Index

+4
gabrielle
Sandrine
ROBERT.
Rosalmonte
8 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Jeu 01 Juil 2010, 7:28 pm

Je compléterai petit à petit les sections avec les notes et commentaires.

150. d) Coopération concernant les livres, revues et journaux irréligieux ou immoraux.
———
Page 85

397.
DEUXIÈME SECTION
La législation ecclésiastique concernant les livres

Dans la législation ecclésiastique concernant les livres, on ne peut distinguer la censure des livres et la défense proprement dite de lire des livres.

Ce que l'on dira dans les deux chapitres qui vont suivre au sujet des « livres » s'applique aussi, tant que le contraire n'est pas prouvé, aux journaux, aux revues et à tous écrits publiés (can. 1384 § 2). Tombent aussi sous ces prescriptions les petites brochures et les feuilles volantes. Mais elles ne s'appliquent pas aux travaux lithographiés ou polycopiés, à condition qu'ils ne soient pas publiés mais soient destinés par ex. : aux seuls élèves d'un professeur.

CHAPITRE PREMIER
La censure des livres

398.I. La censure ecclésiastique s'impose aussi bien aux clercs qu'aux laïcs pour les livres suivants :

  1. Les livres de la sainte Écriture ou les remarques et commentaires sur ces livres ;
  2. Les livres qui traitent de l'Écriture sainte, de la théologie, de l'histoire de l'Église, du droit ecclésiastique, de la théologie naturelle, de l'éthique et des autres sciences annexes, les livres de prières et de dévotion, les livres qui contiennent une doctrine morale, ascétique, mystique et d'autres choses semblables même quand ils ont un intérêt particulier pour la religion et la morale, même s'ils semblent devoir servir la piété ;
  3. Les images des saints quelle que soit la manière dont elles sont reproduites par l'impression, avec ou sans texte de prières (can. 1385 § 1).

    L'autorité compétente pour accorder la permission d'imprimer est, dans certains cas le Saint-Siège seul ; mais le plus souvent la permission de l'Ordinaire du lieu suffit, celui-ci peut être l'Ordinaire de l'auteur, celui de l'imprimeur ou celui de l'éditeur. Mais quand l'un des Ordinaires a refusé la permission, on ne doit pas la demander à un autre sans mentionner le refus du premier (can. 1385 § 2). — En cas de refus de l'imprimatur, on doit en donner les motifs à l'auteur, s'il les demande, à moins qu'un autre motif important ne s'y oppose (can. 1294 § 2).

    La permission d'imprimer doit être donnée par écrit, elle doit être précédée du jugement du censeur dont le nom doit-être ordinairement indiqué (can. 1393 § 4). Dans le livre imprimé lui-même, cependant, on ne doit pas publier le nom du censeur, mais on doit publier la permission elle-même, avec le nom de celui qui l'a donnée, ainsi que la date et le lieu de la concession, et cela au commencement ou à la fin du livre (can. 1394 § 1).

    Les traductions et les nouvelles éditions ont besoin d'une approbation nouvelle ; cette approbation n'est cependant pas nécessaire, quand on publie seulement divers articles extraits de revues (can. 1392).

399.II. La simple permission pour la publication d'un travail est nécessaire.

  1. Aux laïcs quand ils veulent écrire quelque chose dans des journaux ou des revues qui combattent la religion ou les bonnes mœurs (can. 1386 § 2) ;

    La permission est donné par l'Ordinaire du lieu. Dans la mesure où la coopération intervient ici, cf. n°150.

  2. Aux clercs, même quand ils veulent publier des livres purement profanes ou bien écrire dans des revues périodiques ou dans des journaux ou en prendre la direction (can. 1386 § 1).

    Cette permission est donnée par l'Ordinaire du lieu. Cette permission — à la différence de la censure — n'a pas besoin d'être donnée pour chaque cas ; elle peut aussi être générale, expresse ou tacite ; dans certains cas, on peut même la présumer. Elle n'a pas besoin non plus d'être imprimée dans le livre. — Une permission ne semble nécessaire que pour une collaboration durable, mais non pour un ou deux articles quand il ne s'agit pas de journaux ou de revues qui combattent la religion ou la morale et que les articles sont d'une nature telle qu'ils n'ont pas une importance particulière pour la religion et la morale.

  3. Les religieux ont besoin pour la publication de n'importe quel livre ainsi que pour la collaboration à des journaux ou à des revues, d'abord de la permission de leur supérieur majeur, ensuite de celle de l'Ordinaire du lieu (can. 1385 § 3 ; 1386 § 1).

    L'« Ordinaire du lieu » est soit l'Ordinaire du diocèse où se trouve le couvent, soit celui du lieu de l'impression ou de l'édition.

III. La violation de ces prescriptions est en soi un péché grave.

Quand il s'agit de matières de peu d'importance, il n'y a qu'un péché véniel, surtout quand la seule permission ecclésiastique est nécessaire, moins facilement quand le livre doit en outre être soumis à la censure.

400.
CHAPITRE II
La prohibition proprement dite des livres

I. L'étendue de la prohibition. Quand un livre est interdit, cela signifie que le livre en question ne peut pas être, sans permission, édité, lu gardé, vendu, traduit ni communiqué d'aucune manière à d'autres personnes (can. 1398 § 1).

401.II. Sont défendus ipso jure par les lois générales de l'Index (can. 1399) :

  1. Les éditions faites par des non catholiques du texte de la sainte Écriture ainsi que les traductions rédigées ou éditées par eux ;
  2. Tous les livres qui défendent l'hérésie ou le schisme ou qui, de quelque façon que ce soit, essaient de ruiner les fondements de la religion ;
  3. Les livres qui, de propos délibéré, attaquent la religion ou les bonnes mœurs ;
  4. Les livres des non catholiques, quels qu'ils soient, qui traitent ex professo de religion, à moins que l'on ne soit sûr qu'ils ne contiennent rien contre la foi catholique ;
  5. Les livres qui paraissent sans l'autorisation nécessaire de l'Église, quand il s'agit soit de livre de la sainte Écriture, soit de remarques, de commentaires, de traductions en langue vulgaire, ou bien de livres qui traitent de nouvelles apparitions, de révélations, de visions, de prophéties, de récits de miracles, ou introduisent des dévotions nouvelles.
  6. Les livres qui attaquent un dogme quelconque de l'Église ou le tournent en ridicule, qui défendent des erreurs rejetées par le Saint-Siège, qui se moquent du culte divin, qui s'efforcent de renverser la discipline ecclésiastique, qui injurient tendancieusement la hiérarchie ecclésiastique, le clergé et les Ordres religieux ;
  7. Tous les livres qui enseignent ou recommandent la superstition, la divination, la magie, le spiritisme ou autres choses semblables ;
  8. Les livres qui représentent comme permis : le duel, le suicide, le divorce ; ensuite les livres qui traitent de la franc-maçonnerie ou autres sectes semblables et les représentent comme utiles ou inoffensives pour l'Église et l'État ;
  9. Les livres qui traitent ex professo de choses obscènes, les racontent ou les enseignent ;
  10. Les livres liturgiques auxquels on a fait subir des changements, sans y être autorisé, si bien qu'ils ne concordent plus avec des éditions approuvées par le Saint-Siège ;
  11. Les livres qui publient des indulgences apocryphes ou bien rejetées et révoquées par le Saint-Siège ;
  12. Toutes les reproductions, par impressions, des images de Notre-Seigneur, de la Sainte Vierge et des saints ou d'autres serviteurs de Dieu qui sont opposés au sentiment et aux décrets de l'Église.

402.III. La permission de lire des livres défendus peut être accordée à quelqu'un par les règles générales du droit ou par une faveur particulière du supérieur compétent (1).

403.VI. La transgression de la prohibition des livres est, en soi, un péché grave ; en cas de matière légère, il n'y a qu'un péché véniel.

——
(1) Les permissions générales de l'Index ne valent pas pour l'Action française (Déclaration du 24 février 1927).
———
Pages 205-208

433. 2. Celui qui, défend ou bien lit ou conserve sciemment sans la permission nécessaire des livres d'apostats, d'hérétiques, de schismatiques, qui défendent l'apostasie, l'hérésie ou le schisme ou bien des livres nommément prohibés par lettre apostolique, à condition que le livre ait déjà paru (can. 2318).
———
Pages 224-225

—————
— HÉRIBERT Jone R.P., Précis de théologie morale catholique, Éditions Salvator, Mulhouse, 1944, 442 pages.

NB : Les gras, italiques, noms de section et numérotations sont reproduits tel quel.


Dernière édition par Simplicius le Lun 26 Juil 2010, 5:14 pm, édité 1 fois
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Via Crucis Ven 02 Juil 2010, 9:36 am

La liste de Wiki n'est pas complète puisque Ratziblatte n'y figure pas ! Pourtant ses livres (je ne me souviens plus du titre) ont été mis à l'index par Pie XII pour "suspicion d'hérésie" !

Donc il ne faut pas prendre tout ce qu'il y a dans Wiki comme "Parole d'Evangile" !
Via Crucis
Via Crucis

Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Sam 10 Juil 2010, 12:01 pm

PRÉFACE
L'Index librorum prohibitum publié en 1948, et qui sera en vigueur jusqu'en 1966, et la dernière édition du catalogue des livres interdits que Rome commence à publier en 1559. Pendant quatre siècles, l'Index a joué un rôle de première importance dans la vie de l'Église catholique comme moyen de contrôle doctrinal, moral et social. Au cours des années 1984 à 1996, nous avons publié les éditions critiques des Index des livres interdits parus au XVIe siècle. Le présent volume est en continuité avec ceux déjà parus mais diffère considérablement dans l'approche méthodologique à cause des raisons d'ordre historique et des conditions dans lesquelles a été réalisée la recherche.
Pendant le demi-siècle qui sépare l'impression du premier catalogue des livres interdits, celui de l'Université de Paris de 1544 et la publication de l'index romain de Clément VIII de 1596, plusieurs autres index voient le jour. Ils sont élaborés et publiés par les universités, les autorités civiles, les inquisitions nationales ou régionales et par le Saint Siège qui agit par l'intermédiaire de l'Inquisition romaine, du concile de Trente, du Maître du Sacré Palais et de la Congrégation de l'Index. Chaque index est publié à un endroit précis et à un moment donné, avec des caractéristiques particulières qui témoignent de l'attitude des autorités ecclésiastiques, civiles, et universitaires à l'égard des différents secteurs de la production littéraire. Chacun des catalogues à aussi, dans son milieu, un impact décisif sur l'évolution du livre et sur la vie culturelle et religieuse. Il était donc important d'étudier séparément chaque index du XVIe siècle. La situation change dès le début du XVIIe siècle et on doit parler de l'index au singulier. Avec son identité propre à l'intérieur des institutions de l'Église de la Contre-réforme, l'Index romain traverse comme un fleuve les quatre siècles de l'histoire moderne et contemporaine, en augmentant son débit au cours des éditions successives qui ajoutent des nouvelles condamnations, témoins des différents aspects d'une évolution parfois conflictuelle. À certains moments, surtout en 1664, 1758 et 1900, le contenu de l'Index est restructuré en profondeur et des interdictions disparaissent.
L'Index publié en 1948 est l'aboutissement de l'évolution de la censure romaine pendant quatre siècles, mais il ne recueille pas l'ensemble des condamnations. On n'y retrouve pas les interdictions du XVIe siècle et quelque 700 autres ouvrages que la réforme de l'Index de Léon XIII de 1900 avait laissés de côté. Le but de ce travail n'est pas d'étudier les caractéristiques des différentes éditions de l'Index comme nous l'avons fait pour le XVIe siècle, mais d'établir un catalogue de tous les auteurs et de tous les écrits qui ont été mis à l'Index depuis 1600 jusqu'en 1966. Nous reprenons toutes les interdictions de la dernière édition de l'Index romain en ajoutant aussi celles qui ont figuré dans les éditions antérieures. L'ajout d'informations biographiques sur les auteurs et de renseignements bibliographiques sur les premières éditions des écrits interdits accroît l'intérêt de cette publication. Nous sommes conscient des limites et des lacunes de ce travail qui, par sa nature même, ne peut pas être parfait. Nous remercions à l'avance tous ceux qui voudront nous faire part des erreurs et des oublis, nous permettant ainsi de les corriger dans une prochaine édition.
La décision éditoriale de recueillir dans un seul volume l'ensemble des interdictions romaines de quatre siècles ne permet par d'exposer, même brièvement, les raisons des condamnations. Nous pouvons espérer d'autre part que l'ouverture des Archives du Saint-Office qui rend les sources accessibles aux chercheurs, fera éclore, au cours des prochaines années, de nombreuses monographies consacrées aux auteurs et aux ouvrages condamnés.
Le corpus de près de 3000 auteurs et de plus de 5000 écrits interdits est à notre avis d'une richesse insoupçonnée. Des spécialistes de différentes disciplines y trouveront de nouveaux chantiers de recherches. Ainsi, par exemple, les historiens du livre et de l'imprimerie pourront réaliser des études ponctuelles sur certains titres où certaines catégories d'ouvrages et s'interroger d'une façon plus générale sur l'incidence de la censure romaine sur la production, la diffusion et la condamnation de l'écrit. Par ailleurs, le théologien, le littéraire, le philosophe, le spécialiste de la diffusion des théories politiques, l'historien des courants scientifiques, trouveront de nombreux auteurs et écrits qui témoignent de l'évolution mouvementée de leur discipline. Les auteurs condamnés et les écrits défendus, souvent anonymes, sont la pointe d'iceberg qui nous conduit vers des pistes d'explorations nouvelles de courants souterrains d'une anti-culture réprimée. L'histoire des mentalités qui nous éclaire sur l'évolution et la persistance des idées, des doctrines, des valeurs et des comportements, trouve dans les livres interdits une clef de compréhension de première importance.
La réalisation de ce travail a été rendue possible grâce à l'accueil et à l'aide de nombreuses institutions et bibliothèques, parmi lesquelles figure en premier lieu l'Archivio della Congregazione per la Dottrina della Fede, dont le directeur Mons. [... longue énumération des personnes remerciées]

J. M. De Bujanda
Sherbrooke, juillet 2002

—————
DE BUJANDA J. M., Index librorum prohibitorum 1600-1966, Coll. Index des livres interdits n° XI, Centre d'Études de la Renaissance, Université de Sherbrooke, Médiaspaul Librairie Droz, Sherbrooke, 2002, 980 pages, pp. 7-10.
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Sam 10 Juil 2010, 12:18 pm

GUIDE POUR LA CONSULTATION

Ce catalogue contient tous les livres mis à l'Index romain à partir de l'an 1600 jusqu'à son retrait en 1966. Aux condamnations qui se trouvent dans sa dernière édition de 1948, ont été ajoutés les autres livres interdits après cette date et les centaines de titres qui ont figuré dans l'Index à un moment donné mais qui ont été retirés, principalement lors de la réforme de Léon XIII en 1900. Contrairement aux différentes éditions officielles de l'Index publiées au XXe siècle qui représentent uniquement le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage en abrégé sans aucune description bibliographique, notre catalogue offre dans la mesure du possible des courtes informations biographiques sur l'auteur et une brève description de l'édition princeps ou de la première édition connue.
Les entrées principales regroupent les auteurs dont on interdit un, plusieurs, ou tous les ouvrages (opera omnia) ainsi que les titres considérés encore aujourd'hui comme anonymes. Un losange ♦ précède les ouvrages que l'Index considéra comme anonymes au moment de leur condamnation. Certaines condamnations retirées de l'Index en 1900 ont été parfois regroupées selon la nature de l'ouvrage (indulgences, oraisons).
Les entrées secondaires qui renvoient aux entrées principales, comprennent les auteurs d'ouvrages collectifs, les collaborateurs, les éditeurs, les pseudonymes utilisés pour les écrits interdits, et les ouvrages condamnés comme anonymes dont on connaît aujourd'hui la paternité. Des renvois entre les différentes condamnations attirent parfois l'attention sur les liens qui existent entre les auteurs et les ouvrages. L'information est aussi donnée sur les rôles (co-auteur, commentateur, traducteur, éditeur, etc.) que l'auteur a joués par rapport aux autres ouvrages interdits. Pour les auteurs et les ouvrages interdits au XVIe siècle, nous renvoyons aux volumes concernés de notre collection Index des livres interdits.


Auteurs

Les noms et prénoms des auteurs figurent en général dans la forme nationale sauf si l'auteur est mieux connu sous la forme latine ou sous un autre nom. Si l'auteur est condamné et/ou connu sous plusieurs noms, on les indique entre parenthèse. Quand il y a une seule date entre parenthèse, un astérisque * indique l'année de naissance et le signe † l'année de la mort. Parfois on connaît seulement le siècle dans lequel a vécu l'auteur. Dans la mesure du possible, on indique le lieu de naissance et la nationalité de l'auteur ainsi que des informations sur sa vie, ses actions et sa confession religieuse quand il n'est pas catholique. On indique également s'il est membre du clergé ou s'il appartient à un ordre religieux, sa profession on fonction principale, sa filiation ou appartenance à un groupe, à une école ou à un courant de pensée (janséniste, quiétiste, moderniste, rationaliste...). la fiabilité de ces renseignements dépend de l'exactitude des sources utilisés : dictionnaires, monographies, catalogues, registres d'archives, etc. Même si pour certains auteurs les informations disponibles sont insuffisantes ou inexistantes, l'ajout des renseignements biographiques pour la très grande majorité d'entre eux permet de mieux connaître la nature de la condamnation et la signification historique de l'Index.


