L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937)

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 25 Jan 2012, 3:28 pm

P'tit modération !!! P'tit modération !!! Smile

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 25 Jan 2012, 4:18 pm

Gui modération ! Very Happy

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Message  Invité Ven 27 Jan 2012, 4:11 pm

LETTRE ENCYCLIQUE
aux vénérables Frères, Archevêques et Évêques d'Allemagne et autres Ordinaires en paix et Communion avec le Siège Apostolique sur la situation de l'Église catholique dans l'Empire allemand
" Mit brennender Sorge "
Pie XI, Pape



Vénérables Frères, Nous en sommes certain, les paroles que dans une heure décisive Nous vous adressons, à vous et, par vous, aux catholiques de l'empire allemand, trouveront dans les coeurs et dans les actes de Nos fidèles enfants l'écho qui doit répondre à la tendre sollicitude du Père commun. S'il est une chose que Nous implorons du Seigneur avec une ardeur singulière, c'est bien celle-ci : que Nos paroles parviennent aussi à l'oreille et au coeur, qu'elles éveillent les réflexions de ceux qui ont déjà commencé à se laisser prendre aux appâts et aux menaces des adversaires du Christ et de son saint Evangile.

Nous avons pesé chacun des mots de Cette lettre à la balance de la vérité, et de l'amour aussi. Nous ne voulions, ni par un silence inopportun devenir complice de l'équivoque, ni par trop de sévérité exposer à l'endurcissement le coeur d'aucun de ceux qui vivent sous Notre responsabilité de Pasteur et auxquels Notre amour de Pasteur ne s'applique pas moins du fait que, pour l'heure, ils se fourvoient dans les chemins de l'erreur et de l'infidélité. Et quand bien même beaucoup d'entre eux, s'adaptant à la mentalité de leur nouvel entourage, n'auraient plus pour la maison paternelle abandonnée par eux et pour le Père lui-même que des paroles de défiance, d'ingratitude, ou même d'insulte, quand ils oublieraient tout ce qu'ils ont rejeté, le jour viendra où l'angoisse de l'éloignement de Dieu et du désarroi de leur âme s'abattra sur ces fils aujourd'hui perdus, où la nostalgie les ramènera " au Dieu qui réjouissait leur jeunesse ", à l'Église dont la main paternelle leur avait enseigné le chemin qui conduit au Père des cieux. Hâter cette heure, c'est l'objet de Notre continuelle prière.

Comme d'autres époques de l'histoire de l'Église, celle-ci sera le prélude d'une nouvelle ascension et d'une purification intérieure, à la seule condition que les fidèles se montrent assez fiers dans la confession de leur foi au Christ, assez généreux en face de la souffrance pour opposer à la force matérielle des oppresseurs de l'Église l'intrépidité d'une foi profonde, la fermeté inébranlable d'une espérance sûre de l'éternité, l'irrésistible puissance d'une charité agissante. Que le saint temps du Carême et de Pâques, qui prêche le renouvellement intérieur et la pénitence, qui plus que d'ordinaire dirige le regard du chrétien vers la croix, mais aussi vers la gloire du Ressuscité, soit pour tous et pour chacun de vous une occasion joyeusement saluée, ardemment exploitée, de vous emplir le coeur et l'âme de cet esprit d'héroïsme, de .patience, de victoire qui rayonne de la croix de Jésus-Christ.

Alors, Nous en sommes certain, les ennemis de l'Église, qui s'imaginent que leur heure est venue, reconnaîtront bientôt qu'ils s'étaient réjouis trop vite et qu'ils avaient trop tôt pris en main la bêche du fossoyeur. Alors le jour luira où, succédant aux hymnes de triomphe prématurés des ennemis du Christ, s'élèvera vers le ciel, du coeur et des lèvres des fidèles, le Te Deum de la délivrance : un Te Deum de reconnaissance envers le Très-Haut, un Te Deum d'allégresse à la vue du peuple allemand tout entier, même avec ses membres aujourd'hui fourvoyés, revenant à la religion, et, dans une foi purifiée par la souffrance, ployant de nouveau le genou devant le Roi des temps et de l'éternité, Jésus-Christ, se disposant enfin, dans la lutte contre ceux qui nient Dieu et ruinent l'Occident chrétien, à reprendre, en harmonie avec tous les hommes de bonne volonté de tous les peuples, la mission que les plans de l'Éternel lui ont assignée.

Celui qui sonde les coeurs et les reins (Ps. VII, 10) Nous est témoin que Nous n'avons pas de plus intime désir que le rétablissement en Allemagne d'une paix véritable entre l'Église et l'État. Mais si - sans Notre faute - cette paix ne doit pas s'établir, alors l'Église de Dieu défendra ses droits et ses libertés au nom du Tout-Puissant dont le bras, même aujourd'hui, n'est pas raccourci. Confiant en Lui, " Nous ne cessons de prier et d'implorer " (Col., I, 9) pour vous, enfants de l'Église, afin que soient abrégés les jours de la tribulation et que vous soyez trouvés fidèles au jour du jugement ; pour les persécuteurs aussi et les oppresseurs : afin que le Père de toute lumière et de toute miséricorde daigne les éclairer, comme Saul sur le chemin de Damas, eux et tous ceux, si nombreux, qui à leur suite se sont égarés et demeurent dans l'erreur.

Avec cette supplication dans le coeur et sur les lèvres, Nous vous accordons, comme gage du secours divin, comme soutien de vos résolutions difficiles et lourdes de responsabilité, comme réconfort dans le combat, comme consolation dans la souffrance, à Vous, évêques et pasteurs du peuple fidèle, aux prêtres, aux religieux, aux apôtres laïques de l'Action catholique, et à tous, oui, à tous vos diocésains - mais spécialement aux malades et aux prisonniers, - dans un paternel amour, la Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le dimanche de la Passion, 14 mars 1937.

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 28 Jan 2012, 7:52 pm

Allez encore !! cheers

modération

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Message  Invité Sam 25 Fév 2012, 5:46 pm

Le cardinal Pacelli, secrétaire d’Etat de Pie XI et futur Pie XII, qui prit une grande part à la préparation de l'encyclique Mit brennender Sorge, fut par la suite - en mars 1938 - confronté à une grave situation politique née d'une déclaration de soutien des évêques autrichiens au parti dont l'idéologie venait d'être condamnée un an plus tôt.

Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 84-85 a écrit:

Jugeons la stupeur du cardinal Pacelli, lorsqu'il apprend, 18 mars 1938, que le cardinal de Vienne, prenant acte du plébiscite qui, par 99,8 % des voix en Allemagne et 99,7 % en Autriche, rattachait son pays au grand Reich, « apportait le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ».

Le cardinal Initzer, archevêque de Vienne, fut prié de venir s'expliquer chez le Saint-Père et invité « à préserver auprès de César, momentanément triomphant, les droits de Dieu et de l'Eglise ». Les témoins de cette explication attestent que Mgr Pacelli troublé par le récit du cardinal Initzer, ne put qu'opposer la position doctrinale de Pie XI, condamnant « l'erreur contre toute apparence populaire ».

A l'occasion de sa visite à Rome le Cardinal Innitzer publia, également au nom de tous les évêques d’Autriche, une autre déclaration, celle-ci publiée dans l'Osservatore romano du 6 avril 1938, et dont voici un extrait :

1) Die feierliche Erklärung der österreichischen Bischöfe vom 18. März dieses Jahres wollte selbstverständlich keine Billigung dessen aussprechen, was mit dem Gesetze Gottes, der Freiheit und den Rechten der katholischen Kirche nicht vereinbar war und ist. Außerdem darf jene Erklärung von Staat und Partei nicht als Gewissensbildung der Gläubigen verstanden
und programmatisch verwertet werden.
2)Für die Zukunft verlangen die österreichischen Bischöfe:
in allen das österreichische Konkordat betreffenden Fragen keine Änderung ohne vorausgehende Vereinbarung mit dem
HI. Stuhl (...)

