SEMEZ DES AVE MARIA.

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Message  gabrielle Sam 03 Oct 2009, 7:45 am

Une âme pieuse, jouissant d'une certaine liberté, avait l'habitude, en se rendant à son travail, de prendre un chemin détourné qui prolongeait son trajet de manière à la fatiguer.

« — Pourquoi ces détours inutiles ? lui disait-on.

» — C'est que, répondait-elle naïvement, il y a là une malade qui refuse de se réconcilier avec Dieu, et toutes les fois que je le puis, je vais répandre quelques Ave Maria devant sa porte. Je ne sais si je me trompe, mais je me figure qu'il en est des prières comme des eaux de senteur. Si on en répand quelques gouttes par terre, elles exhalent leur arôme dans toute la maison. Je suis convaincue que mes Ave Maria finiront par convertir cette pauvre femme.

J'en ai fait déjà une fois l'expérience. Après avoir ainsi semé mes petites prières devant une maison pendant deux mois, le malade qui l'habitait se confessa avant de mourir. »

Ces simples paroles renferment toute une révélation. Semer des prières autour des âmes pour les embaumer et les préserver de la corruption, semer des prières pour purifier des âmes et faire pénétrer en elles la grâce de Dieu, quelle œuvre facile! Quel est le chrétien assez dépourvu de ressources, assez persuadé de son inutilité, pour se croire incapable de remplir cet humble office dans la famille, dans les rues, autour d'un malade? Indépendamment de la personne qui prie, la prière n'a-t-elle pas une vertu qui lui est propre ?

Un missionnaire, appelé pour donner les exercices dans une paroisse difficile, demanda au curé s'il ne se trouvait pas, parmi les âmes pieuses, un pauvre admis à la Communion fréquente et sur la piété duquel il pût compter.

« — Il y a habituellement, répondit le curé, sous le porche de l'église, une mendiante très âgée qui ne sait pas autre chose que son Rosaire, et qui vit heureuse et tranquille sous la main de Dieu qui l'afflige. »

Le missionnaire, l'ayant fait appeler : « Écoutez, lui dit-il ; entrez dans l'église, et pendant que je prêcherai, mettez-vous à genoux au pied de cette colonne et récitez le Rosaire à mon intention. »

La mendiante obéit, et tous les soirs le prédicateur avait la consolation de la voir égrener pieusement son Chapelet à l'endroit indiqué.

La mission eut un magnifique résultat.

« — Ce n'est pas à moi qu'il faut rendre grâces, dit au curé le bon religieux, mais plutôt à votre chère mendiante ; pendant que je parlais, elle ouvrait les cœurs au moyen de ses prières, et y faisait pénétrer la grâce avec mes paroles. »

Du courage donc, ô âmes retenues par le sentiment de votre inutilité ! Semez, semez des prières, et vous récolterez des conversions
.

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SEMEZ DES AVE MARIA. Empty L'EFFICACITÉ DU ROSAIRE.

Message  Roger Boivin Jeu 04 Fév 2016, 10:49 am



Je me souviens, écrivait Mgr Dupanloup, d'avoir rencontrer une fois dans ma vie, de l'efficacité du Rosaire, un exemple que je n'oublierai jamais. Il y a quelquefois dans la vie du prêtre de ces rencontres où je ne sais quel éclair de grâce éternelle pénètre son âme, et y projette avec une douceur infinie des clartés et comme des splendeurs qui ne se laissent jamais oublier.

J'ai donc eu un jour une révélation de l'extrême puissance de l'Ave Maria ; c'était auprès d'un lit de mort, en recueillant et en bénissant le dernier soupir d'une toute jeune femme à qui naguère j'avais fait faire sa première Communion.

J'avais la coutume de ne jamais faire faire la première Communion sans recommender à mes enfants au moins la fidélité à cette simple et puissante prière, l'Ave Maria.

Et cette jeune femme, elle avait à peine vingt ans, et il y avait à peine un ans que j'avais béni son mariage.

Et cette jeune femme, depuis sa première Communion, avait été très fidèle à mes conseils ; et même, c'était encore une autre de mes recommandations, elle récitait tous les jours quelques dizaines de Chapelet ; et depuis quatre ans elle le récitait tout entier.

Fille d'un des vieux maréchaux de l'empire et des plus justement célèbres ; adorée d'un père, d'une mère et d'un mari ; riche, jeune, brillante, heureuse enfin d'avoir donné le jour à un fils, eh bien ! au milieu de tout ce bonheur présent et de tous ces rêves d'avenir, tout à coup, à vingt ans, il faut mourir ! A peine mère, frappée d'une de ces maladies inexorables auxquelles on n'échappe pas ... il faut mourir !

Et c'est moi qu'on chargeait de lui porter cette terrible nouvelle !

J'entrai.

Sa mère était dans la désolation, son mari désespéré, son vieux père anéanti, plus encore que sa mère, comme cela n'est pas rare. - J'ai remarqué plus d'une fois, dans les grandes douleurs, que les femmes chrétiennes, malgré une sensibilité profonde, portent plus fortement leur peine que les plus vaillants guerriers.

J'entrai donc à travers toutes ces douleurs et ne savais comment aborder la malade.

Je fus stupéfait quand, arrivé près d'elle, je lui trouvé le sourire sur les lèvres.

Oui, cette jeune femme qui allait être enlevé par un coup si soudain à toutes les espérances les plus brillantes, à tous les plus légitimes bonheurs, à toutes les affections les plus tendres, les plus pures, elle me souriait !

La mort s'avançait à pas pressés ; elle le savait, elle le sentait ; elle avait même un éclat de visage qui en révélait les apprches, et elle me souriait avec une certaine tristesse douce où la joie surnageait.

Je ne pus m'empêcher de lui dire :
« - O mon enfant, quel coup ! »

Et elle, avec un inexprimable accent ( je suis encore ému en me rappelant, en retrouvant cet accent ) :
« - Est-ce que vous ne croyez pas, dit-elle, que j'irai au Ciel ? »
« - Mon enfant, répondis-je, j'en ai une bien grande espérance. »
« - Et moi, reprit-elle, j'en suis sûre. »

Je lui dis :
« - Qu'est-ce qui vous donne cette certitude ? »
« - c'est, me dit-elle, un conseil que vous m'avez donné autrefois. »
« - Et quel est ce conseil ? »
« - Quand j'ai fait ma première Communion, vous nous avez recommendé de dire tous les jours l'Ave Maria et de le bien dire. Je l'ai dit tous les jours, et même, depuis quatre ans, je n'ai pas manqué un seul jour de dire mon Chapelet tout entier, et c'est cela qui fait que je suis sûre d'aller au Ciel. »
« - Et comment ? lui dis-je. »
« - Je ne puis pas croire, ajouta-t-elle, avec gravité, et c'est une pensée qui ne me quitte pas depuis que j'ai été frappée, je ne puis croire que j'aie dit, depuis quatre ans, cinquante fois par jour à la Très Sainte Vierge : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse, maintenant et à l'heure de ma mort ! » et qu'en ce moment où je vais mourir elle ne soit pas près de moi. Elle y est, j'en suis sûre ; elle prie pour moi, c'est elle qui va m'introduire au Ciel. »

Voilà ce que me dit cette jeune femme ; et je vis alors un spectacle que rien ne pourrait retracer, une mort vraiment céleste. Je vis une tendre et frêle créature, à la fleur de son âge, enlevée à tout ce qui est le bonheur ici-bas, à tout ce qui fait aimer la vie, quittant là, sur la terre, un père, une mère, un mari dont elle était adorée et qu'elle adorait, un pauvre petit enfant, gage si désiré et si cher ; quittant tout cela non sans larmes, mais avec une sérénité radieuse, consolant ses vieux parents, bénissant son petit enfant, encourageant son pauvre mari ; et au milieu de tous ces biesn qui se brisaient, de tous ces embrassements qui essayaient vainement de la retenir, ne voyant que le Ciel, ne parlant que du Ciel, et son dernier soupir étant un sourire à la grâce et à la gloire étenelle ...

Ce souvenir est pour moi innéffaçable. Et vous, gardez-le aussi dans votre coeur.

Quelque puisse être la mesure de votre carrière et des jours comptés de votre vie, vous aussi, dites avec fidélité et confiance :

« Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. »

Et quelque soit l'heure où Dieu vous appellera, vous sentirez, vous aussi, à vos derniers moments, les bénédictions de Marie sur vous.





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Message  ROBERT. Jeu 04 Fév 2016, 11:19 am


Merci Gabrielle et Roger.

La très grande efficacité de l'Ave Maria.

La Sainte Vierge Marie, forte comme une armée rangée en bataille.
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Message  Roger Boivin Dim 07 Fév 2016, 11:28 pm



Il y avait à Paris une vertueuse mère, très dévouée à la Sainte Vierge. Elle lui avait consacré toute sa famille, et avait voulu que tous ses enfants  portassent le prénom de Marie, afin de les mettre sous sa protection spéciale.

Le vice lui faisair horreur, et surtout ce qui paraissait seulement avoir l'ombre de l'immodestie. Elle ne pouvait supporter la pensée que ses enfants s'en souillassent jamais, et son coeur  généreux lui inspira de se dévouer pour les préserver de ce malheur. Mille fois elle avait dit à Dieu, conjurant Marie d'appuyer sa demande : « Mon Dieu, faite de moi tout ce que vous voudrez, envoyez-moi les douleurs les plus horribles, mais sauvez mes enfants ; ne permettez pas qu'ils cessent d'être purs. »

Un mal affreux dont elle se vit atteinte lui donna lieu de croire que son dévouement était accepté. Sa maladie dura cinq années entières, pendant lesquelles elle disait souvent à ses enfants : « Gardez bien votre innocence, car c'est pour la conserver que je souffre et que je meurs ! »

Enfin Dieu, satisfait de l'héroïsme de cette tendre mère, l'appela à lui le 21 février 1834. Elle expira doucement, la main étendue sur ses enfants pour les bénir, et la figure resplendissante de ce reflet angélique que donne l'innocence du coeur.

Heureuse mère d'avoir eu le courage de faire un tel sacrifice ! Heureux enfants d'avoir eu une si vertueuse mère ! Heureux serons-nous aussi, chrétiens, si nous savons tout souffrir, tout endurer plutôt que de perdre le trésor inestimable de la pureté !


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Message  ROBERT. Lun 08 Fév 2016, 12:30 pm

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A la suite de votre dernier "post", je ne peux que répéter, à la suite de Saint Jean Chrysostôme:
Saint Jean Chrysostôme. a écrit:
Être sage et en même temps être simple et sans déguisement, c’est le plus haut comble de la sagesse, c’est une imitation de la vie des anges. L’âme d’un petit enfant est pure et libre de toutes les passions.
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https://messe.forumactif.org/t5134-suite-de-saint-matthieu-chap-xix-vv-1-19-par-saint-jean-chrysostome-extraits#98330
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Message  Roger Boivin Mer 10 Fév 2016, 7:56 am



Un vrai serviteur de Marie est assuré de son salut.

Voici, à l'appui de cette vérité, un fait arrivé tout récemment dans les Missions d'Amérique.

Une pauvre femme, qui avait conservé précieusement la grâce de son baptême, était connue de toute la contrée par la vivacité de sa foi, l'ardeur de sa piété  et surtout sa tendre dévotion envers la Sainte Vierge. Elle tomba dangereusement malade et fit appeler le missionnaire.

« - Mon Père, dit-elle, je sens que je n'ai plus longtemps à vivre ; ce n'est point pourtant que cela m'afflige, tout au contraire, je me réjouis de mourir, dans l'espérance de voir Dieu au Ciel, où je compte être introduite par la Sainte Vierge. Seulement je vous prie d'offrir après ma mort une fois le Saint Sacrifice pour le repos de mon âme, et je vous promets de ne point vous oublier quand je serai dans la gloire. »

Elle reçut les derniers sacrements avec une ferveur admirable, et peu de temps après elle tomba en léthargie ; on la crut morte. Le lendemain, comme on se disposait à l'ensevelir, elle revint à elle et demanda sa petite image de la Sainte Vierge ; on la lui présenta ; elle la couvrit de baisers et de douces larmes ; on ne pouvait l'en séparer.

Le Père est appelé ; elle lui dit :

« - Mon Père, un ange m'a conduite à l'entrée de l'enfer ; j'en suis encore toute épouvantée. Une chose pourtant adoucit ma frayeur, c'est qu'il m'a assuré que, parmi les millions de damnés, aucuns sur la terre n'avait eu de dévotion envers Marie. Aussi, dès maintenant, je veux redoubler pour elle d'amour, de confiance et de zèle à l'imiter. »

Que cet exemple est propre à raviver l'espérance au coeur des enfants de Marie !


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Message  ROBERT. Mer 10 Fév 2016, 10:21 am

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Aucune dévotion à Marie ?

Même pas un je vous salue Marie durant le cours de leur existence.

Quelle désolation.
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Message  Roger Boivin Jeu 11 Fév 2016, 7:55 am



La vraie dévotion à Marie,

d'après le B. GRIGNON DE MONTFORT


Le démon, comme un faux monnayeur et un trompeur fin et expérimenté, a déjà abusé et damné tant d'âmes par une fause dévotion, même à la Très Sainte Vierge, qu'il se sert tous les jours de son expérience diabolique pour en damner beaucoup d'autres en les endormant dans le péché, sous prétexte de quelques prières mal dites et de quelques pratiques extérieures qu'il leur inspire.

Comme un faux monnayeur ne contrefait ordinairement que l'or et l'argent, et fort rarement les autres métaux, parce qu'ils n'en valent pas la peine,  ainsi l'esprit malin ne contrefait pas autant les autres dévotions que celles de JÉSUS et de MARIE, les dévotions à la sainte Communion et à la Sainte Vierge, parce qu'elles sont, parmi les autres dévotions, ce que sont l'or et l'argent parmi les métaux.

Il est donc très important de connaître la véritable dévotion à MARIE pour l'embrasser.

1° La vraie dévotion à la Sainte Vierge est intérieure, c'est-à-dire qu'elle part de l'esprit et du coeur ; elle vient de l'estime qu'on fait de la Sainte Vierge, de la haute idée qu'on s'est formée de ses grandeurs, et de l'amour qu'on lui porte.

2° Elle est tendre, c'est-à-dire pleine de confiance en la Très Sainte Vierge, comme d'un enfant en sa mère.
Elle fait qu'une âme recourt à elle en tous ses besoins spirituels et temporels avec beaucoup de simplicité, de confiance et de tendresse ; qu'elle implore l'aide de sa bonne Mère en tous temps, en tous lieux et toutes choses : - dans ses doutes, pour être éclairée ; - dans ses égarements, pour être redressée ; - dans ses tentations, pour être soutenue ; - dans ses faiblesses, pour être fortifiée ; - dans ses chutes pour être relevée ; - dans ses découragements, pour être encouragée ; - dans ses scrupules, pour en être délivrée ; - dans ses croix, travaux et traverses de la vie, pour en être consolée. Enfin, en tous ses maux de corps et d'esprit, MARIE est son recours ordinaire, sans crainte d'importuner cette bonne Mère et de déplaire à JÉSUS-CHRIST.

3° La vraie dévotion à MARIE est sainte, c'est-à-dire qu'elle porte une âme à éviter le péché et à imiter les vertus de cette Vierge si pure, particulièrement son humilité profonde, sa foi vive, son obéissance aveugle, son oraison continuelle, sa mortification universelle, sa pureté incomparable, sa charité ardente, sa patience héroïque, sa douceur céleste et sa sagesse divine. Ce sont les dix principales vertus de la Très Sainte Vierge.

4° La vraie dévotion à MARIE est constante : - elle affermit une âme dans le bien, et elle la porte à ne pas quitter facilement ses pratiques de dévotion ; elle la rend courageuse pour s'opposer au monde, dans ses modes et ses maximes ; - à la chair, dans ses appétits et ses passions ; - et au diable, dans ses tentations ; - en sorte qu'une personne vraiment dévote à MARIE n'est point changeante, chagrine, scrupuleuse ni craintive.
Ce n'est pas qu,elle ne tombe et qu'elle ne change quelquefois dans sa sensibilité et sa dévotion ; mais si elle tombe, elle se relève en tendant la main à sa bonne Mère ; si elle devient sans goût ni dévotion sensible, elle ne s'en met point en peine,  car le juste et le dévot fidèle de MARIE vivent de la foi de JÉSUS et de MARIE,  et non des sentiments de la nature.

5° Enfin, la vraie dévotion à MARIE est désintéressée, c'est-à-dire qu'elle inspire à une âme de ne point se rechercher soi-même, mais DIEU seul, dans sa sainte Mère.
Un vrai dévot à MARIE ne sert pas cette auguste Reine par un esprit de lucre et d'intérêt, ni pour son bien temporel, ni corporel, ni spirituel, mais uniquement parce qu'elle mérite d'être servie, et DIEU seul en elle ; il n'aime pas MARIE précisément parce qu'elle lui fait du bien, ou qu'il en espère d'elle, mais parce qu'elle est aimable. C'est pourquoi il l'aime et la sert aussi fidèlement dans les dégoûts et les sécheresses que dans les douceurs et les ferveurs sensibles ; il l'aime autant sur le Calvaire qu'aux noces de Cana.

Oh! qu'un tel dévot à la Sainte Vierge, qui ne se recherche en rien dans les services qu'il lui rend, est agréable et précieux aux yeux de DIEU et de sa sainte Mère !



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