Ouvrages

Le titre de chacun des ouvrages interdits reproduit parfois en abrégé, les énoncés de l'édition princeps ou de la première édition connue, et éventuellement, quand l'Index de 1948 l'indique, l'édition expressément condamnée. Dans la mesure où les données nous sont connues, nous indiquons le lieu d'impression, l'imprimeur ou l'éditeur, la date d'impression, le format, le nombre de pages et une localisation. Le but est de fournir au lecteur d'une façon brève et précise les caractéristiques de l'ouvrage. Notre catalogue ne répond pas à toutes les exigences de la bibliographie. Ainsi, par exemple, nous ne nous aventurons pas à signaler quelle est la première édition ou la première émission d'un ouvrage qui parait la même année dans plusieurs villes chez des imprimeurs différents. La réponse est laissée aux spécialistes qui ne sont pas toujours du même avis.
Le lieu d'impression apparaît selon la dénomination actuelle de la ville dans la langue nationale. On signale parfois qu'il s'agit d'une fausse adresse typographique, et on indique parfois le lieu et l'adresse réels.
Les noms des imprimeurs ont été uniformisés selon les formes retenues le plus souvent dans les bibliographies et les catalogues. La plupart du temps, le nom de famille est précédé du prénom, des initiales ou du nom de la veuve ou des héritiers ; parfois figure uniquement la maison d'édition.
Le format du volume est signalé d'ure façon approximative, car cette information varie considérablement dans la description des catalogues.
Le nombre de pages ou le nombre de volumes d'un titre interdit nous indique la dimension de l'ouvrage. Pour des raisons d'uniformité, comme le font certains catalogues, on indique le nombre de pages en faisant la conversion quand la numérotation est en folio ; le nombre de pages est toujours indiqué en chiffres arabes, même si le volume le fait en chiffres romains. Notre but étant de renseigner le lecteur sur les dimensions approximatives de l'ouvrage, on ne signale pas toujours les pages préliminaires ou ajoutées à la fin de l'ouvrage.
La localisation. Des exemplaires des éditions décrites se trouvent le plus souvent dans plusieurs bibliothèques. D'autres exemplaires par contre, sont très rares ou uniques et certains même n'ont pas été localisés. Quand un ou plusieurs exemplaires sont connus, on signale seulement une bibliothèque où se trouve un exemplaire en donnant la préférence aux grandes bibliothèques nationales et à la Bibliothèque du Vatican. La liste des bibliothèques se trouve à la fin du catalogue. Contrairement à ce à quoi on pourrait s'attendre, peu d'ouvrages condamnés sont conservés dans les Archives de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (ACDF). Nous les signalons en indiquant le fonds et la signature quand il s'agit d'un exemplaire très rare ou unique. Quand l'ouvrage n'a pas été identifié ou localisé, nous indiquons dans la mesure du possible, entre parenthèses, le dossier du fonds de l'ACDF qui se réfère à l'ouvrage et/ou le catalogue, l'inventaire ou l'étude qui décrit l'ouvrage. Les sources citées en abrégé sont indiquées dans une liste à la fin du volume.
La condamnation. À la fin de la description on indique le document officiel de condamnation et l'autorité qui l'a émis : Decr. (Décret de la Congrégation de l'Index) ; Decr. S. Off. (Décret de la Congrégation du Saint-Office de l'Inquisition) ; Bulla, Breve, Encyclica ou Epistola pontificaux suivis du nom du pape ; Edict. (Édit du Maître du Sacré Palais) ; Decr. S. C. Indulg.[i] (Décret de la Congrégation des Indulgences) ; [i]Decr. S. C. Rit.[i] (Décret de la Congrégation des Rites) ; [i]Appendix Ind. Clementis XI[i], 1704 (condamnations introduites par l'Appendice ajouté à l'édition de l'Index de 1704 et qui y figurent jusqu'en 1900).
La date/ou les dates des condamnations sont celles qui se trouvent dans l'Index de 1948, à l'exception de quelques erreurs qui ont été corrigées. Il s'agit de la date de la condamnation et non pas celle de la publication de la condamnation comme c'était le cas avant 1900. Au cours des siècles, plusieurs éditions des index, surtout ceux de 1758 et de 1900, ont substitué les interdictions de plusieurs ouvrages d'un auteur avec la mention [i]opera omnia, suivie des dates des condamnations. Notre catalogue signale tous les titres interdits séparément, avec les dates concernent les différentes condamnations.
Le signe >(*) précède les condamnations qui ont été retirées de l'Index à un moment donné. Dans ce cas, la date est celle qui figurait dans l'Index avant 1900. Elle est suivie de la préposition « à » avant l'année de son retrait qui est le plus souvent 1900.
La formule donec corrig[atur] indique que l'interdiction est temporaire en attendant d'être corrigée, mais la correction fut très rarement réalisée. Quand le décret de l'interdiction signale d'une façon précise une traduction, souvent en italien, on essaie de retracer l'édition à laquelle il se réfère. On rappelle aussi, quand le décret l'indique, les passages qui doivent être corrigés ou les raisons de la condamnation.

—————
DE BUJANDA J. M., Index librorum prohibitorum 1600-1966, Coll. Index des livres interdits n° XI, Centre d'Études de la Renaissance, Université de Sherbrooke, Médiaspaul Librairie Droz, Sherbrooke, 2002, 980 pages, pp. 11-14.

(*) Le vrai signe est un triangle plein tourné vers la droite, mais il ne peut être rendu en Html.


Dernière édition par Simplicius le Lun 12 Juil 2010, 3:49 pm, édité 13 fois
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Sam 10 Juil 2010, 12:22 pm

INTRODUCTION

Il nous paraît opportun de rappeler ici brièvement quelques points de repère concernant l'évolution de l'Index, la censure préventive et les condamnations générales de certaines catégories d'ouvrages, la distinction entre les index prohibitifs et expurgatoires, le nombre et la nature des ouvrages interdits ainsi que les effets de l'Index et de la censure sur l'imprimerie et la vie culturelle et religieuse.


