La vraie Paix
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Re: La vraie Paix
.... non seulement la première virgule (en rouge) existe bien dans l'édition de 22; et, la deuxième est figurée par un point dans l'édition de 1909 donnée par Catherine; mais, de plus, il faut lire Église (au passage souligné) !
Tous ceux qui ont autorité doivent être respectés. 4ème commandement de Dieu : Tu honoreras ton père et ta mère. L'Abbé de Pitt est prêtre et théologien donc respect.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Lucie,Lucie a écrit:.... non seulement la première virgule (en rouge) existe bien dans l'édition de 22; et, la deuxième est figurée par un point dans l'édition de 1909 donnée par Catherine; mais, de plus, il faut lire Église (au passage souligné) !
Tous ceux qui ont autorité doivent être respectés. 4ème commandement de Dieu : Tu honoreras ton père et ta mère. L'Abbé de Pitt est prêtre et théologien donc respect.
Il s'agit, en fait, de l'abbé VANDEPITTE !
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: La vraie Paix
@ Gérard
.
LE SALUT DES INFIDÈLES
Lettre de la Sacrée Congrégation du Saint-Office, 8 août 1949
— à l'archevêque de Boston.
Controverse soulevée au Boston College, au sujet de la maxime "Hors de l'Eglise point de salut"
1256 Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l'Eglise propose à croire comme divinement révélées, non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel (a).
Or, parmi les choses que l'Eglise a toujours prêchées et ne cessera pas d'enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu'il n'y a pas de salut hors de l’Église.
Cependant, ce dogme doit s'entendre dans le sens que lui attribue l'Eglise elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l'explication des choses contenues dans le dépôt de la foi, non pas au jugement privé, mais à l'enseignement de l'autorité ecclésiastique.
Or, en premier lieu, l'Eglise enseigne qu'en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé explicitement ses Apôtres d'enseigner à toutes les nations d'observer toutes les choses qu'il avait lui-même ordonnées (b)
1256a — Conc, du Vatic, Sess. III, c. III; DENZ., n. 1792.
1256b — Matth., XXVIII, 19-20.
Obligation d’entrer dans L’Église
1257 Le moindre de ces commandements n'est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le baptême au Corps mystique du Christ qui est l'Église, et de rester unis avec lui et avec son Vicaire par qui lui-même gouverne ici-bas son Église de façon visible.
C'est pourquoi nul ne se sauvera si, sachant que l'Église est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à elle ou se sépare de l'obédience du Pontife romain, Vicaire du Christ sur la terre.
Non seulement notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l'Eglise, il a aussi décrété que c'est là un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.
"Le désir " peut suffire
1258 Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu'il s'agissait des moyens de salut ordonnés à la fin ultime de l'homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens sont seulement objets de "désir" ou de "souhait". Ce point est clairement établi au Concile de Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu'à propos de la pénitence (a).
Il faut en dire autant, à son plan, de l'Eglise en tant que moyen général de salut. C'est pourquoi, pour qu'une personne obtienne son salut éternel, il n'est pas toujours requis qu'elle soit de fait incorporée à l'Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au moins par désir ou souhait.
1258a — Sess. VI, chap.. V et XIV. DENZ., n. 797 et 807.
Le «désir » implicite
1259 Cependant, il n'est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu'un est dans une ignorance invincible, Dieu accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu'il est inclus dans la bonne disposition de l'âme, par laquelle l'on désire conformer sa volonté à celle de Dieu.
Ces choses sont clairement exprimées dans la Lettre dogmatique publiée par le Souverain Pontife Pie XII, le 20 juin 1943, "sur le Corps mystique de Jésus-Christ" (a). Dans cette Lettre, en effet, le Souverain Pontife distingue clairement ceux qui sont actuellement incorporés à l'Eglise comme membres et ceux qui lui sont unis par le désir seulement.
Parlant des membres qui forment ici-bas le Corps mystique, le même auguste Pontife dit : "Seuls sont réellement à compter comme membres de l'Eglise ceux qui ont reçu le Baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l'ensemble du Corps ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l'autorité légitime" (b).
1259a — Supra, n. 1002 ss.
1259b — n.1022.
1260 Vers la fin de la même encyclique, invitant à l'unité avec la plus grande affection, ceux qui n'appartiennent pas au corps de l'Eglise catholique, il mentionne ceux qui "par un certain désir et souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur " (a). Il ne les exclut aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu'ils se trouvent dans un état "où nul ne peut être sûr de son salut éternel" (b), et même qu' " ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l'Eglise catholique " (c).
Par ces paroles, le Pape condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l'Eglise que par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à titre égal dans toutes les religions (d).
1260a — n.1104.
1260b — ibid.
1260e — Ibid.
126od — Cf. PIE IX, Singulari quadam, DENZ., n. 1641 s.; PIE IX, Quanto conficiamur mœrore, DENZ., n. 1677.
Nécessité de la Foi
1261 Cependant, il ne faudrait pas croire que n'importe quelle sorte de désir d'entrer dans l'Eglise suffise pour le salut. Le désir par lequel quelqu'un adhère à l'Eglise doit être animé de charité parfaite. Un désir implicite ne peut pas non plus produire son effet si l'on ne possède pas la foi surnaturelle "car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il rémunère ceux qui le cherchent" (a). Le Concile de Trente déclare (b) : "La foi est le principe du salut de l'homme, le fondement et la racine de toute justification. Sans elle, il est impossible de plaire à Dieu et de compter parmi ses enfants" (c).
1261a —Hebr., XI, 6.
1261b —Sess. VI, chap. VIII.
1261c —DENZ., n. 801.
Dispositions pratiques relatives au R. P. Feeney
Soumission à l’Eglise
1262 Ceux, donc, qui s'exposent au grave danger de s'opposer à l'Eglise, doivent méditer sérieusement qu'une fois que " Rome a parlé ", ils ne peuvent passer outre même pour des raisons de bonne foi. Leur lien à l'Eglise et leur devoir d'obéissance sont certainement plus stricts que pour ceux qui adhèrent à elle "seulement par un désir inconscient". Qu'ils comprennent qu'ils sont les enfants de l'Eglise, affectueusement soutenus par elle avec le lait de la doctrine et les sacrements, et que, après avoir entendu la voix de leur Mère, ils ne peuvent donc pas être excusés d'ignorance coupable. Qu'ils comprennent que le principe suivant s'applique à eux sans restriction : "La soumission à l'Eglise catholique et au Souverain Pontife est nécessaire au salut"
(Enseignements Pontificaux, L’Église, pp. 818-822, Desclée 1959)
.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La vraie Paix
Bon .... sérieusement, maintenant !
Que constatons-nous, grâce à Catherine qui a posté ce texte de l' Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance de l'abbé Vandepitte (avec sa source: 1909, dixième édition) ?
Eh bien .... deux faits très parlant :
- Ce bon catéchisme a été réédité rien de moins que onze fois en treize ans !
Soit, presque, une fois par an .... (ce qui est considérable !)
- Le texte est resté strictement le même si nous comparons l'édition de 1909 à celle de 1922 !
Donc ce catéchisme, publié probablement pour la première fois au 19ème siècle, a été réédité, au minimum, vingt fois (avec Imprimatur du Vicaire Général) !!!!
Est-ce un début d'argument, Gérard ?
Que constatons-nous, grâce à Catherine qui a posté ce texte de l' Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance de l'abbé Vandepitte (avec sa source: 1909, dixième édition) ?
Eh bien .... deux faits très parlant :
- Ce bon catéchisme a été réédité rien de moins que onze fois en treize ans !
Soit, presque, une fois par an .... (ce qui est considérable !)
- Le texte est resté strictement le même si nous comparons l'édition de 1909 à celle de 1922 !
Donc ce catéchisme, publié probablement pour la première fois au 19ème siècle, a été réédité, au minimum, vingt fois (avec Imprimatur du Vicaire Général) !!!!
Est-ce un début d'argument, Gérard ?
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: La vraie Paix
Eric a écrit:Lucie,Lucie a écrit:.... non seulement la première virgule (en rouge) existe bien dans l'édition de 22; et, la deuxième est figurée par un point dans l'édition de 1909 donnée par Catherine; mais, de plus, il faut lire Église (au passage souligné) !
Tous ceux qui ont autorité doivent être respectés. 4ème commandement de Dieu : Tu honoreras ton père et ta mère. L'Abbé de Pitt est prêtre et théologien donc respect.
Il s'agit, en fait, de l'abbé VANDEPITTE !
Il s'agit d'une erreur magistrale, là ! Toutes mes excuses !
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Q 162. Un adulte, qui meurt sans avoir reçu le Sacrement de Baptême, peut-il être sauvé ?
R. Oui, un adulte qui meurt sans avoir reçu le Sacrement de Baptême peut être sauvé, non seulement s'il croit les vérités qui sont nécessaires au salut d'une nécessité de moyen et s'il a la charité qui peut remplacer le Baptême, mais même s'il ignore, d'une ignorance invincible, la vraie religion, à la condition que, sous l'influence de la lumière et de la grâce divine, il soit prêt à obéir en tout à Dieu et qu'il ait parfaitement observé la loi naturelle (1).
(1) Au sujet d'hommes, qui, par exemple, ayant grandi au milieu des forêts sauvages, ignorent, sans faute de leur part, la vraie Église, saint Thomas enseigne ceci dans son De Veritate, q. 14, art. 11, ad lm : « Il appartient à la divine Providence de procurer à chacun les moyens nécessaires à son salut, pourvu que l'homme lui-même n'y mette pas obstacle. Si un homme, élevé au milieu des forêts, suivait les directives de la raison naturelle dans l'appétit du bien et la fuite du mal, il faut tenir comme absolument certain que Dieu ou bien lui révélerait par une inspiration intérieure les vérités qu'il faut absolument croire pour être sauvé, ou bien lui enverrait quelqu'un qui lui enseignerait la foi, comme II a envoyé saint Pierre à Corneille. » — Innoc. II, Lettre à l'archev. de Crémone Apostolicam sedem; Pie IX, Lettre Quanto conficiamus aux évêques d'Italie, 10 août 1863.
Catéchisme pour adulte du Cardinal Gasparri
éd: Nazareth. Imprimatur 1958
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La vraie Paix
Eric a écrit:
Merci beaucoup ma chère Catherine.
Voilà, j'ai relevé trois "monumentales erreurs" provenant du texte de l'édition de 1909 que tu as mis en ligne en comparant avec mon édition de 22 !
Mais où avais-je donc la tête!
J'ai vérifié, effectivement j'ai mal recopié ces trois erreurs-là...et en plus dans mes références j'ai écrit Abbé Vandepitt au lieu de Abbé Vandepitte!!!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
gabrielle a écrit:@ GérardLE SALUT DES INFIDÈLES
Lettre de la Sacrée Congrégation du Saint-Office, 8 août 1949
— à l'archevêque de Boston.
Controverse soulevée au Boston College, au sujet de la maxime "Hors de l'Eglise point de salut"
1256 Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l'Eglise propose à croire comme divinement révélées, non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel (a).
Or, parmi les choses que l'Eglise a toujours prêchées et ne cessera pas d'enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu'il n'y a pas de salut hors de l’Église.
Cependant, ce dogme doit s'entendre dans le sens que lui attribue l'Eglise elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l'explication des choses contenues dans le dépôt de la foi, non pas au jugement privé, mais à l'enseignement de l'autorité ecclésiastique.
Or, en premier lieu, l'Eglise enseigne qu'en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé explicitement ses Apôtres d'enseigner à toutes les nations d'observer toutes les choses qu'il avait lui-même ordonnées (b)
1256a — Conc, du Vatic, Sess. III, c. III; DENZ., n. 1792.
1256b — Matth., XXVIII, 19-20.
Obligation d’entrer dans L’Église
1257 Le moindre de ces commandements n'est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le baptême au Corps mystique du Christ qui est l'Église, et de rester unis avec lui et avec son Vicaire par qui lui-même gouverne ici-bas son Église de façon visible.
C'est pourquoi nul ne se sauvera si, sachant que l'Église est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à elle ou se sépare de l'obédience du Pontife romain, Vicaire du Christ sur la terre.
Non seulement notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l'Eglise, il a aussi décrété que c'est là un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.
"Le désir " peut suffire
1258 Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu'il s'agissait des moyens de salut ordonnés à la fin ultime de l'homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens sont seulement objets de "désir" ou de "souhait". Ce point est clairement établi au Concile de Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu'à propos de la pénitence (a).
Il faut en dire autant, à son plan, de l'Eglise en tant que moyen général de salut. C'est pourquoi, pour qu'une personne obtienne son salut éternel, il n'est pas toujours requis qu'elle soit de fait incorporée à l'Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au moins par désir ou souhait.
1258a — Sess. VI, chap.. V et XIV. DENZ., n. 797 et 807.
Le «désir » implicite
1259 Cependant, il n'est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu'un est dans une ignorance invincible, Dieu accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu'il est inclus dans la bonne disposition de l'âme, par laquelle l'on désire conformer sa volonté à celle de Dieu.
Ces choses sont clairement exprimées dans la Lettre dogmatique publiée par le Souverain Pontife Pie XII, le 20 juin 1943, "sur le Corps mystique de Jésus-Christ" (a). Dans cette Lettre, en effet, le Souverain Pontife distingue clairement ceux qui sont actuellement incorporés à l'Eglise comme membres et ceux qui lui sont unis par le désir seulement.
Parlant des membres qui forment ici-bas le Corps mystique, le même auguste Pontife dit : "Seuls sont réellement à compter comme membres de l'Eglise ceux qui ont reçu le Baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l'ensemble du Corps ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l'autorité légitime" (b).
1259a — Supra, n. 1002 ss.
1259b — n.1022.
1260 Vers la fin de la même encyclique, invitant à l'unité avec la plus grande affection, ceux qui n'appartiennent pas au corps de l'Eglise catholique, il mentionne ceux qui "par un certain désir et souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur " (a). Il ne les exclut aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu'ils se trouvent dans un état "où nul ne peut être sûr de son salut éternel" (b), et même qu' " ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l'Eglise catholique " (c).
Par ces paroles, le Pape condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l'Eglise que par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à titre égal dans toutes les religions (d).
1260a — n.1104.
1260b — ibid.
1260e — Ibid.
126od — Cf. PIE IX, Singulari quadam, DENZ., n. 1641 s.; PIE IX, Quanto conficiamur mœrore, DENZ., n. 1677.
Nécessité de la Foi
1261 Cependant, il ne faudrait pas croire que n'importe quelle sorte de désir d'entrer dans l'Eglise suffise pour le salut. Le désir par lequel quelqu'un adhère à l'Eglise doit être animé de charité parfaite. Un désir implicite ne peut pas non plus produire son effet si l'on ne possède pas la foi surnaturelle "car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il rémunère ceux qui le cherchent" (a). Le Concile de Trente déclare (b) : "La foi est le principe du salut de l'homme, le fondement et la racine de toute justification. Sans elle, il est impossible de plaire à Dieu et de compter parmi ses enfants" (c).
1261a —Hebr., XI, 6.
1261b —Sess. VI, chap. VIII.
1261c —DENZ., n. 801.
Dispositions pratiques relatives au R. P. Feeney
Soumission à l’Eglise
1262 Ceux, donc, qui s'exposent au grave danger de s'opposer à l'Eglise, doivent méditer sérieusement qu'une fois que " Rome a parlé ", ils ne peuvent passer outre même pour des raisons de bonne foi. Leur lien à l'Eglise et leur devoir d'obéissance sont certainement plus stricts que pour ceux qui adhèrent à elle "seulement par un désir inconscient". Qu'ils comprennent qu'ils sont les enfants de l'Eglise, affectueusement soutenus par elle avec le lait de la doctrine et les sacrements, et que, après avoir entendu la voix de leur Mère, ils ne peuvent donc pas être excusés d'ignorance coupable. Qu'ils comprennent que le principe suivant s'applique à eux sans restriction : "La soumission à l'Eglise catholique et au Souverain Pontife est nécessaire au salut"
(Enseignements Pontificaux, L’Église, pp. 818-822, Desclée 1959)
.
Trés bon texte! L'ayant lu sur l'autre fil, je m'apprêtai à le poster ici!
Il est trés éclairant , et montre bien qu'il n'y a pas d'opposition avec le Syllabus!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Et ric rac a écrit :
"Donc ce catéchisme, publié probablement pour la première fois au 19ème siècle, a été réédité, au minimum, vingt fois (avec Imprimatur du Vicaire Général) !!!!
Est-ce un début d'argument, Gérard ?"
Oui l'argument...c'est que l'éditeur s'en met plein les poches dans ces cas-là !
Définition de Ric Rac = Rigoureusement exact !
"Donc ce catéchisme, publié probablement pour la première fois au 19ème siècle, a été réédité, au minimum, vingt fois (avec Imprimatur du Vicaire Général) !!!!
Est-ce un début d'argument, Gérard ?"
Oui l'argument...c'est que l'éditeur s'en met plein les poches dans ces cas-là !
Définition de Ric Rac = Rigoureusement exact !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
Pour une fois que je ne suis pas en retard...
La seule différence ou précision que je vois est dans la note du Catéchisme du Cardinal Gasparri.
Saint Thomas met une précision qui éclaire la doctrine du salut de ceux qui pourraient appartenir à l'Âme de l'Église
La seule différence ou précision que je vois est dans la note du Catéchisme du Cardinal Gasparri.
Au sujet d'hommes, qui, par exemple, ayant grandi au milieu des forêts sauvages, ignorent, sans faute de leur part, la vraie Église, saint Thomas enseigne ceci dans son De Veritate, q. 14, art. 11, ad lm : « Il appartient à la divine Providence de procurer à chacun les moyens nécessaires à son salut, pourvu que l'homme lui-même n'y mette pas obstacle. Si un homme, élevé au milieu des forêts, suivait les directives de la raison naturelle dans l'appétit du bien et la fuite du mal, il faut tenir comme absolument certain que Dieu ou bien lui révélerait par une inspiration intérieure les vérités qu'il faut absolument croire pour être sauvé, ou bien lui enverrait quelqu'un qui lui enseignerait la foi, comme II a envoyé saint Pierre à Corneille. » — Innoc. II, Lettre à l'archev. de Crémone Apostolicam sedem; Pie IX, Lettre Quanto conficiamus aux évêques d'Italie, 10 août 1863.
Saint Thomas met une précision qui éclaire la doctrine du salut de ceux qui pourraient appartenir à l'Âme de l'Église
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La vraie Paix
Gérard,Gérard a écrit:Et ric rac a écrit :
"Donc ce catéchisme, publié probablement pour la première fois au 19ème siècle, a été réédité, au minimum, vingt fois (avec Imprimatur du Vicaire Général) !!!!
Est-ce un début d'argument, Gérard ?"
Oui l'argument...c'est que l'éditeur s'en met plein les poches dans ces cas-là !
Définition de Ric Rac = Rigoureusement exact !
Admettez, SVP, que votre "truc-argument" est vraiment bidon, ridicule et grotesque !
Voyons,
Soyons sérieux .... puisque vous avez avancé ceci :
Que dites-vous de cela :Gérard a écrit:
Bon, je reconnais avoir eu l'audace de mettre en cause Van de Pitt. Mais ce devrait être facile de me confondre sur des arguments solides autres que sur des virgules et une majuscule.
Et d'ailleurs, est-ce vraiment présomptueux de s'opposer à un théologien si l'on ne voit pas ou ne comprend pas la parfaite logique de sa doctrine.
Conclusion. — Quelle que soit la manière dont on interprète la formule : « Hors de l’Église pas de salut », il est permis de conclure, — et tous les théologiens sont d'accord sur ce point, — que l'appartenance à l'Église en tant que corps visible, n'est pas une nécessité absolue.
Tout général qu'il est, l'axiome traditionnel comporte des exceptions.
Pour en avoir le sens exact, il importe donc de le compléter par ce qui est évidement sous-entendu.
On obtient alors l'axiome suivant : « Hors du corps de l'Église volontairement, pas de salut.»
Abbé Boulenger, Manuel d'Apologétique, Introduction à la Doctrine Catholique, Nécessité d'appartenir a l'Église Romaine, Librairie E. Vitte, 1923, p. 389
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: La vraie Paix
Voilà ce qui manquait de précision à la doctrine de Vandepitte sur la doctrine du salut possible des païens :
Ne croyez-vous pas que c'est à bien retenir surtout que c'est tout à la gloire de la Grande Miséricorde de Dieu qui, dans ce cas, ne laisse pas le païen sans lumière et esseulé avec sa seule bonne volonté !
Et quand je vois et ressens cette miséricorde de Dieu j'ai bien honte d'avoir été méprisant ou dur pour mon prochain à qui j'adresse mes excuses !
".....il faut tenir comme absolument certain que Dieu ou bien lui révélerait par une inspiration intérieure les vérités qu'il faut absolument croire pour être sauvé, ou bien lui enverrait quelqu'un qui lui enseignerait la foi, comme II a envoyé saint Pierre à Corneille."
Ne croyez-vous pas que c'est à bien retenir surtout que c'est tout à la gloire de la Grande Miséricorde de Dieu qui, dans ce cas, ne laisse pas le païen sans lumière et esseulé avec sa seule bonne volonté !
Et quand je vois et ressens cette miséricorde de Dieu j'ai bien honte d'avoir été méprisant ou dur pour mon prochain à qui j'adresse mes excuses !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
Ah ! ....Gérard a écrit:Voilà ce qui manquait de précision à la doctrine de Vandepitte sur la doctrine du salut possible des païens ....
Si seulement ce "petit abbé Vandepitte" avait pu être (r)enseigné par un homme de votre classe et possédant toutes vos connaissances .... Gérard .... !!!!
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
LE PAPE PEUT-IL SE TAIRE ?
LE PAPE PEUT-IL SE TAIRE ?
[La condamnation du cardinal Mindszenty. — Les persécutions d’aujourd’hui et de jadis.]
1250 Romains ! L’Église du Christ suit le chemin tracé par le divin Rédempteur. Elle se sent éternelle; elle sait qu’elle ne pourra périr, que les plus violentes tempêtes ne pourront la submerger. Elle ne mendie pas de faveurs; les menaces et la disgrâce des puissances terrestres ne l’intimident pas. Elle ne s’immisce pas dans les questions purement politiques ou économiques; elle ne se soucie pas non plus de discuter sur l’utilité et le désavantage de l’une ou de l’autre forme de gouvernement. Toujours désireuse, pour autant que cela dépende d’elle, d’avoir la paix avec tous (a), elle donne à César ce qui lui revient suivant le droit, mais ne peut livrer ni abandonner ce qui est à Dieu.
1250a — Rom. XII, 18.
1251 Or, on sait ce que l’état totalitaire et antireligieux exige et attend d’elle comme prix de sa tolérance et de sa reconnaissance problématique.
