Mois de Marie
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Re: Mois de Marie
Est-ce cette Madone que vous cherchiez?
gabrielle- Nombre de messages : 19795
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Mois de Marie
Lucie a écrit:Oui, je crois.
On peut la voir?
gabrielle- Nombre de messages : 19795
Date d'inscription : 25/01/2009
Mère du Corps Mystique
J'ai oublié de vous répondre chère Gabrielle : la photographie que j'ai posté est Notre-Dame de Guadaluppe espagnole (la Vierge noire avec une robe rouge.)
St Jean Eudes, Père, Docteur et Apôtre du culte liturgique des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie :
CHAPITRE IV.-- Troisième tableau, auquel le Coeur de la très sainte Vierge est
représenté comme le MILIEU DE LA TERRE dans le quel et par lequel Dieu a opéré notre
salut.
LE troisième tableau du très noble Coeur de la Reine du ciel, est ce qui est exprimé en ces paroles
saintes: Deus Rex noster operatus est salutem in MEDIO TERRAE 482: « Dieu notre Roi a opéré le salut AU
MILIEU DE LA TERRE. »
Quelle est cette terre, et quel est le milieu de cette terre? Il est constant que cela ne se peut pas
entendre de la terre sur laquelle nous marchons. Car, si on la considère selon ce qu'elle est en elle-même,
comme elle est toute ronde en sa surface. elle n'a point d'autre milieu que son centre. Or l'enfer et la
perdition sont dans le centre de la terre, selon le sentiment commun des théologiens. C'est pourquoi on ne
peut pas dire que Dieu y ait opéré le salut du monde. Ces paroles donc se doivent entendre d'une autre
terre que celle-là.
Aussi j'en trouve de plusieurs sortes dans les saintes Écritures, entre lesquelles j'en remarque
deux principales: La première, c'est la terre que Dieu a faite au commencement du monde, et qu'il a
donnée au premier homme et à ses enfants: Terram autem dedit fillis hominum 483. La seconde, c'est la
terre qui a été faite pour le nouvel homme, Jésus-Christ Notre-Seigneur, auquel ces paroles s'adressent:
Benedixisti, Domine, TERRAM TUAM 484: « Seigneur, vous avez béni VOTRE TERRE. »
La première est une terre maudite de la bouche de Dieu, à raison du péché du premier homme:
Maledicta terra in opere tuo 485; terre de misère et de ténèbres, terre de
V1-145
désordre et de mort, terre d'horreur, et d'horreur éternelle . Terra miseriae et tenebrarum, ubi umbra
482Ps. LXXIII, 12.
483 PS. CXIII, 16.
484 Ps. LXXXIV, 2.
485 Genes. III, 17.
mortis et nullus ordo, sed sempiternus horror inhabitat 486.
La seconde est une terre de bénédiction, terre de grâce et de lumière, terre de vie et de vie
éternelle; terre qui est plus noble, plus auguste, plus lumineuse, plus sainte que tous les cieux. Quelle est
cette précieuse terre? C'est la très sacrée Vierge, dont la première terre, considérée en l'état auquel Dieu
l'avait faite et dans lequel elle était avant la malédiction du péché, est une ombre et un crayon, quoique
très imparfait.
C'est cette terre dont le Saint-Esprit a parlé quand il a dit: Aperiatur terra et germinet
Salvatorem 487: « Que la terre s'ouvre pour produire le Sauveur. »
C'est la vraie terre de promission, dit saint Augustin 488, que Dieu nous avait promise longtemps
auparavant par ses Prophètes, dans laquelle le Fils de Dieu est né, selon ces divines paroles: Veritas de
terra orta est 489.« La Vérité a pris naissance de la terre.»
C'est cette terre dans le milieu de laquelle Dieu a opéré notre salut: Operatus est salutemi in medio
terrae 490. Car saint Jérôme et saint Bernard 491 appliquent ces paroles à la bienheureuse Vierge. Mais
remarquez bien que le Saint-Esprit, qui les a prononcées par la bouche du Prophète royal ne dit pas
seulement que Dieu a opéré le salut de l'univers dans cette terre, mais in medio terrae, ou, selon une
autre version, in intimo terrae, « dans le milieu, dans le coeur de cette terre »; c'est-à-dire dans le
Coeur et dans le sein de cette Vierge incomparable.
