La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
Javier a écrit:Roger, voulez-vous que je continue à poster ici ?... OUI ou NON ?...
Si OUI, je vous en prie donc de me laisser tranquil car je ne dérange personne, je suis ici tout simplement pour m'instruire spirituellement et pour partager avec les autres.
Cela dit, je vous demande de me permettre continuer avec mon dossier en toute tranquillité. Si vous n'aimez pas lire ces extraits parce qu'ils ont été publiés par cette femme, vous êtes libre d'ignorer mon dossier... mais s.v.p., arrêtez de mettre des informations ennuyeuses sur cette femme afin de discréditer ce dossier que j'ai commencé avec les meilleures intentions. Merci.
Mon cher Javier,
L'administration ne voit aucun problème dans ce dossier et vous pouvez le continuer en toute tranquillité.
Bien à vous,
Louis, administrateur.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
Louis a écrit:
Merci, cher Louis.
Je remercie l'administration de Te Deum.
Bien à vous aussi.
Mon cher Javier,
L'administration ne voit aucun problème dans ce dossier et vous pouvez le continuer en toute tranquillité.
Bien à vous,
Louis, administrateur.
Merci, cher Louis.
Je remercie l'administration de Te Deum.
Bien à vous aussi.
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Augustin
"Qu'elles empoignent votre coeur les Paroles de Dieu. Et que celui qui vous possède garde jalousement sa possession, c'est-à-dire vos esprits, pour qu'ils ne s'évadent pas ailleurs. Que chacun de vous soit ici tout entier, non pas ailleurs, c'est-à-dire tout entier dans la Parole de Dieu qui retentit sur la terre, afin que cette parole l'emporte, et le fasse quitter terre. Car si Dieu est avec nous, c'est afin que nous soyons avec lui." (Enarationes in Psalmos, 145, 1)
"Jean était la voix, mais le Seigneur au commencement était la Parole. Jean, une voix pour un temps ; le Christ, la Parole au commencement, la Parole éternelle.
Enlève la parole, qu'est-ce que la voix ? Là où il n'y a rien à comprendre, c'est une sonorité vide. La voix sans la parole frappe l'oreille, elle n'édifie pas le coeur.[...]
Il est difficile de distinguer la parole de la voix, et c'est pourquoi on a pris Jean pour le Christ. On a pris la voix pour la parole ; mais la voix s'est fait connaître afin de ne pas faire obstacle à la parole. Je ne suis pas le Messie, ni Elie, ni le Prophète. On lui réplique : Qui es-tu donc ? Il répond : Je suis la voix qui crie à travers le désert : Préparez la route pour le Seigneur. La voix qui crie à travers le désert, c'est la voix qui rompt le silence. Préparez la route pour le Seigneur, cela revient à dire : Moi, je retentis pour faire entrer le Seigneur dans le coeur ; mais il ne daignera pas y venir, si vous ne préparez pas la route..." (Sermon pour la Nativité de Jean-Baptiste, Sermon 293, 3).
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Augustin
"... Dieu vous disant : Demandez ce que vous désirez, qu'allez-vous lui demander ? Faites effort de tout votre esprit, lâchez la bride à votre avarice, étendez, élargissez votre convoitise, autant que vous le pourrez ; car ce n'est pas le premier venu, c'est le Dieu Tout-Puissant qui vous dit : demandez ce que vous désirez. Si vous aimez des propriétés, vous désirerez toute la terre, de sorte que tous ceux qui naîtront soient vos fermiers ou vos serviteurs. Et que ferez-vous, lorsque vous posséderez toute la terre ? Vous demanderez la mer, bien que vous ne puissiez y vivre. Dans ce genre d'avarice, les poissons seront mieux partagés que vous ; à moins que vous ne possédiez aussi les îles de la mer. Mais passez outre, demandez encore le domaine des airs, quoique vous ne puissiez pas voler. Etendez vos désirs jusqu'au ciel ; dites que le soleil, la lune et les étoiles vous appartiennent, parce que celui qui a fait toutes ces choses vous a dit : demandez ce que vous désirez. Cependant, vous ne trouverez rien qui ait plus de prix, vous ne trouverez rien qui soit meilleur que celui qui a fait toutes ces choses. Demandez donc celui qui les a faites, et en lui et par lui vous posséderez tout ce qu'il a fait. Toutes ces choses sont d'un haut prix, parce que toutes sont belles, mais qu'y a-t-il de plus beau que lui ? Elles sont fortes, mais qu'y a-t-il de plus fort que lui ? Et il n'est rien qu'il donne plus volontiers que lui-même. Si vous trouvez quelque chose de meilleur, demandez-le. Si vous demandez autre chose, vous lui ferez injure, et vous vous ferez tort à vous même, en lui préférant sa créature, alors que le créateur aspire à se donner lui-même à vous." (Enar. in Ps., 34, 12 - 1er discours).
