Sedevacantisme ?

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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 5:32 am

JCMD67 a écrit:

c'était ses propres hérésies qu'ils avaient signées à Vatican II.

Très bien, donc montrez-moi cela.

Merci.

+

Cher JCMD, je me permets de répondre aussi ( j'espère que Gérard ne m'en voudra pas Very Happy ).

Voici un élément qui pourrait peut-être répondre à votre question.

Que Dieu soit loué qui a fondé son Eglise sur Pierre. Nous vivons des moments où le surnaturel, où l'action de l'Esprit Saint est visible, tangible. Qu'on interroge les observateurs du Concile ; ils n'auront pas de termes assez expressifs pour nous féliciter et nous envier d'avoir un Evêque à qui a été donné le pouvoir suprême sur l'Eglise, un Evêque vers qui nous tourner lorsque le doute ou les ténèbres nous accablent et en qui nous sommes assurés d'avoir la Lumière. « Simon, Simon, voici que Satan va vous passer au crible comme le froment, cependant j'ai demandé pour toi que ta foi ne défaille pas, et toi quand tu seras converti affermis tes frères » (Luc 22, v. 32).

C'est ce que le Pape Paul VI, le Successeur de Pierre, vient de faire par ce mémorable discours de clôture de la deuxième session du Concile Vatican II.


Le 21 janvier 1964.

Marcel Lefèbvre.

Archevêque tit. de Synnada in Phryggia Supérieur Général de la Congr. du St-Esprit

J'en ai d'autres au chaud si vous voulez Wink Very Happy
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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 5:46 am

JCMD67 a écrit:

Ce que je sais, c'est que Mgr Lefebvre a fait beaucoup pour éclairer la masse des fidèles, et qu'il a fait perdurer le Sacerdoce Catholique valide.

Mais sérieusement cher JCMD, qu'a-t-il fait exactement pour éclairer les fidèles à part leur faire entrer dans la tête qu'on peut désobéir à un Pape : ne trouvez-vous pas cela très grave ?


Quant aux différents jugements que je lis ici et là, sur les tergiversations et certaines prises de positions de Mgr Lefebvre (dont je me démarque), qu'on se demande ou était saint Pierre lorsque Notre Seigneur Jésus-Christ fut Crucifié (et ou nous-même, nous aurions été à ce moment).

Saint Pierre s'est fait tout petit si je puis m'exprimer ainsi ... Lefèbvre s'est érigé vedette de la tradition tout en méprisant les lois les plus élémentaires de la sainte Eglise. Je ne pense donc pas que la comparaison soit à faire.
Quant à nous, qu'aurions-nous fait ? Moi, je ne le sais pas ! Mais ce que je sais, c'est que nous ne sommes pas évêques, nous ....


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Message  Gérard Sam 23 Oct 2010, 6:07 am

Avant tout chose, cher JCMD, je dois m'excuser pour avoir reçu une leçon suffisament éloquente de Gabrielle reprise par Sandrine sur ma façon odieuse de vous parler :

Sandrine a dit:
gabrielle a écrit:
C'est justement en raison de cela, cette grâce de Dieu que nous n'avons aucunement mérité, qu'il nous faut faire grandir en nous la charité et la patience envers ceux qui ne voient pas. Être ferme tout en étant doux. Dire la vérité tout en évitant d'écraser celui qui se trompe.

Nous souvenir sans cesse de cette parole de Saint Paul:

Qu'as-tu que tu n'aies reçu et si tu l'a reçu, alors pourquoi t'en glorifier..

D'ailleurs, on vous doit reconnaître que vous n'avez jamais agi ainsi depuis que vous êtes sur Te Deum, ce qui rend mon comportement d'autant plus inacceptable. Par conséquent, recevez mes plus humbles excuses !

Je suis aussi très heureux que Sandrine vous ait répondu avant moi et mieux que moi avec la douceur et la charité qu'elle a loué chez Gabrielle !

Que Marcel ait signé toutes les hérésies du Concile, si vous le voulez, je puis vous envoyer gratuitement le livre de Tissier de Malleray qui fut un des élèves de Marcel au grand Séminaire français de Rome après le Concile, c'est à dire avant qu'il ne fut traditionaliste.
Or, c'est après la mort de Marcel que de Mallerais a écrit que Marcel avait signé TOUS les documents du Concile. Alors, après, il y a eu le désaveu de LHR qui a dit que Tissier de Mallerais reconnaissait avoir fait erreur dans cette affirmation. Mais, ceci n'était que ènième coup d'arnaque de LHR. Jamais Tissier de Mallerais n'est revenu sur ces propos et il faut reconnaître aussi qu'il peut y avoir même chez les tradis, même chez les conciliaires des personnes...qui sont tout simplement honnêtes comme certains bons païens et je pense que De Mallerais se trouve parmi eux !
Il était pourtant pas du tout évident pour de Mallerais de sortir cette vérité incontournable car cela faisait de Marcel un menteur qui avait toujours affirmé qu'il n'avait pas signé deux des documents conciliaires dont celui sur la liberté religieuse !