Évolution de l'Index

Même si la censure de l'Église remonte aux temps apostoliques et s'exerce pendant le Moyen-Âge, c'est après l'implantation de l'imprimerie au cours de la deuxième moitié du XVe siècle, qu'on assiste à une organisation systématique de la censure. En recueillant des dispositions antérieures d'Innocent VIII et d'Alexandre VI destinées aux provinces ecclésiastiques de la région de Mayence, berceau de l'imprimerie, le Ve concile du Latran par la constitution Inter sollicitudines promulgue en 1515 une loi universelle qui établit l'exercice de la censure préalable à l'impression et le contrôle des écrits déjà publiés.

[...]


Censure préventive

Celui qui consulte l'Index doit être conscient que les listes des livres interdits ne représentent qu'un aspect de la censure ecclésiastique. Il ne faut pas oublier les documents pontificaux et les règles générales placées en tête des différentes éditions de l'Index romain qui réglementent l'exercice de la censure préalable à l'impression, proscrivent d'une façon absolue plusieurs catégories d'ouvrages et déterminent les modalités selon lesquelles doit être exercé le contrôle sur le livre imprimé.

[...]


Index prohibitif et Index expurgatoire

Les index publiés par les inquisitions d'Espagne et du Portugal11, d'énormes index expurgatoires in folio de plus de 1000 pages, sont à la fois prohibitifs et expurgatoires. L'Index romain, par contre, est à quelques exceptions, seulement prohibitif. Un nombre minime d'interdictions, à peine 5 % , figurent avec la mention donec corrigatur (en attendant d'être corrigé). Cette clause est le vestige d'un projet initial d'un index expurgatoire.

[...]


Nombre et nature des interdictions

Le nombre total d'interdictions mis à l'Index romain au cours de la période 1600-1966 est approximativement de 5200 (le nombre peut varier légèrement selon les méthodes de comptage car une œuvre paraît parfois dans plusieurs langues et sous des titres différents). Les auteurs de ces ouvrages sont près de 3000, dont un peu plus de 200 sort des auteurs secondaires (adaptateurs, traducteurs, etc.). Pris d'une façon absolue, ces chiffres ne sont pas en soi très élevés mais il faut tenir compte du fait qu'un bon nombre d'autres titres tombaient sous les interdictions de règles générales de l'Index et que les diocèses et les provinces ecclésiastiques exerçaient par eux-même la censure et possédaient leurs propres catalogues.

[...]


Effets de l'Index

L'Index étant une loi ecclésiastique, son application dépendait du pouvoir de coercition dont disposaient les autorités ecclésiastiques et de la collaboration que leur offraient les autorités civiles. En principe elle était observée dans les territoires où l'Inquisition était implantée solidement et dans les États pontificaux.

[...]

Il n'y a pas de doute que la réglementation de l'impression et la surveillance du livre par l'Index ont marqué et freiné l'évolution de l'imprimerie dans le monde catholique. Mais, au-delà de l'influence exercée par la censure sur le livre, nous pouvons nous interroger sur les effets de la censure et de l'Index sur l'histoire religieuse, culturelle et sociale des temps modernes. L'Église romaine aurait-elle réussi à neutraliser les forces centrifuges, à maintenir l'unité religieuse à l'intérieur du catholicisme et à raffermir son magistère sans l'arme de la censure ? On doit admettre que l'esprit de l'Index a supplanté pendant longtemps le programme de tolérance, de pluralisme et de liberté culturelle et religieuse des humanistes du XVIe siècle et des auteurs de l'époque des lumières.
Quand au début des années 1960, l'éclosion de nouvelles valeurs et d'une nouvelle sensibilité et la reconnaissance de nouveaux pays et de nouvelles cultures remettent en question l'hégémonie culturelle et religieuse des pays chrétiens, le Concile Vatican II, avec son décret sur la liberté religieuse, met fin à l'esprit de l'Index.
La publication de ce répertoire de livres interdits fait ressortir le besoin d'une étude historique et critique qui explique le fonctionnement et les motivations de l'appareil censeur, situe les condamnations dans leur contexte et dégage la vraie signification de l'Index et de son impact sur la vie religieuse et culturelle. Ces aspects sont traités dans une étude en préparation.

—————

  1. Les Index du XVIe siècle ont été étudiés, analysés et reproduits dans notre collection Index des livres interdits, Centre d'Études de la Renaissance, Sherbrooke - Genève, Librairie Droz, 1984-1996, 10 volumes. L'œuvre classique de l'historien allemand Franz Heinrich Reusch (1825-1900), Der Index der verbotenen Bücher. Ein Beitrag zur Kirchen-und Literaturgeschichte, 2 tomes en 3 volumes, Bonn, 1883-1885, réimpression Aalen, Sciencia Verlag, 1967, n'a jamais été dépassée et reste encore aujourd'hui le principal ouvrage de référence pour l'étude de la censure ecclésiastique du XVIe au XIXe siècles. Joseph Hilgers, un des auteurs qui travailla à la réforme de l'index de Léon XIII, ajouta des compléments importants dans son Der Index der verbotenen Bücher. In seiner neuen Fassung dargelegt und rechtlich-historisch gewürditg, Freiburg im Breisgau, 1994.

  2. Index librorum prohibitorum Alexandri VII. Roma, 1664.

  3. Index librorum prohibitorum Benedicti XIV. Roma, 1758.

  4. Index librorum prohibitorum Leonis XIII. Roma, 1900.

  5. Index librorum prohibitorum Pii XII. Roma, 1948. Cette édition reprend la préface du cardinal Merry del Val, secrétaire du Saint-Office parue dans l'édition de 1929, qui justifie l'existence de la censure et de l'Index. Le cardinal Alfredo Ottaviani, secrétaire du Saint-Office, devenu la Congrégation pour la doctrine de la foi, annonça le 6 décembre 1966 que l'Index ne serait plus publié. La dernière condamnation avait eu lieu le 26 juin 1961, un an avant l'ouverture du concile Vatican II. Le livre interdit fut La vie de Jésus de l'abbé Jean Steinmann. Après la suppression de l'Index, l'Église a publié plusieurs documents, surtout entre 1966 et 1975, qui présentent une nouvelle orientation. Tout en reconnaissant le principe de la liberté religieuse, Rome réaffirme le droit que possède la hiérarchie par mandat divin de surveiller, censurer et interdire des écrits ou autres moyens de communication qui attaquent la vérité de la foi et les principes de la morale chrétienne ou naturelle. Le nouveau Code de droit canon (canons 822-832) publié en 1983 affirme le principe que le droit et le devoir de censurer font partie de la mission pastorale de l'Église. Elle prescrit que la censure préalable à l'impression est nécessaire pour les livres des Saintes Écritures et leurs traductions, les livres liturgiques, les catéchismes et autres écrits concernant l'instruction chrétienne et les manuels traitant de questions religieuses et morales.