"Propose-toi l'amour [de Dieu] comme fin à laquelle tu rapporteras tout ce que tu diras ; et, quoi que tu racontes, raconte-le de telle manière que ton auditeur en entendant croie, en croyant espère, et en espérant aime. (De catechizandis rudibus, 4, 8 )
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Augustin
"La compréhension est la récompense de la foi. Ne cherche donc pas à comprendre pour croire, mais crois afin de comprendre, parce que si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas [Is 7, 9]." (Augustin : Homélies sur l'Evangile de Jean, Tract. XXIX, 6, p. 707).
"Toute la vie du vrai chrétien est un saint désir. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais le désir te rend capable, quand viendra ce que tu dois voir, d'être comblé . Supposons que tu veuilles remplir quelque objet en forme de poche et que tu saches la surabondance de ce que tu as à recevoir ; tu étends cette poche, sac, outre, ou tout autre objet de ce genre ; tu sais combien grand est ce que tu as à y mettre, et tu vois que la poche est étroite : en l'étendant, tu en augmentes la capacité. De même, Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l'âme ; en étendant l'âme, il la rend capable de recevoir. Désirons donc, mes frères, parce que nous devons être comblés." (Sermon sur la 1ère Lettre de Jean, 4, 6)
"Croyez pour mériter de comprendre. La foi doit précéder l'intelligence pour que l'intelligence soit la récompense de la foi." (Sermon 139, 1, 1).
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Basile le Grand
"L'Esprit éclaire tous les hommes pour leur faire connaître Dieu. Il donne aux Prophètes l'inspiration, aux législateurs la sagesse... c'est lui qui opère les guérisons miraculeuses, ressuscite les morts, fait sauter les chaînes des prisonniers, c'est par lui que les étrangers sont adoptés comme des fils. Il accomplit cela par son opération divine. Il prend un publicatin qui croit et en fait un évangéliste. Il vient dans un pécheur et en fait un docteur de la divinité. Trouve-t-il un persécuteur qui se repent, il le fait Apôtre des gentils, prédicateur de la foi, vase d'élection. Par lui, les faibles deviennent forts, les pauvres deviennent riches et les ignorants plus savants que les savants..." (Homélie De Fide)
"Comme les objets nets et transparents, lorsqu'un rayon les frappe, deviennent eux-mêmes resplendissants et tirent d'eux-mêmes une autre lumière ; de même les âmes qui portent l'Esprit, illuminées par l'Esprit, deviennent elles-mêmes spirituelles et renvoient la grâce sur les autres." (Traité sur le Saint-Esprit, 9,23)
"Le Seigneur, qui nous dispense la vie, a établi une alliance avec nous, le baptême, qui comporte une figure de la mort et une figure de la vie ; l'image de la mort est accomplie par l'eau ; et quant à la vie, c'est l'Esprit qui nous en fournit le premier don. Ainsi apparaît en pleine lumière l'objet de notre recherche : pourquoi l'eau est-elle jointe à l'Esprit ? C'est que le baptême vise un double but : réduire à l'impuissance l'être de péché afin de ne plus porter des fruits pour la mort ; mais aussi vivre de l'Esprit et porter des fruits qui conduisent à la sanctification. L'eau offre l'image de la mort en recevant le corps comme dans un tombeau ; l'Esprit infuse la force vivifiante en renouvelant nos âmes, qu'il fait passer de la mort du péché à la vie originelle. C'est donc cela, renaître de l'eau et de l'Esprit : la mort s'accomplit dans l'eau, et c'est l'Esprit qui produit notre vie."
