Le "pape" Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité - tiré de « Le Rite de Sodomie » par Randy Engel

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Message  Javier Sam 31 Aoû 2019, 6:36 am

Le "pape" Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité - tiré de « Le Rite de Sodomie » par Randy Engel  


Jean XXIII – le "pape" intérimaire

Angelo Giuseppe Roncalli, connu du monde sous le nom de "pape" Jean XXIII, a assuré
la liaison intérimaire critique entre les deux grands concepteurs et réalisateurs de la
Révolution dans l’Église catholique – * le pape Pie XII (Eugenio Pacelli) et le "pape" Paul VI
(Giovanni Battista Montini). Le puissant parrainage que Roncalli devait à la clique de
Rampolla, ses penchants « progressistes » et son âge avancé avaient suffi à lui valoir la qualité
d’apprenti pape, mais non celle de tête de la Révolution.

(*Nota de Fray Javier del Espíritu Santo: esta afirmación es injuriosa y un gravísimo error. Pío XII no tuvo nada que ver con la diabólica revolución que supuso el Vaticano 2. Repito vehemente: Pío XII, de santa y feliz memoria, no tuvo NADA que ver con el odioso y despreciable Vaticano 2. La autora se equivoca lamentablemente sobre su juicio al último Pontífice de Ntra. Santa Madre la Iglesia Católica, pero dado que su estudio sobre los herejes y apóstatas Roncalli y Montini es bastante revelador e interesante, exponiendo la homosexualidad del segundo con abundantes pruebas, proseguiremos con su publicación, no sin antes haber puntualizado, clarificado y corregido el tremendo error de juicio sobre el venerable y amado Papa Pacelli )

Lombard comme Battista Montini, Roncalli naquit le 25 novembre 1881 à Sotto il
Monte, dans le diocèse de Bergame (Italie). Il était le quatrième de quatorze enfants. Cette
nombreuse famille, dirigée par son grand-père Zaverio, était pauvre ; c’étaient des métayers
qui dépendaient largement du bon vouloir de leur propriétaire. La vie était difficile 1.

Roncalli se sentit attiré par la prêtrise à un âge très précoce. Dans ses mémoires, il
écrit qu’il ne se souvenait pas avoir souhaité d’autre destin que celui de prêtre. Il débuta dès
l’âge de neuf ans comme externe au collège épiscopal de Celana, mais après une année
d’essai, il retourna chez lui, où il avait pour professeur le curé de sa paroisse, Don Francesco
Rebuzzini 2. Il entra au petit séminaire de Bergame à l’âge de onze ans, en novembre 1893.

Sa formation à la prêtrise progressa de façon ordinaire jusqu’à ce qu’il rencontrât par
hasard, le 17 septembre 1899, Mgr Giacomo Maria Radini-Tedeschi.

Mgr Radini-Tedeschi, chanoine à Saint-Pierre de Rome, où il entretenait des liens
importants avec la Curie, devait devenir ultérieurement, jusqu’à la fin de sa vie, le patron et
protecteur de Roncalli. Alors âgé de quarante-deux ans, il invita l’aspirant au sacerdoce à se
rendre à Rome pour y étudier, mais Roncalli n’accepta cette invitation qu’après s’être vu
décerner une bourse pour le séminaire pontifical de Rome 3.

De janvier 1901 à 1905, avec une interruption d’un an due au service militaire
obligatoire, Roncalli demeura au collège romain. Après son ordination comme prêtre du
diocèse de Bergame le 10 août 1904, il resta à Rome pour y passer son diplôme de droit
canon. Et la Providence devait intervenir une fois encore.

En 1905, le pape Pie X entreprit la réalisation d’un programme visant à désarmer les
alliés modernistes de Rampolla. Il sacra Radini-Tedeschi évêque et le promut rapidement.
L’évêque Radini-Tedeschi choisit Roncalli pour l’accompagner comme secrétaire dans le
diocèse de Bergame.

En tant que membre de l’entourage officiel de Radini-Tedeschi, Roncalli commença à
s’imprégner de l’esprit « progressiste » de son influent patron et mentor. Les autres membres
du cercle restreint étaient le cardinal Rampolla et son secrétaire Eugenio Pacelli (futur pape
Pie XII), Giacomo della Chiesa (futur Benoît XV), qui travaillait au Département d’État du
Vatican, ainsi que le cardinal Andrea Carlo Ferrari, archevêque de Milan.

En plus de ses fonctions diocésaines, Roncalli accepta en 1906 un poste au séminaire
diocésain, où il enseignait l’histoire et l’apologétique. Les rumeurs selon lesquelles ses cours
contenaient des germes de modernisme le préoccupaient peu.
Il continua à bénéficier d’une
bonne protection jusqu’à la mort de Radini-Tedschi, en 1914 ; mais avec l’installation d’un
nouvel ordinaire, l’évêque Luigi Maria Marelli, qui avait une réputation d’orthodoxie et
d’intolérance à la nouveauté – théologique ou autre –, les chances d’avancer dans la hiérarchie
ecclésiastique semblaient plutôt sombres pour lui.


A SUIVRE...


1 Les renseignements biographiques sur le pape Jean XXIII sont tirés de John XXIII – Pope of the Century, par Peter Hebblethwaite (New
York : Continnum, 1984). Hebblethwaite, ancien jésuite, a quitté le sacerdoce en 1974 pour se marier. Pendant plus de seize ans, il écrivit des
articles sur les affaires vaticanes pour le National Catholic Reporter. Il mourut à Oxford, dans son Angleterre natale, le 18 décembre 1994.
2 Ibid., 7-8.
3 Ibid., 14.

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Message  Javier Dim 01 Sep 2019, 12:39 pm

En mai 1915, Roncalli fut mobilisé comme aumônier lors du premier conflit mondial.
Après qu’il eut vécu la terrible expérience de la guerre des tranchées, qui avait de quoi donner
à réfléchir, son supérieur, l’évêque Marelli, le nomma directeur de la Maison d’études de
Bergame, puis directeur spirituel du Séminaire diocésain. Il fut également nommé aumônier
de l’Union des femmes catholiques (UFC). Selon Mary Martínez, c’est à l’occasion d’une
grève des ouvrières de l’UFC que Roncalli rencontra une âme soeur en la personne de
Giuditta
Montini,
organisatrice de la trève et militante politique de la démocratie chrétienne, mère du
futur pape Paul VI
4.


L’année 1921 devait lui amener un brusque retour de fortune. Pie X avait obligé les
modernistes à se terrer, mais avec Giacomo della Chiesa siégeant maintenant sur le trône
papal sous le nom de Benoît XV, ils refirent surface, plus virulents que jamais.


Le pape Benoît XV convoqua Roncalli à Rome et le nomma président du Conseil
central pour la propagation de la foi en Italie, avec un bureau à la Curie.


Malheureusement pour Roncalli, un an après, le pape Benoît XV décédait. Son
successeur était Achille Ratti, qui devint le pape Pie XI. Pour les visionnaires de l’Église
Nouvelle, cette élection était un nouveau revers temporaire.


Tout en oeuvrant à la Propaganda Fide, Mgr Roncalli établit d’importants contacts
politiques avec Giorgio Montini, rédacteur en chef d’Il Cittadino de Brescia et militant du
Partita Popolare Italiana (PPI), parti antifascite que dirigeait Don Luigi Sturzo. C’est à peu
près à cette époque qu’il rencontra le fils aîné de Montini, le très prometteur Mgr Giovanni
Battista, qui rentrait de Pologne. Les deux hommes nouèrent une solide amitié qui devait
durer toute la vie
5.


En 1924, Mgr Roncalli obtint un poste de professeur de théologie et d’histoire
ecclésiastique à l’université pontificale du Latran.


Martínez signale que c’est dans le cadre de son enseignement au Latran que Roncalli
commença de « pimenter » ses cours avec les écrits de l’anthroposophe Rudolf Steiner, ancien
adepte de la secte occulte Ordo Templi Orientis, selon qui feu le cardinal Rampolla était une
lumière à suivre 6. Elle souligne que les remarques imprudentes de Roncalli arrivèrent aux
oreilles de Pie XI. Cet incident eût entraîné l’éviction immédiate de l’intéressé de son poste à
l’Université pontificale, n’eût été l’intercession du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro
Gasparri,
qui offrit à son ami Roncalli un évêché et un poste de diplomate dans les Balkans en
attendant des jours meilleurs 7.


D’autre part, Peter Hebblethwaite, biographe de Roncalli, indique que le bannissement
de Rome de l’intéressé fut déclenché par des remarques inopportunes – pro-PPI, prodémocratie
chrétienne et antifascistes – lors d’un sermon prononcé à la cathédrale de Bergame
le 1er septembre 1924, à l’occasion du dixième anniversaire de la mort de l’évêque Radini-
Tedeschi 8.


Mgr Roncalli fut Visiteur apostolique, puis Délégué apostolique en Bulgarie de mars
1925 à janvier 1935. Pie XI le nomma alors Nonce apostolique en Turquie et en Grèce, où
l’islam et l’orthodoxie grecque – respectivement – dominaient la scène religieuse 9.


A SUIVRE...


4 Voir Hebblethwaite, John XXIII, p. 45, et Martínez, The Undermining of the Catholic Church, p. 116.
5 Hebblethwaite, p. 53.
6 Martínez, p. 58.
7 Ibid., p. 117.
8 Hebblethwaite, John XXIII, p. 53.
9 Voir Barry Rubin, Istambul Intrigues – Espionnage, Sabotage and Diplomatic Treachery in the Spy Capital of World War II (New York,
Pharos Books, 1991).

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Message  Javier Mar 03 Sep 2019, 6:28 am

Pendant la seconde Guerre mondiale, Roncalli passa le plus clair de son temps à
s’occuper de questions humanitaires, en particulier de l’épreuve que vivaient les Juifs. Le
pape Pie XII lui ordonna de délivrer de faux certificats de baptême aux Juifs pour que ceux-ci
puissent se réinstaller en Palestine, qui était alors sous domination britannique. Roncalli
regimba.

Il informa le pape que c’était folie de céder à la revendication sioniste d’une patrie en
Palestine, car cette revendication ne pouvait se justifier ni par des raisons historiques, ni par
des raisons politiques. Roncalli s’opposait à ce que les Arabes, y compris un grand nombre
d’Arabes chrétiens, soient chassés de leur terre pour faire place aux sionistes. Son point de
vue était partagé par le cardinal Luigi Maglione, Secrétaire d’État du Vatican, mais Pie XII
n’en démordit pas. Roncalli entreprit alors de rédiger de faux certificats de baptême 10.

À la Noël 1944, Roncalli était en poste à Paris comme Nonce auprès de la Quatrième
République. Il réussit à sauver la mise aux évêques français qui s’étaient rangés aux côtés du
gouvernement de Vichy (1940-1944) contre les Forces Françaises Libres. Le vainqueur, le
général Charles de Gaulle, exigeait alors sa « livre de chair »11.

En mai 1952, Roncalli – âgé de soixante et onze ans – fut informé par Mgr Montini,
Substitut à la Secrétairerie d’État du Vatican, que Pie XII l’avait nommé premier Observateur
permanent du Vatican auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la
Science et la Culture (UNESCO), qui venait d’être créée à Paris. Le crédit de ce coup
diplomatique revint à Jacques Maritain, Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège 12.

Des indices tendent à démontrer qu’au cours de ses années hors de Rome, Roncalli a
été initié à la franc-maçonnerie,
bien que le Canon 2335 du Code de droit canon de 1917
interdise formellement d’en faire partie.

Selon Mary Martínez, qui est un reporter chevronné, le journaliste milanais Pier Carpi
(pseudonyme) dit avoir la preuve absolue que durant son séjour à Istanbul, Roncalli fut initié
dans la franc-maçonnerie, où il devait atteindre le 18ème degré rosicrucien
13.

Après que Roncalli eut quitté son poste de Paris, des membres de la Garde
Républicaine rapportèrent
qu’il assistait régulièrement aux réunions du jeudi soir de la loge
maçonnique du Grand Orient de France
14.

Des années après la mort de Jean XXIII, des obituaires favorables furent publiés par
des francs-maçons de haut niveau, qui applaudissaient Roncalli en tant que frère ayant
accordé « sa bénédiction, sa compréhension et sa protection » à l’OEuvre
15.

Le 14 novembre 1952, l’archevêque Roncalli reçut de Montini, qui était alors Pro-
Secrétaire d’État, une lettre confidentielle lui demandant s’il accepterait le poste de Patriarche
de Venise, dont le siège allait être rendu vacant
par le décès imminent de l’archevêque Carlo
Agostini 16. C’était là une offre audacieuse, eu égard au fait que Roncalli approchait de l’âge
de la retraite.


Fort désireux de retourner chez lui, Roncalli se déclara prêt à accepter l’offre de Pie
XII. (* Nota: L'offre de Montini, pas de Pie XII. Montini hacía y deshacía a su antojo sin informar al pobre Pío XII, como demostró con la miserable traición a la Iglesia y a Pío XII cuando envió a su agente infiltrado el comunista Alighiero Tondi para robar y revelar los documentos secretos de los sacerdotes enviados por Pío XII a la Rusia atea comunista) Il fut élevé au cardinalat le 12 janvier 1953 et nommé Patriarche de Venise trois jours plus tard.

Le 4 novembre 1958, le cardinal Roncalli accédait au Siège de Pierre sous le nom de
Jean XXIII 17. Il avait près de soixante-dix-sept ans, mais rappelons qu’il était censé être un
"pape" de transition. Bien que son "pontificat" ait duré moins de cinq ans, il réussit à accomplir sa
double mission, qui était de construire l’appareil devant servir à mettre en oeuvre la
Révolution sous la forme d’un concile général, ainsi que de préparer la voie à son successeur,

Giovanni Battista Montini.


A SUIVRE...


10 Martínez, p. 76 et 77.
11 Ibid. p. 70. – NdT : allusion à la pièce de Shakespeare Le Marchand de Venise, dans laquelle l’usurier Juif Shylock – pour venger les
vicissitudes imposées à ses correligionnaires, et en particulier à lui-même – exigeait que lui fût donnée en paiement une livre de chair de son
débiteur insolvable, qui se trouvait être un gentil.
12 L’UNESCO était l’agence des Nations Unies que les Soviétiques avaient le mieux réussi à pénétrer. Le KGB et le GRU se servaient de
cette organisation pour répandre la désinformation et la propagande pro-communiste. En décembre 1971, les services secrets français
estimaient qu’un tiers environ des fonctionnaires soviétiques de l’UNESCO étaient des agents des services secrets ou des services de
renseignement militaires de l’URSS. Les hauts fonctionnaires de l’UNESCO étaient ouvertement pro-soviétiques. Or, à aucun moment, le
Saint-Siège ne reconnut publiquement que l’UNESCO fût un foyer actif d’agents soviétiques. Voir Richard Deacon, The French Secret
Service,
p. 229 et 230.
13 Martínez, p. 117.
14 Ibid.
15 Voir Piers Compton, The Broken Cross (Cranbrook, Western Australie : Veritas Publishing Co., 1984), p. 49 et 50.
16 Hebblethwaite, John XXIII, p. 114.
17 Lors du conclave d’octobre 1958, il y avait 51 électeurs. Le cardinal Roncalli était papabile. Il y eut onze tours de scrutin. Roncalli fut élu
le troisième jour, soit le 28 octobre 1958. L’archevêque était prêt, car selon Martínez, Mgr Bruno Heim, secrétaire de Roncalli, travaillait
depuis des semaines sur les futures armoiries papales de l’intéressé.


Le "pape" Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité - tiré de « Le Rite de Sodomie » par Randy Engel  J23-EdHerriotLe "pape" Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité - tiré de « Le Rite de Sodomie » par Randy Engel  145_Masons-J23

Après que Roncalli eut quitté son poste de Paris, des membres de la Garde
Républicaine rapportèrent
qu’il assistait régulièrement aux réunions du jeudi soir de la loge
maçonnique du Grand Orient de France
14.

Des années après la mort de Jean XXIII, des obituaires favorables furent publiés par
des francs-maçons de haut niveau, qui applaudissaient Roncalli en tant que frère ayant
accordé « sa bénédiction, sa compréhension et sa protection » à l’OEuvre
15.
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Message  Javier Lun 09 Sep 2019, 5:26 am

Les consistoires du "pape" Jean XXIII


Au consistoire du 15 décembre 1958, Giovanni Battista Montini, archevêque de Milan,
fut le premier cardinal créé par Jean XXIII. Au cours des quatre consistoires suivants,
Roncalli fit largement dépasser au Collège des Cardinaux l’effectif complet de cet organe, qui
était de soixante-dix membres 18. C’est l’archevêque Montini qui lui avait fourni la liste des
candidats
19.


Cette composition d’un Sacré Collège favorable était la version Vatican II de la
tentative accomplie en 1930 par Franklin D. Roosevelt de composer une Cour Suprême qui lui
serait favorable, à la grande différence près que la tentative du Président américain avait été
éventée.


Deux facteurs furent déterminants pour la nomination des nouveaux cardinaux : la
nécessité de commencer l’internationalisation, à savoir la « déromanisation » de la Curie,

et la nécessité d’assurer des voix à Montini en vue du conclave suivant.


Parmi ces constructeurs de l’Église conciliaire ayant reçu le chapeau rouge des mains
de Jean XXIII figuraient :


- Augustine Bea, SJ
- Leo-Josef Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique)
- Amleto Giovanni Cicognani, délégué apostolique aux États-Unis
- Carlo Confalonieri, secrétaire de la Sacrée Congrégation des séminaires et
universités
- Franziskus König, archevêque de Vienne (Autriche)
- Paolo Giobbe, Nonce intérimaire aux Pays-Bas
- Julius Döpfner, évêque de Berlin (Allemagne)
- Arcadio María Larraona, CMF, secrétaire de la Sacrée Congrégation des religieux
- Bernard Jan Alfrink, archevêque d’Utrecht (Pays-Bas)


Moins de trois mois après être devenu "pape", Jean XXIII consacrait Albino Luciani,
future "pape" Jean-Paul 1er, évêque de Vittorio Veneto (Italie), qui devait ensuite être nommé
Patriarche de Venise par Paul VI. Le nom de l’archevêque Luciani sera en tête de la liste de
Paul VI pour la nomination au cardinalat, lors du consistoire du 5 mars 1973. Le cardinal
Luciani avait le privilège d’être un des très rares Italiens admis dans le cercle de Montini
20.


A SUIVRE...


18 On trouvera les noms des cardinaux élus lors des consistoires organisés de 1903 à 2001 sur le site Internet suivant :
http://www.stjohnxxiii.com/Cardinals/The Cardinals of the Church/consistories-xx.htm.
19 Martínez, p. 119. Voir aussi Komonchak, éd., History of Vatican II, p. 325.
20 Martínez, p. 131. Les cardinaux créés par Jean XXIII n’appartenaient pas tous à l’aile « progressiste » ou « libérale » que dominait le
groupe du Rhin. Parmi les exceptions figuraient Antonio Bacci, Secrétaire des Brefs, qui fut élu au consistoire du 28 mars 1960. Le cardinal
Bacci devait faire cause commune avec le cardinal Ottaviani dans la lutte contre le Novus Ordo Missae.

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