Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
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Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Première réaction :
Un ami me fait remarquer qu’il note ceci
[1] : Souligné d’un trait ou/et en gras par JP B.Je ne vois en effet pas comment « ces voies-là » pourraient avoir cessé d’exister sans que l’Église militante ait fait de même. Je crois aussi qu’il n’est pas impossible que « Dieu recoure au miracle ». Mais je ne vois pas comment un tel recours pourrait intervenir de façon complètement étrangère à ces « ces voies-là ». Le pape est l’évêque de Rome, désigné et reconnu par le clergé de Rome. C’est cette désignation, c’est cette reconnaissance qui fait la succession. L’intervention miraculeuse peut urger la désignation ou/et la reconnaissance, mais de là à constituer cette même désignation sans (et donc objectivement contre) le clergé de Rome… où serait la succession proprement romaine là dedans ? Sans l’intervention du clergé de Rome, qu’est-ce qui viendrait attester aux yeux de tous que nous avons bien affaire à un Évêque de Rome ? Le miracle lui-même ? [1]
[…]en affirmant que Dieu peut passer au-dessus des voies ordinaires qu’il a établies, je n’affirme pas que ces voies-là n’existent plus. Pour éviter toute confusion : je réaffirme solennellement qu’il y a encore à l’heure où j’écris, possibilité humaine de pourvoir au Siège de Pierre et crois la hiérarchie toujours présente (quoique diminuée : c'est le moins que l’on puisse dire). J’affirme aussi qu’il n’est pas nécessaire que Dieu recoure au miracle pour la restauration de son Eglise toujours vivante, mais qu’il s'agit d’une possibilité que l’on ne peut lui enlever.
Dans « De moderno Ecllesiæ schismate » (cité par F. Mourret in “Histoire générale de l'Église”, tome V (p. 128), Bloud et Gay, 1914)A [notre] avis l’hypothèse d’une intervention miraculeuse sans l’intervention du clergé de Rome ne mène qu’à une solution de continuité, pas à la succession pérenne [2]. C’est un peu, pour repartir du point de départ de [cette] analogie, comme si l’ange administrait la Sainte Eucharistie sous les espèces du riz, ou sacrait évêque une femme…Saint Vincent Ferrier a écrit:Nous ne devons pas juger de la légitimité des papes par des prophéties, des miracles et des visions. Le peuple chrétien est gouverné par des lois, contre lesquels les faits extraordinaires ne prouvent rien.
Lorsque [nous évoquons] un ange administrant la Sainte Eucharistie sous les espèces du riz, ou sacrant évêque une femme, [nous] ne [sommes] pas en tout et pour tout dans le registre de la boutade : Peut-on admettre l’administration miraculeuse d’un sacrement là où il n’y aurait objectivement pas la substance du sacrement ? Parce qu’à ce moment-là Dieu ne se contente pas de « passer outre son institution » ; à ce moment-là en effet il change ni plus ni moins son institution : ce n’est plus la même Eucharistie ; ce n'est plus le même épiscopat. [3]
Pour ce qui regarde l’ange et l’Eucharistie, fait-on la distinction entre la distribution et la confection du sacrement ? Les auteurs […] cités à ce sujet parlent-ils vraiment de l’une et de l’autre ? La confection du sacrement n’implique-t-elle pas la nature humaine ? Pour ce qui regarde le sacre d’un évêque par des anges, […], le problème de la sacramentalité de l’épiscopat se pose nécessairement, sans compter que l’on peut disputer la question de savoir si oui ou non l’imposition des mains a toujours été la matière du sacrement de l’ordre, et a fortiori de l’épiscopat… De ce point de vue, [nous] ne [voyons] donc pas que le sacre de saint Amphiloque (en tant qu’il est censément admis par les théologiens) implique que l’on puisse être miraculeusement évêque sans la substance du sacrement de l’Ordre.
Qu’il puisse y avoir miraculeusement sacrement parce que la matière et la forme du sacrement sont miraculeusement réunis : oui ! Qu’il puisse y avoir miraculeusement sacrement sans la matière ou la forme… [NEGO : [nous] ne [voyons] pas que l’on puisse parler alors du même sacrement que celui institué par le Christ. [3]
Pareillement pour l’Évêque de Rome : [nous] ne [voyons] pas que l’on puisse parler de succession à la tête de l’Église de Rome, même miraculeuse, sans intervention aucune, même miraculeuse, de cette dernière. Sinon nous n’avons plus affaire à la même Église de Rome que celle instituée [avec] l’Apôtre Pierre. [3]
[2] : Sans compter que, ce faisant, en se passant de « l’intervention du clergé de Rome », Dieu, par un tel miracle, viendrait fonder une autre Église en rupture avec celle qu’il a fonder il y a deux mille ans, ce qui est impossible car :
1°) Dieu, qui est la Vérité même et ne change pas, ne se contredit jamais ; or, Il a fonder une seule et unique Église et n’a voulu que cette seule et unique Église ; c’est pourquoi
2°) « [Credo…] [u]unam, sanctam, catolicam et apostolicam Ecclesiam. »
(Note de JP B.)