Traduction en français :

1) La déclaration solennelle des évêques autrichiens du 18 mars de cette année n’avait pas pour but d’être une approbation de quelque chose qui a été et est incompatible avec la loi de Dieu, la liberté et les droits de l’Eglise catholique. En outre une telle déclaration ne peut être comprise par l’Etat et le parti comme conscience morale des croyants ni être instrumentalisée.
2) Pour l'avenir, les évêques autrichiens exigent :
que, dans toutes les questions relatives au Concor­dat autrichien, aucun changement ne soit effectué sans accord préalable avec le Saint-Siège


Dernière édition par Guillaume le Sam 17 Mar 2012, 9:06 am, édité 1 fois

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 25 Fév 2012, 6:03 pm

Guillaume a écrit:Traduction en français :

La déclaration solennelle des évêques autrichiens du 18 mars de cette année n’avait pas pour but d’être une approbation de quelque chose qui a été et est incompatible avec la loi de Dieu, la liberté et les droits de l’Eglise catholique. En outre une telle déclaration ne peut être comprise par l’Etat et le parti comme conscience morale des croyants ni être instrumentalisée.
[/justify]

Eh autiste, tu sembles [encore] confus. Où donc est dans ton texte « google » la rétractation de la déclaration qu'il fit en faveur du Troisième Reich ?

J'attends la réponse pour le bien de mon âme.

Ti-pet ! I love you

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Invité Mar 06 Mar 2012, 5:44 pm

Pour un aperçu des entretiens du cardinal Initzer avec le cardinal Pacelli et Pie XI :

Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 82-83 a écrit:

Les témoins de cette explication attestent que Mgr Paceli troublé par le récit du cardinal Initzer, ne put qu'opposer la position doctrinale de Pie XI, condamnant « l'erreur contre toute apparence populaire »
(…)
Obéir à l'Eglise, c'était risquer la prison, la mort et la fin de 1a vie chrétienne en Autriche. Obéir à l'Etat, c'était préserver l'action charitable et spirituelle de l'Eglise. L'épiscopat autrichien, plaida Initzer, pouvait-il « être plus autrichien » que le Dr Schuschnigg, qui le 11 juillet 1936, avait ouvert la crise en signant un accord souhait par les alliés et rencontré, le 12 février 1938, à Berchtesgaden, 1e chancelier Hitler, toujours encouragé par les alliés pour lui propose un plébiscite? Plébiscite, que le président Otto de Habsbourg approuva de l'exil ; précisons qu'à l'époque il avait offert au chancelier de le remplacer.
L'idée du plébiscite avait été d'ailleurs soumise à Schuschnigg par Puaux, l'ambassadeur français à Vienne.
(…)
Les syndicats et associations catholiques, les paroissiens, les curés, les évêques paraissaient tous impressionnés par une nouvelle notion du droit international, qui est « inventée » par le chef de l'Etat allemand, à la tribune du Reichstag le 20 février 1938.
(…)
Le pape qui avait reçu le cardinal Initzer ne put que lui redire son désir de le voir multiplier ses efforts pour éviter aux catholiques autrichiens le sort qui leur était réservé en Allemagne.

L'épisode illustre la longanimité de l'Eglise quand elle doit faire face à une faiblesse d'un de ses pasteurs. Le cardinal Initzer avait été ébloui par l' « apparence populaire » - les succès rencontrés par les nazis paraissaient irrésistibles: les lignes qui viennent d'être citées montrent que la plupart des officiels de l'époque, même au sein des démocraties, étaient prêts à pactiser avec « l'erreur » - le régime nationalsocialiste.

Beaucoup d'hommes d'Eglise se sont imprudemment laissés entraîner par le mouvement – à cet égard, l'expression employée par Pie XII dans son discours prononcé devant les cardinaux en la fête de saint Eugène, le 2 juin 1945 comparant Mit brennender Sorge à "un coup de trompette", qui "fit sursauter les esprits et les cœurs", sonne juste.

