Lectures pieuses et mauvaises lectures
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Lectures pieuses et mauvaises lectures
O combien il est important de nourrir son âme de lectures pieuses dès l’âge le plus tendre afin de s’en imprégner au plus profond du cœur . Que d’exemples à suivre, à méditer …
Mais ô combien il est dangereux de lire de mauvais livres au risque de s’en nourrir subrepticement.
Voici un texte édifiant de l’exemple exemplaire d’une enfant face à l’imprudence et la négligence d’une adulte.
Texte d’actualité de nos jours sans Foi ni lois, où le mal se glisse toujours et encore, souvent de façon visible mais aussi parfois de manière imperceptible .
Les mauvais livres définis par une enfant
On s’entretenait un jour devant une jeune enfant du danger des mauvaises lectures et particulièrement des mauvais journaux, que trop souvent des personnes honnêtes et chrétiennes se procurent par une inexplicable curiosité, disent-elles, de l’opinion de ces feuilles ; comme s’il n’était jamais intéressant de voir les ruses de la mauvaise foi, les calomnies de la passion et les excitations de l’impiété. On se rassure en disant qu’on est trop ferme dans sa foi et dans son honneur pour être ébranlé par de tels écrits.
C’est précisément ce qu ‘alléguait une des personnes présentes : « Je lis les mauvais journaux, disait-elle, mais j’oublie aussitôt ce que j’y ai vu, et ils ne me font point de mal. » Chacun de s’écrier qu’il en reste toujours quelque chose, que l’esprit se pervertit à se remplir de perversion, que d’ailleurs c’est contribuer à la détestable industrie de ces journalistes que de leur donner son argent en échange de leurs articles.
« Je vous assure, répondait la dame, que je n’éprouve rien de tout cela, et que ni une idée fausse, ni une impression mauvaise ne me restent de cette lecture ; je ne me rappelle rien.
_ Madame, reprit modestement l’enfant dont nous parlons, quittons ce discours, pourriez-vous me dire au juste ce que vous avez mangé à votre dîner dimanche dernier ? _ Ah ! pour cela, par exemple, non ! _ Et cependant, Madame, ces aliments oubliés vous ont nourrie. »
Tout le monde admira la sagacité de la pieuse fille ; il n’y avait rien à répondre à cette raison. Cela est certain, des mauvaises lectures, quoi qu’on fasse, il en reste toujours au fond de l’âme un résidu, une nourriture. Et cette nourriture, quelle peut-elle être ? De la corruption comme ce qui l’a produite.
Mais ô combien il est dangereux de lire de mauvais livres au risque de s’en nourrir subrepticement.
Voici un texte édifiant de l’exemple exemplaire d’une enfant face à l’imprudence et la négligence d’une adulte.
Texte d’actualité de nos jours sans Foi ni lois, où le mal se glisse toujours et encore, souvent de façon visible mais aussi parfois de manière imperceptible .
Les mauvais livres définis par une enfant
On s’entretenait un jour devant une jeune enfant du danger des mauvaises lectures et particulièrement des mauvais journaux, que trop souvent des personnes honnêtes et chrétiennes se procurent par une inexplicable curiosité, disent-elles, de l’opinion de ces feuilles ; comme s’il n’était jamais intéressant de voir les ruses de la mauvaise foi, les calomnies de la passion et les excitations de l’impiété. On se rassure en disant qu’on est trop ferme dans sa foi et dans son honneur pour être ébranlé par de tels écrits.
C’est précisément ce qu ‘alléguait une des personnes présentes : « Je lis les mauvais journaux, disait-elle, mais j’oublie aussitôt ce que j’y ai vu, et ils ne me font point de mal. » Chacun de s’écrier qu’il en reste toujours quelque chose, que l’esprit se pervertit à se remplir de perversion, que d’ailleurs c’est contribuer à la détestable industrie de ces journalistes que de leur donner son argent en échange de leurs articles.
« Je vous assure, répondait la dame, que je n’éprouve rien de tout cela, et que ni une idée fausse, ni une impression mauvaise ne me restent de cette lecture ; je ne me rappelle rien.
