La pensée du Diable
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La pensée du Diable
Je ne peux pas diviser les chrétiens sur ce qu'ils appellent le dogme: ils ont peur de l'Enfer. Mais je puis les diviser sur le fonctionnement pratique qui sert à transmettre leur "Vie" les uns aux autres. Je m'en prendrai d'abord seulement à tout ce qui ne tombe pas directement sous l'aspect dogmatique, afin de ne pas effrayer. J'attaquerai les dogmes après. Je modifierai par progrès insensibles les rouages adminsitratifs de l'Église sans porter atteinte à sa spiritualité. Je ferai sentir la nécessité de décentraliser l'Église.
Il a suivi, je pense, ce plan de match... avec les résultats que nous avons.
Il savait très bien que les attaques de l'extérieur n'aboutissent en définitive qu'à sceller plus fortement son unité intérieure; aussi son effort le plus subtil, le plus intelligent fut de la détuire du dedans, à la diviser par le schisme, tout en interdisant de faire des martyrs.
Il a suivi, je pense, ce plan de match... avec les résultats que nous avons.
Il savait très bien que les attaques de l'extérieur n'aboutissent en définitive qu'à sceller plus fortement son unité intérieure; aussi son effort le plus subtil, le plus intelligent fut de la détuire du dedans, à la diviser par le schisme, tout en interdisant de faire des martyrs.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
Les martyres font germer les Saints, et font refleurir l'Eglise. Le diable n'aurait donc jamais fait tuer des hommes exprès.
Je vous suis complètement pour l'œuvre de reconnaissance du mal, chère Gabrielle.
C'est une pensée qui m'habite depuis plusieurs années. Il faut connaître les causes pour en trouver les remèdes.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Lucie a écrit:
Les martyres font germer les Saints, et font refleurir l'Eglise. Le diable n'aurait donc jamais fait tuer des hommes exprès.
Je vous suis complètement pour l'œuvre de reconnaissance du mal, chère Gabrielle.
C'est une pensée qui m'habite depuis plusieurs années. Il faut connaître les causes pour en trouver les remèdes.
J'ai souvent constaté cette inversion, et qui en fait ne mène nul part... sinon que dans une impasse.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
C'est quelque chose qu'on toujours fait les Papes, que de rechercher les causes :
Humanum genus, par exemple, explique les causes. Mais peut-être que les causes sont trop difficiles à discerner, et alors on se trouve effectivement dans une impasse.
Humanum genus, par exemple, explique les causes. Mais peut-être que les causes sont trop difficiles à discerner, et alors on se trouve effectivement dans une impasse.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Oui, parfois les causes sont difficiles parfois à trouver...
Avec la grâce de Dieu et les lumières de l'Esprit-Saint et la persévérance nous pouvons y arriver....
Avec la grâce de Dieu et les lumières de l'Esprit-Saint et la persévérance nous pouvons y arriver....
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
Pour des pistes de recherches, sachant que le vieux serpent n'invente rien, mais qu'il remet au goût du jour, on peut regarder dans le passé les erreurs qui ont rapport avec les erreurs présentes.
Les explications de ces erreurs passées permettraient d'expliquer celles du présent, avec d'autant plus de sûreté que ces explications proviennent de l'Eglise enseignante...
Un énorme travail en perspective. Mgr Gaume, par exemple, a fait une recherche pour comprendre le présent, une recherche très longue.
Comme il passe pour être un docteur de l'Eglise, on n'a pas trop de risques de se tromper en l'écoutant.
http://www.liberius.net/auteur.php?id_auth=3
Les explications de ces erreurs passées permettraient d'expliquer celles du présent, avec d'autant plus de sûreté que ces explications proviennent de l'Eglise enseignante...
Un énorme travail en perspective. Mgr Gaume, par exemple, a fait une recherche pour comprendre le présent, une recherche très longue.
LA RÉVOLUTION, RECHERCHES HISTORIQUES SUR L'ORIGINE ET LA PROPAGATION DU MAL EN EUROPE DEPUIS LA RENAISSANCE JUSQU'A NOS JOURS, PAR Mgr GAUME
Comme il passe pour être un docteur de l'Eglise, on n'a pas trop de risques de se tromper en l'écoutant.
http://www.liberius.net/auteur.php?id_auth=3
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Merci pour le lien
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
Faciem ergo coeli dijudicare nostis : signa
autem temporum non potestis scireî
A l'aspect du ciel, vous savez s'il fera beau
ou mauvais, et vous ne pouvez connaître les
signes des temps? (MATTH., XVI, 4.*)
http://www.liberius.net/livres/Ou_en_sommes_nous___000000195.pdf
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
PIE PAPE IX
A NOTRE CHER FILS JEAN-JOSEPH GAUME, PROTONOTAIRE APOSTOLIQUE,
A PARIS.
« Cher fils, Salut et Bénédiction Apostolique.
« Il Nous a été très-agréable de recevoir le récent ouvrage, que
vous Nous avez offert.
« Dans cet ouvrage intitulé : Où en sommes-nous ? vous vous
"êtes proposé de rechercher les causes et les remèdes des maux
présents, et d'indiquer aux fidèles une règle sure et en rapport
avec les dangers actuels pour orienter leur vie tout entière; et
de les exciter à combattre vaillamment pour la Religion et pour
la Justice,
« Nous vous félicitons d'avoir par ce travail, on ne peut plus
opportun, atteint savamment et solidement le but que vous vous
étiez proposé ; et surtout d'avoir entièrement arraché le masque
à la peste du Gallicanisme, du Césarisme, du Libéralisme, et
; d'avoir démontré la suprême nécessité d'élever la jeunesse dans
l'intégrité de la foi et des mœurs et dans une sincère piété.
ce C'est pourquoi, Nous souhaitons à cet ouvrage un fruit qui
réponde à votre zèle et à votre charité ; et à vous la récompense
promise aux serviteurs fidèles, qui font fructifier pour le Seigneur
les talents qu'ils ont reçus.