D'autre part, il y eut aussi la polémique du temps de Marcel sur la signature de ce dernier au bas de la déclaration sur la liberté religieuse. Les lefèbvristes affirmaient logiquement à la suite de leur chef que leur évêque n'avait pas signé ce document et que la signature au bas du document sur la liberté religieuse n'était qu'un acte de présence !
C'est la CRC de l'Abbé de Nantes qui fit remarquer que Mgr avait signé ce document et que non seulement il l'avait signé en son nom mais au nom d'un autre évêque absent qui lui avait donné procuration pour l'approuver.
Cette signature ne pouvait pas être alors un acte de présence puisque Marcel signait pour son confère absent !
Ce qui, évidemment, réduisit au silence, la Fraternité et son chef !

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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 6:49 am

Johnny a écrit:Je vais affirmé quelque chose d'un peu fort ici, mais il y a toujours la possibilité que Lebfevre était un agent des conciliaires. A-t-il fait pousser de bons fruits ou bien a-t-il laissé des gens qui aurait pu se dissocier de la secte à l'intérieur d'elle en quelque sorte? Bien sûre il n'y a aucune preuve là-dessus sinon l'effet de ses girouetteries. J'espère ne rien dire de trop déplacé...

Cher Johnny, tout à fait honnêtement, j'aurai tendance à osciller dans ce sens car comment un évêque peut-il dire autant d'âneries et paraître aussi ignorant de sa religion Suspect
Mais nous ne le saurons jamais et est-ce vraiment important de le savoir ?

Nous devons juger au for externe et je crois qu'on a déjà assez de matière pour beurrer la tartine et pour réaliser que rien de bon ne peut sortir de la tradouillerie !

Le plus désolant, c'est que ML est devenu une sorte d'idole posée sur un piédestal ( je ne vous vise pas JCMD hein Wink ) , le bon petit vieux qui a fait ce qu'il pouvait est devenu .... saint ML pour beaucoup ! Shocked

Vous posez la bonne question : quels genres de fruits sortent de la frat ? pour ma part, je préfère crever de faim ( pardonnez-moi l'expression ) que d'en manger encore aujourd'hui ! J'y ai déjà goûté : au début le fruit est tentant ... on croque et la saveur semble douce ... au bout d'un moment, on sent comme un arrière-goût désagréable sans trop savoir d'où il vient ... et puis après vient la nausée ... le dégoût ... et on comprend que le fruit était pourri jusqu'au noyau ! Very Happy
La suite est facile à trouver : on ne s'y laisse plus prendre et on préfère jeûner plutôt que d'en remanger !!! Laughing
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 7:18 am

C'est ce que le Pape Paul VI, le Successeur de Pierre, vient de faire par ce mémorable discours de clôture de la deuxième session du Concile Vatican II.

Merci, et quel fut la teneur de ce "discours de clôture de la deuxième session etc.." ?

De plus, qui en 1964 pouvait douter que Paul VI soit véritable Pape (ou simplement qui l'a dit) ?
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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 7:47 am

JCMD67 a écrit:
C'est ce que le Pape Paul VI, le Successeur de Pierre, vient de faire par ce mémorable discours de clôture de la deuxième session du Concile Vatican II.

Merci, et quel fut la teneur de ce "discours de clôture de la deuxième session etc.." ?


Discours de clôture du concile Vatican II
par le pape Paul VI
7 décembre 1965

Aujourd'hui, nous touchons au terme du second Concile oecuménique du Vatican. C'est dans sa pleine vigueur que le Concile arrive à sa conclusion : votre présence en si grand nombre le prouve, la cohésion si ordonnée de cette Assemblée en témoigne, l'achèvement régulier des activités conciliaires le confirme, l'harmonie des sentiments et des propos le proclame. Si bon nombre de questions, soulevées au cours même du Concile attendent encore une réponse adéquate, cela signifie qu'on met fin aux travaux non sous le poids de la fatigue, mais au contraire dans une vitalité que ce rassemblement oecuménique a réveillée et qui, Dieu aidant, dans la période post conciliaire se consacrera activement à ce genre de problèmes, avec méthode et générosité. Ce Concile laisse à l'histoire l'image de l'Église catholique, que Nous voyons figurée en cette salle où se pressent des pasteurs, professant la même foi, animés de la même charité, tous rassemblés dans la communion de la prière, l'unité de la discipline et de l'action et, chose admirable, tout désireux d'une seule chose: s'offrir eux-mêmes, comme le Christ, notre Maître et Seigneur, pour la vie de l'Église et pour le salut du monde. Et ce n'est pas seulement l'image de l'Église que ce Concile transmet à la postérité, c'est aussi le patrimoine de sa doctrine et de ses préceptes, le «dépôt» reçu du Christ, médité, vécu et explicité au long des siècles. Ce dépôt se trouve aujourd'hui, sur bien des points, placé dans un jour nouveau, confirmé et mis en ordre dans son intégrité. Toujours vivant par la force divine de vérité et de grâce qui le constitue, il est capable de faire vivre quiconque l'accueille avec piété et en nourrit son existence humaine.