VOILA CE QU’IL VOUDRAIT LUI :
1º une Église qui se taise quand elle devrait parler;
2º une Église qui affaiblisse la loi de Dieu, en l’adaptant aux goûts des volontés humaines, alors qu’elle devrait hautement la proclamer et la défendre;
3º une Église qui se détache du fondement inébranlable sur lequel le Christ l’a édifiée, pour s’installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s’abandonner au courant qui passe;
4º une Église qui ne s’oppose pas à l’oppression des consciences et ne protège pas les droits légitimes et les justes libertés du peuple;
5º une Église qui, avec une honteuse servilité, reste enfermée entre les quatre murs du temple, oublieuse du mandat divin qu’elle a reçu du Christ : "Allez dans les carrefours (a); instruisez toutes les nations"(b)
1251a — Matth., XII, 9.
1251a — Matth. XXVIII, 19.
1252 Chers fils et filles ! héritiers spirituels d’une innombrable légion de confesseurs et de martyrs !
Est-ce là l’Église que vous vénérez et aimez ? Reconnaîtriez-vous dans une telle Église les traits du visage de votre Mère ? Pouvez-vous vous imaginer un successeur du premier Pierre qui se plie à pareilles exigences ?
Le Pape a les promesses divines, même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable; héraut de la vérité et de la justice, principe de l’unité de l’Église, sa voix dénonce les erreurs, les idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
1253 Peut-il donc se taire, quand dans une nation on arrache, par la violence ou par l’astuce, du centre de la chrétienté de Rome, les Églises qui lui sont unies; quand on emprisonne tous les évêques gréco-catholiques, PARCE QU’ILS REFUSENT D’APOSTASIER LEUR FOI; quand ON PERSÉCUTE ET ARRÊTE DES PRÊTRES ET DES FIDÈLES PARCE QU’ILS NE CONSENTENT PAS À SE SÉPARER DE LEUR VÉRITABLE MÈRE L’ÉGLISE ?
Le Pape peut-il se taire, quand le droit d’éduquer leurs propres enfants est enlevé aux parents, par un régime de minorité, qui veut les éloigner du Christ ?
Le Pape peut-il se taire, quand un État outrepassant les limites de sa compétence, s’arroge le pouvoir de supprimer les diocèses, de déposer les évêques, de bouleverser l’organisation ecclésiastique et de la réduire au-dessous du strict minimum pour l’exercice efficace du ministère des âmes ?
1254 Le Pape peut-il se taire, quand on en vient au point de PUNIR DE PRISON UN PRÊTRE COUPABLE DE NE PAS AVOIR VOULU VIOLER LE PLUS SACRÉ ET LE PLUS INVIOLABLE DES SECRETS, LE SECRET DE LA CONFESSION SACRAMENTELLE ?
Tout cela, est-ce illégitime ingérence dans les pouvoirs politiques de l’État ? Qui pourrait l’affirmer honnêtement ? Vos exclamations ont déjà donné la réponse à ces questions et à une multitudes d’autres semblables.
(S.S. Pie XII — Allocution aux fidèles de Rome, 20 février 1949 —
Enseignements Pontificaux, L’Église, pp.815-817, Desclée 1959)
.
numérotation, gras et majuscules ajoutés.
Les exactions du gouvernement communiste hongrois n’étaient que broutilles, comparées aux monstrueuses atrocités spirituelles planétaires, opérées à partir de Montini jusqu’à y compris Ratz…
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Dernière édition par ROBERT. le Mer 09 Fév 2011, 10:25 pm, édité 1 fois (Raison : balisage)
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Re: La vraie Paix
Catherine a écrit:gabrielle a écrit:@ GérardLE SALUT DES INFIDÈLES
Lettre de la Sacrée Congrégation du Saint-Office, 8 août 1949
— à l'archevêque de Boston.
Controverse soulevée au Boston College, au sujet de la maxime "Hors de l'Eglise point de salut"
1256 Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l'Eglise propose à croire comme divinement révélées, non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel (a).
Or, parmi les choses que l'Eglise a toujours prêchées et ne cessera pas d'enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu'il n'y a pas de salut hors de l’Église.
Cependant, ce dogme doit s'entendre dans le sens que lui attribue l'Eglise elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l'explication des choses contenues dans le dépôt de la foi, non pas au jugement privé, mais à l'enseignement de l'autorité ecclésiastique.
Or, en premier lieu, l'Eglise enseigne qu'en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé explicitement ses Apôtres d'enseigner à toutes les nations d'observer toutes les choses qu'il avait lui-même ordonnées (b)
1256a — Conc, du Vatic, Sess. III, c. III; DENZ., n. 1792.
1256b — Matth., XXVIII, 19-20.
Obligation d’entrer dans L’Église
1257 Le moindre de ces commandements n'est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le baptême au Corps mystique du Christ qui est l'Église, et de rester unis avec lui et avec son Vicaire par qui lui-même gouverne ici-bas son Église de façon visible.
C'est pourquoi nul ne se sauvera si, sachant que l'Église est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à elle ou se sépare de l'obédience du Pontife romain, Vicaire du Christ sur la terre.
Non seulement notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l'Eglise, il a aussi décrété que c'est là un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.
"Le désir " peut suffire
1258 Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu'il s'agissait des moyens de salut ordonnés à la fin ultime de l'homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens sont seulement objets de "désir" ou de "souhait". Ce point est clairement établi au Concile de Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu'à propos de la pénitence (a).
Il faut en dire autant, à son plan, de l'Eglise en tant que moyen général de salut. C'est pourquoi, pour qu'une personne obtienne son salut éternel, il n'est pas toujours requis qu'elle soit de fait incorporée à l'Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au moins par désir ou souhait.
1258a — Sess. VI, chap.. V et XIV. DENZ., n. 797 et 807.
Le «désir » implicite
1259 Cependant, il n'est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu'un est dans une ignorance invincible, Dieu accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu'il est inclus dans la bonne disposition de l'âme, par laquelle l'on désire conformer sa volonté à celle de Dieu.
Ces choses sont clairement exprimées dans la Lettre dogmatique publiée par le Souverain Pontife Pie XII, le 20 juin 1943, "sur le Corps mystique de Jésus-Christ" (a). Dans cette Lettre, en effet, le Souverain Pontife distingue clairement ceux qui sont actuellement incorporés à l'Eglise comme membres et ceux qui lui sont unis par le désir seulement.
Parlant des membres qui forment ici-bas le Corps mystique, le même auguste Pontife dit : "Seuls sont réellement à compter comme membres de l'Eglise ceux qui ont reçu le Baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l'ensemble du Corps ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l'autorité légitime" (b).
1259a — Supra, n. 1002 ss.
1259b — n.1022.
1260 Vers la fin de la même encyclique, invitant à l'unité avec la plus grande affection, ceux qui n'appartiennent pas au corps de l'Eglise catholique, il mentionne ceux qui "par un certain désir et souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur " (a). Il ne les exclut aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu'ils se trouvent dans un état "où nul ne peut être sûr de son salut éternel" (b), et même qu' " ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l'Eglise catholique " (c).
Par ces paroles, le Pape condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l'Eglise que par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à titre égal dans toutes les religions (d).
1260a — n.1104.
1260b — ibid.
1260e — Ibid.
126od — Cf. PIE IX, Singulari quadam, DENZ., n. 1641 s.; PIE IX, Quanto conficiamur mœrore, DENZ., n. 1677.
Nécessité de la Foi
1261 Cependant, il ne faudrait pas croire que n'importe quelle sorte de désir d'entrer dans l'Eglise suffise pour le salut. Le désir par lequel quelqu'un adhère à l'Eglise doit être animé de charité parfaite. Un désir implicite ne peut pas non plus produire son effet si l'on ne possède pas la foi surnaturelle "car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il rémunère ceux qui le cherchent" (a). Le Concile de Trente déclare (b) : "La foi est le principe du salut de l'homme, le fondement et la racine de toute justification. Sans elle, il est impossible de plaire à Dieu et de compter parmi ses enfants" (c).
1261a —Hebr., XI, 6.
