.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
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Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
LES DOCTRINES CATHOLIQUES ; ou, EXPOSITION DES VÉRITÉS ENSEIGNÉES DANS L'ÉGLISE RÉUNIE, DEPUIS NICÉE JUSQU'À LA IVe SESSION DU VATICAN - par M. Edouard Hornstein - publié en 1872 :
http://www.archive.org/stream/lesdoctrinescath00horn#page/410/mode/2upCHAPITRE I.
DE L'INSTITUTION DE LA PRIMAUTÉ APOSTOLIQUE DANS LA PERSONNE DU BIENHEUREUX PIERRE.Nous enseignons donc et nous déclarons, conformément aux témoignages de l'Évangile, que la primauté de juridiction sur toute l'Église de Dieu a été immédiatement et directement promise et conférée par Notre-Seigneur Jésus-Christ au bienheureux apôtre Pierre. C'est, en effet, au seul Simon, à qui il avait dit : « Tu seras appelé Céphas, » après qu'il eut fait cette confession : « Tu es le Christ, fils du Dieu vivant ; » que le Seigneur a adressé ces paroles solennelles : « Tu es bienheureux, Simon, fils de Jean, parce que ce n'est ni la chair ni le sang qui te l'a révélé, mais mon Père, qui est aux cieux ; et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera aussi lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera aussi délié dans le ciel. »
C'est aussi au seul Simon-Pierre que Jésus, après sa résurrection, a conféré la juridiction de pasteur suprême et de guide sur tout son troupeau, en lui disant : « Pais mes agneaux, pais mes brebis. » A cette doctrine si manifeste des Saintes-Écritures, telle qu'elle a toujours été comprise par l'Église catholique, sont ouvertement contraires les maximes perverses de ceux qui, renversant la forme de gouvernement établie dans son Église par le Christ Notre-Seigneur, nient que Pierre seul ait été investi par le Christ d'une véritable et propre primauté de juridiction au-dessus des autres Apôtres, soit séparés, soit tous réunis ; ou qui affirment que cette même primauté n'a pas été immédiatement ou directement conférée au bienheureux Pierre, mais à l’Église, et que c'est par celle-ci qu'elle lui est transmise comme ministre de cette même Église.
Si donc quelqu'un dit que le bienheureux apôtre Pierre n'a pas été constitué par le Christ Notre-Seigneur prince des Apôtres et chef visible de toute l’Église militante, ou que le même Pierre n'a reçu qu'une primauté d'honneur seulement, et non une primauté de juridiction propre et véritable, directement et immédiatement conférée par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur, qu'il soit anathème.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
LES DOCTRINES CATHOLIQUES ; ou, EXPOSITION DES VÉRITÉS ENSEIGNÉES DANS L'ÉGLISE RÉUNIE, DEPUIS NICÉE JUSQU'À LA IVe SESSION DU VATICAN - par M. Edouard Hornstein - publié en 1872 :
http://www.archive.org/stream/lesdoctrinescath00horn#page/412/mode/2upCHAPITRE II.
DE LA PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DE PIERRE DANS LES PONTIFES ROMAINS.Or ce que le Prince des Pasteurs et le Pasteur suprême des brebis, Notre-Seigneur Jésus-Christ a établi en la personne du bienheureux Pierre, pour la solidité perpétuelle et le bien permanent de l'Église, doit nécessairement et constamment subsister par l'autorité du même Jésus-Christ dans l'Église, qui, fondée sur la pierre, demeurera stable jusqu'à la fin des siècles. Il n'est douteux pour personne, loin de là, c'est un fait notoire dans tous les siècles que, jusqu'à notre temps et toujours, le saint et bienheureux Pierre prince et chef des Apôtres, colonne de la foi et fondement de l'Église catholique, qui a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sauveur et rédempteur du genre humain, les clefs du royaume, vit, règne et juge en ses successeurs les Évêques du Saint-Siège de Rome, établi par lui et consacré par son sang. (Cf. Conc. d'Eph. Act. III). C'est pourquoi, chacun des successeurs de Pierre dans cette chaire possède, en vertu de l'institution de Jésus-Christ lui-même, la primauté de Pierre, sur l'Église universelle. Les dispositions prises par Celui qui est la Vérité, demeurent donc, et le bienheureux Pierre gardant la solidité de la pierre qu'il a reçue, n'a pas quitté la charge du gouvernement de l'Église. (S. Léon-le-Grand.) Pour cette raison, il a toujours été nécessaire que toute l'Église, c'est-à-dire l'universalité des fidèles, répandus en tous lieux, fût en union avec l'Église romaine, à cause de sa principauté suprême, afin que, unis comme les membres à leur chef, en ce Siège d'où se répandent sur tous les droits d'une communion vénérable, ils ne formassent qu'un seul et même corps. (S. Irén. et Conc. d'Aquilée.)
Si donc quelqu'un dit que ce n'est pas par l'institution de Jésus-Christ Notre-Seigneur ou de droit divin, que le bienheureux Pierre a des successeurs perpétuels dans la primauté sur toute l'ÉgHse ; ou que le Pontife romain n'est pas, successeur du bienheureux Pierre dans la même primauté, qu'il soit anathème.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
LES DOCTRINES CATHOLIQUES ; ou, EXPOSITION DES VÉRITÉS ENSEIGNÉES DANS L'ÉGLISE RÉUNIE, DEPUIS NICÉE JUSQU'À LA IVe SESSION DU VATICAN - par M. Edouard Hornstein - publié en 1872 :
http://www.archive.org/stream/lesdoctrinescath00horn#page/414/mode/2upCHAPITRE III.
DE LA NATURE ET DU CARACTÈRE DE LA PRIMAUTÉ DU PONTIFE ROMAIN.C'est pourquoi, appuyé sur les témoignages manifestes des Saintes-Écritures et fermement attaché aux décrets formels et évidents tant de nos prédécesseurs, les Pontifes romains, que des Conciles généraux, dont la clarté est irrésistible, Nous renouvelons la définition du Concile œcuménique de Florence, en vertu de laquelle tous les fidèles du Christ sont obligés de croire que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain a la primauté sur le monde entier, que le même Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, prince des Apôtres, le vrai vicaire de Jésus-Christ, le chef de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens, et qu'à lui a été confié par Notre-Seigneur Jésus-Christ, en la personne du bienheureux Pierre, le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle, comme cela est aussi contenu dans les actes des Conciles œcuméniques et les saints canons.
Nous enseignons donc et Nous déclarons que l'Église romaine, par une disposition divine, a la principauté de pouvoir ordinaire sur toutes les autres Églises, et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain, pouvoir vraiment épiscopal, est immédiat, que les pasteurs et les fidèles, chacun et tous, quels que soient leur rite et leur dignité, lui sont assujettis par le devoir de la subordination hiérarchique et d'une vraie obéissance, non-seulement dans les choses qui concernent la foi et les mœurs, mais aussi dans celles qui appartiennent à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans tout l'univers, de sorte que, gardant l'unité soit de communion, soit de profession d'une même foi avec le Pontife romain, l'Église du Christ est un seul troupeau sous un seul Pasteur suprême. Tel est l'enseignement de la vérité catholique, dont nul ne peut dévier sans perdre la foi et le salut. Mais loin que ce pouvoir du Souverain Pontife nuise à ce pouvoir ordinaire et immédiat de juridiction épiscopale, par lequel les évêques qui, établis par le Saint-Esprit, ont succédé aux Apôtres, paissent et régissent, comme vrais pasteurs, chacun le troupeau particulier confié à sa garde, ce dernier pouvoir est affirmé, corroboré et protégé par le suprême et universel pasteur, selon la parole de saint Grégoire-le-Grand : « Mon honneur est l'honneur de l'Église universelle. Mon honneur est la force solide de mes frères. Je suis vraiment honoré, lorsque l'honneur dû à chacun ne lui est pas refusé. »
De ce pouvoir suprême du Pontife romain de gouverner l'Église universelle, résulte pour lui le droit de communiquer librement dans l'exercice de sa charge avec les pasteurs et les troupeaux de toute l'Église, afin qu'ils puissent être instruits et dirigés par lui dans la voie du salut. C'est pourquoi nous condamnons et réprouvons les maximes de ceux qui disent que cette communication du chef suprême avec les pasteurs et les troupeaux peut être légitimement empêchée, ou qui la font dépendre du pouvoir séculier, prétendant que les choses établies par le Siège apostolique, ou en vertu de son autorité, n'ont de force et d'autorité que si elles sont confirmées par l'assentiment de la puissance séculière.
Et comme le Pontife romain, par le droit divin de la primauté apostolique, est à la tête de l'Église universelle ; Nous enseignons aussi et Nous déclarons qu'il est le juge suprême des fidèles (Pie VI, super soliditate), et qu'on peut recourir à son jugement dans toutes les causes qui sont de la compétence ecclésiastique (II Conc. de Lyon) ; qu'au contraire, le jugement du Siège apostolique, au-dessus duquel il n'y a point d'autorité, ne peut être réformé par personne, et qu'il n'est permis à personne de juger son jugement (Lettre de Nicolas I à l'empereur Michel). Ceux-là donc dévient du droit chemin de la vérité, qui affirment qu'il est permis d'appeler des jugements des Souverains Pontifes au Concile œcuménique comme à une autorité supérieure au Pontife romain.
Si donc quelqu'un dit que le Pontife romain, n'a qu'une charge d'inspection et de direction, et non un plein et suprême pouvoir de juridiction sur l'Église universelle, non-seulement dans les choses qui concernent la foi et les mœurs, mais aussi dans celles qui appartiennent à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans tout l'univers, ou qu'il a seulement la principale portion et non toute la plénitude de ce pouvoir ; et que le pouvoir qui lui appartient n'est pas ordinaire et immédiat, soit sur toutes les Églises et sur chacune d'elles, soit sur tous les pasteurs et sur tous les fidèles et sur chacun d'eux, qu'il soit anathème.
Fin de la citation.
Ensuite suit, pour qui veut poursuivre la lecture, Chapitre IV, DU MAGISTÈRE INFAILLIBLE DU SOUVERAIN PONTIFE :
http://www.archive.org/stream/lesdoctrinescath00horn#page/420/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
Dans la Constitution Dogmatique sur l'Église de S.S. Pie IX, il n'est nullement fait mention qu'il devra toujours y avoir un pape :
PREMIÈRE CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR L'ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST - Publiée dans la quatrième session DU TRÈS-SAINT CONCILE ŒCUMÉNIQUE DU VATICAN - PIE, ÉVÊQUE SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU avec l'approbation du saint Concile POUR EN PERPÉTUER LA MÉMOIRE :
https://archive.org/stream/lepapeparsaintf00frangoog#page/n200/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
.
Si je comprend bien l'enseignement de l'Église:
la perpétuité de la primauté du Pape (ce qui est, si je ne me trompe, la personne morale),
est toute différente du fait qu’il y aurait un Pape jusqu’à la fin du monde. ?
Si je comprend bien l'enseignement de l'Église:
la perpétuité de la primauté du Pape (ce qui est, si je ne me trompe, la personne morale),
est toute différente du fait qu’il y aurait un Pape jusqu’à la fin du monde. ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
C'est ce que j'avais compris ! sauf que je ne faisais pas le lien avec la notion de la personne morale.ROBERT. a écrit:.
Si je comprend bien l'enseignement de l'Église:
la perpétuité de la primauté du Pape (ce qui est, si je ne me trompe, la personne morale),
est toute différente du fait qu’il y aurait un Pape jusqu’à la fin du monde. ?
Ce sont deux choses différentes.
Et sur la deuxième, qu’il y aurait un Pape jusqu’à la fin du monde, on n'en dit pas un mot.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
En fait, , sauf ceci à la page 123 :
Tout est là !
« De même donc qu'il a envoyé les Apôtres qu'il s'était choisis dans le monde, comme lui-même avait été envoyé par son Père, de même il a voulu des Pasteurs et des Docteurs dans son Église jusqu'à la consommation des siècles ».
https://archive.org/stream/lepapeparsaintf00frangoog#page/n200/mode/2up
D'accord ! mais comment doit-on interpréter cette phrase ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
Saint Jean Chrysostôme in Saint Matthieu XXV, 1-34, § 1 a écrit :
« ... Ce médecin, c’est l’évangéliste saint Matthieu. Ce médecin, c’est saint Jean, le disciple bien-aimé. (…) ces grands hommes vous peuvent secourir, même après leur mort. Tout morts qu’ils sont, ils sont encore vivants, et ils nous parlent tous les jours. »
https://messe.forumactif.org/t5290-la-devotion-au-pape#100988
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LA PERPÉTUITÉ DE L'ÉGLISE ET PERPÉTUITÉ DE LA PRIMAUTÉ DU PAPE.
I. — Il faut observer d'abord que cette proposition : « Le Pape est au-dessus du Concile, » ne doit pas s'entendre d'un Pape douteux en temps de schisme, lorsqu'on doute avec probabilité de la légitimité de son élection; car, alors, chacun doit se soumettre au Concile, comme l'a défini celui de Constance.8 En effet, dans ce cas, le Concile général tient immédiatement de Jésus-Christ le pouvoir suprême, comme pendant la vacance du Siège, ainsi que le remarque très-bien Saint AntOnin.9
( 8 ) Sess. 4. — Labb. t 12. col. 19
( 9 ) Summa, p. o. tit. 23. c. 2. § 6.
DU PAPE ET DU CONCILE ou, Doctrine compleÌte de S. Alphonse de Liguori sur ce double sujet :
https://archive.org/stream/a545178900alphuoft#page/438/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
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