Médaille Miraculeuse
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Médaille Miraculeuse
1. Sainte Catherine Labouré, une privilégiée de la Très Sainte Vierge
Fidèle collaboratrice de Dieu, la Sainte Vierge s’est toujours servie des âmes les plus humbles pour transmettre aux hommes ses messages. Que ferait, en effet, la “sagesse” compliquée des grands de ce monde en présence de l’ineffable simplicité des paroles célestes? Seule, une âme qui n’a pas répudié sa candeur première ou qui l’a retrouvée par grâce peut en saisir l’intime et lumineuse signification.
C’est à l’une de ces âmes que la Sainte Vierge confia au siècle passé une mission qui ne s’est pas terminée avec la mort de celle qui l’a reçut, mais que nous devons continuer.
Marie_medaille.JPG
Sainte Catherine Labouré, à qui Notre-Dame révéla une grande mission, naquit le 2 mai 1806 à Fain-les-Moutiers, “bouquet d’arbres et de maisons” posé dans la campagne bourguignonne. A l’âge de 19 ans et demi, Catherine perdit sa mère. C’est à ce moment que le premier appel intime de la Sainte Vierge résonna dans son âme; de toute la ferveur de son coeur très pur, l’enfant se tourna vers Marie demeurée sa seule mère. La Sainte Vierge la prit sous sa protection pour la conduire à Jésus, par le chemin d’une dévotion qui devait, au cours d’une vie empreinte d’une exceptionnelle fidélité, la conduire aux cimes de la perfection.
A l’âge de 12 ans, Catherine fit sa première communion, se donnant à Jésus comme seuls peuvent le faire ceux que les insondables desseins de Dieu ont préparés, dès leur origine, à L’aimer par-dessus tout. Son adolescence fut toute marquée par ce don de soi fait au Maître unique; sa dévotion, son esprit de pénitence, son imitation de Jésus n’échappèrent pas à son entourage. Cette enfant de 12 ans, promue par des circonstances tragiques au grade de maîtresse de maison, va mener jusqu’à 18 ans, au milieu des difficultés que présente la direction d’une entreprise agricole, une véritable vie religieuse, avec ses alternances de travail, de pénitence et de prière. Le père était enchanté de la bonne marche de la maison, sans qu’il se demandât à quelle source cette enfant puisait l’énergie de tous les dévouements.
Vers l’âge de 18 ans, un fait extraordinaire - qu’elle appellera un songe, à la fin de sa vie – lui révéla l’orientation de sa destinée, au service des malades, parmi les Filles de Saint Vincent de Paul. A sa majorité, Catherine révéla à son père son désir de la vie religieuse. Le père refusa son consentement: Catherine lui était nécessaire… et Catherine était sa fille préférée… Il l’envoya à Paris, où le frère aîné tenait avec sa femme une gargote d’ouvriers; l’espoir de voir s’éteindre dans un pareil milieu les idées de couvent de sa fille donna à Pierre Labouré le courage de se séparer de son enfant. Mais Catherine resta pure et fidèle, inébranlable dans sa résolution. On essaya ensuite de la mettre dans un pensionnat de demoiselles, tenu par sa belle-soeur; mais ce milieu plus ou moins frivole contrastait avec la simplicité de ses goûts et de ses aspirations. Ce séjour à Châtillon-sur-Seine lui valut la grâce de préciser sa vocation par la connaissance plus intime qu’elle fit des Soeurs de la Charité. Mûrie par l’épreuve et les difficultés, Catherine put enfin se rendre à l’appel du Seigneur: elle entra au Séminaire des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le 11 avril 1830, après un postulat de 3 mois. C’est là, à la rue du Bac, à Paris, que la Sainte Vierge attendait son enfant.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, Soeur Catherine s’entendit appeler trois fois par son nom. Elle écarta le rideau de sa cellule et vit devant elle un jeune enfant de 4 à 5 ans, vêtu de blanc, resplendissant de lumière. “Venez à la chapelle, dit-il, la Sainte vierge vous attend.” Catherine eut peur: “Mais on va m’entendre!” L’enfant la rassura et conduisit la jeune novice à la chapelle où tous les cierges et flambeaux étaient allumés. Catherine s’agenouilla dans le sanctuaire… Tout à coup, elle entendit comme un frou-frou de soie; l’enfant lui dit: “Voici la Sainte Vierge.”
Une femme d’une admirable beauté s’approcha et s’assit sur un siège du choeur. Dans la relation qu’elle fit à son directeur, Soeur Catherine raconte dans son savoureux et naïf langage les péripéties de l’apparition: “Je doutais si c’était la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit: “Voici la Sainte Vierge.” A ce moment, il me serait impossible de dire ce que j’ai éprouvé… C’est alors que cet enfant me parla, non plus comme un enfant, mais comme un homme, le plus fort! Et des paroles, les plus fortes! Alors, regardant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge.. “Soeur Catherine entendis alors ces paroles: “Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d’une mission. Vous aurez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous connaîtrez ce qui est du Bon Dieu; vous en serez tourmentée, jusqu’à ce que vous l’ayez dit à celui qui est chargé de vous conduire. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez pas…”
Catherine ne sut pas combien de temps elle était restée aux pieds de la Vierge. L’enfant la reconduisit à sa cellule. “Je crois, dit-elle, que cet enfant était mon ange gardien qui s’était rendu visible pour me faire voir la Sainte Vierge parce que je l’avais beaucoup prié pour qu’il m’obtienne cette faveur.”