V1-146
Oui, c'est dans le milieu de cette bonne terre, ou, pour mieux dire, c'est dans ce bon et très bon Coeur de
Marie, Mère de Jésus, in Corde bono et optimo 492, que la parole incréée et éternelle, sortant du sein de
Dieu pour venir sauver les hommes ici-bas, a été reçue et conservée soigneuse ment; que le froment des
élus, frumentum electorum 493, a été semé abondamment, et qu'il a produit son fruit au centuple et mille
fois au centuple.
C'est ce qui est déclaré dans cette divine prophétie du Saint-Esprit, qui contient plusieurs grands
et admirables mystères: et erit firmamentum in terra, in summis montium; superextolletur super
Libanum fructus ejus 494; ou, comme le poète une autre version: Et erit pugillus frumenti in terra, satus
in summis montium; collidetur sicut Libani fructus ejus; c'est-à-dire, selon la traduction de l'un des
plus célèbres de nos poètes français 495, approuvée et louée de plusieurs grands Docteurs en théologie de la
sacrée Faculté de Paris:
486 Job, X 22.
487 Isa. . XLV, 8.
488 « Terra repromissionis sanctae Mariae videtur imaginem praetulisse; in ipsa enim
impletum est illud quod scriptum est: Veritas de terra orta est. Quomodo autem beata
Maria non fuit terra repromissionis, quae per Prophetam multo ante promissa est? »
Serm. 100 de Temp.
489Ps. LXXXIV, 12.
490 Ps, LXXIII, 12.
491 Serm. 2 in die Pentec.
492 Luc. VIII, 15
493 Zach. IX, 17.
494 Ps. LXXI. 16;
495 Philippe des Portes.
plus célèbres de nos poètes français 495, approuvée et louée de plusieurs grands Docteurs en théologie de la
sacrée Faculté de Paris:
Plein poing de froment répandu,
Sur les monts aux cimes hautaines,
Croîtra tellement étendu,
Que, sous les venteuses haleines,
Sembleront ses fruits ondoyants,
Du Liban les bois verdoyants.
Car qu'est-ce, je vous prie, que ce froment répandu plein poing, sinon le Fils unique de Dieu, le
vrai froment des élus, le pain de Dieu, qui est la vie et la force du coeur de l'homme: Panis cor hominis
confirmet 496 ( à raison de quoi il est appelé firmamentum), que le Père éternel a répandu et répand tous
les jours à pleines mains, lors qu'il nous l'a donné avec tant d'amour par le mystère de l'Incarnation, et
qu'il nous le donne continuellement
V1-147
avec tant de bonté par la sainte Eucharistie? Qu'est-ce que ces monts aux cimes hautaines, sinon sa très
digne Mère, que le Saint-Esprit nous met devant les yeux sous le nom et la figure, non pas d'une
seulement, mais de plusieurs montagnes; parce qu'elle contient en éminence tout ce qu'il y a de plus
excellent dans toutes les sacrées montagnes, c'est-à-dire dans tous les Saints, qui s'appellent dans la
divine Parole: les saintes montagnes 497, les montagnes de Dieu, les montagnes éternelles 498? Et qu'est-ce
que les cimes hautaines de ces monts, sinon les qualités suréminentes, les très hautes prérogatives et les
perfections très sublimes de cette Dame souveraine de l'uni vers?
Or c'est sur ces divins monts aux cimes hautaines, c'est dans le milieu de cette terre sainte, c'est
dans le très bon Coeur de la très bonne Marie que cet adorable froment a été semé et répandu
premièrement, puisqu'elle l'a reçu dans son Coeur avant que de le recevoir dans ses entrailles. Ensuite de
quoi il s'est étendu par tout l'univers, sous les venteuses haleines des prédicateurs apostoliques animés du
Saint-Esprit, et s'est multiplié infini ment dans tous les coeurs des véritables chrétiens.
De sorte que l'on peut dire avec vérité que Jésus est le fruit, non pas seulement du ventre, mais du
Coeur de Marie; comme aussi que tous les fidèles sont les fruits de ce même Coeur. Saint Benoît, dans un
discours qu'il fît à ses religieux sur le martyre de saint Placide et de ses saints compagnons, qui étaient
ses enfants spirituels, les appelle le fruit de son coeur: « J'ai toujours désiré, ce dit-il, d'offrir à Dieu
tout-puissant un sacrifice du fruit de mon coeur » : Semper optavi, ut de fructu cordis mei omnipotenti
Deo sacrificium offerretur 499. Combien davantage peut-on dire que les véritables chrétiens sont le
V1-148
fruit du Coeur de leur divine Mère? Car, comme la foi, l'humilité, la pureté, l'amour et la charité de son
Coeur l'ont rendue digne d'être Mère du Fils de Dieu: aussi ces mêmes vertus de son sacré Coeur lui ont
acquis la qualité de Mère de tous les enfants de Dieu. Et comme le Père éternel lui a donné le pouvoir, en la
revêtant de sa divine vertu par laquelle il donne naissance à son Fils de toute éternité dans son sein
495 Philippe des Portes.
496Psal. CIII, 15.
