l'égalité civile des cultes
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l'égalité civile des cultes
La première chose qui fut faite au moment même où le culte catholique était rétabli, fut de le déconsidérer aux yeux des populations, de le faire déchoir du rang que lui donna son institution divine. A cela fut employée l'égalité civile des cultes. On a vu la ténacité de Napoléon à l'établir dans le Concordat et à lui donner dans les articles organiques plus d'assiette avec les moyens de s'imposer. L'on a entendu le cri de Pie VI : « Sous cette égale protection des cultes se cache et se déguise la persécution la plus dangereuse et la plus astucieuse qu'il soit possible d'imaginer contre l'Eglise de Jésus-Christ, afin que les forces de l'enfer puissent prévaloir contre elle ».
Roger Boivin- Nombre de messages : 13211
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Re: l'égalité civile des cultes
(Suite)
Du concordat et de la législation française, la machine désorganisiatrice fut transportée dans la convention européenne qui fut appelée « la Sainte-Alliance. » « Si l'esprit qui a produit cette pièce avait parlé clair, observe J. de Maistre, nous lirions en tête ; convention par laquelle tels et tels princes déclarent que tous les chrétiens ne sont qu'une famille professant la même religion et que les différentes dénominations qui les distinguent ne signifient rien ». L'égalité n'était encore accordée jusque-là qu'aux cultes chrétiens, la secte profita de la révolution de 1830 pour y introduire les Juifs et du second empire pour y faire entrer les Musulmans.
Extraits tiré de la pages 811-812 de ce pdf :
La Conjuration Anti-chrétienne - Le Temple Maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Église Catholique :
http://livres-mystiques.com/.../Delassus/ConjurationT3.pdf
Roger Boivin- Nombre de messages : 13211
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Re: l'égalité civile des cultes
LA LIBERTÉ DES CULTES.32. — Sur quel principe repose la liberté des cultes pour les individus ?
La liberté des cultes par rapport aux individus, liberté si contraire à la vertu de religion, repose sur ce principe qu'il est loisible à chacun de professer telle religion qui lui plaît ou même de n'en professer aucune.(E. Libertas prœstantissimum.)33. — Montrez combien ce principe est faux et contraire au premier devoir de l'homme envers Dieu.
Parmi tous les devoirs de l'homme, le plus grand et le plus saint, sans aucun doute, c'est bien celui qui ordonne à l'homme de rendre à Dieu un culte de piété et de religion. Et ce devoir n'est qu'une conséquence de ce fait que nous sommes perpétuellement sous la dépendance de Dieu, gouvernés par la volonté et la Providence de Dieu, et que sortis de Lui, nous devons retourner à Lui. — Il faut ajouter qu'aucune vertu, digne de ce nom, ne peut exister sans la religion, car la vertu morale est celle dont les actes ont pour objet tout ce qui nous conduit à Dieu considéré comme notre suprême et souverain Bien ; et c'est pour cela que la religion qui accomplit les actes ayant pour fin directe et immédiate l'honneur divin (S. Th. 2-2, q. 81, a. 6), est la reine à la fois et la règle de toutes les vertus. Et si l'on demande, parmi toutes ces religions opposées qui ont cours, laquelle il faut suivre à l'exclusion des autres, la raison et la nature s'unissent pour nous répondre ; celle que Dieu a prescrite et qu'il est aisé de distinguer, grâce à certains signes extérieurs par lesquels la divine Providence a voulu la rendre reconnaissable ; car dans une chose de cette importance, l'erreur entraînerait des conséquences trop désastreuses. C'est pourquoi offrir à l'homme la liberté dont nous parlons, c'est lui donner le pouvoir de dénaturer impunément le plus saint des devoirs, de le déserter, abandonnant le bien immuable pour se tourner vers le mal ; ce qui, Nous l'avons dit, n'est plus la liberté, mais une dépravation de la liberté et une servitude de l'âme dans l'abjection du péché.(Ibid.)34. — En quoi consiste la liberté des cultes au point de vue social ?
Envisagée au point de vue social, la liberté des cultes veut que l'État ne rende aucun culte à Dieu, ou n'autorise aucun culte public ; que nulle religion ne soit préférée à l'autre, que toutes soient considérées comme ayant les mêmes droits, sans même avoir égard au peuple, lors même que ce peuple fait profession de catholicisme.(Ibid.)35. — Une pareille théorie n'est-elle pas manifestement fausse ?
Oui, car pour admettre une pareille théorie, il faudrait que vraiment la communauté civile n'eût aucun devoir envers Dieu, ou qu'en ayant, elle pût impunément s'en affranchir : ce qui est également et manifestement faux. On ne saurait mettre en doute en effet, que la réunion des hommes en société ne soit l'œuvre de la volonté de Dieu, et cela qu'on la considère dans ses membres, dans la forme qui est l'autorité, dans sa cause, ou dans le nombre et l'importance des avantages qu'elle procure à l'homme. . . La société civile, en tant que société, doit nécessairement reconnaître Dieu comme son principe et son auteur, et par conséquent rendre à sa puissance et à son autorité l'hommage de son culte. — Non, de par la justice ; non, de par la raison, l'État ne peut être athée, ou ce qui reviendrait à l'athéisme, être animé à l'égard de toutes les religions, comme on dit, des mêmes dispositions, et leur accorder indistinctement les mêmes droits ( Voir leç. II, 27, 28, 29 : https://archive.org/details/catechismedeleon00cerc/page/86/mode/2up ).(Ibid.)______
CATÉCHISME DE LÉON XIII - P. 497-498 : https://archive.org/details/catechismedeleon00cerc/page/496/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13211
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