DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
4 participants
Page 1 sur 1
DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU. — Nous avons vu en effet que c'est au nom de la nature humaine et de ses droits essentiels que la société a celui d'exiger des individus qu'ils servent le Bien commun. Mais, la nature humaine qu'est-elle en dehors des individus qui l'incarnent, et la société sans les citoyens qui en font partie ? Ni la nature humaine, ni la société ne sont donc la raison d'être ultime des individus. Comme eux, et à travers eux, elles ont leur raison d'être ultime en Dieu. C'est Dieu qui est l'auteur de la nature humaine et le créateur des sociétés, l'étant des individus, dont Il a fait des êtres sociaux. Les droits de la société et de la nature humaine sur les individus sont relatifs ; seuls, les droits de Dieu sur les individus et les sociétés sont absolus, puisque, dans tout ce qu'il est, être individuel et être social, l'homme dépend absolument de Dieu.
Certes je suis loin de nier qu'au nom de la nature humaine la société ait le droit d'exiger des individus qu'ils accomplissent envers le Bien commun tous leurs devoirs de justice ; mais je tiens à faire remarquer une fois de plus que la nature humaine n'est ici que le porte-voix de l'autorité divine ; que c'est au nom de Dieu qu'elle exerce ses droits, parce que sans Dieu il n'y aurait ni nature humaine, ni individu, ni société. L'importance de cette remarque n'échappera à personne. Si c'est, en dernière analyse, au nom de Dieu, d'où dérive toute autorité, que la société, ou plus exactement l'autorité sociale a le droit d'exiger des individus qu'ils se conforment aux lois de la nature humaine et servent de toutes leurs forces le Bien commun, on conviendra qu'une doctrine, comme la doctrine catholique, qui approuve tout ce que la raison enseigne sur ce point, mais au lieu du Dieu abstrait, lointain, que celle-ci nous présente, nous met en relation directe avec un Dieu vivant, un Dieu d'amour, aura de ce chef la plus haute valeur sociale.
Dernière édition par Roger Boivin le Sam 3 Sep - 11:04, édité 1 fois (Raison : correction d'une faute due à mon copié/collé.)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Il n'y a pas deux Dieux, en vérité, et le Dieu de la Foi est substantiellement identique au Dieu de la raison. Mais au lieu que ce soit la raison qui le découvre, et combien péniblement, à travers quelles ombres, par la Foi, c'est Dieu Lui-même qui se révèle à nous, nous apprend ce qu'il est, ce qu'il a fait pour nous. Sans pouvoir mettre en doute sa parole, nous croyons qu'il est plus intime à nous-même que nous ne le sommes nous-même ; qu'il habite en nous ; qu'il veut que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous a aimés ; que nous rendions à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ; que nous fassions servir notre charité à l'extension du règne de la justice, et que pour cela nous possédions en nous, malgré la transcendance de son Être divin, quelque chose de Lui, une participation de sa nature divine, sa grâce en un mot qui nous met en état de faire face à tous nos devoirs personnels et sociaux.
Si les catholiques avaient toujours présente devant les yeux cette doctrine de vie ; si leur foi était éclairée et comme gonflée d'amour, ils ne permettraient à personne de les devancer sur le terrain social. Car ils savent, eux, mieux que personne, au nom de qui ils doivent être justes les uns envers les autres, et devant qui ils sont responsables de leurs injustices ; ils savent que la charité, en leur faisant un devoir d'aimer les autres comme Dieu les aime, sans que les autres y aient aucun droit, les oblige au préalable, sur le terrain de la justice, à leur rendre à tous ce qui leur est dû ; ils savent enfin que si la tâche est difficile de maintenir l'équilibre entre les droits de Dieu et les véritables droits de l'homme, elle n'est cependant pas impossible ; que si, sans la grâce de Dieu ils ne peuvent rien faire, avec elle du moins ils peuvent tout.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
En conséquence, aucun programme social, aucun progrès économique ne saurait les surprendre. D'avance, à cause de Dieu auteur de la nature humaine qui le leur commande par l'intermédiaire de l'autorité sociale, et à cause de la grâce de Dieu qui leur met au cœur, avec la charité, la force divine elle-même, ils sont au niveau de tous les progrès, capables de faire face à tous les programmes.
Qu'on ne leur objecte plus que la doctrine catholique, après l'Evangile, ne contient pas de programme défini d'économie sociale ; ils ne l'ignorent pas, et se rendent parfaitement compte que ce n'est pas nécessaire, ni même possible. Ce qui est nécessaire, c'est d'avoir en soi de quoi satisfaire toujours aux besoins sans cesse renaissants d'une société en perpétuelle évolution. Or cela, les catholiques qui ont la Foi et en vivent le possèdent surabondamment. Que la raison, aidée de la science, découvre les besoins de la société, dresse les programmes adaptés à ces besoins, invente et perfectionne sans cesse les moyens de satisfaire à ces besoins et de bien remplir ces programmes, rien de mieux. Il n'y a aucun motif pour que les catholiques eux-mêmes ne se mettent pas à l'œuvre, et ne mêlent pas leurs efforts à ceux des philosophes et des savants qui travaillent à résoudre, au cours des siècles, et sous toutes les formes où elle se présente, la question sociale. On peut tout espérer de cette union sacrée des méthodes. Je n'en veux d'autre preuve que le zèle intelligent avec lequel, depuis un quart de siècle, les catholiques sociaux ont travaillé à adapter les principes les plus authentiques de la doctrine chrétienne aux données essentielles de la raison et au progrès de la science.
Récemment encore, à la Semaine sociale de Metz, ils faisaient la déclaration suivante :
Scientifique et d'inspiration catholique, voilà les traits essentiels de notre méthode. Comment scientifique ? Nous rassemblons et nous coordonnons les faits sociaux. Conscience scrupuleuse dans le choix des procédés d'observation, sens averti des circonstances contingentes, recherches historiques, géographiques, juridiques, psycho-physiologiques, enquêtes, statistiques, monographies, tout cela, par des moyens purement scientifiques, est une part, non la moindre, de notre effort, la condition rigoureuse de notre succès. Nous devons y mettre l'application soutenue, la probité inflexible, l'esprit méthodique qui distinguent les bons ouvriers.
Dernière édition par Roger Boivin le Mer 31 Aoû - 10:14, édité 2 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Qui est l'auteur de ce texte
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Comment et pourquoi notre méthode est-elle aussi d'inspiration catholique ? Si nous parvenons par l'observation à percer à jour la réalité, il faut aussi la juger, et, s'il y a lieu, la redresser. Car l'économie sociale n'est pas une discipline purement descriptive, elle est NORMATIVE aussi. Elle serait sans portée pratique et son étude sans profit réel, si son but direct n'était pas la recherche de ce qui doit être et ne la différenciait pas ainsi des sciences physiques, qui, par la simple discription de CE QUI EST, facilitent à l'homme l'utilisation de la matière première soumise à son pouvoir. L'objectif des sciences physiques n'est que la pénétration et la représentation adéquate de la réalité observable ; l'orientation d'une science relative à une forme de l'activité humaine, comme l'économie sociale, doit être la recherche de la justice dans les rapports sociaux (1).
Aussi faut-il non seulement connaître la réalité, mais l'interpréter, à la manière d'un juge ; et, s'il y a contradiction entre elle et ce qui est juste, relever le point précis où réside la contradiction, examiner si elle est réformable et comment elle l'est.
Le sociologue a donc besoin d'un principe moral d'interprétation et d'une force morale de redressement. Il faut une lumière et un levier. S'il est catholique, il est simplement logique qu'il demande cette lumière et ce levier à l'Eglise. Sinon, il brise en lui l'unité de l'esprit, il dresse des cloisons étanches, là où les libres communications sont nécessaires pour voir toute la perspective du réel et agir avec la plénitude des forces intérieures.
C'est pourquoi nous voulons, d'une part, nous livrer à une étude attentive et minutieuse des faits ; d'autre part, pour juger la réalité observée, nous inspirer des données révélées, des principes dont l'Église a la garde et qui président au gouvernement des âmes (2).
---
(1) Henri Lorin, Semaine sociale de Marseille, compte rendu, p. 17.
(2) Eugène Duthoit, Semaine sociale de Metz, compte rendu, pp. 20-21.CONSCIENCE CHRÉTIENNE ET JUSTICE SOCIALE - Par le Père M. S. Gillet O. P. - 1922 :
https://archive.org/stream/consciencechrt00gilluoft#page/128/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
gabrielle a écrit:Qui est l'auteur de ce texte
Le Père Martin Stanislas Gillet O. P. 1875-1951
Pourquoi, y a-t-il quelque chose qui cloche ?
Les approbations :
- Spoiler:
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Non, je ne vois rien qui cloche dans ce texte.
Je me renseignais, parce que parfois des modernos qui jouent l'aile conservatrice peuvent en pondent des semblables , mais le sens des mots pour eux est différent
Merci
Je me renseignais, parce que parfois des modernos qui jouent l'aile conservatrice peuvent en pondent des semblables , mais le sens des mots pour eux est différent
Merci
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
gabrielle a écrit:Non, je ne vois rien qui cloche dans ce texte.
Je me renseignais, parce que parfois des modernos qui jouent l'aile conservatrice peuvent en pondent des semblables , mais le sens des mots pour eux est différent
Merci
Petite mise en garde à propos du P. Gardeil qui a donné son Nihil Obstat au livre cité par Roger :
Monique a écrit:Louis a écrit:Voici ce que j'ai trouvé sur un site dominicain :Leo XIII to promote Thomism had founded the Higher Institute of Philosophy at Louvain in 1889 under Desiré Mercier, later cardinal (not a Dominican), hoping to bring the thought of Aquinas into more vital contact with modern science. But with time and especially under the leadership of Joseph Maréchal, S.J., P. Rousselot, S.J., and Ambroise Gardeil, O.P., an effort was made to discover in Aquinas an element transcending experience or an a priori in human cognition, and to reconcile it with the philosophy of Immanuel Kant, thus moving Thomism toward idealism. Out of this came what is now called Transcendental Thomism as in the work of Karl Rahner, S.J., and in another version of Dominic M. De Petter, O.P., (b. 1905) and his disciple Edward Schillebeeckx, O.P., (b. 1914). There were also tendencies (which became suspect of Modernism) to modify scholastic thought in the direction of a Philosophy of Action such as that of Le Roy and Blondel, thus weakening Thomistic intellectualism.
Alors... j'ai décidé de stopper ce dossier.
Bien à vous.
Voici la traduction en français:Léon XIII pour promouvoir le thomisme avait fondé l'Institut supérieur de philosophie à Louvain en 1889 sous Desiré Mercier, plus tard cardinal (pas un dominicain), dans l'espoir d'amener la pensée de Saint Thomas d'Aquin en contact plus vital avec la science moderne. Mais avec le temps et surtout sous la direction de Joseph Maréchal, S.J., P. Rousselot, S.J., et Ambroise Gardeil, O.P., un effort a été fait pour découvrir dans Saint Thomas d'Aquin un élément qui transcende l'expérience ou un a priori dans la connaissance [cognition] humaine, et à le concilier avec la philosophie d'Emmanuel Kant, déplaçant alors le thomisme vers l'idéalisme. De tout ceci est venu ce qui est maintenant appelé le thomisme transcendantal comme dans le travail de Karl Rahner, S.J. et dans une autre version de Dominic M. De Petter, O.P., (né en 1905) et son disciple Edward Schillebeeckx, O.P., (né en 1914). Il y eut aussi des tendances (qui devinrent suspectes de modernisme) pour modifier la pensée scolastique en direction d'une philosophie de l'Action, telle que celle de Le Roy et Blondel, affaiblissant ainsi l’intellectualisme thomiste.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
- Spoiler:
- Louis a écrit:
Petite mise en garde à propos du P. Gardeil qui a donné son Nihil Obstat au livre cité par Roger :Monique a écrit:Louis a écrit:Voici ce que j'ai trouvé sur un site dominicain :Leo XIII to promote Thomism had founded the Higher Institute of Philosophy at Louvain in 1889 under Desiré Mercier, later cardinal (not a Dominican), hoping to bring the thought of Aquinas into more vital contact with modern science. But with time and especially under the leadership of Joseph Maréchal, S.J., P. Rousselot, S.J., and Ambroise Gardeil, O.P., an effort was made to discover in Aquinas an element transcending experience or an a priori in human cognition, and to reconcile it with the philosophy of Immanuel Kant, thus moving Thomism toward idealism. Out of this came what is now called Transcendental Thomism as in the work of Karl Rahner, S.J., and in another version of Dominic M. De Petter, O.P., (b. 1905) and his disciple Edward Schillebeeckx, O.P., (b. 1914). There were also tendencies (which became suspect of Modernism) to modify scholastic thought in the direction of a Philosophy of Action such as that of Le Roy and Blondel, thus weakening Thomistic intellectualism.
Alors... j'ai décidé de stopper ce dossier.
Bien à vous.
Voici la traduction en français:Léon XIII pour promouvoir le thomisme avait fondé l'Institut supérieur de philosophie à Louvain en 1889 sous Desiré Mercier, plus tard cardinal (pas un dominicain), dans l'espoir d'amener la pensée de Saint Thomas d'Aquin en contact plus vital avec la science moderne. Mais avec le temps et surtout sous la direction de Joseph Maréchal, S.J., P. Rousselot, S.J., et Ambroise Gardeil, O.P., un effort a été fait pour découvrir dans Saint Thomas d'Aquin un élément qui transcende l'expérience ou un a priori dans la connaissance [cognition] humaine, et à le concilier avec la philosophie d'Emmanuel Kant, déplaçant alors le thomisme vers l'idéalisme. De tout ceci est venu ce qui est maintenant appelé le thomisme transcendantal comme dans le travail de Karl Rahner, S.J. et dans une autre version de Dominic M. De Petter, O.P., (né en 1905) et son disciple Edward Schillebeeckx, O.P., (né en 1914). Il y eut aussi des tendances (qui devinrent suspectes de modernisme) pour modifier la pensée scolastique en direction d'une philosophie de l'Action, telle que celle de Le Roy et Blondel, affaiblissant ainsi l’intellectualisme thomiste.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Je ne le lirais pas. quoique qu'à première lecture, je ne vois rien qui dérange, il flotte dans le texte un petit je ne sais quoi...enfin, je vais le relire une deuxième fois, plus tranquillement.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
On a une liste de noms d'intrus ; il serait bon d'en avoir une aussi de noms recommandables afin de connaître les auteurs dont la doctrine est vraiment sûre.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Bonjour, Gabrielle !
Concernant ce que Roger Boivin a publié dans le fil portant le même titre que mon présent courriel, vous avez raison de vous méfier.
J'en ai fait une rapide analyse et voici ce que j'en peut dire succinctement :
Reproduisant le Père Martin Stanislas Gillet, Roger Boivin a donc écrit :
DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU. — Nous avons vu en effet que c'est au nom de la nature humaine et de ses droits essentiels que la société a celui d'exiger des individus qu'ils servent le Bien commun. Mais, la nature humaine qu'est-elle en dehors des individus qui l'incarnent, et la société sans les citoyens qui en font partie ? Ni la nature humaine, ni la société ne sont donc la raison d'être ultime des individus. Comme eux, et à travers eux, elles ont leur raison d'être ultime en Dieu. C'est Dieu qui est l'auteur de la nature humaine et le créateur des sociétés, l'étant des individus, dont Il a fait des êtres sociaux. Les droits de la société et de la nature humaine sur les individus sont relatifs ; seuls, les droits de Dieu sur les individus et les sociétés sont absolus, puisque, dans tout ce qu'il est, être individuel et être social, l'homme dépend absolument de Dieu.
Certes je suis loin de nier qu'au nom de la nature humaine la société ait le droit d'exiger des individus qu'ils accomplissent envers le Bien commun tous leurs devoirs de justice ; mais je tiens à faire remarquer une fois de plus que la nature humaine n'est ici que le porte-voix de l'autorité divine ; que c'est au nom de Dieu qu'elle exerce ses droits, parce que sans Dieu il n'y aurait ni nature humaine, ni individu, ni société. L'importance de cette remarque n'échappera à personne. Si c'est, en dernière analyse, au nom de Dieu, d'où dérive toute autorité, que la société, eu plus exactement l'autorité sociale a le droit d'exiger des individus qu'ils se conforment aux lois de la nature humaine et servent de toutes leurs forces le Bien commun, on conviendra qu'une doctrine, comme la doctrine catholique, qui approuve tout ce que la raison enseigne sur ce point, mais au lieu du Dieu abstrait, lointain, que celle-ci nous présente, nous met en relation directe avec un Dieu vivant, un Dieu d'amour, aura de ce chef la plus haute valeur sociale.