497« Fundamenta ejus in montibus sanctis. » Psal. LXXXVI, 1.
498« Illuminans tu mirabiliter a montibus aeternis. » Psal. LXXV, 5.
499 Surius en la Vie de Saint Placide.
adorable: Virtus Altissimi obumbrabit t i b i 500; pouvoir, dis-je, de concevoir ce même Fils et dans son
Coeur et dans son sein virginal: aussi il lui a donné puissance au même temps de le former et de le faire
naître dans les coeurs des enfants d'Adam, et de les rendre par ce moyen membres de Jésus-Christ et
enfants de Dieu. Et comme elle a connu et porté et portera éternellement son Fils Jésus dans son Coeur,
elle a connu pareillement, elle a porté et elle portera à jamais dans ce même Coeur tous les saints
membres de ce divin Chef, comme ses enfants bien-aimés et comme le fruit de son Coeur maternel, dont
elle fait une oblation continuelle et un sacrifice perpétuel à la divine Majesté. C'est ainsi que cette bonne
terre a fait fructifier le grain de froment qui est tombé en elle, et qui y a été mortifié et comme anéanti
pour ne demeurer pas seul, mais pour en produire un nombre innombrable d'autres 501. C'est ainsi que ce
très bon Coeur a rendu son fruit cent mille fois au centuple. C'est ainsi que le Roi des rois et le Dieu des
dieux a opéré l'oeuvre de notre salut au milieu de la terre.
http://www.liberius.net/livres/OEuvres_completes_de_saint_Jean_Eudes_%28tome_6%29_000000351.pdf
St Jean Eudes, Père, Docteur et Apôtre du culte liturgique des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie :
CHAPITRE IV.-- Troisième tableau, auquel le Coeur de la très sainte Vierge est
représenté comme le MILIEU DE LA TERRE dans le quel et par lequel Dieu a opéré notre
salut.
LE troisième tableau du très noble Coeur de la Reine du ciel, est ce qui est exprimé en ces paroles
saintes: Deus Rex noster operatus est salutem in MEDIO TERRAE 482: « Dieu notre Roi a opéré le salut AU
MILIEU DE LA TERRE. »
Quelle est cette terre, et quel est le milieu de cette terre? Il est constant que cela ne se peut pas
entendre de la terre sur laquelle nous marchons. Car, si on la considère selon ce qu'elle est en elle-même,
comme elle est toute ronde en sa surface. elle n'a point d'autre milieu que son centre. Or l'enfer et la
perdition sont dans le centre de la terre, selon le sentiment commun des théologiens. C'est pourquoi on ne
peut pas dire que Dieu y ait opéré le salut du monde. Ces paroles donc se doivent entendre d'une autre
terre que celle-là.
Aussi j'en trouve de plusieurs sortes dans les saintes Écritures, entre lesquelles j'en remarque
deux principales: La première, c'est la terre que Dieu a faite au commencement du monde, et qu'il a
donnée au premier homme et à ses enfants: Terram autem dedit fillis hominum 483. La seconde, c'est la
terre qui a été faite pour le nouvel homme, Jésus-Christ Notre-Seigneur, auquel ces paroles s'adressent:
Benedixisti, Domine, TERRAM TUAM 484: « Seigneur, vous avez béni VOTRE TERRE. »
La première est une terre maudite de la bouche de Dieu, à raison du péché du premier homme:
Maledicta terra in opere tuo 485; terre de misère et de ténèbres, terre de
V1-145
désordre et de mort, terre d'horreur, et d'horreur éternelle . Terra miseriae et tenebrarum, ubi umbra
482Ps. LXXIII, 12.
483 PS. CXIII, 16.
484 Ps. LXXXIV, 2.
485 Genes. III, 17.
mortis et nullus ordo, sed sempiternus horror inhabitat 486.
