COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR II THESSALONICIENS DE L’APÔTRE SAINT PAUL.
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"MAIS DIEU EST FIDÈLE, ET IL VOUS AFFERMIRA ET VOUS PRÉSERVERA DU MALIN ESPRIT.
POUR CE QUI VOUS REGARDE, NOUS AVONS CETTE CONFIANCE, EN LA BONTÉ DU SEIGNEUR,
QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
4. (suite) Grande est la force du docteur, quand il peut fonder sur ses vertus à lui, les réprimandes qu'il adresse à ses disciples. Aussi Paul disait: "Vous savez vous-mêmes ce qu'il faut faire pour nous imiter" (Il Thessaloniciens III, v. 7). L'enseignement doit résulter plutôt de la conduite que des paroles. Et maintenant qu'on n'accuse pas l'apôtre de vanité et de jactance, il a été forcé de tenir ce langage, utile dans l'intérêt de tous. "Puisqu'il n'y a rien eu", dit-il, "de déréglé dans la manière dont nous avons vécu parmi vous".
Ne voyez-vous pas l'humilité dans ces paroles, quand il parle de gratuité et de modestie ? "Et nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne". Il montre aussi sans doute, par ces paroles, que ces gens étaient pauvres. Et ne m'objectez pas qu'ils n'étaient pas tous pauvres, car Paul ici parle des pauvres, de ceux qui sont réduits pour vivre à travailler de leurs mains; car plus haut il ne dit pas: Qu'ils reçoivent de leurs parents, mais: "Qu'ils travaillent pour gagner leur pain". En effet, si moi, le héraut de la doctrine du Verbe…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN,
licencié ès-lettres professeur de Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur II THESSALONICIENS, tome XI p.245-272. Guérin & Cie, éditeurs, 1865. Traduit par M. C. PORTELETTE.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
4. (suite) En effet, si moi, le héraut de la doctrine du Verbe, j'ai eu peur de vous être à charge, à bien plus forte raison celui-là doit-il avoir cette peur, qui ne vous est utile à rien. En effet, on est alors tout à fait à charge; on est à charge lorsque celui qui donne ne donne pas de grand cœur. Mais ce n'est pas là la pensée principale qu'il exprime, mais celle-ci, que ces personnes (celles qu'il accuse de vivre dans l'oisiveté) n'avaient pas la vie facile. Pourquoi ne travaillez-vous pas ? Si Dieu vous a donné des mains, ce n'est pas pour recevoir des autres, mais pour donner aux autres. "Le Seigneur", dit-il, "soit avec vous". Prière que, nous aussi, nous pouvons faire, si nous accomplissons les actions du Seigneur.
Ecoutez le Christ disant à ses apôtres: "Allez et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées, et assurez-vous que je serai a toujours avec vous jusqu'à la consommation des siècles" (Matthieu XVIII, 19-20). Paroles qui ne sont pas seulement pour eux, mais aussi pour nous, car que cette promesse ne s'adresse pas à eux seulement, c'est ce qui ressort évidemment de ces expressions: "Jusqu'à la consommation des siècles". Cette promesse est donc aussi pour tous ceux qui suivent les traces du Sauveur. Que dit donc le Seigneur à ceux qui ne sont pas des docteurs ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN,
licencié ès-lettres professeur de Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
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Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
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4. (suite) Que dit donc le Seigneur à ceux qui ne sont pas des docteurs ? Chacun de vous peut être, s'il veut, sinon le docteur d'un autre, au moins son docteur à lui-même. Instruisez-vous vous-même le premier. Si vous vous instruisez de manière à observer ses commandements, vous aurez, par ce moyen, un grand nombre d'imitateurs jaloux. La lampe une fois allumée, peut en allumer d'autres sans nombre; la lampe éteinte ne s'éclaire plus elle-même, et ne peut allumer d'autres lampes. Il en faut dire autant de la vie passée dans la pureté. Si notre lumière brille, nous ferons et des disciples et des docteurs sans nombre à notre exemple.
