Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
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Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
Bonjour à tous,
Ce qui suit est extrait d’un livre de Mgr Gaume, édité en 1893.
Bonne lecture
Bien à vous.
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SAINT DENYS, DAMARIS
ET HIÉROTHÉEI
Poursuivi par les juifs de Thessalonique, saint Paul fut obligé de quitter précipitamment la ville de Bérée, où il avait été bien accueilli. S'étant embarqué, il aborda au port d'Athènes. C'était l'an 52 de Notre-Seigneur, la dixième année de l'empereur Claude, sous le consulat de Caius Antistius et de Marcus Suillius. Sur l'invitation des philosophes athéniens, il se rendit à l'Aréopage, où il prononça l'immortel discours que tout le monde connaît, ou devrait connaître.II
Les Actes des Apôtres, chapitre XVII, verset 32 et suivants, nous apprennent quel fut l'effet de ce discours : « Lorsqu’ils eurent entendu parler de la résurrection des morts, quelques-uns se moquèrent; d'autres dirent : « Nous vous écouterons sur cela une autre fois. » Ainsi Paul sortit du milieu d'eux. Mais quelques-uns, s'attachant à lui, crurent : parmi eux était Denys, l'Aréopagite, et une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. »III
L'Aréopage, qui signifie Champ de Mars, était le lieu où se réunissaient, trois fois le mois, les grands juges d'Athènes, nommés aréopagites. Ils connaissaient surtout des causes criminelles et rendaient leurs jugements pendant la nuit, afin de n'être pas témoins des larmes des condamnés. Leur intégrité passa quelque temps pour être irréprochable. Suivant saint Chrysostome, saint Paul y fut appelé non pour enseigner la divine doctrine, mais pour s'entendre condamner à mort, comme ennemi des dieux ou perturbateur de la tranquillité publique (1).
Saint Paul y rencontra les trois sortes d'auditeurs dont la race est éternelle : les moqueurs, les indifférents et les âmes de bonne volonté. Au nombre des dernières furent saint Denys, Damaris et Hiérothée.
Il savait que Denys n'était pas un simple membre de l'Aréopage, mais…
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(1) Ad Areopagum duxerunt Paulum, non ut quippiarn cognoscerent, sed ut punirent, et suppliciis afficerent; ibi enirn capitalia exercebantur judicia. Ap. Cor. a Lap., in Act. XVII, 19.
Dernière édition par Louis le Jeu 22 Aoû 2019, 8:52 am, édité 1 fois (Raison : Orthographe)
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
Saint Denys l’Aréopagite.SUITEIV
Il savait que Denys n'était pas un simple membre de l'Aréopage, mais qu'il en était le président. Une circonstance particulière le disposait à écouter favorablement le grand Apôtre. Comme plusieurs philosophes grecs, Denys avait été chercher la science en Égypte, réservoir bourbeux il est vrai, mais néanmoins réservoir précieux, des traditions venues de la Palestine.
Le 25 mars, vers midi, de l'an 34, il se trouvait en Égypte, dans la ville d'Héliopolis, avec un autre philosophe nommé Apollophane. Là, tous les deux furent témoins de l'éclipse de soleil qui eut lieu à la mort de Notre-Seigneur. Dans ses lettres à saint Polycarpe et au même Apollophane, Denys raconte le fait, pour eux alors incompréhensible et pour tous scientifiquement inexplicable.V
Il dit : « Nous étions ensemble à Héliopolis; comme toi, j'avais environ vingt-cinq ans, lorsque, à la sixième férie, vers la sixième heure, le soleil fut tout à coup couvert de ténèbres épaisses. Nous nous trouvâmes nous-mêmes dans la nuit. La frayeur qui nous saisit était d'autant plus grande que nos connaissances des astres nous démontraient l'impossibilité d'une éclipse de soleil à cette époque.
« Vers la neuvième heure, le soleil recouvra peu à peu sa lumière. Je te demandai alors : « Apollophane, le plus savant des hommes, que penses-tu de ces prodiges? » Tu répondis une parole qui ne s'effacera jamais de ma mémoire : « Mon cher Denys, c'est le bouleversement des choses divines. » Et je m'écriai: « Tu as raison: ou le Dieu de la nature souffre, ou la machine du monde se détraque : Aut Deus naturæ patitur, aut machina mundi dissolvitur ».
« Je notai avec soin le jour et l'année. Plus tard, voyant que les prodiges concordaient avec l'enseignement du divin Paul, j'ai embrassé la vérité. Délivré des liens de l'erreur, je professe maintenant la vérité et je te la communique. »VI
Saint Denys nous apprend qu'il avait vingt-cinq ans, à la mort de Notre-Seigneur. Or, le grand Apôtre vint prêcher à Athènes, la dix-neuvième année après la Passion, ou la cinquante-deuxième année depuis la naissance du Sauveur. Saint Denys avait donc quarante-quatre ans lorsqu'il se convertit. Pendant trois ans il demeura à l'école de saint Paul, et fît de tels progrès que sa sublime connaissance des divins mystères a fait et fera toujours l'admiration des siècles.
Consacré évêque d'Athènes par saint Paul lui-même..
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
Saint Denys l’AréopagiteSUITEVII
Consacré évêque d'Athènes par saint Paul lui-même, il propagea merveilleusement la foi dans cette ville, plus difficile qu'aucune autre à convertir. Avec son cher maître, il monta à Jérusalem et assista aux funérailles de la Sainte Vierge. De retour à Athènes, il écrivit une lettre de consolation à saint Jean, exilé dans l'île de Pathmos. Dans cette lettre, de l'an 97 de Notre-Seigneur, et la quatorzième de Domitien, il prédit à l'Apôtre bien-aimé sa prochaine délivrance. Elle eut lieu, en effet, deux ans après, sous le règne de Nerva.VIII
Do retour à Éphèse, saint Jean envoya saint Denys à Rome, auprès du pape saint Clément. A son tour, saint Clément confia au saint évêque d'Athènes l'apostolat des Gaules. Accompagné de Rustique et d'Éleuthère, il se rendit à Paris qu'il évangélisa avec un grand succès. Après de longs travaux et de grandes souffrances, il signa de son sang, comme c'était alors l'usage, la vérité de ses prédications. Lui et ses compagnons furent mis à mort sur une colline voisine de Paris qui, à raison de ce fait, porte encore aujourd'hui le nom de Montmartre, mont des Martyrs.IX
C'était sous le règne d'Adrien, l'an 119 de Notre-Seigneur: le vénérable pontife était âgé de cent vingt ans. A sa mort eut lieu un miracle inouï, qui ne contribua pas peu à l'affermissement de la foi. La tête du saint venait de tomber sous les coups du glaive. Le saint se baisse, la prend entre ses mains et la porte comme en triomphe, pendant plus d'une demi-heure, aux chants des anges qui célébraient la victoire du martyr sur la mort et sur le tyran (1).
Les Actes des Apôtres nous disent qu'une femme nommée Damaris…
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(1) Nous ne nous étendrons pas davantage sur saint Denys, dont M. Davin, chanoine de Versailles, a donné une vie qui ne laisse rien à désirer.
La certitude de son apostolat à Paris et l'authenticité de ses ouvrages sont maintenant hors de doute. Il faut avoir eu l'audace des critiques jansénistes et gallicans pour les nier. En le faisant ils s'insurgeaient contre la constante tradition de la France. En voici un exemple : Saint-Louis des Français est une église de Rome, bâtie par la France à la fin du XVIe siècle. Elle est dédiée à la Sainte Vierge, à saint Denys l'Aréopagite, apôtre de Paris, et à saint Louis, roi de France.
Voici un second fait. Il y a quatre ans, on présenta au Saint-Père le Propre du diocèse de Paris. La leçon de saint Denys laissait encore du doute sur la personnalité de saint Denys l'Aréopagite, comme apôtre de Paris. Pie IX répondit : « L'Église ne connaît qu'un saint Denys; saint Denys l'Aréopagite, apôtre de Paris ; » et Sa Sainteté a fait refaire la Légende.
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
DamarisX
Les Actes des Apôtres nous disent qu'une femme nommée Damaris et plusieurs autres se convertirent au discours de saint Paul devant l'Aréopage. Qni était Damaris? Puisque l'historien sacré, toujours si sobre de détails, a cru devoir la nommer, il faut que Damaris ait été une femme plus qu'ordinaire. En effet, saint Jean Chrysostome nous apprend qu'elle était la femme de saint Denys, le prince de l'Aréopage : Areopagita vero ille superstitiosissimæ urbis illius Civis, nonne ex sola ejus concione, cum uxore sequutus est eum (2)?
Denys et Damaris, deux magnifiques poissons, retirés de la mer ténébreuse du paganisme, dans la capitale même de l'incrédulité; quel beau coup de filet! A cela, cependant ne se borna pas le succès de la pêche apostolique.
Parmi les autres convertis que le texte divin se contente d'indiquer, il en est un, célèbre entre tous, dont la tradition, gardienne jalouse de nos gloires chrétiennes, a conservé le nom : …
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(2) De Sacerdot., lib. IV, p. 504, app. t. I, p. prior., edit. Gaume.
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
HiérothéeXI
Parmi les autres convertis que le texte divin se contente d'indiquer, il en est un, célèbre entre tous, dont la tradition, gardienne jalouse de nos gloires chrétiennes, a conservé le nom : c'est Hiérothée. Dans son livre des Noms divins, saint Denys regarde Hiérothée comme son maître; il lui donne les plus grands éloges, et croit devoir se justifier de ce que, après lui, il se permet d'écrire sur les sciences divines.
« J'ai besoin, dit-il, de me justifier. Hiérothée, mon illustre maître, ayant merveilleusement écrit sur la théologie, on peut demander pourquoi je traite de la même matière, comme si ses ouvrages ne suffisaient pas? Je réponds que s'il avait expliqué en détail toutes les parties de la science, jamais je n'aurais été assez insensé pour croire que j'aurais été plus habile que lui, ou pour faire un ouvrage à côté du sien, en répétant les mêmes choses. C'est une injure que j'aurais faite à mon maître et à mon ami, à cette sublime intelligence, de qui, après saint Paul, j'ai appris ce que je sais.XII
« Mais s'étant contenté d'exposer les principes généraux de la science, il nous a donné le soin, à nous instituteurs des esprits vulgaires, de développer en détail et d'expliquer avec méthode et dans un langage convenable, les profonds mystères entrevus par sa haute intelligence. »
Ailleurs, il le déclare supérieur à tous les docteurs, il le place au premier rang après les Apôtres. Un pareil éloge de la part de saint Denys, qui passe pour le plus sublime de nos théologiens, nous donne la mesure de la science et du génie de Hiérothée. Malheureusement nous n'avons plus les ouvrages de ce maître incomparable.XIII
Qui était Hiérothée, et où avait-il puisé ces connaissances suréminentes? Tous les historiens espagnols, Pineda, Villegas, Marieta, Morales affirment que Hiérothée était originaire d'Espagne, qu'il se rendit à Athènes dans l'intention de s'instruire, et qu'au lieu des sophistes grecs, il eut le bonheur de trouver saint Paul, à l'école de qui il puisa la merveilleuse science dont lui fait honneur le Grand Aréopagite.
Les commentateurs grecs de saint Denys reconnaissent eux-mêmes que leur Père Hiérothée était Espagnol. Après un séjour assez long, soit à Athènes, soit dans la Grèce à la suite de saint Paul, il revint dans sa patrie, afin de faire part à ses compatriotes des lumières de l'Évangile.
Est-ce là qu'il mourut, ou revint-il finir ses jours à Athènes? Il semble…
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
HiérothéeSUITEXIV
Est-ce là qu'il mourut, ou revint-il finir ses jours à Athènes? Il semble, d'après la rédaction du Martyrologe romain, que cette ville fut le lieu de sa mort comme elle avait été le heu de sa naissance à la vérité.
Au 4 octobre, le Martyrologe s'exprime ainsi : « A Athènes, naissance de saint Hiérothée, disciple de saint Paul. »
D'accord avec les Latins, les Grecs célèbrent le même jour la fête de l'illustre docteur. On vit dans leur Ménologe : « Naissance de notre saint Père Hiérothée, du nombre des Aréopagites qui, avec le Grand Denys, furent instruits par saint Paul. Après la vie la plus sainte, il s'endormit dans le Seigneur. »XV
S'il est vrai que Hiérothée mourut à Athènes, il ne l'est pas moins qu'une partie de ses reliques furent apportées en Espagne. Voici l'intéressant détail que nous apprenons du savant Bivarius, longtemps procureur général des Cisterciens, près le Saint-Siège (1).
« En revenant de Rome, dit-il, où j'avais achevé mes Commentaires sur la Chronique de Lucius Dexter, j'arrivai en Espagne et m'arrêtai dans le monastère de notre ordre, à Sandoval, diocèse de Léon. Je me mis à examiner avec le plus grand soin les chartes, les reliquaires et les authentiques des reliques.
« Je découvris qu'on y conservait la tète de saint Hiérothée : Telle était la tradition des anciens. En effet, le chef sacré se trouvait bien parmi les reliques, mais l'authentique n'existait pas. Il me vint en pensée d'ôter le voile soigneusement lié avec des bandelettes, dans lequel était enveloppée, depuis des siècles, la vénérable tête. Peut-être, me disais-je, l'authentique est-il dans l'intérieur.
« Et voilà, grâce à Dieu, qu'un petit parchemin extrêmement vieux…
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(1) Bivar mourut en 1636.
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
HiérothéeSUITEXVI
« Et voilà, grâce à Dieu, qu'un petit parchemin extrêmement vieux, long de la moitié d'un doigt, avec une partie du crâne, apparaît aux regards de l'abbé et de tous les religieux, portant ces mots grecs : [caractères grecs] (tête de Hiérothée). Une immense joie s'empara de tous. En action de grâces d'un si grand don, l'abbé ordonne une procession solennelle et fait célébrer la messe en l'honneur du saint docteur, le jour même de l'Invention, qui fut le 5 avril 1623, fête de saint Isidore.
« Tous ces détails rendent probable le retour de Hiérothée, d'Athènes en Espagne, et la fondation par lui de l'Église de Ségovie. Il est de plus vraisemblable, qu'au temps de l'invasion des Sarrasins, les chrétiens vinrent cacher les précieuses reliques dans le monastère de Sandoval, situé au pied des montagnes du diocèse de Léon. »XVII
(Note de Louis : Ne pas oublier que ce livre de Mgr Gaume fut publié en 1893.)
Il faut que la France ait été l'objet de la prédilection toute particulière de Notre-Seigneur, pour qu'il lui ait envoyé, dès les premiers jours de l'Église naissante, ses plus intimes amis, Marthe, Marie et Lazare; puis saint Denys, le plus illustre disciple du grand Apôtre. Ce glorieux privilège, la France en fut redevable au titre de fille aînée de l'Église, qui lui était réservé de toute éternité.
Noblesse oblige. Pendant bien des siècles, la France répondit admirablement à sa mission. Toujours elle eut, plus qu'aucune autre de ses sœurs, des prières, du sang et de l'or au service de Dieu son père et de l'Église sa mère. De leur côté, Jésus et Marie lui ont continué leur particulière affection.
À cette affection, plus forte que la mort, la France doit…
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Re: Saint Denys l'Aréopagite, premier Évêque de Paris ?
HiérothéeSUITE
(Note de Louis : Ne pas oublier que ce livre de Mgr Gaume fut publié en 1893.)XVIII
À cette affection, plus forte que la mort, la France doit d'avoir conservé la foi, malgré tous les efforts de l'enfer pour la lui ravir. Depuis quatre-vingts ans surtout, la conservation de la foi, en France est un miracle évident comme le jour. Malgré ses fautes et ses défaillances, la France est encore la source la plus féconde des grandes œuvres catholiques : la Propagation de la foi, l'Œuvre apostolique, la Sainte-Enfance, et la mère admirable des prêtres, des religieux et des religieuses missionnaires dans le monde entier.
O France! nation sublime, si tu savais te comprendre!
O Gallia, magnum nomen, si intelligas te !
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Voir : Bivar., Comment, in d. Detr. an. Christ. 41, n. 3, p. 210, edit. Migne; Bar. an. 288, n. 314 ; an. 127, n. 121, 122; Id., an. 263,n, 6, 7; an. 291, n. 13 ; an. 537, n. 22, etc.; Id, Annot. ad Martyrol. 9 octob., Id., 4 octobre; Cor. a Lap., in Act. XVII, 34 et suiv., etc.; M. Davin, Vie de S. Denys, etc., etc.
FIN.
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