(Traité sur le Saint-Esprit, 15,35)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Bernard
"Vous me demanderez comment j’ai pu connaître sa présence. C’est qu’il est vivant et actif : à peine était-il en moi qu’il tira du sommeil mon âme assoupie. Mon cœur était dur comme la pierre et malade : il l’a secoué, amolli et blessé. Il se mit aussi à sarcler, à arracher, à construire, à planter, à arroser les terres arides, à illuminer les endroits obscurs et à ouvrir les chambres closes, à embraser les parties glacées ; mieux encore, il redressa les voies tortueuses et aplanit les terrains raboteux, tant et si bien que mon âme bénit le Seigneur et que tout moi-même se prit à chanter les louanges de son saint nom." (Homélies sur le Cantique des Cantiques, 74, 6).
"Il doit en être du pécheur par rapport à son Créateur, comme du malade par rapport à son médecin, et tout pécheur doit prier Dieu comme un malade prie son médecin. Mais la prière du pécheur rencontre deux obstacles, l'excès ou l'absence de lumière. Celui qui ne voit ni ne confesse point ses péchés est privé de toute lumière; au contraire celui qui les voit, mais si grands qu'il désespère du pardon, est offusqué par un excès de lumière : ni l'un ni l'autre ne prient. Que faire donc ? Il faut tempérer la lumière, afin que le pécheur voie ses péchés, les confesse, et prie pour eux afin d'en obtenir la rémission. Il faut donc d'abord qu'il prie avec un sentiment de confusion, c'est ce qui a lieu quand le pécheur n'ose point encore s'approcher lui-même de Dieu et cherche quelque homme saint, quelque saint pauvre d'esprit qui soit comme la frange du manteau du Seigneur, et par qui il puisse s'approcher de lui."
(107e sermon "sur les sentiments qu'il faut avoir dans la prière")
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Bernard
"...qui pourra se faire une juste idée de la gloire au sein de laquelle la reine du monde s'est avancée aujourd'hui, de l'empressement plein d'amour avec lequel toute la multitude des légions célestes s'est portée à sa rencontre ? Au milieu de quels cantiques de gloire elle a été conduite à son trône, avec quel visage paisible, quel air serein, quels joyeux embrassements, elle a été accueillie par son Fils, élevée par lui au-dessus de toutes les créatures avec tout l'honneur dont une telle mère est digne, et avec toute la pompe et l'éclat qui conviennent à un tel Fils ? Sans doute, les baisers que la Vierge mère recevait des lèvres de Jésus à la mamelle, quand elle lui souriait sur son sein virginal, étaient pleins de bonheur pour elle, mais je ne crois pas qu'ils l'aient été plus que ceux qu'elle reçoit aujourd'hui du même Jésus assis sur le trône de son Père, au moment heureux où il salue son arrivée, alors qu'elle monte elle-même à son trône de gloire, en chantant l'épithalame et en disant : "Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche." Qui pourra raconter la génération du Christ et l'Assomption de Marie ? Elle se trouve dans les cieux comblée d'une gloire d'autant plus singulière que, sur la terre, elle a obtenu une grâce plus insigne que toutes les autres femmes. Si l'œil n'a point vu, si l'oreille n'a point entendu, si le cœur de l'homme n'a point connu dans ses aspirations ce que le Seigneur a préparé à ceux qui l'aiment, qui pourrait dire ce qu'il a préparé à celle qui l'a enfanté, et, ce qui ne peut être douteux pour personne, qui l'aime plus que tous les hommes ? Heureuse est Marie, mille fois heureuse est-elle, soit quand elle reçoit le Sauveur, soit quand elle est elle-même reçue par lui; dans l'un et dans l'antre cas, la dignité de la Vierge Marie est admirable, et la faveur dont la majesté divine l'honore, digne de nos louanges." (1er Sermon sur l'Assomption de la Vierge Marie, 4)
"L'amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même. Il est à lui-même son mérite, il est à lui-même sa récompense. L'amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d'être ni son fruit : son fruit, c'est l'amour même. J'aime parce que j'aime, j'aime pour aimer." (Homélies sur le Cantique des Cantiques, 83, 4)
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Bernard