1261b —Sess. VI, chap. VIII.
1261c —DENZ., n. 801.
Dispositions pratiques relatives au R. P. Feeney
Soumission à l’Eglise
1262 Ceux, donc, qui s'exposent au grave danger de s'opposer à l'Eglise, doivent méditer sérieusement qu'une fois que " Rome a parlé ", ils ne peuvent passer outre même pour des raisons de bonne foi. Leur lien à l'Eglise et leur devoir d'obéissance sont certainement plus stricts que pour ceux qui adhèrent à elle "seulement par un désir inconscient". Qu'ils comprennent qu'ils sont les enfants de l'Eglise, affectueusement soutenus par elle avec le lait de la doctrine et les sacrements, et que, après avoir entendu la voix de leur Mère, ils ne peuvent donc pas être excusés d'ignorance coupable. Qu'ils comprennent que le principe suivant s'applique à eux sans restriction : "La soumission à l'Eglise catholique et au Souverain Pontife est nécessaire au salut"
(Enseignements Pontificaux, L’Église, pp. 818-822, Desclée 1959)
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Trés bon texte! L'ayant lu sur l'autre fil, je m'apprêtai à le poster ici!
Il est trés éclairant , et montre bien qu'il n'y a pas d'opposition avec le Syllabus!
Le Saint-Office en opposition avec le Syllabus ? Non, car il n’y a qu’ un seul corps et un seul esprit (…) un seul Seigneur, une seule foi, un
seul baptême, un seul Dieu (…) (Eph. IV, 4-6)
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
Eric a écrit:Ah ! ....Gérard a écrit:Voilà ce qui manquait de précision à la doctrine de Vandepitte sur la doctrine du salut possible des païens ....
Si seulement ce "petit abbé Vandepitte" avait pu être (r)enseigné par un homme de votre classe et possédant toutes vos connaissances .... Gérard .... !!!!
Est-ce vraiment si odieux que de vouloir voir dans la doctrine du Salut, ce que les Pères de l'Eglise y ont apporté ?
En tous cas, il semble qu'il soit bien nécessaire de bien préciser cette doctrine du Salut quand on voit des personnes, un peu paumées il est vrai, affirmer que les chrétiens non catholique sont unis à l'âme de l'Eglise.
Or, il me semble que ce n'est pas trop que de leur montrer la doctrine thomiste qui arrive à point et tranche magistralement cette question.
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
- Spoiler:
- ROBERT. a écrit:LE PAPE PEUT-IL SE TAIRE ?
[La condamnation du cardinal Mindszenty. — Les persécutions d’aujourd’hui et de jadis.]
1250 Romains ! L’Église du Christ suit le chemin tracé par le divin Rédempteur. Elle se sent éternelle; elle sait qu’elle ne pourra périr, que les plus violentes tempêtes ne pourront la submerger. Elle ne mendie pas de faveurs; les menaces et la disgrâce des puissances terrestres ne l’intimident pas. Elle ne s’immisce pas dans les questions purement politiques ou économiques; elle ne se soucie pas non plus de discuter sur l’utilité et le désavantage de l’une ou de l’autre forme de gouvernement. Toujours désireuse, pour autant que cela dépende d’elle, d’avoir la paix avec tous (a), elle donne à César ce qui lui revient suivant le droit, mais ne peut livrer ni abandonner ce qui est à Dieu.
1250a — Rom. XII, 18.
1251 Or, on sait ce que l’état totalitaire et antireligieux exige et attend d’elle comme prix de sa tolérance et de sa reconnaissance problématique.
VOILA CE QU’IL VOUDRAIT LUI :
1º une Église qui se taise quand elle devrait parler;
2º une Église qui affaiblisse la loi de Dieu, en l’adaptant aux goûts des volontés humaines, alors qu’elle devrait hautement la proclamer et la défendre;
3º une Église qui se détache du fondement inébranlable sur lequel le Christ l’a édifiée, pour s’installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s’abandonner au courant qui passe;
4º une Église qui ne s’oppose pas à l’oppression des consciences et ne protège pas les droits légitimes et les justes libertés du peuple;
5º une Église qui, avec une honteuse servilité, reste enfermée entre les quatre murs du temple, oublieuse du mandat divin qu’elle a reçu du Christ : "Allez dans les carrefours (a); instruisez toutes les nations"(b)
1251a — Matth., XII, 9.
1251a — Matth. XXVIII, 19.
1252 Chers fils et filles ! héritiers spirituels d’une innombrable légion de confesseurs et de martyrs !
Est-ce là l’Église que vous vénérez et aimez ? Reconnaîtriez-vous dans une telle Église les traits du visage de votre Mère ? Pouvez-vous vous imaginer un successeur du premier Pierre qui se plie à pareilles exigences ?
Le Pape a les promesses divines, même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable; héraut de la vérité et de la justice, principe de l’unité de l’Église, sa voix dénonce les erreurs, les idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
1253 Peut-il donc se taire, quand dans une nation on arrache, par la violence ou par l’astuce, du centre de la chrétienté de Rome, les Églises qui lui sont unies; quand on emprisonne tous les évêques gréco-catholiques, PARCE QU’ILS REFUSENT D’APOSTASIER LEUR FOI; quand ON PERSÉCUTE ET ARRÊTE DES PRÊTRES ET DES FIDÈLES PARCE QU’ILS NE CONSENTENT PAS À SE SÉPARER DE LEUR VÉRITABLE MÈRE L’ÉGLISE ?
Le Pape peut-il se taire, quand le droit d’éduquer leurs propres enfants est enlevé aux parents, par un régime de minorité, qui veut les éloigner du Christ ?
Le Pape peut-il se taire, quand un État outrepassant les limites de sa compétence, s’arroge le pouvoir de supprimer les diocèses, de déposer les évêques, de bouleverser l’organisation ecclésiastique et de la réduire au-dessous du strict minimum pour l’exercice efficace du ministère des âmes ?
1254 Le Pape peut-il se taire, quand on en vient au point de PUNIR DE PRISON UN PRÊTRE COUPABLE DE NE PAS AVOIR VOULU VIOLER LE PLUS SACRÉ ET LE PLUS INVIOLABLE DES SECRETS, LE SECRET DE LA CONFESSION SACRAMENTELLE ?
Tout cela, est-ce illégitime ingérence dans les pouvoirs politiques de l’État ? Qui pourrait l’affirmer honnêtement ? Vos exclamations ont déjà donné la réponse à ces questions et à une multitudes d’autres semblables.
(S.S. Pie XII — Allocution aux fidèles de Rome, 20 février 1949 —
Enseignements Pontificaux, L’Église, pp.815-817, Desclée 1959)
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numérotation, gras et majuscules ajoutés.
Les exactions du gouvernement communiste hongrois n’étaient que broutilles, comparées aux monstrueuses atrocités spirituelles planétaires, opérées à partir de Montini jusqu’à y compris Ratz…
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- Spoiler:
- DISCOURS AU PEUPLE DE ROME
(20 février 1949) 1
A la suite des tragiques événements qui se déroulent en Europe orientale, et en Hongrie en particulier, une Messe d'expiation jut célébrée le 20 février 1949 devant la Basilique de Saint-Pierre à Rome. Après cette messe, le Saint-Père parla à la foule groupée sur la Place Saint-Pierre :
Encore une fois, en une heure grave et douloureuse, le peuple fidèle de la Ville Eternelle est accouru vers son Evêque et son Père.
Encore une fois, cette superbe colonnade semble ne pouvoir étreindre que difficilement de ses bras gigantesques les foules qui, comme des vagues mues par une force irrésistible, ont afflué jusqu'au seuil de la basilique vaticane, pour assister à la messe d'expiation au point central du monde catholique tout entier, et épancher les sentiments dont leurs âmes débordent.