Le cardinal Initzer – dont la mise au point, publiée dans l'Osservatore romano du 6 avril 1938, ne fut reproduite dans aucun journal autrichien (tous avaient donné par contre donné une large couverture à sa déclaration solennelle des évêques autrichiens du 18 mars) – dut vite déchanter:

Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 84-85 a écrit:

En prenant congé du cardinal Initzer, le secrétaire d'Etat lui avait prédit de graves tourments pour l'Eglise d'Autriche. Le 8 octobre 1938, le palais de l'archevêché, situé en face de la cathé­drale Saint-Etienne de Vienne, est investi et mis à sac par des fanatiques qui reprochent à l'archevêque de Vienne ses protesta­tions contre les abus de pouvoir des nouvelles autorités allemandes. C'est le secrétaire d'Etat qui est, désormais, amené à tempérer l'action de l'épiscopat autrichien, à la demande du nonce à Berlin, qui dénonce « les manifestations oratoires déplacées de l'épiscopat autrichien contre les autorités, signataires du concordat ».

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:14 pm

Autrement dit, cher Autiste :

1 - Tu ne trouves aucune rétractation de la déclaration solennelle du Cardinal Innitzer.

2 - Tu prêches l'allusion, l'accusation vague, et tu tournes autour du pot.

3 - Tu cites à l'appuie un ouvrage daté de 1972 [!].

4 - Dont l'auteur est nul autre que Mgr Georges Roche, ami intime du « bon » Cardinal Tisserant.


Je ne veux pas être platte, mon Ti-Pet, mais il me semble que ça pourrait être un p'tit peu mieux ton truc ...

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:21 pm

5 - On nous reproduit aucunement les entretiens allégués entre Pie XII et le Cardinal Innitzer.

6 - On nous reproduit pas non plus la « mise au point » du Cardinal Innitzer.

Au passage, si les entretiens et la mise au point avaient été autant sulfureux, on n'aurait pas manqué de les citer de long en large ...


Dernière édition par Carolus.Magnus.Imperator. le Mar 06 Mar 2012, 7:12 pm, édité 1 fois

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:35 pm

La xxx cite :

Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 84-85 a écrit:

C'est le secrétaire d'Etat qui est, désormais, amené à tempérer l'action de l'épiscopat autrichien, à la demande du nonce à Berlin, qui dénonce « les manifestations oratoires déplacées de l'épiscopat autrichien contre les autorités, signataires du concordat ».

Donc, si je comprends bien, Mgr Orsenigo, c'est-à-dire le nonce à Berlin, un évêque catholique, dénonce les manifestations oratoires déplacées de l'épiscopat autrichien contre les autorités, signataires du concordat, c'est-à-dire le Troisième Reich.

En d'autres mots, Mgr Orsenigo prend la défense du Troisième Reich ...

Il me semble que c'est bizarre ton truc, Guixxx ... L'encyclique "Mit brennender Sorge" - Pie XI, Pape (dimanche de la Passion, 14 mars 1937) - Page 2 80494


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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:40 pm

La xxx a écrit: ... les succès rencontrés par les nazis paraissaient irrésistibles: les lignes qui viennent d'être citées montrent que la plupart des officiels de l'époque, même au sein des démocraties, étaient prêts à pactiser avec « l'erreur » - le régime nationalsocialiste.


Revenons sur cette superbe affirmation.

En 1933, lors de la signature du Concordat [le plus généreux de tous les Concordats depuis la Réforme protestante dixit le chanoine Naz] entre le Troisième Reich et Pie XI, ce dernier a-t-il pactisé avec l'erreur ???