_ Madame, reprit modestement l’enfant dont nous parlons, quittons ce discours, pourriez-vous me dire au juste ce que vous avez mangé à votre dîner dimanche dernier ? _ Ah ! pour cela, par exemple, non ! _ Et cependant, Madame, ces aliments oubliés vous ont nourrie. »
Tout le monde admira la sagacité de la pieuse fille ; il n’y avait rien à répondre à cette raison. Cela est certain, des mauvaises lectures, quoi qu’on fasse, il en reste toujours au fond de l’âme un résidu, une nourriture. Et cette nourriture, quelle peut-elle être ? De la corruption comme ce qui l’a produite.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
Deo Gratias a écrit:O combien il est important de nourrir son âme de lectures pieuses dès l’âge le plus tendre afin de s’en imprégner au plus profond du cœur . Que d’exemples à suivre, à méditer …
Voici chère Deo Gratias un exemple, de cette sagesse que les parents doivent posséder, car au jour du Jugement de Dieu c'est sur cet enseignement donné à l'enfant qu'ils seront jugés!
Je connaissais un petit enfant qui habitait près de chez moi, Sa maman commença dès le berceau à lui parler de Jésus, et ce fut le premier nom qu’il prononça.
Très jeune, ( 5 ans) il trancha des questions de façon édifiantes.
À un jeune de son âge, qui avait la mauvaise habitude de proférer des jurons, il lui adressa deux avertissements, et voyant que rien ne changeait, il lui dit simplement de ne plus venir le voir pour jouer.
À un autre qui dénotait un esprit libéral, il essaya de lui expliquer, la vanité de son raisonnement, et devant le refus, le congédia, Sébastien prit ce jour-là à l'âge de huit ans la ferme résolution, de n'avoir pour ami que des enfants catholiques.
Il n'était pas rare de le voir se dépouiller de ces biens pour les donner à ceux qui n'en avaient pas… et ce, avec une joie du cœur, que seul l'amour de Dieu peut donner.
Sa confiance en Dieu était inébranlable, un jour il avoua même, qu'il ne pouvait présentement rien demander d'intention spéciale à Jésus, car il avait été tellement exaucé, qu'il ne pourrait pas remplir toutes les promesses que son âme d'enfant avait fait à Jésus, alors disait-il je dois attendre, pour ne pas manquer à mes promesses.
Quand vint le temps de la grande immolation, il marcha avec une rapidité vertigineuse vers son Créateur, se détachant de tous et de tout, il ne regarda jamais en arrière pour voir ce qu'il devait quitter.
Son attachement au Saint Sacrifice de la Messe, était émouvant (en ce temps-là, nous avions une messe de façon occasionnelle) malade, sans force, devant recevoir continuellement de l'oxygène, il voulut se rendre à la messe, (qui se célébrait, dans une petite chapelle, aménagée à l'intérieur d'une maison, mais au troisième étage) devant l'impossibilité de monter tant de marche, il répliqua : je les monterai assis une par une… Que de trésors d'amour Dieu cache dans ces âmes prédestinées
Un soir, quelques jours avant de mourir, épuisé par la maladie, il s'était mis au lit sans faire sa prière, sur la remarque qu'il pouvait la faire dans son lit, il ne voulut pas et rassemblant toutes les forces de son corps et son âme, il se releva et s'agenouilla pour la faire.
Au soir de sa mort, son dernier geste fut le signe de la croix, et il s'endormit ainsi dans la paix du Seigneur à l'âge de 12 ans et 9 mois.
Oui, des âmes comme Sébastien sont les soutient de notre combat.
Puisse le Seigneur, nous les donner comme protecteurs et nous réunir tous un jour dans la Béatitude éternelle.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
Merci Marie-Madeleine, merci, de nous avoir fait partager l'histoire édifiante de Sébastien.
Bénie soit la mère qui a mis au monde cette âme sainte et qui a su lui enseigner parfaitement l'Amour de Dieu.
Que Sébastien nous protège et nous soutienne du haut du Ciel.
Bénie soit la mère qui a mis au monde cette âme sainte et qui a su lui enseigner parfaitement l'Amour de Dieu.
Que Sébastien nous protège et nous soutienne du haut du Ciel.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
Bonjour Marie-Madeleine,
cela me rappelle le mot de Saint Thomas d'Aquin: " Vous deviendrez saint avec les saints et pervers avec les pervers. " Le bon Dieu donne des dispositions naturelles dans le bien qui ne demandent qu'à être surnaturalisées par l'éducation avec de saints parents. A preuve, cet enfant du bon Dieu qu'est Sébastien...Éloignons-nous, avec la grâce Dieu, des pervers, pour toujours...
cela me rappelle le mot de Saint Thomas d'Aquin: " Vous deviendrez saint avec les saints et pervers avec les pervers. " Le bon Dieu donne des dispositions naturelles dans le bien qui ne demandent qu'à être surnaturalisées par l'éducation avec de saints parents. A preuve, cet enfant du bon Dieu qu'est Sébastien...Éloignons-nous, avec la grâce Dieu, des pervers, pour toujours...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
Un catholique fidèle de 90 ans, médecin qui a donné sa vie entière à soigner les malades, et qui le fit longtemps sans rien demander en retour, bref cet homme de Dieu, qui est un de mes meilleurs amis, racontait que lorsqu'il était enfant, au collège vers l'âge de dix ans, il jeta un rapide coup d'oeil par-dessu l'épaule d'un compagnon plus vieux qui lisait une mauvaise revue. 80 ans se sont écoulés depuis ce coup d'oeil qui dura une fraction de seconde, et il n'a pas encore oublié cette image.
Nous oublions plus facilement le bien et le beau qui passent dans notre vie que le mal...
Nous oublions plus facilement le bien et le beau qui passent dans notre vie que le mal...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
Deo Gratias a écrit:
Voici un texte édifiant de l’exemple exemplaire d’une enfant face à l’imprudence et la négligence d’une adulte.
Texte d’actualité de nos jours sans Foi ni lois, où le mal se glisse toujours et encore, souvent de façon visible mais aussi parfois de manière imperceptible .
Les mauvais livres définis par une enfant
On s’entretenait un jour devant une jeune enfant du danger des mauvaises lectures et particulièrement des mauvais journaux, que trop souvent des personnes honnêtes et chrétiennes se procurent par une inexplicable curiosité, disent-elles, de l’opinion de ces feuilles ; comme s’il n’était jamais intéressant de voir les ruses de la mauvaise foi, les calomnies de la passion et les excitations de l’impiété. On se rassure en disant qu’on est trop ferme dans sa foi et dans son honneur pour être ébranlé par de tels écrits.
C’est précisément ce qu ‘alléguait une des personnes présentes : « Je lis les mauvais journaux, disait-elle, mais j’oublie aussitôt ce que j’y ai vu, et ils ne me font point de mal. » Chacun de s’écrier qu’il en reste toujours quelque chose, que l’esprit se pervertit à se remplir de perversion, que d’ailleurs c’est contribuer à la détestable industrie de ces journalistes que de leur donner son argent en échange de leurs articles.
« Je vous assure, répondait la dame, que je n’éprouve rien de tout cela, et que ni une idée fausse, ni une impression mauvaise ne me restent de cette lecture ; je ne me rappelle rien.
_ Madame, reprit modestement l’enfant dont nous parlons, quittons ce discours, pourriez-vous me dire au juste ce que vous avez mangé à votre dîner dimanche dernier ? _ Ah ! pour cela, par exemple, non ! _ Et cependant, Madame, ces aliments oubliés vous ont nourrie. »
Tout le monde admira la sagacité de la pieuse fille ; il n’y avait rien à répondre à cette raison. Cela est certain, des mauvaises lectures, quoi qu’on fasse, il en reste toujours au fond de l’âme un résidu, une nourriture. Et cette nourriture, quelle peut-elle être ? De la corruption comme ce qui l’a produite.
