Le premier et le plus profond des savants : Adam

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Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 Empty Re: Le premier et le plus profond des savants : Adam

Message  ROBERT. Lun 3 Mai - 20:54

roger a écrit:Et il n'y a pas à craindre que l'on puisse attribuer ces nombres au hasard. Car les coïncidences sont trop nombreuses et trop frappantes, et il est trop manifestement évident que les vérités les plus précieuses ont été, à dessein, consignées en plusieurs endroits et de plusieurs manières afin de rendre leur découverte plus facile et plus incontestable auprès de la postérité. Le hasard pour une coïncidence, pour deux peut-être, va ! Mais le hasard pour tant de vérités retrouvées si souvent, c'est une absurdité, une chimère, une folie.


Et il n'y a pas à craindre non plus que des ennemis du catholicisme, de misérables partisans de l'origine simienne de l'homme et du progrès absolu, puissent rien enlever, rien effacer, rien détruire. Car les feuilles de ce grand livre sont les pierres elles-mêmes, les murailles, les pavés, les plafonds, etc., et les lettres sont les proportions intentionnelles, avec lesquelles jusque dans leurs moindres détails, les Pyramides ont été construites. Pour enlever une seule révélation, il faudrait enlever les Pyramides entières. (...)


Car dans les Pyramides, tout parle. Il n'y a pas un appartement, pas un couloir, pas un mur, pas un périmètre, pas une surface, il n'y a pas une longueur, pas une largeur, pas une hauteur qui n'ait sa signification propre et qui ne conserve, à travers les siècles, une grande vérité cachée. Les découvertes que l'on a faites jusqu'ici sont assez nombreuses en effet, assez extraordinaires pour vous faire conclure avec certitude que dans les Pyramides, rien n'est sans but, rien n'est muet.

Fantastique et merveilleux votre exposé sur Adam notre premier père, duquel nous venons tous !

Toutes ces connaissances me rappellent mon Académie Roussin…L’auteur met à mal et rase complètement et définitivement tous les

mythes et superstitions du siècle «des lumières» en particulier, par un argumentaire simple, de gros bon sens, logique, et qui montre

la doctrine irréformable, indéfectible et éternelle qu’est la doctrine de l’Église catholique… Bon travail et que Dieu vous garde…


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Message  Roger Boivin Jeu 6 Mai - 3:32


En second lieu, la chose n'a pas été possible aux peuples antédiluviens. Ces peuples ont vécu deux mille ans, cela est vrai ; leur génie a pu être plus étendu et plus pénétrant que le nôtre, cela est encore possible ; et les mêmes patriarches vivaient ordinairement plusieurs siècles, - cela est toujours vrai ; mais enfin s'ils ont commencé, ainsi qu'on le suppose, par un état d'ignorance complète, ils ont eu tout à faire, tout à créer ; et certes, alors, avant de se livrer à des études spéculatives, de pure jouissance ou de simple curiosité, sur les questions les plus sublimes du globe terrestre et de l'univers, il a fallu songer aux premières nécessités de la vie, telles que la nourriture, le vêtement, le logis ; et, par conséquent, l'Agriculture, l'Industrie et l'Architecture, dans leurs premiers essais et dans leurs perfectionnements indéfinis suivant toutes les directions, ont d^^u seules, pendant une très longue période de temps, absorber toutes les expériences, toutes les activités des hommes. Dans tous les cas, si cette haute science de l'univers eût été acquise par le travail propre des peuples primitifs, on ne la trouverait certainement point à l"origine même de l'humanité ; car il eût fallu sans doute plusieurs siècles pour l'acquérir. Or, on a des preuves tout-à-fait positives, - nous le verrons un peu plus loin - que les enfants mêmes d'Adam excellaient dans la connaissance des astres ! Mais voici la raison la plus péremptoire : si les peuples antédiluviens avaient pénétré par eux-mêmes les secrets de l'univers, ils eussent été extrêmement versés dans la science des Mathématiques, et ils eussent été munis d'instruments.  Eh ! bien, encore une fois, les monuments et les livres des Anciens et les entrailles de la terre sont là ; nulle part, il est possible de trouver la moindre trace,  la moindre idée de ces ingénieux instruments, de ces profondes notions de Mathématiques, si nécessaires pourtant à de tels travaux !  Et que l'on ne dise pas que ces choses ont pu se perdre complètement. Tant et de si magnifiques notions sur l'univers ont survécu au déluge !  il n'est pas  croyable que pas le moindre signe et des instruments et des hautes Mathématiques n'eût survécu avec elles, si les hommes primitifs eûssent possédé de tels trésors. Ainsi il est incontestable que les peuples antédiluviens ne se sont pas élevés par eux-mêmes à une si haute science ; qu'ils ont possédé, eux aussi, par tradition, ce qu'ils ont su, et que ce qu'ils ont su, ils l'ont appris, par conséquent de quelqu'un.

Maintenant, voici la question qui va décider de tout. Cette science, cette haute science de l'univers, de qui les peuples antédiluviens ont-ils pu la recevoir ? . . . de qui ? . . . n'est-ce pas d'Adam ? Et Adam lui-même, de qui a-t-il pu la tenir ? . . . n'est-ce pas de Dieu ? Ah ! Dieu est donc le premier anneau auquel il faut tout rattacher, pour tout expliquer !



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Message  Roger Boivin Jeu 6 Mai - 17:24


Et voilà donc enfin, cette thèse, cette grande thèse, que nous étions si impatient d'établir, mais à laquelle nous tenions que l'analyse seule nous conduisit, afin que la démonstration en fût plus lumineuse et plus éclatante :

Adam reçut de Dieu la science de l'univers, et la livra à ses descendants ; Noé la recueillit d'une manière plus ou moins complète, la sauva du naufrage, et la transmit à ses fils ; et ces derniers, se dispersant sur la surface du globe en fondant des royaume, écrivirent des livres immortels, pleins de notions les plus magnifiques, et construisirent des monuments indestructibles, chargés des vérités les plus extraordinaires, à l'adresse des générations et des siècles.

Voilà notre thèse ! Voilà la clef de l'histoire ancienne ! Voilà la lumière qui doit rejaillir sur toute l'humanité ! C'est une nouvelle voie de solution ouverte aux savants pour une foule de mystères ; et toutes les sciences aujourd'hui, l'Archéologie en tête, sont résolument engagées dans cette voie : on est a la recherche des fondateurs et des premiers rois de tous ces vieux peuples qui se disent descendus des dieux et âgés de centaines de mille ans ; et il se lèvera, sans doute, avant longtemps, le jour où l'on saura avec certitude, quels fils ou quels petits-fils de Noé, patriarches aux traditions plus ou moins exactes, à la foi plus ou moins pure, ont été l'hermès des Egyptiens, le Zoroastre des Perses, le Vyasa des Indous, le Fo-Hi des Chinois.  Et l'on nous dira alors l'histoire ancienne de la science, toutes les péripéties de sa transmission et de sa conservation au sein de ces peuples.  Pour ce qui regarde les peuples antédiluviens, déjà on sait tout.  On sait que Noé s'instruisit par ses longues conversations avec des patriarches qui remontaient presqu'à l'origine du monde, avec Lamech, son père, avec Mathusalem, avec Malalleël, avec jareb etc lesquels avaient été formés de bonne heure à la sagesse et à la vertu, par les enseignements les plus purs et les plus sublimes, sortis de la bouche même d'Adam.

Il est donc solidement établi : 1° que les Anciens ont possédé leur science par héritage des peuples antédiluviens ; 2° que les peuples antédiluviens ont tenu cette science d'Adam ; 3° qu'Adam l'a reçue, toute lumineuse et toute pure, de la parole même de Dieu.



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Message  Roger Boivin Jeu 6 Mai - 22:57


Il ne nous reste plus, à cause de l'importance extrême de la question, qu'à fortifier encore cette doctrine, sur ces trois points, par quelques considérations nouvelles.

Et d'abord que les Anciens aient possédé leur science par tradition.