« Dès aujourd'hui , comme présage de la faveur divine, et
comme gage de Notre Paternelle Bienveillance, Nous vous donnons,
dans l'effusion de Notre cœur, la Bénédiction Apostolique.
« Donné à Rome, chez Saint-Pierre, le 15 janvier 1872.
« De Notre Pontificat la vingt-sixième année.
« PIE PAPE IX. »
Avec l'approbation de Sa Sainteté Pie IX pour le futur travail.
vous vous
"êtes proposé de rechercher les causes et les remèdes des maux
présents, et d'indiquer aux fidèles une règle sure et en rapport
avec les dangers actuels pour orienter leur vie tout entière; et
de les exciter à combattre vaillamment pour la Religion et pour
la Justice,
« Nous vous félicitons d'avoir par ce travail, on ne peut plus
opportun, atteint savamment et solidement le but que vous vous
étiez proposé
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Avant de commencer un travail, il faut savoir pourquoi l'effectuer et comment l'effectuer.
Mgr Gaume :
Depuis la date de cette lettre, le monde a marché. Où allons-nous? n'est plus une prédiction, c'est l'histoire. Parmi les événements que nous annoncions, enveloppés alors de nuages plus ou moins épais, les uns se dessinent nettement aujourd'hui, les autres sont accomplis et nous les voyons de nos yeux.
Que voyons-nous?
Nous allons essayer de le dire dans les chapitres suivants, intitulés pour cette raison : Où en sommes-nous?
Trois motifs nous y engagent.
Au milieu de la tourmente qui ébranle le monde européen, et des ténèbres de plus en plus épaisses qui l'enveloppent, c'est en premier lieu d'orienter nos pensées : rien n'est plus important. Quand le navire, chassé par les vents, se trouve au milieu des écueils, indiquer une fausse manœuvre, dormir ou endormir, serait courir au naufrage. Or, comme ce qui est, émane de ce qui fut; de même ce qui sera, émane de ce qui est. Ainsi, la connaissance du présent deviendra le flambeau de l'avenir : de cet avenir plein d'espérance pour les uns, de terreur pour les autres, de mystère pour tous.
Décrire la situation actuelle, sans l'exagérer ni en bien ni en mal, est une tâche utile, mais insuffisante. Pour la compléter, il est nécessaire de rechercher, afin d'apprendre à les combattre, les causes qui, après dix-huit siècles de christianisme, ont conduit la France et l'Europe au point où nous les voyons. Tel est, en second lieu, le but de cet essai.
Notre ardent désir serait, en troisième lieu, de persuader à tous ceux qui ont encore quelque souci de leur avenir éternel, que, dans les temps périlleux où nous sommes, leur grand devoir est de sauvegarder leur âme; de combattre avec un courage indomptable, pour eux et pour leurs frères, les combats de la foi; de se dégager de plus en plus des affections terrestres, et de vivre de leurs espérances immortelles.
Qu'à la vue de l'ébranlement général de la vieille Europe et des ruines présentes, présage trop certain d'autres ruines, ils s'appliquent plus sérieusement que jamais les avertissements salutaires du prince des apôtres : « Puisque toutes les choses du temps doivent tomber en dissolution, apprenez quelle doit être la piété et la sainteté de votre vie, sachant que vous allez rapidement au devant du jour du Seigneur, et que vous attendez les nouveaux cieux et la nouvelle terre, qui nous sont promis, et où les justes seuls habiteront1. »
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Mgr Gaume :
Comment verser son sang sans le verser réellement ? Par un martyre de tous les instants, un renoncement de tous les instants. Il existe plusieurs sortes de martyrs. Ce dont nous avons besoin, c'est de Saints.
Que deviennent ses lois disciplinaires du jeûne et de l'abstinence, de la confession et de la communion, autrefois si religieusement observées?
Combien d'usages, de modes, de lectures, de genres de plaisirs plus ou moins contraires à l'esprit du christianisme, s'introduisent parmi ses enfants eux-mêmes, et qu'elle n'ose condamner ouvertement dans la crainte trop fondée de n'être pas obéie ?
On comprend que la plaie du paganisme des mœurs vient du 19ème. Tout restaurer dans le Christ autant que possible. Il faut donc vérifier et réformer nos mœurs en tous points.
Et notre propre situation. Le Chef de l'Eglise, même mort et enseveli, est objet de haine.Lorsque, il y a dix-huit cents ans, l'Eglise sortit du Cénacle, elle se trouva en face d'un monde qui n'était pas chrétien, qui ne voulait pas devenir chrétien, qui ne voulait pas qu'on fût chrétien, qui persécutait de toute manière et le christianisme et ceux qui se faisaient ou qui voulaient demeurer chrétiens. Entre elle et ce monde, opposition complète d'idées, de mœurs, de tendances; lutte incessante, universelle, opiniâtre.