[3] : Voilà qui rejoint exactement ma note [2] ! (Idem.)
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
L'auteur de l'essai explique qu'il s'agirait d'une succession morale
Pour le sacre, l'argument sur Saint Amphiloque, que Saint Bellarmin reconnaissait comme valide, le fait que les Anges n'est pas de main est une bonne constation, peut importe la forme en ce temps là. Tout cela relève hautement du miracle et d'une volonté divine clairement manifesté.
Pour le sacre, l'argument sur Saint Amphiloque, que Saint Bellarmin reconnaissait comme valide, le fait que les Anges n'est pas de main est une bonne constation, peut importe la forme en ce temps là. Tout cela relève hautement du miracle et d'une volonté divine clairement manifesté.
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév - 16:24, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
De plus, dans la Sainte Écriture, Notre-Seigneur dit : qu'à la fin Élie viendra et rétablira toutes choses, or pour rétablir une chose, il faut que la chose ne soit plus.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév - 16:24, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Bravo, Lucie, pour ces judicieuses citations avec lesquelles, vous pensez bien, je suis entuèrement d'accord !
Pour Diane :
Sommes-nous arrivés à ce moment dont vous rappelez là les Paroles de Notre-Seigneur ?
Déjà, au temps du Grand Schisme d'Occident, beaucoup le pensaient...
Pour ma part, je suis comme sœur Anne : "je ne vois rien venir" encore de très précis ! ...
Pour Diane :
Sommes-nous arrivés à ce moment dont vous rappelez là les Paroles de Notre-Seigneur ?
Déjà, au temps du Grand Schisme d'Occident, beaucoup le pensaient...
Pour ma part, je suis comme sœur Anne : "je ne vois rien venir" encore de très précis ! ...
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Lucie, je parlais de vos premières citations : je n'avais pas vu les dernières et n'ai pas encore eu le temps de les lire. Je le ferai un peu plus tard : là, je vais être occupé à autre chose.
Merci !
Merci !
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév - 16:24, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
N'est-ce pas, pourtant, nos pharisiens modernes qui martelent sans cesse que la lettre tue, mais que l'Esprit de la lettre vivifie ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Lucie a écrit:Au contraire, l’Eglise catholique est une société visible, et elle a une vie légale.
Notre-Seigneur est la tête invisible de l’Eglise. L’Eglise ne pourrait plus prétendre à la visibilité si sa hiérarchie était désignée par un personnage invisible, fût-ce Notre- Seigneur Lui-même.
Même en admettant un seul instant cette possibilité, il ne fait aucun doute que celui que Notre-Seigneur désignerait ne serait pas un successeur légitime de saint Pierre. La succession n’est légitime que si elle remplit les exigences du droit ecclésiastique ou de l’usage établi. Mais une succession par intervention divine ne remplit ni l’une ni l’autre de ces exigences. Par conséquent, le pape ainsi désigné ne serait pas le successeur légitime de saint Pierre” (20).
Jésus pourrait donc (de “puissance absolue”) choisir de nouveau un Pape, mais Il ne le fera jamais (21) (c’est impossible de “puissance ordonnée”) parce que c’est Lui-même qui a établi que Son Eglise, fondée sur Pierre, serait indéfectible; “les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle”. Et cette vérité de l’indéfectibilité de l’Eglise nous donne déjà le motif de fond de ce que nous soutenons
dans le titre du chapitre suivant.
21) Ce que nous avons affirmé n’est pas en contradiction avec ce qu’a écrit Mgr Guérard des Lauriers dans la même interview publiée dans le n° 13 de Sodalitium: “faute de M. [c’est-à-dire de la personne morale, donc des Evêques résidentiels habilités à convoquer un Concile général imparfait où l’on adresserait à Jean-Paul II les monitions canoniques], pas de résolution ‘canonique’ ! Jésus seul remettra l’Eglise en ordre, dans et par le Triomphe de Sa Mère. Et il sera évident pour tous que le salut sera venu d’en-Haut” (p.33). Cette intervention divine ne sera pas en effet contraire à la divine constitution de l’Eglise telle qu’elle a été établie par Jésus Lui-même. Un retour des Evêques et/ou du “pape” materialiter à la profession publique de la Foi serait (sera) par ailleurs un miracle
d’un ordre moral tellement extraordinaire qu’il serait à mettre sur le même plan que la conversion de saint Paul. En quelles circonstances cela adviendra – t-il, nous l’ignorons.
http://www.sodalitium.eu/index.php?ind=downloads&op=entry_view&iden=39
Je crois n'avoir jamais vu un truc pareil. Jacinthe s'était trompé, je pensais que non mais...