Où retrouvons-nous la science des Anciens ?  Dans leurs monuments et dans leurs livres, n'est-ce pas ? Eh ! bien, quant à leurs livres, n'est-il pas tout-à-fait remarquable que les vérités de l'ordre physique se retrouvent pêle-mêle avec les vérités religieuses les plus frappantes, relatives à l'ordre surnaturel, et qui, certainement, n'ont pu venir que de Dieu ? Quelque défigurées qu'elles soient, des notions exactes, au fond,  sur l'âme, sur Dieu, sur le péché, sur la rédemption, sur le jugement, sur le ciel, suer l'enfer, sur les anges, sur les démons etc., se trouvent consignées ça et là dans les livres sacrés des Anciens ; et côte-à-côte avec elles, on y voit ces autres notions que nous avons tant admirées, sur la constitution de l'univers, sur la nature des astres, sur les mouvements du soleil et de la lune, sur les particularités de notre globe etc.  Évidemment, c'est là une preuve, non moins frappante que péremptoire, que dans l'esprit des Anciens, la source de toutes ces vérités naturelles ou surnaturelles, était unique, c'est-à-dire les hommes par la tradition, et Dieu par la révélation.  Et pour ce qui regarde les Pyramides, si on consulte Hérodote à leur sujet, n'est-ce pas une page extraordinairement surprenante et significative que celle, où cet historien, d'après les prêtres de l’Égypte, attribua au roi Chéops le caractère moral le plus détestable, et l'accuse d'impiété et d'athéisme, pour avoir fermé les temples et empêché le culte des dieux ?  Aujourd'hui, que les intentions et la science du constructeur des Pyramides sont dévoilées ne nous semble-t-il pas reconnaître en lui, à ces trait d'Hérodote, un patriarche à la foi pure, aux traditions intactes, aux vertus éclatantes, qui n'aurait combattu l'idolâtrie que pour faire connaître, adorer et servir le vrai Dieu ?  Et la profonde humilité dont il a fait preuve, ne confirme-t-elle pas admirablement cette pensée ? Non seulement il s'est abstenu d'inscriptions pompeuses à son adresse, mais il n'a pas même écrit son nom, d'une manière visible, une seule fois !  C'est à peine, si, après les plus longues et les plus patientes recherches, on a pu enfin le lire, à l'état de simple marque, et en caractères grossiers, sur le côté intérieur de certaines pierres de la maçonnerie.  On sait qu'il ne s'est pas fait enterrer dans les Pyramides, qu'il a même dérobé complètement son tombeau à la connaissance et à la visite des hommes.  Et remarquons ici, en passant, que si ce roi adorait le vrai Dieu, tandis que les Égyptiens étaient dès lors livrés à l'idolâtrie, il n'est aucunement surprenant qu'il ait été en butte à l'opposition et à la haine de ses sujets et qu'il se soit fait une réputation de tyran.  L'histoire ancienne, grâce à M. Piazzi Smith, est certainement à réformer sur ce point.  Et étant acquis à l'histoire que Chéops était un saint patriarche, adorateur du vrai Dieu, il est clair de soi, que ce grand homme avait été formé à la science de la même manière qu'à la vertu, c'est-à-dire par la tradition et l'enseignement.



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Message  Roger Boivin Ven 7 Mai - 0:17


En second lieu, que les peuples antédiluviens aient tenu leur science d'Adam.

Nous en appellerons ici aux témoignages les plus positifs de l'histoire. " Je serais trop long, dit l'historien Josèphe, si j'entreprenais de parler de tous les enfants d'Adam. Je me contenterai de dire quelque chose de l'un d'eux, nommé Seth. Il fut élevé auprès de son père, et se porta avec affection à la vertu.  Il laissa des enfants semblables à lui, lesquels demeurèrent en leur pays, où ils vécurent très heureusement, en parfaite union.  On doit à leur esprit et à leur travail ( livres, monuments, inscriptions etc., où ils relataient ce qu'ils avaient appris ) la science des choses célestes et de leurs ornements."  Or, Cassien, Sophronime et Moyse de Gaza, se faisant l'écho de ces vieilles traditions du peuple Juif, tiennent à peu-près le même langage et accusent la race de Cain d'avoir corrompu et jeté dans l'oubli les grandes notions que Seth avait reçu de son père et qu'il avait enseignées à ses fils.  Mais voici un passage encore plus significatif et plus précieux.  C'est Josèphe qui continue, parlant des enfants de Seth. " Et parcequ'ils avaient appris d'Adam que le monde périrait par l'eau et par le feu, la crainte qu'ils avaient que cette science, coordonnée par eux, ne se perdît avant que les hommes ne pussent, par eux-mêmes s'en instruire, les porta à élever deux colonnes, l'une de brique, l'autre de pierre, sur lesquelles ils gravèrent les connaissances qu'ils possédaient, afin que s'il arrivait qu'un déluge ruinât la colonne de brique, celle de pierre demeurât, pour conserver à la postérité la mémoire de ce qu'ils avaient écrit.  Leur prévoyance fut heureuse ; et l'on assure que la colonne de pierre se voit encore dans la terre de Syrie." En lisant ces lignes, ne se reporte-t-on pas involontairement aux Pyramide d’Égypte ?  Le roi Chéops agissait donc, en les construisant, d'après un esprit antédiluvien ! Il imitait ses ancêtres ; il avait appris d'eux, par la tradition, à imprimer, dans la pierre et dans des monuments indestructibles, les choses destinées à une perpétuelle conservation.  Et n'était-ce pas, d'ailleurs, une coutume générale chez les Égyptiens, de graver leur histoire sur des monolithes qu'ils plaçaient et qu'ils vénéraient à la porte des palais et des temples ? - Inutile, pensons-nous, de faire remarquer avec quelle force, les passages cités de Josèphe, prouvent une tradition constante et universelle remontant jusqu'à notre premier père, au sein des peuples antédiluviens.



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Message  Roger Boivin Ven 7 Mai - 3:37


En troisième lieu, qu'Adam ait reçu de la bouche même de son Créateur, par une révélation directe et positive, la science de l'univers.

Notre nouvelle preuve, pour cette assertion, sera un raisonnement sur l’Écriture sainte.  Nous posons comme incontestable que l’Écriture sainte renferme, d'une manière souverainement exacte et profonde, la science de l'univers, Moïse, Job, Salomon, David etc., sont des savants de premier ordre, capables de rivaliser, nous osons le croire et le dire, avec les lions les plus célèbres de la philosophie voltairienne, quelles que soient les extravagantes prétentions de ceux-ci et le ridicule dédain avec lequel ils traitent nos plus vénérables patriarches de l'Ancien Testament.  Moïse nous expose, d'une main de maître, la création et la formation du monde.  Job nous apprend que la terre est isolée dans l'espace, et qu'il a scruté les problèmes les plus ardus, tels que la lumière et la foudre,  Salomon nous indique, on ne peut plus clairement, les nébuleuses célestes et leur rotation sur elles-mêmes.  David connaît si bien les œuvres de Dieu, qu'il ne sait comment exprimer son admiration et ses louanges.  Enfin, il n'y a pas jusqu'à l'apôtre St. Pierre, qui ne nous parle de la consolidation des terres fermes, au sein de l'Océan universelle.  Que les rationalistes se récrient, s'ils le veulent ; avec nos écrivains sacrés, nous sommes des géants auprès d'eux, nous les méprisons, et nous passons outre : ils ne méritent pas même une réponse.  Or, voici le dilemme que nous proposons : ou bien les auteurs sacrés ont connu par tradition, la science qu'ils possédaient ; ou bien, ils l'ont reçue de Dieu par une révélation directe et formelle.  Nul ne pourra réprouver cet argument.  Car il est impossible de dire, pour y échapper, que ces écrivains aient acquis, par eux-mêmes, toute leur science : la chose a déjà été longuement et clairement démontrée.  Eh ! bien, quelle que soit l'opinion que l'on adopte, - et l'on est tout-à-fait libre d'adopter indifféremment l'une ou l'autre, puisque l’Église n'a jamais rien décidé sur ce point, - le résultat est le même pour nous, notre thèse est gagnée. Si, en effet, les auteurs sacrés ont tenu leur science de la tradition, cette tradition, à qui remonterait-elle ? si ce n'est à Adam ; et comment Adam aurait-il pu en être la source, à moins d'avoir été instruit par Dieu même ? Si, au contraire, les auteurs sacrés ont tenu leur science d'une révélation directe de Dieu, alors, tout ce que l'on apportera d'arguments et de preuves pour démontrer que Dieu leur devait ainsi parler, il faudra le dire d'Adam, et le dire même avec infiniment plus de raison puisqu'à aucun autre homme, cette science n'a été aussi nécessaire, aussi indispensable qu'à lui.  Donc, dans les deux cas, Adam est le disciple de Dieu, il reçoit de Dieu lui-même la connaissance approfondie de toutes les merveilles du ciel et de la terre.