La seconde est une terre de bénédiction, terre de grâce et de lumière, terre de vie et de vie
éternelle; terre qui est plus noble, plus auguste, plus lumineuse, plus sainte que tous les cieux. Quelle est
cette précieuse terre? C'est la très sacrée Vierge, dont la première terre, considérée en l'état auquel Dieu
l'avait faite et dans lequel elle était avant la malédiction du péché, est une ombre et un crayon, quoique
très imparfait.
C'est cette terre dont le Saint-Esprit a parlé quand il a dit: Aperiatur terra et germinet
Salvatorem 487: « Que la terre s'ouvre pour produire le Sauveur. »
C'est la vraie terre de promission, dit saint Augustin 488, que Dieu nous avait promise longtemps
auparavant par ses Prophètes, dans laquelle le Fils de Dieu est né, selon ces divines paroles: Veritas de
terra orta est 489.« La Vérité a pris naissance de la terre.»
C'est cette terre dans le milieu de laquelle Dieu a opéré notre salut: Operatus est salutemi in medio
terrae 490. Car saint Jérôme et saint Bernard 491 appliquent ces paroles à la bienheureuse Vierge. Mais
remarquez bien que le Saint-Esprit, qui les a prononcées par la bouche du Prophète royal ne dit pas
seulement que Dieu a opéré le salut de l'univers dans cette terre, mais in medio terrae, ou, selon une
autre version, in intimo terrae, « dans le milieu, dans le coeur de cette terre »; c'est-à-dire dans le
Coeur et dans le sein de cette Vierge incomparable.
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Oui, c'est dans le milieu de cette bonne terre, ou, pour mieux dire, c'est dans ce bon et très bon Coeur de
Marie, Mère de Jésus, in Corde bono et optimo 492, que la parole incréée et éternelle, sortant du sein de
Dieu pour venir sauver les hommes ici-bas, a été reçue et conservée soigneuse ment; que le froment des
élus, frumentum electorum 493, a été semé abondamment, et qu'il a produit son fruit au centuple et mille
fois au centuple.
C'est ce qui est déclaré dans cette divine prophétie du Saint-Esprit, qui contient plusieurs grands
et admirables mystères: et erit firmamentum in terra, in summis montium; superextolletur super
Libanum fructus ejus 494; ou, comme le poète une autre version: Et erit pugillus frumenti in terra, satus
in summis montium; collidetur sicut Libani fructus ejus; c'est-à-dire, selon la traduction de l'un des
plus célèbres de nos poètes français 495, approuvée et louée de plusieurs grands Docteurs en théologie de la
sacrée Faculté de Paris:
486 Job, X 22.
487 Isa. . XLV, 8.
488 « Terra repromissionis sanctae Mariae videtur imaginem praetulisse; in ipsa enim
impletum est illud quod scriptum est: Veritas de terra orta est. Quomodo autem beata
Maria non fuit terra repromissionis, quae per Prophetam multo ante promissa est? »
Serm. 100 de Temp.
489Ps. LXXXIV, 12.
490 Ps, LXXIII, 12.
491 Serm. 2 in die Pentec.
492 Luc. VIII, 15
493 Zach. IX, 17.
494 Ps. LXXI. 16;
495 Philippe des Portes.
plus célèbres de nos poètes français 495, approuvée et louée de plusieurs grands Docteurs en théologie de la
sacrée Faculté de Paris:
Plein poing de froment répandu,
Sur les monts aux cimes hautaines,
Croîtra tellement étendu,
Que, sous les venteuses haleines,
Sembleront ses fruits ondoyants,
Du Liban les bois verdoyants.
Car qu'est-ce, je vous prie, que ce froment répandu plein poing, sinon le Fils unique de Dieu, le
vrai froment des élus, le pain de Dieu, qui est la vie et la force du coeur de l'homme: Panis cor hominis
confirmet 496 ( à raison de quoi il est appelé firmamentum), que le Père éternel a répandu et répand tous
les jours à pleines mains, lors qu'il nous l'a donné avec tant d'amour par le mystère de l'Incarnation, et
qu'il nous le donne continuellement
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avec tant de bonté par la sainte Eucharistie? Qu'est-ce que ces monts aux cimes hautaines, sinon sa très
digne Mère, que le Saint-Esprit nous met devant les yeux sous le nom et la figure, non pas d'une
seulement, mais de plusieurs montagnes; parce qu'elle contient en éminence tout ce qu'il y a de plus
excellent dans toutes les sacrées montagnes, c'est-à-dire dans tous les Saints, qui s'appellent dans la
divine Parole: les saintes montagnes 497, les montagnes de Dieu, les montagnes éternelles 498? Et qu'est-ce
que les cimes hautaines de ces monts, sinon les qualités suréminentes, les très hautes prérogatives et les
perfections très sublimes de cette Dame souveraine de l'uni vers?