"C'est vraiment le miel que tu as trouvé, en trouvant la sagesse. Pourtant n'en mange pas trop, pour ne pas la vomir d'écoeurement. Manges-en de manière à rester toujours sur ta faim. Car c'est elle qui dit : Ceux qui mangent auront encore faim. Ne va pas estimer comme une grande quantité ce que tu as ; ne t'en gorge pas pour ne pas la vomir : cela même que tu parais avoir te serait enlevé, car avant qu'il ne soit temps tu te serais arrêté dans ta recherche. Or, tant qu'on peut la trouver, tant qu'elle est proche, il ne faut cesser de la chercher et de l'appeler. sinon il en sera comme de celui qui mange beaucoup de miel : Salomon lui-même le dit bien : Cela ne lui vaut rien, car celui qui aura cherché sans discrétion la majesté sera écrasé par la gloire." (Homélie pour la Toussaint, 2)
"Que ton amour se convertisse de sorte que tu n'aimes rien sinon le Seigneur ou bien que tu n'aimes rien que pour Dieu. Que ta crainte se tourne aussi vers lui car toute crainte qui nous fait redouter quelque chose en dehors de lui et non pas à cause de lui est mauvaise. Que ta joie et ta tristesse se convertissent à lui ; il en sera ainsi si tu ne souffres ou ne te réjouis qu'en lui. Si donc tu t'affliges pour tes propres péchés ou pour ceux du prochain, tu fais bien et ta tristesse est salutaire. Si tu te réjouis des dons de la grâce, cette joie est sainte et tu peux la goûter en paix dans l'Esprit Saint. Tu dois te réjouir, dans l'amour du Christ, des prospérités de tes frères et compatir à leurs malheurs selon cette parole : "Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.""(2e Sermon pour le premier jour du Carême, 2-3, 5)
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Bonaventure
St. Catherine de Sienne
"Contre ces deux vices , la paresse et la tristesse , combat la charité envers Dieu qui n'est jamais oisive. Or, on arrive à cette vertu par un triple degré. D'abord , en usant de telle sorte de ce qui nous est permis, que nous ayons toujours soin de nous abstenir de ce qui nous est défendu. En second lieu en accomplissant avec empressement et avec une grande ferveur tout ce qui tient au service de Dieu, et en excitant dans les autres un pareil sentiment. Et enfin, en se portant vers Dieu avec autant d'ardeur que si l'on ne pouvait vivre sans lui.
On trouve encore un secours contre la tristesse dans de pieux entretiens, dans le souvenir de la bonté et de la miséricorde de Dieu et dans de saints cantiques, comme l'enseigne Saint Paul aux Ephésiens [Eph 5]."
(Du Combat Spirituel contre les Sept Péchés Capitaux, VII)
St. Catherine de Sienne
Dans des dialogues entre l'âme et Dieu... l'âme se demande où elle peut acquérir l'amour de Dieu et du prochain :
"Dans la cellule de la connaissance d’elle-même, par la sainte oraison, comme Pierre et les disciples, qui, en se renfermant dans les veilles et la prière, perdirent leur imperfection et acquirent la perfection. Par quel moyen ? Par la persévérance unie à la sainte foi.
Mais ne pense pas qu’on reçoive cette ardeur et cette force divine par une prière purement vocale. Beaucoup me prient plutôt des lèvres que du coeur. Ils ne songent qu’à réciter un certain nombre de psaumes et de Pater noster. Dès qu’ils ont rempli leur tâche, ils ne pensent pas à autre chose ; ils mettent toute leur piété dans de simples paroles. Il ne faut pas agir de la sorte ; quand on ne fait pas davantage, on en retire peu de fruit et on m’est peu agréable. Faut-il quitter la prière vocale pour la prière mentale, à laquelle tous ne semblent pas appelés ? Non, mais il faut procéder avec ordre et mesure.
Tu sais que l’âme est imparfaite avant d’être parfaite sa prière doit être de même. Pour ne pas tomber dans l’oisiveté, lorsqu’elle est encore imparfaite, l’âme doit s’appliquer à la prière vocale ; mais elle ne doit pas faire la prière vocale sans la faire mentale ; pendant que les lèvres prononcent des paroles, elle s’efforcera d’élever et de fixer son esprit dans mon amour, par la considération de ses défauts en général et du sang de mon Fils, où elle trouvera l’abondance de ma charité et la rémission de ses péchés."