Pour mémoire, voici ce qu'en disait le camérier secret de Pie XI :

Franz Von Papen, Memoirs, p.279 a écrit:
Le Vatican, donc, avait une connaissance intime des conditions de l'Allemagne en 1933. Les suggestions voulant que ma visite à Rome, et la signature subséquente du concordat, eurent été planifiés par moi-même en tant que piège ne sont que déchets. CEUX QUI RÉPÈTENT CETTE ACCUSATION NE FONT QU'INSULTER L'INTELLIGENCE DU PRÉSENT PAPE ET DE SES CONSEILLERS DE L'ÉPOQUE. Pacelli m'accueillit chaleureusement et nous avions discuté la situation bien avant qu'il me soit arrangé une audience avec le Pape Pie XI. Sa Sainteté souhaita gracieusement la bienvenue à mon épouse et moi, et fit la remarque à propos de comment il était satisfait que le Gouvernement allemand ait maintenant à sa tête un homme sans compromis opposé au Communisme et au Nihilisme russe sous toutes ses formes.

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:50 pm

Guillaume a écrit: ... comparant Mit brennender Sorge à "un coup de trompette", qui "fit sursauter les esprits et les cœurs", sonne juste.

En tout cas, ce fut un coup de trompette qui n'avait pas retentit jusqu'aux oreilles du Cardinl innitzer et qui lui avait encore moins fait sursauté l'esprit et le coeur, puisque la déclaration solennelle fut produite une année après ladite encyclique ...

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 6:56 pm

Citation de la xxx a écrit:Les syndicats et associations catholiques, les paroissiens, les curés, les évêques paraissaient tous impressionnés par une nouvelle notion du droit international, qui est « inventée » par le chef de l'Etat allemand, à la tribune du Reichstag le 20 février 1938.

Mais comment est-ce possible puisque une année auparavant (mars 1937) l'encyclique Mit brennender sorge [qui condamnait apparemment le NS] paraissait et que :

Guillaume a écrit:
... Mit brennender Sorge [fut] "un coup de trompette", qui "fit sursauter les esprits et les cœurs", sonne juste.

!???????????????

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mar 06 Mar 2012, 9:04 pm

Guillaume a écrit:
Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 82-83 a écrit:


Obéir à l'Eglise, c'était risquer la prison, la mort et la fin de 1a vie chrétienne en Autriche.

Faux !

Prenons par exemple le cas de Mgr Von Galen, un des clercs les plus durs envers le NS qui aimait beaucoup la polémique. A-t-il été emprisonné une seule fois ??? Laissons répondre Faurisson :

Robert Faurisson a écrit:Rectifions d’abord un point: cette «idéologie néo-païenne», comme l’appelle notre journaliste, a pu être celle de quelques cercles nationaux-socialistes mais Adolf Hitler, pour sa part, ne la partageait pas du tout. Ajoutons ensuite que le «régime hitlérien» a toléré tous ces sermons du «lion de Münster» et n’a pas infligé à l’évêque un seul jour d’emprisonnement. Sans doute ledit régime craignait-il, en cas de sanction, de susciter la réprobation d’une partie de la population allemande. Ce qui fait dire à certains que, dans le domaine de la tolérance en matière de religion comme en d’autres domaines, il n’y avait pas de commune mesure entre, d’une part, la dictature hitlérienne et, d’autre part, la dictature stalinienne, soutenue par les grandes démocraties.

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 07 Mar 2012, 10:35 am

Notons également que les clercs libéraux, rouges, franc-maçons, modernistes (lesquels pullulaient dans le clergé allemand, c.f. la lettre de Mgr Gröber envoyée à Pie XII en laquelle est dénoncé le nombre vertigineux de clercs modernistes en Allemagne) qui appelaient à se soulever contre l'État Allemand du Troisième Reich contrevenait radicalement à l'article 16 du Concordat entre le Vatican et le Troisième Reich :

CONCORDAT entre le Saint-Siège et le Reich allemand, 10 juillet 1933, article 16 a écrit:

Les évêques, avant de prendre possession de leurs diocèses, prêteront entre les mains du Reichsstathalter près l'État compétent ou encore entre les mains du président du Reich un serment de fidélité selon la formule suivante : « Devant Dieu et sur les saints Evangiles, je jure et promets, comme il convient à un évêque, fidélité au Reich allemand et à l'Etat ... Je jure et promets de respecter et de faire respecter par mon clergé le gouvernement établi selon les lois constitutionnelles de l'Etat. Me préoccupant, comme il est de mon devoir, du bien et de l'intérêt de l'Etat allemand, je chercherai dans l'exercice du saint ministère qui m'est confié à empêcher tout préjudice qui pourrait le menacer.

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Mer 07 Mar 2012, 10:40 am

Un groupe de pauvres prêtres « catholiques » détenus fondent une Loge maçonnique en plein camp de concentration allemand :

L’un des premiers camps de concentration ouverts en Allemagne Nazie se trouvait en Basse-Saxe, à Esterwegen.

Réservé d’abord aux Allemands, il vit arriver en avril 1943 un convoit de huit cents détenus politiques en provenance pour la plupart de la Belgique, mais dans lequel se trouvaient également des Hollandais, des Luxembourgeois et quelques Français des départements du Nord.

C’est à la baraque N°6 que se trouvèrent sept Francs-Maçons Belges : Le magistrat Paul Hanson, le Docteur es Sciences François Rochat, le Représentant de Commerce Jean Sugg, le Professeur de Lettres et de Philosophie Amédée Miclotte, le Colonel Jean De Schrijver, l’Echevin de Gand Henry Story et le Journaliste Luc Somerhausen. Seul ce dernier devait revenir vivant de la déportation.

Luc Somerhausen était, avant 1940 le Grand Secrétaire adjoint du Grand Orient de Belgique. C’est lui qui mis au point l’ouverture d’une Loge dans le camp. Cette Loge prit le nom de « Liberté Chérie ». Paul Hanson fut désigné comme Vénérable, Somerhausen et De Schrijver comme Surveillants, Rochat comme Secrétaire, Miclotte comme Orateur.

La cérémonie d’Installation eu lieu dans le réfectoire du camp sous la protection d’un groupe de prêtres Catholiques détenus. La Loge initia l’un des déportés, Fernand Erauw.

Extrait de « Le Crapouillot n°49 ».


Quels saint prêtres ...


Dernière édition par Carolus.Magnus.Imperator. le Mer 07 Mar 2012, 10:43 am, édité 1 fois

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Message  Invité Sam 17 Mar 2012, 9:11 am

Dans l'Evangile du jour, nous voyons Jésus-Christ pardonner à la femme adultère sans que celle-ci ait eu à faire une quelconque « mise au point » sur sa faute. Le changement intérieur qui s'est opéré en elle était suffisant.

Ludolphe le Chartreux, Vie de Jésus-Christ a écrit:
« Tous l'ayant entendu s 'en allèrent, les vieillards les premiers, et Jésus resta seul avec la femme qui se tenait debout au milieu du tem­ple. » Jésus resta seul avec la femme adultère, la malade resta seule avec le médecin, la misère avec la miséricorde ! « Jésus dit à la femme : Où sont ceux qui vous accusaient ? Quelqu 'un vous a-t-il condamnée ? Elle répondit : Personne, Seigneur! Jésus lui dit : Je ne vous condam­nerai pas non plus : allez et ne péchez plus. »

La misère est délivrée par la parole de la miséricorde : Je ne vous condamnerai pas ; c'est ainsi que parle la douceur. Ne péchez plus ; c'est ainsi que parle la vérité. Voyez, le psalmiste l'a dit : Toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité, et quand il absout le pécheur, il condamne le crime. Vous qui aimez sa douceur, craignez aussi sa justice : aimez celui qui est doux, craignez celui qui est droit. Ne méprisez pas les trésors de sa longanimité et de sa mansuétude ; car s'il dit : Je ne vous condamnerai pas, il dit aussi : Ne péchez plus. J'ai effacé votre péché ; à votre tour, observez ce que j'ordonne, si vous voulez arriver à ce que je promets.

La mission de l'Eglise n'est de pas de condamner les pécheurs, mais de leur conférer la sainteté et le salut. En usant, à l'égal de celle de Son Divin Fondateur , de douceur et de mansuétude envers ceux dont les dispositions paraissent changées. C'est ainsi que je comprends l'indulgence dont Pie XI a usé envers les évêques autrichiens qui avaient « apporté le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ». En aménageant au Cardinal Initzer une porte de sortie honorable - une autre déclaration publiée dans l'Osservatore romano, Pie XI ménageait l'avenir - les évêques autrichiens ont montré par la suite un plus grande zèle pour défendre "les droits de Dieu et de l'Eglise" "auprès de César, momentanément triomphant".


Dernière édition par Guillaume le Sam 17 Mar 2012, 10:50 am, édité 1 fois (Raison : changement de la dernière phrase: "les évêques autrichiens ont montré un plus grande zèle pour défendre les droits de Dieu et de l'Eglise" "auprès de César, momentanément triomphant")

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 17 Mar 2012, 10:24 am

Tu verses encore dans la provocation, p'tit connard.

Tu dis :

Guillaume a écrit: ... les évêques autrichiens ont montré une plus grande rectitude doctrinale par la suite.

Insinuant ainsi une déviance doctrinale pour les corps des évêques d'Autriche.

Or, de quoi consiste cette déviance doctrinale ?

J'attends ta réponse, petit couillon ... I love you

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Invité Sam 17 Mar 2012, 11:14 am

Mgr Georges Roche et Philippe Saint-Germain,
Pie XII devant l'Histoire,
Éditions du Jour, Robert Laffont, Montréal-Paris, 1972
Ch XII : L'Anschluss et le chrétien, p. 84-85 a écrit:

Jugeons la stupeur du cardinal Pacelli, lorsqu'il apprend, 18 mars 1938, que le cardinal de Vienne, prenant acte du plébiscite qui, par 99,8 % des voix en Allemagne et 99,7 % en Autriche, rattachait son pays au grand Reich, « apportait le soutien des catholiques au chancelier Adolphe Hitler ».

Le cardinal Initzer, archevêque de Vienne, fut prié de venir s'expliquer chez le Saint-Père et invité « à préserver auprès de César, momentanément triomphant, les droits de Dieu et de l'Eglise ». Les témoins de cette explication attestent que Mgr Pacelli troublé par le récit du cardinal Initzer, ne put qu'opposer la position doctrinale de Pie XI, condamnant « l'erreur contre toute apparence populaire ».

A l'occasion de sa visite à Rome le Cardinal Innitzer publia, également au nom de tous les évêques d’Autriche, une autre déclaration, celle-ci publiée dans l'Osservatore romano du 6 avril 1938, et dont voici un extrait :

1) Die feierliche Erklärung der österreichischen Bischöfe vom 18. März dieses Jahres wollte selbstverständlich keine Billigung dessen aussprechen, was mit dem Gesetze Gottes, der Freiheit und den Rechten der katholischen Kirche nicht vereinbar war und ist. Außerdem darf jene Erklärung von Staat und Partei nicht als Gewissensbildung der Gläubigen verstanden und programmatisch verwertet werden.
2) Für die Zukunft verlangen die österreichischen Bischöfe:
in allen das österreichische Konkordat betreffenden Fragen keine Änderung ohne vorausgehende Vereinbarung mit dem
HI. Stuhl (...)

Traduction en français :

1) La déclaration solennelle des évêques autrichiens du 18 mars de cette année n’avait pas pour but d’être une approbation de quelque chose qui a été et est incompatible avec la loi de Dieu, la liberté et les droits de l’Eglise catholique. En outre une telle déclaration ne peut être comprise par l’Etat et le parti comme conscience morale des croyants ni être instrumentalisée.
2) Pour l'avenir, les évêques autrichiens exigent :
que, dans toutes les questions relatives au Concor­dat autrichien, aucun changement ne soit effectué sans accord préalable avec le Saint-Siège


Dernière édition par Guillaume le Dim 18 Mar 2012, 2:29 pm, édité 1 fois

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 17 Mar 2012, 11:23 am

Guillaume a écrit:
Il n'y a pas eu de "déviance doctrinale" pour le corps des évêques d'Autriche.