Ce que fut ce Concile, ce qu'il a accompli, ce serait naturellement le sujet de cette méditation que Nous faisons au moment de le terminer, mais elle requerrait trop d'attention et de temps et en ce moment ultime, si émouvant, Nous ne sommes peut-être pas à même de réaliser pareille synthèse avec assez de tranquillité. Nous voulons réserver ces moments précieux à une seule pensée qui tout à la fois nous abaisse dans l'humilité et nous exalte au comble de nos aspirations. Cette pensée, la voici: quelle est la valeur religieuse de notre Concile ? Religieuse, disons-Nous, pour marquer le rapport direct au Dieu vivant, ce rapport qui est la raison d'être de l'Église et de tout ce que l'Église croit, espère et aime, de tout ce qu'elle est, de tout ce qu'elle fait. Pouvons-Nous dire que nous avons rendu gloire à Dieu, que nous avons cherché à le connaître et à l'aimer, que nous avons progressé dans l'effort pour le contempler, dans la préoccupation de le louer et dans l'art de proclamer ce qu'il est aux hommes qui nous regardent comme pasteurs et maîtres dans les voies de Dieu ?

Nous croyons franchement que oui, notamment parce que c'est de cette intention première et profonde que jaillit l'idée de réunir un Concile. Ils résonnent encore dans cette basilique les mots prononcés lors du discours d'ouverture par Notre vénéré prédécesseur Jean XXIII, que Nous pouvons bien appeler l'auteur de ce grand rassemblement.

« La tâche la plus importante du Concile, disait-il, est de garder et de proposer d'une manière plus efficace le dépôt de la foi chrétienne... Il est bien vrai que le Christ a dit: «Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice», il nous montre par là où doivent tendre surtout nos forces et nos pensées. » Au projet a succédé la réalisation.

Pour l'apprécier comme il convient, il faut se rendre compte du moment où elle s'est accomplie. C'est dans un temps que tous reconnaissent comme orienté vers la conquête du royaume terrestre plutôt que vers le Royaume des cieux, un temps où l'oubli de Dieu devient courant et semble, à tort, suggéré par le progrès scientifique, un temps où la personne humaine, qui a pris davantage conscience d'elle-même et de sa liberté, tend essentiellement à s'affirmer dans une autonomie absolue et à s'affranchir de toute loi qui la dépasse. C'est dans un temps où le laïcisme semble découler normalement de la pensée moderne, et représenter la sagesse dernière de l'ordre social temporel, un temps aussi où les expressions de la pensée touchent au comble de l'irrationnel et du désespoir, où l'on peut remarquer enfin, même dans les grandes religions qui se partagent les peuples de la terre, des signes de trouble et de régression comme jamais encore on en avait vus. C'est dans ce temps-là que le Concile s'est tenu, en l'honneur de Dieu, au nom du Christ et sous l'impulsion de l'Esprit-Saint. Cet Esprit « qui pénètre toute chose », qui ne cesse d'animer l'Église «afin de nous faire connaître les dons de Dieu sur nous» (1 Cor., 2, 10-12), c'est lui qui donne à l'Église la vision à la fois profonde et totale de la vie et du monde. Grâce au Concile, la manière de concevoir l'homme et l'univers en référence à Dieu comme à leur centre et à leur fin s'est élevée devant l'humanité, sans craindre l'accusation d'être dépassée et étrangère à l'homme. Cette conception, que le jugement du monde qualifiera d'abord de folie, mais qu'il reconnaîtra ensuite, nous l'espérons, comme vraiment humaine, pleine de sagesse et porteuse de salut, prétend que Dieu existe.

Oui, qu'il est une réalité, un être vivant et personnel, qu'il exerce une providence, qu'il est infiniment bon, et non seulement en lui-même, mais d'une bonté sans mesure à notre égard également, qu'il est notre créateur, notre vérité, notre bonheur, au point que l'effort de fixer en lui notre regard et notre coeur, dans cette attitude que nous appelons contemplation, devient l'acte le plus élevé et le plus plénier de l'esprit, celui qui aujourd'hui encore peut et doit ordonner l'immense pyramide des activités humaines. On dira que le Concile, plus que des vérités relatives à Dieu, s'est occupé surtout de l'Eglise, de sa nature, de sa structure, de sa vocation oecuménique, de son activité apostolique et missionnaire. Cette société religieuse séculaire qu'est l'Eglise s'est efforcée de réfléchir sur elle-même pour mieux se connaître, pour mieux se définir et pour régler en conséquence ses sentiments et ses préceptes. C'est vrai. Mais cette introspection n'a pas été une fin pour elle-même, elle n'a pas été un acte de simple sagesse humaine, de seule culture terrestre.

L'Église s'est recueillie dans l'intimité de sa conscience spirituelle, non pas pour se complaire dans de savantes analyses de psychologie religieuse ou d'histoire des expériences, ni non plus pour s'appliquer à réaffirmer ses droits et à décrire ses lois.