2. La Médaille Miraculeuse
Le samedi 27 novembre 1830, vers le soir, Soeur Catherine était agenouillée à la chapelle. Tout à coup, elle entendit le doux bruissement du vêtement de soie; elle leva les yeux: la Sainte Vierge était là, toute vêtue de blanc, d’une indescriptible beauté. Sa tête était recouverte d’un voile blanc étincelant, descendant jusqu’aux pieds. Elle se tenait sur une boule dont Catherine ne voyait que la moitié, foulant aux pieds un serpent et portant dans ses mains une boule plus petite. Tandis qu’elle élevait cette dernière vers le ciel, son visage devint encore plus beau; puis, le globe venant à disparaître, ses bras demeurèrent étendus dans l’attitude popularisée par la Médaille Miraculeuse. Ses doigts se recouvrirent de pierres précieuses qui jetaient des rayons lumineux : “Cette boule que vous voyez, dit la Sainte Vierge, représente le monde entier et chaque personne en particulier… ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui les demandent… les pierres qui ne jettent aucun rayon symbolisent les grâces qu’on néglige de demander.” A ce moment se forma autour de l’apparition un “tableau un peu ovale…” où il y avait ces paroles, écrites en lettres d’or: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.” En même temps, Catherine reçut la communication suivante: “Faites frapper une médaille sur ce modèle; toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces; les grâces seront abondantes pour les personnes qui la recevront avec confiance.” Alors le tableau se retourna, présentant sur son revers la lettre M surmontée d’une croix ayant une barre à sa base, le Coeur de Jésus entouré d’une couronne d’épines et le Coeur de Marie transpercé par un glaive. Tout autour brillait une couronne de douze étoiles.
Le Père Aladel, le confesseur de Soeur Catherine, examina avec le soin et la prudence que la Sainte Eglise requiert les déclarations de la Soeur, et se montra d’abord très réservé. Le caractère de Soeur Catherine, sa vie exemplaire et son entière soumission à son confesseur mirent sa sincérité à l’abri de tout soupçon. Le Père Aladel attendit jusqu’au début de 1832 pour parler à l’archevêque de Paris, Mgr de Quélen, des apparitions de la rue du Bac et des plaintes adressées par la Sainte Vierge à Catherine, parce que la Médaille n’était pas encore frappée. L’archevêque recommanda alors de frapper la Médaille. La joie de Catherine fut très profonde lorsque le Père Aladel lui remit la Médaille. Elle la prit avec respect, la baisa et dit: “Maintenant, il faut la propager. Qu’il sera beau d’entendre dire: “Marie est la reine de l’univers.” Ce sera un temps de paix, de joie et de bonheur.”
Maintenant, Sainte Catherine Labouré sait que la promesse de Marie se réalise et qu’un fleuve de grâces se répand sur ceux qui portent la Médaille avec confiance.
Fidèle collaboratrice de Dieu, la Sainte Vierge s’est toujours servie des âmes les plus humbles pour transmettre aux hommes ses messages. Que ferait, en effet, la “sagesse” compliquée des grands de ce monde en présence de l’ineffable simplicité des paroles célestes? Seule, une âme qui n’a pas répudié sa candeur première ou qui l’a retrouvée par grâce peut en saisir l’intime et lumineuse signification.
C’est à l’une de ces âmes que la Sainte Vierge confia au siècle passé une mission qui ne s’est pas terminée avec la mort de celle qui l’a reçut, mais que nous devons continuer.
Marie_medaille.JPG
Sainte Catherine Labouré, à qui Notre-Dame révéla une grande mission, naquit le 2 mai 1806 à Fain-les-Moutiers, “bouquet d’arbres et de maisons” posé dans la campagne bourguignonne. A l’âge de 19 ans et demi, Catherine perdit sa mère. C’est à ce moment que le premier appel intime de la Sainte Vierge résonna dans son âme; de toute la ferveur de son coeur très pur, l’enfant se tourna vers Marie demeurée sa seule mère. La Sainte Vierge la prit sous sa protection pour la conduire à Jésus, par le chemin d’une dévotion qui devait, au cours d’une vie empreinte d’une exceptionnelle fidélité, la conduire aux cimes de la perfection.
A l’âge de 12 ans, Catherine fit sa première communion, se donnant à Jésus comme seuls peuvent le faire ceux que les insondables desseins de Dieu ont préparés, dès leur origine, à L’aimer par-dessus tout. Son adolescence fut toute marquée par ce don de soi fait au Maître unique; sa dévotion, son esprit de pénitence, son imitation de Jésus n’échappèrent pas à son entourage. Cette enfant de 12 ans, promue par des circonstances tragiques au grade de maîtresse de maison, va mener jusqu’à 18 ans, au milieu des difficultés que présente la direction d’une entreprise agricole, une véritable vie religieuse, avec ses alternances de travail, de pénitence et de prière. Le père était enchanté de la bonne marche de la maison, sans qu’il se demandât à quelle source cette enfant puisait l’énergie de tous les dévouements.
Vers l’âge de 18 ans, un fait extraordinaire - qu’elle appellera un songe, à la fin de sa vie – lui révéla l’orientation de sa destinée, au service des malades, parmi les Filles de Saint Vincent de Paul. A sa majorité, Catherine révéla à son père son désir de la vie religieuse. Le père refusa son consentement: Catherine lui était nécessaire… et Catherine était sa fille préférée… Il l’envoya à Paris, où le frère aîné tenait avec sa femme une gargote d’ouvriers; l’espoir de voir s’éteindre dans un pareil milieu les idées de couvent de sa fille donna à Pierre Labouré le courage de se séparer de son enfant. Mais Catherine resta pure et fidèle, inébranlable dans sa résolution. On essaya ensuite de la mettre dans un pensionnat de demoiselles, tenu par sa belle-soeur; mais ce milieu plus ou moins frivole contrastait avec la simplicité de ses goûts et de ses aspirations. Ce séjour à Châtillon-sur-Seine lui valut la grâce de préciser sa vocation par la connaissance plus intime qu’elle fit des Soeurs de la Charité. Mûrie par l’épreuve et les difficultés, Catherine put enfin se rendre à l’appel du Seigneur: elle entra au Séminaire des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le 11 avril 1830, après un postulat de 3 mois. C’est là, à la rue du Bac, à Paris, que la Sainte Vierge attendait son enfant.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, Soeur Catherine s’entendit appeler trois fois par son nom. Elle écarta le rideau de sa cellule et vit devant elle un jeune enfant de 4 à 5 ans, vêtu de blanc, resplendissant de lumière. “Venez à la chapelle, dit-il, la Sainte vierge vous attend.” Catherine eut peur: “Mais on va m’entendre!” L’enfant la rassura et conduisit la jeune novice à la chapelle où tous les cierges et flambeaux étaient allumés. Catherine s’agenouilla dans le sanctuaire… Tout à coup, elle entendit comme un frou-frou de soie; l’enfant lui dit: “Voici la Sainte Vierge.”
