Citations ''Aimons''

Dieu le Père à sainte Catherine de Sienne :
« Rappelez-vous ce qu'ont fait les saints dont les actions, connues de Moi seul, surpassent de beaucoup celles que l'Histoire a rapportées. Leur amour, cependant, en comparaison de Celui qui brûle dans mon Coeur pour chacun de vous, est infiniment moindre qu'une petite étincelle en présence du soleil. Je dis infiniment moindre, parce qu'il n'est pas de comparaison possible entre le fini et l'Infini. »

« Et ce qui Me porte à combler l'homme de mes Bienfaits, ce n'est pas la reconnaissance que Je trouve en lui, car il est très ingrat, mais la force de mon Amour, qui Me presse d'aller à son secours. O ma fille ! ce seul mot Amour devrait tellement rassasier l'âme qu'elle ne fût plus capable de penser à autre chose. »

« Jésus n'est qu'Amour... Ô mer sans limite où la créature vient puiser sans réserve les trésors nécessaires à son rachat ! Ô Amour !, vous n'êtes pas connu, Vous n'êtes pas aimé ! »

Sainte Madeleine de Paz


« Vouloir aimer Dieu, c'est L'aimer. Cette vérité console les âmes qu'attriste leur impuissance à aimer Dieu comme elles le voudraient. »

Sainte Marguerite-Marie

Notre-Seigneur à sainte Angèle de Foligno :
« Ma fille, ce n'est pas pour rire que Je t'ai aimée, ce n'est pas de loin que Je Me suis fait ton serviteur... »
A cette parole, les yeux de la sainte s'ouvrirent et elle vit jusqu'où l'Amour de l'âme avait conduit le Fils de Dieu...

Oh non !, Il ne l'avait pas aimée pour rire, mais d'un Amour épouvantablement sérieux, vrai, profond, parfait, Amour indicible qui Lui brûlait les Entrailles...
"Et alors, dit la sainte, mon amour à moi, mon amour pour Lui m'apparut comme une mauvaise plaisanterie, comme une affectation, et je faillis en mourir de douleur."

Notre-Seigneur a sainte Marguerite-Marie :
« L'ingratitude des hommes M'est plus sensible que tout ce que J'ai souffert dans ma Passion ; s'ils Me rendaient quelque retour d'amour, J'estimerais peu tout ce que J'ai souffert pour eux et Je voudrais, s'il se pouvait, en souffrir davantage ! »

Notre-Seigneur à sainte Brigitte :
« J'ai brûlé d'un feu d'Amour si grand envers l'âme, que plus l'homme se portait volontairement à Me tuer, plus J'étais ardent à pâtir pour son salut. C'est donc de la sorte que J'ai marché sur la terre, en labeur et misère, préparant la Joie du Ciel en ma sueur et en mon Sang... Je suis comme une mère qui va au-devant de son fils, errant et vagabond ; elle va, poussée par l'Amour, abrégeant son chemin, et s'en étant approchée, elle l'embrasse et l'étreint dans ses bras. J'en fais de même a tous ceux qui reviennent à Moi ; Je vais avec Amour au-devant d'eux. Je les veux embrasser avec toute sorte de Gloire, et J'illuminerai leur esprit et leur âme. »

Notre-Seigneur à sainte Marguerite-Marie :
« Ton coeur est un autel sacré, un sanctuaire où le feu de mon Amour doit brûler toujours. Je t'ai choisie pour offrir à mon Père une Gloire infinie et apaiser sa Justice par l'offrande entière de ton être, en unissant cette offrande avec celle que tu Lui feras de Moi-même. »

Écoutons le dernier cri d'agonie d'Angélique Arnaud, la célèbre abbesse de Port-Royal, foyer de ce jansénisme qui tremble devant un maître implacable et cruel, capricieux, et qui a mis la peur là où Jésus-Christ était venu mettre l'Amour.

Angélique se mourait dans des angoisses indicibles. Elle s'était enfoncée peu à peu dans les ténèbres et l'épouvante ; et la nuit qui l'enveloppait lui voilait les radieuses clartés que l'Amour jette sur le sombre passage... Quelques instants avant sa mort, une lueur de Vérité vint éclairer sa lugubre agonie. Elle y répondit par un acte de Foi suppliant :

« Mon Dieu !, s'écria-t-elle, mon Dieu !, faites Miséricorde à celle qui Vous a fait la mortelle offense de ne pas croire a votre Amour ! »

Notre-Seigneur à sainte Véronique Juliani :
« Tu es mon épouse, tu M'es liée par une chaîne d'Amour, l'Amour doit être ton guide. Pourquoi ne te donnerais-tu pas tout entière à Celui qui a tant fait pour toi? Ne cherche plus que Moi en toutes tes pensées. »

Notre-Seigneur à sainte Gemma Galgani :
« Regarde, ma fille, et apprends comment on aime. Vois-tu cette croix, ces épines et ces clous, ces meurtrissures, ces plaies ? Tout est l'œuvre de l'Amour. Voilà à quel point J'ai aimé chaque âme en particulier. Veux-tu M'aimer vraiment ? Apprends d'abord à souffrir. La croix est le trône des vrais amants ; la croix est le patrimoine des Élus en cette vie. Souviens-toi que Je t'ai créée pour le Ciel. »

Notre-Seigneur à sainte Angèle de Foligno :
« Je t'aime d'un Amour immense, mais Je ne te le montre pas, Je te le cache à cause de ton impuissance à Le porter. J'ai caché en toi mon Trésor. Je vois tes défauts, mais c'est comme si Je ne M'en souvenais pas. »

Notre-Seigneur à sainte Angèle de Foligno :
«J'aime d'un Amour immense l'âme qui M'aime sans mensonge. Si je rencontrais dans une âme un amour parfait, Je lui ferais de plus grandes Grâces qu'aux saints des siècles écoulés. Or, personne n'a d'excuses, car tout le monde peut aimer. Dieu ne demande à l'âme que l'amour, et Je lui donnerai si seulement elle le désire ; il y a si peu d'âmes dans lesquelles Je puis disposer ma Grâce. O ma Bien-aimée !, mange, bois, dors ; toute ta vie Me plaît, pourvu que tu M'aimes !»

Evangile médité:
« L'Amour divin est un diamant avec lequel s'écrivent dans le Ciel toutes les bonnes actions, si petites qu'elles soient. Les œuvres les plus éclatantes accomplies en vue de la gloire humaine sont écrites avec de la poussière. »

Notre-Seigneur à sainte Brigitte :
« Rien n'est capable de réjouir le coeur de l'homme, autant que le souvenir de l'Amour extraordinaire que Je lui ai témoigné dans l'œuvre de la Rédemption. »

En présence de sainte Brigitte, Notre-Seigneur dit à Satan :
« Tu as été créé par Moi, et tu as senti les rigueurs de ma Justice. Réponds-Moi. Cette épouse M'appartient-elle ? Je te permets de sonder son coeur, afin que tu saches ce qu'il faut Me répondre. Aime-t-elle quelque chose plus que Moi ? »

" Elle n'aime rien autant que Vous, répondit le démon, et plutôt que de se séparer de Vous, elle voudrait souffrir toute sorte de peines si Vous lui en donniez la sagesse et la force... Et moi, je supporterais volontiers un torrent de nouveaux supplices pour que son coeur se refroidît en votre Amour. "

« Maintenant, esprit ténébreux et mauvais, rétorqua Notre-Seigneur, dis en quelle sorte Je l'aime. »

" Vous souffririez volontiers une peine telle que Vous avez soufferte, plutôt que de Vous priver d'elle. "

« Oui, conclut Notre-Seigneur, et Je suis si charitable que Je M'offrirais de même pour chaque pécheur... O ma bien-aimée ! aimez-Moi de tout votre coeur, et ne craignez nulle chose au monde, car Je suis le Maître du démon et de tout ce qui existe. »

Notre-Seigneur à la vénérable Benigna :
« J'ai soif de l'amour de la créature ; Je voudrais leur donner, et Je ne puis, parce qu'elles ne veulent pas. Je suis aimé au Ciel, mais Je cherche de l'amour sur la terre, parce que l'amour y est libre. J'ai un Coeur humain, et J'aime les hommes parce qu'ils sont mes frère, oui, ils sont mes frères ! On croit trop peu à mon Amour ! On y croit trop peu, trop peu ! »

Notre-Seigneur a sainte Marguerite-Marie :
« J'ai une soif ardente d'être honoré des hommes dans le Sacrement de mon Amour, et que peu d'âmes en sont à Me donner l'eau fraîche et à Me désaltérer en usant envers Moi de quelque retour ! »

Sainte Gertrude avait un crucifix qui s'abaissa vers elle, comme s'il eût été près de tomber.
"Ô mon Jésus, dit-elle, pourquoi Vous abaissez-Vous ?"
« L'Amour de mon Coeur divin Me force d'aller vers vous. »
Gertrude prit le crucifix, baisa ses plaies sacrées et le serra sur son coeur.