L'Église s'est recueillie pour retrouver en elle-même la Parole du Christ, vivante et opérante dans l'Esprit-Saint, pour scruter plus à fond le mystère, c'est-à-dire le dessein et la présence de Dieu au-dessus et au-dedans de soi, et pour raviver en soi cette foi, qui est le secret de sa sécurité et de la sagesse, et cet amour qui l'oblige à chanter sans cesse les louanges de Dieu: « Chanter est le propre de celui qui aime », dit saint Augustin (Serm. 336, P. L, 38, 1472). Les documents conciliaires, principalement ceux qui traitent de la Révélation divine, de la liturgie, de l'Église, des prêtres, des religieux, des laïcs, laissent clairement transparaître cette intention religieuse, directe et primordiale, et montrent combien limpide, fraîche et riche est la vie spirituelle que le contact vital avec le Dieu vivant fait jaillir dans le sein de l'Église et, de l'Église, se répandre sur le sol aride de notre terre.

Mais Nous ne pouvons négliger une observation capitale dans l'examen du sens religieux de notre Concile: il s'est très vivement intéressé à l'étude du monde moderne.

Jamais peut-être comme en cette occasion, l'Église n'a éprouvé le besoin de connaître, d'approcher, de comprendre, de pénétrer, de servir, d'évangéliser la société qui l'entoure, de la saisir et pour ainsi dire de la poursuivre dans ses rapides et continuelles transformations.

Cette attitude, provoquée par l'éloignement et les ruptures qui séparèrent l'Église de la civilisation profane au cours des siècles derniers, surtout au XIXe et en notre siècle, et toujours inspirée par la mission de salut qui est essentielle à l'Église, a fortement et constamment fait sentir son influence dans le Concile : au point de faire naître chez certains le soupçon qu'à cause de l'influence de la doctrine du « relativisme » un excès de tolérance et de considération pour le monde extérieur, l'actualité qui passe, les modes en matière de culture, les besoins contingents, la pensée des autres, aient prévalu chez certains membres du Concile et dans certains de ses actes, au détriment de la fidélité due à la tradition et aux finalités de l'orientation religieuse du Concile lui-même. Pour Notre part, Nous n'estimons pas qu'on puisse taxer de pareille déviation ce Concile, en ce qui concerne ses véritables et profondes intentions et ses manifestations authentiques.

Nous voulons plutôt souligner que la règle de notre Concile a été avant tout la charité. Et qui pourrait accuser le Concile de manquer d'esprit religieux et de fidélité à l'Evangile pour avoir choisi cette orientation de base, si l'on se rappelle que c'est le Christ lui-même qui nous a appris à regarder l'amour pour nos frères comme le signe distinctif de ses disciples (cf. Jean, 13, 35), et si on laisse résonner dans son coeur les paroles de l'apôtre: "La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde. (Jacques l, 27) ou encore celle-ci: « Qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment pourraitil aimer Dieu qu'il ne voit pas ? »(1 Jean, 4, 20).

L' Église du Concile, il est vrai, ne s'est pas contentée de réfléchir sur sa propre nature et sur les rapports qui l'unissent à Dieu : elle s'est aussi beaucoup occupée de l'homme, de l'homme tel qu'en réalité il se présente à notre époque : l'homme vivant, l'homme tout entier occupé de soi, l'homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l'intéresse, mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité. Tout l'homme phénoménal, comme on dit de nos jours, c'est-à-dire avec le revêtement de ses innombrables apparences, s'est comme dressé devant l'Assemblée des Pères conciliaires, des hommes, eux aussi, tous pasteurs et frères, attentifs donc et aimants : l'homme tragique victime de ses propres drames, l'homme qui, hier et aujourd'hui, cherche à se mettre au-dessus des autres, et qui, à cause de cela, est toujours fragile et faux, égoïste et féroce; puis l'homme insatisfait de soi, qui rit et qui pleure.; l'homme versatile, prêt à jouer n'importe quel rôle, et l'homme raide. qui ne croit qu'à la seule réalité scientifique; l'homme tel qu'Il est, qui pense, qui aime, qui travaille, qui attend toujours quelque chose, «l'enfant qui grandit» (Gen., 49, 22), et l'homme qu'on doit considérer avec une certaine vénération à cause de l'innocence de son enfance, le mystère de sa pauvreté et sa douleur pitoyable ; l'homme individualiste et l'homme social ; l'homme, « qui loue le temps passé » et l'homme qui rêve à l'avenir ; l'homme pécheur et l'homme saint.; et ainsi de suite.

L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.

La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu.

Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l'a envahi tout entier. La découverte et l'étude des besoins humains (et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand), a absorbé l'attention de notre Synode.

Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. Et dans l'humanité, qu'a donc considéré cet auguste sénat, qui s'est mis à l'étudier sous la lumière de la divinité ? Il a considéré une fois encore l'éternel double visage de l'homme : sa misère et sa grandeur, son mal profond, indéniable, de soi inguérissable, et ce qu'il garde de bien, toujours marqué de beauté cachée et de souveraineté invincible. Mais il faut reconnaître que ce Concile, dans le jugement qu'il a porté sur l'homme, s'est arrêté bien plus à cet aspect heureux de l'homme qu'à son aspect malheureux. Son attitude a été nettement et volontairement optimiste.

Un courant d'affection et d'admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c'est l'exigence de la charité comme de la vérité mais, à l'adresse des personnes, il n'y eut que rappel, respect et amour. Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain : ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies.

Voyez, par exemple : les langues innombrables parlées par les peuples d'aujourd'hui ont été admises à exprimer liturgiquement la parole des hommes à Dieu et la parole de Dieu aux hommes ; à l'homme comme tel, on a reconnu la vocation fondamentale à une plénitude de droits et à une transcendance de destin ; ses aspirations à l'existence, à la dignité de la personne, à la liberté honnête, à la culture, au renouvellement de l'ordre social, à la justice, à la paix, ont été rendues à leur pureté et encouragées ; et à tous les hommes a été adressée l'invitation pastorale et missionnaire à la lumière évangélique. C'est trop brièvement que Nous parlons maintenant des multiples et très vastes questions concernant le bien-être humain, dont le Concile s'est occupé ; et il n'a pas entendu résoudre tous les problèmes urgents de la vie moderne ; certains d'entre eux ont été réservés à une étude ultérieure que l'Eglise se propose de faire, beaucoup ont été tentés en termes très brefs et généraux, susceptibles par conséquent d'approfondissements ultérieurs et d'applications diverses.

Mais il est bon de noter ici une chose : le magistère de l'Eglise, bien qu'il n'ait pas voulu se prononcer sous forme de sentences dogmatiques extraordinaires, a étendu son enseignement autorisé à une quantité de questions qui engagent aujourd'hui la conscience et l'activité de l'homme ; il en est venu, pour ainsi dire, à dialoguer avec lui; et tout en conservant toujours l'autorité et la force qui lui sont propres, il a pris la voix familière et amie de la charité pastorale, il a désiré se faire écouter et comprendre de tous les hommes; il ne s'est pas seulement adressé à l'intelligence spéculative, mais il a cherché à s'exprimer aussi dans le style de la conversation ordinaire. En faisant appel à l'expérience vécue, en utilisant les ressources du sentiment et du coeur, en donnant à la parole plus d'attrait, de vivacité et de force persuasive, il a parlé à l'homme d'aujourd'hui, tel qu'il est.

Il est encore un autre point que Nous devrions relever : toute cette richesse doctrinale ne vise qu'à une chose : servir l'homme. Il s'agit, bien entendu, de tout homme, quels que soient sa condition, sa misère et ses besoins. L'Église s'est pour ainsi dire proclamée la servante de l'humanité juste au moment où son magistère ecclésiastique et son gouvernement pastoral ont, en raison de la solennité du Concile, revêtu une plus grande splendeur et une plus grande force:l'idée de service a occupé une place centrale dans le Concile. Tout cela, et tout ce que Nous pourrions encore dire sur la valeur humaine du Concile, a-t-il peut-être fait dévier la pensée de l'Eglise en Concile vers les positions anthropocentriques prises par la culture moderne ?

Non, l'Église n'a pas dévié, mais elle s'est tournée vers l'homme. Et celui qui considère avec attention cet intérêt prépondérant porté par le Concile aux valeurs humaines et temporelles ne peut nier d'une part que le motif de cet intérêt se trouve dans le caractère pastoral que le Concile a voulu et dont il a fait en quelque sorte son programme et, d'autre part, il devra reconnaître que cette préoccupation elle-même n'est jamais dissociée des préoccupations religieuses les plus authentiques, qu'il s'agisse de la charité qui seule suscite ces préoccupations (et là où se trouve la charité là se trouve Dieu), ou du lien - constamment affirmé et mis en valeur par le Concile - existant entre les valeurs humaines et temporelles et les valeurs proprement spirituelles, religieuses et éternelles. L'Église se penche sur l'homme et sur la terre, mais c'est vers le royaume de Dieu que son élan la porte.

La mentalité moderne, habituée à juger toutes choses d'après leur valeur, c'està- dire leur utilité, voudra bien admettre que la valeur du Concile est grande au moins pour ce motif : tout y a été orienté à l'utilité de l'homme. Qu'on ne déclare donc jamais inutile une religion comme la religion catholique qui, dans sa forme la plus consciente et la plus efficace, comme est celle du Concile, proclame qu'elle est tout entière au service du bien de l'homme. La religion catholique et la vie humaine réaffirment ainsi leur alliance, leur convergence vers une seule réalité humaine : la religion catholique est pour l'humanité ; en un certain sens, elle est la vie de l'humanité. Elle est la vie, par l'explication que notre religion donne de l'homme ; la seule explication, en fin de compte, exacte et sublime. (L'homme laissé à lui-même n'est-il pas un mystère à ses propres yeux ?)

Elle donne cette explication précisément en vertu de sa science de Dieu : pour connaître l'homme, l'homme vrai, l'homme tout entier, il faut connaître Dieu. Qu'il Nous suffise pour le moment de citer à l'appui de cette affirmation le mot brûlant de sainte Catherine de Sienne: "C'est dans ta nature, ô Dieu éternel, que je connaîtrai ma propre nature.» (Or. 24.) La religion catholique est la vie, parce qu'elle décrit la nature et la destinée de l'homme ; elle donne à celui-ci son véritable sens. Elle est la vie, parce qu'elle constitue la loi suprême de la vie et qu'elle infuse à la vie cette énergie mystérieuse qui la rend vraiment divine.

