La vraie Paix
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JCMD67
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La vraie Paix
Saint Albert le Grand, Maître de la véritable Sagesse:
http://foicatholique.cultureforum.net/t3661-saint-albert-le-grand-le-paradis-de-l-ame#18456
La vraie paix, en réalité, n'est-ce pas de s'entendre avec les bonnes œuvres et de faire la guerre aux vices ?
http://foicatholique.cultureforum.net/t3661-saint-albert-le-grand-le-paradis-de-l-ame#18456
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: La vraie Paix
Vraiment très intéressant!
Merci JC !
Merci JC !
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La vraie Paix
De rien.
J'ai trouvé ces textes de saint Albert le Grand dernièrement, ce fut le maître de saint Thomas d'Aquin, et il faut avouer que sa doctrine est puissante.
J'ai trouvé ces textes de saint Albert le Grand dernièrement, ce fut le maître de saint Thomas d'Aquin, et il faut avouer que sa doctrine est puissante.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: La vraie Paix
JCMD67 a écrit:De rien.
J'ai trouvé ces textes de saint Albert le Grand dernièrement, ce fut le maître de saint Thomas d'Aquin, et il faut avouer que sa doctrine est puissante.
Sa doctrine est puissante parce que c'est celle de l'Église!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La vraie Paix
S.S. Pie XII :
A chaque fois que je vois "paix", je pense à la rengaine d'une partie de la secte conciliaire :
"Paix et joie, comme on dit, et louange, avec Résurrection du Christ. (Surtout pas pénitence, mortification, ou pleurer ses péchés, c'est dépassé, et oublier qu'il a fallu que le Fils de l'homme meurt sur la Croix et triomphe de la mort pour ressusciter, car aujourd'hui nous devons vivre la petite voie dite de Ste Thérèse (selon eux), la voie de miséricorde (donc tous les péchés étant pardonnés, ne pas penser aux fins dernières), nous pouvons abandonner les austérités aux grands saints (comprendre toutes les mortifications).
Non, Pacem in terris, paix sur la terre, pas seulement aux hommes de bonne volonté, mais aux philanthropes, à ceux animés d'amour naturel sans aucun mérite pour le ciel."
Leurs idées sont ainsi complètement faussées.
S.S. Pie XII :
Amour naturel ne valant rien aux yeux de Dieu, compassion naturelle sans valeur, paix matérielle à la place de la paix de la conscience, tolérance même de l'hérésie pour conserver cette fausse paix, miséricorde pour étouffer les remords et pécher tranquillement, et après, louer Dieu inutilement, « la louange du Seigneur perdant toute sa beauté dans la bouche du pécheur.» pour se conforter dans l'idée que Dieu les aime tels qu'ils sont, c'est-à-dire pécheurs impénitents. Il n'y a pas, je crois, pire présomption, de péché contre l'espérance.
Petite voie pour rester médiocre et se contenter de dire "Pardon, merci", et ensuite passer tranquillement à autre chose, sans pénitence, sans mortification.
S.S. Pie XII :
prières à la Mère de Dieu en restant dans l'impénitence et lui offensant ainsi les oreilles : "Je veux continuer à crucifier votre Fils mais je ne veux pas changer de vie, cependant, je vous prie de me sauver quand même : vous le ferez bien, n'est-ce pas."
S.S. Pie XII :
Il faut pardonner, passer sur les idées qui nous déplaisent, oubliant que l'Eglise a toujours été intolérante en matière de doctrine, possédant la vérité qui ne peut souffrir d'altération, si elle est pourtant tolérante pour les péchés et infirmités des pécheurs. Oui, il faut pardonner, mais s'il faut pardonner au pécheur, on ne laissera pas une hérésie pour cela sans défendre la Vérité de la doctrine de l'Eglise.
En un mot, Résurrection, paradis sans s'en donner la peine : se contenter de ce que l'on veut sur terre, et espérer en la miséricorde pour se sauver sans œuvres : sachant qu'ils n'ont ainsi ni la Foi, la Foi sans oeuvres étant Foi morte de toutes façons, (malgré leurs hérésies ou doutes volontaires qui détruisent la Foi) ni l'Espérance, espérant de façon présomptueuse qu'ils se sauveront sans rien faire, et charité de mots, qui croit se contenter de prières et bons sentiments, ou d'œuvres naturelles, sans penser que se purifier, se repentir, s'humilier, est le seul moyen de grandir en charité, qui n'aime pour s'établir que l'humilité et la contrition du pécheur.
Étant en période de deuil "national" dans l'Eglise, est-ce d'ailleurs le moment de la louange, alors que la pénitence s'impose, même pour toute l'année. Mais certains croient être à une autre époque, complètement aveugles qu'ils sont arrivés aux jours mauvais, et ceux qui se rendent compte n'en comprennent pas l'étendue, ce qui est bien triste.
Dom Guéranger :
Ils nous parlent de Pentecôte de l'Eglise sans conversions, d'"oecuménisme", alors que leur église s'écroule en partie de l'intérieur, n'est-ce pas l'aveuglement suprême. Laissons plutôt s'exprimer un oecuméniste véritable de Dieu :
S.S. Pie XII :
On peut appliquer à notre époque ce que disait S.S. Pie XII :
S.S. Pie XII :
S.S. Pie XII :Voilà le monde qui taxe d'étroitesse d'esprit, de rigorisme intolérant quiconque met, au-dessus de ce qui passe, l'Eternel !
« Toute paix extérieure prend sa source dans la paix intérieure de la conscience, et toute paix collective a sa source première dans la paix individuelle »
ALLOCUTION AUX ASPIRANTES DE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
(30 septembre 1951)
Joie :
Vous devez être joyeuses de cette joie qui vient d'une bonne conscience, d'une vie bien ordonnée, de l'observation exacte de tous vos devoirs et qui est, comme le dit l'Apôtre saint Paul : « le fruit du Saint-Esprit, qui habite en nous avec la grâce ».
- Spoiler:
Cette joie sainte qui ne connaît pas la tristesse, fruit du péché, de l'orgueil et des mauvaises passions ; cette innocente allégresse, qui vous donnera des ailes pour le bien et vous rendra léger tout fardeau, en même temps, qu'elle sera l'arôme de votre vie et la préservera des attractions du mal, sera aussi un facteur de premier ordre pour les fins de votre apostolat.
Tous les raisonnements, tous les discours seraient de moindre efficacité pour faire aimer la doctrine et la loi de Jésus, que la vision de vos visages rayonnant de charité, de pureté et de joie.
A chaque fois que je vois "paix", je pense à la rengaine d'une partie de la secte conciliaire :
"Paix et joie, comme on dit, et louange, avec Résurrection du Christ. (Surtout pas pénitence, mortification, ou pleurer ses péchés, c'est dépassé, et oublier qu'il a fallu que le Fils de l'homme meurt sur la Croix et triomphe de la mort pour ressusciter, car aujourd'hui nous devons vivre la petite voie dite de Ste Thérèse (selon eux), la voie de miséricorde (donc tous les péchés étant pardonnés, ne pas penser aux fins dernières), nous pouvons abandonner les austérités aux grands saints (comprendre toutes les mortifications).
