4e Mysrère Joyeux - La Fuite en Égypte.
Page 1 sur 1
4e Mysrère Joyeux - La Fuite en Égypte.
La sainte Famille exilée en Égypte.Très tôt, comme cela arrive à tous ceux qu'Il aime, Dieu fait goûter la tribulation au jeune ménage de Nazareth. Les misères de Bethléem, au temps de la naissance de Jésus, n'avaient été qu'un prélude. Il faut maintenant partir en toute hâte pour l'exil . . .
L'Égypte, c'est la terre étrangère et païenne. Étrangère : passe encore, bien que cela cause des incompréhensions et des souffrances. Mais païenne ! Quelle douleur, pour ceux qui s'aiment d'un amour si pur, et aiment encore plus le Père céleste, que d'être plongés dans un milieu où règnent l'égoïsme et l'idolâtrie !
Cette épreuve n'est-elle pas celle des foyers chrétiens obligés de vivre dans un monde jouisseur et indifférent à la gloire de Dieu ?
La sainte Famille ne s'est pas laissée gagner par l'ambiance. Au contraire, elle a généreusement joué son rôle de ferment dans la masse. Parfois, quand le hasard de la conversation s'y prêtait, c'était le rappel discret, mais sûr et net, du vrai sens de la vie. Toujours, c'était le rayonnement silencieux de l'exemple, par une vie inviolablement accrochée à son idéal malgré les courants contraires.
Ils étaient là un peu comme des missionnaires, qui ne craignant pas de s'exiler, afin d'aller porter à ceux qui gisent dans le froid et les ténèbres, la lumière de l'Évangile et le feu de la Charité.
Mais toute famille chrétienne ne doit-elle pas être aussi missionnaire à sa façon, en rayonnant sans défaillance la foi vécue et l'amour dévoué qui sont les bases de sa paix et son de son bonheur ?
Imitons la sainte Famille. Ne nous laissons pas emporter par l'erreur et la mollesse, mais restons, quoi qu'il arrive, fidèles à la consigne de tous les chrétiens : être le sel de la terre et la lumière du monde.
Car nous sommes tous en exil ici-bas. La demeure permanente est là-haut, près du Père. Ne perdons jamais le souvenir de la Patrie [céleste]. Luttons, pour que subsiste toujours vivante en nous la nostalgie du ciel.
Et de même Joseph et Marie reprirent avec joie la route de Palestine quand l'Ange vint les y inviter, nous serons heureux, l'heure venue, de partir pour la Patrie céleste, où la famille d'ici-bas se reformera pour ne plus se séparer, dans une paix et une félicité que rien ne pourra troubler.M. Pageau, P.M.E.
( La sainte Famille . . . pour nos familles - (Écrit en colaboration) -
Frères des Écoles chrétiennes - Frère Daniel, é.c. responsable - 1949. )
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum