1857 Piété des enfants de Don Bosco

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Message  gabrielle Sam 04 Mai 2019, 9:30 am

1857

Piété des enfants de Don Bosco


Lorsqu'on s'adressait à DON Bosco pour obtenir une grâce, il répondait quelquefois : je ferai prier mes enfants. Qu'on ne croie pas que ce soit là une parole banale. La prière, faite en commun et à haute voix, devient une force merveilleuse, et sa puissance est certainement accrue par la grande piété de beaucoup de ces enfants.

Ainsi, sur environ neuf cents de ces jeunes gens qui sont internes à l'Oratoire de Saint-François de Sales, à Turin, il en est peut-être plus de cent qui sont de véritables Louis de Gonzague, et quatre ou cinq cents pourraient faire de parfaits religieux.

Chez quelques-uns d'entre eux la vie intérieure se développe avec ses étranges illuminations, ses mystérieux phénomènes de voyance et de prophétie. Il est arrivé, par exemple, des faits de ce genre : après la Messe, un enfant vient à Don Bosco :

- Père, vous pensez à telle chose ; vous avez raison, cela réussira.

- Vraiment, petit, et comment sais-tu cela ? Qui te l'a dit ?

Et l'enfant de se troubler, de balbutier. On le presse de questions, mais il ne répond rien, et finit par ne plus même se rappeler ce qu'il vient de dire.

à suivre
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Message  ROBERT. Sam 04 Mai 2019, 2:58 pm

.
J'ai hâte si l'enfant donnera une réponse à Don Bosco.
ROBERT.
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Message  gabrielle Lun 06 Mai 2019, 4:26 pm

Don Bosco a écrit lui-même et publié la vie d'un de ses enfants : Savio Domenico, élève de l'Oratoire de Saint-François de Sales, né en 1842, mort en 1857.

Cet enfant fut un modèle admirable de pureté et même de sainteté. Plusieurs fois, on le trouva ravi en extase, et bien des grâces furent obtenues par ses prières.

Un jour, il entre précipitamment dans la chambre de Don Bosco et le supplie de le suivre.

- Mais de quoi s'agit-il donc ?

- De grâce, venez vite, mon Père ; il n'y a pas un instant à perdre.

Don Bosco n'hésite pas. Domenico le conduit dans une maison de la rue des Orphelines, et lui désigne une porte, au troisième étage :

- C'est là, mon Père. Et il retourne à l'Oratoire.

Don Bosco entre, et trouve un malheureux râlant son dernier soupir. C'était un catholique qui s'était fait protestant, et qui, à son heure dernière, désirait ardemment rentrer dans le sein de sa mère l'Église.

Sans perdre une minute, Don Bosco le confessa. Les derniers sacrements furent administrés, et le pauvre homme rendit son âme à Dieu, plein de joie et d'espérance.

Savio n'était pas sorti de l'Oratoire depuis nombre de jours. Lorsqu'on lui demanda par quel moyen il avait eu connaissance de ce qui se passait dans une maison éloignée, il devint triste, baissa la tête et ne répondit rien. On n'insista pas. Secretum Regis abscondere bonum est. Il est bon de cacher le secret du Roi.
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Message  gabrielle Mar 07 Mai 2019, 4:07 pm

Un autre jour,   c'était pendant le choléra de 1854, et précisément le huit septembre, fête de la Nativité de la Sainte Vierge , le même enfant se présente dans une maison de la rue Cottolengo :

- N'avez-vous pas, ici, une personne atteinte par l'épidémie ? Je m'offre pour la soigner.

-  Merci, mon enfant ; grâce à Dieu aucun de nous n'est malade.

Savio se retire, mais comme à regret, et il revient quelques instants après :

- Je vous en prie, regardez ; vous devez avoir ici une personne dans un pressant danger.

Pour le contenter, le propriétaire se met à parcourir toutes les chambres et, à son grand étonnement, il trouve, dans une mansarde sous les toits, une pauvre vieille femme qui était tombée là, comme foudroyée, et n'avait pas eu la force de demander secours. On n'eut que le temps de lui administrer les derniers sacrements, et elle expira.

Rien de plus touchant que la vie de Savio Domenico. C'était un véritable petit apôtre, enflammé d'amour et de zèle pour le salut des âmes.

Lorsqu'il eut quitté cette vie mortelle, il devint un sujet de vénération pour ses camarades. On se mit à l'invoquer, et des grâces précieuses, des guérisons signalées furent obtenues par son intercession (1).

****

On pourrait citer d'autres enfants qui furent également favorisés de dons surnaturels.

L'un d'eux ; Michel Fassio, avait prédit, un an d'avance, l'explosion de la poudrière, qui, en 1852, faillit détruire l'Oratoire.

C'était un apprenti serrurier, d'une piété remarquable. En 1851, il fut atteint d'une maladie qui le conduisit au tombeau. Il avait reçu les derniers sacrements, lorsqu'un jour, comme sous l'inspiration d'en-haut, il se mit à dire :

- Malheur à Turin ! Malheur à Turin !

- Quelle chose nous menace donc, lui demandèrent ses camarades ?

- Un tremblement de terre.

- Et quand ?

- L'année prochaine. Oh ! Malheur à Turin ! Le vingt-six avril.

- Et que devons-nous faire
, dirent les enfants effrayés ?

- Prier saint Louis qu'il protège l'Oratoire et ceux qui l'habitent.


Peu de jours après, il rendait son âme à Dieu.

Or, précisément au jour indiqué, le vingt-six avril 1852, la terre fut ébranlée par la terrible explosion d'une poudrière, sise à côté de l'Oratoire.

Cette catastrophe coûta la vie à trente ouvriers, et aurait pu amener la destruction complète, non seulement de l'Oratoire, mais encore d'une partie de la ville de Turin, sans le dévouement du sergent Paul Sacchi. Ce généreux citoyen, quoique blessé, parvint à faire enlever huit cents barils de poudre que contenait encore un des magasins.

Les enfants, fort impressionnés par la prédiction de Fassio, avaient, selon ses conseils, ajouté, à la Prière du Soir, un Pater et un Ave en l'honneur de saint Louis de Gonzague, avec cette invocation : Ab omni malo libera nos, Domine.

Cette pratique s'est continuée, et n'a cessé, depuis, d'être en usage dans les Maisons Salésiennes.

(1) Son vieux père est à l'Oratoire de Turin, où il veut finir ses jours ; c'est un aimable vieillard, dont la piété et la simplicité embaument la Maison.
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