Mais, vénérables Frères et vous tous, Nos chers fils ici présents, si nous nous rappelons qu'à travers le visage de tout homme - spécialement lorsque les larmes et les souffrances l'ont rendu plus transparent - Nous pouvons et devons reconnaître le visage du Christ (cf. Matt., 25, 40), le Fils de l'homme, et si sur le visage du Christ nous pouvons et devons reconnaître le visage du Père céleste : «Qui me voit, dit Jésus, voit aussi le Père» (Jean, 14, 9), notre humanisme devient christianisme, et notre christianisme se fait théocentrique, si bien que nous pouvons également affirmer : pour connaître Dieu, il faut connaître l'homme.

Mais alors, ce Concile, dont les travaux et les préoccupations ont été consacrés principalement à l'homme, ne serait-il pas destiné à ouvrir une nouvelle fois au monde moderne les voies d'une ascension vers la liberté et le vrai bonheur? Ne donnerait-il pas, en fin de compte, un enseignement simple, neuf, neuf et solennel pour apprendre à aimer l'homme afin d'aimer Dieu ?

Aimer l'homme, disons-Nous non pas comme un simple moyen, mais comme un premier terme dans la montée vers le terme suprême et transcendant. Et alors, le Concile tout entier se résume finalement dans cette conclusion religieuse: il n'est pas autre chose qu'un appel amical et pressant qui convie l'humanité à retrouver, par la voie de l'amour fraternel, ce Dieu dont on a pu dire: « S'éloigner de lui, c'est périr; se tourner vers lui, c'est ressusciter; demeurer en lui, c'est être inébranlable...; retourner à lui, c'est renaître; habiter en lui, c'est vivre, » (Saint Augustin, Solil. l, 1,3; P. L., 32, 870.) Voilà ce que Nous espérons au terme de ce second Concile oecuménique du Vatican et au début de l'entreprise de renouvellement humain et religieux qu'il s'était proposé d'étudier et de promouvoir; voilà ce que Nous espérons pour nous-mêmes, vénérables Frères et Pères de ce même Concile; voilà ce que nous espérons pour l'humanité tout entière qu'ici nous avons appris à aimer davantage et à mieux servir.

Et tandis que, dans ce but, Nous invoquons encore l'intercession des saints Jean-Baptiste et Joseph, patrons de ce Synode oecuménique, des saints apôtres Pierre et Paul, fondements et colonnes de la Sainte Église, auxquels Nous associons sait Ambroise, l'évêque dont Nous célébrons aujourd'hui la fêle, unissant en lui de quelque façon l'Église d'Orient et celle d'Occident, Nous implorons également et de tout coeur la protection de la Très Sainte Vierge Marie, mère du Christ, et que pour cela Nous appelons aussi Mère de l'Église, et d'une seule voix, d'un seul coeur, nous rendons grâce et gloire au Dieu vivant et véritable, au Dieu unique et souverain, au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.
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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 7:49 am

Je viens de me rendre compte que je vous ai posté le discours de clôture du conciliabule mais pas de la deuxième session ...

Je vous reviens si je le trouve study
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 7:50 am

Chère Sandrine,

Permettez-moi de vous reprendre, car en effet, vous confondez ceci:

Discours de clôture du concile Vatican II

Avec cela:

discours de clôture de la deuxième session du Concile Vatican II.

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Dernière édition par JCMD67 le Sam 23 Oct 2010, 7:51 am, édité 1 fois
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Sedevacantisme ? - Page 2 Empty Re: Sedevacantisme ?

Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 7:51 am

Sandrine a écrit:Je viens de me rendre compte que je vous ai posté le discours de clôture du conciliabule mais pas de la deuxième session ...

Je vous reviens si je le trouve study

Oups, je viens de voir votre réponse.. Razz
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Message  Eric Sam 23 Oct 2010, 7:52 am

JCMD67 a écrit:
Eric a écrit:
JCMD a écrit:
L'a t-il fait aussi par crainte que la masse des fidèles ne le suivent pas dans cette opinion, et donc se perde dans la secte conciliaire (c'est à dire apostasie) ? Je le pense.

Cher Je Croîs en Marcel qui Déconne,

Mais où en est la secte Fraterno-Tradouille, fondée par votre grand gourou, aujourd'hui (comme hier, d'ailleurs) ?

Au même point, Je le pense. Very Happy

.... Au point mort !

Pas mon problème, je n'en ai jamais fait partie (ce qui m'interesse, ce sont les fidèles, et non la structure).
Mais ces "fidèles" (Lefèbvristes), eux, sont bien dans la structure .... ils en font volontairement partie, la composent et la font vivre même (exister) ....
Or cette structure, et ceux qui composent cette structure (prêtres et fidèles), est, à la base, Janséniste !

