La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
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Gérard
Diane + R.I.P
Lucie
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La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Je ne peux pas m'empêcher d'appliquer au Pape ces paroles : "Je suis venu, et vous ne m'avez pas reçu. Un autre viendra et vous le recevrez." Voilà le châtiment qui est arrivé à ceux qui ont attaqué l'infaillibilité du Vicaire du Christ sur la terre. On a rejeté la doctrine sur le Souverain Pontife, on a manqué de dévotion envers sa personne et ses enseignements, et on récolte ce qu'on a semé aujourd'hui. J'adresse ce texte en particulier à Gérard, pour qu'il le lise avec attention et apprenne au côté du Père Matéo à aimer le Pape, et ses décisions. "Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne", disait déjà st Pie X.
La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
La dévotion au Pape
Immédiatement après Marie, la Reine du Bel Amour, laissez-moi vous parler du Pontife de Rome, qui est le porte-voix sensible et le visage même de Jésus-Christ dans son Église.
Le Pape est un véritable don, et l'un des plus riches, de l'amour miséricordieux du Cœur de Jésus. Remarquez que ce fut après la triple profession d'amour de saint Pierre, que le Maître le déclare son auguste Représentant, dépositaire de son pouvoir pour le gouvernement du monde des âmes, investi d'une pleine autorité, aussi bien sur les rois que sur les sujets. Sa dignité est au-dessus de toute grandeur humaine. Le Vatican est une cime, le Sinaï de la nouvelle loi, perpétuellement couvert de la majesté de celui qui dicte, au Moïse qu'est le Pontife, ses volontés souveraines.
Apôtres du Règne Social, amis et sujets du grand Roi Jésus, veuillez écouter avec docilité ce que je tiens à vous dire sur la dévotion au Pape, dévotion pas assez répandue et de tout premier ordre, dévotion éminemment catholique.
Après le Roi de gloire, son auguste Vicaire, aimés tous deux, j'oserai presque dire d'un même amour, vénérés tous deux d'une même vénération, obéis tous deux d'un même geste d'obéissance inconditionnelle et parfaite. Ceci, non pas certes, que nous confondions le Christ-Dieu et son Représentant sur terre, mais parce que l'honneur rendu au Pontife de Rome se confond toujours avec celui rendu au Roi Jésus- Lui-même. Car si le Seigneur a dit : "Qui vous écoute M'écoute - qui vous méprise Me méprise", on pourrait certainement ajouter : "Qui vous honore et vous aime M'honore et M'aime Moi-même."
Il est impossible d'exagérer sur ce point, le Pape étant, de droit divin, notre Jésus visible, par une affirmation catégorique de l'Évangile. Je me rappelle, à cet effet, ce que me disait le Souverain Pontife, dans une audience priée, et l'observation que Sa Sainteté me fit en réponse :
"Saint-Père, disais-je, je fais toujours prier pour le Pape, car je confonds d'un même amour le grand Roi et son Vicaire ; je prêche souvent la dévotion au Pape que je considère comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Ici, Sa Sainteté m'interrompit et me dit : "Oh ! vous faites très bien mon enfant, et vous dites vrai que le Pape est comme une seconde Eucharistie... Malheureusement, on ne comprend pas toujours la beauté et la nécessité de la dévotion au Pape. Vous, prêchez-la partout, en prêchant le Roi."
Oui, chers apôtres, le Pape est un Jésus qu'on voit, mais qui cache, sous un voile blanc très mince comme celui de l'Hostie, un autre Jésus, un Jésus vivant et authentique qui est vraiment là, sous le déguisement et les apparences de Pierre. Il change de nom ; on l'appelle : Pie X, Benoit XV, Pie XI, voilà les apparences qui disparaissent, qui se modifient ; mais la substance immuable, c'est toujours Jésus, à qui le Père a donné tous les peuples de la terre en héritage et dont le Nom est au-dessus de tout nom.
Tirons maintenant les conclusions d'un si beau et si juste symbolisme. On doit à cette Eucharistie du Vatican, le plus grand, le plus profond des respects, le plis élevé des honneurs comme hommage de l'esprit. Et ensuite, on lui doit un amour immense, dévoué, tendre, filial, hommage de notre volonté, et qui doit nous porter, comme disait O'Connell, le héros irlandais, jusqu'au martyre, jusqu'au témoignage du sang, si c'était nécessaire, pour sceller notre obéissance parfaite, notre obéissance inébranlable et notre attachement au Pape, au-delà de tout intérêt, quel qu'il soit. Tout amour, même noble, peut devenir facilement une idolâtrie coupable ; jamais l'amour pour le Pape.
Heureux, mille fois heureux, vous tous, chers apôtres, dont la foi éclairée vous montre, en tout et toujours, le Roi Jésus derrière la blanche nuée qu'est le Pape ; heureux vous qui confondez ou presque ce que le Seigneur semble avoir confondu et fusionné ici-bas, Lui-même et le Pape, soit dans l'octroi de sa puissance : "Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel", soit dans sa demande formelle de soumission parfaite au Pasteur établie sur son Église : "Pais mes agneaux, pais mes brebis".
Heureuses les familles foncièrement catholiques, qui comprennent que, s'Il a promis de payer d'un ciel ce qu'on ferait pour un enfant, il est évident que bien au-dessus de cet enfant qui Le représente, Il place son Vicaire, et Il bénira d'une merveilleuse bénédiction les familles qui combleront d'honneur son Vicaire, celles qui le serviront, le consoleront et lui obéiront. Par contre, personne n'attirera plus sûrement la malédiction d'en-haut que celui dont la pensée, la langue ou le coeur aura osé toucher sacrilègement et profaner l'Eucharistie qu'est le Pape.
Et tout ceci n'est que du pur catholicisme très élémentaire, doctrine officiellement définie ; une montagne, celle du Vatican, nous sépare des luthériens, des anglican et des Russes schismatiques. Car la pierre de touche a toujours été Pierre ! Son autorité plane, hors et au-dessus de toute contestation, hors et au-dessus de tout contrôle humain. Ah ! c'est bien donc le Pape qui peut s'appliquer, dans un sens absolu et s'adressant à toutes les autorités établies, à tous les tribunaux et partis de la terre, ce mot catégorique de saint Paul : "Mon juge, c'est le Seigneur". Oui, le seul juge du Souverain Pontife, le seul tribunal devant lequel il est appelable et responsable, le seul, c'est celui du Roi des Rois, là-haut. En attendant, ici-bas, ses commandements ont le caractère de "suprématie" pour tous les vrais catholiques. Voilà le pourquoi de l'axiome : "Rome a parlé, la question est tranchée, sans appel". Ceci restera éternellement vrai, malgré Luther, ses suppôts et ses alliés.
Chers et zélés apôtres, dites tout ceci, enseignez-le autour de vous ; dites, dans un langage surnaturel, que les simples insinuations ou conseils du Pape sont des ordres pour ses enfants bien nés, pour les catholiques bien légitimes et dignes de ce titre ; dites surtout, que ses ordres formels sont lois inviolables qu'on ne peut discuter et auxquelles, moins encore, on ne peut désobéir sans péché grave. Et ceci, vous le savez comme moi, est le principe fondamental de notre foi et de notre discipline religieuse. Toute autre attitude n'est que l'esprit et le critérium nettement protestants, ceux aussi des "vieux catholiques".
Oh ! faites donc aimer le Pape, partout où le Cœur de Jésus a été intronisé comme Roi d'une famille chrétienne. Mais, si je dis : aimer, j'entends par ce mot sublime tout ce que le vénéré Pie X entendait lui-même par cet amour du Pontife Romain, quand il écrivait : "Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir. Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le Pape qui commande, mais ceux qui l’entourent. On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape." (St Pie X, discours aux prêtres de l’union apostolique, 18 Nov.1912) Voilà les propres paroles de l'immortel Pontife de l'Eucharistie.
J'ajoute : faites comprendre, dans les familles du Cœur de Jésus, les terribles maux, les néfastes conséquences qui suivent toujours une atteinte quelconque à l'honneur dû au Saint-Siège, et à l'obéissance inconditionnelle due au Vicaire de Jésus-Christ. Quiconque, en effet, touche au Pape, attire sur lui la foudre, quiconque oserai mettre la main sur cette Arche, supposons l'impossible, même avec une certaine droiture comme Oza, serait puni par le Ciel. Car si le Sauveur, parlant à saint Marguerite-Marie des petits murmures des religieux envers leurs Supérieurs, a dit : "Je les maudis !", que dirait-Il de celui qui oserait jeter le discrédit, une ombre quelconque, une méfiance, un blâme, sur l'Oint du grand Roi, sur son auguste Vicaire, qu'Il couvre Lui-même de son propre honneur, qu'Il revêt ey défend de sa propre gloire ?
Familles du Roi d'amour, vous ses amis intimes, ses amis gâtés, voulez-vous connaître un secret pour Lui ravir le Cœur ? Aimez, oh, aimez d'un immense amour filial, le pape ! Aimez-le d'une grande affection de reconnaissance surnaturelle, aimez-le d'une soumission pleine, intégrale, à toute épreuve. Appliquez à la charité due au Vicaire de jésus-Christ, cette phrase vibrante de saint Paul : "Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes et à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu..." et de son doux Christ visible qu'est le Pape... "son autre Moi". Avec lui, catholiques, dans la vie et dans la mort !
Quiconque n'abonde pas dans cette doctrine, quiconque y met des réserves, est déjà sur la pente glissante, hélas ! il est déjà pris par le gouffre. Et vous le savez, chers apôtres, ce naufrage est presque toujours irrémédiable, non pas comme celui, beaucoup moins grave, provoqué par la faiblesse de la chair et du sang. Car ce naufrage est celui de l'esprit orgueilleux, et on dirait que cet abîme reste toujours fermé à l'infinie miséricorde, à juger par l'histoire effrayante de tous ceux qui ont frappé de leurs têtes révoltées, la pierre qu'est Pierre... Familles du Cœur de Jésus, vénérez le Pape, aimez le Pape, obéissez au Pape, "le doux Christ sur la terre, comme disait sainte Catherine de Sienne. Ah ! cette Tête Souveraine de l'Église est souvent couronnée d'épines ! Les plus cruelles épines ne sont pas, oh ! non, celles cueillies par les ennemis, mais ces autres, beaucoup plus cruelles, enfoncées par la main des enfants, dont l'aberration peut parfois rêver l'alliance impossible et inconcevable de la désobéissance avec le respect !
Ah ! malheur aux familles, si le Roi d'amour, pour confondre un tel contresens forgé par la révolte, permettait, en toute justice, que les enfants appliquassent aux parents le néfaste principe qui désagrège l'obéissance, en la séparant du véritable respect et du véritable amour !...
Elle restera invariablement vraie, pour la vie et pour la mort, la parole du Seigneur : "Qui M'aime, observe mes commandements !".
Comme si l'on pouvait dire raisonnablement, qu'on ne doit pas faire ses Pâques, mais qu'en échange, on peut se contenter de se découvrir devant une église, ou de faire une génuflexion devant le Tabernacle !