A cette époque, dont la durée fut de trois siècles, l'Eglise apparaît comme puissance purement
spirituelle et sans racine dans le sol. Sa propriété matérielle, si elle en eut, demeurait soumise aux: lois césariennes, c'est-à-dire aux caprices des dominateurs du monde, qui, sous moindre prétexte, ou même sans ombre de prétexte, pouvaient l'en dépouiller. En fait, son autorité sociale n'existait pas. L'Eglise n'avait ni voix dans les conseils des princes, ni place dans les assemblées des peuples.
Quant à son autorité morale, elle se renfermait dans des limites restreintes. L'Eglise régnait non sur des provinces, ni sur des villes, ni même, si ce n'est par exception, sur des familles entières. Son empire se composait d'individualités, plus ou moins nombreuses et répandues un peu partout.
Objet préféré de la haine du monde, le Chef de l'Eglise habitait les catacombes et signait ses décrets de son sang. César dominait le Pape, et Satan dominait César. Telle fut, dans ces traits généraux, la situation de l'Eglise naissante vis-à-vis du monde païen.
Voilà comment nous devons combattre pour remporter la victoire.
Grâce aux victoires éclatantes remportées au prix de son sang le plus pur, et plus encore à ses immenses bienfaits, l'Eglise fit sa place dans le monde. Aux peuples tirés par elle de la barbarie, elle apparut comme le soleil au milieu du firmament, éclairant toute la nature, l'échauffant et la vivifiant.
Comment verser son sang sans le verser réellement ? Par un martyre de tous les instants, un renoncement de tous les instants. Il existe plusieurs sortes de martyrs. Ce dont nous avons besoin, c'est de Saints.
Aujourd'hui tout est changé. Après tant de siècles de bienfaits, de puissance sociale et de possession territoriale, où en est l'Eglise?
Et nous revoilà à l'époque du césarisme et de la barbarie. Que dirait Mgr Gaume aujourd'hui ? L'Eglise est une puissance purement spirituelle de nos jours, obligée de supporter des lois iniques. Quant aux individualités, elles sont dispersées faute de Pape. L'Eglise règne non sur des provinces, ni sur des villes, ni même, si ce n'est par exception, sur des familles entières. Son empire se compose d'individualités, plus ou moins nombreuses et répandues un peu partout. Encore faut-il être optimiste...Un simple regard, promené sur la face du globe, découvre une frappante analogie entre la situation actuelle de l'Eglise et sa situation avant Constantin.
En effet, après dix-huit siècles de christianisme, l'Eglise se retrouve en présence d'un monde qui, à vue d'oeil, cesse d'être chrétien, qui ne veut pas redevenir chrétien, qui ne veut pas qu'on soit chrétien, et qui de mille manières persécute le christianisme' et ceux qui se font on qui veulent demeurer chrétiens. Entre elle et le
monde actuel, pris dans sa généralité, opposition complète d'idées, de moeurs et de tendances.
C'est à tel point que, dans le Syllàbus, Pie IX a été obligé de condamner ce qu'on appelle esprit moderne, libertés modernes, progrès moderne, civilisation moderne, comme incompatibles avec les principes du catholicisme. Aussi, entre l'Eglise et le monde, lutte incessante, universelle, opiniâtre. Comme aux jours de sa naissance, l'Eglise redevient puissance purement spirituelle. Autrefois le plus grand propriétaire de l'Europe et peut-être du globe, elle se voit aujourd'hui dépouillée de tout et n'a plus de racine dans le sol.
Les peuples européens, qui formaient la plus belle portion de son héritage, se sont séparés de leur mère. La moitié est hérétique ou schismatique ; l'autre moitié est devenue apostate, on voit les conséquences du libéralisme.
Pour l'Eglise, il n'y a plus de voix dans les conseils des rois, plus de place dans les assemblées des législateurs. En dehors de son esprit se forment, autant qu'il est possible, les constitutions modernes, et des lois antichrétiennes souillent tous les codes de l'Europe, De plus en plus méconnue, son autorité morale se renferme dans des limites relativement étroites. Les peuples européens, qui formaient la plus belle portion de son héritage, se sont séparés de leur mère. La moitié est hérétique ou schismatique ; l'autre moitié n'est guère catholique qu'à demi.
Afin de ne pas éteindre la mèche qui fume encore, l'Eglise se voit contrainte, depuis quelques années surtout, de marcher de concessions en concessions. Que deviennent ses lois disciplinaires du jeûne et de l'abstinence, de la confession et de la communion, autrefois si religieusement observées? Combien d'usages, de modes, de lectures, de genres de plaisirs plus ou moins contraires à l'esprit du christianisme, s'introduisent parmi ses enfants eux-mêmes, et qu'elle n'ose condamner ouvertement dans la crainte trop fondée de n'être pas obéie?
Quant aux pays d'outre-mer et à ces deux cent millions de catholiques, qui, dit-on, vivent sur la surface du globe, combien parmi eux l'Eglise peut-elle compter d'enfants soumis d'esprit et de coeur à ses dogmes et à ses préceptes? Malheureusement ce n'est pas le grand nombre. Refoulée peu à peu, l'Eglise règne aujourd'hui non sur des provinces, ni sur des villes, ni même, si ce n'est par exception, sur des familles entières.
Comme aux jours de sa naissance, son royaume se compose d'individualités, plus ou moins nombreuses et disséminées aux quatre vents.
Que deviennent ses lois disciplinaires du jeûne et de l'abstinence, de la confession et de la communion, autrefois si religieusement observées?
Combien d'usages, de modes, de lectures, de genres de plaisirs plus ou moins contraires à l'esprit du christianisme, s'introduisent parmi ses enfants eux-mêmes, et qu'elle n'ose condamner ouvertement dans la crainte trop fondée de n'être pas obéie ?