Or c'est sur ces divins monts aux cimes hautaines, c'est dans le milieu de cette terre sainte, c'est
dans le très bon Coeur de la très bonne Marie que cet adorable froment a été semé et répandu
premièrement, puisqu'elle l'a reçu dans son Coeur avant que de le recevoir dans ses entrailles. Ensuite de
quoi il s'est étendu par tout l'univers, sous les venteuses haleines des prédicateurs apostoliques animés du
Saint-Esprit, et s'est multiplié infini ment dans tous les coeurs des véritables chrétiens.
De sorte que l'on peut dire avec vérité que Jésus est le fruit, non pas seulement du ventre, mais du
Coeur de Marie; comme aussi que tous les fidèles sont les fruits de ce même Coeur. Saint Benoît, dans un
discours qu'il fît à ses religieux sur le martyre de saint Placide et de ses saints compagnons, qui étaient
ses enfants spirituels, les appelle le fruit de son coeur: « J'ai toujours désiré, ce dit-il, d'offrir à Dieu
tout-puissant un sacrifice du fruit de mon coeur » : Semper optavi, ut de fructu cordis mei omnipotenti
Deo sacrificium offerretur 499. Combien davantage peut-on dire que les véritables chrétiens sont le
V1-148
fruit du Coeur de leur divine Mère? Car, comme la foi, l'humilité, la pureté, l'amour et la charité de son
Coeur l'ont rendue digne d'être Mère du Fils de Dieu: aussi ces mêmes vertus de son sacré Coeur lui ont
acquis la qualité de Mère de tous les enfants de Dieu. Et comme le Père éternel lui a donné le pouvoir, en la
revêtant de sa divine vertu par laquelle il donne naissance à son Fils de toute éternité dans son sein
495 Philippe des Portes.
496Psal. CIII, 15.
497« Fundamenta ejus in montibus sanctis. » Psal. LXXXVI, 1.
498« Illuminans tu mirabiliter a montibus aeternis. » Psal. LXXV, 5.
499 Surius en la Vie de Saint Placide.
adorable: Virtus Altissimi obumbrabit t i b i 500; pouvoir, dis-je, de concevoir ce même Fils et dans son
Coeur et dans son sein virginal: aussi il lui a donné puissance au même temps de le former et de le faire
naître dans les coeurs des enfants d'Adam, et de les rendre par ce moyen membres de Jésus-Christ et
enfants de Dieu. Et comme elle a connu et porté et portera éternellement son Fils Jésus dans son Coeur,
elle a connu pareillement, elle a porté et elle portera à jamais dans ce même Coeur tous les saints
membres de ce divin Chef, comme ses enfants bien-aimés et comme le fruit de son Coeur maternel, dont
elle fait une oblation continuelle et un sacrifice perpétuel à la divine Majesté. C'est ainsi que cette bonne
terre a fait fructifier le grain de froment qui est tombé en elle, et qui y a été mortifié et comme anéanti
pour ne demeurer pas seul, mais pour en produire un nombre innombrable d'autres 501. C'est ainsi que ce
très bon Coeur a rendu son fruit cent mille fois au centuple. C'est ainsi que le Roi des rois et le Dieu des
dieux a opéré l'oeuvre de notre salut au milieu de la terre.
http://www.liberius.net/livres/OEuvres_completes_de_saint_Jean_Eudes_%28tome_6%29_000000351.pdf
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Mois de Marie
Les Gloires de Marie, de St Alphonse de Liguori :
La plénitude de la grâce est en Jésus-Christ comme dans la tête, d'où découlent et se répandent en nous, ses membres, tous les esprits vitaux, c'est-à-dire, les secours divins nécessaires au salut ; et que la même plénitude se trouve en Marie comme dans le cou par lequel les esprits vitaux descendent dans les membres. Saint Bernardin s'empare de cette pensée et la développe : " C'est par la bienheureuse Vierge, dit-il, que toutes les grâces de la vie spirituelle descendent de Jésus-Christ, Chef sacré de l'Église, dans son corps mystique, c'est-à-dire dans les fidèles ". Et, rendant compte de cette prérogative de la divine Mère, il ajoute : " Depuis qu'il a plu au Seigneur d'habiter dans le sein de la bienheureuse Vierge, elle a en quelque sorte acquis une certaine juridiction sur toutes les grâces."
