Histoire Sainte pour les enfants

Lucie a écrit: chère Gabrielle.
C'est vrai que je le trouve pratique pour se repérer dans le temps, bien comprendre les époques parce que ce "dossier" est moins long à lire que les vraies Ecritures, même si c'est très très simplifié.

Je crois que c'est st Irénée (à vérifier) qui disait qu'il fallait d'abord lire les Saintes Ecritures dans un sens littéral, (ou du moins essayer, parce que ce n'est pas toujours possible) avant de les lire dans un sens allégorique.

Alors on a déjà là le sens littéral, qui permet d'aborder en toutes sécurités le domaine dangereux des Saintes Ecritures.

Que de sagesse dans vos paroles.

Il est exact qu'il faut commencer par le sens littéral. Ce sens est le premier que les Saints Pères ont dégagé...

Vous faites un travail formidable... Merci

La proclamation de l'édit de Cyrus.

Arrivé à Babylone, Cyrus, le roi des Perses, donna aux Israélites la permission de retourner dans leur pays... il fit proclamer dans tout le royaume :

"Voici ce que dit Cyrus, roi de Perse

"Yahweh, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre, et Il m'a dit de lui faire rebâtir un temple à Jérusalem... Que tous les Israélites retournent dans leur pays et qu'ils bâtissent un temple à Yahweh... et que tous les gens de Babylone les aident en leur donnant des provisions pour le voyage et de l'argent pour rebâtir la maison de Dieu à Jérusalem".

La caravane se met en route conduite par Zorobabel.

Puis la caravane se mit en route... Il y avait les prêtres, les lévites, les chefs de famille avec leurs femmes, leurs enfants et leurs serviteurs, puis les chantres et les chanteuses... et des centaines de chevaux, de mulets, de chameaux et d'ânes.

Tous partaient joyeux, conduits par Zorobabel.

Quand ils approchèrent de Jérusalem et qu'ils virent cette ville qui n'était plus qu'un monceau de ruines ils comprirent qu'il leur faudrait beaucoup de courage pour rebâtir la ville et le temple mais ils avaient confiance en Dieu et Dieu était avec eux.

Les Israélites commencent par reconstruire l'autel des holocaustes.

Le premier soin des Israélites fut de rebâtir l'autel des holocaustes car ils étaient pressés d'offrir des sacrifices au Bon Dieu... il y avait si longtemps qu'ils ne pouvaient plus en offrir!...

Tout le peuple s'assembla comme un seul homme à Jérusalem... et l'on recommença à célébrer les fêtes comme l'ordonnait la loi de Moïse.

Ce "petit reste" d'Israélites revenu à Jérusalem voulait servir le Bon Dieu de tout son cœur.

Les prophètes encouragent les Israélites à la reconstruction du temple.

Puis ils se préparèrent à reconstruire le temple... ils embauchèrent des tailleurs de pierre, des charpentiers, ils firent venir du bois de cèdre des forêts du Liban.

Le jour où l'on posa les premières pierres les prêtres étaient là en costume avec les trompettes et les lévites avec les cymbales et ils chantaient :

"Louez Dieu... car Il est bon... et Il pardonne toujours".

Le peuple poussait des cris de joie en voyant les premières pierres du nouveau temple mais les plus vieux qui avaient vu le magnifique temple de Salomon pleuraient en pensant que le second temple ne serait pas aussi beau que le premier.

Les prophètes leur disaient : "Consolez-vous, ce temple sera moins grand et moins riche que le premier mais le Messie y viendra". (1)

Et, pendant que les Israélites reconstruisaient le temple, Dieu envoya les prophètes Aggée et Zacharie (2) pour les encourager au milieu de leurs difficultés.
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(1) Prophétie d'Aggée.
(2) Prononcez : Za - Ka - rie.

La dédicace du nouveau temple.

Quand le temple fut fini on fit une grande fête... la fête de la dédicace. les Israélites offrirent en sacrifice des centaines de taureaux et de moutons... Ils célébrèrent aussi avec joie les fêtes de la Pâque comme on le faisait avant la captivité.

La maison de Dieu était reconstruite... Dieu était revenu habiter au milieu de son peuple... il ne restait plus qu'à rebâtir la ville de Jérusalem.

N°30 APRES L'EXIL
reconstitution de Jérusalem et de la Loi
"Ecoute, Israël,
Tu aimeras Yahweh, ton Dieu, de tout ton coeur".
(Deut. VI. 4.)

REMARQUES

La besogne la plus urgente requise des Juifs revenus d'exil était la reconstruction du Temple. Mais il fallait aussi rendre à la Ville Sainte, demeure terrestre du Dieu unique, la splendeur convenable. Il fallait aussi, sur le plan plus directement spirituel, donner à la Loi toute sa vigueur et en stimuler l'observation.

C'est à cette double tâche que se consacrent, chacun dans son domaine propre, Néhémie et Esdras.

Néhémie revient de Babylone et s'emploie à relever les murs de Jérusalem.

Esdras, prêtre et scribe, prêche la pratique de la Loi et sera par son exemple et son action le grand réformateur du culte ; il peut être considéré comme l'initiateur du Judaïsme.

"Alors Jésus-Christ, par un acte de Sa justice et de Sa grande miséricorde pour les justes, commandera à Ses anges que TOUS Ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l’Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert.

Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Évangile sera prêché partout et les hommes feront de grands progrès dans la Foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

"Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

"Un avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu. La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales). Il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre, qui sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.
http://www.virgo-maria.org/Documents/la-salette/secretsalette.htm

Néhémie demande au roi Artaxerxès la permission de retourner à Jérusalem.

Le temple de Dieu était reconstruit... mais la ville de Jérusalem n'était pas encore habitée, elle était toujours en ruines... et le peuple d'Israël qui avait été dispersé ne connaissait plus assez la loi de Dieu... il fallait recommencer à lui apprendre tout ce que Dieu avait dit à Moïse.

Le Bon Dieu envoya pour cela deux hommes de cœur : Esdras et Néhémie.

Tous deux aimaient beaucoup le Bon Dieu et leur patrie... Ils étaient encore à Babylone... Ils voulurent retourner à Jérusalem afin d'y travailler pour le Bon Dieu.

Vous voyez Néhémie qui demande au roi Atarxerxès la permission de retourner à Jérusalem afin d'y travailler pour le Bon Dieu.

Vous voyez Néhémie qui demande au roi Atarxerxès la permission de retourner à Jérusalem.

Le roi s'était aperçu que Néhémie avait l'air tout triste... il lui dit : "Pourquoi ton visage est-t-il triste ?" Néhémie répondit : "Comment ne serais-je pas triste alors que Jérusalem est encore en ruines... Permets-moi, ô roi, de repartir pour que je le rebâtisse"... Et le roi donna le permission.

Néhémie fait le tour des murs de Jérusalem.

Arrivé à Jérusalem, Néhémie, monté sur un âne, fait le tour de la ville... il regarde les murailles démolies, les portes que Nabuchudonosor a fait brûler et dont il ne reste que des morceaux de bois noircis... tout est à refaire...

Mais, comme tous ceux qui ont confiance en Dieu, Néhémie ne se décourage pas.

Il va trouver les prêtres, les magistrats et les anciens et leur dit : "Voyez dans quelle misère nous sommes... venez et rebâtissons Jérusalem... Dieu nous aidera".

Ils répondent : "Oui, levons-nous, et bâtissons !"

On reconstruit les murs de Jérusalem, les tours, les portes.

Les Juifs (1) se mettent à l'ouvrage... ils commencent par rebâtir toutes les grandes portes de la ville, puis les murailles et les maisons.

Ils travaillent avec beaucoup de courage... et rien ne les arrête.

Les étrangers qui étaient dans le pays se moquaient d'eux... ils disaient :

"Que faites-vous là ? Vous voulez rebâtir la ville, vous n'y arriverez jamais"

- Si, si, répondaient-ils, nous y arriverons, car Dieu est avec nous".
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(1) A partir de cette époque la Bible commence à désigner les Israélites sous le nom de Juifs.

La truelle d'une main, une arme de l'autre

Quand les hommes veulent faire une bonne œuvre le démon est mécontent et il envoie des hommes mauvais pour essayer d'empêcher le travail... C'est ce qui arriva.

Les étrangers étaient si en colère contre les Juifs qui rebâtissaient Jérusalem qu'ils voulaient les massacrer (les tuer)... aussi Néhémie fut obligé de dire à la moitié des Israélites : "Prenez vos lances, vos épées et vos arcs et soyez prêts à défendre ceux qui travaillent... N'ayez pas peur... Dieu combattra avec vous".

Même ceux qui travaillaient tenaient la truelle d'une main et une arme de l'autre.

Enfin, après bien des difficultés, Jérusalem fut rebâtie et l'on put habiter la ville.

Esdras lit devant tout le peuple le Livre de la Loi

Néhémie s'était occupé des murs à rebâtir... Esdras s'occupa des âmes... il enseigna la Loi... et fit tout ce qu'il pouvait pour que Dieu soit aimé et vraiment bien servi.

Esdras était prêtre... et il était scribe... (Ceux qui avaient beaucoup étudié et copié les Livres Saints étaient appelés scribes ou docteurs de la Loi).

Le jour de la fête des trompettes, Esdras fit une grande réunion et tout le peuple accourut comme un seul homme à Jérusalem.

Esdras prit le Livre de la Loi, il monta sur une estrade au milieu de la place et lut dans le Livre depuis le matin jusqu'au soir... Tout le peuple écoutait debout sans bouger.

Pendant huit jours Esdras lut ainsi le Livre de la Loi... et les Israélites se prosternaient devant Dieu... ils disaient : "Dieu a été si bon pour nous, et nous l'avons oublié, nous lui avons désobéi... Mon Dieu, pardonnez-nous".

Puis ils se vêtirent de sacs, firent pénitence pour obtenir de Dieu le pardon de leurs péchés et promirent à Dieu d'obéir à tous ses commandements.

Le renouvellement de l'alliance

Jamais depuis Moïse on n'avait vu chose si belle : le peuple tout entier louant Dieu et disposé à le servir de tout son cœur.

C'était vraiment ce que Dieu voulait : l'alliance du peuple avec Dieu.

Le peuple ayant promis de recommencer à marcher avec Dieu, Esdras prit un rouleau de parchemin et écrivit ces promesses solennelles faites à Dieu.

Ce fut le renouvellement de l'alliance.

Le Martyre des Juifs dans la persécution grecque
"Ne crains pas ce bourreau
Soie digne de tes frères et accepte la mort".
(II Mach. VII, 29).

REMARQUES

L'hégémonie des Perses sur l'Asie antérieure dura deux siècles. Ce sont les Grecs qui leur succèdent grâce au grand conquérant que fut Alexandre. Après lui, ses généraux fondent en Orient deux empires : celui de Syrie où règnent les Séleucides à Antioche, leur capitale, celui des Lagides qui, sur le trône des Pharaons, rétablissent à Alexandrie l'ancienne puissance égyptienne. a Palestine sera l'enjeu d'une rivalité séculaire entre ces deux empires issus de celui d'Alexandre. - Toujours terre de batailles et carrefour des peuples, la Terre Sainte ne peut jouir de la tranquillité.

Mais, avec les Grecs, c'est la civilisation hellénique qui s'étend en Orient. Le conflit devait surgir entre ces deux conceptions du monde et de l'homme que sont l'idée juive et l'idée grecque. Pour le Juif, Dieu est le centre du monde, l'homme est appelé à l'adorer et tout rapporter à Lui. Pour le grec, au contraire, l'homme se suffit à lui-même et cherche sa perfection dans l'harmonieuse proportion de ses facultés. Le Juif allait-il se prosterner devant cette nouvelle idole ? Ce fut la grande question des siècles qui précédèrent le Christ. Sans doute, il y avait dans la culture grecque des éléments assimilables à la religion juive et la littérature sacrée a tiré profit de la philosophie d'Alexandrie. Mais avant que le christianisme n'ait résolu le problème posé en apportant la solution inattendue et sublime de l'Incarnation, il y eut entre les deux mentalités, grecque et juive, ce heurt inévitable. Il était important que le peuple élu ne se laissât point détourner de l'adoration qu'il avait voué à l'Invisible. C'est pourquoi nous le voyons, contre la persécution, violente ou sournoise, héroïquement résolu à soutenir le combat de Dieu.

N°31. Le Martyre des Juifs dans la persécution grecque

181. - Carte montrant les conquêtes d'Alexandre.

182. - La punition d'Héliodore.

183. - Certains Israélites, entraînés par les Grecs, oubliaient qu'ils avaient fait alliance avec Dieu.

184. - La persécution violente sous Antiochus.

185. - Eléazar refuse de manger les viandes défendues.

186. - Les sept frères Macchabées et leur mère.

La Révolution est cette puissance occulte, universelle, formidable, essentiellement antichrétienne qui7 depuis plusieurs siècles, ébranle toutes les parties de l'Europe. C'est Y Esprit du mal, soufflant sur le monde avec une violence inconnue depuis l'établissement du christianisme. C'est Satan lui-même, cherchant par tous les moyens à mettre Dieu en bas et lui en haut, afin de reprendre son ancien empire sur l'humanité, sa dupe et son esclave.
Enchaîné pendant de longs siècles, il est sorti du puits de l'abîme, traînant à sa suite le Protestantisme, le Césarisme, le Rationalisme et toutes les monstrueuses erreurs, ensevelies depuis longtemps dans le tombeau du paganisme gréco-romain. Cette époque fatale divise en deux parties, radicalement différentes, l'existence de
l'Europe : le moyen âge et les temps modernes. On l'a désignée par le mot de Renaissance : un des plus grands mensonges de l'histoire.
Préparée par le grand schisme d'Occident et par d'autres causes trop longues à énumérer ici, la prétendue Renaissance commença décidément le jour où les Grecs schismatiques, chassés de Constantinople en punition de leur révolte obstinée contre l'Eglise, vinrent dire à l'Europe chrétienne qu'elle était barbare. Suivant eux,
littérature, philosophie, peinture, architecture, politique, institutions sociales, tout était à faire ou à refaire sur le modèle de la belle antiquité.
C'était, ni plus ni moins, la résurrection d'un ordre social dont Satan avait été l'organisateur, le prince et le dieu. En vain l'Eglise protesta avec énergie contre ces scandaleux mensonges. Par un acte solennel, trop justement motivé, elle déclara que toute cette littérature, toute cette philosophie, qu'on voulait faire prévaloir, étaient
empoisonnées jusque dans leurs racines : Radices philosophiae et poeseos esse infectas. Bulle Regiminis apostolici du Concile de Latran, 1512.

L'Europe fascinée n'écouta pas plus la voix de sa mère qu'Eve n'avait écouté la voix de Dieu.
Une seconde fois, le père du mensonge, le père de la Révolution, avait vaincu. Son premier auxiliaire fut l'éducation littéraire et philosophique, donnée, depuis le jour de son triomphe, aux classes élevées de l'Europe.
A partir de cette époque, on a mis, pendant les années décisives de la vie, la jeunesse qui, par sa position sociale, fait le monde à son image, en commerce intime, journalier, obligatoire avec les païens de Rome et d'Athènes. Sur tous les tons, on a exalté les hommes et les choses d'un temps où l'homme, maître de lui-même,- ne connaissait ni le Pape ni la papauté. On l'a donné comme l'époque la plus brillante de l'humanité. En même temps, on a laissé grandir cette jeunesse dans l'ignorance et même dans le mépris des siècles formés par la papauté et dirigés par le Pape.

Carte montrant les conquêtes d'Alexandre.

Regardez la carte... Vous y voyez Jérusalem que les Israélites (les Juifs) ont rebâtie.

Au temps d'Esdras et de Néhémie le peuple juif dépendait du roi des Perses qui était à Babylone.

Vous vous rappelez que les rois de Perse, Cyrus, puis Artaxerxès, avaient été bons pour les Juifs... ils leur avaient permis de retourner dans leurs pays... Au bout de cent ans, ce ne sont plus les rois de Perse qui sont les maîtres... Voilà, en Grèce, un roi très puissant, Alexandre le Grand, roi de Macédoine, qui part avec des armées formidables pour conquérir le monde. Il entre en Asie, il s'avance vers Jérusalem, puis continue sa route vers Babylone où il détruit l'empire des Perses ; il va même jusqu'aux Indes ; partout il fait la guerre et partout il est vainqueur. Son royaume devient immense.

A la mort d'Alexandre, le royaume est partagé entre ses généraux : l'un a l'Egypte, l'autre la Syrie (avec la Perse et la Chaldée).

C'est ainsi que les Juifs qui ont dû obéir aux Assyriens, puis aux Babyloniens, puis aux Mèdes et aux Perses, vont être obligés d'obéir maintenant à Alexandre le Grand, puis au roi d'Egypte et enfin au roi de Syrie.