On comprend que la plaie du paganisme des mœurs vient du 19ème. Tout restaurer dans le Christ autant que possible. Il faut donc vérifier et réformer nos mœurs en tous points.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Revenu au temps du paganisme, comment ferons-nous pour une régénération. Le monde est coupable d'apostasie.Plus que jamais, César tend à dominer le Pontife, et Satan à dominer César. La moitié des rois de l'Europe se sont faits papes; l'autre moitié travaille à le devenir.
Dans ce parallélisme, dont les grandes lignes se montrent à tous les yeux, il se trouve néanmoins une différence assez importante pour être signalée. Le monde païen n'avait pas abusé du christianisme, et il marchait vers le Rédempteur.
Le monde actuel a traversé le christianisme ; et, foulant aux pieds le sang du Calvaire, il tourne le dos au Rédempteur. Le monde ancien avait une promesse de régénération, et nous n'en avons pas.
Un autre trait de parallélisme se dessine aujourd'hui avec une clarté miraculeusement providentielle.
Pendant l'ère trois fois séculaire des grandes persécutions, l'Eglise fut gouvernée par le Pape seul, sans le concours d'aucun concile oecuménique. Seule sa main suffît pour diriger la barque de Pierre au milieu des écueils ; seule son autorité suffit pour établir la discipline et maintenir l'unité; seule sa parole suffit pour séparer les ténèbres de la lumière et former l'invincible Credo des martyrs.
Aujourd'hui, il faut plus que jamais s'en tenir aux enseignements pontificaux, pour ne pas tomber.
En prévision d'une situation analogue, que fait l'Eglise? Ne voyant autour d'elle qu'hostilité ou indifférence de la part des puissances *de la terre, elle fait alliance avec les puissances du ciel. Le grand Pape qui la gouverne a levé les yeux vers les montagnes éternelles, d'où descend le secours véritable; et, inspiré d'en baut, il proclame l'Immaculée Conception de Marie. Par ce suprême hommage rendu à la puissante Reine du ciel, il l'oblige à prendre en main, d'une manière plus éclatante que jamais, la cause de l'Eglise.
A ce premier acte de politique divine, Pie IX en ajoute un second. Il veut que l'Eglise du dix-neuvième siècle ait encore pour défenseur le glorieux patriarche à qui Marie elle-même obéit sur la terre, et qui dans le ciel n'a rien perdu de son autorité sur elle ni sur son divin Fils. Par un récent décret, le Vicaire de Jésus-Christ déclare
solennellement saint Joseph protecteur de l'Eglise universelle. Or, la Providence qui dirige l'Eglise ne tâtonne jamais. Ainsi, ces deux grands actes ont leur raison d'être dans les nécessités du moment Sûre de ces alliances, l'Eglise attend sans crainte les ennemis ligués contre elle. Qu'ils, n'espèrent de sa part ni concessions ni faiblesses : loin de là. Repliée sur elle-même, et trouvant en elle seule son invincible force, elle s'affirme plus hautement que jamais. Sans aucun ménagement, que dis-je? avec un éclat inaccoutumé, elle condamne l'erreur victorieuse et donne une nouvelle énergie à son unité, principe divin de son immortelle vitalité.
En prévision du retour au paganisme, S.S. Pie IX fit "de la politique du ciel", puisque les grands de la terre se détournaient de la papauté, et assura les destinées de l'Eglise en lui donnant une puissante Protectrice en la Mère de Dieu, l'Immaculée Conception, celle qui a écrasé la tête du serpent.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Lucie a écrit: http://www.liberius.net/auteur.php?id_auth=3
Merci Lucie. On ne donnera jamais trop de liens concernant Mgr. Gaume
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La pensée du Diable
De l'école gallicane sont sorties des théologies
élémentaires qui, depuis deux cents ans, ont infiltré
goutte à goutte le poison de ses doctrines
dans l'âme inexpérimentée des élèves du sanctuaire.
Dans ces livres, maigres de science et plus
maigres de vérités, sont niées ou amoindries les
prérogatives divines du Saint-Père, et soutenues
comme légitimes les prétentions abusives des
princes laïques. Après avoir, pendant cinquante
ans, servi de nourriture au clergé de France,
une de ces théologies a été, tant elle est mauvaise,
l'objet d'une condamnation solennelle.
C'est dans ce livre et dans d'autres pareils,
que les futurs ministres de l'Eglise ont appris,
entre autres, la nécessité du placet regium pour
rendre exécutoires les ordres du Saint-Père ; le
droit des princes de mettre des empêchements
dirimants au mariage ; la supériorité du concile
sur le Pape; l'obligation de l'assentiment des
évèques, afin de rendre irréformables les décrets
du souverain Pontife.
Ainsi, malgré la parole du Fils de Dieu, ce
n'est plus Pierre qui doit confirmer ses frères et
paitre les brebis aussi bien que les agneaux ; ce
sont les enfants qui doivent confirmer leur père,
et les brebis qui doivent diriger le pasteur.
(La Fraternité ???)
Qu'est-ce que cela, sinon le renversement de la
constitution divine de l'Eglise?
élémentaires qui, depuis deux cents ans, ont infiltré
goutte à goutte le poison de ses doctrines
dans l'âme inexpérimentée des élèves du sanctuaire.