J'ai appelé le Pape, une espèce de seconde Eucharistie. A cet effet, pensez que si l'Eucharistie, par la Présence réelle, est à une infinie distance au-dessus de toute créature, seule la voix du Pape a le droit de nous fixer par rapport à cette Présence divine et réelle dans l'Hostie consacrée. Ceci pour marquer la transcendance de l'autorité pontificale. Voilà pourquoi toutes les hérésies, toutes, ont commencé par retirer la pierre angulaire qu'est Pierre, l'accusant d'outrepasser ses pouvoirs, d'envahir les terrains propres à la philosophie, aux sciences, à l'histoire, à la politique, etc... Et une fois soustraite à son autorité, par l'une ou l'autre de ces raisons, les déserteurs ont logiquement jeté par-dessus bord les trésors de la Foi qu'on appelle : l'unité catholique, l'Eucharistie, les Sacrements, etc...
Secrétariats de l'Intronisation, veillez à maintenir partout dans les belles familles du Cœur de Jésus la tradition de haut respect et de parfaite et inconditionnelle soumission au Saint-Père. Qu'on n'ose jamais , au grand jamais, faire la moindre critique des gestes, des paroles, et moins encore des ordres du Saint-Siège. J'insiste, nous vivons à une époque où la révolte est dans l'atmosphère, où la critique et l'esprit d'indépendance bouillonnent dans le sang. Qu'on se fasse un gros scrupule, dans une famille du Sacré-Cœur, de la plus légère atteinte à l'honneur ou à l'obéissance due au Saint-Père. Hélas ! Il est triste, bien triste que pendant que l'Angleterre protestante revient à grands pas vers Rome, qu'elle est en route, qu'elle cherche l'entente pour arriver à l'unité ont le nœud divin n'est que Pierre au Vatican, par contre, des pays catholiques semblent se relâcher, et donnent parfois un frisson de scandale aux égarés qui sont en marche vers Rome et la Vérité catholique... Oui, sachez-le, certains ris de révolte, un certain malaise de critique romaine, ont arrêté certainement, ont donné l'éveil à des esprits sincères mais encore hésitants qui s'ébranlaient déjà ; il se sont arrêtés et ou on rebroussé chemin, quand ils ont vu et entendu ce que nous avons vu et entendu dernièrement, l'angoisse dans l'âme... Quelle responsabilité écrasante devant Dieu !
Revenons au bon vieux temps où tout catholique était, dans l'âme, un soldat, un "zouave" du Pape, pour l'honneur et pour l'autorité duquel il aurait versé fièrement tout son sang. Rappelez-vous le grand principe catholique : on ne peut jamais assez aimer et vénérer le Pape, c'est notre Christ visible. Et quand je dis amour, je dis : obéissance et soumission absolues, inconditionnelles, sous peine d'être catholique des lèvres et luthériens d'esprit.
Et je clos cette série de réflexions, aussi sympathiques qu'importantes pour tous nos amis et collaborateurs, par une délicieuse anecdote qui vous expliquera le titre que j'ai mis à ce chapitre.
A l'audience qui suivit la réception de la célèbre Lettre autographe de S.S. Benoit XV qui nous confiait officiellement l'œuvre de l'Intronisation, comme je remerciais très vivement le Saint Père de cette faveur, aussi grande qu'inespérée, Sa Sainteté me dit :
"Cher Père, ne me remerciez pas. Ne dites-vous pas que vous êtes l'apôtre du grand Roi Jésus ? ...
- Oh oui ! je le veux de toute mon âme, très Saint Père !
- Eh bien ! ajouta le Pape, vous prêchez le Roi, et moi je suis son Premier Ministre ; c'est donc moi qui vous remercie de faire ce que vous faites pour le Roi d'Amour."
Je voudrais, chers apôtres du Règne Social, que Jésus confirmât le mot de son Premier Ministre, qu'Il le confirmât pour vous et pour moi, et cela, dans la vie et dans la mort ! oui, qu'Il le confirmât de la plus riche des bénédictions de son Cœur adorable.
Oh ! bénissez Jésus, en pleine tempête ! Chantez le Maître adorable qui, selon sa promesse, reste visible parmi nous dans la barque de Pierre, dominant l'orage d'un geste d'anathème qui nous sauve... hantez le Roi, dont le Cœur miséricordieux nous a confiés au Pape !
La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
La dévotion au Pape
Immédiatement après Marie, la Reine du Bel Amour, laissez-moi vous parler du Pontife de Rome, qui est le porte-voix sensible et le visage même de Jésus-Christ dans son Église.
Le Pape est un véritable don, et l'un des plus riches, de l'amour miséricordieux du Cœur de Jésus. Remarquez que ce fut après la triple profession d'amour de saint Pierre, que le Maître le déclare son auguste Représentant, dépositaire de son pouvoir pour le gouvernement du monde des âmes, investi d'une pleine autorité, aussi bien sur les rois que sur les sujets. Sa dignité est au-dessus de toute grandeur humaine. Le Vatican est une cime, le Sinaï de la nouvelle loi, perpétuellement couvert de la majesté de celui qui dicte, au Moïse qu'est le Pontife, ses volontés souveraines.
Apôtres du Règne Social, amis et sujets du grand Roi Jésus, veuillez écouter avec docilité ce que je tiens à vous dire sur la dévotion au Pape, dévotion pas assez répandue et de tout premier ordre, dévotion éminemment catholique.
Après le Roi de gloire, son auguste Vicaire, aimés tous deux, j'oserai presque dire d'un même amour, vénérés tous deux d'une même vénération, obéis tous deux d'un même geste d'obéissance inconditionnelle et parfaite. Ceci, non pas certes, que nous confondions le Christ-Dieu et son Représentant sur terre, mais parce que l'honneur rendu au Pontife de Rome se confond toujours avec celui rendu au Roi Jésus- Lui-même. Car si le Seigneur a dit : "Qui vous écoute M'écoute - qui vous méprise Me méprise", on pourrait certainement ajouter : "Qui vous honore et vous aime M'honore et M'aime Moi-même."
Il est impossible d'exagérer sur ce point, le Pape étant, de droit divin, notre Jésus visible, par une affirmation catégorique de l'Évangile. Je me rappelle, à cet effet, ce que me disait le Souverain Pontife, dans une audience priée, et l'observation que Sa Sainteté me fit en réponse :
"Saint-Père, disais-je, je fais toujours prier pour le Pape, car je confonds d'un même amour le grand Roi et son Vicaire ; je prêche souvent la dévotion au Pape que je considère comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Ici, Sa Sainteté m'interrompit et me dit : "Oh ! vous faites très bien mon enfant, et vous dites vrai que le Pape est comme une seconde Eucharistie... Malheureusement, on ne comprend pas toujours la beauté et la nécessité de la dévotion au Pape. Vous, prêchez-la partout, en prêchant le Roi."
Oui, chers apôtres, le Pape est un Jésus qu'on voit, mais qui cache, sous un voile blanc très mince comme celui de l'Hostie, un autre Jésus, un Jésus vivant et authentique qui est vraiment là, sous le déguisement et les apparences de Pierre. Il change de nom ; on l'appelle : Pie X, Benoit XV, Pie XI, voilà les apparences qui disparaissent, qui se modifient ; mais la substance immuable, c'est toujours Jésus, à qui le Père a donné tous les peuples de la terre en héritage et dont le Nom est au-dessus de tout nom.
Tirons maintenant les conclusions d'un si beau et si juste symbolisme. On doit à cette Eucharistie du Vatican, le plus grand, le plus profond des respects, le plis élevé des honneurs comme hommage de l'esprit. Et ensuite, on lui doit un amour immense, dévoué, tendre, filial, hommage de notre volonté, et qui doit nous porter, comme disait O'Connell, le héros irlandais, jusqu'au martyre, jusqu'au témoignage du sang, si c'était nécessaire, pour sceller notre obéissance parfaite, notre obéissance inébranlable et notre attachement au Pape, au-delà de tout intérêt, quel qu'il soit. Tout amour, même noble, peut devenir facilement une idolâtrie coupable ; jamais l'amour pour le Pape.
Heureux, mille fois heureux, vous tous, chers apôtres, dont la foi éclairée vous montre, en tout et toujours, le Roi Jésus derrière la blanche nuée qu'est le Pape ; heureux vous qui confondez ou presque ce que le Seigneur semble avoir confondu et fusionné ici-bas, Lui-même et le Pape, soit dans l'octroi de sa puissance : "Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel", soit dans sa demande formelle de soumission parfaite au Pasteur établie sur son Église : "Pais mes agneaux, pais mes brebis".
Heureuses les familles foncièrement catholiques, qui comprennent que, s'Il a promis de payer d'un ciel ce qu'on ferait pour un enfant, il est évident que bien au-dessus de cet enfant qui Le représente, Il place son Vicaire, et Il bénira d'une merveilleuse bénédiction les familles qui combleront d'honneur son Vicaire, celles qui le serviront, le consoleront et lui obéiront. Par contre, personne n'attirera plus sûrement la malédiction d'en-haut que celui dont la pensée, la langue ou le coeur aura osé toucher sacrilègement et profaner l'Eucharistie qu'est le Pape.
Et tout ceci n'est que du pur catholicisme très élémentaire, doctrine officiellement définie ; une montagne, celle du Vatican, nous sépare des luthériens, des anglican et des Russes schismatiques. Car la pierre de touche a toujours été Pierre ! Son autorité plane, hors et au-dessus de toute contestation, hors et au-dessus de tout contrôle humain. Ah ! c'est bien donc le Pape qui peut s'appliquer, dans un sens absolu et s'adressant à toutes les autorités établies, à tous les tribunaux et partis de la terre, ce mot catégorique de saint Paul : "Mon juge, c'est le Seigneur". Oui, le seul juge du Souverain Pontife, le seul tribunal devant lequel il est appelable et responsable, le seul, c'est celui du Roi des Rois, là-haut. En attendant, ici-bas, ses commandements ont le caractère de "suprématie" pour tous les vrais catholiques. Voilà le pourquoi de l'axiome : "Rome a parlé, la question est tranchée, sans appel". Ceci restera éternellement vrai, malgré Luther, ses suppôts et ses alliés.
Chers et zélés apôtres, dites tout ceci, enseignez-le autour de vous ; dites, dans un langage surnaturel, que les simples insinuations ou conseils du Pape sont des ordres pour ses enfants bien nés, pour les catholiques bien légitimes et dignes de ce titre ; dites surtout, que ses ordres formels sont lois inviolables qu'on ne peut discuter et auxquelles, moins encore, on ne peut désobéir sans péché grave. Et ceci, vous le savez comme moi, est le principe fondamental de notre foi et de notre discipline religieuse. Toute autre attitude n'est que l'esprit et le critérium nettement protestants, ceux aussi des "vieux catholiques".
Oh ! faites donc aimer le Pape, partout où le Cœur de Jésus a été intronisé comme Roi d'une famille chrétienne. Mais, si je dis : aimer, j'entends par ce mot sublime tout ce que le vénéré Pie X entendait lui-même par cet amour du Pontife Romain, quand il écrivait : "Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir. Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le Pape qui commande, mais ceux qui l’entourent. On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape." (St Pie X, discours aux prêtres de l’union apostolique, 18 Nov.1912) Voilà les propres paroles de l'immortel Pontife de l'Eucharistie.
