Le Grand Verglas de 1998...

« QUAND LE QUÉBEC SE FAIT TOUT PETIT SOUS LA MAIN DE DIEU »

Quel beau titre pour illustrer le grand verglas de 1998. On peut être petit sous la main de Dieu de deux manières: la première, c'est de courber l'échine devant Dieu, à la manière des méchants, par obligation et par dépit, comme des esclaves; la seconde, c'est de se sentir petits sous la main de Dieu, par humilité et par amour de Dieu, de se sentir les petits enfants du bon Dieu...


La, ou plutôt, les trois tempêtes de verglas, ont commencé le 5 janvier 1998, vers l'après-midi, si je me souviens bien, alors que j'arrivais à l'école Jean-Grou, de Rivière-des-Prairies, pour le quart de soir (15h15-23h45). Je me suis dit alors: demain, c'est l'Épiphanie de Notre-Seigneur, on va probablement avoir congé à cause du verglas et je m'en réjouissais. Je me souvenais qu'autour des années 1980, il y avait eu une période d'environ 2 jours de verglas, et nous avions eu congé.

Fait remarquable: depuis plusieurs années déjà, de 1998 et antérieurement. avec l' «avènement» de la fameuse semaine de "relâche" en mars( relâche de quoi au juste ? de toutes les passions et de tous les vices ?), les profs et les élèves commencent plus tôt en septembre et, par ricochet, en janvier, pour combler le nombre de jours scolaires prescrits par le Ministère de la Non-Éducation...

Le grand verglas (suite)

Le Seigneur Tout-Puissant ne pouvant plus tolérer cet affront plus longtemps, Il décida de nous envoyer 3 ou même 4 trempêtes de verglas épais les 5, 6, et 7 janvier. La Commission des Écoles Catholiques de Montréal (C.E.C.M) devenue par la suite en 1999 commission scolaire de montréal (csdm), décida de donner congé aux élèves de ses écoles, le 6 janvier, jour de l'Épiphanie de Notre-Seigneur; le 7 janvier jusqu'au 14 inclusivement, ce fut congé pour les élèves et les différents personnels de La Commission. Les hommes ignorent et bafouent, entre autres choses, le Dieu trois fois Saint en refusant de L'honorer durant Ses jours de Fête... Qu'importe ! Par des moyens dont Il a seul le secret, Il s'est "arrangé" pour donner quand même congé aux enfants le Jour de Son Épiphanie et pas aux adultes... Faut l'faire...

C'est que les tempêtes continuaient de plus belle le 8 et le 9 janvier, quoiqu'un peu moins intenses et drues que les trois premières journées. Ce qu'on a appelé par la suite la «crise du verglas» devenait à ce point grave et critique, que le premier ministre provincial de l'époque, Monsieur Lucien Bouchard, de la région du Lac Saint Jean qui, incidemment, quelques années plus tard, connaîtra ce que plus tard on appellera le "déluge du Saguenay", Monsieur Bouchard a donc dit en pleine télévision: «Si çà continue encore une journée comme çà, on va (devoir) se mettre à gn (genoux) (pour prier le bon Dieu pour que çà cesse).


[note de confiteor: je ne suis pas sûr de la 1ère parenthèse; je ne suis pas sûr non plus de la 2ième, à savoir s'il a prononcé "gn" ou "genoux" très faiblement par contre...; quant à la 3ième, il n'a rien dit de tel, mais la 2ième impliquait quelque chose dans le genre de la 3ième...]

(le grand verglas-suite)

À l'époque, je faisais des vérifications de fournaises tous les jours à l'école St Gerald's (ancienne école du Secteur Anglais de la C.E.C.M.), qui était devenue une bâtisse désaffectée de la commission scolaire (comme celles avec élèves et professeurs, si on y pense bien... !) dans laquelle il fallait vérifier tous les jours, verglas ou pas, le bon fonctionnement du chauffage, bris de vitres, vandalisme, état des marquises et toit du bâtiment, etc, etc... Je vous raconterai un peu plus loin l' "épopée", l' "odyssée" que ce fût de sortir tous les jours sur la route pour aller travailler pendant le verglas... La C.E.C.M. nous avait demandé d'aller faire des visites spéciales (non-prévues) de fournaises dans certaines écoles, et ce, à partir du 8 janvier et que nous en aurions éventuellement d'autres à faire, ce qui, heureusement, ne fut pas le cas.


