La Bienheureuse Vierge Marie reçoit le Saint-Esprit (anglais/français)
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La Bienheureuse Vierge Marie reçoit le Saint-Esprit (anglais/français)
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La Bienheureuse Vierge Marie reçoit le Saint-Esprit
par Monseigneur Gentilucci, 1859
Qui n'envierait pas le sort heureux des Apôtres, des disciples et de tous ceux qui se sont rassemblés dans la chambre haute pour recevoir le Saint-Esprit ? Comme nous l'avons dit dans le livre précédent, ils étaient au nombre d'environ cent vingt, ou peut-être même plus, comme nous pouvons le croire d'après une des épîtres de saint Paul. (1)
Ils avaient constamment avec eux la Sainte Vierge, la Mère Immaculée de notre Divin Rédempteur. Sa présence n'était pas non plus un rêve de l'imagination pieuse ; ils la voyaient vraiment près d'eux, et ils admiraient sa ferveur singulière. Son exemple les stimulait puissamment à persévérer dans la prière. (2) Oh ! quelle langue peut dire avec quel respect ils se traitaient les uns les autres, avec quel amour leur cœur était enflammé les uns pour les autres, et combien la parole de notre auguste Reine était efficace et puissante sur tout ! Bien qu'ils aient passé la plus grande partie du temps à adresser au ciel les prières les plus ferventes pour que le Saint-Esprit descende sur eux, (3) ils ont dû aussi se rencontrer pour les autres actes de la vie, en attendant un don si ineffable. Quelle sobriété donc en paroles, quelle frugalité en viande, quelle sollicitude pour anticiper le jour en chantant les louanges du Seigneur ! Combien tous en eux ont dû exhaler la douce odeur de la sainteté la plus sublime, puisqu'ils devaient guider et instruire la plus sainte de toutes les femmes, la colonne et la lumière de l'Église montante ! C'est pourquoi nous croyons volontiers, avec le pieux Ludolphe (4), qu'à toutes leurs dévotions, ils ont ajouté la mortification du jeûne, car c'était la coutume parmi les chrétiens de l'Église primitive de jeûner rigoureusement du jour de l'Ascension à Pentecôte.
L'un des premiers et principaux actes de cette sainte assemblée fut sans doute celui par lequel l'apôtre saint Pierre commença à exercer ce pouvoir suprême et souverain qu'il devait transmettre jusqu'à la fin des temps à ses successeurs dans l'épiscopat, pour en appeler un autre au siège du fils de la perdition, de cet apôtre sans foi qui vendit son divin Maître, et se jeta alors dans le désespoir. Nous ne nous arrêterons pas à décrire comment la voix unanime a proposé Joseph, surnommé le Juste, et Matthias, ni comment le sort a favorisé Matthias, (5) qui a alors assumé le ministère et l'apostolat ; nous dirons seulement avec quelques médecins de l'Église, (6) que la Sainte Vierge, comme maîtresse et directrice de cette nouvelle société des fidèles, a probablement convaincu le Prince des apôtres, (7) que le temps était venu pour lui de montrer cette primauté d'honneur et de juridiction que Christ lui avait donnée sur tout le reste. Il ne fait aucun doute que la Sainte Vierge a été la première à reconnaître et à vénérer la prééminence de l'Apôtre et à s'en réjouir.