Non, Pacem in terris, paix sur la terre, pas seulement aux hommes de bonne volonté, mais aux philanthropes, à ceux animés d'amour naturel sans aucun mérite pour le ciel."
Leurs idées sont ainsi complètement faussées.
S.S. Pie XII :
ALLOCUTION AUX CURÉS DE ROME ET AUX PRÉDICATEURS DE CARÊME
(17 février 1942)
[...]
Oui, qu'on étudie aussi toutes les sciences et toutes les disciplines, tous les arts et les métiers, qu'on scrute les cieux, les mers, la terre et les profondeurs abyssales de la nature et de ses divers règnes. Mais l'homme, doué d'une âme immortelle, devra apprendre à sonder les profondeurs de son cœur, à sentir l'impulsion première qui le pousse avec force vers Dieu, à distinguer les biens éternels des biens temporaires et passagers, la vertu du vice, les mérites des démérites en face du tribunal de Dieu, à réfléchir sur l'offense et sur le remords et le regret qui l'efface.
ALLOCUTION AUX CURÉS ET PRÉDICATEURS DE CARÊME DE ROME
(23 mars 1949)
- Spoiler:
Le Pape condamne toutes les institutions et les moeurs contemporaines qui excluent Dieu :
La tendance naturelle de l'homme déchu vers les choses terrestres, son incapacité de comprendre les choses de l'Esprit de Dieu (Cf. Cor. II, 14), sont hélas ! favorisées de nos jours par la complicité de tout ce qui l'entoure. Souvent Dieu n'y est pas nié, ni insulté, ni blasphémé ; Il est comme absent. La propagande pour une vie terrestre sans Dieu est ouverte, séductrice, continuelle. On a fait remarquer avec raison que généralement, même dans les «films » indiqués comme moralement irréprochables, les hommes vivent et meurent comme s'il n'y avait ni Dieu, ni Rédempteur, ni Eglise. Nous ne voulons pas ici contester les intentions; mais il n'en est pas moins vrai que les conséquences de ces représentations cinématographiques neutres sont vraiment étendues ' et profondes. Il faut y ajouter ensuite la néfaste propagande délibérément voulue pour la formation de la famille, de la société, de l'Etat sans Dieu. C'est un torrent dont les eaux fangeuses essayent de pénétrer jusque dans le champ cathoIique. Combien en ont été déjà contaminés ! De bouche, ils se disent encore catholiques, mais ils ne s'aperçoivent pas que leur conduite dément par les faits cette profession de foi.
C'est pourquoi il est urgent d'insister dans la prédication sur les grandes vérités traditionnelles et notamment sur les fins dernières :
Il n'y a donc plus de temps à perdre pour arrêter de toutes nos forces ce glissement de nos propres rangs vers l'irréligion et pour réveiller l'esprit de prière et de pénitence. La prédication des premières vérités de la foi et fins dernières non seulement n'a rien perdu en nos jours, de son opportunité, elle est même devenue plus que jamais nécessaire et urgente. Même la prédication sur l'enfer. Sans doute, il faut traiter ce sujet avec dignité et sagesse. Mais quant à la substance de cette vérité, l'Eglise a devant Dieu et devant les hommes le devoir sacré de l'annoncer, de l'enseigner, sans aucune atténuation, telle que le Christ l'a révélée, et il n'y a aucune circonstance de temps qui, puisse diminuer la rigueur de cette obligation. Elle lie en conscience chaque prêtre auquel, dans le ministère ordinaire ou extraordinaire, est confié le soin d'instruire, d'avertir et de guider les fidèles. Il est vrai que le désir du ciel est un motif en soi plus parfait que la crainte des peines éternelles ; mais il ne s'ensuit pas que ce soit pour tous les hommes aussi le motif le plus efficace pour les retenir éloignés du péché et pour les convertir à Dieu.
Seuls les hommes de prière, de sacrifice, de foi résisteront aux sollicitations du mal :
Méditez, chers fils, les paroles que le Seigneur, à la veille de sa passion, adressa à l'Apôtre Pierre : « Voici que Satan vous a réclamé pour vous cribler comme le froment » (Luc. XXII, 31), paroles d'une impressionnante signification, au moment où nous vivons. Elles s'appliquent non seulement aux pasteurs mais encore à tout le troupeau. Dans les formidables controverses religieuses dont nous sommes témoins, on ne peut vraiment compter que sur les fidèles qui prient et qui s'efforcent, même au prix de grands renoncements, de conformer leur vie à la loi divine. Tous les autres, dans l'ordre spirituel — et il s'agit de cet ordre — s'offrent à découvert aux coups de l'ennemi.
3° Les hommes doivent fuir toutes les manifestations d'immoralité :
Un autre effet de la messe pour les hommes, salutaire non seulement pour eux personnellement, mais encore pour leurs familles, sera qu'ils fermeront les yeux et le coeur à tout ce qui, dans la presse, dans le film, dans les spectacles, offense la pudeur et viole la loi morale. Où donc, en effet, sinon ici, devra vraiment être pratiqué l'esprit de pénitence et d'abnégation en union avec le Christ ?
Quand on songe, d'une part, aux crudités nauséabondes et aux impudicités exposées dans les journaux, dans les revues, sur l'écran, sur les scènes, et, d'autre part à l'inconcevable aberration des parents qui vont avec leurs enfants se délecter de pareilles horreurs, la rougeur monte au visage, rougeur de honte et de mépris. La lutte contre cette peste, spécialement en' signalant ses manifestations aux autorités publiques, a déjà obtenu des résultats réconfortants, et Nous nourrissons l'espoir qu'elle deviendra de plus en plus efficace et bienfaisante.
Grâce au ciel, dans certaines nations, particulièrement dans celles qui ont une large production cinématographique, les catholiques travaillent méthodiquement et avec un heureux succès à la moralité et à la dignité du film 1. Plaise à Dieu que les fidèles qui afflueront à Rome durant l'Année Sainte puissent reporter dans leurs patries l'impression que même les catholiques de la Ville Eternelle savent être dans ce domaine, vigilants et actifs !
1 Grâce à la Légion de la Décence » créée par les catholiques des Etats-Unis, le film américain s'est notablement amélioré au point de vue moral.
4° Les hommes doivent rester fidèles aux enseignements du Pape :
Nous attendons de l'assistance en commun des hommes à la sainte Messe encore un autre fruit d'une importance capitale : nous voulons dire l'esprit de filiale docilité et d'attachement total au Pontife romain, ainsi que de fraternelle et étroite union entre eux, chaque fois qu'il s'agit de défendre la cause de l'Eglise.