Une fois de plus le Pape réprouve le verdict injuste du tribunal de Budapest qui a condamné le Cardinal Mindszenty à seize ans de prison :
La condamnation soulevant la réprobation unanime du monde civilisé infligée sur les bords du Danube à un eminent cardinal de la Sainte Eglise Romaine, a suscité sur les rives du Tibre un cri d'indignation, digne de la Ville Eternelle.
1 D'après les A. A. S., XXXXI, 1949, p. 74; traduction française de La Documentation Catholique, t. XLVI, col. 321.
L'Etat totalitaire incompatible avec l'Eglise libre persécute nécessairement, où qu'ils soient, les chrétiens :
Mais le fait qu'un régime opposé à la religion a frappé cette fois un prince de l'Eglise, vénéré par la très grande majorité de son peuple, n'est pas un cas isolé ; il est un. des anneaux de la longue chaîne de persécutions que quelques Etats dictatoriaux ont déchaînées contre la doctrine et la vie chrétiennes.
Non seulement les chrétiens sont condamnés, ils sont encore vilipendés :
Une note caractéristique commune aux persécuteurs de tous les temps c'est que, non contents d'abattre physiquement leurs victimes, ils veulent encore les rendre méprisables et odieuses à la patrie et à la société.
Qui ne se rappelle les premiers martyrs romains dont parle Tacite (Annal. XV, 44) immolés sous Néron et représentés comme des incendiaires, d'abominables malfaiteurs, des ennemis du genre humain ?
Les persécuteurs modernes se montrent les disciples de cette école sans honneur. Ils copient, pour ainsi dire, leurs maître et modèles, si tant est qu'ils ne les surpassent pas en cruauté, habiles comme ils lè sont dans l'art d'adapter les progrès les plus récents de la science et de la technique en vue d'une domination et d'un asservissement du peuple, tels qu'on n'aurait pu les concevoir dans les temps passés.
On accuse l'Eglise de faire de la politique ; or, elle se refuse à en faire ; elle reste sur son domaine propre, qui est celui de la vie spirituelle :
Romains ! L'Eglise du Christ suit le chemin tracé par le divin Rédempteur. Elle se sent éternelle : elle sait qu'elle ne pourra périr, que les plus violentes tempêtes ne parviendront pas à la submerger. Elle ne mendie pas des faveurs ; les menaces et la disgrâce des puissances terrestres ne l'intimident pas. Elle ne s'immisce pas dans les questions purement politiques ou économiques ; elle ne se soucie pas non plus de discuter sur l'utilité et le désavantage de l'une ou de l'autre forme de gouvernement. Toujours désireuse, pour autant que cela dépend d'elle, d'avoir la paix avec tous (cf. Rom. XII, 18), elle donne à César ce qui lui revient suivant le droit, mais elle ne peut trahir ni abandonner ce qui est à Dieu.
L'Etat totalitaire formule vis-à-vis de l'Eglise des exigences que celle-ci ne peut admettre :
Or, on sait bien ce que l'Etat totalitaire et antireligieux exige et attend d'elle comme prix de sa tolérance et de sa reconnaissance problématique. Il voudrait :
— une Eglise qui se taise quand elle devrait parler ;
— une Eglise qui affaiblisse la loi de Dieu, en l'adaptant au goût des volontés humaines, alors qu'elle devrait hautement la proclamer et la défendre ;
— une Eglise qui se détache du fondement inébranlable sur lequel le Christ l'a édifiée, pour s'installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s'abandonner au courant qui passe ;
— une Eglise qui ne s'oppose pas à l'oppression des consciences et ne protège pas les droits légitimes et les justes libertés du peuple ;
— une Eglise qui, avec une honteuse servilité, reste enfermée entre les quatre murs du temple, oublieuse du mandat divin qu'elle a reçu du Christ : « Allez, dans les carrefours» (Matth. XXII, 9); «instruisez toutes les nations» (Matth. XXVIII, 19).
Chers fils et filles ! héritiers spirituels d'une innombrable légion de confesseurs et de martyrs !
Est-ce là l'Eglise que vous vénérez et aimez ? Reconnaîtriez-vous dans une telle Eglise les traits du visage de votre Mère ? Pouvez-vous vous imaginer un successeur du premier Pierre qui se plie à pareilles exigences ?
Il est du devoir de l'Eglise de proclamer au monde la violation des droits qu'on lui impose dans différents pays :
Le Pape a les promesses divines ; même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable ; héraut de la vérité et de la justice, principe de l'unité de l'Eglise, sa voix dénonce les erreurs, le idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
Peut-il donc se taire quand dans une nation, on arrache, par la violence ou par l'astuce, du centre de la chrétienté de Rome, les Eglises qui lui sont unies ; quand on emprisonne tous les évêques gréco-catholiques, parce qu'ils refusent d'apostasier leur foi ; quand on persécute et arrête des prêtres et des fidèles parce qu'ils ne consentent pas à se séparer de leur véritable mère l'Eglise 1.
Le Pape peut-il se taire quand le droit d'éduquer leurs propres enfants est enlevé aux parents, par un régime de minorité qui veut les éloigner du Christ ? 2.
Le Pape peut-il se taire quand un Etat, outre-passant les limites de sa compétence, s'arroge le pouvoir de supprimer les diocèses, de déposer les évêques, de bouleverser l'organisation ecclésiastique et de réduire au-dessous du strict minimum l'exercice efficace des âmes ? 3.
Le Pape peut-il se taire quand on en vient au point de punir de prison un prêtre coupable de ne pas avoir violé
1 En Ukraine, en Roumanie et ailleurs, un grand nombre d'évêques catholiques de rite grec sont actuellement en prison.
En Galicie, les sept évêques catholiques ont été arrêtés et traînés en prison.
En Ukraine, Mgr Kocylowiski, évêque de Przemysl, est mort en prison ; Mgr Slippy, archevêque de Lvov, est mort en exil.
En Roumanie, sur sept évêques, six sont arrêtés, un seul est encore en liberté !
Il faut ajouter à cette liste celle des victimes de la persécution dans les Etats Baltes : en Lithuanie, l'évêque de Tesiai a été condamné à mort, son sutfragant, Mgr Ramanauskas, a été déporté, ainsi que Mgr Mecys Reinys, archevêque de Vilna, Mgr Matulionis, évêque de Kaisia Dorys ; en Esthonie, Mgr Profitlich, archevêque, a été arrêté et déporté.
On sait qu'en Yougoslavie, Mgr Stepinac, archevêque de Zagreb, est en prison. En Albanie, Mgr Volaj, évêque de Sappa, et Mgr Gjini, évêque d'Alessio, ont été tués; Mgr Prennuschi, archevêque de Durazzo, est en prison; de même Mgr Thaci est incarcéré.
2 Des lois ont supprimé les institutions d'enseignement catholique en Yougoslavie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne et en Tchécoslovaquie.
3 En Roumanie, le gouvernement, de son propre chef, a décidé de changer l'étendue et le nombre des diocèses catholiques. Le 3 septembre 1948, un décret déposait Mgr Suciu, administrateur apostolique de l'archidiocèse d'Alba Julia. Le 18 septembre 1948, le nombre des évêchés étaient réduits de cinq à deux.
le plus sacré et le plus inviolable des secrets, le secret de la confession sacrementelle ? 1.
Tout cela est-ce illégitime ingérence dans les pouvoirs politiques de l'Etat ? Qui pourrait l'affirmer honnêtement ? Vos exclamations ont déjà donné la réponse à ces questions et à une multitude d'autres semblables.
Le Pape prie pour que les secours d'En-Haut viennent fortifier les chrétiens et éclairer les persécuteurs :
Que le Seigneur Dieu, chers fils et filles, récompense votre fidélité. Qu'il vous donne la force dans les luttes présentes et futures. Qu'il vous rende vigilants contre les coups de ses ennemis et des vôtres.
Qu'il éclaire de sa lumière les esprits de ceux dont les yeux sont encore fermés à la vérité. Qu'il accorde à tant de coeurs, aujourd'hui encore éloignés de Lui, la grâce du retour sincère à cette foi et à ces sentiments fraternels dont la négation menace la paix et l'humanité.
Et maintenant que descende large, paternelle, affectueuse, sur vous tous, sur la Ville Eternelle et sur le monde Notre Bénédiction Apostolique.
1 En Yougoslavie, une loi nouvelle impose aux prêtres de révéler ce qu'ils ont appris au confessionnal quand ils sont cités comme témoins devant les tribunaux.
Pourquoi ne l'écoute-t-on pas ?Le Pape a les promesses divines, même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable; héraut de la vérité et de la justice, principe de l’unité de l’Église, sa voix dénonce les erreurs, les idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Lucie a écrit:Version clerus :
- Spoiler:
ROBERT. a écrit:LE PAPE PEUT-IL SE TAIRE ?
[La condamnation du cardinal Mindszenty. — Les persécutions d’aujourd’hui et de jadis.]
1250 Romains ! L’Église du Christ suit le chemin tracé par le divin Rédempteur. Elle se sent éternelle; elle sait qu’elle ne pourra périr, que les plus violentes tempêtes ne pourront la submerger. Elle ne mendie pas de faveurs; les menaces et la disgrâce des puissances terrestres ne l’intimident pas. Elle ne s’immisce pas dans les questions purement politiques ou économiques; elle ne se soucie pas non plus de discuter sur l’utilité et le désavantage de l’une ou de l’autre forme de gouvernement. Toujours désireuse, pour autant que cela dépende d’elle, d’avoir la paix avec tous (a), elle donne à César ce qui lui revient suivant le droit, mais ne peut livrer ni abandonner ce qui est à Dieu.
1250a — Rom. XII, 18.
1251 Or, on sait ce que l’état totalitaire et antireligieux exige et attend d’elle comme prix de sa tolérance et de sa reconnaissance problématique.
VOILA CE QU’IL VOUDRAIT LUI :
1º une Église qui se taise quand elle devrait parler;
2º une Église qui affaiblisse la loi de Dieu, en l’adaptant aux goûts des volontés humaines, alors qu’elle devrait hautement la proclamer et la défendre;
3º une Église qui se détache du fondement inébranlable sur lequel le Christ l’a édifiée, pour s’installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s’abandonner au courant qui passe;
4º une Église qui ne s’oppose pas à l’oppression des consciences et ne protège pas les droits légitimes et les justes libertés du peuple;
5º une Église qui, avec une honteuse servilité, reste enfermée entre les quatre murs du temple, oublieuse du mandat divin qu’elle a reçu du Christ : "Allez dans les carrefours (a); instruisez toutes les nations"(b)
1251a — Matth., XII, 9.
1251a — Matth. XXVIII, 19.
1252 Chers fils et filles ! héritiers spirituels d’une innombrable légion de confesseurs et de martyrs !
Est-ce là l’Église que vous vénérez et aimez ? Reconnaîtriez-vous dans une telle Église les traits du visage de votre Mère ? Pouvez-vous vous imaginer un successeur du premier Pierre qui se plie à pareilles exigences ?
Le Pape a les promesses divines, même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable; héraut de la vérité et de la justice, principe de l’unité de l’Église, sa voix dénonce les erreurs, les idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
1253 Peut-il donc se taire, quand dans une nation on arrache, par la violence ou par l’astuce, du centre de la chrétienté de Rome, les Églises qui lui sont unies; quand on emprisonne tous les évêques gréco-catholiques, PARCE QU’ILS REFUSENT D’APOSTASIER LEUR FOI; quand ON PERSÉCUTE ET ARRÊTE DES PRÊTRES ET DES FIDÈLES PARCE QU’ILS NE CONSENTENT PAS À SE SÉPARER DE LEUR VÉRITABLE MÈRE L’ÉGLISE ?
Le Pape peut-il se taire, quand le droit d’éduquer leurs propres enfants est enlevé aux parents, par un régime de minorité, qui veut les éloigner du Christ ?
Le Pape peut-il se taire, quand un État outrepassant les limites de sa compétence, s’arroge le pouvoir de supprimer les diocèses, de déposer les évêques, de bouleverser l’organisation ecclésiastique et de la réduire au-dessous du strict minimum pour l’exercice efficace du ministère des âmes ?
1254 Le Pape peut-il se taire, quand on en vient au point de PUNIR DE PRISON UN PRÊTRE COUPABLE DE NE PAS AVOIR VOULU VIOLER LE PLUS SACRÉ ET LE PLUS INVIOLABLE DES SECRETS, LE SECRET DE LA CONFESSION SACRAMENTELLE ?
Tout cela, est-ce illégitime ingérence dans les pouvoirs politiques de l’État ? Qui pourrait l’affirmer honnêtement ? Vos exclamations ont déjà donné la réponse à ces questions et à une multitudes d’autres semblables.
(S.S. Pie XII — Allocution aux fidèles de Rome, 20 février 1949 —
Enseignements Pontificaux, L’Église, pp.815-817, Desclée 1959)
.
numérotation, gras et majuscules ajoutés.
Les exactions du gouvernement communiste hongrois n’étaient que broutilles, comparées aux monstrueuses atrocités spirituelles planétaires, opérées à partir de Montini jusqu’à y compris Ratz…
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Les deux versions sont semblables.
- Spoiler:
DISCOURS AU PEUPLE DE ROME
(20 février 1949) 1
A la suite des tragiques événements qui se déroulent en Europe orientale, et en Hongrie en particulier, une Messe d'expiation jut célébrée le 20 février 1949 devant la Basilique de Saint-Pierre à Rome. Après cette messe, le Saint-Père parla à la foule groupée sur la Place Saint-Pierre :
Encore une fois, en une heure grave et douloureuse, le peuple fidèle de la Ville Eternelle est accouru vers son Evêque et son Père.
Encore une fois, cette superbe colonnade semble ne pouvoir étreindre que difficilement de ses bras gigantesques les foules qui, comme des vagues mues par une force irrésistible, ont afflué jusqu'au seuil de la basilique vaticane, pour assister à la messe d'expiation au point central du monde catholique tout entier, et épancher les sentiments dont leurs âmes débordent.
Une fois de plus le Pape réprouve le verdict injuste du tribunal de Budapest qui a condamné le Cardinal Mindszenty à seize ans de prison :
La condamnation soulevant la réprobation unanime du monde civilisé infligée sur les bords du Danube à un eminent cardinal de la Sainte Eglise Romaine, a suscité sur les rives du Tibre un cri d'indignation, digne de la Ville Eternelle.
1 D'après les A. A. S., XXXXI, 1949, p. 74; traduction française de La Documentation Catholique, t. XLVI, col. 321.
L'Etat totalitaire incompatible avec l'Eglise libre persécute nécessairement, où qu'ils soient, les chrétiens :
Mais le fait qu'un régime opposé à la religion a frappé cette fois un prince de l'Eglise, vénéré par la très grande majorité de son peuple, n'est pas un cas isolé ; il est un. des anneaux de la longue chaîne de persécutions que quelques Etats dictatoriaux ont déchaînées contre la doctrine et la vie chrétiennes.
Non seulement les chrétiens sont condamnés, ils sont encore vilipendés :
Une note caractéristique commune aux persécuteurs de tous les temps c'est que, non contents d'abattre physiquement leurs victimes, ils veulent encore les rendre méprisables et odieuses à la patrie et à la société.
Qui ne se rappelle les premiers martyrs romains dont parle Tacite (Annal. XV, 44) immolés sous Néron et représentés comme des incendiaires, d'abominables malfaiteurs, des ennemis du genre humain ?