Mais il est temps de raconter comment l'Esprit Divin qui vivifie est descendu visiblement sur l'Église du Christ. Dix jours s'étaient rapidement écoulés dans cette préparation fervente, et la fête de la Pentecôte avait déjà commencé, fête qui parmi les Juifs était célébrée le cinquantième jour après celle des Azymes. Les disciples étaient tous ensemble au Cénacle, priant avec la foi la plus vivante le Saint-Esprit de descendre sur la terre, quand, vers la fin de la troisième heure, (8) les portes du ciel s'ouvrirent soudainement, l'empyreum brilla d'une lumière éclatante ; un bruit comme un vent violent approchant, remplit et secoua la maison où ils étaient réunis. On entendait ce bruit dans toute la ville ; et comme il semblait venir de cette maison, les gens, surpris par le prodige, s'empressèrent de se rendre sur place pour en connaître la cause. (9) Tous étaient hors d'eux-mêmes, non pas avec crainte, mais avec joie. Ils ne s'étaient pas non plus remis de leur étonnement, lorsqu'ils virent des langues de feu se diviser et se reposer sur eux, (10) et tout d'abord sur cette Sainte Vierge qui, dans cette sainte assemblée, occupait le siège le plus honorable. Il semble probable que la Sainte Vierge, toujours privilégiée en toutes choses, ait non seulement sollicité ce moment par ses prières comme elle avait sollicité celle de l'incarnation, comme nous l'avons dit après les Pères, mais aussi que, dans une contemplation extatique, elle ait vu le Verbe incarné implorer le Père de faire descendre le Divin Paraclet, et que son esprit ait rejoint la prière du très saint Fils. Quoi qu'on puisse penser de cette opinion, nous sommes certains que Marie était remplie du Saint-Esprit bien plus que les apôtres. (11) Le Saint-Esprit n'a pas seulement commencé à demeurer en elle, mais il l'a enflammée plus ardemment, dans la mesure où il n'a pas commencé en elle une nouvelle œuvre, mais a seulement continué l'œuvre depuis longtemps.
Les larmes de consolation et d'amour enveloppaient tous les yeux : les toits de cette maison heureuse résonnaient de cantiques de joie ; et tous, déjà remplis de foi et d'amour, n'avaient d'autre ambition que de prêcher le Dieu qu'ils avaient vu quelques semaines auparavant crucifié, puis de se relever. Déjà, ils étaient enflammés d'un saint désir de publier ces vérités et ces mystères divins qui leur semblaient autrefois si obscurs pour leur faible intelligence. Or, ni le danger, ni la souffrance, ni la prison, ni les chaînes, ni la mort elle-même sous sa forme la plus cruelle ne les alarment.
Ils considèrent comme glorieux de souffrir les tourments les plus horribles pour le saint nom de Jésus. Nous ne pouvons douter que l'un des dons du Saint-Esprit qu'ils reçurent fut le don des langues, si nécessaire pour propager l'évangile, que les Apôtres parlent une seule langue comprise par tous, ou qu'ils aient acquis la faculté de parler toutes les langues comme saint Paul dit de lui-même, car nous lisons dans sa première épître aux Corinthiens : "Je remercie mon Dieu, je parle avec toutes vos langues." (12) Les deux opinions trouvent des défenseurs : la première, cependant, semble la plus probable, puisque le sermon de saint Pierre a été compris par tous ceux qui étaient venus de divers pays à Jérusalem. (13) Marie a-t-elle reçu le don des langues ? Beaucoup de médecins en doutent ; le don, disent-ils, était nécessaire surtout pour la diffusion de l'Évangile ; maintenant que Marie n'avait pas reçu une telle mission, le don lui aurait été aussi inutile qu'aux autres femmes, d'autant plus que saint Paul (14) enseigne officiellement que les femmes ne doivent pas parler dans l'Église. Pourtant, le Docteur Angélique dit que Marie a reçu certains dons sublimes moins pour son usage que pour sa gloire ; et Saint Antonin ajoute que c'est une croyance pieuse que la Sainte Vierge ait reçu le don des langues : car si Marie n'était pas, comme les Apôtres, destinée à parcourir mers et océans, ni à prêcher, néanmoins, qu'aucun bien ou grâce spirituel ne devait lui être refusé, elle ne doit en être privée pour autant : "Ainsi le Christ, selon le Docteur Angélique dans sa somme, poursuit le savant archevêque de Florence, bien qu'il n'ait pas besoin du don des langues, parce qu'il ne prêchait qu'aux juifs, il le possédait néanmoins. Il ne la possédait pas en vain, même s'il ne l'utilisait pas, mais il l'avait pour son excellence." Ce don aurait-il pu être refusé à sa sainte mère, qui, parmi les créatures les plus pures, ressemble le plus à Dieu ? En outre, bien que la Sainte Vierge n'ait pas prêché, il est probable qu'après la venue du Saint-Esprit, beaucoup de différentes nations et langues converties, entendant la mère de Jésus Dieu, soient venues visiter, vénérer et écouter ses paroles ; et qu'elle, pleine de charité et incapable d'errer dans les mots, parlait, consolait, répondait, instruisait dans les différentes langues dans lesquelles ils étaient nés," (15) Il nous semble aussi que ce don devint la sublimité de la Sainte Vierge, de celle qui était l'épouse de Celui qui dispense Ses dons en sagesse ; notre Reine, entourée de toutes grâces et ornée des plus précieuses parures. "Accordons à Marie, s'exclama le pieux Gerson, chancelier de l'Université de Paris, à l'occasion de la Pentecôte du Concile de Constance, accordons à Marie ce don comme maîtresse de l'Église ; et quant à l'interdiction de saint Paul, une loi commune ne concerne pas un privilégié, et Marie fut l'apôtre des apôtres". (16) Admirons avec Rupert, l'abbé, (17) les grâces répandues sur notre Reine, et parmi ces grâces manifestées en elle par Dieu, comme la sagesse, la science, la prophétie, le don des miracles, voyons aussi le don des langues.