(Traité de la prière, LXVI, 3-5)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Clément d'Alexandrie
"Prions Dieu, non pas en des jours choisis, comme d'autres le font, mais continuellement pendant toute la vie et par tous les moyens. Ce n'est pas en un lieu déterminé, ni dans un sanctuaire choisi, ni non plus en des fêtes et des jours fixes, mais toute sa vie que le chrétien, en tout lieu, qu'il se trouve seul ou en compagnie de gens de même foi, honore Dieu, c'est-à-dire confesse sa gratitude pour la connaissance et son mode de vie.
Si la présence d'un homme de bien façonne celui qui le fréquente en l'améliorant sans cesse, par l'effet d'un sentiment de révérence et de respect, à plus forte raison celui qui est toujours en présence de Dieu par la connaissance, par la vie et par l'action de grâces, sans relâche, ne deviendra-t-il pas à chaque instant meilleur qu'il ne l'était à tous égards, dans ses oeuvres, ses paroles et ses dispositions ?
Pässant donc notre vie entière comme une fête, convaincus que Dieu est présent absolument partout, nous cultivons les champs en célébrant des louanges, nous naviguons en chantant des hymnes, et nous nous conduisons dans toute notre vie selon les règles. Quant au chrétien, il jouit d'une intimité plus étroite avec Dieu, à la fois sérieux et joyeux en toutes circonstances, sérieux parce qu'il est tourné vers le divin, joyeux parce qu'il fait le compte des biens propres à l'humanité dont Dieu nous fait le don.
(Stromates, III, 7, 35, 1-7)
"Il ne faut pas rejeter les biens susceptibles d’aider notre prochain. La nature des possessions est d’être possédées. Celle des biens est de répandre le bien et Dieu a destiné ces derniers au bien-être des hommes. Les biens sont entre nos mains comme des outils, des instruments dont on tire bon emploi si on sait les manier." (Clément d’Alexandrie, Homélie "Quel riche peut être sauvé ?")
"Dieu, je le sais bien, nous a donné la permission d'user des choses, mais dans les limites du nécessaire et il a voulu que cet usage soit commun à tous. Il est inconvenant qu'un seul jouisse quand beaucoup manquent. Combien plus glorieux est-il de répandre les bienfaits sur beaucoup, plutôt que de mener une vie de riche ! Combien plus intelligent de dépenser en faveur des hommes que pour des pierres précieuses et de l'or ! Combien plus utile que des ornements inanimés, de posséder des amis qui ornent votre vie ! Et à qui serait-il aussi profitable d'avoir des terres que de faire plaisir aux autres ?..." (Le Pédagogue, 1 II, 12)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Cyprien de Carthage
St. Cyrille de Jérusalem
"Vous craignez que votre revenu ne vienne à manquer si vous secourez généreusement les pauvres. Mais ne savez-vous pas, misérables, que tandis que vous craignez que vos biens ne vous manquent, votre santé et votre vie peuvent être en péril ? Vous vous préoccupez de ce que vos richesses ne diminuent pas, sans prendre garde que vous vous diminuez vous-mêmes en aimant plus l’argent que votre âme... " (Des bonnes oeuvres et de l’aumône, 9-10)
St. Cyrille de Jérusalem
"Le premier genre de foi est celui qui se rapporte aux dogmes ; il implique l’adhésion de l’âme à un objet. Il est utile à l’âme selon la parole du Seigneur : Celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle et il en vient pas en jugement...
Il y a un deuxième genre de foi : celui qui nous est donné par le Christ à titre purement gracieux. A celui-ci est donné, grâce à l’Esprit, le langage de la sagesse de Dieu ; à un autre, toujours grâce à l’Esprit, le langage de la connaissance de Dieu ; un autre reçoit, dans l’Esprit, le don de la foi ; un autre encore, des pouvoirs de guérison.
Cette foi qui est conférée par l’Esprit à titre gracieux n’est pas seulement dogmatique ; elle réalise ce qui est au-delà des forces humaines. Celui qui possède une telle foi dira à cette montagne : Passe d’ici là-bas, et elle y passera. Quand quelqu’un dira même cela avec foi, croyant que cela se fera, sans hésiter dans son coeur, alors il recevra la grâce du miracle. C’est au sujet de cette foi qu’il est dit : Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde...