J'ajoute : faites comprendre, dans les familles du Cœur de Jésus, les terribles maux, les néfastes conséquences qui suivent toujours une atteinte quelconque à l'honneur dû au Saint-Siège, et à l'obéissance inconditionnelle due au Vicaire de Jésus-Christ. Quiconque, en effet, touche au Pape, attire sur lui la foudre, quiconque oserai mettre la main sur cette Arche, supposons l'impossible, même avec une certaine droiture comme Oza, serait puni par le Ciel. Car si le Sauveur, parlant à saint Marguerite-Marie des petits murmures des religieux envers leurs Supérieurs, a dit : "Je les maudis !", que dirait-Il de celui qui oserait jeter le discrédit, une ombre quelconque, une méfiance, un blâme, sur l'Oint du grand Roi, sur son auguste Vicaire, qu'Il couvre Lui-même de son propre honneur, qu'Il revêt ey défend de sa propre gloire ?
Familles du Roi d'amour, vous ses amis intimes, ses amis gâtés, voulez-vous connaître un secret pour Lui ravir le Cœur ? Aimez, oh, aimez d'un immense amour filial, le pape ! Aimez-le d'une grande affection de reconnaissance surnaturelle, aimez-le d'une soumission pleine, intégrale, à toute épreuve. Appliquez à la charité due au Vicaire de jésus-Christ, cette phrase vibrante de saint Paul : "Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes et à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu..." et de son doux Christ visible qu'est le Pape... "son autre Moi". Avec lui, catholiques, dans la vie et dans la mort !
Quiconque n'abonde pas dans cette doctrine, quiconque y met des réserves, est déjà sur la pente glissante, hélas ! il est déjà pris par le gouffre. Et vous le savez, chers apôtres, ce naufrage est presque toujours irrémédiable, non pas comme celui, beaucoup moins grave, provoqué par la faiblesse de la chair et du sang. Car ce naufrage est celui de l'esprit orgueilleux, et on dirait que cet abîme reste toujours fermé à l'infinie miséricorde, à juger par l'histoire effrayante de tous ceux qui ont frappé de leurs têtes révoltées, la pierre qu'est Pierre... Familles du Cœur de Jésus, vénérez le Pape, aimez le Pape, obéissez au Pape, "le doux Christ sur la terre, comme disait sainte Catherine de Sienne. Ah ! cette Tête Souveraine de l'Église est souvent couronnée d'épines ! Les plus cruelles épines ne sont pas, oh ! non, celles cueillies par les ennemis, mais ces autres, beaucoup plus cruelles, enfoncées par la main des enfants, dont l'aberration peut parfois rêver l'alliance impossible et inconcevable de la désobéissance avec le respect !
Ah ! malheur aux familles, si le Roi d'amour, pour confondre un tel contresens forgé par la révolte, permettait, en toute justice, que les enfants appliquassent aux parents le néfaste principe qui désagrège l'obéissance, en la séparant du véritable respect et du véritable amour !...
Elle restera invariablement vraie, pour la vie et pour la mort, la parole du Seigneur : "Qui M'aime, observe mes commandements !".
Comme si l'on pouvait dire raisonnablement, qu'on ne doit pas faire ses Pâques, mais qu'en échange, on peut se contenter de se découvrir devant une église, ou de faire une génuflexion devant le Tabernacle !
J'ai appelé le Pape, une espèce de seconde Eucharistie. A cet effet, pensez que si l'Eucharistie, par la Présence réelle, est à une infinie distance au-dessus de toute créature, seule la voix du Pape a le droit de nous fixer par rapport à cette Présence divine et réelle dans l'Hostie consacrée. Ceci pour marquer la transcendance de l'autorité pontificale. Voilà pourquoi toutes les hérésies, toutes, ont commencé par retirer la pierre angulaire qu'est Pierre, l'accusant d'outrepasser ses pouvoirs, d'envahir les terrains propres à la philosophie, aux sciences, à l'histoire, à la politique, etc... Et une fois soustraite à son autorité, par l'une ou l'autre de ces raisons, les déserteurs ont logiquement jeté par-dessus bord les trésors de la Foi qu'on appelle : l'unité catholique, l'Eucharistie, les Sacrements, etc...
Secrétariats de l'Intronisation, veillez à maintenir partout dans les belles familles du Cœur de Jésus la tradition de haut respect et de parfaite et inconditionnelle soumission au Saint-Père. Qu'on n'ose jamais , au grand jamais, faire la moindre critique des gestes, des paroles, et moins encore des ordres du Saint-Siège. J'insiste, nous vivons à une époque où la révolte est dans l'atmosphère, où la critique et l'esprit d'indépendance bouillonnent dans le sang. Qu'on se fasse un gros scrupule, dans une famille du Sacré-Cœur, de la plus légère atteinte à l'honneur ou à l'obéissance due au Saint-Père. Hélas ! Il est triste, bien triste que pendant que l'Angleterre protestante revient à grands pas vers Rome, qu'elle est en route, qu'elle cherche l'entente pour arriver à l'unité ont le nœud divin n'est que Pierre au Vatican, par contre, des pays catholiques semblent se relâcher, et donnent parfois un frisson de scandale aux égarés qui sont en marche vers Rome et la Vérité catholique... Oui, sachez-le, certains ris de révolte, un certain malaise de critique romaine, ont arrêté certainement, ont donné l'éveil à des esprits sincères mais encore hésitants qui s'ébranlaient déjà ; il se sont arrêtés et ou on rebroussé chemin, quand ils ont vu et entendu ce que nous avons vu et entendu dernièrement, l'angoisse dans l'âme... Quelle responsabilité écrasante devant Dieu !
Revenons au bon vieux temps où tout catholique était, dans l'âme, un soldat, un "zouave" du Pape, pour l'honneur et pour l'autorité duquel il aurait versé fièrement tout son sang. Rappelez-vous le grand principe catholique : on ne peut jamais assez aimer et vénérer le Pape, c'est notre Christ visible. Et quand je dis amour, je dis : obéissance et soumission absolues, inconditionnelles, sous peine d'être catholique des lèvres et luthériens d'esprit.
Et je clos cette série de réflexions, aussi sympathiques qu'importantes pour tous nos amis et collaborateurs, par une délicieuse anecdote qui vous expliquera le titre que j'ai mis à ce chapitre.
A l'audience qui suivit la réception de la célèbre Lettre autographe de S.S. Benoit XV qui nous confiait officiellement l'œuvre de l'Intronisation, comme je remerciais très vivement le Saint Père de cette faveur, aussi grande qu'inespérée, Sa Sainteté me dit :
"Cher Père, ne me remerciez pas. Ne dites-vous pas que vous êtes l'apôtre du grand Roi Jésus ? ...
- Oh oui ! je le veux de toute mon âme, très Saint Père !
- Eh bien ! ajouta le Pape, vous prêchez le Roi, et moi je suis son Premier Ministre ; c'est donc moi qui vous remercie de faire ce que vous faites pour le Roi d'Amour."
Je voudrais, chers apôtres du Règne Social, que Jésus confirmât le mot de son Premier Ministre, qu'Il le confirmât pour vous et pour moi, et cela, dans la vie et dans la mort ! oui, qu'Il le confirmât de la plus riche des bénédictions de son Cœur adorable.
Oh ! bénissez Jésus, en pleine tempête ! Chantez le Maître adorable qui, selon sa promesse, reste visible parmi nous dans la barque de Pierre, dominant l'orage d'un geste d'anathème qui nous sauve... hantez le Roi, dont le Cœur miséricordieux nous a confiés au Pape !
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Merci chère Lucie, ce texte est un baume.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Le Père Matéo dit :
Il est impossible d'exagérer sur ce point, le Pape étant, de droit divin, notre Jésus visible, par une affirmation catégorique de l'Évangile. Je me rappelle, à cet effet, ce que me disait le Souverain Pontife, dans une audience priée, et l'observation que Sa Sainteté me fit en réponse :
"Saint-Père, disais-je, je fais toujours prier pour le Pape, car je confonds d'un même amour le grand Roi et son Vicaire ; je prêche souvent la dévotion au Pape que je considère comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Ici, Sa Sainteté m'interrompit et me dit : "Oh ! vous faites très bien mon enfant, et vous dites vrai que le Pape est comme une seconde Eucharistie... Malheureusement, on ne comprend pas toujours la beauté et la nécessité de la dévotion au Pape. Vous, prêchez-la partout, en prêchant le Roi."
Cela doit être possible d'exagérer l'amour du pape puisque le Père Matéo affirme dur comme fer (et fait dire au pape) qu'il "confond d'un même amour le grand Roi et son Vicaire"...ainsi que l'amour du pape et l'adoration que l'on doit à l'Eucharistie, pape qu'il considère comme "une seconde Eucharistie" !
Or, Nous devons à Jésus-Christ et à l'Eucharistie le culte de latrie et au pape l'amour et le respect de la plus grande autorité sur la terre et nous ne pouvons pas même pas lui accorder le culte de dulie que nous devons aux saints.
Il faut déjà avoir de sérieux problèmes, pour ne pas dire plus, d'en arriver à de telles considérations et j'aurais à ce propos ce vieux proverbe:
Je répète ce que j'ai déjà dit:"Qui trop embrasse mal étreint "
Croire aux choses infaillibles, c'est croire selon la foi.
Croire infaillible ce qui est faillible, c'est croire selon la crédulité.
Le Père Matéo peut bien confondre tout ce qu'il veut, moi, je sais qu'il ne m'est pas permis de confondre !
Je vais rechercher des auteurs qui ont sérieusement oeuvré pour l'amour le l'autorité d'une manière générale et de l'amour du pape d'une manière particulière. Car en effet, l'amour du pape n'est pas une option chez les catholiques !
J'ai beaucoup apprécié le Père Matéo pour la dévotion qu'il a propagé pour le Coeur Sacré de Jésus et sur ce sujet, vous vous doutez qu'il n'a pu que me convaincre en disant que pour l'amour que nous devons à Dieu "Il est impossible d'exagérer sur ce point". Il est bien dommage qu'en voulant aborder la question de l'amour du pape, il ait pu se fourvoyer de la sorte !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Merci Lucie pour ce texte!
J'aurai quelque chose aussi à poster là-dessus, plus tard quand j'aurai un moment...
J'aurai quelque chose aussi à poster là-dessus, plus tard quand j'aurai un moment...
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Je retrouve aussi d'autres textes à ce sujet. Mon cher Gérard, n'oubliez pas le culte d'hyperdulie qu'on doit à la Sainte Vierge. Le Pape passe juste après elle pour tout vrai chrétien, car il représente Jésus-Christ, il n'est pas appelé "Sa Sainteté" pour rien, mais parce qu'il est Saint et sacré. Mgr Gaume en montre d'ailleurs lui-même des exemples étonnants de la grande dévotion qu'on doit au Pape. La Bienheureuse Anne-Marie Taïgi disait déjà la même chose aussi, sur la façon de juger le Pape. Les Papes le disent également : Boniface VIII, Innocent III... Mais je crois que c'est mieux de vous donner encore un autre texte. Déjà, comme vous croyez à l'infaillibilité, je crois que cela peut vous aider de "lire du Pape", qui ne peut se tromper en ce qui regarde le salut, et cela regarde le salut.
Il ne peut se tromper quant aux bonnes mœurs, et cela fait partie de la morale d'enseigner qu'un Pape ne peut-être jugé que sur la foi mais qu'il "ne relève pour toutes les autres fautes que du tribunal de Dieu".
Prenez bien garde aussi à ce que dit le Père Matéo à ce sujet. Il n'est pas le seul à avoir cette doctrine, Mgr Gaume l'a aussi et la pratique, vous verriez ce qu'il dit dans "Les Trois Romes" à ce sujet. Souvenez-vous aussi de ce que dit st Pie X dans sa petite histoire de la religion, par rapport à ce qui est arrivé aux protestants, et à leurs successeurs libéraux qui voulurent s'affranchir eux-aussi de l'autorité du Pape tout en restant "catholiques". Le Concile Vatican I, qui devait réprimer ces esprits téméraires, n'a pas pu être terminé à cause de la guerre, malheureusement, et condamner pour toujours le libéralisme et la licence par rapport à l'autorité pontificale, qui était la cause principale de la perdition de la société civile.
Et encore une fois, le Pape enseigne une doctrine qui a rapport à la morale, au salut, donc de la personne, et donc infaillible.
« Si moi-même je n’avais pas une foi solide, comment pourrais-je affermir les autres dans la foi? Et c’est là une des parties principales de mes fonctions, car le Seigneur n’a pas dit à saint Pierre: «J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne chancelle pas», et: «Si tu te convertissais un jour, fortifie alors les tes frères ». Il pria, et il fut exaucé dans tout à cause de son obéissance. La foi du Saint-Siège ne chancela donc jamais dans les temps de troubles mais elle demeura toujours ferme et inébranlable, afin que le privilège de saint Pierre demeurât inviolable. Mais précisément pour cette raison j’ai surtout besoin de la foi, parce que je ne relève pour toutes les autres fautes que du tribunal de Dieu; pour les fautes contre la foi, au contraire, je puis être jugé par l’Église. J’ai la foi et une foi constante, parce qu’elle est apostolique » (Innocent III : principal discours au peuple après son sacre; traduction française in: J.B.J. Champagnac: Philippe Auguste et son siècle, Paris 1847 p. 264).
Il ne peut se tromper quant aux bonnes mœurs, et cela fait partie de la morale d'enseigner qu'un Pape ne peut-être jugé que sur la foi mais qu'il "ne relève pour toutes les autres fautes que du tribunal de Dieu".
Voilà ce que dit aussi Don sarda.Don Sarda : Le libéral modéré ne déteste pas le Pape; seulement il blâme certaines prétentions de la Curie romaine et certaines exagérations de l'ultramontanisme qui ne cadrent pas avec les idées du jour.
[...]
aucune contradiction n'existe entre la doctrine que nous avons exposée et celle contenue dans les brefs et allocutions de Sa Sainteté, attendu qu'en bonne logique l'opposition doit être ‘ejusdem, de eodem et secundum idem[4] , ce qui n'a pas lieu ici. Et comment pourrait-on interpréter exactement la parole du Pape d'une autre manière ? C'est une règle de saine exégèse qu'un passage des saintes Lettres doit se prendre au sens littéral, toutes les fois que le sens n'est pas en opposition avec le contexte ; on ne recourt au sens libre ou figuré, que lorsque cette opposition se présente. Entre cette règle et celle que l'on doit suivre dans l'interprétation des documents pontificaux, il existe une grande analogie.
Peut-on supposer le Pape en contradiction avec toute la tradition catholique depuis Jésus-Christ jusqu'à nos jours ?
Prenez bien garde aussi à ce que dit le Père Matéo à ce sujet. Il n'est pas le seul à avoir cette doctrine, Mgr Gaume l'a aussi et la pratique, vous verriez ce qu'il dit dans "Les Trois Romes" à ce sujet. Souvenez-vous aussi de ce que dit st Pie X dans sa petite histoire de la religion, par rapport à ce qui est arrivé aux protestants, et à leurs successeurs libéraux qui voulurent s'affranchir eux-aussi de l'autorité du Pape tout en restant "catholiques". Le Concile Vatican I, qui devait réprimer ces esprits téméraires, n'a pas pu être terminé à cause de la guerre, malheureusement, et condamner pour toujours le libéralisme et la licence par rapport à l'autorité pontificale, qui était la cause principale de la perdition de la société civile.
Père Matéo :
Quiconque n'abonde pas dans cette doctrine, quiconque y met des réserves, est déjà sur la pente glissante, hélas ! il est déjà pris par le gouffre. Et vous le savez, chers apôtres, ce naufrage est presque toujours irrémédiable, non pas comme celui, beaucoup moins grave, provoqué par la faiblesse de la chair et du sang. Car ce naufrage est celui de l'esprit orgueilleux, et on dirait que cet abîme reste toujours fermé à l'infinie miséricorde, à juger par l'histoire effrayante de tous ceux qui ont frappé de leurs têtes révoltées, la pierre qu'est Pierre... Familles du Cœur de Jésus, vénérez le Pape, aimez le Pape, obéissez au Pape, "le doux Christ sur la terre, comme disait sainte Catherine de Sienne. Ah ! cette Tête Souveraine de l'Église est souvent couronnée d'épines !
S.S. St Pie X :
132. Le concile qui condamna le protestantisme fut le : Saint Concile de Trente, ainsi nommé de la ville où il tint ses séances.
133. Frappé de cette condamnation, le protestantisme vit se développer les germes de dissolution qu'il portait dans son organisme vicié : les dissensions le déchirèrent, et il s'y multiplia des sectes qui, se divisant et se subdivisant, le mirent en lambeaux. Aujourd'hui le nom de protestantisme ne signifie plus une croyance uniforme et répandue, mais il cache le plus monstrueux assemblage d'erreurs privées et individuelles, abrite toutes les hérésies et représente toutes les formes de rébellion contre la sainte Eglise catholique.
134. Mais l'esprit protestant, c'est-à-dire l'esprit de liberté effrénée et d'opposition à toute autorité, ne laissa pas de se répandre, et beaucoup d'hommes se sont levés qui, gonflés d'une science vaine et superbe, ou dominés par l'ambition et l'intérêt, n'ont pas hésité à créer ou favoriser des théories subversives de la foi, de la morale et de toute autorité divine et humaine.
135. Le Souverain Pontife Pie IX, après avoir, dans un Syllabus, condamné beaucoup des plus essentielles propositions de ces téméraires chrétiens, avait, pour porter la cognée à la racine du mal, convoqué à Rome un nouveau concile œcuménique. Ce concile avait heureusement commencé son oeuvre illustre et bienfaisante dans les premières sessions tenues dans la basilique de Saint Pierre au Vatican (d'où le nom de Concile du Vatican) lorsque, en 1870, par suite des vicissitudes des temps, il dut suspendre ses séances.
136. Espérons que la tempête qui agite momentanément l'Eglise s'apaisera, et que le Pontife Romain pourra reprendre et mener à bout l'œuvre providentielle du saint Concile et qu'il nous sera bientôt donné de voir la vérité catholique, victorieuse des erreurs qui travaillent à cette heure l'Eglise et la société civile, briller d'un éclat nouveau et illuminer le monde de ses éternelles splendeurs.
Boniface VIII, Bulle Unam Sanctam :
Car, au témoignage de la vérité il appartient à la puissance spirituelle d'instituer la
temporelle et de la juger si elle n'est pas bonne. Ainsi se vérifie, touchant l'Eglise et la puissance
ecclésiastique, l'oracle de Jérémie : « Je vous ai établi sur les nations et sur les royaumes etc... »
Si donc la puissance temporelle s'égare, elle sera jugée par la puissance spirituelle ; si la
puissance spirituelle s'égare, l'inférieure sera jugée par la supérieure et si c'est la puissance suprême
par Dieu seul. Elle ne pourra pas être jugée par l'homme ainsi que l'atteste l'Apôtre, « l'homme
spirituel juge de tout et il n'est lui même jugé par personne ». Or cette autorité, bien que donnée à
un homme et exercée par un homme n'est pas une autorité humaine, mais bien plutôt un pouvoir
divin conféré à Pierre de la bouche même de Dieu, la pierre affermie pour lui et pour ses
successeurs dans le Christ qu'il avait confessé lorsque le Seigneur dit à Pierre lui même tout ce que
tu lieras etc... Aussi quiconque résiste à la puissance ordonnée de la sorte par Dieu résiste à l'ordre
de Dieu, à moins qu'il ne pense à l'exemple de Manès qu'il y a deux principes, ce que nous jugeons
faux et hérétiques. Car au témoignage de Moïse, ce n'est pas dans les principes, mais dans le
Principe que Dieu a créé le ciel et la terre. En conséquence nous disons, déclarons et définissons
que d'être soumis au Pontife romain est pour toute créature humaine de nécessité de salut. »
Et encore une fois, le Pape enseigne une doctrine qui a rapport à la morale, au salut, donc de la personne, et donc infaillible.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Après le Roi de gloire, son auguste Vicaire, aimés tous deux, j'oserai presque dire d'un même amour, vénérés tous deux d'une même vénération, obéis tous deux d'un même geste d'obéissance inconditionnelle et parfaite. Ceci, non pas certes, que nous confondions le Christ-Dieu et son Représentant sur terre, mais parce que l'honneur rendu au Pontife de Rome se confond toujours avec celui rendu au Roi Jésus- Lui-même. Car si le Seigneur a dit : "Qui vous écoute M'écoute - qui vous méprise Me méprise", on pourrait certainement ajouter : "Qui vous honore et vous aime M'honore et M'aime Moi-même."
Attention, le Père Matéo dit de confondre l'honneur, et non le culte d'adoration.
Si vous connaissez également la dignité du prêtre, qui mettait les Saints à genoux, vous vous rendez compte aussi de l'importance d'autant plus grande de l'Evêque, et celle d'autant plus grande du Pape. C'est de cette importance dont parle le Père Matéo.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Père Henry Perroy - Récits évangéliques.
TEXTE ÉVANGÉLIQUE... Et Jésus lui dit :« Heureux es-tu, Simon Bar Jona, parce que ce n'est ni la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père, qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
Verbum Salutis.
(Saint Matthieu, XVI, 15-20.)MÉDITATION
LA DÉVOTION A L'ÉGLISE.
Il faut sentir avec l'Église, c'est-à-dire avec le Saint-Père...
Premier intermédiaire entre Dieu et nous.
Ce qu'il a lié, Dieu le lie; délié, Dieu le délie...
C'est lui qui m'ouvre la porte...
Cela nous sépare du protestantisme.
Me méfier des intermédiaires secondaires qui ne pensent pas comme le Saint-Père.
Guide unique...
Lui seul est patenté par Dieu pour nous conduire...
Tous les autres peuvent errer.
Gardien du dépôt de la Foi, contre les nouveautés et contre la vaine science (Pie XI ).
Ne jamais dire: Cela ne regarde pas le Pape...
Si le Pape s’en occupe, cela le regarde...
Seul juge qui ne peut être jugé.
______________________________CÉSARÉE DE PHILIPPE« Tu es Pierre »
Les environs de Césarée ne devaient pas seulement entendre la révélation du Père. Dans le plan de Dieu, une autre révélation allait suivre : la révélation du Fils...
Pour celle-ci, d'ailleurs, le Père avait fait la sienne.
Et Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans le ciel, tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans le ciel. »
Jamais, depuis que le monde était monde, un homme n'avait reçu pareille puissance, pareille dignité...
Simon dut éprouver, je pense, un peu de cet étonnement recueilli qui pénètre le jeune diacre, au moment où l'Évêque lui impose les deux mains pour le sacerdoce.
S'il avait tout compris, s'il avait vraiment pénétré le plan de Dieu, il fût demeuré anéanti, car avec ces paroles naissait l'Église ; de ces paroles découlait l'autorité qui sera la sienne...
Je me réjouirai de cette nativité bienheureuse. Je remercierai Dieu de m'avoir donné une telle Mère. Etre de l'Église catholique, c'est la plus grande des grâces que Dieu puisse faire à une créature.
Cette naissance de l'Église, les Pères l'ont chantée avec leur cœur.
Il est bon de répéter quelques-unes de leurs paroles près du berceau de l'enfant que Césarée vient de voir naître.Pour Jésus, parler, c'est faire. Je te dis que tu es Pierre, donc tu es Pierre.
J'ai nommé les apôtres lumière du monde, ils sont lumière.
Je te nomme Pierre, tu es Pierre.
(Saint Chrysostome, hom. 54, in Math., n° 2.)Là où est Pierre, là est l'Église et là où est l'Église, il y a la vie qui ne meurt pas. » (Saint Ambroise, in Ps. XL, no 30.)« O heureux celui qui recevant un nom nouveau devient le fondement de l'Église ! O pierre digne d'un tel édifice, pierre qui reçoit la puissance de détruire les lois de l'enfer... »
(Saint Hilaire, in Math., xv, no 7.)Pierre reçoit son nom de la pierre : A petra Petrus.
Ce n'est pas la pierre qui reçoit son nom du sien : non a Petro petra »
(Saint Augustin, sermon 295, n° 1.)Les jugements de Pierre seront irrévocables, car Dieu a jugé par lui.
(Origène, in Mat., XII, n° 14.)
La prophétie du Christ s'est réalisée et se réalise tous les jours.
L'Enfer n'est pas venu à bout de l'Église, parce que l'Enfer n'a pu entamer le roc qui la soutient.
Il faut, sur le chemin de Césarée, renouveler ma foi en ce roc immuable qu'est Pierre :
Intermédiaire entre Dieu et nous,
Guide unique,
Gardien du dépôt de la révélation.
Intermédiaire: Dès qu'il a parlé, la cause est entendue ; Dieu lie ce qu'il a lié, délie ce qu'il a délié.
Pour penser vrai, il faut penser comme lui. Or, à la base de toutes les hérésies, il y a la confiance donnée aux dépens de Pierre à quelqu’un qui n'est pas l'intermédiaire ou qui ne l'est plus, puisqu'il ne pense pas comme Pierre...
Que de fois l'esprit des chrétiens s'est trompé pour avoir opposé à Pierre un évêque ou un prêtre.
Mon confesseur m'a permis ce que Pierre défend. Étrange aberration qu'un peu de catéchisme corrigerait.
Guide unique: Je ne dis pas un guide plus expérimenté que d'autres, mais le seul guide qui soit.
Aux pieds des glaciers, libre à nous de choisir entre deux guides pour gravir les aiguilles blanches.
Il n'y a qu'un guide patenté par Dieu sur le chemin de la vie... Tous les autres peuvent se tromper.
Les brebis ont autant besoin que les agneaux du pasteur, parce que seul Pierre découvre les herbes mauvaises, devine le précipice, sait les sentiers qu'il faut prendre.
Enfin, Gardien du dépôt de la révélation.
« Garder ce dépôt est son premier devoir » dit Pie XI...
Le garder à l'encontre des profanes nouveautés, comme des contradictions de la fausse science.
Elle l'a gardé contre la gloire, le génie, la puissance, car il n'y a pas de grandeur qui tienne, il n'y a pas de nom qui prévale, il n'y a pas d'intelligence qui fasse exception... Aigle ou lumière, c'est-à dire force ou esprit, qu'importe à l'Église !...
Si le premier s'attaque à elle, Dieu le brise et si l'autre espère la dominer, Dieu l'éteint.
Je songerai aux aigles tombés et aux étoiles disparues...
Malheur à qui trouble l'Église !
Malheur à qui blasphème Pierre !
Mon Dieu, avant de quitter le chemin sur lequel vous avez jeté une graine que les oiseaux du ciel n'enlèveront jamais, je me redis humblement la belle parole de Lacordaire :« Nous aurons beau pleurer, gémir, être éloquents, être aimés ; être tout ce qu'il est possible d'être, nous ne serons heureux que le jour où nous aurons rendu gloire à Jésus-Christ en nous soumettant à Pierre. »
(Lacordaire à Montalembert, 14 décembre 1833.)
Catherine- Nombre de messages : 2399
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Date d'inscription : 02/04/2009
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Lucie a dit:
Ma chère Lucie, j'oublie beaucoup de choses mais je ne veux rien oublier !
Cependant, d'après ce que vous dites, est-ce que nous devrions accorder au Pape, le culte de dulie, c'est à dire le culte réservé aux Saints.
Je me permets de vous poser cette question parce que votre affirmation le laisserait entendre.
Vous parlez en effet du Culte d'hyper dulie réservé à la Sainte Vierge et vous placé la dévotion au Pape juste en dessous et donc au-dessus du culte des saints.
Pouvez-vous nous donner des explications et si possible des documents d'autorité qui appuierait cela ?
Je retrouve aussi d'autres textes à ce sujet. Mon cher Gérard, n'oubliez pas le culte d'hyperdulie qu'on doit à la Sainte Vierge. Le Pape passe juste après elle pour tout vrai chrétien, car il représente Jésus-Christ....
Ma chère Lucie, j'oublie beaucoup de choses mais je ne veux rien oublier !
Cependant, d'après ce que vous dites, est-ce que nous devrions accorder au Pape, le culte de dulie, c'est à dire le culte réservé aux Saints.
Je me permets de vous poser cette question parce que votre affirmation le laisserait entendre.
Vous parlez en effet du Culte d'hyper dulie réservé à la Sainte Vierge et vous placé la dévotion au Pape juste en dessous et donc au-dessus du culte des saints.
Pouvez-vous nous donner des explications et si possible des documents d'autorité qui appuierait cela ?
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Je vais faire un travail de repérage, mais en tous cas, ce qui est sûr, c'est que on ne peut évidemment pas recourir à l'intercession du Pape comme on recourt à l'intercession des Saints. Je crois que c'est la seule différence. Je place le Pape par-dessus les Saints, car c'est lui qui canonise les Saints, c'est Lui qui est le Représentant de Jésus-Christ sur la terre, c'est Lui qu'on obéit et qu'on honore, comme notre Père, ce qui s'inscrit dans le quatrième commandement de Dieu. Vous connaissez peut-être l'histoire d'un prêtre qui voyait son Ange gardien devant lui avant d'être ordonné, et qui le vit derrière lui après. C'est que le prêtre, déjà, est honorable en Lui-même au-dessus des Anges. Et le Pape, quant à Lui, prêtre et Représentant de Jésus-Christ, sa dignité est énorme. Je vous retrouve ce que dit Mgr Gaume qui a écrit un ouvrage sur le Pape. Aussi dans la "petite histoire de la religion". Et un autre texte sur la dévotion au Pape.
Catéchisme st Pie X :
Catéchisme st Pie X :
Le premier commandement défend peut-être d’honorer et d’invoquer les Anges et les Saints ?
Non, il n’est pas défendu d’honorer et d’invoquer les Anges et les Saints ; nous devons même le faire, parce que c’est une chose bonne, utile et hautement recommandée par l’Église, car ils sont les amis de Dieu et nos intercesseurs auprès de lui.
Quelle différence y a-t-il entre le culte que nous rendons à Dieu et le culte que nous rendons aux Saints ?
Entre le culte que nous rendons à Dieu et le culte que nous rendons aux Saints il y a cette différence que Dieu, nous l’adorons pour son excellence infinie ; les Saints au contraire, nous ne les adorons pas, mais nous les honorons et nous les vénérons comme les amis de Dieu et nos intercesseurs auprès de Lui. Le culte que nous rendons à Dieu S’appelle culte de latrie c’est-à-dire l’adoration, et le culte que nous rendons aux Saints s’appelle culte de dulie c’est-à-dire de vénération pour les serviteurs de Dieu ; enfin le culte particulier que nous rendons à la Très Sainte Vierge s’appelle culte d’hyperdulie c’est-à-dire de vénération toute spéciale, comme pour la Mère de Dieu.
Que nous ordonne le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère ?
Le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère, nous ordonne de respecter notre père et notre mère, de leur obéir en tout ce qui n’est pas péché et de les assister dans leurs besoins spirituels et temporels.
Sous le nom de père et mère quelles autres personnes comprend ce commandement ?
Sous le nom de père et de mère, ce commandement comprend encore tous nos supérieurs tant ecclésiastiques que laïques, auxquels nous devons donc obéissance et respect.
La dignité du Sacerdoce chrétien est donc bien grande ?
La dignité du Sacerdoce chrétien est très grande en raison de la double puissance que lui a conférée Jésus-Christ sur son corps réel et sur son corps mystique qui est l’Eglise, et en raison de la divine mission confiée aux prêtres de conduire tous les hommes à la vie éternelle.
Est-ce un péché de mépriser les prêtres ?
C’est un péché très grave, parce que le mépris et les injures qui s’adressent au prêtre, atteignent Jésus-Christ lui-même qui a dit à ses Apôtres : " Qui vous méprise me méprise ".
[Lucie : et combien plus le Pape, Notre Père, ou Saint-Père, que les Evêques ! ]
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/a-quoi-sert-le-pape-complet-t1049.htm
Mgr Gaume : Qui êtes-vous donc pour vous insurger contre une pareille autorité et vouloir détruire la Papauté, telle que Dieu et les siècles l'ont faite ? Qui êtes-vous pour accuser l'Eglise ou de n'avoir pas compris les paroles et les exemples de son Fondateur, ou pour les avoir indignement méprisés ? Qui êtes-vous pour dire au Vicaire de Jésus-Christ : nous savons mieux que vous ce qui convient à la religion, et ce qui ne lui convient pas ? Quel esprit vous anime quand vous osez déclarer le Père du monde chrétien, entêté, ingrat, incapable de gouverner ses peuples ? D'où venez-vous ? Qui vous envoie ? Réformateurs, quels miracles accréditent votre mission ? Où est votre mandat ? De qui est-il signé ? A bas les masques.
Quant à vous, catholiques, vous pouvez, le regard ferme et le cœur haut, envisager l'avenir. Les fossoyeurs dormiront dans le tombeau qu'ils auront creusé pour vous. En attendant, à tous les sophismes contentez-vous de répondre : « Je suis enfant de l'Église. Avec tous les siècles catholiques, je crois ce que croit le Saint-Père ; j'approuve ce qu'il approuve ; je condamne ce qu'il condamne, ni plus ni moins. Sur cet oreiller des martyrs et des saints, je dors en paix : In pace in idipsum dormiam et requiescam. »
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Lucie dit :
Bon, on est bien d'accord, il n'y a pas de culte prévu pour le pape ni pour les parents qui l'un et les autres représente J-C sur la terre. Le fait pour le pape de canoniser les saints ne le fait pas être supérieur en sainteté aux saints qu'il a canonisés. Le fait qu'il canonise les saints ne touche qu'à l'autorité que Dieu lui a donnée pour faire cela.
Les Père Faber et Matéo ont établi "la dévotion au pape". Pourquoi, nous ne retrouvons pas cette notion ni dans les Pères de l'Eglise ni dans le catéchisme.
Le Père Perroy que Catherine rapporte entreprend aussi de montrer la grandeur du pape. Il donne le mot "dévotion" pour l'Eglise et non pas pour le pape. Chacun pourrait-il dire la sienne le meilleur revenant au plus offrant ? Le mot "dévotion" pour le pape convient-il ? Et si oui, pourquoi est-il si peu courant dans l'Eglise ?
Je reprends la citation du Père Mattéo
Pour l'excuser, chère Lucie, vous m'avez redirigé sur le culte d'hyperdulie pour la Sainte Vierge et le culte de Dulie pour les saints plaçant l'honneur que l'on doit au pape entre les deux !
Cependant vous avez rectifié en disant que le pape n'était pas l'objet d'un culte de cette nature.
Tiens !
Alors demeure le problème du Père Matéo qui ferait que, d'après lui, nous devrions confondre "d'un même amour le grand Roi et son Vicaire" et considérer le pape "comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Tous les auteurs qui ont préché l'amour de la Vierge Marie comme St Louis Marie Grignon de Montfort ont commencé leur apologie de la Vierge en la comparant en ces termes par rapport à Dieu: Ils n'ont pas hésité à dire que par rapport à Dieu la Vierge Marie n'était même pas un grain de sable.
Même constatation de Saint Alphonse de Ligorie qui s'appuie lui-même sur l'Ecriture Sainte et qui ne fait que confirmer la chose :
Après cela, comment accepter ce délire inacceptable du P. Mattéo qui sous prétexte de nous faire adopter une grande dévotion au pape se permet de confondre cette dévotion avec celle que nous devons à Dieu ou au Saint Sacrement ?
La différence est tellement évident, tellement infinie, tellement enfantine, qu'on ne peut pas pardonner ce genre d'erreur à un prêtre. C'est vraiment la bourde à classer dans le mystico-dingo et qui n'a rien à voir avec un vrai mysticisme chrétien ni avec un amour que l'on devrait à une créature quelconque serait-elle le Vierge Marie.
"Aimer Dieu par dessus tout" Est-il le premier Commandement et cet amour peut-il être comparé ou comparable ?
Nous ne sommes plus dans le détail, me semble-t-il !
"....on ne peut évidemment pas recourir à l'intercession du Pape comme on recourt à l'intercession des Saints. Je crois que c'est la seule différence. Je place le Pape par-dessus les Saints, car c'est lui qui canonise les Saints, c'est Lui qui est le Représentant de Jésus-Christ sur la terre, c'est Lui qu'on obéit et qu'on honore, comme notre Père, ce qui s'inscrit dans le quatrième commandement de Dieu....."
Bon, on est bien d'accord, il n'y a pas de culte prévu pour le pape ni pour les parents qui l'un et les autres représente J-C sur la terre. Le fait pour le pape de canoniser les saints ne le fait pas être supérieur en sainteté aux saints qu'il a canonisés. Le fait qu'il canonise les saints ne touche qu'à l'autorité que Dieu lui a donnée pour faire cela.
Les Père Faber et Matéo ont établi "la dévotion au pape". Pourquoi, nous ne retrouvons pas cette notion ni dans les Pères de l'Eglise ni dans le catéchisme.
Le Père Perroy que Catherine rapporte entreprend aussi de montrer la grandeur du pape. Il donne le mot "dévotion" pour l'Eglise et non pas pour le pape. Chacun pourrait-il dire la sienne le meilleur revenant au plus offrant ? Le mot "dévotion" pour le pape convient-il ? Et si oui, pourquoi est-il si peu courant dans l'Eglise ?
Je reprends la citation du Père Mattéo
"Saint-Père, disais-je, je fais toujours prier pour le Pape, car je confonds d'un même amour le grand Roi et son Vicaire ; je prêche souvent la dévotion au Pape que je considère comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Pour l'excuser, chère Lucie, vous m'avez redirigé sur le culte d'hyperdulie pour la Sainte Vierge et le culte de Dulie pour les saints plaçant l'honneur que l'on doit au pape entre les deux !
Cependant vous avez rectifié en disant que le pape n'était pas l'objet d'un culte de cette nature.
Tiens !
Alors demeure le problème du Père Matéo qui ferait que, d'après lui, nous devrions confondre "d'un même amour le grand Roi et son Vicaire" et considérer le pape "comme une espèce de seconde Eucharistie..."
Tous les auteurs qui ont préché l'amour de la Vierge Marie comme St Louis Marie Grignon de Montfort ont commencé leur apologie de la Vierge en la comparant en ces termes par rapport à Dieu: Ils n'ont pas hésité à dire que par rapport à Dieu la Vierge Marie n'était même pas un grain de sable.
Même constatation de Saint Alphonse de Ligorie qui s'appuie lui-même sur l'Ecriture Sainte et qui ne fait que confirmer la chose :
Or qu'est-ce que Dieu? « Le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois », dit la Sainte Écriture (Apocalypse 17, 14). Infinie est la majesté de Dieu; et auprès de lui tous les princes de la terre, tous les saints et tous les anges du ciel sont moins qu'un grain de sable, et, comme dit Isaïe, « ils ne sont qu'une goutte d'eau, une poussière légère » (Isaïe 40, 15). Et même ajoute-t-il, telle est, devant la grandeur de Dieu, la petitesse des créatures qu'elles semblent ne pas même exister. « En sa présence toutes les nations sont comme si elles n'existaient pas » (Isaïe 40, 17). Voilà ce qu'est Dieu" Saint Alphonse de Ligorie, Préparation à la Bonne Mort.
Après cela, comment accepter ce délire inacceptable du P. Mattéo qui sous prétexte de nous faire adopter une grande dévotion au pape se permet de confondre cette dévotion avec celle que nous devons à Dieu ou au Saint Sacrement ?
La différence est tellement évident, tellement infinie, tellement enfantine, qu'on ne peut pas pardonner ce genre d'erreur à un prêtre. C'est vraiment la bourde à classer dans le mystico-dingo et qui n'a rien à voir avec un vrai mysticisme chrétien ni avec un amour que l'on devrait à une créature quelconque serait-elle le Vierge Marie.
"Aimer Dieu par dessus tout" Est-il le premier Commandement et cet amour peut-il être comparé ou comparable ?
Nous ne sommes plus dans le détail, me semble-t-il !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Gérard a écrit:
Bon, on est bien d'accord, il n'y a pas de culte prévu pour le pape ni pour les parents qui l'un et les autres représente J-C sur la terre.
Toujours cette confusion Pape / père de famille....
Les deux ne sont pas du tout sur le même pied d'égalité!!!
Je vous remet ici un post que je vous avais adressé il y a quelque temps:
Source: https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/le-catechisme-frelate-de-la-frate-t2524-30.htm#49155
Catherine a écrit:Voyons maintenant l'autre aspect de votre post, à savoir la comparaison pape/père de famille, exactement la même que prennent les Frateux pour justifier l'injustifiable...Gérard a écrit:
Mais ici, il peut se poser exceptionnellement le problème suivant :
Le pape comme le père de famille est censé vouloir le bien de ses fidèles comme le père de famille le bien de ses enfants. Mais cette bonne volonté ne font pas qu’ils donneront pas un ordre qui soit funeste.[...]
La différence se trouve dans le fait que les parents ont pleine autorité sur leurs enfants seulement et le pape la pleine autorité sur tous les hommes.
Si vous pensez que l’on ne peut pas pécher en suivant un ordre faillible, il faudra aussi adopter l’equation que personne ne peut pécher en obéissant à ses parents. Ce serait un raisonnement simpliste et faux ![...]
Cependant, pour le pape la question est plus facile que pour les parents pour connaître la bonté de l'ordre, la conformité de l'ordre à la vérité.
En effet, les parents peuvent mettre dans la tête de leurs enfants de fausses doctrines et donner des ordres qui soient en conformité avec ces fausses doctrine. [...]
Au jugement on me demandera compte de toutes mes mauvaises actions et je ne pourrais pas me disculper d’avoir commis un acte mauvais en disant que c’est la faute des autres, que c’était un ordre de mes parents ou même du pape.
FAUX.
1°) Le Pape est infaillible sur la foi, les moeurs , de plus nous lui devons obéissance absolue (et sans le juger) sur la discipline (et dîtes-moi donc comment pourrait-on pécher contre autre chose que la foi, les moeurs et la discipline!?)
Le père de famille est au contraire faillible, sur tous les sujets.
2°) Le Pape est le représentant de Jésus-Christ sur la terre, c'est le pasteur universel des pasteurs et des fidèles, le souverain spirituel de tous les hommes.
Bien qu'en tant qu'homme privé il puisse pécher et même se damner, en tant que Pape exerçant sa charge suprême il ne peut que vouloir le bien de ses enfants.
Le père de famille peut au contraire vouloir positivement le mal de ses enfants, il peut être un mauvais et même un trés mauvais père. Il peut être injuste, violent, despotique, vicieux, même, tout ce qu'on veut, mais ne sera pas forcément un bon père! Il reste toujours père physiquement mais peut perdre ses droits de père s'il est vraiment trés mauvais, s'il est incapable d'exercer son autorité.
3°) Le Pape a pleine autorité spirituelle sur tous les hommes, c'est à lui qu'on doit obéir dans tout ce qui concerne la foi, les moeurs et la discipline, dans la mesure où il y aurait contradiction avec une autre autorité.
De plus, cette autorité n'a pas de limite de temps ni de plénitude.
Le père de famille au contraire n'a pas la pleine autorité spirituelle, du moins pas dans le même sens que celle du Pape. Il peut, certes, imposer par exemple à sa famille de réciter tous les jours le chapelet ou autre exercice, et sa famille doit se soumettre. Il peut aussi bénir les enfants, bénir la table, diriger les prières....
Mais il ne peut certes pas définir de nouveaux dogmes, trancher des questions réservées à l'autorité écclésiastique, imposer des choses contraires à celles que dit notre Saint Père le Pape!
De plus, son autorité concerne les choses domestiques , le bon ordre moral et général de la maison (je peux revenir avec documents approuvés à l'appui, si vous voulez) par exemple: imposer telle heure aux enfants pour rentrer le soir, interdire telle fréquentation, donner des règles dans la maison....
Enfin son autorité, bien que toujours vivante, s'amenuise dans le sens où elle laisse place à ses enfants quand ceux-ci sont devenus des hommes et des femmes et qu'ils ont quitté le foyer familial.
Son autorité concernant principalement les choses domestiques, il est évident qu'il n'en aura pas directement sur le foyer de ses enfants: ses fils qui se marieront auront à leur tour autorité dans leur famille, ses filles qui se marieront seront soumises à leur mari. Ceux qui rentreront en religion seront soumis à leur supérieur écclésiastique.
Par contre reste toujours l'autorité dans le sens où les enfants doivent déférence et respect à l'avis de leurs pères et mères (le commandement de Dieu précise bien "et mère" ce n'est pas pour rien, j'ai lu quelque chose de beau là-dessus dans le catéchisme du concile de Trente) dans la mesure où ce n'est ni abusif, ni contraire à l'Eglise.
4°) Tous les catéchismes, à propos du 4ème commandement de Dieu, précisent que les enfants ou domestiques ou inférieurs, ne doivent pas obéissance à leur supérieurs si leurs ordres transgressent la loi de Dieu ou de l'Eglise.
Curieusement, je n'ai rien pu trouver, au contraire, de semblable, à propos du Pape!
A propos de ceci:En effet, les parents peuvent mettre dans la tête de leurs enfants de fausses doctrines et donner des ordres qui soient en conformité avec ces fausses doctrine.
Il n'y a pas que les parents qui ont une fausse doctrine qui donnent de mauvais ordres! Il peut se trouver des parents avec une doctrine droite qui demanderont un péché à leurs enfants.
5°)Enfin, pour ce qui est du jugement de nos actes, effectivement on ne pourra se disculper d'une mauvaise action commise par "obéissance" à ses parents.
Au contraire, il ne pourra jamais nous être reproché quoi que ce soit si nous l'avons fait en obéissant au Pape (en tant que Pasteur suprême).
...
Autrement, Notre-Seigneur lui-même aurait menti: Qui vous écoute m'écoute....
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
@ Catherine
Je ne suis pas certaine, que malgré la dévotion au Pape, je dirais plutôt à la Papauté, qu'on puisse placer le Pape au-dessus des Saints, certes c'est lui qui les canonise, ou mieux c'est Dieu directement qui les canonise par la bouche de Pierre, mais le pape reste un homme capable de pécher chose que le saint ne peut faire, le saint à terminé sa course et décrocher la couronne, le pape nous ne savons pas s'il la terminera saintement.
Pour le prêtre et l'ange gardien, la maxime que je connais est celle-ci: si vous rencontrez un ange et un prêtre saluez d'abord le prêtre, car lui seul à le pouvoir de tenir dans ses mains le Christ... il est un autre Christ.
Une chose est certaine, nous devons le plus grand respect en acte et en parole envers le Pontife.
"Lucie" a écrit :
Je vais faire un travail de repérage, mais en tous cas, ce qui est sûr, c'est que on ne peut évidemment pas recourir à l'intercession du Pape comme on recourt à l'intercession des Saints. Je crois que c'est la seule différence. Je place le Pape par-dessus les Saints, car c'est lui qui canonise les Saints, c'est Lui qui est le Représentant de Jésus-Christ sur la terre, c'est Lui qu'on obéit et qu'on honore, comme notre Père, ce qui s'inscrit dans le quatrième commandement de Dieu. Vous connaissez peut-être l'histoire d'un prêtre qui voyait son Ange gardien devant lui avant d'être ordonné, et qui le vit derrière lui après. C'est que le prêtre, déjà, est honorable en Lui-même au-dessus des Anges. Et le Pape, quant à Lui, prêtre et Représentant de Jésus-Christ, sa dignité est énorme. Je vous retrouve ce que dit Mgr Gaume qui a écrit un ouvrage sur le Pape. Aussi dans la "petite histoire de la religion". Et un autre texte sur la dévotion au Pape.
Je ne suis pas certaine, que malgré la dévotion au Pape, je dirais plutôt à la Papauté, qu'on puisse placer le Pape au-dessus des Saints, certes c'est lui qui les canonise, ou mieux c'est Dieu directement qui les canonise par la bouche de Pierre, mais le pape reste un homme capable de pécher chose que le saint ne peut faire, le saint à terminé sa course et décrocher la couronne, le pape nous ne savons pas s'il la terminera saintement.
Pour le prêtre et l'ange gardien, la maxime que je connais est celle-ci: si vous rencontrez un ange et un prêtre saluez d'abord le prêtre, car lui seul à le pouvoir de tenir dans ses mains le Christ... il est un autre Christ.
Une chose est certaine, nous devons le plus grand respect en acte et en parole envers le Pontife.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Diane a écrit:Je ne suis pas certaine, que malgré la dévotion au Pape, je dirais plutôt à la Papauté, qu'on puisse placer le Pape au-dessus des Saints, certes c'est lui qui les canonise, ou mieux c'est Dieu directement qui les canonise par la bouche de Pierre, mais le pape reste un homme capable de pécher chose que le saint ne peut faire, le saint à terminé sa course et décrocher la couronne, le pape nous ne savons pas s'il la terminera saintement.
Je ne sais pas non plus, pour le fait de mettre le Pape au-dessus des Saints.
Mais par dévotion au Pape, il me parait évident qu'on n'entend pas le pape en tant qu'homme privé, lequel peut pécher et se damner, comme tu le fais remarquer, chère Diane, mais en fait dévotion à la papauté, à ce qu'elle représente.
Un extrait du Père Marie-Antoine: (source: https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/le-protestantisme-confondu-t1828-210.htm#50849 )
La Papauté est la création divine par excellence. Jésus-Christ, le soleil de justice, l'a placée au firmament de son Eglise pour le remplacer, après son ascension glorieuse ; par elle, il fait éclater les rayons de sa divinité et inonde sans cesse la terre de lumière et d'amour ; par elle, il perpétue le miracle de son incarnation, il en réalise le plan divin jusqu'à la fin des siècles et lui fait produire toutes les merveilleuses conséquences de paix, d'ordre, de liberté, de civilisation et de véritable progrès. Tout ce que la terre a produit de plus grand en fait de sainteté et de génie l'a compris et s'est incliné avec bonheur devant cette autorité divine de la Papauté qui, seule sur la terre, élève jusqu'au ciel tout ce qui s'incline devant elle.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
J'embarque pour la dévotion à la Papauté.
Prières, citations, poèmes... en l'honneur de la Papauté
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gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
"gabrielle" a écrit :
J'embarque pour la dévotion à la Papauté.
IDEM !
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Catherine :
Mais par dévotion au Pape, il me parait évident qu'on n'entend pas le pape en tant qu'homme privé, lequel peut pécher et se damner, comme tu le fais remarquer, chère Diane, mais en fait dévotion à la papauté, à ce qu'elle représente.
Oui, c'est dans ce sens-là que je le disais, désolée.
Gérard :
Cependant, d'après ce que vous dites, est-ce que nous devrions accorder au Pape, le culte de dulie, c'est à dire le culte réservé aux Saints.
Vous parlez en effet du Culte d'hyper dulie réservé à la Sainte Vierge et vous placé la dévotion au Pape juste en dessous et donc au-dessus du culte des saints.
Pouvez-vous nous donner des explications et si possible des documents d'autorité qui appuierait cela ?
Vous savez qu'il existe un certain nombre de dévotions : celles au saints Anges, aux Saints, à la Sainte Vierge. Comme ils sont au Ciel, nous nous réjouissons qu'ils y soient, donc je ne crois pas qu'on puisse dire que on doit aux Papes le même culte. Mais je place cette dévotion avec celle qu'on doit à Jésus-Christ, avec la dévotion qu'on doit à la Sainte Eglise même, (ce qui n'est pas exagéré puisque Mgr Gaume dit que sans le Pape, pas d'Eglise) et au clergé, et donc au-dessus de celle dûe aux Anges et aux Saints, et même en un sens à celle dûe à la Sainte Vierge, à cause des pouvoirs particuliers des prêtres de consacrer et d'absoudre. Mais la Sainte Vierge est indispensable elle-même au Salut par sa puissance d'intercession et nous ayant donné Jésus-Christ, la Source de toutes les grâces, et nous le donnant toujours. Elle est placée au-dessus de tous les Saints au ciel, il est donc normal que nous l'honorions avec son divin Fils au-dessus du Pape, même si elle est en quelque sorte au-dessous du prêtre.
On ne demande pas d'ailleurs l'intercession du Pape auprès de Dieu, car le Pape ne fait pas forcément partie des intercesseurs auprès de Dieu, puisqu'il peut être pécheur.
"les Saints au contraire, nous ne les adorons pas, mais nous les honorons et nous les vénérons comme les amis de Dieu et nos intercesseurs auprès de Lui."
Mais si on se rend compte que ses prières ont du crédit au près de Dieu, c'est quand même une bonne idée de le faire ! et d'ailleurs la plupart des Papes ont été de bons Papes.
"les successeurs légitimes de saint Pierre, sur lequel Jésus-Christ fonda son Eglise, aient été ou soient encore aujourd'hui, pour les hérétiques et les incrédules, un objet de haine, de moquerie et d'aversion, car ils doivent ressembler de plus près au divin Maître, qui disait : S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Mais la vérité qu'il verra résulter de l'histoire est celle-ci : que, pendant plusieurs siècles, les premiers Papes furent justement élevés aux honneurs des autels, car beaucoup versèrent leur sang pour la foi; que presque tous les autres brillèrent par de remarquables dons de sagesse et de vertu, toujours ardents à instruire, défendre et sanctifier le peuple chrétien, toujours prêts, comme leurs prédécesseurs, à donner leur vie pour rendre témoignage à la parole de Dieu."
On ne nous demande évidemment pas de ne pas voir que des Papes ont eu des défaillances personnelles mais de les excuser autant que possible et de reconnaître que même des Papes pécheurs sont toujours infaillibles dans leurs enseignements.
"Qu'importe dès lors (puisque malheureusement il y eut parmi les douze un apôtre criminel), qu'importe si un petit nombre parmi tant de pontifes furent moins dignes de monter sur le Siège suprême où la moindre tache parait très grave? Dieu l'a permis pour faire connaître sa puissance à soutenir l'Eglise, puisqu'il a gardé un homme infaillible dans son enseignement malgré les défaillances de sa conduite personnelle."
Mgr de Ségur :
"Comment un mauvais Pape peut être et est infaillible, tout comme un bon.
Ce qui a été dit déjà l'explique parfaitement, ce me semble. Ce n'est pas parce qu'il est bon et saint, que le Chef de l'Eglise est infaillible; c'est parce qu'il est Pape; c'est parce qu'il est Vicaire de Dieu et Chef suprême de l'Église.
De même qu'un mauvais prêtre ne cesse pas pour cela d'être prêtre, de sorte que sa messe, ses absolutions, etc., sont valides; de même un Pape, qui aurait le malheur de n'être pas vertueux et saint, ne cesserait pas pour cela d'être Pape, et, comme tel, de jouir de tous les privilèges accordés par le bon Dieu à la Papauté. Quelque mauvais qu'on le suppose, il n'en serait pas moins le Pape, le représentant visible de Jésus-Christ, le Pasteur et le Docteur infaillible de toute l'Église. Méprisable comme homme, il serait toujours vénérable comme Pape, et Notre-Seigneur, dont les promesses sont immuables, le rendrait aussi facilement infaillible que s'il avait affaire à un homme saint et pur."
Par contre, comme nous honorons les Saints, nous devons honorer le Pape, mais parce qu'il est notre Père :
Dont en particulier le Pape. "Méprisable comme homme, il serait toujours vénérable comme Pape", nous dit Mgr de Ségur du mauvais Pape, et nous devons le vénérer comme nous devons vénérer notre père de la chair, même un père très mauvais, même en tant qu'homme. Mépriser ses travers, mais surtout, ne pas mépriser ses enseignements et son autorité.
"Le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère, nous ordonne de respecter notre père et notre mère, de leur obéir en tout ce qui n’est pas péché et de les assister dans leurs besoins spirituels et temporels". "Sous le nom de père et de mère, ce commandement comprend encore tous nos supérieurs tant ecclésiastiques que laïques, auxquels nous devons donc obéissance et respect."
Nous devons aimer le Pape comme notre Père :
"Les successeurs de saint Pierre sur le Siège de Rome héritèrent de la puissance souveraine, que le Seigneur lui avait donnée, de Maître infaillible de l'Eglise, de source de toute la juridiction et de protecteur et défenseur de tous les chrétiens. C'est précisément pour cela qu'ils ont reçu le nom de Papes, ce qui veut dire Pères, et ils se sont succédés sans interruption sur la chaire de Pierre jusqu'à nos jours."
Je voudrais faire remarquer cette phrase : "On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape.""Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir. Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le Pape qui commande, mais ceux qui l’entourent. On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape." (St Pie X, discours aux prêtres de l’union apostolique, 18 Nov.1912, texte faisant partie de la Tradition, comme un Acte du Saint-Siège, et donc infaillible.)
