Les sacramentaux.

III. Divisions. — 1° Une nomenclature du xiiie s. distingue six sortes de sacramentaux énoncés dans le vers :
Orans, tinctus, edens, confessus, dans, benedicens.

Orans, indique la prière;
Tinctus, l'aspersion de l'eau bénite et l'onction des huiles saintes;

Edens, la manducation du pain ou du sel bénit;

Confessus, la récitation du Confiteor à la messe ou à l'office;

Dans, l'aumône;

Benedicens, les bénédictions.

2° On trouve encore une nomenclature un peu différente :

Crux, aqua, nomen, edens, ungens, jurans, benedicens.

Crux, évoque la valeur du signe de la croix;

Aqua, l'eau lustrale;

Nomen, l'invocation du saint nom de Jésus;

Edens et Benedicens ont la même signification que plus haut;

Ungens désigne les onctions d'huile sainte;

Jurans, les exorcismes.

3° A l'époque moderne, on rencontre, tenant compte des termes du can. 1144, une distinction entre les sacramentaux-choses, dont l'objet est permanent, et les sacramentaux-actions, de nature transitoire. Les sacramentaux-actions sont eux-mêmes subdivisés, conformément au Code en consécrations (can. 1147, § 1); en bénédictions (can. 1147, § 2 à § 4); en exorcismes (can. 1151-1153).

Les bénédictions sont à leur tour subdivisées en simplement invocatives, appliquées à certaines personnes ou choses pour obtenir la protection divine, et en bénédictions constitutives qui, comme les consécrations, attachent les personnes ou les choses qui les reçoivent de façon permanente et plus ou moins définitive au service de Dieu.

4° D'aucuns voudraient inclure dans les sacramentaux les cérémonies effectuées dans la collation des sacrements, aussi bien que les rites autonomes institués pour eux-mêmes par l'Église (Dom G. Lefèbvre, Liturgia, Paris, 1930, p. 764-790). Selon cette large compréhension on distingue, parmi les sacramentaux, ceux qui peuvent être groupés autour des sacrements et ceux qui se rapportent aux besoins des chrétiens dans leur vie courante.

Ainsi se rattachent : 1. au Baptême, l'eau bénite.

2. A la Pénitence, les cendres; les cérémonies et prières du sacrement de Pénitence; les psaumes pénitent iaux; les coups de baguette des grands pénitenciers de Rome.

3. A l'Eucharistie, le pain bénit; le mélange de l'eau et du vin, le Pater; le dernier évangile ; les différentes bénédictions qui s'intègrent dans la messe, etc.

4. A la Confirmation, les différentes cérémonies qui l'accompagnent.

5. A l'Extrême-Onction, les prières et les exorcismes qu'elle comporte; la bénédiction du malade qui la suit et la recommandation de l'âme.

6. A l'Ordre, la bénédiction des abbés et des abbesses; la consécration des vierges; la profession religieuse; le sacre des rois.

7. Au Mariage, la bénédiction nuptiale; la bénédiction de l'anneau; la bénédiction des femmes enceintes en péril; la cérémonie des relevailles.

Dictionnaire de COde de droit Canonique Naz T. 7... col,787

477. — 2° Des bénédictions. — Can. 1147. § 2. Tout prêtre peut donner les bénédictions, sauf celles qui sont réservées au Souverain pontife, aux évêques ou à d'autres.

§ 3. Une bénédiction réservée donnée par un prêtre sans la permission nécessaire est illicite, mais elle est valide, à moins que le Saint-Siège n'en ait statué autrement dans la réservation.

§ 4. Les diacres et les lecteurs ne peuvent donner validement et licitement que les bénédictions qui leur sont permises expressément par le droit.

Certaines bénédictions (pallium, Agnus Dei, rose d'or) sont réservées au Souverain pontife et ne se trouvent pas dans les livres liturgiques ordinaires.

Les bénédictions réservées aux évêques se trouvent dans le pontifical romain. La plus solennelle est celle des saintes huiles, puisqu'elle concerne la matière avec laquelle sont faites les consécrations 2. Elle est réservée aux évêques, ce n'est que dans des circonstances exceptionnelles que le Saint-Siège accorde à des dignitaires non évêques de la faire 3.

2. Le Code emploie le terme bénédiction aux can. 734; 2271, 2°; et assez improprement le ferme consécration aux can. 239, § 1, 20° et 781, § 1.
3 Cf. supra, can. 734, § 1.

Naz , T.II can 1147

Rosalmonte a écrit:Merci Gabrielle.

Qouestchionne:

Que pourrait faire l'Abbé Siegel relativement aux saintes Huiles? Ne pas les utiliser?

Catherine a écrit:Cher Roger,

permission n'est pas obligation!

roger a écrit:

Catherine a écrit:Cher Roger,

permission n'est pas obligation!

Je voulais simplement savoir s'il était possible pour un prêtre actuellement de se procurer le saint Chrême même d'un évêque valide mais non licite, si évidemment un tel évêque existe de nos jours.

<blockquote>
1038. — 2° Exceptions. -- ■ 1. En général. — Can. 2261, § 2. Les fidèles en tenant compte du § 3, peuvent,
pour toute juste cause, demander à un excommunié les sacrements et les
sacramentaux, surtout si les autres ministres font défaut, et alors cet excommunié peut les administrer sans être tenu de s'informer de la cause de la demande.

Cette
disposition a été prise en faveur des fidèles, non de l'excommunié. Une
cause grave n'est pas exigée; un motif suffisant serait la consolation
spirituelle, l'entretien de la piété. La cause la plus fréquente, mais
non la seule, est l'absence d'autres ministres.
</blockquote>




Catherine : « D'autre part, JCMD semble faire une différence entre les
Canadiens et nous autres français (par exemple Eric et Sandrine,
Gérard, Bruno et moi) qui n'allons pas chez l'abbé Siegel, non seulement
à cause de la grande distance (qui serait à la rigueur, franchissable,
si ce n'est pas trop souvent) mais surtout à cause de sa position plus
qu'équivoque, (donc refus de la Pénitence et de la Communion chez un tel
curé, à cause du danger de séduction) ou encore, par exemple, du fait qu'il utilise le saint Chrême... de la Frat (! !) pour les baptêmes... (donc refus d'un tel baptême mêlé de communicatio in sacris pour nos enfants) »

gabrielle a écrit:

roger a écrit:

Catherine a écrit:Cher Roger,

permission n'est pas obligation!

Je voulais simplement savoir s'il était possible pour un prêtre actuellement de se procurer le saint Chrême même d'un évêque valide mais non licite, si évidemment un tel évêque existe de nos jours.

Pour un prêtre, les seuls évêques seraient ceux de la schismatique Frate où ceux de la sacrilège lignée Thuciste.

C'est pas les "gros chars"