Donc, leur déclaration solennelle n'est pas hérétique ?

Carolus.Magnus.Imperator.

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Message  Carolus.Magnus.Imperator. Sam 17 Mar 2012, 2:32 pm

Tarte.

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Message  Invité Sam 24 Mar 2012, 7:04 pm


Les suites et les répercussions de l'encyclique Mit brennender Sorge jusqu'à la "fin soudaine et tragique du persécuteur" (1945), exposées par le Pape Pie XII :


Pie XII : discours prononcé devant les cardinaux en la fête de saint Eugène, le 2 juin 1945


Les catholiques allemands, on peut le dire, furent d'accord pour reconnaître que l'encyclique Mit brennender Sorge avait apporté lumière, direction, consolation, réconfort à tous ceux qui prenaient au sérieux et pratiquaient de manière conséquente la religion du Christ.

La réaction, pourtant, ne pouvait faire défaut de la part de ceux qui avaient été frappés ; et, de fait, l'année 1937 fut précisément, pour l'Eglise catholique en Allemagne, une année d'indicibles amertumes et de tempêtes terribles.

Les grands événements politiques qui marquèrent les deux années suivantes et ensuite la guerre n'atténuèrent aucunement l'hostilité du national-socialisme contre l'Eglise, hostilité qui se manifesta jusqu'en ces derniers mois, quand ses adhérents se flattaient encore de pouvoir, la victoire militaire une fois remportée, en finir pour toujours avec l'Eglise. Des témoignages autorisés et incontestables Nous tenaient informé de ces desseins ; ceux-ci, du reste, se dévoilaient d'eux-mêmes par les mesures réitérées et toujours plus hostiles prises contre l'Eglise catholique en Autriche, en Alsace-Lorraine et surtout dans les régions de la Pologne qui, déjà pendant la guerre, avaient été incorporées à l'ancien Reich ; tout y fut frappé, anéanti ; tout, c'est-à-dire tout ce qui pouvait être atteint par la violence extérieure.

Continuant l'oeuvre de Notre prédécesseur, Nous n'avons pas cessé, Nous-même, durant la guerre, spécialement dans Nos messages, d'opposer les exigences et les règles indéfectibles de l'humanité et de la foi chrétienne aux applications dévastatrices et inexorables de la doctrine nationale-socialiste, qui en arrivaient à employer les méthodes scientifiques les plus raffinées pour torturer ou supprimer des personnes souvent innocentes. C'était là, pour Nous, le moyen le plus opportun et, pourrions-Nous dire, le seul efficace de proclamer devant le monde les principes immuables de la loi morale et d'affermir, parmi tant d'erreurs et de violences, les esprits et les coeurs des catholiques allemands dans l'idéal supérieur de la vérité et de la justice. Cette sollicitude ne resta pas sans effet. Nous savons, en effet, que Nos messages, surtout celui de Noël 1942, malgré toutes les défenses et tous les obstacles, furent pris comme sujets dans les conférences diocésaines du clergé en Allemagne et ensuite exposés et expliqués au peuple catholique.

Mais si les dirigeants de l'Allemagne avaient résolu de détruire aussi l'Eglise catholique dans l'ancien Reich, la Providence en avait disposé autrement. Les tribulations infligées à l'Eglise par le national-socialisme se sont terminées avec la fin soudaine et tragique du persécuteur !

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Message  Louis Dim 01 Avr 2012, 7:52 am

En raison de vos manipulations d'éditions de vos messages, ce procédé étant malhonnête, vous êtes suspendus jusqu'au 15 avril 2012.

Bien à vous.

Louis. Administrateur.

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