Dans ces livres, maigres de science et plus
maigres de vérités, sont niées ou amoindries les
prérogatives divines du Saint-Père, et soutenues
comme légitimes les prétentions abusives des
princes laïques. Après avoir, pendant cinquante
ans, servi de nourriture au clergé de France,
une de ces théologies a été, tant elle est mauvaise,
l'objet d'une condamnation solennelle.
C'est dans ce livre et dans d'autres pareils,
que les futurs ministres de l'Eglise ont appris,
entre autres, la nécessité du placet regium pour
rendre exécutoires les ordres du Saint-Père ; le
droit des princes de mettre des empêchements
dirimants au mariage ; la supériorité du concile
sur le Pape; l'obligation de l'assentiment des
évèques, afin de rendre irréformables les décrets
du souverain Pontife.
Ainsi, malgré la parole du Fils de Dieu, ce
n'est plus Pierre qui doit confirmer ses frères et
paitre les brebis aussi bien que les agneaux ; ce
sont les enfants qui doivent confirmer leur père,
et les brebis qui doivent diriger le pasteur.
(La Fraternité ???)
Qu'est-ce que cela, sinon le renversement de la
constitution divine de l'Eglise?
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Ainsi, malgré la parole du Fils de Dieu, ce
n'est plus Pierre qui doit confirmer ses frères et
paitre les brebis aussi bien que les agneaux ; ce
sont les enfants qui doivent confirmer leur père,
et les brebis qui doivent diriger le pasteur.
(La Fraternité ???)
Qu'est-ce que cela, sinon le renversement de la
constitution divine de l'Eglise?
Cela vaut aussi pour la thèse, car les brebis courent à droite et à gauche en présence de leur pape matérialiter...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
Mgr Gaume :
On ne peut pas dire qu'ils le considèrent comme vraiment pape dans la thèse, mais j'y ai pensé aussi.
Pour eux, ce n'est pas un vrai pape tant qu'il est hérétique, car l'hérésie coupant la tête, la tête reste de côté et n'a aucun droit ni pouvoir. Et l'absurdité de la thèse qui existe encore, c'est de dire que la tête n'a aucun pouvoir, et qu'en même temps, elle peut se donner une succession apostolique... c'est le seul pouvoir que la thèse materialiter concède à sa chose presque pape. Un grand n'importe quoi.
Ainsi, malgré la parole du Fils de Dieu, ce n'est plus Pierre qui doit confirmer ses frères et paitre les brebis aussi bien que les agneaux ; ce sont les enfants qui doivent confirmer leur père, et les brebis qui doivent diriger le pasteur.
(La Fraternité ???)
Qu'est-ce que cela, sinon le renversement de la constitution divine de l'Eglise?
On ne peut pas dire qu'ils le considèrent comme vraiment pape dans la thèse, mais j'y ai pensé aussi.
Pour eux, ce n'est pas un vrai pape tant qu'il est hérétique, car l'hérésie coupant la tête, la tête reste de côté et n'a aucun droit ni pouvoir. Et l'absurdité de la thèse qui existe encore, c'est de dire que la tête n'a aucun pouvoir, et qu'en même temps, elle peut se donner une succession apostolique... c'est le seul pouvoir que la thèse materialiter concède à sa chose presque pape. Un grand n'importe quoi.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Si ma mémoire est bonne , la thèse reconnait dans les intrus en place une incidence sur l'apostolicité de l'Église, le matérialiter du pape fait que la succession apostolique n'est pas interrompue...
Je vais tout de même vérifier
Je vais tout de même vérifier
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La pensée du Diable
EXPLICATION DE LA THESE :
- Pour le R.P. Guérard des Lauriers (1898-1988), il fallait tenir que ni Paul VI, ni JP Ier, ni JP II n'étaient tous et chacun Pape, parce que l'on en avait la certitude "inductive" [un vrai Pape ne peut pas poser un tel ensemble d'actes contraires au bien de l'Eglise] ainsi que la certitude démonstrative [un vrai Pape ne peut pas proposer, avec les évêques, la liberté religieuse comme fondée sur la Révélation ; un vrai Pape ne peut pas promulguer un Ordo Missae qui soit mauvais, éloignant les fidèles de la Foi catholique etc.] ;
- Mais pour le Père Guérard des Lauriers, il y avait impossibilité à conclure avec certitude que Paul VI, ou JP Ier, ou JP II était personnellement formellement hérétique, et donc retranché de l'Eglise ; par conséquent, il y a vait impossibilité à conclure : l'élection de Paul VI, la reconnaissance de l'élection de JP Ier ou de JP II sont invalidées ou invalides ;
- Et voilà pourquoi le R.P. concluait : jusqu'à preuve du contraire, il faut tenir que JP II (par exemple) est toujours membre de l'Eglise, et désigné à la papauté (pape materialiter), sachant qu'il est absolument certain que JP II n'est pas Pape (Pape formaliter).
- Jusqu'à preuve du contraire : le R.P. ne soutenait pas que la thèse Sedes Vacans (stricto sensu) n'était pas rélisée ; il soutenait qu'elle n'était pas suffisamment étayée pour que l'on puisse l'avancer comme certaine ; en attendant, la thèse de Cassiciacum (du nom de la revue qui diffusa originellement la pensée du R.P. sur ce point) devait être préférée, car n'avançant rien que de vérifiable.