Toi, donc, possède cette foi qui dépend de Dieu et qui te porte vers lui ; alors tu recevras de lui cette foi qui agit au-delà des forces humaines." (Catéchèse 5, La foi et le symbole, 12-13)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Cyrille de Jérusalem
"Purifie ton cœur, pour qu’il reçoive la grâce avec plus d’abondance. En effet, le pardon des péchés est également donné à tous, mais la participation à l’Esprit Saint est accordée à chacun selon la mesure de sa foi. Si tu te donnes peu de mal, tu recueilleras peu. Si tu travailles beaucoup, ton salaire sera important. C’est toi-même qui es en jeu, veille à ton propre intérêt.
Si tu as un grief contre quelqu’un, pardonne. Tu t’approches du baptistère pour recevoir le pardon de tes péchés : il est nécessaire que toi aussi, tu sois indulgent au pécheur." (Catéchèse baptismale n° 1)
"L'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. C'est une eau toute nouvelle, vivante, et jaillissante, jaillissant pour ceux qui en sont dignes. Pour quelle raison le don de l'Esprit est-il appelé une "eau" ? C'est parce que l'eau est à la base de tout ; parce que l'eau produit la végétation et la vie ; parce que l'eau descend du ciel sous forme de pluie ; parce qu'en tombant sous une seule forme, elle opère de façon multiforme. [...] Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne, elle se fait toute à tous. Elle n'a qu'une seule manière d'être, et elle n'est pas différente d'elle-même. La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là mais, en s'adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent, elle produit en chacun ce qui lui convient.
L'Esprit Saint agit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible, il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté. De même que le bois sec, associé à l'eau, produit des bourgeons, de même l'âme qui vivait dans le péché, mais que la pénitence rend capable de recevoir le Saint-Esprit, porte des fruits de justice. Bien que l'Esprit soit simple, c'est lui, sur l'ordre de Dieu et au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus.
Il emploie la langue de celui-ci au service de la sagesse : il éclaire par la prophétie l'âme de celui-là ; il donne à un autre le pouvoir de chasser les démons ; à un autre encore celui d'interpréter les divines Ecritures. Il fortifie la chasteté de l'un, il enseigne à un autre l'art de l'aumône, il enseigne à celui-ci le jeûne et l'ascèse, à un autre il enseigne à mépriser les intérêts du corps, il prépare un autre encore au martyre. Différent chez les différents hommes, il n'est pas différent de lui-même, ainsi qu'il est écrit : Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous."
(Catéchèse sur le Saint-Esprit : Extraits de la Catéchèse 18 sur le Symbole de la Foi, 23-25)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
Saint Dorothée de Gaza
"Celui qui s'accuse soi-même, quelle joie, quel repos il possède, partout où il va ! Qu'une peine, qu'un outrage, qu'une épreuve quelconque lui survienne, il juge d'avance qu'il en est digne et il n'est jamais troublé. Y a-t-il un état qui soit davantage exempt de soucis ?
Mais, dira-t-on, si un frère me tourmente, et qu'en m'examinant je constate que je ne lui en ai fourni aucun prétexte, comment pourrai-je m'accuser moi-même ?
En fait, si quelqu'un s'examine avec crainte de Dieu, il découvrira qu'il a certainement donné un motif de reproche par une action, une parole, ou une attitude. Et s'il voit qu'en rien de tout cela il n'a, soi-disant, donné aucun motif d'hostilité pour le présent, c'est vraisemblablement qu'il a tourmenté ce frère une autre fois, pour le même sujet ou pour un autre, ou bien encore parce qu'il a tourmenté une autre fois un autre frère. Et c'est pour cela, parfois même pour une autre faute, qu'il devait souffrir ainsi.
Il arrive aussi qu'un frère, se croyant installé dans la paix et la tranquillité, lorsqu'on lui dit une parole pénible, soit plongé dans le trouble. Et il juge qu'il a raison de s'affliger, se disant en lui-même : "S'il n'était pas venu me parler et me troubler, je n'aurais pas péché."
C'est une illusion, c'est un faux raisonnement. Celui qui lui a dit cette parole, y a-t-il introduit la passion ? Il lui a révélé la passion qui était en lui, afin qu'il s'en repente, s'il le veut. Ainsi, ce frère était pareil à un pain de pur froment, d'apparence brillante, mais qui, une fois rompu, ferait voir sa corruption.