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Message  Roger Boivin Ven 7 Mai - 22:43


Ici finit l'exposition de notre thèse et de notre doctrine sur Adam.

Pour nous résumer en quelques paroles, nous dirons :Adam devait être savant, parce qu'il était le chef-d’œuvre de la création, parce que Dieu et ses anges le devaient contempler avec délices, parce que lui-même était la source, le père du genre humain tout entier. Il devait être savant, et il l'a été. L'esprit de l’Église, le sentiment des Pères et des docteurs, le texte formel de l’Écriture sainte, confirment admirablement cette doctrine.  On la confirme encore par les livres sacrés des Anciens, par les Pyramides d’Égypte, par les témoignages les plus positifs de l'histoire, où l'on va jusqu'à toucher du doigt la science suréminente de notre premier père.

Nous considérons donc que notre thèse a été établie avec une surabondance et une force de preuves qui ne laissent place à aucune hésitation, à aucun doute.

En conséquence, quand nous, proclamons Adam l'homme le plus instruit qui ait jamais existé, le premier et le plus profond des savants ; quand nous nous le représentons jeté de tout-à-l'heure sur la terre, et contemplant toute la surface du globe, et toute l'immensité des cieux, et ne trouvant déjà rien qu'il ne comprenne et qu'il ne s'explique, avec les émotions de l'étonnement le plus sublime, de la jouissance la plus vive, et de la gratitude la plus immense à l'égard de son créateur, nous ne cédons pas à l'entraînement de l'enthousiasme, nous ne délirons pas, ni ne rêvons, nous sommes absolument dans le vrai ; et quiconque voudrait nous railler et nous contredire, se briserait infailliblement la tête, avec ignominie, contre les grandes Pyramides d’Égypte, contre la montagne tout entière de nos raisonnements et de nos preuves.



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Message  Roger Boivin Ven 7 Mai - 23:06


Non certes, nous ne délirons pas, ni ne rêvons.

Or, c'est maintenant que nous tirerons de notre thèse toutes les conséquences qu'elle comporte, que nous reviendrons à la charge contre les Rationalistes, misérables contempteurs des Anciens et de la Bible, ennemis de Dieu et de l’Église, partisans de la doctrine du progrès absolu, - et que nous les écraserons impitoyablement, en tombant sur eux de toute la hauteur où nous nous sommes élevé avec Adam, notre glorieux père.

Ils veulent, eux, que notre premier père soit un orang-outang, Eh ! bien, qu'ils soient à jamais flétris et déshonorés ! Un orang-outang à côté d'Adam ! Voyez-vous cet animal affreux, qui nous semble un échappé de l'enfer, et dont les rugissements nous glacent le sang dans les veines ? cette figure horrible, ce regard farouche, ces longs bras descendant jusqu'à terre, ces quatre mains faites pour grimper, ce poil fauve répandu par tout le corps ? Voyez-vous maintenant cet homme, d'une beauté ravissante, d'une perfection irréprochable, d'une noblesse infinie ? ce corps si admirablement proportionné, ce large front levé vers le ciel, cette figure blanche, douce et radieuse, et cette peau fine et veloutée, et ces membres gracieux, et cette délicatesse enfin, et cette fraîcheur et cette force, et cette poitrine qui respire la vie et l'amour, et ces yeux qui nous charment et qui débordent de pensées et d'affections, comme le firmament déborde d'étoiles ? Eh ! bien, c'est devant le premier, c'est devant la bête féroce et stupide qu'il faut que l'humanité se prosterne ! Ce n'est pas l'homme qui est son premier père, c'est le singe ! O horreur ! O impudence ! O ignominie ! Est-il possible de s'avilir tant, et d'outrager d'une manière si sanglante, l'humanité tout entière ! Et ce n'est pas seulement jusqu'à l'orang-outang qu'ils descendent. Avec l'orang-outang, ils descendent plus bas. Ils descendent jusqu'aux marsupiaux, jusqu'aux oiseaux, jusqu'aux reptiles ; plus bas encore ; jusqu'aux poissons, jusqu'aux vers, jusqu'aux limaçons, jusqu'aux éponges ; plus bas, plus bas encore : jusqu'à l'herbe des champs, jusqu'à la matière brute, jusqu'à la fange, à l'ordure, à la boue ! Ils veulent que tout soit issu de la matière brute : eh ! bien, qu'ils ne reculent pas, qu'ils sympathisent fraternellement avec la boue ! Ce que le saint homme Job disait dans un transport de douleur et par figure, qu'ils le disent, eux, dans toute la réalité du mot : Putredini dixi : Pater meus es, mater mea et soror mea, vermibus.



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Message  Roger Boivin Sam 8 Mai - 0:08


Encore si l"origine du genre humain était douteuse. S'il y avait la moindre probabilité que des transformations de singes eussent pu donner naissance à un homme ! Mais non ! La Physiologie, la Psychologie, la Géologie, l'Archéologie et toutes les sciences en un mot, se révoltent, d'un commun accord, contre des extravagances aussi absurdes ; et soixante siècles au moins de générations et de traditions universelles attestent unanimement que le genre humain commença d'abord par un homme, qu'il fut détruit par le déluge, et qu'il recommença de nouveau par un homme. Ainsi, ô Rationalistes, vous en appelez à la science, et la science vous tue ; vous insultez à l'humanité, et l'humanité tout entière se soulève contre vous et vous écrase.  Un apostat célèbre jetait un jour vers le ciel du sang qui sortait à flot de sa poitrine déchirée, et s'écriait avec rage : tu as vaincu, Galiléen : criez donc, vous, aujourd'hui, la même chose ; car l'humanité, l’Église, le Christ, Dieu remportent sur vous la victoire ; et il restera acquis à jamais que le père du genre humain, notre premier père, ce n'est pas un orang-outang, mais un homme ! un homme parfait, avec le corps le plus magnifique et l'âme la plus puissante, un homme possédant plus que nul homme ne l'a possédée et ne la possédera dans aucun temps, la gloire que vous estimez le plus et qui vous semble la plus sublime de toutes, la gloire du génie, de la lumière intellectuelle et de la science !



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Message  Roger Boivin Sam 8 Mai - 0:27


Ils veulent que les siècles primitifs de l'humanité aient été des siècles de barbarie et d'ignorance. - Eh ! bien que cette calomnie nouvelle retombe encore sur leur tête et soit encore un stigmate indélébile à leur nom et à leur mémoire.  Les Anciens des ignorants et des barbares ! eux qui connaissaient la constitution de l'univers, l'histoire de tous ses développements, la gravitation universelle, le cycle de la précession des équinoxes, la durée exacte de l'année tropique, les dimensions du globe terrestre et les volumes et les masses des astres ! Ah ! sans doute, ces notions si magnifiques, ils les tenaient de Dieu, d'Adam, de Noé, de tous les patriarches, par tradition.  Mais qu'on réfléchisse donc ! Les Anciens pouvaient-ils posséder tant de lumières intellectuelles, sans que leur vie ne s'élevât à la hauteur de leur science ? N'ont-ils pas travaillé par eux-mêmes ? N'ont-ils pas beaucoup acquis par leurs propres efforts ? vérifié sur nature ce qui leur avait été enseigné ? opéré même des découvertes immenses ? et donné les plus amples développements aux arts et aux industries de toutes sortes ? Ah ! c'est pour le coup qu'il nous serait facile de faire rouler sur nos adversaires, les avalanches de preuves les plus décisives et les plus écrasantes : Nous n'insisterons pas, parce que nous nous hâtons.  Qu'il nous soit permis toutefois d'énumérer rapidement les principales ressources que nous pourrions faire valoir ici.