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ligori/Marie/chapit5.html
La plénitude de la grâce est en Jésus-Christ comme dans la tête, d'où découlent et se répandent en nous, ses membres, tous les esprits vitaux, c'est-à-dire, les secours divins nécessaires au salut ; et que la même plénitude se trouve en Marie comme dans le cou par lequel les esprits vitaux descendent dans les membres. Saint Bernardin s'empare de cette pensée et la développe : " C'est par la bienheureuse Vierge, dit-il, que toutes les grâces de la vie spirituelle descendent de Jésus-Christ, Chef sacré de l'Église, dans son corps mystique, c'est-à-dire dans les fidèles ". Et, rendant compte de cette prérogative de la divine Mère, il ajoute : " Depuis qu'il a plu au Seigneur d'habiter dans le sein de la bienheureuse Vierge, elle a en quelque sorte acquis une certaine juridiction sur toutes les grâces."
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ligori/Marie/chapit5.html
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Mois de Marie
A la Rose mystique
A la Rose mystique,
A la plus belle Fleur,
Mes vœux et mon cantique,
Tout l'amour de mon coeur!
Salut, Immaculée,
Bel astre du matin,
Lumineuse rosée,
Et Rose du jardin
Au milieu des épines,
Tu ravis tous les yeux
Et tes grâces divines
Ont le parfum des cieux.
Salut, Montagne ombreuse
Où c'est nourri l'Agneau!
La Colombe joyeuse
Y prit son vert rameau
Il y pousse une tige
Qui nous donne un beau fruit;
La Lumière, ô prodige,
Y brille en pleine nuit.
Salut, trésor de grâces,
O lis de pureté,
Qui, des anges surpasses
L'éclat et la beauté!
Viens, étoile bénie,
Annoncer le Soleil
Qui, de gloire infinie,
Inonde terre et ciel.
Salut, libératrice,
Que chantent les humains!
Si Dieu tient la justice
En ses sévères mains,
Sous ton sceptre, ô ma Reine,
On ne sent que l'amour,
Et, tout cœur dans la peine,
Espère en ton secours.
Abbé P. BERTIN (Recueil de Cantiques).
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Mois de Marie
Vous êtes toute belle ô Marie, et la tache du péché originel n'est point en vous... ora pro nobis
gabrielle- Nombre de messages : 19795
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Mois de Marie
.
Quel doux chant du Salve Regina, empruntée de la suave douceur de l'Auguste Marie,
et ornée de magnifiques illustrations, toutes plus belles les unes que les autres !
Merci Monique. Quelle trouvaille !!
Quel doux chant du Salve Regina, empruntée de la suave douceur de l'Auguste Marie,
et ornée de magnifiques illustrations, toutes plus belles les unes que les autres !
Merci Monique. Quelle trouvaille !!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Mois de Marie
ROBERT. a écrit:.
Quel doux chant du Salve Regina, empruntée de la suave douceur de l'Auguste Marie
Et d'une douce et tendre piété à l'Auguste Marie.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Mois de Marie
Salut, ô Reine de beauté
Par vos hymnes, Séraphins,
Sur vos lyres, Chérubins,
Louez la Reine des humains
Salve, Salve, Salve, Regina !
Salut, ô Reine de beauté.
Ave, Maria !
Beau lis brillant de pureté,
Ave, Maria !
Enfant, vous annoncez à tous,
Ave, Maria !
Que Dieu prendra pitié de nous,
Ave, Maria !
« Ave ! » dit l'Ange Gabriel,
Ave, Maria !
L'espoir enfin nous vient du ciel,
Ave, Maria !
O Vierge, Mère de Jésus,
Ave, Maria !
Sans vous nous étions tous perdus.
Ave, Maria !
Par vous nos crimes sont remis,
Ave, Maria !
Jésus fait chair est votre Fils.
Ave, Maria !
Parmi les peines de l'exil,
Ave, Maria !
Gardez nos cœurs de tout péril,
Ave, Maria !
Sur nous, pécheurs, que votre amour,
Ave, Maria !
Du ciel descende sans retour.
Ave, Maria !
O Reine, recevez nos vœux,
Ave, Maria !
Un jour, recevez-nous aux cieux.
Ave, Maria !