Nous devons honorer le Pape parce qu'il est revêtu du Sacerdoce :
"le mépris et les injures qui s’adressent au prêtre, atteignent Jésus-Christ lui-même"
Voilà ce que dit le Saint Curé d'Ars :
On voit donc là que les Anges et les Saints sont moins qu'un simple prêtre.
« Quand vous voyez le prêtre, pensez à Notre-Seigneur Jésus-Christ. » « Le prêtre n’est pas prêtre pour lui, il l'est pour vous. » « Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils ? Vous donneront-ils le corps et le sang de notre Seigneur ? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l'hostie. Vous auriez deux cents anges là qu'ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu'il soit, le peut. Il peut vous dire : Allez en paix, je vous pardonne. »
« Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! »
Nous devons honorer le Pape parce qu'il est le Vicaire de Jésus-Christ sur la terre :
"Le Souverain Pontife, doué par Jésus-Christ de l'infaillibilité même de l'Eglise, nécessaire pour conserver l'unité et la pureté de la doctrine chrétienne, quand il parle ex cathedra, c'est-à-dire comme Pasteur et Docteur de tous les chrétiens, peut, dans les choses de la foi et des moeurs, faire lui-même ces décrets et porter ces jugements, que nul ne peut rejeter sans errer dans la foi. Il peut toujours exercer sa suprême puissance en ce qui regarde même la discipline et le bon gouvernement de l'Eglise ; et tous les fidèles doivent obéir avec une sincère soumission d'esprit et de coeur.
C'est dans cette obéissance à la suprême autorité de l'Eglise et du Souverain Pontife, autorité qui nous propose les vérités de la foi, nous impose les lois de l'Eglise et nous commande tout ce qui est nécessaire à son bon gouvernement, c'est dans cette autorité que se trouve la règle de notre foi."
Et on doit donc obéir en tout à notre Saint-Père, en lui soumettant jusqu'à notre esprit et notre coeur :
"Il peut toujours exercer sa suprême puissance en ce qui regarde même la discipline et le bon gouvernement de l'Eglise ; et tous les fidèles doivent obéir avec une sincère soumission d'esprit et de coeur."
Mgr de Ségur :
http://www.virgo-maria.org/Documents/infaillibilite-pontificale/Segur_mgr_Le_pape_est_infaillible.htm
"Tous doivent révérer le Pape comme le représentant visible du Fils de Dieu ici-bas. Lui obéir, lui désobéir, ce n'est pas obéir ou désobéir à un homme : c'est obéir à Dieu, c'est désobéir à DIEU.
Le Pape, ou plutôt Jésus-Christ dans le Pape, est donc le Chef unique de la vraie religion; il est le Père de nos âmes, le Père du peuple chrétien tout entier; et un jour viendra où tous les peuples du monde réunis dans la même foi, ne formeront qu'un seul troupeau sous la houlette pastorale du Pape, Vicaire de Jésus-Christ.
Que de grandeurs accumulées sur la tête d'un homme! Que c'est bien là le digne représentant de l'Homme-Dieu ! Et de quelle divine majesté Notre-Seigneur fait resplendir son Vicaire!"
Je répète : "Le Pape, ou plutôt Jésus-Christ dans le Pape." C'est Jésus-Christ que nous honorons en lui.
Enfin, le Pape est infaillible dans ses encycliques. Dans Quadragessimo Anno, il dit sur l'économie et l'Eglise :
Dans Sapientae christianae, politique et Eglise :"Sans doute, c'est à l'éternelle félicité, et non pas à une prospérité passagère seulement, que l'Église a reçu la mission de conduire l'humanité ; et même " elle ne se reconnaît point le droit de s'immiscer sans raison dans la conduite des affaires temporelles " (29). À aucun prix toutefois elle ne peut abdiquer la charge que Dieu lui a confiée et qui lui fait une loi d'intervenir, non certes dans le domaine technique à l'égard duquel elle est dépourvue de moyens appropriés et de compétence, mais en tout ce qui touche à la loi morale. En ces matières, en effet, le .dépôt de la vérité qui Nous est confié d'En-Haut et la très grave obligation qui Nous incombe de promulguer, d'interpréter et de prêcher, en dépit de tout, la loi morale, soumettent également à Notre suprême autorité l'ordre social et l'ordre économique."
Car s'il est vrai que la science économique et la discipline des moeurs relèvent, chacune dans sa sphère, de principes propres, [Lucie : on pourrait en dire autant de la politique] il y aurait néanmoins erreur à affirmer que l'ordre économique et l'ordre moral sont si éloignés l'un de l'autre, si étrangers l'un à l'autre, que le premier ne dépend en aucune manière du second."
"De plus, dans la politique, inséparable des lois de la morale et des devoirs religieux, l'on doit toujours et en premier chef se préoccuper de servir le plus efficacement possible les intérêts du catholicisme. Dès qu'on les voit menacés, tout dissentiment doit cesser entre catholiques, afin que, unis dans les mêmes pensées et les mêmes conseils, ils se portent au secours de la religion, bien général et suprême auquel tout le reste doit être rapporté. Nous croyons nécessaire d'insister encore davantage sur ce point.
40 - L'Eglise, sans nul doute, et la société politique ont chacune leur souveraineté propre ; par conséquent, dans la gestion des intérêts qui sont de leur compétence, aucune n'est tenue d'obéir à l'autre dans les limites où chacune d'elles est renfermée par sa constitution. De là, il ne s'ensuit pas, cependant, que naturellement elles soient désunies et encore moins ennemies l'une de l'autre. "
Et le Pape peut donc bien s'en occuper, dans sa sphère propre, et comme Souverain de ses Etats Pontificaux, d'ailleurs, également.
Philosophie, Aeterni Patris :
"Or, ainsi que l'Apôtre nous en avertit, c'est par la philosophie et les vaines subtilités (2) que l'esprit des fidèles du Christ se laisse le plus souvent tromper, et que la pureté de la foi se corrompt parmi les hommes. Voilà pourquoi les Pasteurs suprêmes de l'Eglise ont toujours cru que leur charge les obligeait aussi à contribuer de toutes leurs forces au progrès de la véritable science et à pourvoir en même temps, avec une singulière vigilance, à ce que l'enseignement de toutes les sciences humaines fût donné partout selon les règles de la foi catholique, mais surtout celui de la philosophie, car c'est d'elle que dépend en grande partie la sage direction des sciences.
Nous-même avions déjà touché ce point, entre plusieurs autres, Vénérables Frères, dans la première Lettre encyclique que Nous Vous adressâmes ; mais, aujourd'hui, l'importance du sujet et les circonstances Nous engagent à traiter de nouveau avec Vous de la nature d'un enseignement philosophique, qui respecte en même temps et les règles de la foi, et la dignité des sciences humaines."
Gérard dit :
Mgr de Ségur dit : "Le Pape, ou plutôt Jésus-Christ dans le Pape, est donc le Chef unique de la vraie religion" Et ensuite, le Père Matéo en a parlé au Souverain Pontife st Pie X, encore un Saint, et a sfait une juste comparaison qui devait sans doute tenir du délire mystique pour st Pie X, à moins que vous ne croyez pas le Père Matéo dans ce qu'il rapporte des paroles de st Pie X, ce qui est tout à fait injustifié. La Bienheureuse Anne-Marie Taïgi fait exactement la même comparaison entre Pape et Eucharistie.
Après cela, comment accepter ce délire inacceptable du P. Mattéo qui sous prétexte de nous faire adopter une grande dévotion au pape se permet de confondre cette dévotion avec celle que nous devons à Dieu ou au Saint Sacrement ?
C'est l'autorité, l'infaillibilité du Pape qui sont celles de "Jésus-Christ dans le Pape", selon le mot de Mgr de Ségur, Jésus-Christ qui se confond avec le Pape de cette manière, et c'est donc Jésus-Christ qu'on honore dans le Pape, son enseignement, son autorité souveraine. Avoir de la dévotion pour la Vérité même, ce n'est pas idiot du tout.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
(ce qui n'est pas exagéré puisque Mgr Gaume dit que sans le Pape, pas d'Eglise)
Notre bon Mgr Gaume n'avait pas prévu le coup de la secte...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Notre bon Mgr Gaume n'avait pas prévu le coup de la secte...
Sans le Saint-Siège, pas d'Eglise quand même. Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Lucie a écrit:Notre bon Mgr Gaume n'avait pas prévu le coup de la secte...
Sans le Saint-Siège, pas d'Eglise quand même. Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même.
Encore un peu ma chère Lucie, quelqu'un nous le dira...
C'est pour cela, qu'il est important de comprendre la personne morale...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Lucie a écrit:Notre bon Mgr Gaume n'avait pas prévu le coup de la secte...
Sans le Saint-Siège, pas d'Eglise quand même. Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même.
Il y a un Saint-Siège : il est vacant, ..et occupé par des méchants intrus..
« Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même. » : Qui a dit ça ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
C'est pour cela, qu'il est important de comprendre la personne morale...
Est-ce que quelqu'un pourrait se dévouer pour écrire en quelques mots la doctrine là-dessus ? (tant qu'on y est. )
Moi, mais st Pie X dit la même chose.
« Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même. » : Qui a dit ça ?
125. Tandis qu'elle sortait victorieuse de la guerre extérieure avec le paganisme et triomphait de l'épreuve de ses féroces persécutions, l'Eglise de Jésus-Christ, assaillie par des ennemis intérieurs, livrait déjà une guerre intestine bien plus terrible. Guerre longue et douloureuse qui, engagée et maintenue ardente par de mauvais chrétiens, ses fils dégénérés n'a pas encore vu de fin; mais dont l'Eglise sortira triomphante selon la parole infaillible du divin fondateur à son premier Vicaire ici-bas, l'apôtre Pierre: « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. (S. Matthieu, XVI, 18).
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La dévotion au Pape, selon le Père Matéo, dans son livre Jésus Roi d'amour.
Moi, mais st Pie X dit la même chose.Lucie a écrit:
« Et qu'on ne nous dise pas que la pierre sur laquelle est fondée l'Eglise puisse tomber et que les portes de l'enfer puisse prévaloir quand même. » : Qui a dit ça ?
[/quote]125. Tandis qu'elle sortait victorieuse de la guerre extérieure avec le paganisme et triomphait de l'épreuve de ses féroces persécutions, l'Eglise de Jésus-Christ, assaillie par des ennemis intérieurs, livrait déjà une guerre intestine bien plus terrible. Guerre longue et douloureuse qui, engagée et maintenue ardente par de mauvais chrétiens, ses fils dégénérés n'a pas encore vu de fin; mais dont l'Eglise sortira triomphante selon la parole infaillible du divin fondateur à son premier Vicaire ici-bas, l'apôtre Pierre: « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. (S. Matthieu, XVI, 18).
mais dont l'Eglise sortira triomphante
Sortir triomphante, qu'est-ce que ça veut dire ?
Bien que Dieu ne peut mourir, Il est la Vie éterrnelle et la Vie ne peut mourir, pourtant en la personne du Christ Dieu est mort..de par sa nature humaine ;
pourquoi n'en serait-il pas ainsi de l'Église ?
N'oublions pas que l'Église, en plus d'être militante, Elle est souffrante ET TRIOMPHANTE et que c'est le CHRIST qui en est la véritable tête, le véritable chef.
( réflexion de l'intrépide roger ).
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
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