La "crise" s'emplifiant encore, on nous demanda de "préparer" les écoles en vue de recevoir les éventuels sinistrés de ce qu'on a appelé le "triangle de glace" ou le "triangle noir"(noirceur). La Protection Civile, de concert avec le gouvernement fédéral, provincial et municipal, police, Armée, et tout le bataclan, étaient à mettre au point un vaste programme destiné à prendre soin de tout ce monde. "Préparer" les écoles signifiait qu'il fallait tout d'abord déneiger et déglacer les chemins et les toits des écoles; puis s'assurer du bon fonctionnement des systèmes de chauffage et des génératrices, aménager les différents locaux (gymnases, classes, places centrales, etc) en vue de loger tous ces gens à évacuer. Encore d'autres sorties à l'extérieur sur les routes!... Et que dire de la logistique nécessaire en vue d'héberger tous ces gens (nourriture, sanitaires, jeux, etc..)? Logistique qui dépasse, - et de loin - la logistique normale d'une école... Dieu aidant, Dieu y a vu : nous n'avons pas dépassé le stade "déneigement et déglaçage" des préparatifs...

Mais une surprise plus grande encore nous attendait....

(le grand verglas- suite)


Ce que nous ne savions pas à l'époque, c'est qu'après le fameux "triangle de glace", c'est toute l'Île de Montréal qui a failli basculer dans la catastrophe: une des deux pompes de l'usine de filtration Atwater (quel nom prédestiné!!...) ne fonctionnait plus et que la deuxième donnait des signes de vouloir s'éteindre elle aussi. Plus d'eau potable; plus de chauffage; plus d'éclairage; plus de transport public et privé possible dans les artères qui devenaient de plus en plus impraticables de jour en jour; plus possible ou presque de déambuler à l'extérieur; plus de moyens de se laver, d'aller aux toilettes, etc, etc...; çà frise la catastrophe, le cataclysme, la calamité... Déjà, les Forces Armées Canadiennes étaient sur place (une division, au moins) pour s'occuper au plus pressé: réparer au plus vite, la centrale électrique de la raffinerie SHELL à Montréal-Est; vivres, couvertures, génératrices, bois de chauffage, etc... On pensait même à rationner l'essence des automobilistes et camionneurs...


A tout événement, les élèves et le personnel furent en congé du 7 janvier au 14 inclusivement; le personnel, par contre, recommençât à travailler le 15 au matin, les élèves bénéficiant de 2 journées de congé supplémentaires les 15 et 16 janvier... Là encore, le bon Dieu allonge le congé des enfants et pas celui des adultes... La C.E.C.M ouvrit pour de bon, pour tout le monde, le lundi 19 janvier, soit plus de deux semaines après la fermeture.... DU JAMAIS VU!!...

Le grand verglas (suite)

Je vais maintenant essayer de vous décrire ce qu'était l'aventure de s'aventurer, très souvent à nos risques et périls, sur la route, de jour...

Tout d'abord se rappeler que nous nous véhiculons sur une immense patinoire avec des pneus à neige, qui n'y sont d'aucune utilité et qui glissent souvent; même avec des pneus à neige à crampons qui ne servent pas à grand’ chose non plus: l'ultime luxe, et encore là c'est à voir, serait de nous munir de chaînes sur les quatre pneus à neige; les désavantages sont plus nombreux qu'il n'y paraît: chaînes qui prennent du "jeu", qui brisent souvent, la très faible vitesse qu'on peut acquérir, etc, etc,...car en essayant d'aller plus vite, les chaînes cassent, endommagent la carrosserie et la mécanique et ne sont plus d'aucune utilité...étant déjà peu ou pas utiles en bon état...


C'est pour vous montrer un peu la conduite périlleuse qui est nôtre quand il faut sortir par devoir d'état, par nécessité, par charité...

Parlant de la très basse vitesse à laquelle on peut circuler compte tenu du verglas, il faut une concentration extrême sur la route, Je m'explique: sur chaussée sèche et non glaçée, on roule, disons à 40 Km/h... Avec le grand verglas, la vitesse est limitée à... 7, 8 ou peut-être 9, 10 km/h. Ainsi, une course normale, qui prend environ une quinzaine de minutes, peut s'allonger jusqu'à 60, 65, et même jusqu'à 70 et... 90 minutes, soit une heure et demie....au lieu d'un ¼ d'heure... La patience, comme on le sait, est une vertu. Vertu que j'ai pratiquée souventes fois durant ce verglas...


à suivre: autres embûches du verglas et conduite de nuit!!!...


à suivre...

Le grand verglas (suite)


Avant d'aborder d'autres embûches du verglas et la conduite de nuit en auto... permettez-moi une petite parenthèse:

Je suis toujours, après tant d'années à la C.E.C.M., a y faire des vérifications de fournaises, entre les mois de novembre et mars.


J'en faisais une, entre autres, hier, à l'école Irénée-Lussier et quelle ne fut pas ma surprise, en me rendant à la porte d'entrée de l'école, à plus de 150 pieds (50m.) du trottoir, et affublée d'un très long escalier (40 marches), d'avoir de la neige jusqu'à la taille (env. 92cm.): pourtant, la météo annonçait 15 cm. qui sont tombés effectivement...

Je me suis rappelé la multiplication des pains de Notre-Seigneur dans les Saintes Écritures: s'll peut multiplier à Sa Volonté les pains, ne le peut-Il pas aussi pour les flocons de neige et pour les gouttes de pluie, et pour tout ce qui Lui plaira ? Par tous les moyens qu'Il voudra ?

Le grand verglas (suite)

Il faut comprendre qu'il a tombé à peu près 100 mm de verglas, oui 10 cm de verglas... Depuis, les gens d'Hydro-Québec ont investi plus de deux milliards de dollars (1,5 milliard Euros) pour la consolidation du réseau et c'est tout à leur honneur et les investissements ne sont pas finis... Au fait, quand finiront-ils ?.... JAMAIS!!... Il y aura toujours place à amélioration, en prévision d'une autre tempête de verglas comme celle de 1998 ou pire encore....

Au fait, tout cela s'arrêtera peut-être un jour, quand l'homme se mettra enfin à genoux (comme a failli le dire M. Bouchard, en 1998, arrêté sans doute par quelque démon muet...) reconnaissant et adorant enfin Notre-Seigneur Jésus-Christ comme Dieu, Créateur, et Sauveur de tous les hommes, tel qu'enseigné par Notre Sainte Mère l'Église, pas celle de V2, P6, JPII, B16 et al; reconnaissant qu'il comprend qu'il ne comprend rien aux mystères divins: Sainte Trinité, Incarnation, Résurrection, et autres.

Cette mentalité humaine de tout contrôler, de tout comprendre, de tout expliquer, comme si tout dépendait de nous, de notre science, de notre talent... Cette science, ces talents, cette vie, de qui viennent-t-ils ? Faites, mon Dieu, que ne comprenant pas tout, que ne voulant pas tout comprendre et tout expliquer, faites, mon Dieu, que je me mette humblement et simplement à genoux devant Votre Majesté Infinie pour Vous adorer et Vous dire: «FAITES QUE JE VOUS AIME, MON SEIGNEUR ET MON DIEU, DE PLUS EN PLUS.»

Le grand verglas (suite)

Après cette longue parenthèse, commençons à nous entretenir un peu de la conduite de nuit dans ces tempêtes de verglas. Si vous croyiez que la conduite de jour était périlleuse, attendez de voir -si l'on peut s'exprimer ainsi..!! -celle de nuit !... C'est justement ce facteur qui complique infiniment cette conduite nocturne: la noirceur.

Essayez de vous imaginer des rues éclairées, annonçant les virages, les intersections, les changements de direction, de voies, les obstacles à éviter, les adresses civiques, où l'on est rendu, combien de temps à parcourir pour arriver à destination, le réglage de la circulation par les feux verts, jaunes et rouges, illustrant bien le flot de la circulation, quel comportement à adopter vis-à-vis tel trafic, accident, panne, crevaison, etc, etc, et que tout d'un coup le bon Dieu ferme la lumière, ferme Sa Lumière: "Seigneur, restez avec nous car le soir arrive et la nuit tombe."

Car, comment puis-je dire que je suis dans le noir en lisant cette belle doctrine catholique exposée sur cette fantastique Tribune catholique qu’est TE DEUM ? Notre-Seigneur Jésus-Christ étant le Soleil de Justice et la doctrine catholique la Lumière du monde ?

A tout événement, j’avais commencé à vous parler de la conduite en pleine nuit dans toute cette situation…

Un soir, durant cette période, des amies, n’ayant ni électricité, ni chauffage, nous ont demandé si on pouvait aller « souper » dans un restaurant avec frites, hot-dogs, hamburgers… vous voyez le style ? Le restaurant est situé à quelque 400pieds (~ 130m.) de chez-nous, mais pour y parvenir, il nous faut faire un trajet de 2½ milles (~ 4km) Comment cela se fait-il ? Je vous l’explique…

Comment cela se fait-il ? Je vous l’explique…

Tout simplement, vous l'aviez deviné,... parce que nos amies demeurent à environ 4 km de chez-nous… Je vous ai déjà parlé de la conduite sur la glace de la route en plein jour; mais à la noirceur ou en pleine nuit, c’est complètement différent. La conduite doit changer car notre champ de vision diminue grandement dans l’obscurité, et diminue encore plus avec le verglas sur la route, et diminue encore plus avec une panne généralisée de l’éclairage des rues, de la signalisation, et diminue encore plus avec les débris d’arbres, de branches qui s’entassent de plus en plus sur les routes, les rétrécissant d’autant plus. Vous voilà donc bien renseignés sur à peu près tous les paramètres qui prévalent; nous sommes donc prêts pour une «course» de 4 km...

Comme une contrariété n’arrive jamais seule, voilà donc qu’en route, le système de chauffage et ventilation tarde à fonctionner normalement, ce qui fait que les glaces de l’auto sont toutes embuées et nuisent grandement à la vision et à la conduite du véhicule. A tout événement, nous voilà partis chez nos amis, espérant se rendre à bon port.
Le trajet est pénible, car il faut une extrême concentration sur la route, avec cette noirceur, cette panne électrique, ces branches qu’on voit à la dernière seconde…et les glaces de l’auto qu’il faut essuyer constamment…

Rendus à destination, le périple du retour, ou plutôt les affres du retour débutent. Il est 7hres p.m. (eh oui ! le vieux système anglais !!...) et nous espérons que ce trajet ne sera pas trop long, la faim commençant à se faire sentir et la fatigue se mettant également de la partie…

Nous sommes en direction du « fast food » avec toutes les mêmes contrariétés qu’à l’aller… et il faut dire que tout n’est pas normal à l’arrivée : un poêle au propane sur deux ne fonctionne pas, l’éclairage se limite à quelques chandelles sur chaque table; je ne me souviens pas si le chauffage est au propane ou s’il fonctionne avec une génératrice; la clientèle remplit le restaurant au quart et vu l’insuffisance de moyens, il faut compter un peu plus de temps pour le service et il est déjà 7h30 en soirée…

Ce qui nous donne amplement le temps de réfléchir entre catholiques, sur la situation présente, sur la Divine Providence qui se manifeste quand même et toujours, en nous permettant d’être à l’abri, au chaud, de se faire servir un repas et des boissons chaudes; nous pensons à ceux qui sont chez eux, pas d’électricité, chauffage à zéro ou presque, pas d’eau chaude, pas d’hygiène, etc, etc…tous des inconvénients permis par la Providence…

Ver 8h15, 8h20 le repas arrive… On continue à parler des «p’tits pauvres», comme on dit ici, qui n’ont ni lit, ni couvertures, ni abri, pas grand’ chose à manger etc…etc Comme le p’tit Jésus devait se sentir seul dans la Crèche !!! Le repas terminé, c’est le retour chez nos amies dans les mêmes conditions, ou à peu près, qu’à l’aller… On se souhaite une bonne nuit après une journée qui fût, somme toute, assez longue et assez éreintante, compte tenu du grand verglas, et compte tenu qu’il s’était écoulé environ une trentaine d’heures depuis le début des différentes pannes…Sommeil réduit au minimum par manque de chaleur et l’humidité qui s’installe… Une trentaine d’heures… trente, n’est-ce pas le nombre de pièces de monnaie qui ont servi à Judas pour sa trahison, -et la nôtre également - l’infâme trahison et qui ne fut dépassée que par celle des INTRUS ?

La journée, ou plutôt la soirée, se termine par le retour chez-nous…dans les mêmes conditions climatologiques. Les pannes, qui durent depuis trente heures environ, déclenchent d’autres interrogations : si ca continue, on va être obligé de fermer le système à eau chaude (chauffage), ouvrir et vider la robinetterie, bien fermer et verrouiller la maison et penser à se réfugier ailleurs…. En dehors de l’Île de Montréal… Mais où ? Nos amies, où vont-elles rester ?... Je dois avouer, qu’à ce moment-là, je n’avais pas à l’esprit la Divine Providence qui, pourtant, si je retourne en arrière, le plus loin que je puisse me souvenir, et en toutes circonstances, a pris soin de moi et de tous les miens comme de la prunelle de Son Œil…

La période des pannes (eau, électricité, etc.), Merci mon Dieu, DEO GRATIAS ! finit le lendemain, ou à peu près, je ne me souviens plus et tout finit par revenir à la «normale» si l’on peut dire…Peut-on dire que la normale revient à la normale après un verglas , et ses conséquences, qui a duré jusqu’à huit et même dix semaines ? En tout cas, le grand système hydro-électrique, qui faisait l’orgueil de tous nos dirigeants politiques de tout niveau, lui, il n’est jamais revenu à la normale, il est resté frêle, fragile… spécialement dans les régions touchées, spécialement la région de Montréal et même si on a investi des milliards de dollars, même si on y a installé une technologie à la fine pointe.


On dirait qu’on ne comprend pas, qu’on ne comprendra jamais les vues de Dieu. Peu importe les milliards, peu importe la technologie, peut importe la vantardise humaine, peu importe le nombre de siècles mis à peaufiner cette technologie, cette connaissance qui nous vient de Lui, le Dieu Trois fois Saint peut , en un instant, en une milliseconde, en un clin d’œil, détruire, anéantir tout le FRUIT DU TRAVAIL DES HOMMES… fruit du travail des hommes... : tout celà est d'un autre ordre d'idées...

CONFITEOR a écrit:Nous sommes en direction du « fast food »

Ce Grand Verglas nous a montré, comme si bien le titre de ce fil nous le montre, que LE QUÉBEC S’EST FAIT TOUT PETIT SOUS LA MAIN DE DIEU… Le Québec s’est fait tout petit par la force des choses, mais les québécois se sont-ils faits tout-petits, les tout-petits enfants dans la main de Dieu ? Belle occasion leur fut présentée en tout cas...

Parce Domine a écrit:

CONFITEOR a écrit:Nous sommes en direction du « fast food »

Il fut mémorable ce souper à la chandelle dans ce "fast food" ... ce n'était pas le grand luxe du Belvèdere du Stade mais la frugalité des repas de Nazareth...

Je me rappelle que ce verglas avait touché beaucoup de foyers au Québec, environ 900,000 et 100,000 dans l’Ontario , ce qui fait environ 3 millions de personnes, et une quantité indéterminée au Nouveau-Brunswick. Qu’avaient en commun toutes ces régions ? Elles sont peuplées, pour la très grande majorité, de canadiens-français !! Est-ce donc que les Canadiens-Français auraient plus de châtiments à subir de la part de Dieu que les autres peuples ? Sûrement ! La Province de Québec n’était-elle pas surnommée autrefois l’ «antichambre du Ciel », la Belle Province ? N’est-elle pas aujourd’hui l’antre de l’enfer ?

Les Canadiens-Français, étant de religion catholique romaine et donc possédant, de par leur religion et par la Foi, la Vérité, ne devaient-ils pas l’enseigner, porter les Saints Évangiles ? L’ont-ils fait selon le dessein de Dieu ? Les catholiques ne sont plus catholiques, l’Église catholique est occultée et toutes les sociétés humaines, de quelque dénomination qu’elles soient, en sont affectées de quelque façon que ce soit et cela s’applique d’une manière toute particulière, toute spéciale et je dirais d’une façon toute miséricordieuse et toute amoureuse de Notre-Seigneur à nous catholiques qui avons oublié, négligé et même renié et apostasié gravement nos devoirs envers Notre-Seigneur Jésus-Christ et la défense de Notre Très Sainte Mère l’Église, Une, Sainte, Catholique et Apostolique...

Voilà pourquoi ce grand verglas en particulier nous est tombé sur la tête…