Prières et Cantiques
Montréal, 1940.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Mois de Marie
Bénis ô tendre Mère
Refrain :
Bénis, ô tendre Mère,
Ce cri de notre foi :
Nous voulons Dieu, c'est notre Père,
Nous voulons Dieu, c'est notre Roi.
1
Nous voulons Dieu, Vierge Marie,
Prête l'oreille à nos accents,
Nous t'implorons, Vierge chérie,
Viens au secours de tes enfants.
2
Nous voulons Dieu dans les familles,
Au cœur du père et des enfants,
Pour que l'honneur sans tache y brille
Avec les nobles dévouements.
3
Nous voulons Dieu dans les écoles,
Pour qu'on enseigne à tous nos fils
Sa loi divine et ses paroles
Sous le regard du crucifix.
4
Nous voulons Dieu sa sainte image
Doit présider aux jugements;
Nous le voulons, au mariage
Comme au chevet de nos mourants.
5
Nous voulons Dieu pour que l'Eglise
Puisse enseigner la vérité,
Bannir l'erreur qui nous divise,
Prêcher à tous la charité.
6
Nous voulons Dieu! de sa loi sainte
Tous nous serons les défenseurs;
Pour le servir, libre sans crainte,
Jusqu'à la mort, à lui nos cœurs.
Refrain :
Bénis, ô tendre Mère,
Ce cri de notre foi :
Nous voulons Dieu, c'est notre Père,
Nous voulons Dieu, c'est notre Roi.
1
Nous voulons Dieu, Vierge Marie,
Prête l'oreille à nos accents,
Nous t'implorons, Vierge chérie,
Viens au secours de tes enfants.
2
Nous voulons Dieu dans les familles,
Au cœur du père et des enfants,
Pour que l'honneur sans tache y brille
Avec les nobles dévouements.
3
Nous voulons Dieu dans les écoles,
Pour qu'on enseigne à tous nos fils
Sa loi divine et ses paroles
Sous le regard du crucifix.
4
Nous voulons Dieu sa sainte image
Doit présider aux jugements;
Nous le voulons, au mariage
Comme au chevet de nos mourants.
5
Nous voulons Dieu pour que l'Eglise
Puisse enseigner la vérité,
Bannir l'erreur qui nous divise,
Prêcher à tous la charité.
6
Nous voulons Dieu! de sa loi sainte
Tous nous serons les défenseurs;
Pour le servir, libre sans crainte,
Jusqu'à la mort, à lui nos cœurs.
Prières et Cantiques
Montréal, 1940.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Mois de Marie
Du haut du Ciel
Air : Salve, Mater misericordiae!
Refrain :
Du haut du ciel, Mère, exaucez nos vœux,
Par votre cœur miséricordieux,
Versez la grâce et le pardon des cieux,
Rendez l'espoir à nos cœurs anxieux.
0 Maria !
1
Nous vous chantons, splendeur du Paradis,
Vous rayonnez sur tous les saints ravis,
Le monde entier, à votre amour soumis,
Vous voit régner dans les divins parvis.
0 Maria !
2
C'est l'Eternel qui vous donna le jour,
Et vous plaça bien haut dans son séjour.
L'Esprit de Dieu, foyer du saint amour,
Vous a fait Reine en la céleste cour.
0 Maria !
3
Nous vous prions, Vierge au cœur maternel,
Par vous, Jésus nous est donné du ciel,
Et, sans quitter le sein de l'Eternel,
Il s'est, en vous, vêtu d'un corps mortel.
0 Maria !
4
Pour vous bénir, les chœurs de vos enfants
Vers votre trône élèvent leurs accents;
Mais notre amour et tous ses humbles chants,
A vos genoux expirent impuissants,
0 Maria !
5
Oh! quand la mort viendra fermer nos yeux,
Près de Jésus conduisez-nous joyeux;
Unissez-nous aux anges glorieux
Pour vous chanter dans la splendeur des cieux.
0 Maria !
Du haut du ciel, Mère, exaucez nos vœux,
Par votre cœur miséricordieux,
Versez la grâce et le pardon des cieux,
Rendez l'espoir à nos cœurs anxieux.
0 Maria !
1
Nous vous chantons, splendeur du Paradis,
Vous rayonnez sur tous les saints ravis,
Le monde entier, à votre amour soumis,
Vous voit régner dans les divins parvis.
0 Maria !
2
C'est l'Eternel qui vous donna le jour,
Et vous plaça bien haut dans son séjour.
