1854 Pourquoi Don Bosco Ne savait plus le De Profundis
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1854 Pourquoi Don Bosco Ne savait plus le De Profundis
1854
Pourquoi Don Bosco
Ne savait plus le De Profundis
En 1854, Don Bosco présidait, à Lanzo, une retraite suivie par beaucoup de messieurs de Turin. On était à l'église pour la prière du soir ; Don Bosco la récitait à haute voix, avec cet accent de piété qu'on ne pouvait plus oublier, lorsqu'on l'avait entendu une seule fois. Il commençait le deuxième verset du De profundis quand, tout à coup, il s'arrête immobile et comme saisi, en même temps que son regard semble suivre quelque chose qui parcourt l'église, dans le sens de sa longueur.
Au bout d'une minute environ, il pousse un soupir, baisse de nouveau les yeux, et cherche à reprendre sa prière. Il ne réussit qu'à balbutier, embrouillant tout, mêlant l'italien au latin. Enfin, il y renonce, et coupe court par un signe de croix résolu.
Le lendemain, ses jeunes clercs l'entourent, et le plaisantent doucement :
- Don Bosco qui ne sait plus sa prière !
Comme l'un d'eux, plus avisé, finit par demander la cause de cette distraction, Don Bosco répondit : « Au moment où je disais Si iniquitates, j'ai vu deux flammes partir de l'autel. Sur l'une d'elles, j'ai lu le mot Hérésie ; sur l'autre Mort ; et comme elles se dirigeaient vers le fond de l'église, je les suivais du regard, avec une anxiété facile à comprendre.
« Elles se sont posées sur la tête de deux personnes, que j'ai parfaitement reconnues, à la lumière de ces flammes.
« Priez, mes enfants ! Vous verrez bientôt la réalisation de ces menaces. »
Peu de temps après un grand négociant de Turin, véritable notabilité catholique, passait au protestantisme avec un éclat scandaleux ; et, un peu plus tard, eut lieu la mort d'un autre retraitant de Lanzo.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: 1854 Pourquoi Don Bosco Ne savait plus le De Profundis
gabrielle a écrit:
1854
Pourquoi Don Bosco
Ne savait plus le De Profundis
- Spoiler:
En 1854, Don Bosco présidait, à Lanzo, une retraite suivie par beaucoup de messieurs de Turin. On était à l'église pour la prière du soir ; Don Bosco la récitait à haute voix, avec cet accent de piété qu'on ne pouvait plus oublier, lorsqu'on l'avait entendu une seule fois. Il commençait le deuxième verset du De profundis quand, tout à coup, il s'arrête immobile et comme saisi, en même temps que son regard semble suivre quelque chose qui parcourt l'église, dans le sens de sa longueur.
Au bout d'une minute environ, il pousse un soupir, baisse de nouveau les yeux, et cherche à reprendre sa prière. Il ne réussit qu'à balbutier, embrouillant tout, mêlant l'italien au latin. Enfin, il y renonce, et coupe court par un signe de croix résolu.
Le lendemain, ses jeunes clercs l'entourent, et le plaisantent doucement :
- Don Bosco qui ne sait plus sa prière !
Comme l'un d'eux, plus avisé, finit par demander la cause de cette distraction, Don Bosco répondit : « Au moment où je disais Si iniquitates, j'ai vu deux flammes partir de l'autel. Sur l'une d'elles, j'ai lu le mot Hérésie ; sur l'autre Mort ; et comme elles se dirigeaient vers le fond de l'église, je les suivais du regard, avec une anxiété facile à comprendre.
« Elles se sont posées sur la tête de deux personnes, que j'ai parfaitement reconnues, à la lumière de ces flammes.
« Priez, mes enfants ! Vous verrez bientôt la réalisation de ces menaces. »
Peu de temps après un grand négociant de Turin, véritable notabilité catholique, passait au protestantisme avec un éclat scandaleux ; et, un peu plus tard, eut lieu la mort d'un autre retraitant de Lanzo.
Me fait penser au récit du mort qui se leva de son cercueil, durant
ses funérailles et dit: "ne continuez plus mes funérailles, je suis en enfer"....
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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