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Message  Roger Boivin Sam 8 Mai - 2:27


Hoang-ti, chez les Chinois, connut la boussole, découvrit la période lunaire dont on fait honneur à Méton, et fit construire un observatoire astronomique, où des travaux importants s'accomplir.  Chun, associé à l'empire par Yas, fit faire d'immenses progrès à l'Agriculture.  Il y a en Chine, un herbier considérable, attribué à Chin-Noung, et un ouvrage d'histoire naturelle, attribué à Yu, qui contient la description de presque toutes les productions des trois règnes.  La circulation du sang, la rapidité de sa progression dans les artères, ses variations suivant l'âge, le sexe, les tempéraments, les saisons etc., étaient connues des Chinois, dès la plus haute antiquité. La culture des vers à soie et la fabrication de la soie, remontent chez eux à Li-ling, une des femmes de l'empereur Hoang-ti. Parmi les livres des Hindous, plusieurs sont des traités complets de Médecine, de Chirurgie, de Botanique, de Minérologie, de Zoologie et d'arts mécaniques.  On compte environ quarante-quatre de ces derniers.  Les Hindous ont inventé les chiffres communément appelés chiffres arabes. Les Chaldéens étaient extraordinairement célèbres par leurs travaux et leurs connaissances astronomiques,  Aritote reçut d'Alexandre, vainqueur de la Chaldée, un registre d'observations astronomiques non interrompues, qui remontaient à dix-neuf-cents ans.  les Mèdes et les Perses, dans leurs livres et leurs monuments, dont on retrouve aujourd'hui des ruines si brillantes, ne sont inférieurs en rien aux Chaldéens, aux Indous et aux Chinois.  Les Hébreux ont élevé l'art de la métalurgie à un très haut degré de perfection.  Ils avaient toutes sortes d'instruments de musique, et une grande variété d'armes, et des chariots de fer, terribles dans les combats.  Et, pour ne mentionner qu'un des Juifs les plus célèbres, quelle n'est pas la gloire de Salomon !  Salomon a étudié tous les végétaux, depuis le cèdre du Liban, jusqu'à l'hyssope qui croît sur les murailles, et tous les animaux de la terre, les oiseaux, les poissons, les reptiles etc.   Il a connu, comme il le dit lui-même, " les mystères et les vertus des éléments, la vicissitude des saisons, la disposition des étoiles, la nature des animaux, l'instinct des bêtes, la violence des vents, la variété des plantes, et les propriétés des racines." Et Salomon fit bâtir le temple le plus fameux, peut-être, qui ait jamais existé : le temple qui porta son nom ; véritable prodige d'Architecture et de sculpture, d'une richesse et d'une somptuosité incomparables, tout resplendissant d'or et d'argent, orné de colonnes, de chérubins, de candélabres, de tables etc., de la perfection la plus exquise.  Les Juifs le témoignent encore assez aujourd'hui, quand ils viennent, le vendredi soir, gémir devant un vieux mur, qu'ils regardent comme un débris, une relique du cher temple d'autrefois, s'enfoncer la tête dans les interstices des pierres, et s'écrier avec sanglots : " combien de temps encore, Seigneur, serons-nous les objects de la juste colère ?" Salomon, en outre, composa de nombreux ouvrages. Il avait de profondes connaissances dans l'art de la transmutation des métaux.  On venait de toutes les parties du monde, pour l'entendre et pour l'admirer. -  Enfin, la science de l’Égypte n'est-elle pas traditionnelle ? et n'est-il pas reconnu depuis longtemps que les philosophes grecs allaient invariablement s'instruire en Égypte, et que la Géométrie et l'Astronomie y avaient pris de bonne heure les plus magnifiques développements ? L'art d'embaumer les cadavres, si perfectionné chez eux que leurs momies sont encore, après tant de siècles, des prodiges de conservation, ne révèle-t-il pas de très grandes connaissances en Anatomie et en Physiologie surtout pour ce qui regarde les viscères, les muscles et les os ? N'ont-ils pas d'ailleurs, construit avec exactitude un squelette de bronze que Gallien lui-même admira et dont il fit son profit ?  Ne savaient-ils pas, comme nous, fabriquer des émaux et des faïences de toutes sortes ? Et n'avaient-ils pas, supérieurement à nous, pour composer des couleurs à la fois solides et brillantes, un procédé tout particulier dont on n'a jamais pu retrouver le secret, et dont nous sommes encore loin ? Mais plus que tout cela, enfin, les Égyptiens n'ont-ils pas élevé ces impérissables monuments, les Pyramides, qui rediront à l'humanité, de siècle en siècle, et leur grandeur dans la science et leur force extraordinaire en Architecture ?

Ah ! nous voulons nous arrêter un instant devant les gigantesques constructions des Anciens, et faire briller à satiété, au moins sous ce rapport, leur immense supériorité sur les modernes.



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Message  Roger Boivin Sam 8 Mai - 3:37


L'Egypte est tout couverte de ruines.  Or, ce qui frappe avant tout, dans ces ruines, c'est la proportion colossale, proportion qui dépasse énormément l'habitude et l'attente des voyageurs.  Voici les Pyramides.  Eh ! bien, on a calculé que la masse de matériaux dont elles se composent, formerait un mur de mille lieues de longueur, sur un mètre de hauteur, et une largeur en proportion, et capable d'entourer toute la France.  Et l'élévation de la grande Pyramide est telle, que son sommet paraît, de la terre, être une aiguille ; et cependant, c'est une plate-forme quadrangulaire, dont le côté mesure plus de trente pieds ! Allons à Thèbes maintenant, et contemplons avec étonnement les ruines des immenses palais qui sont là : le palais de Karvoc, le palais d'Aménophis-Memnon, le palais de Ramsés-Mélanoum, et l'allée des six cents sphinx, longue de deux mille mètres, et les obélisques, et les colonnes et les statues qui se dressent encore ça et là dans le désert avec puissance et majesté.  " Qu'on imagine, dit M. Poitou, en parlant d'une salle d'un de ces inconcevables palais, qu'on imagine une forêt de colonnes, larges et hautes comme des tours portant encore sur leurs chapiteaux évasés quelques-uns de ces blocs massifs qui faisaient le plafond, leurs lignes serrées se prolongeant de toutes part sans que l'œil en aperçoive la fin ; sur celles qui forment l'allée centrale, plus hautes et plus puissantes que les autres, une seconde ligne de piliers qui portaient une seconde dalle ; ça et là quelques pierres énormes du plafond à moitié penchées et s'arc-boutant mutuellement dans leur chute ; tout au bout, en face de nous, une de ces colonnes gigantesques, qui, a branlée sur sa base, et chancelant comme un homme ivre, s'est appuyée de l'épaule sur sa voisine, qui a reçu le choc sans broncher. - Il y a presque de la terreur, dans l'admiration qu'on éprouve en face de telles ruines.  On se sent petit auprès d'elles.  Il semble que ce soient des Titans, non pas des hommes comme nous, qui aient dressé ces colonnes sur leurs bases indestructibles et jeté sur leurs têtes, en guise de poutres et de tuiles, ces blocs de granit, de quarante pieds de long, qu'elles portent depuis trois mille ans sans fléchir." - La statue de Memnon est haute de seize mètres à partir du piédestal ; les jambes ont six mètres, de la plante des pieds au-dessus du genou ; le pied lui-même a deux mètres de long et un mètre d'épaisseur.  Et la statue de Sésostris, représentant le roi assis sur son trône, était encore plus énorme ; sa hauteur était de vingt-six mètres, à partir du piédestal.  On a calculé que ce monolithe devait peser cinq millions de livres. -  Mais qui n'a entendu parler des immortelles pierres de Balbeck, dans le Liban ?  Il ne faudrait pas moins de vingt mille chevaux ou de quarante mille hommes pour en remuer une.  Et elles sont là, élevées sans ciment, les unes sur les autres, bravant les tempêtes et les siècles, et se moquant des fragiles contrefaçons des modernes.  Une de ces pierres a 69 pieds de long, 18 de large, 13 de haut, et par conséquent 16.146 pieds cubes.  Les colonnes de Venise, les monolithes de Rome, l'obélisque de la place de la Concorde à paris, ne sont que des jouets d'enfant à côté de ces monstrueuses pierres de Balbeck.