Ce que je sais, c'est que Mgr Lefebvre a fait beaucoup pour éclairer la masse des fidèles, et qu'il a fait perdurer le Sacerdoce Catholique valide.
ML a passé son temps à mentir et à se mentir à lui-même ....
Il a "ressuscité" le Jansénisme ....
Brisé la vraie résistance ....
Détruit (au travers des anti-papes post V2) la véritable image et pensée qu'un catholique doit avoir d'un Souverain Pontife légitime et d'un concile universel ....
Permis de faire perdurer un sacerdoce valide ET ILLICITE ....
Voilà, en gros l'œuvre de ML !
Et il faudrait lui dire merci ?

Quant aux différents jugements que je lis ici et là, sur les tergiversations et certaines prises de positions de Mgr Lefebvre (dont je me démarque), qu'on se demande ou était saint Pierre lorsque Notre Seigneur Jésus-Christ fut Crucifié (et ou nous-même, nous aurions été à ce moment).

Je laisse Dieu juger cet Evêque, et je m'éloigne de ses positions érronées.
"Excuser" Marcel par Pierre, fallait oser la comparaison !
Donc, de quelles prises de positions vous démarquez-vous vis-à-vis de saint Pierre ?

+
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Message  Invité Sam 23 Oct 2010, 7:58 am

Éric je suis 100% d'accord avec vous.

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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 8:05 am

Mais ces "fidèles" (Lefèbvristes), eux, sont bien dans la structure .... ils en font volontairement partie, la composent et la font vivre même (exister) ....
Or cette structure, et ceux qui composent cette structure (prêtres et fidèles), est, à la base, Janséniste !

Vous avez parfaitement raison, ils sont DANS la structure. Mais DANS cette structure, il y a des personnes NON UNA CUM "pontife conciliaire" (Prêtre et fidèles) et absolument pas JANSENISTES.

ML a passé son temps à mentir et à se mentir à lui-même ....
Il a "ressuscité" le Jansénisme ....
Brisé la vraie résistance ....
Détruit (au travers des anti-papes post V2) la véritable image et pensée qu'un catholique doit avoir d'un Souverain Pontife légitime et d'un concile universel ....
Permis de faire perdurer un sacerdoce valide ET ILLICITE ....
Voilà, en gros l'œuvre de ML !
Et il faudrait lui dire merci ?

Non.

Je me désolidarise absolument de toutes les positions érronées prises par lui, Dieu le jugera pour cela (Et malheureusement aucune Autorité ne l'a repris ici-bas, à ce que je sais, comme il convenait de le faire).

"Excuser" Marcel par Pierre, fallait oser la comparaison !
Donc, de quelles prises de positions vous démarquez-vous vis-à-vis de saint Pierre ?

Saint Pierre n'a t-il pas vu tous les Miracles de Notre Seigneur Jésus-Christ ? n'a t-il pas écouté Son Divin enseignement ? n'a t-il pas confessé PUBLIQUEMENT Sa divinité ? et pourtant, ne l'a t-il pas ensuite par trois fois PUBLIQUEMENT renié ?

Je ne dis pas que j'accepte les hérésies prêchées par Mgr Lefebvre, je dis que Dieu est le Juge et que je préfère me faire humble.

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Message  Gérard Sam 23 Oct 2010, 8:20 am

JCMD a dit:

je dis que Dieu est le Juge et que je préfère me faire humble.

Je vous l'accorde ! Evidemment qu'il faut TOUJOURS préférer se faire humble !

MAIS :

Est-ce être humble que de refuser de juger que Marcel faisait partie d'une secte hérétique et que, par là DEJA, il est hérétique.

Est-ce de l'humilité de prétendre à la catholicité de ceux qui ayant été consacrés évêque dans l'Eglise catholique, font allégeance le plus ouvertement du monde à une secte syncrétique ?

Est-ce de l'humilité d'affirmer que l'on peut se sanctifier, sanctifier les autres, conserver le sacerdoce ou la tradition dans la plus abominable des sectes que l'on reconnaît soi-même comme telle ou que l'on peut la combattre tout en lui appartenant ?

Réfléchissez-y bien, JCMD....ne serait-ce pas autre chose que de l'humilité qui vous pousse à semblable et invraisemblable compromis ?
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Message  Sandrine Sam 23 Oct 2010, 8:40 am

JCMD67 a écrit:
Sandrine a écrit:Je viens de me rendre compte que je vous ai posté le discours de clôture du conciliabule mais pas de la deuxième session ...

Je vous reviens si je le trouve study

Oups, je viens de voir votre réponse.. Razz

Pas de mal Very Happy flower
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Message  gabrielle Sam 23 Oct 2010, 9:02 am

Christian a écrit:Cette video est une véritée....

Que voulez-vous dire, cher Christian. Oui, la vidéo de JC nous donne des textes catholiques d'un mur à l'autre.

Je le félicite, le point de divergences est la présence de ML dans cette vidéo...

Il me semble, lorsqu'on est conscient des erreurs de ML... on ne devrait pas citer ces textes sans souligner les erreurs de ML, qui après tant d'années font encore des milliers de victimes.
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Message  gabrielle Sam 23 Oct 2010, 9:04 am

@ JC.. Saint Pierre n'avait pas encore reçu le Saint-Esprit, c'est pour cela que la comparaison est boiteuse... Wink
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 9:37 am

gabrielle a écrit:@ JC.. Saint Pierre n'avait pas encore reçu le Saint-Esprit, c'est pour cela que la comparaison est boiteuse... Wink

Mgr Lefebvre non plus n'était pas infaillible.
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Message  gabrielle Sam 23 Oct 2010, 9:58 am

Very Happy Je pense que nous ne sommes pas compris...

Ce que je veux dire, c'est lors de la Passion, Saint Pierre n'avait pas encore reçu le Saint-Esprit.. ce qui explique sa crainte

Mgr L, en tant qu'évêque, bien que non-infaillible, avait reçu le Saint-Esprit...

C'est dans ce sens , que trouve la comparaison boiteuse, mon cher JC.
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 10:02 am

Ce que je veux dire, c'est lors de la Passion, Saint Pierre n'avait pas encore reçu le Saint-Esprit.. ce qui explique sa crainte

Quand saint Pierre fut t-il baptisé ?
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Message  gabrielle Sam 23 Oct 2010, 10:09 am

Cela n'est pas écrit dans la Sainte Écriture. Je l'ignore totalement.

Ce qui est écrit, c'est qu'après sa Résurrectionn Notre-Seigneur souffla sur eux en disant : Recevez le Saint-Esprit... Il promet la venue du Paraclet qui leur enseignera toutes choses.

Et le jour de la Pentecôte, tous les Apôtres seront fortifiés...
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Message  Eric Sam 23 Oct 2010, 10:14 am

JCMD dixit:
Vous avez parfaitement raison, ils sont DANS la structure. Mais DANS cette structure, il y a des personnes NON UNA CUM "pontife conciliaire" (Prêtre et fidèles) et absolument pas JANSENISTES.

Mais ça, c'est autre chose !
L'ultra minima (l' infiniment petit) qui ferme sa gueule par intérêt dans l'énorme structure Janséno-Lefèbvriste ....
Et, puisque vous en parlez (et que j'en connais), je puis vous dire QUE CEUX-CI SONT ENCORE PIRE QUE LES AUTRES !
Voulez-vous quelques exemples ?

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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 10:21 am

A la Pentecôte oui, ils reçurent tous le Saint-Esprit, et devinrent tous infaillibles.

Mais bien avant, la grâce de Dieu a agit en saint Pierre, notament lors de cette magnifique profession de foi:

"Vous êtes le Christ, le Fils de Dieu!"

Et Notre Seigneur Lui dit bien que:

"C'est mon Père qui t'a inspiré ces Paroles (par le Saint-Esprit)"

De plus, je pense, si quelqu'un peut infirmer ou confirmer, que saint Pierre fût baptisé avant la Passion (ou au moins le fût t-il de désir).

Par conséquent, il a bien reçu le Saint-Esprit (mais n'était pas encore infaillible).

Qu'en pensez-vous ?
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 10:27 am

Eric a écrit:
JCMD dixit:
Vous avez parfaitement raison, ils sont DANS la structure. Mais DANS cette structure, il y a des personnes NON UNA CUM "pontife conciliaire" (Prêtre et fidèles) et absolument pas JANSENISTES.

Mais ça, c'est autre chose !
L'ultra minima (l' infiniment petit) qui ferme sa gueule par intérêt dans l'énorme structure Janséno-Lefèbvriste ....
Et, puisque vous en parlez (et que j'en connais), je puis vous dire QUE CEUX-CI SONT ENCORE PIRE QUE LES AUTRES !
Voulez-vous quelques exemples ?


L'intérêt ici, ce sont les Sacrements. Je sais bien que vous ne partagez pas cette position, moi non plus d'ailleurs, mais tout cela sera traité par l'Autorité, quand Dieu voudra.

Inutile de me donner des exemples, merci.

+
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Message  Eric Sam 23 Oct 2010, 10:29 am

JCMD a écrit:
Non.

Je me désolidarise absolument de toutes les positions érronées prises par lui, Dieu le jugera pour cela

NON.
Dieu L'A jugé !

JCMD a écrit:
(Et malheureusement aucune Autorité ne l'a repris ici-bas, à ce que je sais, comme il convenait de le faire).

Et le Magistère de la Sainte Église à travers ses enseignement .... qu'en faites-vous ?
MarceL a largement été reprit par lui !
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Message  JCMD67 Sam 23 Oct 2010, 10:36 am

NON.
Dieu L'A jugé !

C'est vrai, Mgr Lefebvre est passé par le Jugement particulier. Mais je n'en connais le résultat (ni personne je suppose?).. sans doute devrons-nous attendre le Jugement général pour cela.

Et le Magistère de la Sainte Église à travers ses enseignement .... qu'en faites-vous ?
MarceL a largement été reprit par lui !

Je n'ai pas dit que Mgr Lefebvre était infaillible, puisque j'ai affirmé l'exact opposé, ajoutant que je ne le suivais pas dans ses errances.

L'Eglise (l'Autorité légitime uniquement) Juge, selon ses Lois (Ordre, procédure).
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