Ceci étant dit, on peut (me semble-t-il) percevoir une certaine divergence dans le point de vue de M. l'Abbé Ricossa. Ce dernier paraît rejeter comme en tout et pour tout impossible la réalisation de la thèse "Sedes Vacans", ce qui impliquerait que l'on doive non pas tant "préférer" la thèse de Cassiciacum (R.P. Guérard des Lauriers), que l'affirmer comme seule possible (Abbé Ricossa).
http://gestadei.bb-fr.com/actualite-de-la-tradition-f8/sodalitium-t201.htm
- Qu'y a-t-il donc de saugrenu à envisager une possible conversion de Josef Ratzinger (conversion qui, selon la thèse de Cassiciacum, établirait Pape ledit JR) ? N'a-t-on jamais entendu parler d'un certain Saul devenu Paul ?
S'il n'y a pas menace de schisme, je ne vois pas où elle est...
Car nécessairement, un pseudo-pape converti qui ne serait pas Pape entraînerait un schisme, si effectivement , il n'est pas pape... selon la thèse (ou plutôt la réalité) "Sedes Vacans".
Si la thèse materialiter est fausse, elle est peut provoquer un schisme.
Ensuite, j'ai entendu parler d'une autre théorie par oral :
dans cette théorie, si un pseudo-cardinal se convertit et dépose le pseudo-pape, alors le pseudo-pape est déposé et...
le pseudo-cardinal peut-il faire un conclave à lui tout seul et élire un faux pape ?
Alors même si la thèse n'est pas (encore) condamnée, avis à tous les volontaires pour la détruire, dans le respect des personnes, mais mort à l'erreur...
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Lucie a écrit:
EXPLICATION DE LA THESE :- Pour le R.P. Guérard des Lauriers (1898-1988), il fallait tenir que ni Paul VI, ni JP Ier, ni JP II n'étaient tous et chacun Pape, parce que l'on en avait la certitude "inductive" [un vrai Pape ne peut pas poser un tel ensemble d'actes contraires au bien de l'Eglise] ainsi que la certitude démonstrative [un vrai Pape ne peut pas proposer, avec les évêques, la liberté religieuse comme fondée sur la Révélation ; un vrai Pape ne peut pas promulguer un Ordo Missae qui soit mauvais, éloignant les fidèles de la Foi catholique etc.] ;
- Mais pour le Père Guérard des Lauriers, il y avait impossibilité à conclure avec certitude que Paul VI, ou JP Ier, ou JP II était personnellement formellement hérétique, et donc retranché de l'Eglise ; par conséquent, il y a vait impossibilité à conclure : l'élection de Paul VI, la reconnaissance de l'élection de JP Ier ou de JP II sont invalidées ou invalides ;
- Et voilà pourquoi le R.P. concluait : jusqu'à preuve du contraire, il faut tenir que JP II (par exemple) est toujours membre de l'Eglise, et désigné à la papauté (pape materialiter), sachant qu'il est absolument certain que JP II n'est pas Pape (Pape formaliter).
- Jusqu'à preuve du contraire : le R.P. ne soutenait pas que la thèse Sedes Vacans (stricto sensu) n'était pas rélisée ; il soutenait qu'elle n'était pas suffisamment étayée pour que l'on puisse l'avancer comme certaine ; en attendant, la thèse de Cassiciacum (du nom de la revue qui diffusa originellement la pensée du R.P. sur ce point) devait être préférée, car n'avançant rien que de vérifiable.
Ceci étant dit, on peut (me semble-t-il) percevoir une certaine divergence dans le point de vue de M. l'Abbé Ricossa. Ce dernier paraît rejeter comme en tout et pour tout impossible la réalisation de la thèse "Sedes Vacans", ce qui impliquerait que l'on doive non pas tant "préférer" la thèse de Cassiciacum (R.P. Guérard des Lauriers), que l'affirmer comme seule possible (Abbé Ricossa).
http://gestadei.bb-fr.com/actualite-de-la-tradition-f8/sodalitium-t201.htm
- Qu'y a-t-il donc de saugrenu à envisager une possible conversion de Josef Ratzinger (conversion qui, selon la thèse de Cassiciacum, établirait Pape ledit JR) ? N'a-t-on jamais entendu parler d'un certain Saul devenu Paul ?
S'il n'y a pas menace de schisme, je ne vois pas où elle est...
Car nécessairement, un pseudo-pape converti qui ne serait pas Pape entraînerait un schisme, si effectivement , il n'est pas pape... selon la thèse (ou plutôt la réalité) "Sedes Vacans".
Si la thèse materialiter est fausse, elle est peut provoquer un schisme.
Ensuite, j'ai entendu parler d'une autre théorie par oral :
dans cette théorie, si un pseudo-cardinal se convertit et dépose le pseudo-pape, alors le pseudo-pape est déposé et...
le pseudo-cardinal peut-il faire un conclave à lui tout seul et élire un faux pape ?
Alors même si la thèse n'est pas (encore) condamnée, avis à tous les volontaires pour la détruire, dans le respect des personnes, mais mort à l'erreur...
Chère Lucie:
Je pense que tu es matériellement erronée et que tu es erronée aussi formellement.
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: La pensée du Diable
Wulfrano a écrit:Lucie a écrit:
EXPLICATION DE LA THESE :- Pour le R.P. Guérard des Lauriers (1898-1988), il fallait tenir que ni Paul VI, ni JP Ier, ni JP II n'étaient tous et chacun Pape, parce que l'on en avait la certitude "inductive" [un vrai Pape ne peut pas poser un tel ensemble d'actes contraires au bien de l'Eglise] ainsi que la certitude démonstrative [un vrai Pape ne peut pas proposer, avec les évêques, la liberté religieuse comme fondée sur la Révélation ; un vrai Pape ne peut pas promulguer un Ordo Missae qui soit mauvais, éloignant les fidèles de la Foi catholique etc.] ;
- Mais pour le Père Guérard des Lauriers, il y avait impossibilité à conclure avec certitude que Paul VI, ou JP Ier, ou JP II était personnellement formellement hérétique, et donc retranché de l'Eglise ; par conséquent, il y a vait impossibilité à conclure : l'élection de Paul VI, la reconnaissance de l'élection de JP Ier ou de JP II sont invalidées ou invalides ;
- Et voilà pourquoi le R.P. concluait : jusqu'à preuve du contraire, il faut tenir que JP II (par exemple) est toujours membre de l'Eglise, et désigné à la papauté (pape materialiter), sachant qu'il est absolument certain que JP II n'est pas Pape (Pape formaliter).
- Jusqu'à preuve du contraire : le R.P. ne soutenait pas que la thèse Sedes Vacans (stricto sensu) n'était pas rélisée ; il soutenait qu'elle n'était pas suffisamment étayée pour que l'on puisse l'avancer comme certaine ; en attendant, la thèse de Cassiciacum (du nom de la revue qui diffusa originellement la pensée du R.P. sur ce point) devait être préférée, car n'avançant rien que de vérifiable.
Ceci étant dit, on peut (me semble-t-il) percevoir une certaine divergence dans le point de vue de M. l'Abbé Ricossa. Ce dernier paraît rejeter comme en tout et pour tout impossible la réalisation de la thèse "Sedes Vacans", ce qui impliquerait que l'on doive non pas tant "préférer" la thèse de Cassiciacum (R.P. Guérard des Lauriers), que l'affirmer comme seule possible (Abbé Ricossa).
http://gestadei.bb-fr.com/actualite-de-la-tradition-f8/sodalitium-t201.htm
- Qu'y a-t-il donc de saugrenu à envisager une possible conversion de Josef Ratzinger (conversion qui, selon la thèse de Cassiciacum, établirait Pape ledit JR) ? N'a-t-on jamais entendu parler d'un certain Saul devenu Paul ?
S'il n'y a pas menace de schisme, je ne vois pas où elle est...
Car nécessairement, un pseudo-pape converti qui ne serait pas Pape entraînerait un schisme, si effectivement , il n'est pas pape... selon la thèse (ou plutôt la réalité) "Sedes Vacans".
Si la thèse materialiter est fausse, elle est peut provoquer un schisme.
Ensuite, j'ai entendu parler d'une autre théorie par oral :
dans cette théorie, si un pseudo-cardinal se convertit et dépose le pseudo-pape, alors le pseudo-pape est déposé et...
le pseudo-cardinal peut-il faire un conclave à lui tout seul et élire un faux pape ?
Alors même si la thèse n'est pas (encore) condamnée, avis à tous les volontaires pour la détruire, dans le respect des personnes, mais mort à l'erreur...
Chère Lucie:
Je pense que tu es matériellement erronée et que tu es erronée aussi formellement.
Est plus facile que le diable se convertisse à auquel se convertit Blattezinger XVI.
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: La pensée du Diable
Avec des "si" on peut mettre Paris en bouteille !
Les Guérardiens basent leur thèse sur une éventualité, un évenement qui pourrait se produire mais dont personne n'est sûr qu'il se produira; au lieu de se placer devant la réalité et s'appuyer sur elle !
Comment savoir si Ratzi se serait vraiment converti ? Qu'est ce qui pourrait nous le dire ?
En avouant ses fautes publiquement comme St Paul l'a fait ! Car Saul avant d'être St Paul était un homme public et connu de tous !
1. Il dirait que le NOM est invalide
2. Il révèlerait les noms des infiltrés FM au sein de la Curie. Mais il serait probablement assassiné AVANT de pouvoir révéler tous les noms de ses collaborateurs maçons !
3. Il dirait qu'il n'a aucune autorité qu'il n'a jamais été Cardinal ni Evêque à cause de l'invalidité de la consécration épiscopale Montinienne en invoquant les canons qu'il connaît très bien
4. Il serait obligé de dire qu'il a menti au sujet du 3ème secret de Fatima
5. Et si après tout cela s'il était encore vivant, il s'enfuirait pleurer son péché aux fins fonds du désert dans un monastère loin du monde
6. Il serait considéré par tous les bien pensants comme fou à enfermer par ses sbires qui ne veulent pas quitter leurs sièges et privilèges.
Saul ne croyait pas en la Messianité de Notre Seigneur car il ne pouvait pas la concevoir du fait même de son pharisianisme mais il était plein de zèle pour le Bon Dieu car il avait peur de l'idolâtrie et son zèle était sincère non hyprocrite (il y avait plein de païens idolâtres dans tout le pays, cela faisait partie de "son ministère" en quelque sorte) et il ne s'est converti qu'après la crucifixion de Notre Seigneur lorsqu'il lui apparut ! Il était courageux agissant en fonction de ce qu'il croit ! Il n'a pas eu peur d'être pris pour un fou !
Ratzi lui a été "nourri aux mamelles de l'Eglise, du Magistère témoin de la crucifixion et de la Résurrection" et donc par le fait d'être devenu prêtre il savait que tout cela est vrai et qu'il devait témoigner de cela dans sa vie pour transmettre le témoignage des apôtres et il n'a pas élevé la voix pour défendre l'Eglise lorsque celle-ci s'est mise en danger ! Il était déjà suspect d'hérésie du temps de Pie XII !