Mes paroles ne seront pas aussi utiles à ceux qui m'écoutent, que le sera notre vie à tous. Soyez donc, vous n'avez qu'à le vouloir, un homme cher à Dieu, brillant de vertu, et prenez femme, car on peut même en ayant une femme être agréable à Dieu, même en ayant des enfants, et des serviteurs, et des amis. Un tel homme n'aura-t-il pas, je vous le demande, beaucoup plus de moyens d'être utile à tout le monde, que je n'en puis avoir ? Pour ce qui est de moi, une fois ou deux fois dans le mois on m'écoutera…
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QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
4. (suite) Pour ce qui est de moi, une fois ou deux fois dans le mois on m'écoutera, supposé même qu'on m'écoute une fois, et ce que l'on aura écouté peut-être le gardera-t-on jusqu'au seuil de l'église pour le perdre tout de suite après; au contraire, le spectacle continuel de la vie d'un tel homme est un grand profit: on lui fait un outrage et il ne rend pas l'outrage. N'y a-t-il pas, dans cette clémence, dans cette douceur, quelque chose qui enfonce, qui grave la modestie et la pudeur dans l'âme de qui l'a outragé ?
Le coupable n'avouera pas tout de suite l'utilité qu'il en aura recueillie; la colère offusque son jugement; la honte le couvre; le sentiment de sa faute le retient; toutefois, au fond du cœur, il est touché, et je dis qu'il est impossible que l'homme qui outrage, cet homme fût-il une bête brute, quand il, est en présence d'un homme plein de patience et de douceur, n'en recueille pas une grande utilité. La femme aussi a beaucoup à gagner…
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POUR CE QUI VOUS REGARDE, NOUS AVONS CETTE CONFIANCE, EN LA BONTÉ DU SEIGNEUR,
QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
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4. (suite) La femme aussi a beaucoup à gagner à voir un homme paisible et modeste, à passer sa vie avec lui; il en est de même de l'enfant. Donc, chacun de nous peut être un docteur. "Édifiez-vous", dit en effet l'apôtre, "les uns les autres, ainsi que vous le faites" (I Thessaloniciens V, v.11). Pesez ces paroles, je vous en prie. Voilà quelque dommage qui est arrivé dans votre maison; votre femme est toute bouleversée, attendu qu'elle n'a pas grande force et qu'elle est mondaine.
Eh bien ! Que le mari soit philosophe, se moque du dommage éprouvé; il la console, il la persuade; elle opposera à cet accident la force d'une âme généreuse. Eh bien, je vous le demande, le mari ne lui sera-t-il pas beaucoup plus utile que tous nos discours ? Tout le monde peut parler, c'est chose facile ; mais agir dans l'occasion, voilà ce qui est difficile. Voilà pourquoi ce sont les actions surtout qui corrigent l'humaine nature, et la remettent dans l'ordre. Telle est l'excellence de la vertu, qu'un esclave souvent a été utile à une maison tout entière, sans en excepter le maître. Ce n'est pas sans raison, sans une vue profonde…
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Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
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5. Ce n'est pas sans raison, sans une vue profonde des choses, que Paul s'applique à leur recommander la vertu, l'obéissance envers les maîtres; ce n'est pas tant pour assurer le service de ces maîtres, que pour prévenir les blasphèmes contre la parole de Dieu, contre la doctrine du Seigneur; du moment qu'on cesse de la blasphémer, on l'admire. Et je sais nombre de maisons à qui a rendu de grands services la vertu des esclaves.
Et maintenant si le serviteur, sous la puissance d'un maître, peut le corriger, à bien plus forte raison le maître peut-il corriger les serviteurs. Partagez-vous avec moi, je vous en prie, ce ministère. Je m'adresse à tous à la fois; vous, de votre côté, adressez-vous à chacun en particulier, et que chacun prenne en main le salut de ceux qui l'entourent. Que ce soit le devoir des pères de famille…
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(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
5. (suite) Que ce soit le devoir des pères de famille de se mettre à la tête de leur maison, en ce qui concerne ces choses, qui le prouve ? Ecoutez, voyez à qui Paul renvoie les femmes: "Si elles veulent s'instruire de quelque chose", dit-il, "qu'elles interrogent leurs maris dans leur maison" (I Corinthiens XIV, 35), et il ne les envoie pas consulter un docteur. Car, de même que dans les écoles il y a des élèves qui servent de maîtres; ainsi, dans l'Église, l'apôtre ne veut pas que tous aillent déranger le docteur. Et pourquoi ? C'est que de grands avantages résultent de cette recommandation; non seulement le docteur se trouve soulagé, mais chaque disciple prenant une part de ses soins, peut bientôt devenir docteur à son tour.
Voyez combien est grand le ministère de la femme: elle garde la maison, prend soin de toutes les affaires domestiques, surveille les servantes, les habille de ses mains; elle vous rend père, elle vous arrache aux lieux de débauche, elle vous aide à observer la continence, elle émousse l'aiguillon de la nature. Eh bien, soyez à votre tour son bienfaiteur. Comment ? Dans les choses spirituelles, tendez-lui la main; avez-vous entendu des paroles utiles, portez-les-lui, faites comme l'hirondelle, donnez la becquée à la mère et aux enfants.
Quelle démence ne serait-ce pas, à vous, de prétendre à certains égards, au premier rang, de vouloir être le chef, et d'abdiquer en ce qui concerne la doctrine ? Le chef doit l'emporter sur ceux qu'il commande, non parce qu'il est plus honoré, mais parce qu'il est plus vertueux; les honneurs qu'on lui rend, sont le fait de ses subordonnés; ce qu'il faut attendre de celui qui commande, c'est l'éclat de la vertu. Vous jouissez des plus grands honneurs, vous n'y êtes pour rien…
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QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
5. (suite) Vous jouissez des plus grands honneurs, vous n'y êtes pour rien, vous les avez reçus des autres; si vous avez la splendeur de la vertu, c'est votre ouvrage uniquement à vous. Vous êtes le chef de la femme, eh bien, le gouvernement de tout le corps appartient au chef. Ne voyez-vous pas que la hauteur de la position ne constitue pas la supériorité de la tête sur le corps, autant que la prévoyance, autant que la mission qu'elle a de lui servir comme de pilote et de le gouverner ?
Dans la tête, les yeux du corps et les yeux de l'âme; c'est la tête qui possède la faculté de discerner et de juger, et le pouvoir de diriger. Et tout le corps est disposé pour lui obéir, elle est faite pour lui commander. C'est dans la tête que tous les sens ont leur principe et leur source; dans la tête, les organes de la voix, la vue, l'odorat, le tact qui, de là, se répand partout; dans la tête, la racine complexe des nerfs et des os. Vous voyez que le gouvernement qu'elle exerce lui donne une supériorité plus haute que l'honneur qu'on lui rend. Et c'est ainsi que vous devez être les chefs de vos femmes…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN,
licencié ès-lettres professeur de Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur II THESSALONICIENS, tome XI p.245-272. Guérin & Cie, éditeurs, 1865. Traduit par M. C. PORTELETTE.
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gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR II THESSALONICIENS DE L’APÔTRE SAINT PAUL.
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soulignés et
gras ajoutés.
à suivre…
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"MAIS DIEU EST FIDÈLE, ET IL VOUS AFFERMIRA ET VOUS PRÉSERVERA DU MALIN ESPRIT.
POUR CE QUI VOUS REGARDE, NOUS AVONS CETTE CONFIANCE, EN LA BONTÉ DU SEIGNEUR,
QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
5. (suite) Et c'est ainsi que vous devez être les chefs de vos femmes. Ayons sur elles l'avantage, non des honneurs, mais des bienfaits. J'ai montré l'importance des bienfaits que nous recevons d'elles, mais il ne tient qu'à nous, dans l'ordre des choses spirituelles, de les payer de retour, et la victoire est à nous. Dans l'ordre des choses qui regardent le corps, impossible à nous de nous acquitter. Car que pourriez-vous dire ? Vous apportez une grande fortune ?
Mais cette femme la conserve; et ce soin qu'elle prend établit l'équilibre, et ce soin est une nécessité. Pourquoi ? Parce que nombre de riches, maîtres d'une grande fortune, faute d'une femme pour la conserver, ont tout perdu. Mais, pour les enfants, c'est un bien commun à vous deux, et c'est, de part et d'autre, l'égalité des bienfaits. Je me trompe, c'est la femme qui a, dans ce ministère, la part la plus pénible, c'est elle qui porte le fruit dans ses entrailles, et l'enfantement la déchire. Ce n'est donc que dans les choses spirituelles seulement…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN,
licencié ès-lettres professeur de Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur II THESSALONICIENS, tome XI p.245-272. Guérin & Cie, éditeurs, 1865. Traduit par M. C. PORTELETTE.
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soulignés et
gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR II THESSALONICIENS DE L’APÔTRE SAINT PAUL.
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italiques, et
gras ajoutés.
à suivre…
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"MAIS DIEU EST FIDÈLE, ET IL VOUS AFFERMIRA ET VOUS PRÉSERVERA DU MALIN ESPRIT.
POUR CE QUI VOUS REGARDE, NOUS AVONS CETTE CONFIANCE, EN LA BONTÉ DU SEIGNEUR,
QUE VOUS ACCOMPLISSEZ ET QUE VOUS ACCOMPLIREZ À L'AVENIR CE QUE NOUS VOUS ORDONNONS.
QUE LE SEIGNEUR VOUS DONNE UN CŒUR DROIT, DANS L'AMOUR DE DIEU ET DANS LA PATIENCE DE JÉSUS-CHRIST.
(II Thessaloniciens III, vv.3-18)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Dieu veut que nous unissions la prière et les œuvres. — Besoin que nous avons du secours de Dieu.
— C'est par les œuvres que se prouve la sincérité de l'amour de Dieu.
— De la patience qui attend Dieu; de la patience qui supporte les afflictions.
2. Du travail: celui qui ne veut point travailler ne doit point manger.
— Besoin qu'éprouve saint Paul, après avoir prononcé des paroles sévères, d'en adoucir l'amertume.
— De la manière dont la réprimande doit s'exercer entre frères.
3. Contre la dureté envers les pauvres. — De la manière de s'avertir entre frères. — La paix est un grand bien.
— De la signature de saint Paul, c'est un souhait, c'est une prière.
— Du changement dans les mœurs:
c'était un grand malheur, autrefois, d'être séparé de la société des fidèles.
4. et 5. Il n'en est plus de même. — Du contact avec les corrompus de toute espèce.
— De la société chrétienne et de l'union des premiers fidèles: Du refroidissement de la charité.
— Devoir des maîtres et des docteurs; devoir de tous.
— Chacun peut être le docteur d'un autre et son docteur à lui-même.
— De la vertu des esclaves, de l'édification produite par eux.
Vive exhortation à tous de travailler au salut de tous.
— Devoirs des pères de famille, des maris et des femmes.
5. (suite) Ce n'est donc que dans les choses spirituelles seulement que vous pouvez avoir sur elle la supériorité. Ne nous inquiétons pas d'acquérir des richesses, mais de conduire à Dieu les âmes qui nous sont confiées, de pouvoir les lui présenter sans crainte; en les corrigeant, nous travaillerons pour nous-mêmes, de la manière la plus profitable. Celui qui en instruit un autre, n'y gagnerait-il rien, en retirera au moins la componction du cœur, en se voyant lui-même coupable des fautes qu'il reproche à autrui. Eh bien donc, puisque, par cette conduite, nous nous servons nous-mêmes en même temps que nous procurons le bien de nos femmes, et, par leur entremise, le bien de nos familles, puisque, par cette conduite, nous sommes assurés de plaire à Dieu, n'hésitons pas, appliquons-nous à sauver notre âme, à sauver les âmes de ceux qui nous servent; préparons-nous, pour toutes nos œuvres, la grande rémunération; amassons les trésors que nous transporterons dans la sainte cité, notre mère, dans la céleste Jérusalem; puissions-nous n'en jamais déchoir; brillants de la splendeur que donne la sagesse d'une vie consacrée à la vertu, puissions-nous être jugés dignes de voir Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, etc.
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN,
licencié ès-lettres professeur de Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur II THESSALONICIENS, tome XI p.245-272. Guérin & Cie, éditeurs, 1865. Traduit par M. C. PORTELETTE.
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italiques, et
gras ajoutés.
à suivre…
FIN DES COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME
SUR LA IIE ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS DE SAINT PAUL.
SUR LA IIE ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS DE SAINT PAUL.
à suivre: Commentaires de Saint Jean Chrysostôme de l’Épître aux Galates de Saint Paul.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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