Aujourd'hui, au moment où des attaques véhémentes sont lancées contre l'Eglise, il est plus nécessaire que jamais d'insister afin que les catholiques forment des communautés cohérentes, caractérisées par leur obéissance à l'Eglise :
La cause de l'Eglise ! Ses ennemis ont déchaîné contre elle une violente campagne de paroles et d'écrits. Pour eux, tous les arguments, même les plus absurdes, sont bons, servent au but envisagé et ce but c'est de désagréger l'unité et la coopération des catholiques, d'ébranler leur confiance envers le Vicaire du Christ, les évêques, le clergé. Leur arme préférée est la calomnie, parce qu'ils savent bien qu'elle n'est jamais complètement inoffensive, mais qu'elle inocule dans les esprits le doute, le soupçon, la critique, et dans les coeurs, la désaffection qui parfois en vient jusqu'à la haine. Ainsi l'obéissance et la concorde sont exposées au danger d'être peu à peu rongées et détruites. Relisez les paroles du Christ sur le « Père du mensonge » (Jn 8,44) ; elles s'appliquent à cette campagne de calomnies.
Dites à vos paroissiens de ne pas se laisser séduire ni égarer ; de ne pas ajouter foi aux fausses accusations de l'ennemi ; de ne pas lire ses publications sans motif grave et sans la permission requise, et en tout cas sans être suffisamment préparés à la façon dont il faut répondre à ses attaques. Ainsi seront rendus vains les efforts de l'adversaire, destinés à affaiblir et, si possible, à briser l'unité et la cohésion des catholiques, unité dont la base visible est le rocher de Pierre et dont les invisibles sources de force sont le divin Sacrifice et la sainte Table eucharistique.
Amour naturel ne valant rien aux yeux de Dieu, compassion naturelle sans valeur, paix matérielle à la place de la paix de la conscience, tolérance même de l'hérésie pour conserver cette fausse paix, miséricorde pour étouffer les remords et pécher tranquillement, et après, louer Dieu inutilement, « la louange du Seigneur perdant toute sa beauté dans la bouche du pécheur.» pour se conforter dans l'idée que Dieu les aime tels qu'ils sont, c'est-à-dire pécheurs impénitents. Il n'y a pas, je crois, pire présomption, de péché contre l'espérance.
RADIOMESSAGE AU CONGRÈS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DES CHARITÉS CATHOLIQUES DES ETATS-UNIS
(12 octobre 1947)
La charité est un mot parfois utilisé abusivement pour désigner toute espèce d'activité bienfaisante ou philantropique. Mais pour vous, la charité a un sens sacré et consacré. La charité est différente de toute autre forme d'amour humain, parce qu'elle est une réplique de l'amour du Christ pour les hommes.
- Spoiler:
« Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Telle est la charité. Saint Paul écrivait aux Romains : « Accueillez-vous donc les uns les autres comme le Christ vous a acccueillis pour la gloire de Dieu » (Rm 15,7). Telle est la charité.
« Vous vous aimerez les uns les autres, dit le Christ, comme je vous ai aimés. » « Non pas comme l'amour qui corrompt l'innocence ou la foi » commente l'immortel Augustin 2 ; « non pas comme les hommes s'aiment les uns les autres simplement parce qu'ils sont membres de la même race humaine ; mais d'un amour qui sait et qui professe que tous les hommes sont fils de Dieu, fils du Très-Haut ; ils savent qu'en eux doit être formée et achevée la ressemblance fraternelle au seul Fils bien-aimé. »
« Vous vous aimerez les uns les autres comme je vous ai aimés. » Et qu'aima le Christ en l'homme, si ce n'est Dieu ? Non pas qu'il trouvât Dieu déjà en chaque homme, mais il espérait par son amour pouvoir rendre Dieu à chaque homme. On dit qu'un médecin aime les malades. Oui, mais qu'aime-t-il dans les malades ? Certainement pas la maladie ! Non, il aime la santé qu'il espère rendre aux patients. La charité signifie que vous vous aimiez les uns les autres, de manière à mettre Dieu de plus en plus dans la vie du prochain, afin que rendus solidaires comme des membres multiples, vous puissiez, par l'Esprit du divin Amour, collaborer pour former un corps qui ne soit pas indigne de la Tête divine.
RADIOMESSAGE DE NOËL
(22 décembre 1957)
Cela dit, il n'est pas juste d'attribuer à l'esprit d'« intolérance » et de ségrégation, souvent appelé « ghetto », le fait que les catholiques s'efforcent de baser l'école, l'éducation et la formation de la jeunesse sur un fondement chrétien ; d'instituer des organisations professionnelles catholiques, de favoriser l'influence organisée des principes chrétiens même dans le domaine politique et syndical, quand la tradition et les circonstances le conseillent.
- Spoiler:
Ce ne fut pas seulement l'« idée » chrétienne purement abstraite qui créa dans le passé la haute civilisation dont sont justement fières les nations chrétiennes, mais les réalisations concrètes de cette idée, c'est-à-dire les lois, les ordonnances, les institutions fondées et promues par des hommes travaillant pour l'Eglise et agissant sous sa conduite ou du moins sous son inspiration. La hiérarchie catholique n'a pas eu uniquement le souci que la lumière de la foi ne s'éteignît pas, mais par des oeuvres concrètes de gouvernement, de disposition, de choix et de désignation d'hommes, elle a constitué cet ensemble complexe d'organismes vivants qui, à côté d'autres qui ne lui appartiennent pas, sont à la base de la société civile. L'action chrétienne ne peut pas aujourd'hui plus que jadis, renoncer à son titre et à son caractère uniquement parce que certains voient dans la société humaine actuelle une société dite pluraliste, divisée par l'opposition de mentalités inébranlables dans leurs positions respectives et incapables d'admettre une collaboration qui ne s'établisse pas sur le plan simplement « humain ». Si cet « humain » signifie, comme il semble, agnosticisme envers la religion et les vraies valeurs de la vie, toute invitation à la collaboration équivaudrait à une demande d'abdication, à laquelle le chrétien ne peut consentir. Du reste, d'où cet « humain » tirerait-il la force d'obliger, de fonder la liberté de conscience pour tous, sinon de la vigueur de l'ordre et de l'harmonie divine ? Cet « humain » finirait par créer un « ghetto » d'un nouveau genre, mais privé de caractère universel.
Petite voie pour rester médiocre et se contenter de dire "Pardon, merci", et ensuite passer tranquillement à autre chose, sans pénitence, sans mortification.
S.S. Pie XII :
LETTRE A L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DE LA MORT DE SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX
(7 août 1947)
La voie d'enfance spirituelle.
La voie d'enfance spirituelle que, après beaucoup d'autres saints, elle est venue nous rappeler, est celle recommandée par ces paroles du Sauveur à ses apôtres : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez pas et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux » (Mt 18,3).
- Spoiler:
Plusieurs s'imaginent que c'est là une voie spéciale, réservée à des âmes innocentes de jeunes novices pour les guider seulement dans leurs premiers pas et qu'elle ne convient pas à des personnes déjà mûres qui ont besoin de beaucoup de prudence, étant donné leurs grandes responsabilités. C'est oublier que Notre Seigneur lui-même a recommandé cette voie à tous les enfants de Dieu, même à ceux qui ont, comme les apôtres qu'il formait, la plus haute des responsabilités : celle des âmes.
On oublie aussi trop souvent que pour voir clair dans la complexité des questions qui tourmentent aujourd'hui l'humanité, il faut, avec la prudence, cette simplicité supérieure que donne la sagesse et que sainte Thérèse de Lisieux nous manifeste de la façon la plus aimable et avec un attrait profond qui s'exerce sur tous les coeurs. Le monde actuel égaré par tant de causes, mais particulièrement par l'orgueil de ses découvertes scientifiques, par sa préoccupation exclusive des biens terrestres, et par les conflits d'intérêt qui en résultent, avait grandement besoin d'entendre ce message d'humilité, d'élévation surnaturelle et de simplicité.
Seulement pour le bien entendre, il faut ne pas perdre de vue la grande sagesse de cette petite sainte, son intelligence pénétrante des choses de Dieu, ses souffrances intérieures héroïquement supportées et qui la conduisirent à une très intime union avec Dieu. On voit par sa vie que la voie d'enfance spirituelle, telle qu'elle l'a conçue sous l'inspiration du Saint-Esprit, mène les âmes aux actes les plus difficiles et les plus élevés, comme à l'offrande totale d'elles-mêmes pour féconder l'apostolat des missionnaires et travailler effectivement à la conversion des pécheurs.
Cette spiritualité rappelle celle de sainte Catherine de Sienne et celle de la grande sainte Thérèse d'Avila. Elle rappelle aussi ces paroles de l'Imitation : « La vraie gloire et la joie sainte est de se glorifier en vous, Seigneur, et non pas en soi, de se réjouir de votre grandeur et non de sa propre vertu, de ne trouver de plaisir en nulle créature qu'à cause de vous » 2.
prières à la Mère de Dieu en restant dans l'impénitence et lui offensant ainsi les oreilles : "Je veux continuer à crucifier votre Fils mais je ne veux pas changer de vie, cependant, je vous prie de me sauver quand même : vous le ferez bien, n'est-ce pas."
S.S. Pie XII :
Du moins, la politesse, l'affabilité hypocrite, la duplicité, est de mise, étant là pour maintenir la fameuse tolérance.DISCOURS AUX PÈLERINS A L'OCCASION DE LA CANONISATION DE SAINT LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT
(21 juillet 1947)Dans sa conviction et son expérience de ce rôle de Marie, le missionnaire déclarait avec sa pittoresque simplicité que « jamais pécheur ne lui a résisté, une fois qu'il lui a mis la main au collet avec son rosaire ».
- Spoiler:
Son grand secret : sa dévotion à Marie.
Le grand ressort de tout son ministère apostolique, son grand secret pour attirer les âmes et les donner à Jésus, c'est la dévotion à Marie. Sur elle il fonde toute son action ; en elle est toute son assurance, et il ne pouvait trouver arme plus efficace à son époque. A l'austérité sans joie, à la sombre terreur, à l'orgueilleuse dépression du jansénisme, il oppose l'amour filial, confiant, ardent, affectif et effectif du dévot serviteur de Marie envers celle qui est le refuge des pécheurs, la Mère de la divine grâce, notre vie, notre douceur, notre espérance. Notre avocate aussi ; avocate qui placée entre Dieu et le pécheur est toute occupée à invoquer la clémence du juge pour fléchir sa justice, à toucher le coeur du coupable pour vaincre son obstination.
Encore faut-il qu'il s'agisse d'une dévotion sincère et loyale. Et l'auteur du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge distingue en traits précis celle-ci d'une fausse dévotion plus ou moins superstitieuse, qui s'autoriserait de quelques pratiques extérieures ou de quelques sentiments superficiels pour vivre à sa guise et demeurer dans le péché comptant sur une grâce miraculeuse de la dernière heure.
- Spoiler:
La vraie dévotion, celle de la tradition, celle de l'Eglise, celle, dirions-Nous, du bon sens chrétien et catholique, tend essentiellement vers l'union à Jésus, sous la conduite de Marie. Forme et pratique de cette dévotion peuvent varier suivant les temps, les lieux, les inclinations personnelles. Dans les limites de la doctrine saine et sûre, de l'orthodoxie et de la dignité du culte, l'Eglise laisse à ses enfants une juste marge de liberté. Elle a d'ailleurs conscience que la vraie et parfaite dévotion envers la Sainte Vierge n'est point tellement liée à ces modalités qu'aucune d'elles puisse en revendiquer le monopole.
Il faut pardonner, passer sur les idées qui nous déplaisent, oubliant que l'Eglise a toujours été intolérante en matière de doctrine, possédant la vérité qui ne peut souffrir d'altération, si elle est pourtant tolérante pour les péchés et infirmités des pécheurs. Oui, il faut pardonner, mais s'il faut pardonner au pécheur, on ne laissera pas une hérésie pour cela sans défendre la Vérité de la doctrine de l'Eglise.
En un mot, Résurrection, paradis sans s'en donner la peine : se contenter de ce que l'on veut sur terre, et espérer en la miséricorde pour se sauver sans œuvres : sachant qu'ils n'ont ainsi ni la Foi, la Foi sans oeuvres étant Foi morte de toutes façons, (malgré leurs hérésies ou doutes volontaires qui détruisent la Foi) ni l'Espérance, espérant de façon présomptueuse qu'ils se sauveront sans rien faire, et charité de mots, qui croit se contenter de prières et bons sentiments, ou d'œuvres naturelles, sans penser que se purifier, se repentir, s'humilier, est le seul moyen de grandir en charité, qui n'aime pour s'établir que l'humilité et la contrition du pécheur.
Étant en période de deuil "national" dans l'Eglise, est-ce d'ailleurs le moment de la louange, alors que la pénitence s'impose, même pour toute l'année. Mais certains croient être à une autre époque, complètement aveugles qu'ils sont arrivés aux jours mauvais, et ceux qui se rendent compte n'en comprennent pas l'étendue, ce qui est bien triste.
