ARS: la chaire où la sainteté a été enseignée.
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ARS: la chaire où la sainteté a été enseignée.
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Petite remarque: Le trait qui va suivre relève des grâces extraordinaires, qui ne sont pas le lot de tout le monde. Le saint Curé le donne pour fortifier les grands pécheurs et les éloigner du désespoir.
Malheureusement de nos jours, avec la secte conciliaire, la miséricorde de Dieu est devenue une licence pour le péché; les gens se disant : Dieu est bon, il va me pardonner...j’aurai tout le temps de me repentir….
Cette mentalité est en fait un mépris de Dieu des plus graves et un aller simple pour l'Enfer.
FIN.
Petite remarque: Le trait qui va suivre relève des grâces extraordinaires, qui ne sont pas le lot de tout le monde. Le saint Curé le donne pour fortifier les grands pécheurs et les éloigner du désespoir.
Malheureusement de nos jours, avec la secte conciliaire, la miséricorde de Dieu est devenue une licence pour le péché; les gens se disant : Dieu est bon, il va me pardonner...j’aurai tout le temps de me repentir….
Cette mentalité est en fait un mépris de Dieu des plus graves et un aller simple pour l'Enfer.
D'après tout ce que nous voyons que Jésus-Christ (a fait) pour nous sauver, comment pourrions-nous désespérer de sa miséricorde, puisque son plus grand plaisir est de nous pardonner; de sorte que comme que nos péchés soient multipliés, si nous voulons les quitter et nous en repentir, nous sommes sûrs de notre pardon. Quand nos fautes égaleraient les feuilles des forêts, nous serons pardonnés, si notre cœur est vraiment contrit.
Pour vous en convaincre, en voici un bel exemple. Nous lisons dans l'histoire qu'un jeune homme, nommé Théophile, qui était prêtre, fut accusé auprès de son évêque, et déposé d'une dignité dont il était pourvu. Cet affront le porta à une telle fureur, qu'il appela le démon à son secours.
Cet esprit malin lui apparut sous une forme ordinaire, lui promettant de lui faire recouvrer sa dignité s'il voulait renoncer de suite à Jésus et à Marie. Il le fit, étant aveuglé par la fureur, et donna au démon une renonciation par un écrit fait de sa main. Le jour suivant, l'évêque ayant reconnu sa faute, le fit appeler dans l'église, lui demanda pardon d'avoir cru trop facilement ce que l'on avait dit de lui, et le rétablit dans sa dignité.
Sur cela il se trouva dans un grand embarras ; il demeura longtemps déchiré par les remords de sa conscience. Il lui vint (en pensée) d'avoir recours à la sainte Vierge, voyant qu'il était si indigne de demander lui-même pardon au bon Dieu. Il alla devant une image de la sainte Vierge, la priant de lui obtenir son pardon auprès de son divin Fils; et, pour cela, il jeûna quarante jours et pria continuellement. Au bout de quarante jours, la sainte Vierge lui apparut, lui disant qu'elle avait obtenu son pardon.
(Il fut) bien consolé de cette grâce ; mais il lui restait encore une épine bien profonde à tirer: c'était ce billet qu'il avait donné au démon. Il pensa que le bon Dieu ne refuserait pas cette grâce à sa Mère; il continua trois jours à la prier, et, à son réveil, il trouva son billet sur sa poitrine. Plein de reconnaissance, il va à l'église, et, devant tout le monde, il publie la grâce que le bon Dieu lui avait accordée par l'entremise de sa sainte Mère. Faisons de même: si nous nous trouvons trop coupables pour demander pardon au bon Dieu, adressons-nous à la sainte Vierge, et nous sommes sûrs de notre pardon.
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Extrait des Semons du Curé d’Ars, tome II, p. 174-175.
FIN.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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