Il était installé dans la paix, croyait-il, mais il avait au-dedans de lui une passion qu'il ignorait. Qu'un frère lui dise une seule parole, et aussitôt a jailli la corruption qui était cachée en lui. S'il veut obtenir miséricorde, qu'il se repente, qu'il se purifie, qu'il progresse, et il verra qu'il devra plutôt remercier son frère d'avoir été pour lui la cause d'un tel profit. En effet, les épreuves ne l'accableront plus autant. Plus il progressera, plus elles lui paraîtront légères. A mesure en effet que l'âme progresse, elle se fortifie et devient capable de supporter tout ce qui lui arrive." (Instruction spirituelle)
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Eucher de Lyon (Ve siècle)
"Le désert est le temple sans bornes de notre Dieu ; car celui qui habite dans le silence doit certainement se plaire dans les lieux retirés. C'est là que souvent il s'est manifesté à ses saints, c'est à la faveur de la solitude qu'il a daigné rencontrer les hommes. C'est dans le désert que Moïse, la face inondée de lumière, voit Dieu [Ex 3].
Quelqu'un, dit-on demandait à un autre quel était à son avis, le séjour de Dieu ; celui-ci le pria de vouloir bien le suivre au lieu où il le mènerait. Alors il le conduisit dans la profondeur d'un vaste désert, et lui montrant l'immensité de la solitude : Voilà, dit-il, où est Dieu.
Le peuple de Dieu, quand il doit être libéré d'Egypte et délivré des oeuvres terrestres, ne gagne-t-il pas des lieux écartés, ne se réfugie-t-il pas dans les solitudes ? Oui, c'est dans le désert qu'il va approcher ce Dieu qui l'a arraché à la servitude. Et le Seigneur se faisait le chef de son peuple, en guidant ses pas à travers le désert. Sur la route, de jour et de nuit, il déployait une colonne, flamme ardente ou nuée rayonnante, signe venu du ciel [Ex 40, 36-38].
Faut-il ajouter qu'ils ne parvinrent à la Terre de leurs désirs qu'après avoir séjourné au désert ? Qu'il soit l'hôte du désert, celui qui veut devenir le citoyen des cieux !" (Eucher de Lyon : Eloge du désert, 3-4)
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Grégoire le Grand
"Quand [le Seigneur dans l'Ecriture Sainte] se nomme Maître, il veut dire que nous avons été créés ; quand il se nomme Père, il veut dire que nous avons été adoptés ; quand il se nomme Epoux, il veut dire que nous lui avons été unis. Or le fait d'avoir été unis à Dieu est bien plus que d'avoir été créés et adoptés." (Commentaire sur le Cantique des Cantiques, 8 ; SC 314, p. 83).
"A votre avis, frères, qu’est-ce que l’amour, si ce n’est un feu ? Et le péché, si ce n’est comme de la rouille ? Voilà pourquoi ses nombreux péchés lui seront remis [Lc 7, 47] ; c’est comme si l’on avait dit : "Elle a mis entièrement le feu à la rouille du péché, parce qu’elle brûle du feu ardent de l’amour". La rouille du péché est d’autant plus largement décapée que plus fortement s’embrase le coeur du pécheur au feu de la charité." (Grégoire le Grand : Sermon 33).
"Celui qui reçoit des bienfaits, mais qui, à l’époque des bienfaits, ne redoute aucunement l’épreuve, se précipite dans l’orgueil sous l’effet de la joie. Celui qui est broyé par les épreuves mais qui, à l’époque des épreuves, ne trouve aucun réconfort dans les bienfaits qu’il a eu le bonheur de recevoir, voit s’anéantir son équilibre spirituel par un désespoir total.
Il faut donc joindre les deux, pour que l’un vienne toujours soutenir l’autre de telle sorte que le souvenir du bienfait reçu atténue la peine causée par l’épreuve, et que l’éventualité et la crainte de l’épreuve refrènent la joie du bienfait." (Commentaire moral du Livre de Job, 3, 16).
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
St. Grégoire le Grand
Les apôtres, "...qu’ont-ils abandonné à l’appel du Seigneur, et combien cela valait-il ? Ils n’avaient à peu près rien. Mais en pareil cas, frères très chers, nous devons prendre en compte l’attachement du cœur plus que la valeur marchande. Il a beaucoup laissé, celui qui n’a rien gardé pour lui ; il a beaucoup laissé, celui qui a tout abandonné, si peu que ce soit. Nous, bien sûr, nous sommes attachés à ce que nous avons, et par le désir cherchons ce que nous n’avons pas. Pierre et André ont donc abandonné beaucoup quand, l’un et l’autre, ils ont renoncé jusqu’au désir d’avoir. Il a abandonné beaucoup, celui qui a renoncé, en même temps qu’à son bien, à la convoitise. [...]
Nos biens extérieurs, même minimes, contentent le Seigneur. Il tient compte du cœur et non de la fortune. Il ne pèse pas scrupuleusement ce dont on lui fait offrande, mais l’amour avec lequel on agit. Car, à peser la valeur matérielle des choses, nos saints marchands ont acheté la vie éternelle des anges avec des filets et un bateau. Le royaume de Dieu n’a pas de prix, et pourtant il coûte exactement ce qu’on possède." (Homélies sur l’Evangile, V, 2 ; SC 485, pp. 169-171).
"Je veux vous inviter à tout abandonner, sans vous y obliger. Si vous ne pouvez pas abandonner entièrement le monde, retenez les biens de ce monde, mais de telle façon qu'ils ne vous retiennent pas dans le monde. Possédez, mais ne vous laissez pas posséder. Il faut que votre esprit domine ce que vous avez ; autrement, si votre esprit est vaincu par l'amour des biens terrestres, c'est plutôt lui qui sera possédé par les biens qui lui appartiennent." (Homélie sur l'Evangile, 36, 11)
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
Saint Grégoire de Nazianze
"Ce n'est pas à tout le monde, sachez-le, ce n'est pas à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu; ce n'est pas quelque chose qui s'achète à bas prix et qui est le fait de ceux qui se traînent à terre. J'ajouterai: ce n'est ni toujours, ni devant n'importe qui, sur toute chose que l'on peut discuter, mais à certains moments, devant certaines personnes et dans une certaine mesure. Ce n'est point à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu, mais à ceux qui sont déjà éprouvés, qui sont avancés dans la contemplation et qui, avant tout, ont purifié leur âme et leur corps, ou tout au moins travaillent à les purifier. En effet, toucher la Pureté, sans être pur, c'est peut-être aussi imprudent que de regarder un rayon de soleil avec des yeux malades." (Premier discours théologique (Discours 27), 3)
"Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n'a pas honte d'être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères ?" (Homélie sur l'Amour des Pauvres, 14, 24)
"Dieu qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité. Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude." (Homélie 45 )
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Re: La sagesse des PÈRES DE L'ÉGLISE
Saint Grégoire de Nazianze
""Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur : ils obtiendront miséricorde ! La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes. [...] La nuit elle-même ne doit pas arrêter ta miséricorde [...] Ton mérite est doublé par ta promptitude. Le don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat. C'est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien." (Homélie sur l'amour des pauvres, 14, 38-40).
Imitons cette loi sublime et première d'un Dieu qui laisse tomber sa pluie sur les justes et sur les méchants et fait lever son soleil sur tous les hommes sans distinction. Aux créatures qui vivent sur terre, il octroie d'immenses espaces, des sources, des fleuves, des forêts. Pour les espèces ailées, il crée l'air, et l'eau pour la faune aquatique. Il fournit en abondance pour chacun sa preière subsistance. Et ses dons ne tombent pas aux mains des forts, ni ne sont mesurés par une loi, ni partagés entre des états. Tout est commun, tout est en abondance. Il ne donne rien qui ne soit grand. Ainsi honore-t-il l'égalité naturelle, par l'égal partage de ses grâces : ainsi révèle-t-il l'éclat de sa munificence." (Discours, 14, 25, De l'amour des Pauvres).
""Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur : ils obtiendront miséricorde ! La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes. [...] La nuit elle-même ne doit pas arrêter ta miséricorde [...] Ton mérite est doublé par ta promptitude. Le don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat. C'est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien." (Homélie sur l'amour des pauvres, 14, 38-40).
""Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur : ils obtiendront miséricorde ! La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes. [...] La nuit elle-même ne doit pas arrêter ta miséricorde [...] Ton mérite est doublé par ta promptitude. Le don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat. C'est avec un coeur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien." (Homélie sur l'amour des pauvres, 14, 38-40).
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