Dom Guéranger :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/septuagesime/002.htm
Après avoir jeté un regard d'espérance sur cet avenir consolateur qui nous attend, et qui pourtant n'est que la figure de cet autre avenir que le Seigneur nous prépare dans les splendeurs de son éternité, il nous faut revenir aux réalités présentes. Que sommes-nous ici-bas? exilés, captifs, en proie à tous les périls que Babylone recèle.« Nous sommes en voyage, loin du Seigneur (3) » ; gardons nos cantiques pour le moment où nous arriverons près de lui. Nous sommes pécheurs, et trop souvent complices des profanes qui nous environnent ; purifions-nous par le repentir ; car il est écrit que « la louange du Seigneur perd toute sa beauté dans la bouche du pécheur (4). »
- Spoiler:
Si nous aimons la patrie, si nous avons à cœur de la revoir, nous devons rompre avec les faux attraits de cette perfide étrangère, et repousser loin de nous la coupe dont elle enivre un grand nombre de nos frères de captivité. Elle nous convie à ses jeux et à ses ris ; mais nos harpes doivent demeurer suspendues aux saules des rives de son fleuve maudit, jusqu'au signal qui nous sera donné de rentrer dans Jérusalem (1). Elle voudrait nous engager à faire du moins entendre les chants de Sion dans sa profane enceinte, comme si notre cœur pouvait être à l'aise loin de la patrie, et quand nous savons qu'un exil éternel peut être la peine de notre infidélité ; mais comment pourrions-nous chanter les cantiques du Seigneur dans une terre étrangère (2) ? »
Tels sont les sentiments que la sainte Eglise cherche à nous inspirer durant ces longs jours de deuil, en appelant notre attention sur les dangers qui nous environnent, et au dedans de nous-mêmes et de la part des créatures. Dans tout le reste de l'année, elle nous provoque à répéter le chant du ciel, le divin Alleluia ! et voilà qu'aujourd'hui elle met la main sur notre bouche pour arrêter ce cri d'allégresse qui ne doit pas retentir dans Babylone.
2. Psalm. CXXXVI. — 3. II Cor. V, 6. — 4. Eccli. XV, 9.
Ils nous parlent de Pentecôte de l'Eglise sans conversions, d'"oecuménisme", alors que leur église s'écroule en partie de l'intérieur, n'est-ce pas l'aveuglement suprême. Laissons plutôt s'exprimer un oecuméniste véritable de Dieu :
S.S. Pie XII :
ALLOCUTION AU CONSISTOIRE
(11 décembre 1950)
Pendant qu'escorté par ces foules enthousiastes de chrétiens qui, toutes joyeuses, levaient vers Nous leurs yeux, vers Nous leurs mains, vers Nous leurs âmes, Nous Nous avancions par la Place Saint-Pierre ou la Basilique Vaticane, une vérité que Nous connaissions déjà parfaitement resplendissait encore plus clairement à Notre esprit, c'est que tous les intérêts terrestres divisent nombre de fois les esprits humains et les entraînent à des passions opposées, non sans dommage pour la concorde et la prospérité communes, mais que la religion sainte les rassemble tous par un lien et une union fraternels et qu'elle est l'unique et très sûr fondement de la loi, de la société et du bonheur humain autant qu'on peut l'atteindre sur cette terre.
- Spoiler:
Plaise au Ciel que cette concorde mutuelle, cette joie sainte des âmes, cet amour de la charité et de la piété ne cessent jamais, que tous ces biens inspirent la vie non seulement de ceux qui vinrent à Rome en pieux pèlerins, mais aussi des autres, qui doivent y être salutairement attirés par le lumineux exemple des premiers et par leurs efforts adroits à atteindre la même fin. Si ce résultat est un jour finalement et heureusement obtenu par toute la terre, les dangers qui semblent menacer la conservation de la paix se dissiperont, Dieu aidant, Nous l'espérons fermement ; et sur la famille humaine dégoûtée de tant de discordes et trompée par les haines et les fausses promesses, brillera la paix digne de ce nom, celle qui fondée sur la justice et nourrie par la charité, est l'objet des voeux et des désirs les plus ardents de tous.
On peut appliquer à notre époque ce que disait S.S. Pie XII :
ALLOCUTION AUX FIDÈLES DE ROME
(18 mars 1945)
Et voilà pourquoi la chrétienté tout entière, voilà pourquoi, en ce jour, les fils de la Ville éternelle, le coeur contrit et humilié, en esprit de repentir et d'expiation, de supplication et de pénitence, lèvent les yeux et les mains vers Celui qui seul peut faire qu'aux horreurs de la discorde et de la haine, aux innombrables angoisses des populations, [...] dans les pays qui sont [...]des champs de bataille, succèdent la tranquillité et la pacification de tous les peuples.
- Spoiler:
Voilà pourquoi aussi, nous souvenant que ce Seigneur et Père « manifeste sa toute-puissance surtout par la miséricorde et le pardon », Nous le conjurons de mettre fin à un si terrible fléau, d'achever la grande et souhaitable rénovation de l'humanité profondément meurtrie et d'accélérer la venue d'une paix véritable et durable.
S.S. Pie XII :
DISCOURS AUX JEUNES ÉPOUX ET AUX FILLES DE MARIE DE LA PAROISSE DE SANTA MARIA IN AQUIRO
(31 janvier 1940)Puisque votre consécration à Marie vous donne un titre spécial à être exaucées par elle, implorez-la dans ces jours troublés afin que les hommes, dont les âmes ont toutes été rachetées par le sang précieux de son divin Fils, reconnaissent les devoirs de l'amour et de la fraternité chrétienne et retrouvent avec un sincère retour à l'Evangile la voix royale de la tranquillité et de l'ordre dans un infini désir de paix.
- Spoiler:
Instruites et formées par la prédication et la direction assidue de prélats zélés si proches de Nous, continuez, chères filles, à marcher dans les sentiers du jardin de Marie Immaculée. Cultivez-y les fleurs les plus délicates et les plus odorantes : les lis de la pureté, les violettes de l'humilité, les roses de la charité généreuse et active, protégée par les épines d'une modestie toujours en éveil, d'une franche renonciation à toutes les frivolités mondaines et rendue exubérante par la chaleur vivifiante d'une foi courageuse et forte, pour laquelle la fidélité aux divins préceptes vaut davantage que les succès terrestres et les plaisirs de la vie.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Merveilleux travail Lucie !
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: La vraie Paix
Lucie a écrit:
Il faut pardonner, passer sur les idées qui nous déplaisent, oubliant que l'Eglise a toujours été intolérante en matière de doctrine, possédant la vérité qui ne peut souffrir d'altération, si elle est pourtant tolérante pour les péchés et infirmités des pécheurs. Oui, il faut pardonner, mais s'il faut pardonner au pécheur, on ne laissera pas une hérésie pour cela sans défendre la Vérité de la doctrine de l'Eglise.
Exactement!
Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909Principales accusations et objections contre l’Eglise
L'Eglise est intolérante
Oui, l'Eglise est intolérante en fait de doctrine et elle doit l'être, parce que la vérité est tout ou rien ; elle ne saurait admettre aucune alliance, aucune transaction avec l'erreur.
Comment l'Eglise pourrait-elle être d'avis que tous les cultes sont bons et agréables à Dieu ? Est-ce que Jésus-Christ n'a pas établi cette loi unique et universelle : « Quiconque entrera par la foi et le baptême dans mon Eglise sera sauvé ; quiconque s'y refusera sera condamné ? » Et que fait l'Eglise si ce n'est maintenir cette loi divine en proclamant ce principe si connu : « Hors de l'Eglise. point de salut ? » — Cela veut-il dire que quiconque ne sera pas catholique sera condamné ? Nullement ; mais : quiconque reste hors de l'Eglise par sa faute !
D'où il suit que les hérétiques de bonne foi seront sauvés s'ils observent la loi de Dieu autant qu'ils la connaissent. Les païens eux- mêmes, s'ils gardent les préceptes de la loi naturelle et qu'ils croient en un Dieu rémunérateur et rédempteur, appartiennent à l’âme de l'Eglise et obtiendront le salut.
D'ailleurs, si l'Eglise est intolérante pour les doctrines mauvaises et les principes erronés, elle est remplie d'indulgence pour les personnes ; intolérante pour le vice et le péché, elle est pleine de compassion pour les hommes qui en sont les esclaves.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Diane a écrit:JCMD67 a écrit:De rien.
J'ai trouvé ces textes de saint Albert le Grand dernièrement, ce fut le maître de saint Thomas d'Aquin, et il faut avouer que sa doctrine est puissante.
Sa doctrine est puissante parce que c'est celle de l'Église!
Exactement Diane...
JCMD67 a écrit:Merveilleux travail Lucie !
Je ne peux que me faire l'écho de JC
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
JCMD67 a écrit:Saint Albert le Grand, Maître de la véritable Sagesse:La vraie paix, en réalité, n'est-ce pas de s'entendre avec les bonnes œuvres et de faire la guerre aux vices ?
http://foicatholique.cultureforum.net/t3661-saint-albert-le-grand-le-paradis-de-l-ame#18456
.
Très bel exposé qui explique ce qu'est la véritable Paix...
Son Prologue est important aussi, car il nous explique exactement de quoi il en retourne.
Ce que les bons et les insensés considèrent vertus et vices.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
Catherine a cité l'Abbé Van de Pitt :
Comment concilier la doctrine de Van de Pitt avec ces deux propositions condamnées du Syllabus ?
Ou la question posée autrement :
Est-ce qu'en affirmant que les hérétiques de bonne foi se sauvent s'ils observent la loi de Dieu autant qu'ils la connaissent... est-ce qu'en affirmant que les païens se sauvent même sans avoir la baptême de désir et seulement en gardant les préceptes de la loi naturelle en croyant toutefois en un Dieu rédempteur mais pas trinitaire....ceci ne prêche-t-il pas en faveur de ces deux propositions condamnées par le Syllabus :
Les affirmations de l'Abbé Van de Pitt seraient les deux propositions du Syllabus condamnées auxquelles on devrait ajouter ce que j'ajoute en rouge:
Je me permets d'opposer à l'Abbé Van de Pitt, l'argument suivant :
Les fausses religions hérétiques et les religions du paganisme sont faites pour damner non pour sauver. Il s'ensuit que les fidèles de ces fausses religions chrétiennes ou non sont obligés de s'extraire de ces erreurs fatales dans lesquels les entraînent leur religion. Il semble donc qu'il serait nécessaire pour eux de n'être hérétiques ou infidèles que par l'influence du milieu et non pas par conviction et les lumières de Dieu les feraient regarder comme suspectes ces erreurs de leur milieu. St Thomas d'Aquin pour sa part, ne suppose pas le salut d'un homme à qui Dieu n'aurait pas donné la lumière nécessaire sur la Trinité divine...c'est à dire sur l'identité du Vrai Dieu !
L'Abbé Van de Pitt est bien loin de cette nécessité !
"....Est-ce que Jésus-Christ n'a pas établi cette loi unique et universelle : « Quiconque entrera par la foi et le baptême dans mon Eglise sera sauvé ; quiconque s'y refusera sera condamné ? »[/b] [/color]Et que fait l'Eglise si ce n'est maintenir cette loi divine en proclamant ce principe si connu : « Hors de l'Eglise. point de salut ? » — Cela veut-il dire que quiconque ne sera pas catholique sera condamné ? Nullement ; mais : quiconque reste hors de l'Eglise par sa faute !
D'où il suit que les hérétiques de bonne foi seront sauvés s'ils observent la loi de Dieu autant qu'ils la connaissent. Les païens eux- mêmes, s'ils gardent les préceptes de la loi naturelle et qu'ils croient en un Dieu rémunérateur et rédempteur, appartiennent à l’âme de l'Eglise et obtiendront le salut....."
Comment concilier la doctrine de Van de Pitt avec ces deux propositions condamnées du Syllabus ?
XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion .
XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ
Ou la question posée autrement :
Est-ce qu'en affirmant que les hérétiques de bonne foi se sauvent s'ils observent la loi de Dieu autant qu'ils la connaissent... est-ce qu'en affirmant que les païens se sauvent même sans avoir la baptême de désir et seulement en gardant les préceptes de la loi naturelle en croyant toutefois en un Dieu rédempteur mais pas trinitaire....ceci ne prêche-t-il pas en faveur de ces deux propositions condamnées par le Syllabus :
Les affirmations de l'Abbé Van de Pitt seraient les deux propositions du Syllabus condamnées auxquelles on devrait ajouter ce que j'ajoute en rouge:
XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion...s'ils sont de bonne foi
XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ ...s'ils sont de bonne foi
Je me permets d'opposer à l'Abbé Van de Pitt, l'argument suivant :
Les fausses religions hérétiques et les religions du paganisme sont faites pour damner non pour sauver. Il s'ensuit que les fidèles de ces fausses religions chrétiennes ou non sont obligés de s'extraire de ces erreurs fatales dans lesquels les entraînent leur religion. Il semble donc qu'il serait nécessaire pour eux de n'être hérétiques ou infidèles que par l'influence du milieu et non pas par conviction et les lumières de Dieu les feraient regarder comme suspectes ces erreurs de leur milieu. St Thomas d'Aquin pour sa part, ne suppose pas le salut d'un homme à qui Dieu n'aurait pas donné la lumière nécessaire sur la Trinité divine...c'est à dire sur l'identité du Vrai Dieu !
L'Abbé Van de Pitt est bien loin de cette nécessité !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
Le syllabus parle de la doctrine générale et non des cas d'exceptions.
A lire sur ce sujet
Eclairez-moi je vous prie. - Page 7
et suivant
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gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La vraie Paix
Gabrielle a dit:
L'Abbé Van de Pitt ne parle que de doctrine générale.
Est-ce important, est-ce une vérité ou non de dire que l'on peut se sauver sans baptême de désir ?
Est-ce une erreur ou une vérité d'affirmer que l'hérétique ou l'infidèle peut en même temps adhérer à toutes les erreurs et idolâtries que lui impose sa fausse religion et en même temps par sa bonne foi (bonne foi dans l'erreur) appartenir à l'âme de l'Eglise et faire son salut ?
Ce que je remarque dans la doctrine de Van de Pitt, c'est qu'il fait dépendre le salut de la bonne volonté ou de la bonne foi des hérétiques et des infidèles indépendamment de leurs erreurs. L'Abbé Van de Pitt ne fait pas dépendre le salut de ces gens-là des grâces de lumières que Dieu peut leur donner pour qu'ils appartiennent à l'âme de l'Eglise. Or, ces lumières sont NECESSAIREMENT l'anti-dote des erreurs ou idolâtries dans lesquelles les enfonce irrémédiablement leur fausse religion si tant est qu'ils y sont encore liés.