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Message  Roger Boivin Sam 8 Mai - 4:57


Et maintenant, si nous examinions les villes des Anciens, quelle grandeur, quelle magnificence, et quelle proportions colossales se dressent majestueusement devant nous ! C'est Babylone aux cent portes d'airain, aux tours gigantesques, aux splendides palais, aux vastes canaux, aux superbes quais, aux merveilleux jardins suspendus, et arrachant plus tard à l'apôtre St. Jean lui-même cette lamentation sublime : " Babylone la grande est tombée. Les marchands de la terre pleureront et seront en grand deuil à cause d'elle. Hélas ! diront-ils, elle est tombée, la grande cité qui était vêtue de lin, de pourpre, d'écarlate, qui était ornée d'or, de pierres précieuses et de perles."  C'est Memphis, avec ses richesses inouïes, avec ses canaux et ses temples incomparables, avec sa fameuse chambre formée d'une seule pierre, de neuf coudées de hauteur, sur huit de longueur et sept de largeur, et ses immenses figures d'hommes et d'animaux, devant lesquelles, quand on les retrouve, il faut pâlir. C'est Ninive enfin, Ninive dont l’Écriture sainte exalte tant la grandeur, la magnificence, le luxe et l'éclat.  On a longtemps fait à l'exagération une large part d'une renommée aussi illustre.  Mais Diodore de Sicile confirme admirablement l’Écriture sainte ; et mieux que les récits historiques, nous avons aujourd'hui les ruines mêmes de cette superbe cité, ruines gigantesques, imposantes, et sublimes, retrouvées naguère ; les Archéologues en ont rapporté des débris en Europe, et il a été alors manifeste pour tout le monde que l'enthousiasme de nos auteurs sacrés sur Ninive n'était pas même au niveau de la réalité des choses.

Et qu'on le remarque bien, toutes ces villes sont de la plus haute antiquité.  On est avec elles sur le seuil même des temps historiques.

Mais à une époque encore plus reculée et extrêmement rapprochée du déluge, ne voyons-nous pas s'élever la fameuse tour de Babel, où les langues ont été confondues,  et de laquelle les hommes se sont dit adieu pour se disperser sur la terre ?  Or Babel avait atteint alors une hauteur prodigieuse ; et elle était construite avec les pierres les plus énormes : nul monument architectural ne l'a jamais égalée.  Aujourd'hui, on n'en retrouve plus que des ruines.  Du temps d'Hérodote qui nous en parle avec admiration, elle se dressait encore majestueusement vers le ciel.

Voilà quelle était l'Architecture des Anciens.  Et quelle idée ne nous donnent-ils pas de leur mécanique et de leur physique !  Mais les instruments de ce temps-là sont perdus, le souvenir même en est effacé ; et c'est un mystère aujourd'hui que de comprendre comment certains obélisques sont debout, comment certains palais ont été bâtis, comment certaines pierres ont été élevées à tant de hauteur.



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 0:05


En 1836, on installait sur un piédestal, à Paris, l'obélisque du Louqsor, dont le vice-roi d’Égypte avait fait présent à la France.  Le roi, les grands de la cour, les savants, une multitude innombrable de curieux se pressaient au lieu de l'installation.  On réussissait.  Le triomphe était salué par d'immenses acclamations ; l'Europe entière était avertie ; et de peur que le secret d'une telle œuvre ne s'oubliât, on gravait profondément sur la pierre la représentation des divers instruments dont on s'était servi.  Eh ! bien, qu'était-ce que le Louqsor ?  Un des obélisques les plus petits de l’Égypte, à peine la dixième partie d'une des pierres de Balbeck, et une fraction encore bien moindre, si on le compare à la gigantesque statue de Sésostris.  Ah ! c'est pour le coup, que si un Ancien eût alors secoué la poussière de son tombeau, se fût levé et se fût transporté à Paris, pour voir comment les modernes manœuvraient ce qui se manœuvrait si bien et si facilement de son temps, il eut souri de pitié en présence de la pauvreté de moyens des ingénieurs français, et trouvé tout-à-fait ridicule un enthousiasme si grand pour un si minime résultat !

Et c'est dans une situation pareille que les savants modernes osent outrager les Anciens et les traiter d'ignorants et de barbares !

Mais aussi, ô Rationalistes, vous n'êtes pas à bout d'humiliations.  Vous ouvrirez la bouche mille fois, et mille fois vous aurez à boire le calice de votre honte.  Il y a quelques années, un homme que l'on n'était pas habitué pourtant à rencontrer sur ce terrain, M. Fage, président de l'Académie des sciences, avait une discussion célèbre avec un prêtre, M. l'Abbé Chayer, dans laquelle il avançait entr'autres choses que les Anciens n'avaient pas l'intelligence du phénomène de la pluie.  Eh ! bien, son adversaire, M. l'abbé Chayer, le prenant au piège et ne lui épargnant ni les coups ni la honte, lui mettait sous les yeux ces textes si formels de l’Écriture : les fleuves s'écoulent dans la mer, et la mer ne déborde pas ; ils retournent aux lieux d'où ils étaient venus, et ils s'écoulent encore, (Ecclésiaste) - c'est Dieu qui élève les gouttelettes de la pluie et qui fait tomber les nuages comme des torrents. (Job.)

Ah ! certes non, ils n'ont pas été ignorants et barbares, les peuples qui ont excellé à un si haut degré dans les sciences, les arts, les industries de mille espèces, et produit en Architecture les plus étonnantes merveilles qui se puissent voir.



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 3:26


Et pourquoi n'ajouterions-nous pas ici : les peuples qui ont eu pour s'exprimer, une littérature si riche, si belle, si variée, si sublime !  Oui, nous le disons hardiment, une littérature !  Car il y a longtemps que les critiques les plus sensées et les plus judicieuses, ont établi que la Bible est le livre poétique par excellence, que Job est le maître de Buffon, de Platon, de Démosthène, que Moïse renferme des beautés de première ordre en nombre immense, que David, Salomon et la plupart des prophètes sont d'une incomparable grandeur, que les poèmes d'Homère, éloignés de nous de près de trois mille ans, sont encore au rang des œuvres profanes les plus admirées, que les King des Chinois, particulièrement le Chou-King, sont écrits avec une dignité, une mesure, une sagesse, une perfection qui étonnent.  Or, il en est de même, à peu-près de tous les livres anciens ; et plus on pénètre avant dans l'âge patriarcal, plus les œuvres littéraires sont douces, limpides, fortes et brillantes.

Eh ! bien, nous le demandons : quelles preuves plus péremptoires et plus éclatantes serait-il possible d'apporter en faveur de la haute civilisation des Anciens, de la profondeur de leur génie, de la délicatesse de leur goût, de l'élévation de leurs sentiments, de la noblesse et de la dignité de leurs mœurs ?

Ah ! que les peuples modernes se taisent donc, puisqu'ils sont si petits auprès d'eux !

Mais quelles sont ces voix qui se font entendre en ce moment ? On dit que les premiers siècles après le déluge ne sont pas les premiers siècles de l'humanité, et que rien ne prouve par conséquent, que l'humanité n'ait pas été à l'origine, plongée fort longtemps dans la barbarie et l'ignorance.

On dit cela ?  Mais quoi ! on ne comprend donc pas que si le genre humain, au sortir du déluge, est immédiatement trouvé si savant, si civilisé, si poli, cela prouve de la manière la plus péremptoire la grandeur des peuples antédiluviens, qui ont pu lui léguer un si brillant et si magnifique héritage !