Mais pourquoi s'attarder si longtemps à prouver la bienséance de ce don en Marie ? N'était-elle pas assez riche de tout le reste, à supposer même que le don des langues lui soit refusé ? L'esprit humain est confus lorsqu'il considère, même superficiellement, combien abondamment le Saint-Esprit a répandu ses dons dans cette âme privilégiée. (18) Notre esprit est situé comme nos yeux quand ils ont devant eux un horizon qui dépasse la portée de la vue, ou une lumière si brillante qu'elle les éblouit. Marie était remplie de grâce le jour de l'Annonciation, et à partir de ce moment, comme l'enseigne saint Bernard (19), elle avait, pour ainsi dire, une certaine juridiction sur toutes les grâces temporelles du Saint Esprit. Cette même grâce s'est considérablement accrue quand, comme nous l'avons dit, elle a mis au monde le Fils de Dieu ; enfin, en ce jour heureux, elle a atteint un sommet que l'esprit humain n'a pas le droit d'imaginer.
Bien que les Pères et Docteurs de l’Église, après avoir torturé leur esprit et fatigué leur imagination pour trouver de nouvelles louanges, de nouvelles images, de nouvelles comparaisons, s'efforcent de dire quelque chose digne de Marie, tout en confessant d'une seule voix qu'ils sont ravis et dépassés par la force et l'ampleur de cet immense fleuve des grâces. Et en effet, quoi de plus sublime que de s'exclamer, avec le même saint Docteur (20), qu'elle était digne de la considération de Dieu, de la beauté de ses vertus, et digne du Roi éternel, qui, attiré par sa douce odeur, choisit de reposer dans son sein virginal ? Ce n'est pas tout, si l'on considère l'extraordinaire manière dont elle a reçu le Saint-Esprit : si le Saint-Esprit descend chaque jour invisiblement dans les âmes des justes avec une plus grande abondance, mieux disposés et préparés, qui peut nier que, de tous ceux qui étaient dans la chambre haute, aucun n'était aussi bien préparé que lui pour recevoir un invité aussi riche et aussi auguste ? Pour citer une seule comparaison utilisée par les saints Pères, des comparaisons qui semblent audacieuses, mais qui ne sont après tout que de faibles images, nous dirons que, pour exprimer comment le Saint-Esprit est descendu sur cet époux bien-aimé, ils prennent pour similitude le déluge universel. "Les eaux du ciel, disent-ils, étaient si abondantes que les fleuves et la mer quittèrent leurs lits, et toute la terre fut inondée ; ainsi Marie répand sur la terre la surabondance des grâces de l'Esprit Saint, pour produire le fruit de la foi.'' (21)
Il ne faut donc pas s'étonner que le Docteur Séraphique (22) s'aventure à dire que Dieu pourrait bien créer un monde plus parfait que celui que nous habitons, un ciel plus vaste, et l'orner d'autres planètes et étoiles plus splendides et presque infinies, mais qu'Il ne pourrait pas rendre une créature plus grande que Marie.
Elle connaissait bien cette vérité quand, malgré sa profonde humilité, à la vue du don de signal et des grâces extraordinaires qui lui étaient prodiguées, elle s'écria en présence d'Élisabeth : "Celui qui est puissant m'a fait de grandes choses." (23) Elle ne dit pas ce qu'étaient ces grandes choses, parce que, comme le dit saint Thomas de Villanova, elles sont indescriptibles. (24)
Notes
1. L'apôtre dit (1. ad Corinth, xv. 6.) que Christ, dans sa huitième apparition, apparut à cinq cents frères réunis : "Nous lisons (Actes ii. 1.) "qu'ils étaient tous ensemble en un seul lieu", et c'est pourquoi certains ont pensé qu'ils étaient plus nombreux.