Le syllabus parle de la doctrine générale et non des cas d'exceptions.
L'Abbé Van de Pitt ne parle que de doctrine générale.
Est-ce important, est-ce une vérité ou non de dire que l'on peut se sauver sans baptême de désir ?
Est-ce une erreur ou une vérité d'affirmer que l'hérétique ou l'infidèle peut en même temps adhérer à toutes les erreurs et idolâtries que lui impose sa fausse religion et en même temps par sa bonne foi (bonne foi dans l'erreur) appartenir à l'âme de l'Eglise et faire son salut ?
Ce que je remarque dans la doctrine de Van de Pitt, c'est qu'il fait dépendre le salut de la bonne volonté ou de la bonne foi des hérétiques et des infidèles indépendamment de leurs erreurs. L'Abbé Van de Pitt ne fait pas dépendre le salut de ces gens-là des grâces de lumières que Dieu peut leur donner pour qu'ils appartiennent à l'âme de l'Eglise. Or, ces lumières sont NECESSAIREMENT l'anti-dote des erreurs ou idolâtries dans lesquelles les enfonce irrémédiablement leur fausse religion si tant est qu'ils y sont encore liés.
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
Bonjour Gérard, il me semble que ça fait un bout qu'on ne vous a pas vu !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
roger a écrit:Bonjour Gérard, il me semble que ça fait un bout qu'on ne vous a pas vu !
NON ! "...un bout de temps que vous ne m'avez pas lu !
Ne faut-il pas de temps en temps laissez vivre les gens tranquilles ?
Je ne vous faisait pas la gueule ! Rassurez-vous mais j'étais en Corse, au milieu du maquis (oui "une petite maison dans le maquis") et le seul pote qui avait un ordi dans le coin avait un clavier Querty alors que je suis habitué au clavier Azerty.
Bien content de vous revoir Roger ! NON ! Pardon de vous relire !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
roger a écrit:Bonjour Gérard, il me semble que ça fait un bout qu'on ne vous a pas vu !
J'allais le dire !
Le forum n'est plus le même sans les posts fracassants de Gérard.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: La vraie Paix
JCMD a dit à mon adresse :
J'ai un très bon copain qui est capable de me faire des compliments pendant plusieurs minutes....mais tout à coup il s'arrête et me regarde bien en face et me dit en pince sans rire :
Je trouve cela hyper marrant et hyper judicieux...alors avec vous je ne vous ai jamais dit cela mais je prends modèle pour agir de cette façon avec les autres...mais peut-être que ce n'est pas la meilleure façon de se faire des potes ?
Le forum n'est plus le même sans les posts fracassants de Gérard.
J'ai un très bon copain qui est capable de me faire des compliments pendant plusieurs minutes....mais tout à coup il s'arrête et me regarde bien en face et me dit en pince sans rire :
"Bon Gérard ! ça suffit, c'est bon !Je t'ai assez ciré les bottes comme ça ? "
Je trouve cela hyper marrant et hyper judicieux...alors avec vous je ne vous ai jamais dit cela mais je prends modèle pour agir de cette façon avec les autres...mais peut-être que ce n'est pas la meilleure façon de se faire des potes ?
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La vraie Paix
Alors restez en pied-d'bas, ce sera plus familier, et on aura pas besoin de vous les cirer .Gérard a écrit:JCMD a dit à mon adresse :Le forum n'est plus le même sans les posts fracassants de Gérard.
J'ai un très bon copain qui est capable de me faire des compliments pendant plusieurs minutes....mais tout à coup il s'arrête et me regarde bien en face et me dit en pince sans rire :"Bon Gérard ! ça suffit, c'est bon !Je t'ai assez ciré les bottes comme ça ? "
Je trouve cela hyper marrant et hyper judicieux...alors avec vous je ne vous ai jamais dit cela mais je prends modèle pour agir de cette façon avec les autres...mais peut-être que ce n'est pas la meilleure façon de se faire des potes ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
Gérard a écrit:JCMD a dit à mon adresse :Le forum n'est plus le même sans les posts fracassants de Gérard.
J'ai un très bon copain qui est capable de me faire des compliments pendant plusieurs minutes....mais tout à coup il s'arrête et me regarde bien en face et me dit en pince sans rire :"Bon Gérard ! ça suffit, c'est bon !Je t'ai assez ciré les bottes comme ça ? "
Je trouve cela hyper marrant et hyper judicieux...alors avec vous je ne vous ai jamais dit cela mais je prends modèle pour agir de cette façon avec les autres...mais peut-être que ce n'est pas la meilleure façon de se faire des potes ?
Ne vous inquiétez pas Gérard, si j'ai une chose à vous dire je la dirais.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: La vraie Paix
Gérard a écrit:
Je trouve cela hyper marrant et hyper judicieux...alors avec vous je ne vous ai jamais dit cela mais je prends modèle pour agir de cette façon avec les autres...mais peut-être que ce n'est pas la meilleure façon de se faire des potes
Des vrais, oui. La correction fraternelle doit entrenir les vraies amitiés.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
Catherine a écrit:
(...)Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909Principales accusations et objections contre l’Eglise
L'Eglise est intolérante
(...)
Comment l'Eglise pourrait-elle être d'avis que tous les cultes sont bons et agréables à Dieu ?
Voici un texte qui vient appuyer cette explication de l'abbé Vandepitt :
Fête de Saint Jean de Matha, 8 février, a écrit:Oraison. — Dieu qui, par le ministère de S. Jean, avez daigné instituer l'Ordre de la Très Sainte Trinité pour racheter les prisonniers tombés aux mains des Sarrasins, accordez-nous, par ses mérites et le secours de son intercession, d'être délivrés de toute captivité du corps et de l'âme. Par J.-C, votre Fils, notre Seigneur.
Effectivement, si tous les cultes sont bons et agréables à Dieu pourquoi racheter les prisonniers tombés aux mains des Sarrasins ?
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La vraie Paix
Louis a écrit:Catherine a écrit:
(...)Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909Principales accusations et objections contre l’Eglise
L'Eglise est intolérante
(...)
Comment l'Eglise pourrait-elle être d'avis que tous les cultes sont bons et agréables à Dieu ?
Voici un texte qui vient appuyer cette explication de l'abbé Vandepitt :Fête de Saint Jean de Matha, 8 février, a écrit:Oraison. — Dieu qui, par le ministère de S. Jean, avez daigné instituer l'Ordre de la Très Sainte Trinité pour racheter les prisonniers tombés aux mains des Sarrasins, accordez-nous, par ses mérites et le secours de son intercession, d'être délivrés de toute captivité du corps et de l'âme. Par J.-C, votre Fils, notre Seigneur.
Effectivement, si tous les cultes sont bons et agréables à Dieu pourquoi racheter les prisonniers tombés aux mains des Sarrasins ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La vraie Paix
Bonjour Catherine,Catherine a écrit:Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909
Je suis avec l'édition de 1922 de l' Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance par l'abbé Vandepitte.
Cette édition est la vingt et unième ....
En 1909 où en étions nous (d'après l'exemplaire qui est en ta possession), STP ?
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: La vraie Paix
Eric a écrit:Bonjour Catherine,Catherine a écrit:Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909
Je suis avec l'édition de 1922 de l' Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance par l'abbé Vandepitte.
Cette édition est la vingt et unième ....
En 1909 où en étions nous (d'après l'exemplaire qui est en ta possession), STP ?
Bonjour cher Eric!
Le livre que nous avons n'est pas un original, il s'agit d'un livre refait (photocopié et relié, visiblement) par une dame qui me l'a ensuite gracieusement donné.
J'ai scanné les premières pages de ce livre, les traits rouges ont été rajoutés par moi, bien sûr; cela devrait répondre à ta question:
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La vraie Paix
Merci beaucoup ma chère Catherine.
Voilà, j'ai relevé trois "monumentales erreurs" provenant du texte de l'édition de 1909 que tu as mis en ligne en comparant avec mon édition de 22 !
Gérard a donc bien raison de parler de la doctrine de Van de Pitt !
Voici les trois graves erreurs en question (en rouge dans le texte) :
Bravo, Gérard, pour la dénonciation de ces erreurs capitales !
Cette doctrine de Van de Pitt est intolérable, en effet !!!!
Voilà, j'ai relevé trois "monumentales erreurs" provenant du texte de l'édition de 1909 que tu as mis en ligne en comparant avec mon édition de 22 !
Gérard a donc bien raison de parler de la doctrine de Van de Pitt !
Voici les trois graves erreurs en question (en rouge dans le texte) :
En effet, dans ce livre :Abbé Vandepitt – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance. – 1909Principales accusations et objections contre l’Eglise
L'Eglise est intolérante
Oui, l'Eglise est intolérante en fait de doctrine, et elle doit l'être, parce que la vérité est tout ou rien ; elle ne saurait admettre aucune alliance, aucune transaction avec l'erreur.
Comment l'Eglise pourrait-elle être d'avis que tous les cultes sont bons et agréables à Dieu ? Est-ce que Jésus-Christ n'a pas établi cette loi unique et universelle : « Quiconque entrera par la foi et le baptême dans mon Eglise sera sauvé ; quiconque s'y refusera sera condamné ? » Et que fait l'Eglise si ce n'est maintenir cette loi divine en proclamant ce principe si connu : « Hors de l'Eglise, point de salut ? » — Cela veut-il dire que quiconque ne sera pas catholique sera condamné ? Nullement ; mais : quiconque reste hors de l'Eglise par sa faute !
D'où il suit que les hérétiques de bonne foi seront sauvés s'ils observent la loi de Dieu autant qu'ils la connaissent. Les païens eux- mêmes, s'ils gardent les préceptes de la loi naturelle et qu'ils croient en un Dieu rémunérateur et rédempteur, appartiennent à l’âme de l'Eglise et obtiendront le salut.
D'ailleurs, si l'Eglise est intolérante pour les doctrines mauvaises et les principes erronés, elle est remplie d'indulgence pour les personnes ; intolérante pour le vice et le péché, elle est pleine de compassion pour les hommes qui en sont les esclaves.
.... non seulement la première virgule (en rouge) existe bien dans l'édition de 22; et, la deuxième est figurée par un point dans l'édition de 1909 donnée par Catherine; mais, de plus, il faut lire Église (au passage souligné) !Abbé Vandepitte, Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance, Leçon XV (supplément), § 1, 5°, Imprimatur : 24 Aprilis 1922, Vingt et unième édition, Cambrai, Henry Mallez et Cie (Imprimeurs de l'Archevêché), page 78
Bravo, Gérard, pour la dénonciation de ces erreurs capitales !
Cette doctrine de Van de Pitt est intolérable, en effet !!!!
Dernière édition par Eric le Mer 09 Fév 2011, 3:15 pm, édité 2 fois (Raison : correction du texte)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: La vraie Paix
Eric a écrit :
Riez... c'est bon pour le moral et la santé !
Or, je m'aperçois que lorsque je pose de sérieuses questions et que personne n'y répond, il ne reste qu'à se justifier en disant que celui qui pose les questions est un clown.
Bon, je reconnais avoir eu l'audace de mettre en cause Van de Pitt. Mais ce devrait être facile de me confondre sur des arguments solides autres que sur des virgules et une majuscule.
Et d'ailleurs, est-ce vraiment présomptueux de s'opposer à un théologien si l'on ne voit pas ou ne comprend pas la parfaite logique de sa doctrine. Les hommes seraient-ils plus importants que la doctrine qu'ils défendent au point de vouloir les préserver eux avant la doctrine...au point de vouloir prouver leur supposée infaillibilité quand il nous semble que la doctrine est mal définie ?
[/quote]Bravo, Gérard, pour la dénonciation de ces erreurs capitales !
Cette doctrine de Van de Pitt est intolérable, en effet !!!!
Riez... c'est bon pour le moral et la santé !
J'ai posé les questions suivantes avec les remarques inerrantes à ces questions:
Est-ce important, est-ce une vérité ou non de dire que l'on peut se sauver sans baptême de désir ?
Est-ce une erreur ou une vérité d'affirmer que l'hérétique ou l'infidèle peut en même temps adhérer à toutes les erreurs et idolâtries que lui impose sa fausse religion et en même temps par sa bonne foi (bonne foi dans l'erreur) appartenir à l'âme de l'Eglise et faire son salut ?
Ce que je remarque dans la doctrine de Van de Pitt, c'est qu'il fait dépendre le salut de la bonne volonté ou de la bonne foi des hérétiques et des infidèles indépendamment de leurs erreurs. L'Abbé Van de Pitt ne fait pas dépendre le salut de ces gens-là des grâces de lumières que Dieu peut leur donner pour qu'ils appartiennent à l'âme de l'Eglise. Or, ces lumières sont NECESSAIREMENT l'anti-dote des erreurs ou idolâtries dans lesquelles les enfonce irrémédiablement leur fausse religion si tant est qu'ils y sont encore liés.
Or, je m'aperçois que lorsque je pose de sérieuses questions et que personne n'y répond, il ne reste qu'à se justifier en disant que celui qui pose les questions est un clown.
Bon, je reconnais avoir eu l'audace de mettre en cause Van de Pitt. Mais ce devrait être facile de me confondre sur des arguments solides autres que sur des virgules et une majuscule.
Et d'ailleurs, est-ce vraiment présomptueux de s'opposer à un théologien si l'on ne voit pas ou ne comprend pas la parfaite logique de sa doctrine. Les hommes seraient-ils plus importants que la doctrine qu'ils défendent au point de vouloir les préserver eux avant la doctrine...au point de vouloir prouver leur supposée infaillibilité quand il nous semble que la doctrine est mal définie ?
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
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