L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
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Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Un groupe de pauvres prêtres « catholiques » détenus fondent une Loge maçonnique en plein camp de concentration allemand :
Quels saint prêtres ...
L’un des premiers camps de concentration ouverts en Allemagne Nazie se trouvait en Basse-Saxe, à Esterwegen.
Réservé d’abord aux Allemands, il vit arriver en avril 1943 un convoit de huit cents détenus politiques en provenance pour la plupart de la Belgique, mais dans lequel se trouvaient également des Hollandais, des Luxembourgeois et quelques Français des départements du Nord.
C’est à la baraque N°6 que se trouvèrent sept Francs-Maçons Belges : Le magistrat Paul Hanson, le Docteur es Sciences François Rochat, le Représentant de Commerce Jean Sugg, le Professeur de Lettres et de Philosophie Amédée Miclotte, le Colonel Jean De Schrijver, l’Echevin de Gand Henry Story et le Journaliste Luc Somerhausen. Seul ce dernier devait revenir vivant de la déportation.
Luc Somerhausen était, avant 1940 le Grand Secrétaire adjoint du Grand Orient de Belgique. C’est lui qui mis au point l’ouverture d’une Loge dans le camp. Cette Loge prit le nom de « Liberté Chérie ». Paul Hanson fut désigné comme Vénérable, Somerhausen et De Schrijver comme Surveillants, Rochat comme Secrétaire, Miclotte comme Orateur.
La cérémonie d’Installation eu lieu dans le réfectoire du camp sous la protection d’un groupe de prêtres Catholiques détenus. La Loge initia l’un des déportés, Fernand Erauw.
Extrait de « Le Crapouillot n°49 ».
Quels saint prêtres ...
Dernière édition par Carolus.Magnus.Imperator. le Mer 07 Mar 2012, 10:43 am, édité 1 fois
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Dans l'Evangile du jour, nous voyons Jésus-Christ pardonner à la femme adultère sans que celle-ci ait eu à faire une quelconque « mise au point » sur sa faute. Le changement intérieur qui s'est opéré en elle était suffisant.
La mission de l'Eglise n'est de pas de condamner les pécheurs, mais de leur conférer la sainteté et le salut. En usant, à l'égal de celle de Son Divin Fondateur , de douceur et de mansuétude envers ceux dont les dispositions paraissent changées. C'est ainsi que je comprends l'indulgence dont Pie XI a usé envers les évêques autrichiens qui avaient « apporté le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ». En aménageant au Cardinal Initzer une porte de sortie honorable - une autre déclaration publiée dans l'Osservatore romano, Pie XI ménageait l'avenir - les évêques autrichiens ont montré par la suite un plus grande zèle pour défendre "les droits de Dieu et de l'Eglise" "auprès de César, momentanément triomphant".
Ludolphe le Chartreux, Vie de Jésus-Christ a écrit:
« Tous l'ayant entendu s 'en allèrent, les vieillards les premiers, et Jésus resta seul avec la femme qui se tenait debout au milieu du temple. » Jésus resta seul avec la femme adultère, la malade resta seule avec le médecin, la misère avec la miséricorde ! « Jésus dit à la femme : Où sont ceux qui vous accusaient ? Quelqu 'un vous a-t-il condamnée ? Elle répondit : Personne, Seigneur! Jésus lui dit : Je ne vous condamnerai pas non plus : allez et ne péchez plus. »
La misère est délivrée par la parole de la miséricorde : Je ne vous condamnerai pas ; c'est ainsi que parle la douceur. Ne péchez plus ; c'est ainsi que parle la vérité. Voyez, le psalmiste l'a dit : Toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité, et quand il absout le pécheur, il condamne le crime. Vous qui aimez sa douceur, craignez aussi sa justice : aimez celui qui est doux, craignez celui qui est droit. Ne méprisez pas les trésors de sa longanimité et de sa mansuétude ; car s'il dit : Je ne vous condamnerai pas, il dit aussi : Ne péchez plus. J'ai effacé votre péché ; à votre tour, observez ce que j'ordonne, si vous voulez arriver à ce que je promets.
La mission de l'Eglise n'est de pas de condamner les pécheurs, mais de leur conférer la sainteté et le salut. En usant, à l'égal de celle de Son Divin Fondateur , de douceur et de mansuétude envers ceux dont les dispositions paraissent changées. C'est ainsi que je comprends l'indulgence dont Pie XI a usé envers les évêques autrichiens qui avaient « apporté le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ». En aménageant au Cardinal Initzer une porte de sortie honorable - une autre déclaration publiée dans l'Osservatore romano, Pie XI ménageait l'avenir - les évêques autrichiens ont montré par la suite un plus grande zèle pour défendre "les droits de Dieu et de l'Eglise" "auprès de César, momentanément triomphant".
Dernière édition par Guillaume le Sam 17 Mar 2012, 10:50 am, édité 1 fois (Raison : changement de la dernière phrase: "les évêques autrichiens ont montré un plus grande zèle pour défendre les droits de Dieu et de l'Eglise" "auprès de César, momentanément triomphant")
Invité- Invité
Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Tu verses encore dans la provocation, p'tit connard.
Tu dis :
Insinuant ainsi une déviance doctrinale pour les corps des évêques d'Autriche.
Or, de quoi consiste cette déviance doctrinale ?
J'attends ta réponse, petit couillon ...
Tu dis :
Guillaume a écrit: ... les évêques autrichiens ont montré une plus grande rectitude doctrinale par la suite.
Insinuant ainsi une déviance doctrinale pour les corps des évêques d'Autriche.
Or, de quoi consiste cette déviance doctrinale ?
