« Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
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« Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Sur le site d'actualité HuffPost Québec, on me pose une question auquel je suis embêté de répondre parce que ce n'est jamais bien tranché à l'oeil. Voici ce que j'ai tout de même répondu ( en espérant qu'ici on me fournisse de quoi de très évident et assez court, car faut faire court dans un blogue ) :
« Pouvez-vous me donner un exemple d'une doctrine erronée enseignée par François qui contredit la doctine catholique ? »
D'abord je dois vous dire qu'avec les modernistes ce ne n'est jamais tout noir ou tout blanc. Leur père est le père du mensonge et celui-ci sait très bien déguiser la vérité, nous refiler des demis-vérités, enrober ses mensonges. Et ce ne sont pas seulement les paroles, mais les actes aussi qui parlent. La première qui me vient à l'idée, -je crains que ça ne passe ici-, c'est quand il dit « Qui suis-je pour juger ! » Mais un pape, voyons ! ..du moins supposément.
Et c'est plus que son devoir que de juger et les actes et les paroles en soi-même, car un pape légitime se doit de les approuver ou les condamner. Or l'homosexualité n'est pas quelque chose de passif, mais d'actif sexuellement, sinon en désir, et de contre-nature. Et qu'est-ce que fait Bergoglio, on le voit main dans la main avec un personnage notoire, ce qui équivaut à une approbation. C'est de la pure manipulation médiatique.
Il y en a plein. Mais souvent très subtile, et difficile à déchiffrer pour nous si peu habilité à le faire.
https://quebec.huffingtonpost.ca/claude-berube/crucifix-assemblee-nationale-deplacement-laicite-enseignants_a_23573389/?spot_im_reply_id=sp_XEMO4w7S_amp-23573389_c_b0mGNn_r_ftPGvX&utm_source=SpotIM&utm_medium=E-mail&utm_content=replied-your-message
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Amoris laetitia (n°301) : "Par conséquent, il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite ‘‘irrégulière’’ vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante.”
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
gabrielle a écrit:Amoris laetitia (n°301) : "Par conséquent, il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite ‘‘irrégulière’’ vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante.”
" .. il n’est plus possible de dire que tous.. "
Peut-il s'en trouver qui ont une conscience faussée malgré eux ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Je viens de trouver ceci :
Matthew McCusker, vice-directeur international de Voice of the Family, a exposé à Rome vendredi les « erreurs doctrinales et ambiguïtés les plus importantes » de l’Exhortation apostolique Amoris laetitia. Il intervenait lors d’un colloque de deux jours organisé par la coalition mondiale de mouvements laïques provie et pro-famille fondée il y a deux ans à l’occasion de la préparation du synode extraordinaire sur la famille, pour veiller sur les poussées progressistes en faveur d’une modification de l’attitude de l’Eglise à l’égard des divorcés « remariés », et auquel sont intervenus le cardinal Raymond Burke et Mgr Athanasius Schneider.
McCusker a répondu d’emblée positivement à la question de savoir si Amoris laetitia « contient des assertions qui contredisent ou qui sapent l’enseignement immuable de l’Eglise ». Et ce d’abord dans un contexte de refus d’exposition claire et simple de cet enseignement par citation des documents du magistère antérieur.
“Voice of the Family” a soumis “Amoris laetitia” à une analyse serrée
Affirmant que le document de 250 pages contient de très nombreux exemples de contradictions du magistère et d’ambiguïtés qui le sapent, Matthew McCusker a limité son exposé aux plus graves, à commencer par l’affirmation que « nul ne peut être condamné pour toujours, car telle n’est pas la logique de l’Evangile ». Il suffit de citer l’Evangile pour faire comprendre que « Notre Seigneur lui-même parle très souvent de la possibilité que des hommes et des femmes soient condamnés pour toujours à cause du péché » : la « logique » de l’Evangile respecte la liberté de l’individu, y compris « son choix de rester dans un état de péché grave ».
C’est dans ce contexte erroné que l’Exhortation du pape François aborde la question des divorcés « remariés », appliquant même à leur nouveau couple un vocabulaire propre au mariage en affirmant qu’on peut y discerner avec le temps une « fidélité éprouvée, un généreux don de soi, un engagement chrétien », alors même qu’il s’agit d’une « relation adultère ». En outre, Amoris laetitia, évoquant les couples de cette sorte qui ayant conscience de l’irrégularité de leur situation ne peuvent abandonner les enfants éventuellement nés de la nouvelle union, suggère en citant de manière tronquée Jean-Paul II qu’ils peuvent se dispenser de vivre dans la continence parfaite. McCusker souligne que le texte va jusqu’à dire que cette continence « peut dans certains cas n’être pas possible ni même désirable », à travers la note 329 qui contient une citation – tronquée elle aussi puisque s’appliquant aux couples mariés et à la continence périodique – deGaudium et spes !
« Cela implique qu’il peut être parfois juste de tolérer, voire (…) d’encourager l’adultère », notait l’orateur.
Sur les « situations irrégulières », des erreurs doctrinales ouvertement exprimées
Il a souligné également que les passages d’Amoris laetitia relatifs aux « situations dites irrégulières », aboutissent à l’idée qu’il « existe certaines situations concrètes ou des personnes ne peuvent faire autrement que de commettre le péché ». Et même « qu’il existe certains cas où il se peut que Dieu demande à une personne, dans une situation particulière, de faire quelque chose d’objectivement mauvais » (c’est au paragraphe 303 de l’Exhortation).
Pour Matthew McCusker, cela pose de nombreuses questions : on s’oriente en effet vers une « éthique de situation », la prise en compte de l’« option fondamentale » qui justifierait des actes gravement immoraux d’une personne « fondamentalement orientée vers Dieu », et le « gradualisme » par lequel la « loi morale ne s’impose que de manière graduelle à la personne au fur et à mesure qu’elle arrive à maturité, se développe et devient capable d’observer la loi ». C’est l’inverse de « la loi de la gradualité » évoquée par Jean-Paul II pour décrire l’avancée progressive de celui qui cherche à dépasser les obstacles qui l’empêchent d’observer pleinement la loi divine, la même pour tous.
Les ambiguïtés d’“Amoris laetitia”, mais aussi les omissions
« Amoris laetitia, au contraire, contient une sous-section au chapitre 8 intitulée : “La gradualité dans la pastorale”. Cette section, et même l’ensemble du document, est envahie par l’idée que l’enseignement de l’Eglise sur le mariage présente un idéal vers lequel il faut tendre, plutôt qu’une réalité qui est contraignante pour tous », a commenté McCusker.
A cela s’ajoutent de nombreuses autres insuffisances, omissions, ambiguïtés, confusions, qu’il s’agisse de la culture de mort à peine évoquée alors que l’avortement est un fléau qui détruit non seulement la vie mais les familles, du chapitre sur « l’éducation sexuelle » qui n’affirme pas les droits premiers des parents dans ce domaine, ou de l’absence de « référence directe à la contraception, malgré les conséquences dévastatrices de l’utilisation des contraceptifs dans de nombreux domaines de la vie humaine »…
Tout cela a amené John Smeaton, directeur de la plus ancienne organisation provie au monde, la SPUC britannique, et membre de la coalition Voice of the Family, à demander samedi l’abrogation pure et simple de l’Exhortation post-synodale, par le pape François ou par un de ses successeurs.
Anne Dolhein
https://reinformation.tv/amoris-laetitia-erreurs-doctrinales-ambiguites-dolhein-54889-2/
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Et ceci :
WIKI :
WIKI :
[..]
Correction filiale
Le 11 août 2017, une correction filiale (correctio filialis) est remise au pape19 et relève sept hérésies qui seraient présentes dans Amoris lætitia. En l’absence de réponse du Saint-Siège, la correction d’abord signée de 62 signataires clercs et laïcs universitaires est rendue publique sur internet20 le 24 septembre 2017. Les signataires sont issus de milieux divers : on note par exemple la présence de Ettore Gotti Tedeschi, ancien président de l’Institut pour les œuvres de religion, de membres de la FSSPX tel Mgr Fellay, d’universitaires laïcs21, ou encore de l’évêque émérite Mgr Rene Henry Gracida22.
Les sept propositions condamnées par l’Église et qui seraient présentes dans Amoris lætitia sont les suivantes23 :
1. « Une personne justifiée n’a pas la force avec la grâce de Dieu d’accomplir les commandements objectifs de la loi divine, comme si certains commandement étaient impossibles à observer pour celui qui est justifié ; ou comme si la grâce de Dieu, en produisant la justification d’un individu, ne produisait pas invariablement et par sa nature la conversion de tout péché grave, ou comme si elle ne suffisait pas à la conversion de tout péché grave. »
2. « Les chrétiens qui ont obtenu le divorce civil de leur conjoint avec lequel ils étaient validement mariés et ont contracté un mariage civil avec une autre personne (alors que leur conjoint était en vie) ; ceux qui vivent ‘more uxorio’ avec leur partenaire civil et ont choisi de rester dans cet état en toute conscience de la nature de leur action et en toute conscience de la volonté de demeurer dans cet état, ne sont pas nécessairement en état de péché mortel et peuvent recevoir la grâce sanctifiante et grandir dans la charité ».
3. « Un chrétien peut être pleinement conscient d’une loi divine et peut volontairement choisir de la violer dans une matière grave mais ne pas être en état de péché mortel comme résultat de cette ‘action’ ».
4. « Une personne, tout en obéissant à la loi divine, peut pécher contre Dieu en vertu de cette même obéissance ».
5. « La Conscience peut véritablement et correctement juger que parfois les actes sexuels entre des personnes qui ont contracté entre elles un mariage civil, bien que l’une ou deux d’entre elles soient sacramentellement mariées avec une autre personne, sont moralement bons, demandés ou commandés par Dieu ».
6. « Les principes moraux et les vérités morales contenues dans la Révélation Divine et dans la loi naturelle n’incluent pas d’interdits négatifs qui défendent absolument certains types d’actions qui par leur objet sont toujours gravement illicites ».
7. « Notre Seigneur Jésus Christ veut que l’Eglise abandonne sa discipline constante de refuser l’Eucharistie aux divorcés remariés et de refuser l’absolution aux divorcés remariés qui ne manifestent pas de repentir pour leur état de vie et une ferme intention de s’amender ».
Le site de la correction filiale est bloqué par le Vatican24. Le nombre de signataires croît cependant encore jusqu’à atteindre 250 en janvier 2018.
Le 26 janvier 2018, le cardinal-archévêque d’Utrecht, Mgr Willem Eijk demande au pape d’éclaircir les doutes qui ont été formulés sur l’orthodoxie de l’exhortation25.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amoris_l%C3%A6titia
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Je lui ai donc placé ceci :
« Pouvez-vous me donner un exemple d'une doctrine erronée enseignée par François qui contredit la doctine catholique ? »
Son exhortation apostolique post-synodale datée du 19 mars 2016 et publiée le 8 avril 2016, Amoris lætitia, renferme au moins sept propositions déjà condamnées par l'Église. On en parle ici, extrait :
[..] Correction filiale Le 11 août 2017, une correction filiale (correctio filialis) est remise au pape et relève sept hérésies qui seraient présentes dans Amoris lætitia. En l’absence de réponse du Saint-Siège, la correction d’abord signée de 62 signataires clercs et laïcs universitaires est rendue publique sur internet le 24 septembre 2017. [..] Les sept propositions condamnées par l’Église et qui seraient présentes dans Amoris lætitia sont les suivantes :
( Voir les 7 propositions condamnées ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amoris_l%C3%A6titia )
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Roger a écrit:" .. il n’est plus possible de dire que tous.. "
Peut-il s'en trouver qui ont une conscience faussée malgré eux ?
Faussée ou pas, objectivement cela est un péché. Dire qu'ils ont la grâce sanctifiante contredit la morale catholique et fait passer Dieu pour "pantin", car, avec cette grâce, les adultères pourraient entrer au Ciel , or, Dieu dit : rien de souillé ne rentrera au Paradis.
Prend la parole de l'invité qui n'a pas la robe nuptiale, le Maître avait dit de faire entrer tout le monde, et pourtant, il chasse celui qui n'avait la robe, c'est-à-dire : la grâce. Si des personnes ne savent pas les commandements, Dieu les éclaire, personne n'aura d'excuses.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
J'ai été lire dans son texte, Amoris laetitia, ce qui précède le 301, et il joue sur le plan subjectif ; c'est vlimeux (venimeux) ; c'est pas facile à saisir, mais je crois comprendre. Merci Gabrielle.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
Roger Boivin a écrit:
J'ai été lire dans son texte, Amoris laetitia, ce qui précède le 301, et il joue sur le plan subjectif ; c'est vlimeux (venimeux) ; c'est pas facile à saisir, mais je crois comprendre. Merci Gabrielle.
Comme tous les modernistes, Bergoglio est une anguille gluante.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
gabrielle a écrit:Roger Boivin a écrit:
J'ai été lire dans son texte, Amoris laetitia, ce qui précède le 301, et il joue sur le plan subjectif ; c'est vlimeux (venimeux) ; c'est pas facile à saisir, mais je crois comprendre. Merci Gabrielle.
Comme tous les modernistes, Bergoglio est une anguille gluante.
à Gabrielle pour anguille gluante et à Roger pour v'limeux
Excellents commentaires de v2 (v2= vous deux et non pas vatican 2)
Excellent fil en passant..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: « Qui suis-je pour juger ! » (Bergo)
gabrielle a écrit: Comme tous les modernistes, Bergoglio est une anguille gluante.
Les deux derniers mots devraient provoquer la nausée en ce qui concerne la secte à Bergo. Pouah !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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