Et l'on ose nous objecter l'état sauvage des hommes antédiluviens qui ont habité l'Europe occidentale ! On nous objecte l'âge de pierre, l'âge du renne, l'âge du bronze, l'âge du fer, comme si l'humanité avait commencé par l'état le plus abject et avait marché de progrès en progrès !  Mais ces races antiques ne venaient-elles pas du plateau central de l'Asie, par des émigrations successives poussées de plus en plus loin ?  Et n'étaient-elles pas, de pays en pays, de siècle en siècle, par des privations et les misères de toutes sortes auxquelles elles avaient été soumises, dégénérées enfin de la haute civilisation dont elles jouissaient autrefois, et dont elle auraient encore, n'eût été leur exile, continué à jouir, dans leur primitive patrie ?  Non, non ! l'état sauvage, depuis Adam jusqu'à Noé, n'a pas été l'état ordinaire, l'état général de l'humanité.  On en voit une portion dans cet état : s'ensuit-il qu'il en a été de même pour tout le reste ? Mais quoi ! de ce qu'un certain nombre de philosophes rationalistes ont assez peu d'honneur et de bon sens pour vouloir à tout prix être issus du singe, faudrait-il conclure que tous les philosophes sont également méprisables et descendent également bas dans leurs idées et leurs aspirations ?  Qui ne se révolterait contre un tel argument ?  C'est pourtant là la manière de raisonner de ces Messieurs.  Ils veulent trancher sur tout, et ils ne savent pas même les notions les plus élémentaires de la logique !



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 4:21


VIII

Ils veulent que l'homme soit indéfiniment perfectible, que l'humanité marche de progrès en progrès, que, par la force même de la nature, la vie civilisée ait succédé à la vie sauvage, le Polythéisme au Fétichisme, le Monothéisme au Polythéisme, le Positivisme enfin au Monothéisme, c'est-à-dire la négation absolue du surnaturel, à la croyance en Dieu et en Jésus-Christ, à la foi, à L’Église, à l'immortalité de l'âme, aux anges et aux démons, au ciel et à l'enfer.  Et ils appellent cela la transformation sociale. - Eh ! bien, les misérables, en parlant de la sorte, ils ne font que s'enivrer d'erreur et de blasphème.  Soixante siècles d'histoire, des milliers de générations et de peuples les démentent en effet, de la façon la plus sanglante, la plus honteuse.

L'homme indéfiniment perfectible ! l'humanité marchant de progrès en progrès ! - Eh ! comment se fait-il donc que le premier homme qui ait paru sur la terre ait été si beau, si savant, si parfait qu'il n'en a jamais existé et qu'il n'en existera jamais de semblable ? Comment se fait-il donc que les Anciens, les peuples qui se sont formés les premiers après le déluge, et à plus forte raison, les peuples antédiluviens, aient été si élevés, si magnifiques, si sublimes dans la science, dans les industries, dans les arts, dans tous les éléments de la civilisation, que les peuples modernes, malgré leurs prétendus perfectionnements, ne soient encore que comme des pygmées auprès d'eux ?  Comment se fait-il donc enfin que toutes ces connaissances, toutes ces merveilles, toutes ces gloires que nous avons tant admirées chez les Anciens, ne se soient pas au moins conservées parmi les hommes ?

Non certes, les hommes, de leur nature, ne tendent pas au progrès. Ils tendent, au contraire, à dégénérer.

Ils dégénèrent sous le triple rapport physique, intellectuel et moral.  Ils baissent.

Ils baissent irrésistiblement.  Ils baissent dans tous les temps et dans tous les lieux. Depuis Adam jusqu'au déluge, ils avaient tellement baissé, au moins sous le rapport moral, qu'ils n'étaient déjà même plus dignes de l'existence.  Depuis Noé jusqu'à une couple de mille ans après, ils avaient encore tellement baissé, et cette fois sous tous les rapports, ils étaient tombés si bas dans l'ignorance, la dépravation, la brutalité, la turpitude, qu'il ne fallait rien moins que toute la puissance et toute la miséricorde d'un Dieu pour entreprendre de les tirer de cet abîme, rien moins que le spectacle d'un Dieu cloué sur une croix pour les faire remonter sur le champ de l'honneur et de la vertu.  Et depuis Jésus-Christ jusqu'à nos jours, il est incontestable que les nations qui n'ont pas vu briller chez elles les lumières civilisatrices de la foi, se sont d'année en année, de siècle en siècle, plongées toujours plus avant dans les abîmes de la dégradation ; en même temps que des nations qui s'étaient glorieusement relevées par l’Évangile, sont retombées ignominieusement, à la face du monde entier, dès qu'elles eurent éloigné d'elles ce salutaire flambeau.



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 4:46


Quel est en effet, le spectacle offert par le monde depuis bientôt dix-neuf siècles ?

Le spectacle offert par le monde depuis bientôt dix-neuf siècles, le voici :

Des missionnaires catholiques, des prêtres de Jésus-Christ se dispersent dans tous les coins du globe, jusqu'aux extrémités de la terre, convertissent les peuples les plus dégradés, leur donnent la science, la paix, l'ordre, la justice, la prospérité, la vie, en un mot, la civilisation ; et un jour ou l'autre, si ces magnanimes ouvriers de Dieu sont mis à mort ou sont expulsés ; et si vous repassez seulement cinquante ou soixante ans après eux, vous voyez alors les individus, les familles, les tribus tout entières retournées hélas ! à leur grossièreté primitive, à leurs superstitions et à leurs erreurs ; vous les voyez de nouveau replongées dans la fange, de nouveau assis à l'ombre de la mort ; - car la barbarie, c'est la mort ! Et au sein de l'Europe et de l'Amérique, là où le Pape, les Evêques, les prêtres sont présents au milieu des nations, et combattent à outrance pour la civilisation, en combattant pour le triomphe de Dieu, de Jésus-Christ et de l'Eglise, il est visible que si le catholicisme règne au milieu d'un peuple, ce peuple est prospère, tandis que  si un royaume n'a pas la grâce du ciel avec lui, il est livré alors, par une horrible fatalité, aux tempêtes les plus affreuses.

En était-il ainsi lorsque l'Eglise était universellement obéie par les peuples ?


Ah ! sans doute, les progrès matériels aujourd'hui sont immenses ! la terre entière est couverte de chemins de fer et de manufactures, et sillonnée dans toutes les directions de lignes télégraphiques !  Mais qu'est-ce que tout cela ?  La civilisation, est-ce la matière exploitée sous toutes ses formes ?  La civilisation, c'est la vérité dans les esprits, la justice dans les consciences et la charité dans les cœurs ! Et si la vérité, la justice et la charité viennent à faire défaut universellement chez un peuple, c'en est bientôt fait de cette fausse prospérité.  La société alors est comme un sépulcre blanchi.  Au dehors, c'est quelque chose. Au dedans des âmes, il n'y a que de la corruption, de l'orgueil et de la boue.

Et l'heure de la décadence ne tarde pas alors à sonner.  

Les insensés !  Ils croient, en effet, que c'est malgré l'Eglise, et par leur propre puissance qu'ils ont réalisé tant de merveilles dans la matière ; et pourtant, c'est à l'Eglise catholique seule qu'ils les doivent toutes.  Ils s'imaginent que plus vite ils en auront fini avec l'Eglise, plus vite s'épanouira la civilisation ; et pourtant, si l'Eglise catholique meurt, toute civilisation meurt et disparait avec elle.