  6. Édouard Gagnon, La Censure des livres, Les thèses canoniques de l'Université Laval, Québec, 1944 ; Auguste-Marie Boudinhon, La nouvelle législation de l'Index, 2e éd., Paris, 1925.

  7. Les décrets généraux sur l'interdiction de livres se trouvent en tête de l'édition de l'Index librorum prohibitorum Leonis XIII, Pietro Marietti, Torino, 1892.

  8. Bruno Neveu, L'erreur et son juge. Remarques sur les censures doctrinales à l'époque moderne, Bibliopolis, Napoli, 1993, p. 239-383.

  9. Pier Noël Mayaud, La condamnation des livres coperniciens et sa révocation à la lumière de documents inédits des Congrégations de l'Index et de l'Inquisition, Università Gregoriana, Roma, 1997.

  10. Gigliola Fragnito, La Bibbia al rogo, La censura ecclesiastica e i volgarizzamenti della Scrittura (1471-1605), Il Mulino, Bologna, 1997.

  11. J. M. Bujanda, « Índices de libros prohibidos », in Diccionario de Historia Eclesiástica de España, vol. V, Madrid, 1987, p. 399-409. Raul Rêgo, Os Índices expurgatórios e a cultura portuguesa, « Biblioteca Breve », vol. 61, Lisboa, 1982.

  12. Index des livres interdits, vol. IV, VI, VII.

  13. Index des livres interdits, vol. IX, p. 347-352 ; 924-929.

  14. Indicis librorum expurgandorum in studiorum gratiam confecti tomus primus, Roma, 1607.

  15. Peter Godman, From Poliziano to Machiavelli. Florentine Humanisme in the High Renaissance, Princeton University Press, Princeton, 1998. Appendix : « Machiavelli, the Inquisition and the Index », p. 303-333.

  16. ACDF, Indice, Diarii, II, fol 36-44.

  17. Jacques Prévotat, Les catholiques et l'Action Française : histoire d'une condamnation, Fayard, Paris, 2001.

  18. Johan Ickx, « Gerard Casimir Ubaghs, l'Indice e la Suprema Congregazione del Sant'Offizio », in Chiesa e pensiero cristiano nell'Ottocento : un dialoguo difficile, a cura di Luciano Malusa e Paolo De Lucia, Brigati, Genova, 2000, p. 145-149.

  19. Index librorum prohibitorum Pii XII. Roma, 1948, p. 2.

  20. Les livres interdits par le Maître du Sacré Palais furent examinés de nouveau par la Congrégation de l'Index qui en retient un certain nombre. ACDF, Indice, Diarii, II, fol. 44. Voir J.M. De Burjanda, « Die verschiedenen Epochen des Index (1550-1615) », in Inquisition, Index, Zensur, Wissenskulturen der Neuzeit im Widerstreit, édité par Hubert Wolf, F. Schöningh, Paderborn-Munchen-Wien-Zurich 2000, p. 215-228. L'édit le plus important du Maître du Sacré Palais est celui de Brisighella de 1603 avec une soixantaine de condamnations. Vois Eugenio Canone, « L'Editto di proibizione delle opere di Bruno e Campanella », in Bruniana & Campanelliana, I (1995), p. 43-61.

  21. François Leprieur, Quand Rome condamne. Dominicains et prêtres ouvriers, Terre Humaine. Plon/Cerf, Paris, 1989.

  22. Georges Minois, L'Église et la science. Histoire d'un malentendu, 2 vol., Fayard, Paris 1990-91.

  23. Gigliola Fragnito, La Bibbia al rogo..., p. 20.

  24. Georges Minois, Censure et culture sous l'Ancien Régime, Fayard, Paris, 1995, p. 124-129.

  25. Christoph Weber, Kirchengeschichte, Zensur und Selbstzensur. Ungeschriebene, ungedructe und verschollene Werke vorwiegend liberal-katolischer Kirchenhistoriker aus der Epoche 1860-1914, Böhlau Verlag, Köln/Wien, 1984 ; Michael J. Walsh, « Church censorship in the 19th century », in : Censorship and the control of printing in England and France 1600-1910. Edited by Robin Mayers and Michael Harris, St. Paul's Bibliographies, Winchester, 1992, p. 111-122.

  26. Texte cité par Anne Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, Martinus Nijhoff, La Haye, 1972, p. 1.

  27. L'Ami du clergé. (2e série), 13e année, 21 juillet, 1891, p. 476-477 ; 15e année, 19 décembre 1895, p. 907. L'utilisation de la confession comme moyen de contrôle et de délation par l'Inquisition est traitée d'une façon pénétrante par Adriano Prosperi, Tribunali della coscienza. Inquisitori, confessori, missionari, Einaudi, Torino, 1996, p. 214-289.

  28. Ces restrictions se trouvent dans toutes les licences de lire des livres interdits accordées par des évêques au cours des années 1940 à 1964 que nous avons examinées.
—————
DE BUJANDA J. M., Index librorum prohibitorum 1600-1966, Coll. Index des livres interdits n° XI, Centre d'Études de la Renaissance, Université de Sherbrooke, Médiaspaul Librairie Droz, Sherbrooke, 2002, 980 pages, pp. 27-44.


Dernière édition par Simplicius le Lun 12 Juil 2010, 3:48 pm, édité 7 fois
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Sam 10 Juil 2010, 10:08 pm

EXTRAITS TIRÉS DE L' « INDEX LIBRORUM PROHIBITORUM »

[p. 48] A.B.C. Abécédaires en latin et en flamand, avec et sans noms de lieu, d'éditeur et de date (en latin : Anvers, 1669 ; en flamand : Anvers, Godtgaf Verhulst junior, s.d.) dans lesquels on trouve plusieurs erreurs. Entre autres, dans la deuxième partie de la salutation angélique, la suppression des mots « Sancta Maria Mater Dei » et leur substitution par « Maria mater gratiae, mater misericordiae ».
(ACDF, S.O., St.St., G 4-a, fol. 146ss).
> Decr. 09-09-1688 à 1900.

[p. 60] ALFARIC, Prosper (1876-1955). Né à Livinhac-le-Haut. Fra. Prêtre sulpicien. Apostat. Excommunié. Professeur à l'Université de Strasbourg.
  • Le problème de Jésus et les organes du christianisme. (Bibliothèque rationaliste). [Contient :] P. Alfaric, Jésus a-t-il existé ? P.-L. Couchoud, Les cinq évangiles et le problème de leur formation. A. Bayet, Les religions de salut et le christianisme dans l'empire romain.
    Paris, Busson ; les Œuvres Peprésentatives, 1932, in-4°, [11], 189 p.
    Paris, BN.
    Decr. S. Off. 14-06-1933.


[p. 62] ALONSO GENITO, Luis G. (1877-1946). Né à Dugeros, León. Esp. Dominicain. Théologien. Professeur d'histoire ecclésiastique à Salamanque.
Fondateur et directeur de la revue Ciencia Tomistica.
  • Del gran número de los que se salvan y de la mitigación de las penas eternas.
    Madrid, Editorial FEDA, 1934, in-8°, 297 p., Madrid, BN.
    Decr. S. Off. 19-02-1936.


[p. 99] BALZAC, Honoré de (1799-1850). (Pseud. Horace de Saint-Aubin ; Lord R'Hoone). Né à Tours. Fra. Écrivain fécond. Romancier. Il présenta un tableau de la société de son temps.
  • Omnes fabulae amatoriae. [Tous les romans d'amours]
  • Berthe la repentie. [Titre du 3e] tome de la 2e édition des Contes drolatiques].
  • Les cent contes drolatiques colligez ez abbaïes de Tourraine et mis en lamière par le sieur de Balzac pour l'esbattement des pantagruelistes et non aultres.
  • Contes bruns par une...
  • L'Excommunié. Roman posthume (inédit). [In Œuvres complètes]
  • La femme supérieure.
  • Histoire des Treize.
  • L'Israélite.
  • Jane la Pâle
  • Le livre mystique
  • Le lys dans la vallée
  • La Maison Nucingen. La Torpille.
  • Nouveaux contes philosophiques.
  • Le Père Goriot. Histoire parisienne.
  • Physiologie du mariage, ou Méditations de philosophie électrique sur le bonheur et le malheur conjugal.
  • Splendeurs et misères des courtisanes
  • Un grand homme de province à Paris, scène de la vie de province.
  • Le Vicaire des Ardennes


[p. 102] BARBIER, Emmanuel (1851-1925). Né à Poitiers. Fra. Prêtre. Ex-jésuite. Recteur du collége des jésuites de Poitiers. Défenseur de la doctrine traditionnelle de l'Église contre le modernisme.
  • Ne mélez pas Léon XIII au libéralisme.
    Paris, P. Lethielleux, 1907, in-8°, 32 p., Paris, BN.
    Decr. 25-05-1908
  • Le progrès du libéralisme catholique en France sous le Pape Léon XIII : histoire documentaire.
    Paris, P. Lethielleux, 1907, in-8°, 2 vol., Paris, BN.
    Decr. 25-05-1908


[p. 112] BATIFFOL, Pierre (1861-1929). né à Toulouse. Fra. Prêtre sulpicien. Mouseigneur. Disciple de L.M.O. Duchesne. Recteur de l'Institut catholique de Toulouse. Historien de l'Église. Fondateur du Bulletin de littérature ecclésiastique.
  • L'Eucharistie, la présence réelle et la transsubstantiation.
    [In Études d'histoire et de théologie positive, 2e série]
    Paris, Victor Lecoffre, 1905, in-8°, 383 p. ACDF, Index, E III 6a.
    L'édition de 1913 refondue et corrigée est permise, Paris, J. Gabalda, 1913, in-8°, [9], 516 p. Paris, BN.
    Decr. 25-07-1907


[p. 116] BEAUVOIR, Simone de (1908-1986). Née à Paris. Fra. Femme de lettres. Romancière existentialiste. Précurseur du mouvement féministe. Sa vie et sa pensée sont liées à celles de J.-P. Sartre.
  • Le deuxième sexe.1. Les faits et les mythes. 2. L'Expérience vécue.
    Paris, Gallimard, 1949, in-8°, 2 vol. Paris, BN.
    Decr. S. Off. 27-06-1956
  • Les mandarins.
    Paris, Gallimard, 1954, in-8°, 581 p. Paris, BN.
    Decr. 27-06-1956


[p. 216] BERGSON, Henri-Louis (1859-1941). Né à Paris. Juif irlandais. Philosophe français. Professeur au Collége de France. Prix Nobel de littérature en 1927. Le bergsonnisme influença bien des écrivains de son temps.
  • Essai sur les données immédiates de la conscience, thèse pour le doctorat, présentée à la Faculté des lettres de Paris.
    Paris, Félix Alcan, 1889, in-8°, [8], 182 p. Paris, BN.
    Decr. 01-06-1914.
  • L'évolution créatrice.
    Paris, Félix Alcan, 1907, in-4°, [8], 403, 32 p. Paris, BN.
    Decr. 01-06-1914.
  • Matière et mémoire, essai sur la relation du corps à l'esprit.
    Paris, Félix Alcan, 1896, in-8°, [3], 279 p. Paris, BN.
    Decr. 01-06-1914.