2. "Tous persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Marie, la Mère de Jésus, et avec ses frères" (Actes i. 14), et comme dit saint Luc : "Et ils étaient toujours dans le temple, louant et bénissant Dieu". (xxiv. 53.) Certains ont supposé que cette chambre haute était dans le temple, et d'autres, qu'en se rassemblant dans la chambre haute, ils passaient une grande partie de la journée dans le temple, ce qui explique leur persévérance dans le temple.
3. Notre-Seigneur est monté au ciel après s'être montré pendant quarante jours à ses apôtres, leur parlant du royaume de Dieu. (Actes i. 3.) Et il leur ordonna de ne pas quitter Jérusalem, mais d'attendre la venue du Saint-Esprit ; maintenant le Saint-Esprit descendit "quand les jours de la Pentecôte furent accomplis". (Actes ii. 1.) Ils se préparèrent donc pendant dix jours à le recevoir. C'est une tradition constante de l'Église que ce soit un dimanche. Nous remarquerons, comme le concluent certains auteurs savants, que la fête des Azymes, ou pains sans levain, fut célébrée cette année-là par la plus grande partie des Juifs, le jour du sabbat, et que l'Agneau pascal fut mangé le vendredi. (Voir Du HAMEL, Note sur les Actes ii. 1 BEXEDUT XIV. de Festis c. xi. 2.)
4. Vita Christi II. c. lxxxii.
5. Les commentateurs donnent diverses explications aux mots du texte sacré : "Et le sort tomba sur Matthias. (Actes i. 25.) Saint Antonin (pt. I. ti :. VI. c. xii.) suivi de beaucoup d'autres, dit qu'il a été désigné par un rayon de lumière ; Salmeron (tom. xii. tr. 10) également, suivi de beaucoup d'autres, soutient que le sort dont on parle doit être compris des votes donnés en faveur de Matthias. Silveira, sous l'autorité de saint Dionysos l'Aréopage, de saint Jean Chrysostome, de saint Augustin et d'autres Pères, pense que le nom de Matthias est sorti de lui-même, et donc cette élection miraculeuse a eu lieu selon la prière adressée à Dieu : "Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre si de ces deux-là tu as choisi de prendre la place de ce ministère, et de l'apostolat, dont Judas est tombé par transgression, afin qu'il aille chez lui. (Actes i. 24-25)
6. NICOLAS ALBETTI, Commentaire sur la vie, la doctrine et les miracles du Christ, Pt. III. c. xxxv.
7. Alberti (ch. xxxv.), dont l'autorité est sûrement d'un certain poids par son érudition et sa science.
8. Voir BENEDICT XIV. de Festit, où il parle de la Pentecôte.
9. Il est évident que c'était la troisième heure après le lever du soleil, car nous lisons dans les Actes des Apôtres, qu'à cette heure-là saint Pierre prêchait, d'où l'Église dit :
Dum lucis hora tertia
Repente mundus intonat,
Orantibus apostolis
Deum veniri nuntiat.
Quand, alors que les Apôtres s'agenouillèrent
A la troisième heure de prière,
Un bruit soudain et précipité proclama
Le Dieu de gloire proche.
et elle chante à Tierce : "Nunc Sancte nobis Spiritus ; et le dimanche de Pentecôte, à la même heure, elle chante la Spirite Veni Creator.
10. Ici aussi, les interprètes ne sont pas d'accord : certains disent qu'un grand globe de feu est apparu, qui s'est divisé en autant de langues qu'il y avait de personnes présentes ; d'autres pensent qu'au début cette flamme était divisée en langues de feu ; et d'autres enfin, que plusieurs langues reposaient sur chacune, pour mieux symboliser la diversité des langues que devaient parler les apôtres et autres prédicateurs de l’Évangile ; car ce don a été accordé à plusieurs saints, qui avaient en leur tête le nom de Jésus Christ et sa loi. Calmet (Actes ii. 3) dit que ce n'était pas un feu matériel, mais un feu de splendeur, comme symbole de l'ardeur et de la lumière que l'Esprit Saint communiquait à ces heureux apôtres. Ursinus dit (dans sa Vie de saint François de Rome, livre IV. c. xiv.) qu'il a été révélé à cet illustre saint, que ce jour-là, non seulement ceux qui y étaient rassemblés, mais tous les justes du monde étaient remplis du Saint-Esprit, et que chacun le recevait plus ou moins pleinement selon ses capacités.
11. Hom. III. dans les pentecôtistes. Les commentateurs des Actes des Apôtres, des livres du Nouveau Testament et des historiens ecclésiastiques soulignent le grand changement qui s'est opéré chez les disciples du Christ, devant des personnes si ignorantes et timides, à qui les paroles de leur divin Maître semblaient si obscures ; ils notent aussi la fermeté de tous ceux qui ont réussi l'apostolat et la mission de prêcher la parole de Dieu aux nations.
12. Actes xiv. 18.
13. Comme nous lisons dans Actes ii. 9-11. "Parthes et Mèdes, Élamites, et habitants de Mésopotamie, de Judée, de Cappadoce, de Pontus, d'Asie, de Phrygie, de Pamphilias, d'Égypte, de la Libye sur Cyrène, étrangers de Rome, Juifs, Prosélytes, Crètes et Arabes ; nous les avons entendu parler dans nos propres langues des merveilles de Dieu. Les Apôtres ne parlaient-ils qu'une seule langue comprise de tous, ou, selon les cas, parlaient-ils une seule langue ? Nous ne pouvons pas décider de cette question par le texte sacré, car nous pouvons la comprendre dans les deux sens. "Et ils commencèrent à parler en diverses langues, selon ce que le Saint-Esprit leur donna de parler." (ii. 4.) "Chacun les entendit parler dans sa propre langue, et quand cela se fit entendre à l'étranger, la foule se rassembla et fut confondue dans son esprit, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue". (ii. 6.) Et c'était vraiment un prodige extraordinaire pour les Apôtres, parlant leur propre langue, d'être compris par les hommes de tous les pays. Les commentateurs expliquent ce don en disant que, comme la confusion des langues était une punition à la dispersion de la famille humaine (Gen. xi. 9) ; ainsi, pour l'unité de la foi, le don des langues fut accordé afin que les fidèles puissent être réunis en un seul corps.
14. "Que les femmes gardent le silence dans les églises, car il ne leur est pas permis de parler." (1 Cor. xiv. 34.) "Que les femmes apprennent en silence avec toute soumission, mais je ne laisse pas une femme enseigner, etc. (1 Tim. ii. 12.)
15. (Partie IV. tit. xv.cxix. 8 )
16. (Serm. de Spiritu Sancto habitus in concilio Constantinensi in die Pentecostes 7 juin 1416.)
17. (Lib. VIII. dans Cant. Cantic.)
18. La Sainte Vierge, outre les sept dons du Saint-Esprit, a reçu aussi les fruits de ces dons, qui sont, comme le dit l'Apôtre : charité, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, longanimité, douceur, foi, modestie, tempérance, chasteté. (Voir ST. THOMAS, III. p. q. 70.)
19. Beata Virgo, a tempore quo concepit in utero suo habuit quamdam jurisdictionem, ut ita dicam in omnes temporales gratias Spiritus Sancti, ita nulla creatura gratiam accipiat nisi secundurn dispositionem ipsius.
20. Digna plane quam respiceret Dominus, cujus decorem concupisceret Rex, cujus ardore suavissimo ab aeterno illius parentis sinu attraheretur accubitus. (Hom. iv. sup. Missus est.) )
21. Elle envoya avec puissance la pluie du Saint-Esprit sur toute la terre pour produire le fruit de la foi." (ST. EPIPHAXIUS, Serm. de Laud Virg) Saint Jérôme et d'autres Pères en font écho.
22. "Être la mère de Dieu est la plus grande grâce qui puisse être conférée à une créature. C'est un, que Dieu ne peut pas faire plus grand. Le Tout-Puissant peut faire un monde plus grand, un ciel plus grand, mais pas une créature plus grande que la Mère de Dieu." (Spec. D. Virg. lec. x.)
23. Luke I. 49.
24. (Concio III. de Nativ. Virg.)
Monique- Nombre de messages : 13764
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