Lorsque l'Eglise, il y a dix-neuf siècles, s'empara de l'humanité pour la régénérer, c'en était fait alors, fait à jamais du génie de l'homme : il descendait avec la plus grande rapidité vers l'abîme honteux de l'abrutissement et de l'idiotisme.  Eh ! bien, l'Eglise, en combattant la barbarie dans toutes ses manifestations, la barbarie dans la passion du sang et des spectacles, la barbarie dans l'horreur de la peine et du travail, la barbarie dans les lois et dans les mœurs, a sauvé le génie de l'homme.  Elle l'a sauvé, elle l'a retrempé, elle lui a donné un nouvel essor. Pendant dix ou douze siècles, elle a imposé à ses moines l'obligation de transcrire, de conserver, de multiplier les livres des Anciens, elle a fondé de bonne heure les universités les plus brillants ; elle a encouragé de toutes ses forces les sciences, les lettres et les arts ; elle s'est honorée elle-même des savants les plus illustres ; et c'est ainsi, grâce à l'action vivificatrice de l'Eglise que le génie moderne s'est trouvé assez libre, assez limpide et assez puissant, pour opérer tant de conquêtes, pour exécuter tant de merveilles. Il ne faut donc pas dire seulement : les insensés ! Il faut dire aussi : les ingrats ! Oui, les ingrats ! eux qui doivent tant à l'Eglise, et qui s'acharnent maintenant à sa ruine, l'accusent d'être réactionnaire, d'arrêter les élans du génie et de faire croupir les peuples dans l'ignorance.



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 18:06


Et ils ne s'aperçoivent pas dans leur aveuglement que travailler à ruiner l’Église, c'est travailler du même coup à replonger le génie de l'homme dans toutes les horreurs du paganisme et le faire tomber de nouveau, comme au temps de l'empire romain, dans l'abrutissement et la stérilité.  Ah ! par malheur, il en est ainsi pourtant. Lorsque les mœurs tombent, le génie tombe aussi. Et alors, adieu les découvertes ! adieu les inventions ! adieu les progrès ! L'esprit de l'humanité se trouve honteusement dans la boue : et bientôt c'est fini ! Impossible pour lui de s'élancer, de s'élever, et de planer dans les pures régions intellectuelles :  il ne réfléchit plus, il ne médite plus, il ne pense plus.  Oui ! c'est fini.  Non seulement il n'y aura plus de conquêtes à l'avenir ; mais les conquêtes elles-mêmes du passé, une à une s'en iront, comme s'en vont une à une les décorations et les magnificences d'un château abandonné qui s'écroule.

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui même nous sommes déjà dans une telle ère de décadence et d'horreur ; parce que l'humanité ayant, en général, repoussé l’Église, la dissolution des mœurs a repris son empire dans le monde, et le  génie de l'homme a été peu-à-peu frappé d'impuissance.  Où sont les grands hommes aujourd'hui, en dehors du catholicisme ?  Où sont les grands esprits ? Où sont les grands cœurs ? Où sont les grandes œuvres intellectuelles que les siècles modernes peuvent se vanter d'avoir produite ? Parcourez l'univers tout entier, allez de royaume en royaume : vous ne trouverez partout que d'immenses progrès matériels ; et vous avez là la preuve, la preuve la plus palpable et la plus saisissante, que le génie de l'homme est tombé, qu'il est descendu du ciel n'y entendant plus rien aux questions trop sublimes de la métaphysique, et se consacrant exclusivement aux œuvres de la matière, comme étant plus conformes à ses aspirations et à ses goûts. O l'abject matérialisme ! Et qui peut dire, grand Dieu ! à quelle profondeur de dégradation et de petitesse le génie humain sera descendu dans deux ou trois siècles seulement, si l’Église catholique ne parvient pas à le régénérer de nouveau, ou si ces jours mauvais du règne des impies ne sont pas abrégés en faveur des élus ! Car il n'y a pas à se le dissimuler, plus les mœurs seront dépravées, plus le génie de l'homme sera vil. Ah ! que les matérialistes triomphent, qu'ils étalent à nos yeux leurs progrès, qu'ils crient à tue-tête : longue durée à la jeune civilisation qui se lève ! honneur, gloire, succès et prospérité à nos principes et à nos œuvres ! - le philosophe religieux, le penseur éclairé ne s'y trompe point : pendant que ces misérables se livrent à leurs diaboliques festins, ils croient voir dans les nues, comme autrefois sur les murs du palais de Balthazard, une main mystérieuse, écrivant encore : Mané, Thecel, Phares : arrêt irrévocable de leur jugement et de leur condamnation !



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Message  Wulfrano Dim 9 Mai - 18:17

roger a écrit:Et ils ne s'aperçoivent pas dans leur aveuglement que travailler à ruiner l'Eglise, c'est travailler du même coup à replonger le génie de l'homme dans toutes les horreurs du paganisme et le faire tomber de nouveau, comme au temps de l'empire romain, dans l'abrutissement et la stérilité. Ah ! par malheur, il en est ainsi pourtant. Lorsque les mœurs tombent, le génie tombe aussi.


Oui, mon cher ami Roger :
La ruine de l'Église, c'est-à-dire, son Apostasie, c’est le Fin du Monde.

Wulfrano

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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 20:10

Wulfrano a écrit:
roger a écrit:Et ils ne s'aperçoivent pas dans leur aveuglement que travailler à ruiner l'Eglise, c'est travailler du même coup à replonger le génie de l'homme dans toutes les horreurs du paganisme et le faire tomber de nouveau, comme au temps de l'empire romain, dans l'abrutissement et la stérilité. Ah ! par malheur, il en est ainsi pourtant. Lorsque les mœurs tombent, le génie tombe aussi.


Oui, mon cher ami Roger :
La ruine de l'Église, c'est-à-dire, son Apostasie, c’est le Fin du Monde.

Que celui qui a des yeux pour voir, voit !
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Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 Empty Re: Le premier et le plus profond des savants : Adam

Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 20:40


Oui ! nous dégénérons. Nous allons à la folie. Et certes, il faut dire que les choses vont extrêmement vite parfois. depuis quelques siècles, on a dit aux peuples qu'eux seuls sont souverains, que tous les hommes sont égaux, et que les biens sont à tous ; et les peuples ont cru cela ; et ils se sont épris de haine contre le trône et contre l'autel, contre toutes les inégalités de positions et de fortunes ; et ils grondent maintenant de toutes parts ; et ils se soulèvent comme les flots de l'Océan ; et ils aspirent de toutes leurs forces à niveler la société tout entière, à détruire la propriété jusque dans son nom, à exterminer les rois et les prêtres, à briser enfin tout joug, afin de se gouverner par eux-mêmes, d'être libres et de s'abandonner sans contrainte  aux plus ignominieuses passions. Quelle épouvantable désordre ! Or, quand les révolutions éclatent, - nous en appelons ici aux souvenirs les plus vivaces de l'histoire, - quand les révolutions éclatent, on a bientôt fait main basse sur l'œuvre de plusieurs siècles, de plusieurs générations ; on a bientôt promené le fer et la flamme dans toute l'étendue d'un royaume, renversé de fond en comble les temples, les palais, les monuments les plus précieux, toutes les gloires de la civilisation, jonché le sol de cadavres, et fait du pays tout entier un immense et désolant spectacle de ruines.

Ainsi, il y a un double mouvement dans le monde : un mouvement de décadence et un mouvement de progrès ; et c'est seulement lorsque Dieu se baisse jusqu'à l'homme pour le relever et le transformer, que le progrès existe ; tandis que partout où les peuples sont abandonnés à eux-mêmes, c'est la dissolution, la décadence, le dépérissement et la ruine.  Ah ! certes non, l'homme n'est pas indéfiniment perfectible. Et jamais, ô Rationalistes, vous n'aurez le secret des vicissitudes de l'humanité, hormis que vous admettiez avec nous le péché originel par Adam, et la rédemption par le Christ.



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Message  Roger Boivin Dim 9 Mai - 21:12


Et vous dites que l'état primitif de l'humanité, c'était, avec la vie sauvage, le Fétichisme et l'Anthropophagie, et que le Fétichisme a fait place au Polythéisme, au Christianisme.  Eh bien, cela est encore faux : car la première religion de l'humanité, comme la dernière, c'est le Christianisme, c'est-à-dire la croyance en un seul Dieu créateur du ciel et de la terre, en une chute mortelle par Adam et en une rédemption gratuite par Jésus-Christ. Les premiers hommes avant le déluge, les premiers hommes après le déluge, ont eu en effet, absolument la même foi et la même charité et les mêmes vertus que les catholiques du premier et du dix-neuvième siècle.  Leur maxime fondamentale était comme la nôtre : " Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces, et le prochain comme soi-même, pour l'amour de Dieu." - Mais il en a été malheureusement de la religion comme de la science, comme de l'Industrie, comme de l'Architecture : l'impitoyable et irrésistible décadence de l'homme abandonné à lui-même a corrompu jusqu'aux idées de Dieu, du péché, de la rédemption, du ciel et de l'enfer ; et voilà comment le Fétichisme et le Polythéisme ont paru dans le monde avec les cultes les plus hideux, et les pratiques les plus infâmes. Si vous expliquez autrement la diversité des religions au sein de l'humanité, vous vous trompez.

Et vous voulez maintenant que le Positivisme soit la religion nouvelle du genre humain, sa nouvelle ère de perfectionnements et de progrès !

Le Positivisme !...... La négation absolue de l'âme !...... de Dieu !...... de l'éternité !......

Ah ! philosophes exécrables, animés de l'esprit même de Satan, quand sera-ce que l'humanité maudira enfin vos diaboliques doctrines, se lèvera contre vous, et vous écrasera du poids de sa colère !

Quoi ! l'humanité renoncer à la croyance en un Dieu, en une vie future, en un monde réparateur !..... Mais que lui donnerez-vous donc à la place ? ..... L'idée qu'elle est un développement de l'Absolu ?...... L'espérance d'être, à la mort, absorbée, annihilée dans le grand Tout ?.....

Ah ! sachez-le, traîtres : à l'humanité qui gémit, qui souffre, qui travaille, qui se lamente, qui se désespère et qui pleure, il faut d'autres idées et d'autres espérances. L'expérience de soixante siècles, la nature elle-même, dans ses aspirations les plus intimes, le proclament : c'est uniquement l'idée de Dieu et l'espérance du ciel qui consolent et qui fortifient l'âme de l'homme. Alors en effet, et alors seulement, l'homme reprend courage, et se rattachant à l'existence lorsqu'essuyant la sueur qui ruisselle de son front, ou comprimant les battements de son cœur  déchiré il lève les yeux vers le ciel, et pense à un Dieu qui le voit, qui l'entend et qui l'aime, et qui enrégistre une-à-une dans le grand livre, toutes ses douleurs et toutes ses peines, pour les récompenser un jour, et pour toute l'éternité, dans un royaume de paix, de gloire, de bonheur et d'amour !



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Message  ROBERT. Dim 9 Mai - 23:00

roger a écrit:
Quoi ! l'humanité renoncer à la croyance en un Dieu, en une vie future, en un monde réparateur !..... Mais que lui donnerez-vous donc à la place ? ..... L'idée qu'elle est un développement de l'Absolu ?...... L'espérance d'être, à la mort, absorbée, annihilée dans le grand Tout ?.....

Ah ! sachez-le, traîtres : à l'humanité qui gémit, qui souffre, qui travaille, qui se lamente, qui se désespère et qui pleure, il faut d'autres idées et d'autres espérances. L'expérience de soixante siècles, la nature elle-même, dans ses aspirations les plus intimes, le proclament : c'est uniquement l'idée de Dieu et l'espérance du ciel qui consolent et qui fortifient l'âme de l'homme. Alors en effet, et alors seulement, l'homme reprend courage, et se rattachant à l'existence lorsqu'essuyant la sueur qui ruisselle de son front, ou comprimant les battements de son cœur déchiré il lève les yeux vers le ciel, et pense à un Dieu qui le voit, qui l'entend et qui l'aime, et qui enregistre une-à-une dans le grand livre, toutes ses douleurs et toutes ses peines, pour les récompenser un jour, et pour toute l'éternité, dans un royaume de paix, de gloire, de bonheur et d'amour !


Après ces belles paroles d’encouragement, continuez d’écrire, mon cher Roger, cette critique violente et nécessaire contre les

rationalistes impies et ingrats, tous ces tricoteux de paniers, pelleteux de boucane et cordeux de bran de scie, prédécesseurs de tous

les impies et blasphémateurs de Montini Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 545542 Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 403733 et jusqu’à y compris Ratzinger et ses sbires… Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 545542 Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 403733 Le premier et le plus profond des savants : Adam - Page 3 403733
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Message  Roger Boivin Lun 10 Mai - 1:11

Very Happy

..à transcrire.
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Message  Roger Boivin Lun 10 Mai - 1:25


Ainsi, ô Rationalistes, s'écroulent misérablement toutes vos assertions. Vous dites que le père du genre humain est un orang-outang ; et l'on vous démontre que notre premier père est l'homme le plus parfait qui ait jamais existé ! Vous dites que les peuples primitifs et les peuples Anciens étaient plongés dans la barbarie ; et l'on vous fait voir que la civilisation qui a brillé au sein de ces peuples est peut-être plus belle, plus noble, plus éclatante que la civilisation des siècles modernes. Vous dites que l'homme est essentiellement perfectible, qu'il s'élève de progrès en progrès ; et l'on vous prouve que l'homme de sa nature, tend à dégénérer, qu'il dégénère partout où il est abandonné à lui-même, et qu'il ne se perfectionne jamais, hormis que Dieu le prenne par la main et le soulève.

Ah ! pourquoi donc, puisque vous êtes si faibles, puisque vos doctrines sont si fragiles, puisque nous, catholiques, nous vous faisons mordre à tout coup la poussière, êtes-vous si fiers, si superbes, si arrogants, si dédaigneux même, dans la haine que vous nous portez, dans la guerre implacable que vous nous faites ?

Encore si vous aviez prise sur nous ! s'il était douteux que Dieu existât, que Jésus-Christ fût le Fils de Dieu, que l’Église catholique fût son œuvre ! Certes alors, nous comprendrions au moins vos attaques, sinon vos fureurs. Mais que comprendre à votre conduite, lorsque ces vérités fondamentales de notre foi sont des vérités plus éclatantes que le soleil ?

Car, sachez-le bien, ô philosophes superbes, ce n'est pas de votre côté, c'est chez-nous, que se trouvent la certitude, l'évidence et la lumière dans les doctrines. Vous nous accusez d'avilir la raison humaine, en la condamnant à croire, et vous prétendez lui rendre sa dignité et sa grandeur en la soustrayant à ce que vous appelez les préjugés du catholicisme ; mais certes ! c'est bien vous-mêmes qui la dégradez et c'est bien nous seuls qui la régénérons. Car nous, nous avons l'intelligence de notre religion ; et vous, vous ne savez sur quoi appuyer votre incrédulité. Nous, nous avons le témoignage intime de notre cœur que nous sommes dans le vrai et dans le bien ; et vous, vous êtes livrés aux remords de votre conscience qui vous crie incessamment que vous êtes dans l'erreur et dans le mal. Nous, en croyant, nous ajoutons aux lumières propres de notre raison les lumières supérieures de la raison de Dieu, nous élevons la dignité de notre esprit jusqu'à la hauteur de l'esprit même de Dieu ; et vous, en vous constituant incrédules, vous éteignez les lumières mêmes de la raison humaine, parce qu’elles vous condamnent, et vous abaissez tellement votre esprit, la partie la plus noble de votre être, que vous ne voyez bientôt plus dans l'homme qu'une machine ou une brute. A nous donc l'honneur et la gloire, la paix et la tranquillité, les clartés intellectuelles et l'espérance ! A vous la honte et l'ignominie, l'anxiété et la terreur, les ténèbres profondes et le désespoir ! Et par conséquent, lorsque vous dites que les catholiques sont des imbéciles qui croient sans se rendre compte de rien, vous prononcez vous-mêmes, insensés, l'arrêt de votre condamnation, puisque les catholiques ne croient que parce qu'ils comprennent, avec la plus grande évidence, la plus grande certitude du monde, que Dieu existe, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, que l’Église romaine est la vraie institution de Jésus-Christ, que tout ce qu'enseigne le Pape et les Évêques est enseigné par l'Esprit-Saint lui-même, et qu'en définitive, il n'y a rien, sur la terre, qui soit plus raisonnable, plus juste, plus sage, plus digne et plus grand que de croire à la véracité de la parole divine !



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