Si cela n’est pas contraire à la Constitution de l’Église, force est d’admettre que cette possibilité extraordinaire puisse arriver, justement en raison de l’absence d’autorité légitime comme nous le vivons présentement!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév - 16:24, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Lucie a écrit:Au contraire, l’Eglise catholique est une société visible, et elle a une vie légale.
Notre-Seigneur est la tête invisible de l’Eglise. L’Eglise ne pourrait plus prétendre à la visibilité si sa hiérarchie était désignée par un personnage invisible, fût-ce Notre- Seigneur Lui-même.
En lisant ces quelques lignes, l'idée qui m'est venue est celle-ci :
Lors de son deuxième avènement, Notre-Seigneur qui est la véritable Tête de son Église, sera visible a tous ; Il ressuscitera toutes chairs, et par le jugement général, Il reviendra ainsi remettre tout en ordre. Ne sera-ce pas là le plus grand des miracles ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13225
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
JP B a écrit:Bravo, Lucie, pour ces judicieuses citations avec lesquelles, vous pensez bien, je suis entuèrement d'accord !
Pour Diane :
Sommes-nous arrivés à ce moment dont vous rappelez là les Paroles de Notre-Seigneur ?
Déjà, au temps du Grand Schisme d'Occident, beaucoup le pensaient...
Pour ma part, je suis comme sœur Anne : "je ne vois rien venir" encore de très précis ! ...
Ai-je dit que ce temps était arrivé?
Si vous ne voyez rien venir , c'est sans doute que vous ne regardez pas du bon côté.
L'évangélisation de la terre est faite.
L'apostasie des nations est faite.
L'abomination dans le lieu saint est faite
L'Antéchrist est tout près, ne voyez-vous pas ses cornes dépasser?
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Le pape est l’évêque de Rome, désigné et reconnu par le clergé de Rome. C’est cette désignation, c’est cette reconnaissance qui fait la succession. L’intervention miraculeuse peut urger la désignation ou/et la reconnaissance, mais de là à constituer cette même désignation sans (et donc objectivement contre) le clergé de Rome… où serait la succession proprement romaine là dedans ?
Oui mais l'auteur fait justement remarquer dans son étude que ce qui constitue à proprement parler la succession épiscopale c'est le sacre par un Evêque et non pas par un ange. Mais que Dieu peut passer outre cela.
Je ne comprends pas pourquoi "contre le clergé de Rome" : le sacre de saint Amphiloque ne s'est pas fait contre les Evêques de la Province : il s'est fait sans ; mais le "sans" n'est pas égal à "contre".
Dernière édition par Fulgence le Dim 26 Sep - 15:58, édité 1 fois
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
C’est un peu, pour repartir du point de départ de [cette] analogie, comme si l’ange administrait la Sainte Eucharistie sous les espèces du riz, ou sacrait évêque une femme…
Lorsque [nous évoquons] un ange administrant la Sainte Eucharistie sous les espèces du riz, ou sacrant évêque une femme, [nous] ne [sommes] pas en tout et pour tout dans le registre de la boutade : Peut-on admettre l’administration miraculeuse d’un sacrement là où il n’y aurait objectivement pas la substance du sacrement ? Parce qu’à ce moment-là Dieu ne se contente pas de « passer outre son institution » ; à ce moment-là en effet il change ni plus ni moins son institution : ce n’est plus la même Eucharistie ; ce n'est plus le même épiscopat. [3]
Pour ce qui regarde l’ange et l’Eucharistie, fait-on la distinction entre la distribution et la confection du sacrement ? Les auteurs […] cités à ce sujet parlent-ils vraiment de l’une et de l’autre ? La confection du sacrement n’implique-t-elle pas la nature humaine ?
Qu’il puisse y avoir miraculeusement sacrement parce que la matière et la forme du sacrement sont miraculeusement réunis : oui ! Qu’il puisse y avoir miraculeusement sacrement sans la matière ou la forme… [NEGO : [nous] ne [voyons] pas que l’on puisse parler alors du même sacrement que celui institué par le Christ. [3]
Romuald-Joseph-Marie répond déjà à ces arguments dans son étude page 7 :
"Pour la forme des sacrements, celle-ci consiste en la parole du ministre, les anges n'ont pas la faculté de parler, mais simplement de produire des sons en faisant vibrer l'air. Là encore la forme instituée par le Christ est la parole produite par la faculté humaine de parler (un prêtre qui la veille du baptême enregistrerait la forme sur un magnétophone et appuierait sur lecture au moment de verser l'eau ne baptiserait pas validement). Donc le Christ n'est pas obligé d'utiliser la même forme"
Et qu'un Ange puisse baptiser l'auteur le dit en page 1 en citant le Commentaire des Sentences ( lib. 4 d. 5 q. 2 a. 3 qc. 2 co. ) :
"Celui qui a donné ce pouvoir aux hommes pourrait donc le donner aussi aux Anges. Et l’Ange bon ne baptiserait qu’en vertu du pouvoir qui lui aurait été confié."
Il s'agit donc bien d'une autre forme et d'une confection d'un sacrement par quelqu'un qui est Dieu ou un ange avec le pouvoir divin, mais pas nécessairement un homme.
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Où cela est-il écrit ?Lucie, Aujourd'hui à 15:58, a écrit:
Saint Amphiloque qui faisait partie de la hiérarchie a été consacré par des Anges.
Je crois que je me méfierai doublement de Sodalitium désormais. Admettons la bonne foi, cependant.
Pourquoi ne pas donner les références ?
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Que saint Amphiloque ait été sacré par des anges :
C'est écrit par saint Robert Bellarmin, le texte est en page 3 du texte "de Divina Dispensatione" qui donne comme références :
Controversiarum : de sacramentis in genere. Liber Primus, Qui est de natura, et causis sacramenti. Caput XXIV) et qui cite le texte latin :
voir page 3 de :
http://www.docstoc.com/docs/54470978/de-Divina-Dispensatione
C'est écrit par saint Robert Bellarmin, le texte est en page 3 du texte "de Divina Dispensatione" qui donne comme références :
Controversiarum : de sacramentis in genere. Liber Primus, Qui est de natura, et causis sacramenti. Caput XXIV) et qui cite le texte latin :
voir page 3 de :
http://www.docstoc.com/docs/54470978/de-Divina-Dispensatione
Dernière édition par Fulgence le Sam 11 Sep - 12:04, édité 1 fois
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Vous rendez-vous compte que vous passez du conditionnel à l'indicatif ! ?Fulgence, Aujourd'hui à 19:21, a écrit:
[...]
"Celui qui a donné ce pouvoir aux hommes pourrait donc le donner aussi aux Anges. Et l’Ange bon ne baptiserait qu’en vertu du pouvoir qui lui aurait été confié."
Il s'agit donc bien d'une autre forme et d'une confection d'un sacrement par quelqu'un qui est Dieu ou un ange avec le pouvoir divin, mais pas nécessairement un homme.
C'est-à-dire d'une hypothèse imaginée à ce que vous croyez (en rêvant debout) être la réalité...
Réveillez-vous et étudiez simplement votre catéchisme au lieu de prétendre faire de la théologie !
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Et qu'a dit contre cela Sodalitium ?Fulgence, Aujourd'hui à 19:33, a écrit:
Que saint Amphiloque ait été sacré par des anges :
C'est écrit par saint Robert Bellarmin, le texte est en page 3 du texte "de Divina Dispensatione" qui donne comme références :
Controversiarum : de sacramentis in genere. Liber Primus, Qui est de natura, et causis sacramenti. Caput XXIV) et qui cite le texte latin :
voir page 3 de :
http://www.docstoc.com/docs/54052402/de-Divina-Dispensatione
C'est cette référence-là que je demandais ! ...
JP B- Invité
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
JP B a écrit:Vous rendez-vous compte que vous passez du conditionnel à l'indicatif ! ?
C'est-à-dire d'une hypothèse imaginée à ce que vous croyez (en rêvant debout) être la réalité...
Réveillez-vous et étudiez simplement votre catéchisme au lieu de prétendre faire de la théologie !
Vous devriez donc bien vous régaler, puisque c'est bien également le cas de votre thèse machin-truc ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Docteur ! Docteur ! V'nez vite !
Y'a not' Jean Paul qu'y est très mal...très très mal !
Vous avez pas quequ'chose pour le soigner ! ça presse !
Le docteur :
Mais dites c'qu'il a vot Jean Paul ?
Il est en train de faire une syncope rien que de penser que le Bon Dieu pourrait se passer de l'église conciliaire pour assurer la hiérarchie de son Eglise !
Y'a not' Jean Paul qu'y est très mal...très très mal !
Vous avez pas quequ'chose pour le soigner ! ça presse !
Le docteur :
Mais dites c'qu'il a vot Jean Paul ?
Il est en train de faire une syncope rien que de penser que le Bon Dieu pourrait se passer de l'église conciliaire pour assurer la hiérarchie de son Eglise !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Gérard a écrit:Docteur ! Docteur ! V'nez vite !
Y'a not' Jean Paul qu'y est très mal...très très mal !
Vous avez pas quequ'chose pour le soigner ! ça presse !
Le docteur :
Mais dites c'qu'il a vot Jean Paul ?
Il est en train de faire une syncope rien que de penser que le Bon Dieu pourrait se passer de l'église conciliaire pour assurer la hiérarchie de son Eglise !
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév - 16:25, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
JP B a écrit:Vous rendez-vous compte que vous passez du conditionnel à l'indicatif ! ?Fulgence, Aujourd'hui à 19:21, a écrit:
[...]
"Celui qui a donné ce pouvoir aux hommes pourrait donc le donner aussi aux Anges. Et l’Ange bon ne baptiserait qu’en vertu du pouvoir qui lui aurait été confié."
C'est-à-dire d'une hypothèse imaginée à ce que vous croyez (en rêvant debout) être la réalité...
Réveillez-vous et étudiez simplement votre catéchisme au lieu de prétendre faire de la théologie !
"Mais, de même que Dieu n’a pas lié sa puissance aux sacrements, de même n’a-t-il pas lié (non alligavit) le pouvoir de confectionner les sacrements à certains ministres. Celui qui a donné ce pouvoir aux hommes pourrait donc le donner aussi aux Anges."
Dien n'a pas lié c'est bien de l'indicatif donc n'objectez pas que ces pouvoirs ont été confié à l'Eglise et que Dieu s'est lié à ne passer que par elle.
Mais je vous conseille une chose : demandez au Cardinal Cajetan de réviser sa théologie, car si vous pensez connaitre votre catéchisme, il faudrait que vous appreniez le latin, il est en effet écrit dans l'étude en question note 31 ce que dit Cajetan en commentaire de saint Thomas :
"Secunda conclusio est quod POTEST conferri Angelis quod administrent sacramenta. Probatur. Quia Deus non alligavit virtutem suam ministris Ecclesiae, sicut nec sacramentis."
le Cardinal Cajetan estime donc dans sa traduction libre et l'explication qui suit : que saint Thomas a bien voulu signifier que l'ange PEUT !
Comment en serait-il autrement : s'il faut croire que l' "ange pourrait" voudrait en faite dire "qu'il ne peut pas", tout le texte de saint Thomas perd sa signification et devient complètement farfelu.
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Dispense Divine dans l'Economie de l'Eglise
Ce qui est intéressant dans cette étude est la démonstration de la Puissance et de la Liberté de Dieu.
Je ne vois comment JP peut pouvez dire que cela est une C'est-à-dire d'une hypothèse imaginée à ce que vous croyez (en rêvant debout) être la réalité
Il me semble que l'étude qui apporte des éléments nouveaux est un hommage à la Toute-Puissance et Liberté de Dieu.
De plus, le cas du saint ( très inconnu) est tout à fait parlant pour ne pas dire étonnant.
En fait, l'étude nous ramène à la base évangélique : A Dieu rien n'est impossible.
La seule chose qui soit est impossible à Dieu est de se lier avec ce / ceux qui s'oppose à la Vérité, car cela irait contre son Essence même.
Je trouve que la contre-partie, publiée par JP , est le fait de quelqu'un qui soit a lu l'étude trop rapidement, soit avec des préjugés.
Je ne vois comment JP peut pouvez dire que cela est une C'est-à-dire d'une hypothèse imaginée à ce que vous croyez (en rêvant debout) être la réalité
Il me semble que l'étude qui apporte des éléments nouveaux est un hommage à la Toute-Puissance et Liberté de Dieu.
De plus, le cas du saint ( très inconnu) est tout à fait parlant pour ne pas dire étonnant.
En fait, l'étude nous ramène à la base évangélique : A Dieu rien n'est impossible.
La seule chose qui soit est impossible à Dieu est de se lier avec ce / ceux qui s'oppose à la Vérité, car cela irait contre son Essence même.
Je trouve que la contre-partie, publiée par JP , est le fait de quelqu'un qui soit a lu l'étude trop rapidement, soit avec des préjugés.
gabrielle- Nombre de messages : 19797
Date d'inscription : 25/01/2009
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