THE GREAT SACRILEGE (1971): La nouvelle messe -introduction.

THE "NEW MASS"

"Nevertheless send now, and gather unto me all Israel, unto mount Carmel, and the prophets of Baal four hundred and fifty, and the Prophets of the groves four hundred, who eat at Jezabel's table."
3 Kings 18:19


One can analyze the "New Mass" properly only by comparing it with that which its creators claim it is, the Mass of the Roman Rite.

La nouvelle messe -introduction-


«Cependant envoyez maintenant, et faites assembler «devant moi tout Israël sur la montagne du Carmel, et les quatre «cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes «des bois sacrés qui mangent de la table Jézabel.» III ROIS, XVIII, 19

On ne peut analyser la nouvelle messe correctement qu’en la comparant qu’avec ce que ses créateurs affirment qu’elle est : la Messe du Rite Romain.

THE "NEW MASS"

When Catholics now go to "mass," their habit is to see what is not there. The reason is, they have all but forgotten what the True Mass is, and what they see is a resemblance of it. They read meanings into words which the words they hear do not say, while they fail to advert to what the words do say. In this way, the real objectives of the "vernacular movement" are realized. It does not occur to the faithful that their children, not having the mental background they do, are better able to see the thing as it is, for they see only what is there, and hear only the words which are spoken.

La nouvelle messe -introduction-

Quand les catholiques vont à la « messe » aujourd’hui, ( en 1971…) ils ont l’habitude de voir ce qui n’est pas là. La raison en est qu’ils ont presqu’oublié ce qu’est la Vraie Messe, et ce qu’ils voient en est une ressemblance. Ils en interprètent le sens en des termes que les mots qu’ils entendent ne dit pas, tandis qu’ils n’arrivent pas à saisir le vrai sens des mots qu’ils entendent. De cette manière, les buts véritables de la « mouvance vernaculaire » sont réalisés. Il ne vient pas à l’esprit des fidèles que leurs enfants, n’ayant pas le même bagage intellectuel qu’eux, sont plus aptes à voir la chose telle qu’elle est, car ils ne voient que ce qui est sous leurs yeux et n'entendent que les mots prononcés.

THE "NEW MASS"

The people do not wish to awaken to what has happened (and is still happening). They live in a fictitious world, and they resent any effort to jolt them out of it. Such an awakening would cause them a great problem, a great host of problems, every kind of friction, inconvenience, and readjustment. And it would impose such noisome burdens. While the True Mass was being withdrawn from them, the people watched and endured it helplessly, uncomprehendingly, resignedly. And all the while it was being done, they were being "re-educated":

La nouvelle messe -introduction-


Les gens ne veulent pas ouvrir les yeux sur ce qui s’est passé ( et qui se déroule encore… en 2009…). Ils vivent dans un monde imaginaire, et ont beaucoup de mal à accepter de faire un effort en vue de s’en sortir d’un coup sec. Un tel réveil leur causerait un gros problème, une foule de problèmes en fait, en commençant par toutes sortes de conflits, de désagréments et de réajustements. Ceci leur imposerait en plus de désagréables fardeaux.

Pendant que la Vraie Messe leur est enlevée, les fidèles observent et supportent la situation sans broncher, sans n’y rien comprendre, tout en s’y résignant. Et pendant que tout ceci s’accomplit, ils se font « ré-éduquer » :

THE "NEW MASS"
(…)on the one hand, while the True Mass was being hidden from view, erased from their memory, every kind of irreverent, pseudo-liturgical, and specious criticism was being made against it by their clerical indoctrinators; on the other hand, as the parts of the Replacement were being eased in, various and sundry equally implausible rationalizations were being pumped into their bewildered brains. Those who showed mistrust and suspicion or who raised objections were subjected to withering scorn. Even now, most Catholics are unaware of the immeasurable dissimilarity between the True Mass and its perfidious Plagiarism. They really think that the main differences are a change in language and the turning around of the altar. Three other factors contributed to their subversion.

La nouvelle messe -introduction-

(…) d’une part, pendant que la Vraie Messe est occultée de leur vue, (puis) effacée de leurs mémoires, toute une série de critiques irrévérencieuses, pseudo-liturgiques et trompeuses se lèvent contre elle, orchestrées par leurs endoctrineurs cléricaux; d’un autre côté, pendant que les éléments du « produit de remplacement » sont introduits facilement, en même temps, d’invraisemblables rationalisations, autant diverses que variables, sont siphonnées (being pumped) dans leurs esprits abasourdis et ahuris. Ceux qui montrent quelque méfiance et suspicion ou qui élèvent des objections deviennent objet d’un mépris cinglant. Même aujourd’hui (...en l971... ), la plupart des catholiques ignorent l’incommensurable différence qui existe entre la Vraie Messe et sa perfide Plagiaire. Ils pensent en effet que les différences principales ne sont qu’un changement de langage et qu’une rotation de l’autel. Trois autres facteurs contribuent aussi à leur subversion.

THE "NEW MASS"

For one thing, the language of the "New Mass" sounds truly pious and prayerful. For another, everything about the "new religion" is decidedly easier, pleasanter, friendlier, more casual, and, at times, simply great fun! And most insidious of all is the argument that the changes are good if you like them. "If you like them!" This means you are praying better. If the new way makes you feel better, your worship is bound to be better. The one question never allowed was whether God approves of this "New Religion." Of course, it does not matter, for "The People is Baal."

La nouvelle messe -introduction-

En premier lieu, la langue de la nouvelle messe semble vraiment pieuse et adonnée à la prière. En second lieu, tout au sujet de la nouvelle religion est décidément plus facile, plus agréable, plus aimable, plus simple, plus naturel, somme toute, tout simplement très amusant !! Et le plus insidieux de tout, c’est le dernier argument qui dit que (Majuscules rajoutées) LES CHANGEMENTS SONT BONS SI VOUS LES AIMEZ. « SI VOUS LES AIMEZ !» Ce qui signifie que vous priez mieux. Si la nouvelle façon vous fait vous sentir mieux, votre dévotion est assurée d’être meilleure. La question taboue est de se demander si Dieu a une bonne opinion de cette nouvelle religion. Évidemment, il importe peu, du fait que "le Peuple est son propre dieu."

extraits de THE GREAT SACRILEGE, par le Père James F. Wathen, O.S.J., Tan Books and Publishers (Illinois, U.S.A), 1971.



à suivre...

THE "NEW MASS"


We will observe how much of the True Mass was completely thrown aside. Indeed, only the spindliest skeleton of the Mass was kept and fragments of some few prayers. And even these were so rephrased and distorted that anyone should be able to recognize the fiendish malice of the "formulators." All was done with the deliberate intention of deceiving the faithful; of destroying their faith; of disposing them of all sense of reverence, all sense of "the Holy" (desacralization is the "reformers'" word for it); and of slyly inculcating the tenets of the "New Religion" at the same time. This is not to mention the rascals' own need to vent their blasphemous attitude toward what they were secretly and cynically mocking and their satanic delight at seeing us to take to it like drinkers after a bottle. So artificial is the "New Mass" that, upon studying it, one would judge it was drafted by shady characters with scratch-pads huddled around a table. (The same can be said of the other ritualistic recipes with which we are being regaled almost monthly).

La nouvelle messe -introduction-


Nous remarquerons jusqu’à quel point la Vraie Messe fut rejetée. En effet, seulement la plus infime fibre de l’ossature de la Messe, étirée à l'extrême,* fut conservée, ainsi que des bribes d’un petit nombre de prières. Et même celles-ci furent tellement reformulées et perverties, que n’importe qui peut reconnaître la méchanceté diabolique des « faiseurs de formules ». Tout fut fait avec l’intention délibérée de tromper les fidèles; de détruire leur foi; de leur enlever tout respect religieux, tout sens de vénération, tout sens du Sacré ( désacralisation est le mot des Réformateurs); et ce, en inculquant sournoisement, en même temps, les dogmes de la nouvelle religion.

Sans parler du besoin de ces fripons¹ de décharger leur attitude blasphématoire de pensée sur ce vers quoi ils se moquaient secrètement et sceptiquement, ainsi que leur satanique délectation de voir les fidèles s’y cramponner tels des buveurs derrière leur bouteille… La nouvelle messe est tellement artificielle, qu’à l’étude, on jugerait qu’elle fut brouillonnée par quelques personnages louches avec des blocs-notes, et blottis autour d’une table. (Idem des autres recettes ritualistes dont nous nous régalons presque mensuellement…).