LA PRIVATION DES SACREMENTS - Note N° 6 - Revue Rome N° 111/112 - Décembre 1989 (espagnol/français)

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LA PRIVATION DES SACREMENTS - Note N° 6 - Revue Rome N° 111/112 - Décembre 1989


("Essai sur la crise actuelle de l'Église catholique", septembre 1988, p. 21).


"Peut-être beaucoup ont du mal à tout accepter (mais les faits sont les faits, quelles qu'en soient les conséquences) : non seulement il n'y a pas de pape, mais il n'y a pas non plus de cardinaux ou d'évêques presque catholiques, très peu de prêtres catholiques et presque aucun sacrement. "J'ai besoin de nourriture pour mon âme", dit-on souvent. LA LOI N'EST PAS TRANSGRESSÉE POUR OBTENIR LES SACREMENTS. On ne nourrit pas son âme en commettant un péché mortel. Nous avons tous besoin des sacrements, mais s'il semble juste à Dieu de les enlever, alors nous ne pouvons pas les "voler". Et nous savons que NOUS POUVONS être sans eux, parce qu'il y avait autrefois des membres de l'Église qui étaient sans eux. Les Japonais ont tenu la Foi pendant plus de 200 ans, sans les sacrements.   La différence avec notre temps, c'est que ce ne sont pas seulement certains membres de l'Église qui en sont privés, mais pratiquement tous les membres.


"Mais je... ne peux... pas.. être... sans... les... sacrements."


Oui, c'est difficile, mais ce n'est pas trop difficile. Penser qu'elle l'est, c'est désespérer, ce qui est un péché mortel. Nous ne devons pas avoir la moindre chose à faire avec des sacrements qui ne sont probablement que valides ; et nous ne devons rien avoir à faire avec des sacrements qui sont d'aucune façon illicites, car illicite signifie "interdit par l'Église".


Revue Rome n° 111/112, décembre 1989 p. 12