Parce que la doctrine catholique ne nous présenterait qu’un « Dieu abstrait, lointain » et non « un Dieu vivant, un Dieu d'amour » ! =-O
Et dans le troisième post :
[…]Qu'on ne leur objecte plus que la doctrine catholique, après l'Evangile, ne contient pas de programme défini d'économie sociale ; ils ne l'ignorent pas, et se rendent parfaitement compte que ce n'est pas nécessaire, ni même possible. […]
Ces textes du Père Martin Stanislas Gillet, tirés de son ouvrage CONSCIENCE CHRÉTIENNE ET JUSTICE SOCIALE, datent de 1922. Et donc, en 1922, l’Église ne se serait donc jamais penchée sur les problèmes « d'économie sociale » !
Notamment et entre autres avec l’Encyclique de Léon XIII, Rerum novarum, laquelle est du 15 mai 1891…
Tout cela sent, certes fort discrètement et très prudemment, la calomnie contre la Sainte Église et la sainte doctrine Catholiques !…
--
Jean-Paul BONTEMPS
Merci, Jean-Paul...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Les approbations :
Alors, ça prendrait des appobations pour approuver les approbations ! ..et peut-être encore d'autres approbations pour approuver les approbations des approbations.
C'est que les modernistes étaient, et toujours d'ailleurs, fin finauds.
D'ailleurs, Louis a montré une mise en garde contre le P. Gardeil, ce nom que l'on voit au premier Nihil obstat.
Merci Jean-Paul.
- Spoiler:
Alors, ça prendrait des appobations pour approuver les approbations ! ..et peut-être encore d'autres approbations pour approuver les approbations des approbations.
C'est que les modernistes étaient, et toujours d'ailleurs, fin finauds.
D'ailleurs, Louis a montré une mise en garde contre le P. Gardeil, ce nom que l'on voit au premier Nihil obstat.
Merci Jean-Paul.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
gabrielle a écrit:
[..]
on conviendra qu'une doctrine, comme la doctrine catholique, qui approuve tout ce que la raison enseigne sur ce point, mais au lieu du Dieu abstrait, lointain, que celle-ci nous présente, nous met en relation directe avec un Dieu vivant, un Dieu d'amour, aura de ce chef la plus haute valeur sociale.
Parce que la doctrine catholique ne nous présenterait qu’un « Dieu abstrait, lointain » et non « un Dieu vivant, un Dieu d'amour » ! =-O
En relisant, je vois - c'est embiguë - que le mot « celle-ci », en fait, représente « la raison » et non de la doctrine catholique. Donc en reprenant la phrase :
« on conviendra qu'une doctrine, comme la doctrine catholique, qui approuve tout ce que la raison enseigne sur ce point, mais au lieu du Dieu abstrait, lointain, que celle-ci (la raison) nous présente, (la doctrine catholique) nous met en relation directe avec un Dieu vivant, un Dieu d'amour, aura de ce chef la plus haute valeur sociale. »
Ce qui fait confusion, c'est que les deux sont du genre féminin : la raison et la doctrine catholique.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13220
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
Il me semble que ton analyse est bonne.
Une phrase typique des modernistes, sans rien affirmer, ils place des phrases confuses et ensuite ils repartent sur cette confusion et amènent une erreur plus franche, si je puis dire.
C'est pour cela qu'ils sont extrêmement dangereux .
Une phrase typique des modernistes, sans rien affirmer, ils place des phrases confuses et ensuite ils repartent sur cette confusion et amènent une erreur plus franche, si je puis dire.
C'est pour cela qu'ils sont extrêmement dangereux .
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DROITS DE L'HOMME ET DROITS DE DIEU.
gabrielle a écrit:Il me semble que ton analyse est bonne.
Une phrase typique des modernistes, sans rien affirmer, ils place des phrases confuses et ensuite ils repartent sur cette confusion et amènent une erreur plus franche, si je puis dire.
C'est pour cela qu'ils sont extrêmement dangereux .
D’où la mise en garde de Louis:
https://messe.forumactif.org/t7270-droits-de-l-homme-et-droits-de-dieu#131377
Merci Louis.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum