L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
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L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Le pape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Fête de Notre Dame de Confiance, lectio divina
Rome, 11 février 2013 (Zenit.org). Benoît XVI
Le véritable optimisme, c'est celui qui sait que "l'Eglise est l'avenir", qu'elle "renait toujours de nouveau ", que le christianisme "commence toujours de nouveau", souligne Benoît XVI devant ses séminaristes.
Le pape a en effet rencontré les séminaristes du diocèse de Rome, le 8 février 2013, lors d'une visite au grand séminaire de Rome, à la veille de la fête de Notre Dame de la Confiance, sainte patronne du séminaire (cf. Zenit du 8 février 2013).
Quelque 190 séminaristes du monde entier – le séminaire "romain" étant "universel" – en soutanes noires, attendaient le pape dans la chapelle du séminaire, dans une atmosphère détendue, aux accents de fébrilité.
A son arrivée, il a été accueilli par le cardinal vicaire Agostino Vallini et par le recteur, don Concetto Occhipinti.
Le pape a ensuite donné une lectio divina sur le teste de la première Lettre de saint Pierre apôtre (1 P, 1,3-5), pour les séminaristes du Grand séminaire et du Petit séminaire de Rome, du vénérable Collège capranicien, du collège diocésain « Redemptoris Mater » et du séminaire de Notre Dame du divin amour.
Lectio divina de Benoît XVI (I/II)
Eminence,
Chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers amis,
C’est pour moi une grande joie, chaque année, d’être ici avec vous, de voir tant de jeunes cheminer vers le sacerdoce, attentifs à la voix du Seigneur, voulant suivre cette voix et cherchant la route pour servir le Seigneur à notre époque.
Nous avons écouté trois versets de la Première lettre de saint Pierre (cf. 1,3-5). Avant d’entrer dans ce texte, il me semble important d’être vraiment attentifs au fait que c’est Pierre qui parle. Les deux premiers mots de la Lettre sont : « Pierre, apôtre » (Petrus apostolus) (cf. v.1) : c’est lui qui parle, il parle aux Eglises d’Asie et il appelle les fidèles « étrangers de la Dispersion…, élus » (ibidem). Réfléchissons un peu sur ce point. Pierre parle et, comme on l’entend à la fin de la Lettre, il parle de Rome, qu’il a appelée « Babylone » (cf. 5,13). Pierre parle : c’est presque une première encyclique, par laquelle le premier apôtre, vicaire du Christ, parle à l’Eglise de tous les temps.
Pierre, apôtre. Celui qui parle, donc, est celui qui a trouvé en Jésus-Christ le Messie de Dieu, qui a parlé le premier au nom de l’Eglise future : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant » (cf. Mt 16,16). Celui qui parle est celui qui nous a introduits dans cette foi, celui à qui le Seigneur a dit : « Je te transmets les clés du Royaume des cieux » (cf. Mt 16,19), à qui il a confié son troupeau après sa résurrection, en lui disant par trois fois : « Pais mon troupeau, mes brebis » (cf. Jn 21,15-19). Celui qui parle, c’est aussi l’homme qui est tombé, qui a renié Jésus et qui a eu la grâce de voir le regard de Jésus, d’être touché dans son cœur, d’avoir trouvé le pardon et d’avoir été renouvelé dans sa mission. Mais ce qui est important surtout, c’est le fait que cet homme, rempli de passion, du désir de Dieu, du désir du Royaume de Dieu et du Messie, cet homme qui a trouvé Jésus, le Seigneur et le Messie, soit aussi l’homme qui a péché, qui est tombé et cependant qui est demeuré sous le regard du Seigneur, et demeure ainsi responsable de l’Eglise de Dieu, demeure chargé par le Christ, demeure porteur de son amour.
C’est Pierre l’apôtre qui parle, mais les exégètes nous disent ceci : il n’est pas possible que cette Lettre soit de Pierre, parce que le grec utilisé est trop bon pour être celui d’un pêcheur du lac de Galilée. Et ce ne sont pas seulement le langage et la structure de la langue qui sont excellents, mais aussi la pensée qui est déjà assez mûre, avec des formules concrètes dans lesquelles sont condensées la foi et la réflexion de l’Eglise. C’est pourquoi ils disent : il y a déjà là un niveau de développement qui ne peut pas être celui de Pierre. Comment répondre ? Il y a deux positions importantes : d’abord, Pierre lui-même, c’est-à-dire la Lettre, nous donne une clé parce qu’à la fin de cet écrit, il est dit : « Je vous écris ces quelques mots par Silvain ». Ce mot par [dia] peut signifier plusieurs choses : il peut signifier que c’est lui (Sylvain) qui transporte, qui transmet ; il peut vouloir dire qu’il a aidé à la rédaction ; il peut vouloir dire que ce fut lui, réellement, l’écrivain pratique. Dans tous les cas, nous pouvons en conclure que la Lettre elle-même nous indique que Pierre n’était pas seul pour l’écrire, mais qu’il exprime la foi d’une Eglise qui est déjà dans un cheminement de foi, une foi de plus en plus mûre. Il n’écrit pas seul, comme un individu isolé, il écrit avec l’aide de l’Eglise, de personnes qui l’aident à approfondir la foi, à entrer dans la profondeur de sa pensée, de son caractère raisonnable, de sa profondeur. Et ceci est très important : Pierre ne parle pas en tant qu’individu, il parle au nom de l’Eglise (ex persona Ecclesiae), il parle en tant qu’homme d’Eglise, certainement comme une personne, avec sa responsabilité personnelle, mais aussi comme une personne qui parle au nom de l’Eglise : ce ne sont pas seulement des idées privées, comme celles d’un génie du XIXème siècle qui voudrait exprimer seulement ses idées personnelles, originales, que personne n’aurait pu dire avant lui. Non. Il ne parle pas comme un génie individualiste, mais il parle précisément dans la communion de l’Eglise. Dans l’Apocalypse, dans la vision initiale du Christ, il est dit que la voix du Christ est la voix des grandes eaux (Ap 1,15). Cela veut dire que la voix du Christ réunit toutes les eaux du monde, porte en soi toutes les eaux vives qui donnent vie au monde ; c’est une Personne, mais c’est justement en cela que consiste la grandeur du Seigneur, qui porte en soi tout le fleuve de l’Ancien Testament, et même de la sagesse des peuples. Et ce qui est dit ici du Seigneur vaut, d’une autre manière, aussi pour l’apôtre, qui ne peut pas dire seulement sa propre parole mais qui porte en lui-même, réellement, les eaux de la foi, les eaux de toute l’Eglise, et c’est précisément ainsi qu’il donne une fertilité et une fécondité, et c’est précisément ainsi qu’il est un témoin personnel qui s’ouvre au Seigneur et qui devient ainsi large et ouvert. Et ceci est donc important.
Il me semble important aussi que, dans la conclusion de cette Lettre, soient nommés Sylvain et Marc, deux personnes qui font aussi partie des amitiés de saint Paul. Ainsi, à travers cette conclusion, le monde de saint Pierre et celui de saint Paul se rejoignent : ce n’est pas une théologie exclusivement pétrinienne contre une théologie paulinienne, mais c’est une théologie de l’Eglise, de la foi de l’Eglise, dans laquelle il y a une diversité, certainement, de tempéraments, de pensées, de styles dans la manière de parler de Paul et de Pierre. Il est bon qu’il y ait cette diversité, même aujourd’hui, des différents charismes, de différents tempéraments qui, cependant, ne sont pas opposés et qui sont unis dans une foi commune.
Je voudrais encore ajouter quelque chose : saint Pierre écrit de Rome. C’est important : nous avons déjà ici l’évêque de Rome, nous avons le point de départ de la succession, nous avons déjà le point de départ du primat concrètement situé à Rome, non seulement confié par le Seigneur, mais situé ici, dans cette ville, dans cette capitale du monde. Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse. Les Actes des Apôtres nous racontent qu’après s’être enfui de la prison d’Hérode, il est allé dans un autre endroit (cf. 12,17) – eis eteron topon -, on ne sait pas dans quel autre lieu ; certains parlent d’Antioche, d’autres de Rome. Dans tous les cas, dans ce chapitre, il est dit aussi qu’avant de s’enfuir, il a confié l’Eglise judéo-chrétienne, l’Eglise de Jérusalem, à Jacques et, tout en la confiant à Jacques, il demeure Primat de l’Eglise universelle, de l’Eglise des païens, mais aussi de l’Eglise judéo-chrétienne. Et ici, à Rome, il a trouvé une grande communauté judéo-chrétienne. Les liturgistes nous disent que, dans le Canon romain, il reste des traces d’un langage typiquement judéo-chrétien ; nous voyons donc que se trouvent à Rome les deux parties de l’Eglise : la partie judéo-chrétienne et la partie pagano-chrétienne, unies, expression de l’Eglise universelle. Et pour Pierre, certainement, le passage de Jérusalem à Rome est le passage à l’universalité de l’Eglise, le passage à l’Eglise des païens et de tous les temps et toujours, aussi, à l’Eglise des juifs (alla Chiesa anche sempre degli ebrei). Et je pense qu’en se rendant à Rome, saint Pierre n’a pas seulement pensé à ce passage, Jérusalem/Rome, Eglise judéo-chrétienne/Eglise universelle. Il s’est certainement aussi souvenu des paroles que Jésus lui avait adressées, que rapporte saint Jean : « A la fin, tu iras là où tu ne veux pas aller. On te ceindra, on te fera étendre les mains » (cf. Jn 21,18). C’est une prophétie de la crucifixion. Saint Pierre savait que sa fin serait celle du martyre, que ce serait la croix. Et ainsi, sa « sequela » du Christ serait totale. Par conséquent, en allant à Rome, il est certainement allé au martyre : à Babylone, l’attendait le martyre. Le primat a donc ce contenu de l’universalité, mais aussi un contenu martyrologique. Depuis le commencement, Rome est aussi le lieu du martyre. En allant à Rome, Pierre accepte à nouveau cette parole du Seigneur : il va vers la Croix, et nous invite à accepter nous aussi l’aspect martyrologique du christianisme, qui peut prendre des formes très diverses. Et la croix peut prendre des formes très diverses, mais personne ne peut être chrétien sans suivre le Crucifié, sans accepter aussi le moment du martyre.
Après ces considérations sur l’auteur, quelques mots aussi sur les personnes auxquelles le message est adressé. J’ai déjà dit que saint Pierre définit ceux à qui il écrit par les paroles « eklektois parepidemois », « étrangers de la Dispersion…, élus » (cf.1P 1,1). Nous nous trouvons à nouveau face à ce paradoxe de la gloire et de la croix : élus, mais dispersés et étrangers. Elus : c’était le titre de gloire d’Israël : nous sommes les élus, Dieu a élu ce petit peuple, non parce que nous sommes grands, dit le Deutéronome, mais parce qu’il nous aime (cf. 7,7-8 ). Nous sommes élus : maintenant, saint Pierre transfère cela à tous les baptisés, et le véritable contenu des premiers chapitres de sa Première lettre est que les baptisés rentrent dans les privilèges d’Israël, ils sont le nouvel Israël. Elus : il me semble qu’il vaut la peine de réfléchir sur ce mot. Nous sommes élus. Dieu nous a connus depuis toujours, avant notre naissance et notre conception ; Dieu m’a voulu comme chrétien, comme catholique, il m’a voulu comme prêtre. Dieu a pensé à moi, il m’a cherché parmi des millions, parmi tant de personnes, il m’a vu et il m’a élu, non pas pour mes mérites, que je n’ai pas, mais à cause de sa bonté ; il a voulu que je sois porteur de son élection, qui est aussi toujours une mission, surtout une mission, et une responsabilité envers les autres. Elus : nous devons être reconnaissants et joyeux pour ce fait. Dieu a pensé à moi, il m’a élu comme catholique, comme porteur de son évangile, comme prêtre. Il me semble que cela vaut la peine de réfléchir plusieurs fois sur ceci, et de rentrer à nouveau dans ce fait de son élection : il m’a élu, il m’a voulu ; maintenant, je réponds.
Peut-être pouvons-nous, aujourd’hui, être tentés de dire : nous ne voulons pas nous réjouir d’avoir été lus, ce serait du triomphalisme. Ce serait du triomphalisme de penser que Dieu m’a élu parce que je suis vraiment grand. Ce serait vraiment du triomphalisme et une erreur. Mais me réjouir parce que Dieu m’a voulu n’est pas du triomphalisme mais de la gratitude, et je pense que nous devons réapprendre à accueillir cette joie : Dieu a voulu que je sois né ainsi, dans une famille catholique, que j’ai connu Jésus dès mon enfance. Quel don que d’avoir été voulu par Dieu, au point d’avoir pu connaître son visage, d’avoir pu connaître Jésus-Christ, le visage humain de Dieu, l’histoire humaine de Dieu dans ce monde ! Etre joyeux parce qu’il m’a élu pour être catholique, pour être dans son Eglise, là où existe l’unique Eglise (susbistit Ecclesia unica) ; nous devons être joyeux parce que Dieu m’a fait cette grâce, si belle, de connaître la plénitude de la vérité de Dieu et la joie de son amour.
(à suivre)
© Libreria Editrice Vaticana
Traduction de Zenit: Hélène Ginabat
(11 février 2013) © Innovative Media Inc.
Source :http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-parle-a-ses-seminaristes-du-latran-i-ii
La partie soulignée en gras est à mon avis le programme qu'il trace ou annonce pour son successeur.
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
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Comme il se fait tard — il doit être ≈ 2h du matin chez vous. — je jette un coup d'œil à votre article demain...
.
Comme il se fait tard — il doit être ≈ 2h du matin chez vous. — je jette un coup d'œil à votre article demain...
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Tout à fait d'accord avec vous.
La ligne est bien tracée pour le prochain... pas question de s'en écarter, reste à savoir qui dans le clan des apostats sera élu par le gouvrnement secret de la secte... pour accomplir ce programme de judaisation.
La ligne est bien tracée pour le prochain... pas question de s'en écarter, reste à savoir qui dans le clan des apostats sera élu par le gouvrnement secret de la secte... pour accomplir ce programme de judaisation.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
gabrielle a écrit:Tout à fait d'accord avec vous.
La ligne est bien tracée pour le prochain... pas question de s'en écarter, reste à savoir qui dans le clan des apostats sera élu par le gouvrnement secret de la secte... pour accomplir ce programme de judaisation.
Si ça devait être un français, je vois bien le pseudo-Primat des Gaules, Mgr Barbarin, qui aime beaucoup le dialogue avec les juifs et musulmans au point d'avoir sortie un livre.
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Simplicius a écrit:Le pape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Fête de Notre Dame de Confiance, lectio divina
...Je voudrais encore ajouter quelque chose : saint Pierre écrit de Rome. C’est important : nous avons déjà ici l’évêque de Rome, nous avons le point de départ de la succession, nous avons déjà le point de départ du primat concrètement situé à Rome, non seulement confié par le Seigneur, mais situé ici, dans cette ville, dans cette capitale du monde. Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse. Les Actes des Apôtres nous racontent qu’après s’être enfui de la prison d’Hérode, il est allé dans un autre endroit (cf. 12,17) – eis eteron topon -, on ne sait pas dans quel autre lieu ; certains parlent d’Antioche, d’autres de Rome. Dans tous les cas, dans ce chapitre, il est dit aussi qu’avant de s’enfuir, il a confié l’Eglise judéo-chrétienne, l’Eglise de Jérusalem, à Jacques et, tout en la confiant à Jacques, il demeure Primat de l’Eglise universelle, de l’Eglise des païens, mais aussi de l’Eglise judéo-chrétienne. Et ici, à Rome, il a trouvé une grande communauté judéo-chrétienne. Les liturgistes nous disent que, dans le Canon romain, il reste des traces d’un langage typiquement judéo-chrétien ; nous voyons donc que se trouvent à Rome les deux parties de l’Eglise : la partie judéo-chrétienne et la partie pagano-chrétienne, unies, expression de l’Eglise universelle. Et pour Pierre, certainement, le passage de Jérusalem à Rome est le passage à l’universalité de l’Eglise, le passage à l’Eglise des païens et de tous les temps et toujours, aussi, à l’Eglise des juifs (alla Chiesa anche sempre degli ebrei). Et je pense qu’en se rendant à Rome, saint Pierre n’a pas seulement pensé à ce passage, Jérusalem/Rome, Eglise judéo-chrétienne/Eglise universelle. Il s’est certainement aussi souvenu des paroles que Jésus lui avait adressées, que rapporte saint Jean : « A la fin, tu iras là où tu ne veux pas aller. On te ceindra, on te fera étendre les mains » (cf. Jn 21,18). C’est une prophétie de la crucifixion. Saint Pierre savait que sa fin serait celle du martyre, que ce serait la croix. Et ainsi, sa « sequela » du Christ serait totale. Par conséquent, en allant à Rome, il est certainement allé au martyre : à Babylone, l’attendait le martyre. Le primat a donc ce contenu de l’universalité, mais aussi un contenu martyrologique. Depuis le commencement, Rome est aussi le lieu du martyre. En allant à Rome, Pierre accepte à nouveau cette parole du Seigneur : il va vers la Croix, et nous invite à accepter nous aussi l’aspect martyrologique du christianisme, qui peut prendre des formes très diverses. Et la croix peut prendre des formes très diverses, mais personne ne peut être chrétien sans suivre le Crucifié, sans accepter aussi le moment du martyre....
Source :http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-parle-a-ses-seminaristes-du-latran-i-ii
La partie soulignée en gras est à mon avis le programme qu'il trace ou annonce pour son successeur.
Évidemment, le "successeur" de Ratzi ne devra pas s'écarter d'un iota de Nostra Aetate !!!
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
L'Esprit Saint est absent du texte de Ratzi !
Ratzi fait état de la perfection avec laquelle Saint Pierre s'est exprimé en grec, mais il a oublié que Saint Pierre parlait sous la motion de l'Esprit Saint qui lui a dicté les paroles qu'il faut dire au moment où il devait les dire !
Notre Seigneur nous a bien dit (je le dis avec mes mots) : "Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz lorsque l'on vous questionnera, l'Esprit Saint vous inspirera tout ce que vous devrez dire".
Je suis d'accord : Le programme du prochain antipape qui siègera au Vatican est bien annoncé "noir sur blanc" comme on dit ! Encore un peu et Bernheim sera le "pape" in pectore derrière le nouvel antipape officiellement élu à Rome par les membres de la secte conciliaire !!!
Ratzi fait état de la perfection avec laquelle Saint Pierre s'est exprimé en grec, mais il a oublié que Saint Pierre parlait sous la motion de l'Esprit Saint qui lui a dicté les paroles qu'il faut dire au moment où il devait les dire !
Notre Seigneur nous a bien dit (je le dis avec mes mots) : "Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz lorsque l'on vous questionnera, l'Esprit Saint vous inspirera tout ce que vous devrez dire".
Je suis d'accord : Le programme du prochain antipape qui siègera au Vatican est bien annoncé "noir sur blanc" comme on dit ! Encore un peu et Bernheim sera le "pape" in pectore derrière le nouvel antipape officiellement élu à Rome par les membres de la secte conciliaire !!!
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Via Crucis a écrit:L'Esprit Saint est absent du texte de Ratzi !
Ratzi fait état de la perfection avec laquelle Saint Pierre s'est exprimé en grec, mais il a oublié que Saint Pierre parlait sous la motion de l'Esprit Saint qui lui a dicté les paroles qu'il faut dire au moment où il devait les dire !
Notre Seigneur nous a bien dit (je le dis avec mes mots) : "Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz lorsque l'on vous questionnera, l'Esprit Saint vous inspirera tout ce que vous devrez dire".
Je suis d'accord : Le programme du prochain antipape qui siègera au Vatican est bien annoncé "noir sur blanc" comme on dit ! Encore un peu et Bernheim sera le "pape" in pectore derrière le nouvel antipape officiellement élu à Rome par les membres de la secte conciliaire !!!
Vous venez de lire ce post ou c'est une coïncidence : https://messe.forumactif.org/t4733p60-ratzinger-demissionne#90802 ?
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Cher Simplicius,
J'ai d'abord lu il me semble le texte de Ratzi cité dans ce fil.
J'avais lu les barbarinades de Barbarin qui veut le mariage des prêtres mais je ne me souviens pas si je les ai lues avant ou après ce fil car j'ai surfé d'un fil à l'autre sans trop prêter attention à l'ordre dans lequel j'ai surfé !
En tout cas, Ratzi, Barbarin et Bernheim sont tellement copains que l'idée de Bernheim "pape" in pectore a surgi dans mon esprit immédiatement.
J'ai d'abord lu il me semble le texte de Ratzi cité dans ce fil.
J'avais lu les barbarinades de Barbarin qui veut le mariage des prêtres mais je ne me souviens pas si je les ai lues avant ou après ce fil car j'ai surfé d'un fil à l'autre sans trop prêter attention à l'ordre dans lequel j'ai surfé !
En tout cas, Ratzi, Barbarin et Bernheim sont tellement copains que l'idée de Bernheim "pape" in pectore a surgi dans mon esprit immédiatement.
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
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Post de Simplicius : https://messe.forumactif.org/t4738-l-antipape-parle-a-ses-seminaristes-du-latran-i-ii#90765
A suivre :
Post de Simplicius : https://messe.forumactif.org/t4738-l-antipape-parle-a-ses-seminaristes-du-latran-i-ii#90765
Le pape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Fête de Notre Dame de Confiance, lectio divina
Rome, 11 février 2013 (Zenit.org). Benoît XVI...
C'est quoi la Dispersion ?
Ratzinger a écrit:« étrangers de la Dispersion…, élus » (ibidem). Réfléchissons un peu sur ce point.
Réponse a écrit:
S. Pierre I, 1 : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux étrangers de la dispersion… »
Note de la Bible Glaire :1. De la dispersion. Voyez dans Jacq., I, 1, la note relative à ce mot.
Note de la Bible Glaire, dans S. Jacques, 1, 1 :S. Jean VII, 35 :1. Le mot dispersion se trouve quelquefois dans l’Écriture pour désigner les Juifs dispersés par suite de la captivité. — * Voir S. Jean, VII, 35.« Les Juifs dirent entre eux : Où doit donc aller celui-ci, que nous ne le trouverons point ? doit-il aller chez les nations dispersées, et enseigner les gentils ?
_______________________________
(Note de la Bible Glaire : 35. * Chez les nations dispersées. Le texte porte littéralement : dans la dispersion des gentils, ce qui chez les Juifs signifiaient les Israélites dispersés et vivants au milieu des païens. C’est le sens qu’a ici cette locution. Plus tard les Apôtres appliquaient cette dénominations aux chrétiens Juifs convertis dispersés au milieu des Gentils.( Fillion, t. 8 )
Note de Louis : Le but de tout ceci est de faire clairement ressortir que cette recette « judéo-chrétienne » que les Intrus nous rabâchent depuis bientôt 50 ans n'est qu'une ambigüité qui vient du diable, le père du mensonge, comme nous le dit Notre-Seigneur dans l'Évangile.
Comme nous le voyons, ci-haut dans 6º L'occasion et le but de cette Ière Épître de S. Pierre :De plus : c'est quoi cette église « judéo-chrétienne » des Intrus de VII, siLes païens et les Juifs parmi lesquels ils vivaient leur infligeaient toutes sortes de vexations pénibles.[S. Pierre, dans I. Petr. V, 12] exhorte ses lecteurs, en pensant à la situation douloureuse où ils se trouvaient, et il atteste, il témoigne qu'en dépit des adversites qu'il occasionne, le christianisme est (et non pas le « judéo-christianisme », comme Ratzi se plaît à l'appeler !) la grâce des grâces, et la religion véritable ? 3
Revenons sur ce verset 12, avec la note dans Fillion:Per Silvánum fidélem fratrem vobis, ut árbitor , bréviter scripsi : óbsecrans et contéstans hanc esse veram grátiam Dei in qua statis.
Je vous ai écrit brièvement ce me semble, par Silvain, notre frère fidèle, vous suppliant et vous protestant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes.
Qui a écrit l'Épître de Saint Pierre ?
Ratzinger a écrit:...il n’est pas possible que cette Lettre soit de Pierre, parce que le grec utilisé est trop bon pour être celui d’un pêcheur du lac de Galilée. Et ce ne sont pas seulement le langage et la structure de la langue qui sont excellents, mais aussi la pensée qui est déjà assez mûre, avec des formules concrètes dans lesquelles sont condensées la foi et la réflexion de l’Eglise. C’est pourquoi ils disent : il y a déjà là un niveau de développement qui ne peut pas être celui de Pierre. Comment répondre ?
L'Abbé Fillion a écrit:
_____________________________________________
A suivre :
Ratzinger citant S. Pierre a écrit:« Je vous écris ces quelques mots par Silvain...»
Ratzinger a écrit: Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse...
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Louis a écrit: A suivre :Ratzinger citant S. Pierre a écrit:« Je vous écris ces quelques mots par Silvain...»Ratzinger a écrit: Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse...
J'ai hâte de lire la suite...
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
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Tout cela quand on a appris, plus haut, que le christianisme est (et non pas le « judéo-christianisme », comme Ratzi se plaît à l'appeler !) la religion véritable.
Voyons ce que dit l'exégèse catholique :
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A propos de cet autre lieu (v. 17), voyons le texte de l'Évangile (Actes XII, 12-17), et l'explication de Fillion:
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« Je vous ai écrit brièvement, ce me semble, par Sylvain, notre frère fidèle...
Ratzinger a écrit:« Je vous écris ces quelques mots par Silvain ». Ce mot par [dia] peut signifier plusieurs choses : il peut signifier que c’est lui (Sylvain) qui transporte, qui transmet ; il peut vouloir dire qu’il a aidé à la rédaction ; il peut vouloir dire que ce fut lui, réellement, l’écrivain pratique. Dans tous les cas, nous pouvons en conclure que la Lettre elle-même nous indique que Pierre n’était pas seul pour l’écrire, mais qu’il exprime la foi d’une Eglise qui est déjà dans un cheminement de foi, une foi de plus en plus mûre. Il n’écrit pas seul, comme un individu isolé, il écrit avec l’aide de l’Eglise, de personnes qui l’aident à approfondir la foi, à entrer dans la profondeur de sa pensée, de son caractère raisonnable, de sa profondeur.
Ratzinger rapporte ce qu'en disent les exégètes, feignant de le prendre à son compte, mais concluant tout de même : Dans tous les cas, nous pouvons en conclure... (Fin renard que ce Ratzinger !...)
Voyons ce qu'en dit l'Abbé Fillion, à la note du v. 12 au chapitre V de cette Épître de Saint Pierre :
dictée, M. Ratzinger, d-i-c-t-é-e... ; au mieux, Saint Pierre aurait dictée la lettre à Sylvain !!!...
Comment Pierre est-il venu à Rome ?
Ratzinger, astucieusement, comme au numéro précédent, en tire une conclusion toute personnelle : à savoir qu'il aurait confié l'Église de Jérusalem à Jacques. Remarquons qu'il en profite pour nous relancer « son » judéo-chrétien qui n'apparaît pas moins de 6 fois dans ce seul paragraphe.Ratzinger a écrit: Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse. Les Actes des Apôtres nous racontent qu’après s’être enfui de la prison d’Hérode, il est allé dans un autre endroit (cf. 12,17) – eis eteron topon -, on ne sait pas dans quel autre lieu ; certains parlent d’Antioche, d’autres de Rome. Dans tous les cas, dans ce chapitre, il est dit aussi qu’avant de s’enfuir, il a confié l’Eglise judéo-chrétienne, l’Eglise de Jérusalem, à Jacques et, tout en la confiant à Jacques, il demeure Primat de l’Eglise universelle, de l’Eglise des païens, mais aussi de l’Eglise judéo-chrétienne.
Tout cela quand on a appris, plus haut, que le christianisme est (et non pas le « judéo-christianisme », comme Ratzi se plaît à l'appeler !) la religion véritable.
Voyons ce que dit l'exégèse catholique :
____________________________________
A propos de cet autre lieu (v. 17), voyons le texte de l'Évangile (Actes XII, 12-17), et l'explication de Fillion:
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12. Et, réfléchissant, il vint à la maison de Marie, mère de Jean, qui est surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient assemblées et priaient.
13. Or, comme il frappait à la porte, une jeune fille, nommée Rhode, vint pour écouter.
14,. Dès qu’elle reconnut la voix de Pierre, transportée de joie, elle n’ouvrit pas la porte, mais, rentrant en courant, elle annonça que Pierre était à la porte.
15. Ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle assurait qu’il en était ainsi. Sur quoi ils disaient : C’est son ange.
16. Cependant Pierre continuait de frapper. Et lorsqu’ils eurent ouvert, ils le virent et furent dans la stupeur.
17. Mais lui, leur faisant de la main signe de se taire, raconta comment le Seigneur l’avait tiré de la prison, et il dit : Annoncez ces choses à Jacques et à nos frères. Et étant sorti, il s’en alla dans un autre lieu.
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Dernière édition par Louis le Dim 17 Fév 2013, 2:20 pm, édité 1 fois (Raison : correction du nom de l'Abbé: Fillion au lieu de Faillon.)
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Après Jérusalem, Saint Pierre alla s'établir à Antioche pour un temps comme nous l'explique Don Guéranger dans son Année liturgique puis à Rome enfin où il fût martyrisé. L'Église faite le 22 février cette étape intermédiaire de la Chaire de Saint Pierre et le 18 janvier son établissement définitif à Rome.
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
A propos de la Chaire de S. Pierre à Antioche et de la Chaire de S. Pierre à Rome, voici ce que j'ai trouvé dans un Missel (1951).
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
,Louis a écrit:.Le pape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Fête de Notre Dame de Confiance, lectio divina
Rome, 11 février 2013 (Zenit.org). Benoît XVI...(gras ajoutés à "réfléchissons")Ratzinger a écrit:« étrangers de la Dispersion…, élus » (ibidem). Réfléchissons un peu sur ce point.
Ratzinger citant S. Pierre a écrit:« Je vous écris ces quelques mots par Silvain...»Ratzinger a écrit: Comment Pierre est-il venu à Rome ? C’est une question sérieuse...
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Bravo Louis ! Grand merci à M. L’abbé Fillion d’avoir dégonflé la balloune ("réflexions") de Ratzi…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'antipape parle à ses séminaristes du Latran (I/II)
Merci Louis... bon travail.
Ce qui est étrange c'est le nom" Église des païens" comment Saint Pierre était-il le Pontife des païens... on voit que Ratzi scinde la Sainte Église en deux ( au moins" et comment celui qui était le Souverain Ponfife, le premier Pape, pouvait-il avoir besoin de l'aide de Sylvain pour approfondir la foi, n'était-ce pas Pierre qui, selon la parole de Notre-Seigneur, devait affermir la foi de ses frères et paître le troupeau.
Ce qui est étrange c'est le nom" Église des païens" comment Saint Pierre était-il le Pontife des païens... on voit que Ratzi scinde la Sainte Église en deux ( au moins" et comment celui qui était le Souverain Ponfife, le premier Pape, pouvait-il avoir besoin de l'aide de Sylvain pour approfondir la foi, n'était-ce pas Pierre qui, selon la parole de Notre-Seigneur, devait affermir la foi de ses frères et paître le troupeau.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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