Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
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Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
.
Voici ce que j'ai trouvé dans ce livre, avec Nihil Obstat et Imprimatur 1960, à la page 8 et 9 :
Victor-Henry Debidour :
« ..il faut distinguer deux types d'intentions : celle qui émane de la conscience de l'artiste, et qui est la volonté de travailler pour Dieu ; et celle, beaucoup plus matérielle, qui se marque dans la destination spécifiquement religieuse de l'oeuvre. Les deux sont loin de se confondre.
« Prenons deux cas-limite : il est aventureux, mais non pas tout à fait absurde et scandaleux, de parler d'une certaine spiritualité « chrétienne » devant telles statues bouddhiques dont la dignité, la paix, le rayonnement de silence et d'intériorité sont divins. Le péril est celui d'un syncrétisme sans consistance dogmatique, mais rien ne peut empêcher une âme chrétienne de trouver « in partibus infidelium » des oeuvres qui viennent au-devant non seulement de son admiration et de son émotion, mais de sa piété. - En revanche, une statue dûment exécutée pour un sanctuaire chrétien sur un sujet officiellement chrétien peut être intimement irréligieux, oublier et trahir dans la traduction qu,elle en donne, le mystère qu,elle prétend servir : tel fut l'avis d'un grand nombre de personnes devant le Christ de Germaine Richier à Assy. Il ne suffisait pas à leur yeux, de rehausser sur un gibet une de ces formes humaines qui tiennent de la mante religieuse et du rameau de bois mort, comme l'artiste les affectionnait, pour qu'elle devînt aux yeux de tous le signe du sacrifice rédempteur. »
Et voici ce qu'en dit Wikipédia à propos de cet homme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Henri_Debidour :
« Il reçoit le Grand Prix Catholique de Littérature en 1962 et le Grand
Prix de la Critique et de l'Essai de la ville de Paris en 1982. »
Et voici, maintenant, ce que dit S. S. le Pape Pie XII , dans Allocution aux artistes de la Quadriennale romaine, 8 avril 1952 , ( https://messe.forumactif.org/t1135-fra-angelico#71938 ) :
..« plus l'artiste vit la religion et mieux est-il préparé à parler le
langage de l'art, à en entendre les harmonies, à en communiquer les
frémissements. »
Voici ce que j'ai trouvé dans ce livre, avec Nihil Obstat et Imprimatur 1960, à la page 8 et 9 :
Victor-Henry Debidour :
« ..il faut distinguer deux types d'intentions : celle qui émane de la conscience de l'artiste, et qui est la volonté de travailler pour Dieu ; et celle, beaucoup plus matérielle, qui se marque dans la destination spécifiquement religieuse de l'oeuvre. Les deux sont loin de se confondre.
« Prenons deux cas-limite : il est aventureux, mais non pas tout à fait absurde et scandaleux, de parler d'une certaine spiritualité « chrétienne » devant telles statues bouddhiques dont la dignité, la paix, le rayonnement de silence et d'intériorité sont divins. Le péril est celui d'un syncrétisme sans consistance dogmatique, mais rien ne peut empêcher une âme chrétienne de trouver « in partibus infidelium » des oeuvres qui viennent au-devant non seulement de son admiration et de son émotion, mais de sa piété. - En revanche, une statue dûment exécutée pour un sanctuaire chrétien sur un sujet officiellement chrétien peut être intimement irréligieux, oublier et trahir dans la traduction qu,elle en donne, le mystère qu,elle prétend servir : tel fut l'avis d'un grand nombre de personnes devant le Christ de Germaine Richier à Assy. Il ne suffisait pas à leur yeux, de rehausser sur un gibet une de ces formes humaines qui tiennent de la mante religieuse et du rameau de bois mort, comme l'artiste les affectionnait, pour qu'elle devînt aux yeux de tous le signe du sacrifice rédempteur. »
Et voici ce qu'en dit Wikipédia à propos de cet homme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Henri_Debidour :
« Il reçoit le Grand Prix Catholique de Littérature en 1962 et le Grand
Prix de la Critique et de l'Essai de la ville de Paris en 1982. »
Et voici, maintenant, ce que dit S. S. le Pape Pie XII , dans Allocution aux artistes de la Quadriennale romaine, 8 avril 1952 , ( https://messe.forumactif.org/t1135-fra-angelico#71938 ) :
..« plus l'artiste vit la religion et mieux est-il préparé à parler le
langage de l'art, à en entendre les harmonies, à en communiquer les
frémissements. »
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
roger a écrit:.
Victor-Henry Debidour :
« ..il faut distinguer deux types d'intentions : celle qui émane de la conscience de l'artiste, et qui est la volonté de travailler pour Dieu ; et celle, beaucoup plus matérielle, qui se marque dans la destination spécifiquement religieuse de l'oeuvre. Les deux sont loin de se confondre.
« Prenons deux cas-limite : il est aventureux, mais non pas tout à fait absurde et scandaleux, de parler d'une certaine spiritualité « chrétienne » devant telles statues bouddhiques dont la dignité, la paix, le rayonnement de silence et d'intériorité sont divins. Le péril est celui d'un syncrétisme sans consistance dogmatique, mais rien ne peut empêcher une âme chrétienne de trouver « in partibus infidelium » des œuvres qui viennent au-devant non seulement de son admiration et de son émotion, mais de sa piété. »
Mgr Paquet, Les Déviations de l'Art :
« La religion qui enseigne à l'homme les hautes certitudes de la vérité, et qui ne lui apprend le vrai, fondement du beau, qu'en vue de le porter au bien, constitue pour l'art un admirable foyer d'inspiration.
Les païens manquèrent de cette lumière. Et, chez eux, " l'art réduit à masquer le vide de l'idée religieuse sous le rythme de la phrase, sous la grâce et la pureté de la ligne, loin de recevoir d'elle cet accroissement de force, ce ressort, cette puissance qui lui permettent de s'élever de l'admiration de la forme jusqu'à la vision de la beauté parfaite, et de mettre dans ses oeuvres quelque chose de cette perfection idéale qui éveille en nous l'idée de l'infini et du divin. C'est là, précisément, ce que le Christianisme allait apporter à l'art. " »
https://messe.forumactif.org/t3695-les-deviations-de-l-art#73525
Dernière édition par Roger Boivin le Dim 09 Juil 2023, 1:09 pm, édité 2 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
.
Que préfèrez-vous, catholiques, entre ces deux choses là ? :
ou
http://www.exoticindiaart.com/sculptures/Buddhist/?gclid=CLzB_uLUi6sCFch_5Qodd0HvvQ
Que préfèrez-vous, catholiques, entre ces deux choses là ? :
ou
http://www.exoticindiaart.com/sculptures/Buddhist/?gclid=CLzB_uLUi6sCFch_5Qodd0HvvQ
Dernière édition par roger le Mar 27 Sep 2011, 1:56 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Victor-Henry Debidour :
« il est aventureux, mais non pas tout à fait absurde et scandaleux, de parler d'une certaine spiritualité « chrétienne » devant telles statues bouddhiques dont la dignité, la paix, le rayonnement de silence et d'intériorité sont divins. Le péril est celui d'un syncrétisme sans consistance dogmatique, mais rien ne peut empêcher une âme chrétienne de trouver « in partibus infidelium » des oeuvres qui viennent au-devant non seulement de son admiration et de son émotion, mais de sa piété. -
En revanche, une statue dûment exécutée pour un sanctuaire chrétien sur un sujet officiellement chrétien peut être intimement irréligieux, oublier et trahir dans la traduction qu'elle en donne, le mystère qu'elle prétend servir : tel fut l'avis d'un grand nombre de personnes devant le Christ de Germaine Richier à Assy. Il ne suffisait pas à leur yeux, de rehausser sur un gibet une de ces formes humaines qui tiennent de la mante religieuse et du rameau de bois mort, comme l'artiste les affectionnait, pour qu'elle devînt aux yeux de tous le signe du sacrifice rédempteur. »
« On sait que sur la demande de l'évêque, ce bronze a été retiré de l'église pour être placé dans la sacristie ou au presbytère. Une dévotion privée, ou si j'ose dire, choisie, ou spécialisée ( quel mot faudrait-il ? ) peut être en mesure de conférer une valeur chrétienne vraie, à des œuvres qui scandalisent ou devraient scandaliser. Je serais porté, quant à moi, à appliquer cette observation non seulement au Christ d'Assy mais aussi à certaines statues-mannequins d'Espagne, avec leur réalisme atroce et insoutenable, et aux plâtres « Saint-Sulpice ». Qu'on veuille bien ne pas prendre pour une plaisanterie ces rapprochements... »
Coïncidence ! ce livre de Debidour, dans lequel j'ai trouvé cet extrait de texte , a été publié en 1960 , juste à l’avènement du faux concile dit Vatican II, de sa fausse liberté religieuse et de son faux œcuménisme.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
.