L'Esprit de Dieu, foyer du saint amour,
Vous a fait Reine en la céleste cour.
0 Maria !
3
Nous vous prions, Vierge au cœur maternel,
Par vous, Jésus nous est donné du ciel,
Et, sans quitter le sein de l'Eternel,
Il s'est, en vous, vêtu d'un corps mortel.
0 Maria !
4
Pour vous bénir, les chœurs de vos enfants
Vers votre trône élèvent leurs accents;
Mais notre amour et tous ses humbles chants,
A vos genoux expirent impuissants,
0 Maria !
5
Oh! quand la mort viendra fermer nos yeux,
Près de Jésus conduisez-nous joyeux;
Unissez-nous aux anges glorieux
Pour vous chanter dans la splendeur des cieux.
0 Maria !
Prières et Cantiques
Montréal, 1940.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Mois de Marie
Lucie a écrit:Il y a une première Notre-Dame de Guadalupe sculptée par saint Luc et qui est aujourd'hui encore en Espagne, avec dans le sanctuaire les reliques du corps de saint Fulgence.
Ce serait cette statuette et non une peinture qui, en procession, arrêta la peste à Rome, et on vit Saint Michel Archange rentrer son épée au fourreau.
Le 4 novembre ou le dimanche qui suit, on célèbre en Guadeloupe Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure. Le 4 novembre 1493, Christophe Colomb baptisa l’île qu’il venait de découvrir du nom de Notre-Dame-de-Guadeloupe, en référence à la Vierge que l’on vénérait sous ce vocable en Estramadure.
Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure était une ancienne statue de la Vierge noire qui portait l’Enfant Jésus sur le bras gauche et un sceptre de cristal dans la main droite. Les traditions espagnoles voudraient que cette statue, envoyée à saint Léandre par, évêque de Séville, par le saint pape Grégoire le Grand (595), fût sculptée par saint Luc et que les Romains l’eussent portée en procession, lors de la peste de 590 qui s’acheva lorsque saint Michel archange, rengainant son épée, apparut au sommet du mausolée d’Adrien, tandis que, dans le ciel, les choeurs angéliques chantaient le Regina Cœli.
Vers 715, alors que les bandes de Maures musulmans ravageaient le pays, des prêtres enlevèrent de Séville cette statue de la Vierge à l’Enfant pour l’enterrer pieusement près du rio de Guadalupe, dans la sierra de las Villuercas, où elle resta ignorée jusqu’au XIV° siècle. En 1323, alors que le pays subissait une dure domination musulmane, la Vierge Marie apparut au vacquero Gil qui gardait ses boeufs près du rio, pour lui révéler la présence de la statue enfouie, lui demander de la déterrer et de lui faire bâtir un sanctuaire. Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure devint dès lors un des symboles privilégiés de la reconquête et le roi Alphonse XI qui lui avait recommandé ses armes avant la bataille de Salado, lui fit bâtir une riche basilique et y installa un prieuré séculier (1341) qui fut confié aux hiéronymites par Jean I° (1389). Il était bien naturel que Christophe Colomb, voulant honorer la Vierge songea à mettre ses découvertes sous la protection de Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, ce que feront aussi les conquistadores, singulièrement Pizarre et Cortèz, natifs de l’Estramadure.
Or, après que la Vierge eut apparu à Juan Diégo (1531), au Mexique où on lui donna aussi le nom de Notre-Dame-de-Guadeloupe, la renommée de ce nouveau pèlerinage fut si grande qu’elle éclipsa, dans le nouveau monde, Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, au point que les Français, devenus maîtres de l’île découverte et baptisée par Christophe Colomb, crurent que son patronage revenait à l’apparition mexicaine, ce que croyaient encore, au XIX° siècle, les premiers évêques de la Guadeloupe[ Leur successeur, Mgr. Genoud, meilleur historien, reconnut l’erreur et prescrivit, dans toutes les paroisses de son diocèse, l’intronisation solennelle de l’image de Notre-Dame-de-Guadeloupe d’Estramadure, ce que, pour sa part, il fit dans sa cathédrale. Mgr. Gay, successeur de Mgr. Genoud, demanda que Rome donnât un bref pour entériner les décisions de son prédécesseur et concéder un office particulier
Je vous salue Marie, Epouse du Saint-Esprit, obtenez-nous tous les dons, pleine de grâces. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus vous couronnant est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13215
Date d'inscription : 15/02/2009
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