Les persécuteurs modernes se montrent les disciples de cette école sans honneur. Ils copient, pour ainsi dire, leurs maître et modèles, si tant est qu'ils ne les surpassent pas en cruauté, habiles comme ils lè sont dans l'art d'adapter les progrès les plus récents de la science et de la technique en vue d'une domination et d'un asservissement du peuple, tels qu'on n'aurait pu les concevoir dans les temps passés.
On accuse l'Eglise de faire de la politique ; or, elle se refuse à en faire ; elle reste sur son domaine propre, qui est celui de la vie spirituelle :
Romains ! L'Eglise du Christ suit le chemin tracé par le divin Rédempteur. Elle se sent éternelle : elle sait qu'elle ne pourra périr, que les plus violentes tempêtes ne parviendront pas à la submerger. Elle ne mendie pas des faveurs ; les menaces et la disgrâce des puissances terrestres ne l'intimident pas. Elle ne s'immisce pas dans les questions purement politiques ou économiques ; elle ne se soucie pas non plus de discuter sur l'utilité et le désavantage de l'une ou de l'autre forme de gouvernement. Toujours désireuse, pour autant que cela dépend d'elle, d'avoir la paix avec tous (cf. Rom. XII, 18), elle donne à César ce qui lui revient suivant le droit, mais elle ne peut trahir ni abandonner ce qui est à Dieu.
L'Etat totalitaire formule vis-à-vis de l'Eglise des exigences que celle-ci ne peut admettre :
Or, on sait bien ce que l'Etat totalitaire et antireligieux exige et attend d'elle comme prix de sa tolérance et de sa reconnaissance problématique. Il voudrait :
— une Eglise qui se taise quand elle devrait parler ;
— une Eglise qui affaiblisse la loi de Dieu, en l'adaptant au goût des volontés humaines, alors qu'elle devrait hautement la proclamer et la défendre ;
— une Eglise qui se détache du fondement inébranlable sur lequel le Christ l'a édifiée, pour s'installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s'abandonner au courant qui passe ;
— une Eglise qui ne s'oppose pas à l'oppression des consciences et ne protège pas les droits légitimes et les justes libertés du peuple ;
— une Eglise qui, avec une honteuse servilité, reste enfermée entre les quatre murs du temple, oublieuse du mandat divin qu'elle a reçu du Christ : « Allez, dans les carrefours» (Matth. XXII, 9); «instruisez toutes les nations» (Matth. XXVIII, 19).
Chers fils et filles ! héritiers spirituels d'une innombrable légion de confesseurs et de martyrs !
Est-ce là l'Eglise que vous vénérez et aimez ? Reconnaîtriez-vous dans une telle Eglise les traits du visage de votre Mère ? Pouvez-vous vous imaginer un successeur du premier Pierre qui se plie à pareilles exigences ?
Il est du devoir de l'Eglise de proclamer au monde la violation des droits qu'on lui impose dans différents pays :
Le Pape a les promesses divines ; même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable ; héraut de la vérité et de la justice, principe de l'unité de l'Eglise, sa voix dénonce les erreurs, le idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
Peut-il donc se taire quand dans une nation, on arrache, par la violence ou par l'astuce, du centre de la chrétienté de Rome, les Eglises qui lui sont unies ; quand on emprisonne tous les évêques gréco-catholiques, parce qu'ils refusent d'apostasier leur foi ; quand on persécute et arrête des prêtres et des fidèles parce qu'ils ne consentent pas à se séparer de leur véritable mère l'Eglise 1.
Le Pape peut-il se taire quand le droit d'éduquer leurs propres enfants est enlevé aux parents, par un régime de minorité qui veut les éloigner du Christ ? 2.
Le Pape peut-il se taire quand un Etat, outre-passant les limites de sa compétence, s'arroge le pouvoir de supprimer les diocèses, de déposer les évêques, de bouleverser l'organisation ecclésiastique et de réduire au-dessous du strict minimum l'exercice efficace des âmes ? 3.
Le Pape peut-il se taire quand on en vient au point de punir de prison un prêtre coupable de ne pas avoir violé
1 En Ukraine, en Roumanie et ailleurs, un grand nombre d'évêques catholiques de rite grec sont actuellement en prison.
En Galicie, les sept évêques catholiques ont été arrêtés et traînés en prison.
En Ukraine, Mgr Kocylowiski, évêque de Przemysl, est mort en prison ; Mgr Slippy, archevêque de Lvov, est mort en exil.
En Roumanie, sur sept évêques, six sont arrêtés, un seul est encore en liberté !
Il faut ajouter à cette liste celle des victimes de la persécution dans les Etats Baltes : en Lithuanie, l'évêque de Tesiai a été condamné à mort, son sutfragant, Mgr Ramanauskas, a été déporté, ainsi que Mgr Mecys Reinys, archevêque de Vilna, Mgr Matulionis, évêque de Kaisia Dorys ; en Esthonie, Mgr Profitlich, archevêque, a été arrêté et déporté.
On sait qu'en Yougoslavie, Mgr Stepinac, archevêque de Zagreb, est en prison. En Albanie, Mgr Volaj, évêque de Sappa, et Mgr Gjini, évêque d'Alessio, ont été tués; Mgr Prennuschi, archevêque de Durazzo, est en prison; de même Mgr Thaci est incarcéré.
2 Des lois ont supprimé les institutions d'enseignement catholique en Yougoslavie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne et en Tchécoslovaquie.
3 En Roumanie, le gouvernement, de son propre chef, a décidé de changer l'étendue et le nombre des diocèses catholiques. Le 3 septembre 1948, un décret déposait Mgr Suciu, administrateur apostolique de l'archidiocèse d'Alba Julia. Le 18 septembre 1948, le nombre des évêchés étaient réduits de cinq à deux.
le plus sacré et le plus inviolable des secrets, le secret de la confession sacrementelle ? 1.
Tout cela est-ce illégitime ingérence dans les pouvoirs politiques de l'Etat ? Qui pourrait l'affirmer honnêtement ? Vos exclamations ont déjà donné la réponse à ces questions et à une multitude d'autres semblables.
Le Pape prie pour que les secours d'En-Haut viennent fortifier les chrétiens et éclairer les persécuteurs :
Que le Seigneur Dieu, chers fils et filles, récompense votre fidélité. Qu'il vous donne la force dans les luttes présentes et futures. Qu'il vous rende vigilants contre les coups de ses ennemis et des vôtres.
Qu'il éclaire de sa lumière les esprits de ceux dont les yeux sont encore fermés à la vérité. Qu'il accorde à tant de coeurs, aujourd'hui encore éloignés de Lui, la grâce du retour sincère à cette foi et à ces sentiments fraternels dont la négation menace la paix et l'humanité.
Et maintenant que descende large, paternelle, affectueuse, sur vous tous, sur la Ville Eternelle et sur le monde Notre Bénédiction Apostolique.
1 En Yougoslavie, une loi nouvelle impose aux prêtres de révéler ce qu'ils ont appris au confessionnal quand ils sont cités comme témoins devant les tribunaux.Pourquoi ne l'écoute-t-on pas ?Le Pape a les promesses divines, même dans sa faiblesse humaine, il est invincible et inébranlable; héraut de la vérité et de la justice, principe de l’unité de l’Église, sa voix dénonce les erreurs, les idolâtries, les superstitions, condamne les iniquités, fait aimer la charité et les vertus.
L'Apôtre Saint Paul donne la réponse: (...) viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine; mais, selon leurs
désirs, ils amasseront des maîtres autour d’eux, éprouvant une vive démangeaison aux oreilles; Et détournant l’ouïe de la vérité, ils se
tourneront vers les fables ( II Tim. IV, 3-4)
Les superstitions, les erreurs, les idolâtries que le Pape dénonce et condamne, ce sont bel et bien des fables ! Les fables de
Montini....jusqu'aux fables de Ratzinger !!!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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