La sagesse des enfants m'étonnera toujours. Je soupçonne Dieu d'être un enfant... Mais j'y pense.... Il l'est... L'Enfant-Jésus !! Je vous reviendrai plus tard avec une histoire semblable, sauf que cette fois c'est la mère d'un adolescent qui lui fait comprendre la fausseté machiavélique du cartésianisme.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
CONFITEOR a écrit:Deo Gratias a écrit:
Voici un texte édifiant de l’exemple exemplaire d’une enfant face à l’imprudence et la négligence d’une adulte.
Texte d’actualité de nos jours sans Foi ni lois, où le mal se glisse toujours et encore, souvent de façon visible mais aussi parfois de manière imperceptible .
Les mauvais livres définis par une enfant
On s’entretenait un jour devant une jeune enfant du danger des mauvaises lectures et particulièrement des mauvais journaux, que trop souvent des personnes honnêtes et chrétiennes se procurent par une inexplicable curiosité, disent-elles, de l’opinion de ces feuilles ; comme s’il n’était jamais intéressant de voir les ruses de la mauvaise foi, les calomnies de la passion et les excitations de l’impiété. On se rassure en disant qu’on est trop ferme dans sa foi et dans son honneur pour être ébranlé par de tels écrits.
C’est précisément ce qu ‘alléguait une des personnes présentes : « Je lis les mauvais journaux, disait-elle, mais j’oublie aussitôt ce que j’y ai vu, et ils ne me font point de mal. » Chacun de s’écrier qu’il en reste toujours quelque chose, que l’esprit se pervertit à se remplir de perversion, que d’ailleurs c’est contribuer à la détestable industrie de ces journalistes que de leur donner son argent en échange de leurs articles.
« Je vous assure, répondait la dame, que je n’éprouve rien de tout cela, et que ni une idée fausse, ni une impression mauvaise ne me restent de cette lecture ; je ne me rappelle rien.
_ Madame, reprit modestement l’enfant dont nous parlons, quittons ce discours, pourriez-vous me dire au juste ce que vous avez mangé à votre dîner dimanche dernier ? _ Ah ! pour cela, par exemple, non ! _ Et cependant, Madame, ces aliments oubliés vous ont nourrie. »
Tout le monde admira la sagacité de la pieuse fille ; il n’y avait rien à répondre à cette raison. Cela est certain, des mauvaises lectures, quoi qu’on fasse, il en reste toujours au fond de l’âme un résidu, une nourriture. Et cette nourriture, quelle peut-elle être ? De la corruption comme ce qui l’a produite.
La sagesse des enfants m'étonnera toujours. Je soupçonne Dieu d'être un enfant... Mais j'y pense.... Il l'est... L'Enfant-Jésus !! Je vous reviendrai plus tard avec une histoire semblable, sauf que cette fois c'est la mère d'un adolescent qui lui fait comprendre la fausseté machiavélique du cartésianisme.
Chose promise, chose dûe... avec un peu de retard.. dans le fil qui suit.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
LE GÂTEAU DE DESCARTES
.
Gâteau de DESCARTES… (récit : je pense qu’il émane, en partie, de M. l’abbé Georges de Nantes…)
( Ici, on appellerait çà : «LA CERISE SUR LE SUNDAE» )
Un étudiant, de niveau c.e.g.e.p. (entre le secondaire et l’université), poursuit de longues études, en philosophie notamment, avec des «auteurs» comme Kant, Hegel, et surtout Descartes. Sa maman, qui est une bonne catholique, qui résiste, de toute sa Foi, en étant privée de tous les sacrements et de toute direction sacerdotale, au schisme, à l’hérésie, et à l’apostasie universelles qui existent aujourd’hui avec, comme propagandiste planétaire de toute cette boue et de tout ce blasphème, Jos, l’INTRUS en calotte blanche à Rome…
Cette maman, la cinquantaine avancée, mère d’un jeune homme dans la vingtaine, est douée d’un esprit d’observation, d’une intelligence et d’un gros bon sens peu communs, un gros bon sens "sans bon sens"...
à suivre...
Gâteau de DESCARTES… (récit : je pense qu’il émane, en partie, de M. l’abbé Georges de Nantes…)
( Ici, on appellerait çà : «LA CERISE SUR LE SUNDAE» )
Un étudiant, de niveau c.e.g.e.p. (entre le secondaire et l’université), poursuit de longues études, en philosophie notamment, avec des «auteurs» comme Kant, Hegel, et surtout Descartes. Sa maman, qui est une bonne catholique, qui résiste, de toute sa Foi, en étant privée de tous les sacrements et de toute direction sacerdotale, au schisme, à l’hérésie, et à l’apostasie universelles qui existent aujourd’hui avec, comme propagandiste planétaire de toute cette boue et de tout ce blasphème, Jos, l’INTRUS en calotte blanche à Rome…
Cette maman, la cinquantaine avancée, mère d’un jeune homme dans la vingtaine, est douée d’un esprit d’observation, d’une intelligence et d’un gros bon sens peu communs, un gros bon sens "sans bon sens"...
à suivre...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
.
Le fameux «je pense, donc je suis» du non moins fumeux René, était, aux yeux de notre universitaire, la trouvaille du siècle, l’invention de la roue, l’invention du bouton à quatre trous, et surtout la panacée universelle à toutes les questions qui ont hanté et qui ont préoccupé toutes les civilisations passées et surtout futures. Il voulait faire part, et surtout, amener, persuader et convaincre sa bonne mère qu’il avait trouvé l’élixir, la fontaine de Jouvence, le nectar des dieux de toutes les philosophies passées, - - la philosophie thomiste surtout – et de toutes les métaphysiques…
Il s’y employa de tout son saoul pendant près d’un mois, apportant arguments, contre-arguments, etc, etc.. Sa bonne mère l’écouta avec amour et patience. Au bout d’un certain temps, elle lui dit : «Quel dessert préfères-tu le plus ?» - « Le gâteau au chocolat Forêt-Noire» fut sa réponse. «Eh bien ! demain, je t’en ferai un…»
à suivre...
Le fameux «je pense, donc je suis» du non moins fumeux René, était, aux yeux de notre universitaire, la trouvaille du siècle, l’invention de la roue, l’invention du bouton à quatre trous, et surtout la panacée universelle à toutes les questions qui ont hanté et qui ont préoccupé toutes les civilisations passées et surtout futures. Il voulait faire part, et surtout, amener, persuader et convaincre sa bonne mère qu’il avait trouvé l’élixir, la fontaine de Jouvence, le nectar des dieux de toutes les philosophies passées, - - la philosophie thomiste surtout – et de toutes les métaphysiques…
Il s’y employa de tout son saoul pendant près d’un mois, apportant arguments, contre-arguments, etc, etc.. Sa bonne mère l’écouta avec amour et patience. Au bout d’un certain temps, elle lui dit : «Quel dessert préfères-tu le plus ?» - « Le gâteau au chocolat Forêt-Noire» fut sa réponse. «Eh bien ! demain, je t’en ferai un…»
à suivre...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
.
Vous auriez dû voir la mère cordon-bleu à ses cuisines et à ses fourneaux ! Quelle expertise, quel doigté et surtout quel amour elle déploye pour son fils !... Le jeune homme, étudiant «rené» et les autres fossoyeurs de la religion catholique, sent et hume , du salon, les fumets odoriférants du chocolat, de la pâte spécialement apprêtée et des ingrédients spéciaux, propres à toute bonne cuisinière…
Arrive le jour «j», l’heure «h» et la minute «m»… La maman arrive dans la cuisine, le garçon prêt à savourer son plat favori…
À suivre…
Vous auriez dû voir la mère cordon-bleu à ses cuisines et à ses fourneaux ! Quelle expertise, quel doigté et surtout quel amour elle déploye pour son fils !... Le jeune homme, étudiant «rené» et les autres fossoyeurs de la religion catholique, sent et hume , du salon, les fumets odoriférants du chocolat, de la pâte spécialement apprêtée et des ingrédients spéciaux, propres à toute bonne cuisinière…
Arrive le jour «j», l’heure «h» et la minute «m»… La maman arrive dans la cuisine, le garçon prêt à savourer son plat favori…
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
.
Que découvre-t-il dans son assiette ? Oh! horreur : elle est vide, néant, rien, nihil …
Quelle frustration, quel étonnement devant sa maman qui l’aime bien, qui l’aime pour Dieu. Incompréhension totale !! Désarroi complet... Il se risque timidement : « Mais,… mais il n’y a rien dans mon assiette maman ! » -«Si, il y a quelque chose mon enfant!» - «Non, il n’y a rien !» Complètement décontenancé le garçon... À la fin, sa mère lui chuchote à l’oreille : « Facile, mon fils : tu n’as qu’à PENSER qu’il y a un morceau de gâteau, tu n’as qu’à PENSER au dessert, et voilà, le tour est joué !... «Ton» Descartes n’affirme-t-il pas, qu’en y pensant, qu’à force de penser, de réfléchir, tu feras apparaître, comme par magie, (je soupçonne Descartes de faire partie d’une société ésotérique…) la réalité des choses… comme si Dieu nous donnait la pensée AVANT de nous donner l’être, l’existence, avant de nous créer… Encore un autre qui veut que Dieu ait créé toute chose d’une manière différente dont Il le fit… Encore un discutailleur à ergoter à propos de tout et de rien – surtout à propos de rien - Encore un «tricoteux de panier», un «pelleteux de boucane» qui met la charrue avant les bœufs, tout comme satan voulut se mettre à l’égal de Dieu et même avant Lui…»
à suivre...
Que découvre-t-il dans son assiette ? Oh! horreur : elle est vide, néant, rien, nihil …
Quelle frustration, quel étonnement devant sa maman qui l’aime bien, qui l’aime pour Dieu. Incompréhension totale !! Désarroi complet... Il se risque timidement : « Mais,… mais il n’y a rien dans mon assiette maman ! » -«Si, il y a quelque chose mon enfant!» - «Non, il n’y a rien !» Complètement décontenancé le garçon... À la fin, sa mère lui chuchote à l’oreille : « Facile, mon fils : tu n’as qu’à PENSER qu’il y a un morceau de gâteau, tu n’as qu’à PENSER au dessert, et voilà, le tour est joué !... «Ton» Descartes n’affirme-t-il pas, qu’en y pensant, qu’à force de penser, de réfléchir, tu feras apparaître, comme par magie, (je soupçonne Descartes de faire partie d’une société ésotérique…) la réalité des choses… comme si Dieu nous donnait la pensée AVANT de nous donner l’être, l’existence, avant de nous créer… Encore un autre qui veut que Dieu ait créé toute chose d’une manière différente dont Il le fit… Encore un discutailleur à ergoter à propos de tout et de rien – surtout à propos de rien - Encore un «tricoteux de panier», un «pelleteux de boucane» qui met la charrue avant les bœufs, tout comme satan voulut se mettre à l’égal de Dieu et même avant Lui…»
à suivre...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Lectures pieuses et mauvaises lectures
.
Inutile de vous dire qu’après cette belle et toute simple démonstration par sa bonne mère de la fou-thèse des cartésiens et autres INTRUS, tous ses arguments sont tombés à plat, c’est le cas de le dire…! Et il n’a plus jamais embêté sa mère et qui que ce soit d’autre, avec de pareilles sornettes…et s’est mis à l’étude de la seule philosophie, de la vraie philosophie, de celle du Docteur Angélique…
Inutile de vous dire qu’après cette belle et toute simple démonstration par sa bonne mère de la fou-thèse des cartésiens et autres INTRUS, tous ses arguments sont tombés à plat, c’est le cas de le dire…! Et il n’a plus jamais embêté sa mère et qui que ce soit d’autre, avec de pareilles sornettes…et s’est mis à l’étude de la seule philosophie, de la vraie philosophie, de celle du Docteur Angélique…
- FIN -
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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