[p. 216] CHENU, Marie-Dominique (1895-1990). Fra. Dominicain. Théologien. Professeur. Spécialiste d'histoire de la théologie. Il a influencé grandement les études théologiques au XXe siècle.
  • Une école de théologie : Le Saulchoir.
    Étiolles, Le Saulchoir, 1937, in-4°, 129 p. Utrecht, UBU.
    Decr. S. Off. 04-02-1942


[p. 451] HUGO, Victor (1802-1885). Né à Besançon. Fra. Écrivain. Poète. Dramaturge. Chef de file de l'école romantique. Partisan de la démocratie libérale.
  • Les misérables.
    Paris, Pagnerre, 1862, in-8°, 10 tomes en 5 vol. Paris, BN.
    Decr. 20-06-1864.
  • Notre-Dame de Paris.
    Paris, Charles Gosselin, 1831, in-8°, 2 vol. Paris, BN.
    Decr. 28-07-1834.


[p. 884] TOLSTOÏ, Dimitri Andréïévich (1823-1889). Né à Saint-Pétersbourg. Russe. Comte. Homme politique.
  • Le catholicisme romain en Russie, études historiques.
    Paris, E. Dentu, 1863-1864, in-8°, 2 vol. Paris, BN.
    Decr. 11-06-1866


—————
DE BUJANDA J. M., Index librorum prohibitorum 1600-1966, Coll. Index des livres interdits n° XI, Centre d'Études de la Renaissance, Université de Sherbrooke, Médiaspaul Librairie Droz, Sherbrooke, 2002, 980 pages.


Dernière édition par Simplicius le Lun 12 Juil 2010, 5:59 pm, édité 6 fois
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  gabrielle Dim 11 Juil 2010, 5:52 pm

Questions:

les expemples cités : Chenu.. cela veut-il dire que son bouquin fut mis à l'index.

Le prix de ce livre ?

Merci Simplicius.


gabrielle
gabrielle

Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Dim 11 Juil 2010, 6:09 pm

gabrielle a écrit:Questions:

les exemples cités : Chenu.. cela veut-il dire que son bouquin fut mis à l'index.
Oui ! Il est un des pires théologiens du XXe siècle... et Le Saulchoir est une pépinière de ce point de vue. Devinez d'où sort Mgr Guérard des Lauriers ? À sa décharge, c'est lui qui dénonça l'hétérodoxie de Y. Congar au Saint-Office (sa vie ici).

gabrielle a écrit:Le prix de ce livre ?
$CAD 45.00 ou 70 €, assez onéreux en fait pour un usage épisodique, c'est pourquoi je proposais de répondre à vos demandes au fil de l'eau.

Je continue à recopier patiemment la partie introductive (je n'ai pas de scanner).
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  gabrielle Dim 11 Juil 2010, 6:12 pm

Merci beaucoup pour ce travail..et pour le lien
gabrielle
gabrielle

Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Rosalmonte Dim 11 Juil 2010, 6:25 pm

Merci l'ami pour ce bon travail.
Rosalmonte
Rosalmonte

Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Louis Dim 11 Juil 2010, 6:28 pm

Merci Simplicius de votre travail.

Deo Gratias !

_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis
Louis
Admin

Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Dim 11 Juil 2010, 6:30 pm

Je vous en prie.
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  ROBERT. Dim 11 Juil 2010, 6:38 pm

Simplicius a écrit:
Oui ! Il [Chenu] est un des pires théologiens du XXe siècle... et Le Saulchoir est une pépinière de ce point de vue. Devinez d'où sort Mgr Guérard des Lauriers ? À sa décharge, c'est lui qui dénonça l'hétérodoxie de Y. Congar au Saint-Office .

Vous parlez de Chenu, Congar… On pourrait y rajouter de Lubac, Suenens, Schillebeeckx, Küng, Oraison, Six et combien d’autres ?

Merci cher ami pour le lien sur la vie de "Mgr" et le colossal travail que vous accomplissez sur l’Index."
ROBERT.
ROBERT.

Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Simplicius Dim 11 Juil 2010, 6:50 pm

ROBERT. a écrit:
Simplicius a écrit:
Oui ! Il [Chenu] est un des pires théologiens du XXe siècle... et Le Saulchoir est une pépinière de ce point de vue. Devinez d'où sort Mgr Guérard des Lauriers ? À sa décharge, c'est lui qui dénonça l'hétérodoxie de Y. Congar au Saint-Office .

Vous parlez de Chenu, Congar… On pourrait y rajouter de Lubac, Suenens, Schillebeeckx, Küng, Oraison, Six et combien d’autres ?
Oui toute la bande. Je n'ai trouvé que des bribes sur leur condamnation antérieur au concile Vatican II sur Internet, et je n'ai pas de documentation. Il serait pas mal de constituer un dossier. Quelqu'un a-t-il de la matière et du temps ?

ROBERT. a écrit:
Merci cher ami pour le lien sur la vie de "Mgr" et le colossal travail que vous accomplissez sur l’Index."
Je n'aurais peut-être pas dù lui donner du Mgr, mais il doit être ordonner plus validement que l'évêque du coin.
Simplicius
Simplicius

Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  ROBERT. Dim 11 Juil 2010, 7:18 pm

Simplicius a écrit:

ROBERT. a écrit:
Merci cher ami pour le lien sur la vie de "Mgr" et le colossal travail que vous accomplissez sur l’Index."
Je n'aurais peut-être pas dù lui donner du Mgr, mais il doit être ordonner plus validement que l'évêque du coin.

Ne vous faites pas cher ami.

Dormez tranquille...
ROBERT.
ROBERT.

Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Index - Page 2 Empty Re: Index

Message  Carolus.Magnus.Imperator. Dim 11 Juil 2010, 11:34 pm

Simplicius a écrit:
ROBERT. a écrit:Voulez-vous dire que nous pouvons nous procurer ce volume en suivant la filière habituelle ( inscription, paypal, etc.) ?

Oui. Pour être plus précis, ce livre fait partie des travaux relatifs aux Index des livres interdits publiés par l'Université Sherbrooke (Québec). Ils vendent directement leurs ouvrages (j'ai acheté sur ce site), mais vous pouvez aussi le trouver grâce à l'EAN (9782894205228) sur Amazon, Alapage, ...

Excellent ! Very Happy

Carolus.Magnus.Imperator.

Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum