Protestantisation du Bas-Canada ?

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Message  Louis Ven 24 Mar 2017, 6:49 am

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Démarches infructueuses du lord évêque.

Le lord évêque Mountain était toujours en Angleterre. Lord Castlereagh l'avait averti qu'il ne pouvait, dans le moment, régler les difficultés pendantes, qu'on ne pouvait même songer à les discuter. Le secrétaire d'État faisait allusion à la situation tendue existant alors entre les États-Unis et l'Angleterre. Une déclaration de guerre était à craindre, et lord Castlereagh estimait qu'il ne fallait pas froisser les sentiments de la population de langue française, dans le cas où l'on aurait besoin de son secours pour protéger les frontières du Bas-Canada.

Le lord évêque n'était pas du même avis. Pourquoi différer indéfiniment l'établissement officiel de l'Église d'Angleterre dans le Bas-Canada ? Les Canadiens, disait-il, s'y attendent depuis longtemps et n'en seront pas surpris.

De fait, ajoutait-il, quoique gâtés par une bonté excessive, ce sont des gens paisibles et soumis, faciles à gouverner, d'abord qu'on agit avec fermeté. Ils ne songent nullement à résister à aucune mesure, à moins qu'elle ne soit ostensiblement tyrannique, sanctionnée par le gouvernement de Sa Majesté. Je suis parfaitement convaincu, qu'aucune réelle difficulté n'a jamais existé par rapport à eux, quant à ce qui fait l'objet de ma demande ; je puis ajouter que les difficultés apparentes ont leur origine dans des craintes sans fondement, ou plutôt dans l'indifférence malheureuse des personnes, qui ont, jusqu'ici, gouverné ce pays.

La perspective d'une guerre avec les Etats-Unis, au lieu de provoquer chez les Canadiens un esprit d'insubordination, cause, je le crois, un effet contraire. Les Canadiens, en effet, savent fort bien que les privilèges qu'ils prisent si hautement, ne seraient pas sauvegardés, clans le cas d'une union du Canada avec les Etats-Unis. Rien ne tend autant à les attacher à l'Angleterre que l'aversion qu'ils ont pour les Bostonnais (c'est ainsi qu'ils appellent les Américains) et pour leurs principes de gouvernement (1).


Les démarches du lord évêque restèrent infructueuses. Il revint à Québec, au mois de juillet 1808, sans avoir obtenu autre chose que des paroles d'encouragement et des promesses qui n'engageaient à rien.

De concert avec l'avocat général Sewell et Ryland, il ne tarda pas à circonvenir le nouveau gouverneur général, sir James Craig. Celui-ci profita des événements politiques qui se déroulaient dans le moment pour faire accepter, en Angleterre, le plan qu'ils avaient conçu ensemble pour écraser l'Église catholique en Canada.

Au printemps de 1810...
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(1) Arc. can., l'évêque anglican à Clifton, 20 février 1808, Q. 108, p. 103.

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Message  Louis Sam 25 Mar 2017, 10:26 am

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Ryland délégué en Angleterre par le gouverneur Craig.

Au printemps de 1810, il chargeait son fidèle secrétaire d'une mission confidentielle auprès du gouvernement britannique.

" M. Ryland, écrivait Mgr Plessis à M. de Bovens, agent ecclésiastique du diocèse de Québec en Angleterre, est parti chargé de mémoires entre lesquels je ne serais pas surpris qu'il y en eût de très défavorables aux habitants du pays en général, et peut-être de très calomnieux contre le clergé (1)."

Mgr Plessis ne se trompait pas. Outre les questions purement politiques…
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(1)  Cité par M. Ferland dans Mgr Joseph-Octave Plessis, p. 83.

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Message  Louis Dim 26 Mar 2017, 7:05 am

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Sa mission auprès des ministres britanniques.

Mgr Plessis ne se trompait pas. Outre les questions purement politiques à débattre avec les ministres britanniques, Ryland devait leur demander d'accorder au gouverneur la nomination aux cures du diocèse de Québec, de remettre les biens des Jésuites et des Sulpiciens à la disposition du gouvernement provincial. La correspondance du zélé secrétaire avec sir James Craig et le lord évêque nous permet de le suivre, jour par jour, dans les nombreuses démarches qu'il fit auprès de lord Liverpool, de sir Robert Peel et de l'honorable George Canning, pour arriver à son but. Sans oublier le côté politique de sa mission Ryland apporta une attention spéciale au problème religieux (2).

Les officiers en loi de la couronne, consultés au sujet de la nomination aux cures dans le diocèse de Québec, répondirent qu'ils ne comprenaient pas pourquoi l'on avait permis à l'évêque catholique de faire ces nominations, et qu'il serait bien difficile de le forcer à renoncer à ce privilège après un si long espace de temps. Ils étaient bien d'opinion que la nomination aux cures catholiques comme protestantes était une prérogative royale. Il valait mieux, cependant, régler cette question par un compromis que d'user de rigueur (3).

Le cabinet britannique prit le parti de temporiser et de lasser, à la longue, la patience de Ryland. Celui-ci écrivait à Craig que le sous-secrétaire des colonies, Robert Peel, était un jeune homme de manières agréables et doué de grands talents, mais qu'il n'entendait rien aux affaires du Canada (4).

De son côté, Craig annonçait à son secrétaire qu'aussitôt après le départ de ce dernier un cas fort compliqué relatif à une érection civile de paroisse, lui avait été soumis ; il aurait bien pu le régler sans le concours de l'évêque catholique, mais,  après réflexion, il avait cru qu'il valait mieux attendre la décision des ministres sur cette question (l).

Ryland ne manqua pas d'informer Robert Peel du contenu de la lettre de sir James Craig et de la nécessité de régler immédiatement la question de l'érection des paroisses (2).

Sir James Craig attendait avec impatience le résultat de la mission de Ryland. Au printemps de 1811…
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(2)  Cette correspondance a été publiée par Robert Christie, dans son ouvrage History of  Lower Canada. On la trouve au volume VI. — (3) Rapport des officiers en loi de la couronne, 3 juillet 1811. Robert Christie: History of Lower Canada, v. 6, p. 227-230. — (4)  1er septembre 1810, 5 mars 1811. Christie, op. cit., p. 149 et 200. — (1)  10 septembre 1810. Christie, op. cit., p. 156. — (2)  22 avril 1811. Christie, op. cit., p. 214.

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Message  Louis Lun 27 Mar 2017, 8:45 am

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Entrevue de Mgr Plessis et de Craig.

Sir James Craig attendait avec impatience le résultat de la mission de Ryland. Au printemps de 1811, se sentant de plus en plus malade, il se disposa à partir pour l'Angleterre. Il voulut, avant de quitter le pays, faire une dernière tentative auprès de Mgr Plessis.

" J'ai dernièrement conversé avec Plessis, écrivait-il à Ryland, le 4 juin 1811 (3) ; je lui ai parlé de sa position et de celle de son clergé...il m'exprima le désir que cette affaire se terminât. Il me dit qu'il allait aux Trois-Rivières dans quelques jours, et me pria de remettre la question jusqu'à son retour. A-t-il consulté Noiseux ou Calonne, ou tous les deux ? Je n'en sais rien ; mais quand il est revenu ici, je l'ai trouvé tout changé, car sa conscience ne lui permettait pas de consentir à ce que la couronne nommât aux cures. Je lui dis aussitôt qu'il était inutile de continuer la conversation ; que cela ne dépendait ni de son refus ni de son consentement ; que ce droit appartenait à la couronne et serait certainement repris tôt ou tard par le roi. Notre conversation dura deux heures et demie, mais sans résultat ni d'un côté ni de l'autre... Nous nous séparâmes bons amis."

Mgr Plessis avait eu trois entretiens privés avec le gouverneur, les 4 et 27 mai et 1er juin 1811. Il les résuma lui-même et donna le compte rendu suivant du dernier de ces entretiens à M. Roux :

Hier, j'eus avec Son Excellence le Gouverneur une conversation de sept quarts d'heure dans laquelle il s'épuisa à parler, et moi aussi sans que nous puissions tomber d'accord sur le seul point qui fut agité : savoir la nomination aux cures ; il la considère opiniâtrement comme une affaire civile et comme une prérogative de la couronne, dont elle ne relâchera jamais, et qu'il prétend avoir été exercée de tout temps par les rois de France et d'Angleterre, même avant la réforme dans ce dernier royaume. J'essayai de lui faire entendre la différence essentielle qu'il y avait entre le patronage exercé sur certains bénéfices, soit par le roi, soit par des particuliers, et l'institution canonique qui ne peut venir que de l'Église, et sans laquelle toutes les commissions ou nominations de souverains et autres patrons ne seraient d'aucun effet...

J'ai ajouté que le droit des évêques, sur ce point, était si bien établi, que Bonaparte avait été forcé de le reconnaître par un article exprès du Concordat, que l'exemple qu'il me citait des évêques anglicans, qui ne confèrent aucune cure, ne faisait rien pour nous, que l'Église catholique avait toujours donné à ses évêques plus de pouvoir que l'Église anglicane n'en donnait aux siens. . . que personne n'était plus soumis que moi, ni plus affectionné au gouvernement, que j'avais pour principe général de seconder ses vues dans tout ce qui ne blessait pas ma conscience, mais qu'il m'était défendu d'aller au-delà, que je sentais plus que personne le désagrément d'occuper une place qui n'était pas avouée et d'y vivre dans la pauvreté, mais que je consentirais volontiers à de plus grandes privations plutôt que de faire des démarches qui me discréditeraient auprès de mon clergé et de mon peuple, engageraient ma conscience et seraient considérées comme une trahison envers l'Église, comme une vente de mon épiscopat, surtout s'il en résultait pour moi quelque addition de revenu...Nous disputâmes beaucoup, mais le gouverneur ne se fâcha pas et nous nous quittâmes, du reste, assez peu satisfaits l'un de l'autre.


À son arrivée à Québec, au printemps de 1812, le nouveau gouverneur, sir George Prévost…
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(3)  Robert Christie, op. cit., p. 222.

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Message  Louis Mar 28 Mar 2017, 8:14 am

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Mémoire de Mgr Plessis à sir George Prévost.

À son arrivée à Québec, au printemps de 1812, le nouveau gouverneur, sir George Prévost, se mit aussitôt en relations avec Mgr Plessis et lui apprit que le cabinet britannique désirait le mettre sur un pied plus respectable. On attendait qu'il posât lui-même les conditions. Mgr Plessis, qui se disposait à partir pour visiter les missions de l'île Saint-Jean, de la Nouvelle-Ecosse et d'une partie du Nouveau-Brunswick, prépara, à la hâte, un mémoire qu'il remit au gouverneur avant son départ. Le mémoire exposait

"1° ce qu'étaient les évêques du Canada avant la conquête ; 2° ce qu'ils ont été depuis cette conquête ; 3° l'état où il serait à propos qu'ils fussent, à l'avenir, pour l'avantage du gouvernement et de la religion ".

Mgr Plessis expliquait au long la situation des évêques canadiens sous le régime français,  et ajoutait qu'ils avaient continué à exercer leurs fonctions sous le régime anglais, avec autant de liberté que sous l'ancien régime.

Comme l'on sait très bien, disait Mgr Plessis, que les évêques de Québec ne prétendent exercer d'autorité qu'au spirituel et seulement sur les sujets catholiques de leur diocèse, on ne leur a contesté ni leur juridiction, ni leurs titres d'évêques de Québec, jusqu'à ces dernières années, où des insinuations artificieusement répandues dans les papiers publics et quelques assertions, avancées dans les cours de justice de cette province, ont commencé à jeter sur l'exercice et même sur l'existence de l'épiscopat catholique du Canada, certains nuages propres à priver ces prélats de l'influence qui leur est nécessaire, soit pour la conduite de leur troupeau, soit pour le succès des services que le gouvernement de Sa Majesté pourrait attendre d'eux, pour le maintien du bon ordre et pour la sûreté de la province dans les moments de trouble ou d'invasion.

Mgr Plessis demandait que lui et ses successeurs fussent reconnus civilement pour évêques catholiques romains de Québec, ayant sous leur juridiction épiscopale tous les sujets catholiques de Sa Majesté établis dans les colonies de l'Amérique du Nord, soumises à la domination britannique, avec les droits et prérogatives jusque-là exercés par ses prédécesseurs. ..(1).

Comme dans bien d'autres cas, la Providence allait se servir des événements pour amener le dénouement de l'imbroglio. On connait la belle conduite des Canadiens-pendant la guerre de 1812.

Sir George Prévost ne manqua pas d'informer le secrétaire des colonies du zèle dont avaient fait preuve Mgr Plessis et son clergé pour la défense du pays. Il suggéra à Bathurst de donner mille livres sterling à Mgr Plessis (2).

Lord Bathurst lui fit bientôt savoir que le prince régent consentait…
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(1)  Mand. des év. de Québec, v. III, p. 79-86. — (2)  Prévost à Bathurst, 18 novembre 1812. Arc. can. Q. 110, p. 33.

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Message  Louis Mer 29 Mar 2017, 7:10 am

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Lord Bathurst reconnaît Mgr Plessis comme évêque catholique de Québec.

Lord Bathurst lui fit bientôt savoir que le prince régent consentait à ce que les appointements de l’évêque catholique de Québec fussent portés à mille louis. Il ajoutait : "C'est un témoignage rendu à la loyauté et à la bonne conduite du gentilhomme qui occupe maintenant cette place et des autres membres du clergé catholique de la province (3). "

Chargé de préparer le document officiel…
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(3)  Lettre du 2 juillet 1813. Christie, op. cit., p. 312.

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Message  Louis Jeu 30 Mar 2017, 7:51 am

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Dépit de Ryland.

Chargé de préparer le document officiel où on informait Mgr Plessis de la gratification que lui accordait le roi, Ryland eut un scrupule de le nommer évêque catholique de Québec et crut bon d'avertir le gouverneur. Celui-ci lui fit répondre par son secrétaire que, puisque lord Bathurst reconnaissait Mgr Plessis comme évêque catholique de Québec , il ne voyait aucune objection à ce M. Ryland fît de même (1).

Au lord évêque Mountain, qui s'était plaint de ce que le gouvernement agréait deux titulaires du même diocèse, lord Bathurst répondait, le 27 décembre 1813 : " Quelle que soit l'opinion qu'on puisse avoir touchant les mesures à prendre pour arrêter le progrès de l'Église catholique dans la province, ou pour diminuer la prépondérance qu'elle y a récemment acquise, vous comprendrez, comme moi, que le temps où les sujets de Sa Majesté font les plus louables efforts, en défendant la province contre l'ennemi, n'est pas le plus favorable pour introduire des changements qu'ils considéreraient, peut-être à tort, comme restreignant les pouvoirs de leur Église (2). "

La question était réglée, et on ne devait plus y revenir. " Par sa prudence, sa modération et sa fermeté ", Mgr Plessis avait déjoué les projets des ennemis de l'Église, et forcé à se terrer pour toujours la troupe des fonctionnaires qui avaient rêvé la déchéance de la religion catholique au Canada. Le gouvernement britannique reconnaissait son titre d'évêque catholique et tous les pouvoirs annexés à sa haute dignité.

Bien plus, en 1817, Mgr Plessis était nommé conseiller législatif, et, à partir de ce moment il siégea régulièrement au Conseil législatif, .mettant au service de l'Église et de la patrie les lumières de sa belle intelligence, le zèle et le dévouement qu'il savait montrer en toutes choses (3).

______________________________________________________________________

(1)  Lettre du 2 novembre 1813, citée par Christie, op. cit., p. 312. — (2)  Lettre du 27  décembre 1813, citée par l'abbé Ferland : Mgr Joseph-Octave Plessis, p. 115. — (3) Voir à l'appendice XIII, p. 359, la liste des curés et des missionnaires du diocèse de Québec, en 1815.

A suivre : Appendices.


Dernière édition par Louis le Ven 31 Mar 2017, 7:43 am, édité 1 fois (Raison : Ajout d'un lien.)

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Message  Louis Ven 31 Mar 2017, 7:26 am

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Message  Louis Ven 31 Mar 2017, 7:29 am

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Message  Louis Ven 31 Mar 2017, 7:30 am

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Message  Louis Ven 31 Mar 2017, 7:34 am

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