Avec toute la sincérité et la piété que tu peux, t'aura beau peindre ou sculpter le démon qui te berne sous quelque apparence de bonté ou de beauté, dans ton illusion de croire subjectivement que c'est là le vrai Dieu, ça n'en fera jamais de ton œuvre qu'une représentation objective du démon.
Avec toute la sincérité et la piété que tu peux, t'aura beau peindre ou sculpter le démon qui te berne sous quelque apparence de bonté ou de beauté, dans ton illusion de croire subjectivement que c'est là le vrai Dieu, ça n'en fera jamais de ton œuvre qu'une représentation objective du démon.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Je partage à 200 à l'heure cette position (qui est la seule tenable, d'ailleurs), cher Roger !roger a écrit:.
Avec toute la sincérité et la piété que tu peux, t'aura beau peindre ou sculpter le démon qui te berne sous quelque apparence de bonté ou de beauté, dans ton illusion de croire subjectivement que c'est là le vrai Dieu, ça n'en fera jamais de ton œuvre qu'une représentation objective du démon.
Connais-tu ce Québécois : Edmond Léo ? (de la première moitié du 20éme siècle, je crois)
J'ai un article de lui (malheureusement non référencé) très censé et issu d'une coupure d'un journal Québécois !
Edmond Léo rappelle notamment que :
Le cardinal Newman ne pouvait supporter le Satan de Milton, parce que le poète l'avait rendu aussi sympathique que saint Michel en le revêtant d'une noblesse empruntée.
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Non, je ne le connais pas. J'ai fait quelque fouille sur google, mais je n'ai pas trouvé grand chose, sinon qu'il a un rapport avec la poésie. Si tu peut m'en dire un peu plus, j'en serais ravis. Merci Eric.Eric a écrit:
Connais-tu ce Québécois : Edmond Léo ? (de la première moitié du 20éme siècle, je crois)
J'ai un article de lui (malheureusement non référencé) très censé et issu d'une coupure d'un journal Québécois !
Edmond Léo rappelle notamment que :Le cardinal Newman ne pouvait supporter le Satan de Milton, parce que le poète l'avait rendu aussi sympathique que saint Michel en le revêtant d'une noblesse empruntée.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
.
J'ai trouvé ça en anglais ; la traduction qu'on en propose est affreuse, alors en voici le lien en sa langue originale :
http://www.newmanreader.org/works/sayings/file1.html
et le lien en français :
http://translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.newmanreader.org/works/sayings/file1.html&ei=nlFuTumBINGr8AOlkLQk&sa=X
en voici un extrait :
« .. Il était maintenant sur le point de parler de Milton. Dans sa plus grande œuvre, le «Paradis Perdu» (dont, bien qu'ils ne pourraient pas se souvenir de ses détails, le cadre magnifique et est resté présent à leur esprit), il avait, malheureusement, comme ce fut vraiment remarqué par Dryden, a fait de Satan n'est pas seulement son personnage principal, mais en fait son héros. La poésie de l'esprit de Milton avait fait les mauvais esprits belle, et ce qui n'allait pas, et même dangereux, car là où le mal a été poétisé c'était un départ dangereux de la vérité, non seulement théologique et religieux, mais même moral. Ce principe a été illustré par Byron "Caïn", où le personnage de la première {3} meurtrier avait été fait séduisante, et quand Byron a été censuré pour cela, il se défendait par l'exemple de Milton, qui avait fait de Satan poétique. Dr Newman ici lire les descriptions de Milton de Satan et Belzébuth, observant que tant que la fierté pourrait être fait séduisante par le poète, aussi longtemps qu'il y aurait aussi du mal de poésie dans ses tendances, dans lequel les pires vices pourrait être poétisé... »
J'ai trouvé ça en anglais ; la traduction qu'on en propose est affreuse, alors en voici le lien en sa langue originale :
http://www.newmanreader.org/works/sayings/file1.html
et le lien en français :
http://translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.newmanreader.org/works/sayings/file1.html&ei=nlFuTumBINGr8AOlkLQk&sa=X
en voici un extrait :
« .. Il était maintenant sur le point de parler de Milton. Dans sa plus grande œuvre, le «Paradis Perdu» (dont, bien qu'ils ne pourraient pas se souvenir de ses détails, le cadre magnifique et est resté présent à leur esprit), il avait, malheureusement, comme ce fut vraiment remarqué par Dryden, a fait de Satan n'est pas seulement son personnage principal, mais en fait son héros. La poésie de l'esprit de Milton avait fait les mauvais esprits belle, et ce qui n'allait pas, et même dangereux, car là où le mal a été poétisé c'était un départ dangereux de la vérité, non seulement théologique et religieux, mais même moral. Ce principe a été illustré par Byron "Caïn", où le personnage de la première {3} meurtrier avait été fait séduisante, et quand Byron a été censuré pour cela, il se défendait par l'exemple de Milton, qui avait fait de Satan poétique. Dr Newman ici lire les descriptions de Milton de Satan et Belzébuth, observant que tant que la fierté pourrait être fait séduisante par le poète, aussi longtemps qu'il y aurait aussi du mal de poésie dans ses tendances, dans lequel les pires vices pourrait être poétisé... »
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
J'ouvre un fil, Roger !roger a écrit:Si tu peut m'en dire un peu plus, j'en serais ravis. Merci Eric.
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
OKÉ !
..je viens d'en voir le premier post : intéressant !
..je viens d'en voir le premier post : intéressant !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
roger a écrit:OKÉ !
..je viens d'en voir le premier post : intéressant !
Tu me pardonneras la lenteur, Roger .... je recopie à la main !
Pour la postérité, voici le lien :
https://messe.forumactif.org/t3694-edmond-leo-l-art-et-la-morale
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
( Ou plutôt ce lei : https://messe.forumactif.org/t3741-edmond-leo-l-art-et-la-morale )Eric a écrit:roger a écrit:OKÉ !
..je viens d'en voir le premier post : intéressant !
Tu me pardonneras la lenteur, Roger .... je recopie à la main !
Pour la postérité, voici le lien :
https://messe.forumactif.org/t3694-edmond-leo-l-art-et-la-morale
Je te comprend, et c'en est éreintant souvent ; j'en sais quelque chose.
Voici ce que j'ai trouvé sur Edmond Léo ; c'est un Jésuite :
« [23] Cet affrontement est assez bien connu. Dans sa critique d’À travers les vents de Robert Choquette, Dantin plaide pour l’autonomie de l’art : « L’art reste distinct, indépendant, soumis à ses lois intimes et doit être jugé à sa mesure propre. » (Poètes de l’Amérique française, Montréal, Louis Carrier et cie/Éditions du Mercure, 1928, p. 182 ; article publié d’abord dans L’Avenir du Nord). Il y a même, ajoute-t-il, des « péchés lyriquement beaux ». Le jésuite Armand Chaussegros (sous le pseudonyme d’Edmond Léo) réplique dans Le Devoir, au mois de février 1927. Dantin répond dans La Revue moderne, en particulier en ces termes : « De grâce, quand il s’agit de définir et de délimiter le beau, que les moralistes nous laissent tranquilles. » (Repris dans Gloses critiques, Montréal, Éditions Albert Lévesque, 1931, p. 222 ( http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/192644-1.pdf ) ; voir aussi Louis Dantin, Essais critiques I, édition critique établie par Yvette Francoli, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, coll. « Bibliothèque du Nouveau Monde », 2002, p. 372-382) ..»
Voir au bas de la page dans les notes, la note 23 :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:jSurhAjl5A8J:www.erudit.org/revue/VI/2004/v30/n1/009890ar.html+Chronique+litté
Dernière édition par Roger Boivin le Dim 09 Juil 2023, 1:47 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Merci beaucoup pour cette info, Roger !roger a écrit:Je te comprend, et c'en est éreintant souvent ; j'en sais quelque chose.Eric a écrit:roger a écrit:OKÉ !
..je viens d'en voir le premier post : intéressant !
Tu me pardonneras la lenteur, Roger .... je recopie à la main !
Pour la postérité, voici le lien :
https://messe.forumactif.org/t3694-edmond-leo-l-art-et-la-morale
Voici ce que j'ai trouvé sur Edmond Léo ; c'est un Jésuite :
« [23] Cet affrontement est assez bien connu. Dans sa critique d’À travers les vents de Robert Choquette, Dantin plaide pour l’autonomie de l’art : « L’art reste distinct, indépendant, soumis à ses lois intimes et doit être jugé à sa mesure propre. » (Poètes de l’Amérique française, Montréal, Louis Carrier et cie/Éditions du Mercure, 1928, p. 182 ; article publié d’abord dans L’Avenir du Nord). Il y a même, ajoute-t-il, des « péchés lyriquement beaux ». Le jésuite Armand Chaussegros (sous le pseudonyme d’Edmond Léo) réplique dans Le Devoir, au mois de février 1927. Dantin répond dans La Revue moderne, en particulier en ces termes : « De grâce, quand il s’agit de définir et de délimiter le beau, que les moralistes nous laissent tranquilles. » (Repris dans Gloses critiques, Montréal, Éditions Albert Lévesque, 1931, p. 222 ; voir aussi Louis Dantin, Essais critiques I, édition critique établie par Yvette Francoli, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, coll. « Bibliothèque du Nouveau Monde », 2002, p. 372-382) ..»
Voir au bas de la page dans les notes, la note 23 :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:jSurhAjl5A8J:www.erudit.org/revue/VI/2004/v30/n1/009890ar.html+Chronique+litté
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Et merci beaucoup, pour son texte, je déguste !Eric a écrit:Merci beaucoup pour cette info, Roger !
Voir ici : Edmond Léo, L'art et la morale
Dernière édition par roger le Jeu 22 Déc 2011, 11:06 pm, édité 2 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Comme moi !roger a écrit:
(....) je déguste !
Bon-appétit, mon ami !
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
Eric a écrit:Comme moi !roger a écrit:
(....) je déguste !
Bon-appétit, mon ami !
Eric,
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lu dans un livre sur la sculpture, 1960 :
https://messe.forumactif.org/t3694-edmond-leo-l-art-et-la-morale#73521roger a écrit:Eric a écrit:Comme moi !roger a écrit:
(....) je déguste !
Bon-appétit, mon ami !
Eric,
Fin de l'article du R.P. jésuite Armand Chaussegros ....
Un grand merci à Roger pour son travail de recherche sur le pseudonyme Edmond Léo (c'est bien noté) !
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
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