J'attends ta réponse, petit couillon ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 84-85 a écrit:
Jugeons la stupeur du cardinal Pacelli, lorsqu'il apprend, 18 mars 1938, que le cardinal de Vienne, prenant acte du plébiscite qui, par 99,8 % des voix en Allemagne et 99,7 % en Autriche, rattachait son pays au grand Reich, « apportait le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ».
Le cardinal Initzer, archevêque de Vienne, fut prié de venir s'expliquer chez le Saint-Père et invité « à préserver auprès de César, momentanément triomphant, les droits de Dieu et de l'Eglise ». Les témoins de cette explication attestent que Mgr Pacelli troublé par le récit du cardinal Initzer, ne put qu'opposer la position doctrinale de Pie XI, condamnant « l'erreur contre toute apparence populaire ».
A l'occasion de sa visite à Rome le Cardinal Innitzer publia, également au nom de tous les évêques d’Autriche, une autre déclaration, celle-ci publiée dans l'Osservatore romano du 6 avril 1938, et dont voici un extrait :
1) Die feierliche Erklärung der österreichischen Bischöfe vom 18. März dieses Jahres wollte selbstverständlich keine Billigung dessen aussprechen, was mit dem Gesetze Gottes, der Freiheit und den Rechten der katholischen Kirche nicht vereinbar war und ist. Außerdem darf jene Erklärung von Staat und Partei nicht als Gewissensbildung der Gläubigen verstanden und programmatisch verwertet werden.
2) Für die Zukunft verlangen die österreichischen Bischöfe:
in allen das österreichische Konkordat betreffenden Fragen keine Änderung ohne vorausgehende Vereinbarung mit dem
HI. Stuhl (...)
Traduction en français :
1) La déclaration solennelle des évêques autrichiens du 18 mars de cette année n’avait pas pour but d’être une approbation de quelque chose qui a été et est incompatible avec la loi de Dieu, la liberté et les droits de l’Eglise catholique. En outre une telle déclaration ne peut être comprise par l’Etat et le parti comme conscience morale des croyants ni être instrumentalisée.
2) Pour l'avenir, les évêques autrichiens exigent :
que, dans toutes les questions relatives au Concordat autrichien, aucun changement ne soit effectué sans accord préalable avec le Saint-Siège
Dernière édition par Guillaume le Dim 18 Mar 2012, 2:29 pm, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Guillaume a écrit:
Il n'y a pas eu de "déviance doctrinale" pour le corps des évêques d'Autriche.
Donc, leur déclaration solennelle n'est pas hérétique ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
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Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
Les suites et les répercussions de l'encyclique Mit brennender Sorge jusqu'à la "fin soudaine et tragique du persécuteur" (1945), exposées par le Pape Pie XII :
Pie XII : discours prononcé devant les cardinaux en la fête de saint Eugène, le 2 juin 1945
Les catholiques allemands, on peut le dire, furent d'accord pour reconnaître que l'encyclique Mit brennender Sorge avait apporté lumière, direction, consolation, réconfort à tous ceux qui prenaient au sérieux et pratiquaient de manière conséquente la religion du Christ.
La réaction, pourtant, ne pouvait faire défaut de la part de ceux qui avaient été frappés ; et, de fait, l'année 1937 fut précisément, pour l'Eglise catholique en Allemagne, une année d'indicibles amertumes et de tempêtes terribles.
Les grands événements politiques qui marquèrent les deux années suivantes et ensuite la guerre n'atténuèrent aucunement l'hostilité du national-socialisme contre l'Eglise, hostilité qui se manifesta jusqu'en ces derniers mois, quand ses adhérents se flattaient encore de pouvoir, la victoire militaire une fois remportée, en finir pour toujours avec l'Eglise. Des témoignages autorisés et incontestables Nous tenaient informé de ces desseins ; ceux-ci, du reste, se dévoilaient d'eux-mêmes par les mesures réitérées et toujours plus hostiles prises contre l'Eglise catholique en Autriche, en Alsace-Lorraine et surtout dans les régions de la Pologne qui, déjà pendant la guerre, avaient été incorporées à l'ancien Reich ; tout y fut frappé, anéanti ; tout, c'est-à-dire tout ce qui pouvait être atteint par la violence extérieure.
Continuant l'oeuvre de Notre prédécesseur, Nous n'avons pas cessé, Nous-même, durant la guerre, spécialement dans Nos messages, d'opposer les exigences et les règles indéfectibles de l'humanité et de la foi chrétienne aux applications dévastatrices et inexorables de la doctrine nationale-socialiste, qui en arrivaient à employer les méthodes scientifiques les plus raffinées pour torturer ou supprimer des personnes souvent innocentes. C'était là, pour Nous, le moyen le plus opportun et, pourrions-Nous dire, le seul efficace de proclamer devant le monde les principes immuables de la loi morale et d'affermir, parmi tant d'erreurs et de violences, les esprits et les coeurs des catholiques allemands dans l'idéal supérieur de la vérité et de la justice. Cette sollicitude ne resta pas sans effet. Nous savons, en effet, que Nos messages, surtout celui de Noël 1942, malgré toutes les défenses et tous les obstacles, furent pris comme sujets dans les conférences diocésaines du clergé en Allemagne et ensuite exposés et expliqués au peuple catholique.
Mais si les dirigeants de l'Allemagne avaient résolu de détruire aussi l'Eglise catholique dans l'ancien Reich, la Providence en avait disposé autrement. Les tribulations infligées à l'Eglise par le national-socialisme se sont terminées avec la fin soudaine et tragique du persécuteur !
Invité- Invité
Re: L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)
En raison de vos manipulations d'éditions de vos messages, ce procédé étant malhonnête, vous êtes suspendus jusqu'au 15 avril 2012.
Bien à vous.
Louis. Administrateur.
Bien à vous.
Louis. Administrateur.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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