Les Guérardiens basent leur thèse sur une éventualité, un évenement qui pourrait se produire mais dont personne n'est sûr qu'il se produira; au lieu de se placer devant la réalité et s'appuyer sur elle !
Comment savoir si Ratzi se serait vraiment converti ? Qu'est ce qui pourrait nous le dire ?
En avouant ses fautes publiquement comme St Paul l'a fait ! Car Saul avant d'être St Paul était un homme public et connu de tous !
1. Il dirait que le NOM est invalide
2. Il révèlerait les noms des infiltrés FM au sein de la Curie. Mais il serait probablement assassiné AVANT de pouvoir révéler tous les noms de ses collaborateurs maçons !
3. Il dirait qu'il n'a aucune autorité qu'il n'a jamais été Cardinal ni Evêque à cause de l'invalidité de la consécration épiscopale Montinienne en invoquant les canons qu'il connaît très bien
4. Il serait obligé de dire qu'il a menti au sujet du 3ème secret de Fatima
5. Et si après tout cela s'il était encore vivant, il s'enfuirait pleurer son péché aux fins fonds du désert dans un monastère loin du monde
6. Il serait considéré par tous les bien pensants comme fou à enfermer par ses sbires qui ne veulent pas quitter leurs sièges et privilèges.
Saul ne croyait pas en la Messianité de Notre Seigneur car il ne pouvait pas la concevoir du fait même de son pharisianisme mais il était plein de zèle pour le Bon Dieu car il avait peur de l'idolâtrie et son zèle était sincère non hyprocrite (il y avait plein de païens idolâtres dans tout le pays, cela faisait partie de "son ministère" en quelque sorte) et il ne s'est converti qu'après la crucifixion de Notre Seigneur lorsqu'il lui apparut ! Il était courageux agissant en fonction de ce qu'il croit ! Il n'a pas eu peur d'être pris pour un fou !
Ratzi lui a été "nourri aux mamelles de l'Eglise, du Magistère témoin de la crucifixion et de la Résurrection" et donc par le fait d'être devenu prêtre il savait que tout cela est vrai et qu'il devait témoigner de cela dans sa vie pour transmettre le témoignage des apôtres et il n'a pas élevé la voix pour défendre l'Eglise lorsque celle-ci s'est mise en danger ! Il était déjà suspect d'hérésie du temps de Pie XII !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: La pensée du Diable
Wulfrano a écrit :
Chère Lucie:
Je pense que tu es matériellement erronée et que tu es erronée aussi formellement.
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: La pensée du Diable
Ne vous inquiétez pas cher Wulfrano, je ne crois pas à la conversion de Ratzinger.
En revanche, ce qui m'inquiète, c'est la deuxième hypothèse :
le cardinal "converti" dépose le pape et fait un conclave tout seul... Ça, c'est possible que les "materialiter" puissent tomber dans le schisme, avec cette hypothèse... parce que les gens de la secte peuvent mettre un des leurs "traditionnel" comme "cardinal", qui ensuite pourra "déposer" le pape, sans pour autant que celui-ci quitte Rome, et continue à gouverner les conciliaires.
Seuls les "materialiters" peuvent tomber dans le panneau, puisqu'il s'agit d'une de leurs théories, et accueillir le nouveau "pape".
En revanche, ce qui m'inquiète, c'est la deuxième hypothèse :
le cardinal "converti" dépose le pape et fait un conclave tout seul... Ça, c'est possible que les "materialiter" puissent tomber dans le schisme, avec cette hypothèse... parce que les gens de la secte peuvent mettre un des leurs "traditionnel" comme "cardinal", qui ensuite pourra "déposer" le pape, sans pour autant que celui-ci quitte Rome, et continue à gouverner les conciliaires.
Seuls les "materialiters" peuvent tomber dans le panneau, puisqu'il s'agit d'une de leurs théories, et accueillir le nouveau "pape".
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Il vaut mieux que j'ajoute aussi que cette hypothèse, même peu probable, est dangereuse (mais je n'en suis pas si sûre puisque la Fraternité se fait déjà englober par Mgr Fellay dans l'église conciliaire). Mais je n'y crois pas trop non plus, c'est pour ça que leur "thèse" a peu de chance de sortir un jour un jour de la théorie... et si elle en sort, ce sera pour se retrouver avec un faux-pape faux converti à sa tête...
Les fidèles seraient-ils assez sots pour ça ? J'espère que non, mais l'hypothèse est assez dangereuse pour qu'on ait à la combattre, et de toute façon, la thèse s'attaque à la papauté, et mérite en elle-même la mort, en associant même un peu avec la nouvelle religion conciliaire la papauté.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: La pensée du Diable
Lucie a écrit: Ne vous inquiétez pas cher Wulfrano, je ne crois pas à la conversion de Ratzinger.
En revanche, ce qui m'inquiète, c'est la deuxième hypothèse :
le cardinal "converti" dépose le pape et fait un conclave tout seul... Ça, c'est possible que les "materialiter" puissent tomber dans le schisme, avec cette hypothèse... parce que les gens de la secte peuvent mettre un des leurs "traditionnel" comme "cardinal", qui ensuite pourra "déposer" le pape, sans pour autant que celui-ci quitte Rome, et continue à gouverner les conciliaires.
Seuls les "materialiters" peuvent tomber dans le panneau, puisqu'il s'agit d'une de leurs théories, et accueillir le nouveau "pape".
Très chère amie Lucie:
La seconde hypothèse est pire.
On figure le film « PIRATES des CARAÏBES » avec Johnny Depp ou bien le film « AVATAR ».
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
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