Une femme d’une admirable beauté s’approcha et s’assit sur un siège du choeur. Dans la relation qu’elle fit à son directeur, Soeur Catherine raconte dans son savoureux et naïf langage les péripéties de l’apparition: “Je doutais si c’était la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit: “Voici la Sainte Vierge.” A ce moment, il me serait impossible de dire ce que j’ai éprouvé… C’est alors que cet enfant me parla, non plus comme un enfant, mais comme un homme, le plus fort! Et des paroles, les plus fortes! Alors, regardant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge.. “Soeur Catherine entendis alors ces paroles: “Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d’une mission. Vous aurez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous connaîtrez ce qui est du Bon Dieu; vous en serez tourmentée, jusqu’à ce que vous l’ayez dit à celui qui est chargé de vous conduire. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez pas…”
Catherine ne sut pas combien de temps elle était restée aux pieds de la Vierge. L’enfant la reconduisit à sa cellule. “Je crois, dit-elle, que cet enfant était mon ange gardien qui s’était rendu visible pour me faire voir la Sainte Vierge parce que je l’avais beaucoup prié pour qu’il m’obtienne cette faveur.”
2. La Médaille Miraculeuse
Le samedi 27 novembre 1830, vers le soir, Soeur Catherine était agenouillée à la chapelle. Tout à coup, elle entendit le doux bruissement du vêtement de soie; elle leva les yeux: la Sainte Vierge était là, toute vêtue de blanc, d’une indescriptible beauté. Sa tête était recouverte d’un voile blanc étincelant, descendant jusqu’aux pieds. Elle se tenait sur une boule dont Catherine ne voyait que la moitié, foulant aux pieds un serpent et portant dans ses mains une boule plus petite. Tandis qu’elle élevait cette dernière vers le ciel, son visage devint encore plus beau; puis, le globe venant à disparaître, ses bras demeurèrent étendus dans l’attitude popularisée par la Médaille Miraculeuse. Ses doigts se recouvrirent de pierres précieuses qui jetaient des rayons lumineux : “Cette boule que vous voyez, dit la Sainte Vierge, représente le monde entier et chaque personne en particulier… ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui les demandent… les pierres qui ne jettent aucun rayon symbolisent les grâces qu’on néglige de demander.” A ce moment se forma autour de l’apparition un “tableau un peu ovale…” où il y avait ces paroles, écrites en lettres d’or: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.” En même temps, Catherine reçut la communication suivante: “Faites frapper une médaille sur ce modèle; toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces; les grâces seront abondantes pour les personnes qui la recevront avec confiance.” Alors le tableau se retourna, présentant sur son revers la lettre M surmontée d’une croix ayant une barre à sa base, le Coeur de Jésus entouré d’une couronne d’épines et le Coeur de Marie transpercé par un glaive. Tout autour brillait une couronne de douze étoiles.
Le Père Aladel, le confesseur de Soeur Catherine, examina avec le soin et la prudence que la Sainte Eglise requiert les déclarations de la Soeur, et se montra d’abord très réservé. Le caractère de Soeur Catherine, sa vie exemplaire et son entière soumission à son confesseur mirent sa sincérité à l’abri de tout soupçon. Le Père Aladel attendit jusqu’au début de 1832 pour parler à l’archevêque de Paris, Mgr de Quélen, des apparitions de la rue du Bac et des plaintes adressées par la Sainte Vierge à Catherine, parce que la Médaille n’était pas encore frappée. L’archevêque recommanda alors de frapper la Médaille. La joie de Catherine fut très profonde lorsque le Père Aladel lui remit la Médaille. Elle la prit avec respect, la baisa et dit: “Maintenant, il faut la propager. Qu’il sera beau d’entendre dire: “Marie est la reine de l’univers.” Ce sera un temps de paix, de joie et de bonheur.”
Maintenant, Sainte Catherine Labouré sait que la promesse de Marie se réalise et qu’un fleuve de grâces se répand sur ceux qui portent la Médaille avec confiance.
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Médaille Miraculeuse
3. La diffusion de la Médaille Miraculeuse
Les premières Médailles furent bénites par l’archevêque lui-même, à qui Dieu accorda la grâce d’être témoin du premier miracle. Mgr de Quélen, en effet, se présenta avec la Médaille à la porte d’un homme que son apostasie avait rendu tristement célèbre. Il allait mourir, refusant de se réconcilier avec Dieu. L’archevêque fut éconduit. Il redoubla de prière et de confiance en la Médaille de l’Immaculée. Durant la nuit, Mgr de Quélen fut appelé au chevet de celui qui avait renié sa foi et ses engagements. Touché par la grâce, le moribond mourut en paix dans les bras de l’archevêque de Paris. Le bruit de cette conversion se répandit rapidement. A cette victoire de Marie vint s’ajouter les rapports d’autres conversions et guérisons extraordinaires, adressés de toutes parts au Père archevêque partout où la souffrance était confiée à la Vierge Immaculée et à la Médaille, une réponse céleste venait attester l’indéfectible amour et la puissante intercession de Marie. Bientôt, les fidèles ne parlèrent plus de la médaille que sous le titre, forgé par eux, de “Médaille Miraculeuse.”
L’un des miracles qui eut le plus de retentissement fut la conversion du juif Alphonse de Ratisbonne, le 20 janvier 1842. A l’occasion d’un voyage en Italie, ce jeune israélite s’arrêta à Rome où il rencontra le baron de Bussières, catholique ardent et convaincu. Repli de compassion pour son jeune ami et poussé par une force extraordinaire qui lui faisait braver toutes les difficultés, le baron de Bussières chercha à conduire Ratisbonne à la connaissance de la vérité. Le jeune homme répondit par la raillerie à toutes les tentatives du baron. Sa conclusion était toujours la même: “Je suis juif, et je mourrai juif.” Le baron obtint de lui, cependant, qu’il portât au cou une Médaille Miraculeuse et récitât matin et soir le “Souvenez vous.” Cette prière devint comme une obsession dans l’âme du jeune homme; mais plus son ami cherchait à le persuader de la vérité du christianisme, plus Ratisbonne affirmait son incrédulité et même son aversion. Un ami du baron qui avait promis de prier pour cette conversion vint à mourir subitement, et, alors qu’on préparait les obsèques à l’église Saint-André, le baron s’y rendit pour régler quelques démarches. Il était accompagné de Ratisbonne, rencontré “par hasard” - nous dirons “providentiellement” - dans la rue et il entra avec lui dans l’église. “J’étais depuis un instant dans l’église, raconte le converti, lorsque, tout à coup, je me suis senti saisi d’un trouble inexprimable. J’ai levé les yeux; tout édifice avait disparu à mes regards; une seule chapelle avait, pour ainsi dire, concentré toute la lumière et au milieu de ce rayonnement apparue, debout, sur l’autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu’elle est sur ma Médaille; une force irrésistible m’a poussé vers elle. La Vierge m’a fait signe de la main de m’agenouiller, elle a semblé me dire: “C’est bien!” “Elle ne m’a point parlé, mais j’ai tout compris.” La conversion de Ratisbonne fut instantanée et parfaite. On lui conféra bientôt le baptême et, cinq ans plus tard, ayant renoncé au monde, il reçut l’ordination sacerdotale. Il mourut en odeur de sainteté, un 1884.
Les conversions, guérisons, grâces extraordinaires se multiplient. La Médaille Miraculeuse se répand de plus en plus; au bout de quelques mois, des médailles par milliers et millions sont frappées et expédiées dans les pays les plus éloignés.
Soeur Catherine s’en réjouit dans le silence et la retraite. Jusqu’à sa mort, survenue le 31 décembre 1876, elle demeura dans la plus profonde obscurité. A l’exception de ses supérieurs, personne ne sut que Catherine labouré était la privilégiée des apparitions. Mgr Quélen lui-même mourut sans avoir obtenu l’autorisation de voir de ses yeux celle qui avait vu la Sainte Vierge. Sur l’ordre de son confesseur, Soeur Catherine avait dû rédiger pour ses supérieurs différents rapports sur les apparitions. Après sa mort seulement, ses supérieurs firent connaître le secret de cette vie extraordinaire. La Sainte Eglise la canonisa en 1947. Son corps est conservé intact dans la chapelle des Apparitions, à la rue du Bac, à Paris.
4. Grâce sur grâce
“Toutes les personnes qui portent la Médaille recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.” Telle avait été la promesse de Marie à Soeur Catherine Labouré. Marie l’a réalisé et continue à répandre ses grâces parmi nous : conversions dans tous les milieux de la société, guérisons de maladie de toutes sortes, secours miraculeux dans les plus grandes difficultés, les pires détresses et même dans les dangers de mort. Entre autres la conversion d’un avocat, d’un lieutenant général, d’un médecin, d’un philosophe, d’un prince. Combien de Médailles, déposées par une main pieuse et discrète sous l’oreiller de mourants révoltés contre Dieu, leur ont obtenu la grâce du repentir, du pardon et de la paix. Marie se manifeste par sa Médaille comme la terreur du démon et la victoire sur l’esprit du mal: “O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.” Que de malades abandonnés à leur sort par l’impuissance de la science humaine ont retrouvé la santé au contact de la Médaille Miraculeuse, par l’intercession de celle qui est vraiment le Salut des infirmes.
Parmi les évènements les plus marquants de l’histoire de la Médaille Miraculeuse, il faut faire une place spéciale à l’institution de l’Archiconférence du Coeur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs. A la suite d’une intervention surnaturelle, en 1832, l’abbé Desgenettes, curé de Notre-Dame des Victoires, à Paris, consacra sa paroisse au Coeur très saint et immaculé de Marie. L’indifférence religieuse, due au rationalisme et à l’immoralité, vidait à cette époque les églises de France. Le curé Desgenettes, après de longues luttes, après des années de supplications demeurées sans réponse, à bout de courage et d’initiative, reçut enfin la révélation de l’infaillible moyen qui ramènerait les fidèles à son église: “Consacrez votre paroisse au coeur très saint et immaculé de Marie.” Ce fut là l’origine de cette archiconfrérie qui, à la mort du curé Desgenettes, comptait déjà plus de vingt millions de membre. Ceux qui, aujourd’hui, entrent à Notre-Dame des Victoires savent de quelles grâces leur âme en revient imprégnée. Les membres de cette archiconfrérie offrent à l’Immaculée toutes leurs oeuvres, leurs travaux, prières et pénitences et portent la Médaille.
En 1894, le pape Léon XIII institua la fête de l’Apparition de la Vierge Immaculée et de la Médaille Miraculeuse et la fixa au jour de l’apparition, le 27 novembre. Nous lisons au bréviaire de la fête: “Afin que la puissance et la libéralité que notre Mère miséricordieuse nous a témoignées par la sainte Médaille demeurent toujours dans notre souvenir et qu’en même temps la dévotion des fidèles à la Vierge Immaculée s’approfondisse, il parut bon au Saint-Siège de célébrer chaque année par une solennité particulière les apparitions de l’Immaculée et de sa sainte Médaille.”
5. Grâces d’aujourd’hui
Le triomphe de la Médaille Miraculeuse n’est pas terminé. Au contraire, il est devenu encore plus surprenant. La Sainte Vierge aide dans toutes les nécessités, elle continue à secourir les âmes et les corps malades, elle convertit les mourants par sa Médaille, comme elle l’a promis au siècle passé. Durant les deux dernières guerres, des soldats ont affirmé avoir échappé à une mort certaine parce qu’ils portaient la Médaille Miraculeuse. Au milieu des pluies de bombes, dévastant des régions entières, des maisons contenant la Médaille Miraculeuse furent épargnées avec leurs habitants. Des exilés confiants dans la Médaille ont retrouvé leur famille. Marie parcourt le monde comme Mère de la grâce, cherchant avec un amour de prédilection les âmes révoltées et déchues pour les remettre sur la voie étroite et sûre de la vie éternelle, ou pour leur donner, au déclin d’une vie gâchée, la grâce suprême d’une mort chrétienne.
Deux grandes figures contemporaines se marquent en traits de feu sur cette fresque prodigieuse, deux apôtres, deux serviteurs de l’Immaculée : le Père Maximilien Kolbe et le Père Antonio Ribeiro Pinto.
Le Père Kolbe, cordelier, est le grand apôtre de la presse et le héraut des gloires de Marie, mort au camp de concentration d’Auschwitz, en 1941, après avoir offert sa vie pour sauver un père de famille condamné à mourir de faim. Véritable martyr de l’amour du prochain, préparé à cette fin glorieuse par toute une vie au service de la Sainte Vierge. C’est par une existence semée de prodiges accomplis par la Médaille Miraculeuse : guérisons, conversions extraordinaires, racontées dans le livre captivant: Le fou de Notre-Dame, écrit par Maria Winowska, aux Editions de la Bonne Presse, Paris. Le Père Kolbe appelait les Médailles de l’Immaculée ses “cartouches contre le démon.”
La vie du Père Antonio Ribeiro Pinto se déroule au Brésil. Depuis 1947, on peut assister chaque jour à un spectacle extraordinaire dans un village jusqu’alors absolument inconnu, le village d’Urucania, dans l’Etat de Minas, au Brésil. La Providence a donné à ce pauvre village un second curé d’Ars au moment même où l’Eglise allait procéder à la canonisation de la bienheureuse Catherine Labouré. Effacé et modeste comme le fut Soeur Catherine, le bon Père Antonio va devenir, dans les mains de la Reine des grâces, un instrument admirable de salut. Sa vie durant, le Père Antonio avait été fidèle et ardent serviteur de la Très Sainte vierge. Aumônier d’une colonie pendant 27 ans, à l’intérieur du pays, il dut lutter contre l’alcoolisme qui y régnait en maître avec toutes ses funestes conséquences: immoralité, rixes et surtout indifférence religieuse. Avec une confiance sans bornes, le Père Antonio recourut à la Vierge Immaculée, Mère de toutes les grâces, qui lui vint en aide. Aux buveurs qu’il rencontrait sur les chemins, il tendait un verre d’eau qu’il avait béni auparavant et dans lequel il plaçait la Médaille Miraculeuse, en leur enjoignant de se servir de ce moyen chaque fois qu’ils seraient tentés de se livrer à la boisson. Le résultat fut merveilleux. Après trois ans, ce vice avait disparu de la région. Tous ceux qui avaient besoin de secours, les malades, les opprimés, venaient demander au Père sa bénédiction. Il venait en aide à chacun ; mais ce qui lui tenait le plus à coeur, c’était le salut des âmes. C’est pourquoi il conseillait à chacun de mener une vie chrétienne, de recevoir plus souvent les sacrements de pénitence et d’eucharistie. “Ayez une grande confiance en Marie, Mère des grâces!” disait-il à tous. Ensuite il leur remettait la Médaille de l’Immaculée en leur recommandant de faire une neuvaine à la Mère des grâces. En 1947, tout à fait épuisé, il revint à Urucania, quittant sa paroisse complètement transformée. Mais le peuple sut l’y trouver et bientôt de véritables troupes de pèlerins vinrent à lui. “Qui veut recevoir la bénédiction de Dieu et de Marie ne doit pas être un ennemi de Dieu et de la Vierge Immaculée!” Avec ces mots, il exhorte les pèlerins à recevoir le sacrement de pénitence. En présence de grands rassemblements, il récite un acte de contrition, puis l’assistance prie trois Ave Maria, suivis chacun de l’invocation: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.” Il bénit les Médailles qui seront distribuées ensuite, puis il congédie le peuple avec bénédiction. Marie accomplit des miracles de conversions et de guérisons par son fidèle serviteur et apôtre de la Médaille Miraculeuse.
Partout se réalise la promesse faite à Soeur Catherine Labouré: “Toutes les personnes qui porteront la Médaille auront de grandes grâces; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.”
Les premières Médailles furent bénites par l’archevêque lui-même, à qui Dieu accorda la grâce d’être témoin du premier miracle. Mgr de Quélen, en effet, se présenta avec la Médaille à la porte d’un homme que son apostasie avait rendu tristement célèbre. Il allait mourir, refusant de se réconcilier avec Dieu. L’archevêque fut éconduit. Il redoubla de prière et de confiance en la Médaille de l’Immaculée. Durant la nuit, Mgr de Quélen fut appelé au chevet de celui qui avait renié sa foi et ses engagements. Touché par la grâce, le moribond mourut en paix dans les bras de l’archevêque de Paris. Le bruit de cette conversion se répandit rapidement. A cette victoire de Marie vint s’ajouter les rapports d’autres conversions et guérisons extraordinaires, adressés de toutes parts au Père archevêque partout où la souffrance était confiée à la Vierge Immaculée et à la Médaille, une réponse céleste venait attester l’indéfectible amour et la puissante intercession de Marie. Bientôt, les fidèles ne parlèrent plus de la médaille que sous le titre, forgé par eux, de “Médaille Miraculeuse.”
L’un des miracles qui eut le plus de retentissement fut la conversion du juif Alphonse de Ratisbonne, le 20 janvier 1842. A l’occasion d’un voyage en Italie, ce jeune israélite s’arrêta à Rome où il rencontra le baron de Bussières, catholique ardent et convaincu. Repli de compassion pour son jeune ami et poussé par une force extraordinaire qui lui faisait braver toutes les difficultés, le baron de Bussières chercha à conduire Ratisbonne à la connaissance de la vérité. Le jeune homme répondit par la raillerie à toutes les tentatives du baron. Sa conclusion était toujours la même: “Je suis juif, et je mourrai juif.” Le baron obtint de lui, cependant, qu’il portât au cou une Médaille Miraculeuse et récitât matin et soir le “Souvenez vous.” Cette prière devint comme une obsession dans l’âme du jeune homme; mais plus son ami cherchait à le persuader de la vérité du christianisme, plus Ratisbonne affirmait son incrédulité et même son aversion. Un ami du baron qui avait promis de prier pour cette conversion vint à mourir subitement, et, alors qu’on préparait les obsèques à l’église Saint-André, le baron s’y rendit pour régler quelques démarches. Il était accompagné de Ratisbonne, rencontré “par hasard” - nous dirons “providentiellement” - dans la rue et il entra avec lui dans l’église. “J’étais depuis un instant dans l’église, raconte le converti, lorsque, tout à coup, je me suis senti saisi d’un trouble inexprimable. J’ai levé les yeux; tout édifice avait disparu à mes regards; une seule chapelle avait, pour ainsi dire, concentré toute la lumière et au milieu de ce rayonnement apparue, debout, sur l’autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu’elle est sur ma Médaille; une force irrésistible m’a poussé vers elle. La Vierge m’a fait signe de la main de m’agenouiller, elle a semblé me dire: “C’est bien!” “Elle ne m’a point parlé, mais j’ai tout compris.” La conversion de Ratisbonne fut instantanée et parfaite. On lui conféra bientôt le baptême et, cinq ans plus tard, ayant renoncé au monde, il reçut l’ordination sacerdotale. Il mourut en odeur de sainteté, un 1884.
Les conversions, guérisons, grâces extraordinaires se multiplient. La Médaille Miraculeuse se répand de plus en plus; au bout de quelques mois, des médailles par milliers et millions sont frappées et expédiées dans les pays les plus éloignés.
Soeur Catherine s’en réjouit dans le silence et la retraite. Jusqu’à sa mort, survenue le 31 décembre 1876, elle demeura dans la plus profonde obscurité. A l’exception de ses supérieurs, personne ne sut que Catherine labouré était la privilégiée des apparitions. Mgr Quélen lui-même mourut sans avoir obtenu l’autorisation de voir de ses yeux celle qui avait vu la Sainte Vierge. Sur l’ordre de son confesseur, Soeur Catherine avait dû rédiger pour ses supérieurs différents rapports sur les apparitions. Après sa mort seulement, ses supérieurs firent connaître le secret de cette vie extraordinaire. La Sainte Eglise la canonisa en 1947. Son corps est conservé intact dans la chapelle des Apparitions, à la rue du Bac, à Paris.
4. Grâce sur grâce
“Toutes les personnes qui portent la Médaille recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.” Telle avait été la promesse de Marie à Soeur Catherine Labouré. Marie l’a réalisé et continue à répandre ses grâces parmi nous : conversions dans tous les milieux de la société, guérisons de maladie de toutes sortes, secours miraculeux dans les plus grandes difficultés, les pires détresses et même dans les dangers de mort. Entre autres la conversion d’un avocat, d’un lieutenant général, d’un médecin, d’un philosophe, d’un prince. Combien de Médailles, déposées par une main pieuse et discrète sous l’oreiller de mourants révoltés contre Dieu, leur ont obtenu la grâce du repentir, du pardon et de la paix. Marie se manifeste par sa Médaille comme la terreur du démon et la victoire sur l’esprit du mal: “O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.” Que de malades abandonnés à leur sort par l’impuissance de la science humaine ont retrouvé la santé au contact de la Médaille Miraculeuse, par l’intercession de celle qui est vraiment le Salut des infirmes.
Parmi les évènements les plus marquants de l’histoire de la Médaille Miraculeuse, il faut faire une place spéciale à l’institution de l’Archiconférence du Coeur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs. A la suite d’une intervention surnaturelle, en 1832, l’abbé Desgenettes, curé de Notre-Dame des Victoires, à Paris, consacra sa paroisse au Coeur très saint et immaculé de Marie. L’indifférence religieuse, due au rationalisme et à l’immoralité, vidait à cette époque les églises de France. Le curé Desgenettes, après de longues luttes, après des années de supplications demeurées sans réponse, à bout de courage et d’initiative, reçut enfin la révélation de l’infaillible moyen qui ramènerait les fidèles à son église: “Consacrez votre paroisse au coeur très saint et immaculé de Marie.” Ce fut là l’origine de cette archiconfrérie qui, à la mort du curé Desgenettes, comptait déjà plus de vingt millions de membre. Ceux qui, aujourd’hui, entrent à Notre-Dame des Victoires savent de quelles grâces leur âme en revient imprégnée. Les membres de cette archiconfrérie offrent à l’Immaculée toutes leurs oeuvres, leurs travaux, prières et pénitences et portent la Médaille.
En 1894, le pape Léon XIII institua la fête de l’Apparition de la Vierge Immaculée et de la Médaille Miraculeuse et la fixa au jour de l’apparition, le 27 novembre. Nous lisons au bréviaire de la fête: “Afin que la puissance et la libéralité que notre Mère miséricordieuse nous a témoignées par la sainte Médaille demeurent toujours dans notre souvenir et qu’en même temps la dévotion des fidèles à la Vierge Immaculée s’approfondisse, il parut bon au Saint-Siège de célébrer chaque année par une solennité particulière les apparitions de l’Immaculée et de sa sainte Médaille.”
5. Grâces d’aujourd’hui
Le triomphe de la Médaille Miraculeuse n’est pas terminé. Au contraire, il est devenu encore plus surprenant. La Sainte Vierge aide dans toutes les nécessités, elle continue à secourir les âmes et les corps malades, elle convertit les mourants par sa Médaille, comme elle l’a promis au siècle passé. Durant les deux dernières guerres, des soldats ont affirmé avoir échappé à une mort certaine parce qu’ils portaient la Médaille Miraculeuse. Au milieu des pluies de bombes, dévastant des régions entières, des maisons contenant la Médaille Miraculeuse furent épargnées avec leurs habitants. Des exilés confiants dans la Médaille ont retrouvé leur famille. Marie parcourt le monde comme Mère de la grâce, cherchant avec un amour de prédilection les âmes révoltées et déchues pour les remettre sur la voie étroite et sûre de la vie éternelle, ou pour leur donner, au déclin d’une vie gâchée, la grâce suprême d’une mort chrétienne.
Deux grandes figures contemporaines se marquent en traits de feu sur cette fresque prodigieuse, deux apôtres, deux serviteurs de l’Immaculée : le Père Maximilien Kolbe et le Père Antonio Ribeiro Pinto.
Le Père Kolbe, cordelier, est le grand apôtre de la presse et le héraut des gloires de Marie, mort au camp de concentration d’Auschwitz, en 1941, après avoir offert sa vie pour sauver un père de famille condamné à mourir de faim. Véritable martyr de l’amour du prochain, préparé à cette fin glorieuse par toute une vie au service de la Sainte Vierge. C’est par une existence semée de prodiges accomplis par la Médaille Miraculeuse : guérisons, conversions extraordinaires, racontées dans le livre captivant: Le fou de Notre-Dame, écrit par Maria Winowska, aux Editions de la Bonne Presse, Paris. Le Père Kolbe appelait les Médailles de l’Immaculée ses “cartouches contre le démon.”
La vie du Père Antonio Ribeiro Pinto se déroule au Brésil. Depuis 1947, on peut assister chaque jour à un spectacle extraordinaire dans un village jusqu’alors absolument inconnu, le village d’Urucania, dans l’Etat de Minas, au Brésil. La Providence a donné à ce pauvre village un second curé d’Ars au moment même où l’Eglise allait procéder à la canonisation de la bienheureuse Catherine Labouré. Effacé et modeste comme le fut Soeur Catherine, le bon Père Antonio va devenir, dans les mains de la Reine des grâces, un instrument admirable de salut. Sa vie durant, le Père Antonio avait été fidèle et ardent serviteur de la Très Sainte vierge. Aumônier d’une colonie pendant 27 ans, à l’intérieur du pays, il dut lutter contre l’alcoolisme qui y régnait en maître avec toutes ses funestes conséquences: immoralité, rixes et surtout indifférence religieuse. Avec une confiance sans bornes, le Père Antonio recourut à la Vierge Immaculée, Mère de toutes les grâces, qui lui vint en aide. Aux buveurs qu’il rencontrait sur les chemins, il tendait un verre d’eau qu’il avait béni auparavant et dans lequel il plaçait la Médaille Miraculeuse, en leur enjoignant de se servir de ce moyen chaque fois qu’ils seraient tentés de se livrer à la boisson. Le résultat fut merveilleux. Après trois ans, ce vice avait disparu de la région. Tous ceux qui avaient besoin de secours, les malades, les opprimés, venaient demander au Père sa bénédiction. Il venait en aide à chacun ; mais ce qui lui tenait le plus à coeur, c’était le salut des âmes. C’est pourquoi il conseillait à chacun de mener une vie chrétienne, de recevoir plus souvent les sacrements de pénitence et d’eucharistie. “Ayez une grande confiance en Marie, Mère des grâces!” disait-il à tous. Ensuite il leur remettait la Médaille de l’Immaculée en leur recommandant de faire une neuvaine à la Mère des grâces. En 1947, tout à fait épuisé, il revint à Urucania, quittant sa paroisse complètement transformée. Mais le peuple sut l’y trouver et bientôt de véritables troupes de pèlerins vinrent à lui. “Qui veut recevoir la bénédiction de Dieu et de Marie ne doit pas être un ennemi de Dieu et de la Vierge Immaculée!” Avec ces mots, il exhorte les pèlerins à recevoir le sacrement de pénitence. En présence de grands rassemblements, il récite un acte de contrition, puis l’assistance prie trois Ave Maria, suivis chacun de l’invocation: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.” Il bénit les Médailles qui seront distribuées ensuite, puis il congédie le peuple avec bénédiction. Marie accomplit des miracles de conversions et de guérisons par son fidèle serviteur et apôtre de la Médaille Miraculeuse.
Partout se réalise la promesse faite à Soeur Catherine Labouré: “Toutes les personnes qui porteront la Médaille auront de grandes grâces; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.”
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Médaille Miraculeuse
J'ai repris cela sur un site, c'est conforme si je me souviens bien à ce que j'avais lu par ailleurs...
Fulgence- Nombre de messages : 207
Date d'inscription : 05/07/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Fulgence a écrit:J'ai repris cela sur un site, c'est conforme si je me souviens bien à ce que j'avais lu par ailleurs...
Pas de problème
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Merci Fulgence pour l'historique de la Médaille Miraculeuse
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Formidable!
Les grâces pleuvent! Marie est vraiment notre Consolatrice, et de toutes petites choses deviennent une joie profonde.
Je recherchais des informations sur la Médaille, et, il y a deux jours, des amis de Paris m'ont fait parvenir un colis avec des médailles pour toute la famille, qu'ils étaient allés chercher à la Chapelle de la Rue du Bac. Et pour clore l'affaire, voilà que je tombe sur ce fil consacré à la Médaille et à Sainte Catherine.
Merci Sainte Vierge! Priez pour nous, pauvres pécheurs!
Les grâces pleuvent! Marie est vraiment notre Consolatrice, et de toutes petites choses deviennent une joie profonde.
Je recherchais des informations sur la Médaille, et, il y a deux jours, des amis de Paris m'ont fait parvenir un colis avec des médailles pour toute la famille, qu'ils étaient allés chercher à la Chapelle de la Rue du Bac. Et pour clore l'affaire, voilà que je tombe sur ce fil consacré à la Médaille et à Sainte Catherine.
Merci Sainte Vierge! Priez pour nous, pauvres pécheurs!
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Rosalmonte a écrit:Formidable!
Les grâces pleuvent! Marie est vraiment notre Consolatrice, et de toutes petites choses deviennent une joie profonde.
Je recherchais des informations sur la Médaille, et, il y a deux jours, des amis de Paris m'ont fait parvenir un colis avec des médailles pour toute la famille, qu'ils étaient allés chercher à la Chapelle de la Rue du Bac. Et pour clore l'affaire, voilà que je tombe sur ce fil consacré à la Médaille et à Sainte Catherine.
Merci Sainte Vierge! Priez pour nous, pauvres pécheurs!
Ah! que notre bonne-maman du Ciel est bonne et attentive à nos moindres désirs, je suis très heureuse pour vous, cher ami!
Vous ne manquerez pas de renseignements
Dernière édition par Diane le Mar 11 Aoû 2009, 6:06 pm, édité 1 fois
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Merci cher Fulgence pour l'historique...
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Rosalmonte a écrit:Formidable!
Les grâces pleuvent! Marie est vraiment notre Consolatrice, et de toutes petites choses deviennent une joie profonde.
Je recherchais des informations sur la Médaille, et, il y a deux jours, des amis de Paris m'ont fait parvenir un colis avec des médailles pour toute la famille, qu'ils étaient allés chercher à la Chapelle de la Rue du Bac. Et pour clore l'affaire, voilà que je tombe sur ce fil consacré à la Médaille et à Sainte Catherine.
Merci Sainte Vierge! Priez pour nous, pauvres pécheurs!
Et qu’un fleuve de grâces se répande sur vous tous qui porter la Médaille avec confiance.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
.
Merci Fulgence pour l'histoire de la Médaille miraculeuse...
Merci Fulgence pour l'histoire de la Médaille miraculeuse...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Médaille Miraculeuse
La Médaille miraculeuse dans l'armée.
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
Éditions F. Paillart, Abbeville
Imprimatur:
René-François, Évêque d'Amiens.
Un très grand nombre de soldats portent la Médaille miraculeuse : c'est le souvenir d'une mère, d'une sœur, d'un ami, d'une famille qui prie pour eux.
« — Jamais de ma vie, je n'ai porté de signe de dévotion, disait un officier général qui venait de recevoir, dans une lettre, une médaille de la Sainte Vierge ; mais celle-ci m'est envoyée avec des expressions si pleines de cœur, que je la conserverai, et elle m'accompagnera partout. »
En parlant ainsi, il la faisait passer de main en main aux officiers assis à table et chacun, en la regardant, pariait de la sienne.
« — Monsieur le curé, disait un jour à un aumônier un officier blessé, vous savez que je ne suis pas dévot, moi.
« — je sais, mon ami, que vous êtes chrétien.
« — Eh bien! voyez là-haut, sur ma planche, cette balle aplatie; elle porte l'empreinte de ma médaille.
« — Cela ne vous empêche pas, dit l'aumônier en souriant, d'en avoir une à la jambe.
« — Ah! à la jambe je n'avais pas de médaille. »
On apporte huit soldats mourants à l'hôpital ; l'un d'eux refuse de se confesser. La Sœur glisse une médaille de la Sainte Vierge sous le traversin du pauvre malade.
Quelques heures après, il appelle la Sœur et lui dit :
« — Meurt-on ici comme des chiens? Je suis chrétien et je veux me confesser.
« — Hier, je vous l'ai proposé ; vous m'avez dit non, répond la Sœur, et même vous avez repoussé le prêtre.
« — C'est vrai, j'en suis fâché; qu'il vienne maintenant. »
Il se confessa et envisagea la mort sans effroi. « — Je ne regrette plus la vie, disait-il, car j'en espère une meilleure. » Il mourut bientôt après.
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
Éditions F. Paillart, Abbeville
Imprimatur:
René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
MARIE, terreur des démons.
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
Éditions F. Paillart, Abbeville
Imprimatur:
René-François, Évêque d'Amiens.
Dans un village du district de Pin-tim-cin (Chine), se trouvait une jeune fille âgée de douae ans. Depuis plusieurs années, le démon la possédait et la tourmentait cruellement, sans lui laisser de repos ni le jour ni la nuit. La mère de cette enfant, qui exerçait l'infâme métier de pythonisse, avait eu recours, pour le chasser, à toute espèce de sortilèges, mais inutilement.
Au printemps de l'année 1890, un fervent chrétien, passant par ce village, entendit parler de la jeune possédée. Plein de confiance en Dieu, il assura aux parents que, s'ils s'engageaient à renoncer à leurs superstitions et à embrasser la religion du Maître du ciel, leur fille serait délivrée. Les parents l'ayant promis, le chrétien fait une prière, trace le signe de la croix sur le front de la jeune fille et lui passe son chapelet autour du cou.
Aussitôt elle est frappée de convulsions et se tord en poussant des cris douloureux. Après quelques minutes, elle tombe évanouie, délivrée du démon qui s'enfuit avec grand bruit.
Sur le soir, le chrétien, persuadé que le démon ne reviendrait plus, et voulant comme à l'ordinaire réciter son chapelet, l'ôta du cou de de la jeune fille. Le démon rentra aussitôt dans son corps et lui fit plus de mal qu'auparavant. Le chrétien détache de son chapelet une médaille de l'Immaculée-Conception, l'attache à un cordon et la suspend au cou de l'enfant. L'effet désiré est obtenu, et depuis, le démon n'a plus tourmenté la jeune fille, qui ne quitte jamais sa médaille.
Presque tous les païens du village étaient présents à cette scène. A la vue de ce résultat prodigieux, tous s'écrièrent : « La religion du Maître du ciel est vraie, et nous voulons tous la professer. » En effet, depuis ce moment, un grand nombre d'entre eux se sont mis à apprendre les prières et le catéchisme, et ils ont demandé un catéchiste à Mgr Grassi, des Mineurs Observantins, vicaire apostolique du Chan-si, de qui nous tenons ce pieux récit.
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
Éditions F. Paillart, Abbeville
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René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
La Sainte Vierge m'a sauvé.
La veille de l'Immaculée-Conception, dit une Sœur d'asile, je distribuai à mes enfants des médailles de la Sainte Vierge en leur racontant des miracles à la portée de leurs jeunes intelligences ; je terminai en leur disant que s'ils portaient toujours cette précieuse médaille, la Sainte Vierge les préserverait de tout accident.
Notre bonne Mère ne tarda pas à justifier cette assurance d'une manière bien frappante.
Le soir du 11 décembre, à six heures, un petit garçon de cinq ans, nommé Joseph, s'amusait devant sa maison avec d'autres enfants; l'un, plus âgé que lui, le pousse si brusquement que le pauvre petit va tomber sous la roue d'une charrette qui traversait la rue en ce moment ; la roue passe sur la jambe du pauvre enfant. A ses cris désespérés, la mère accourt tout éplorée et relève son cher petit Joseph qu'elle pensait trouver broyé : elle l'emporte chez elle. Mais, ô surprise ! il est sain et sauf, on ne peut même découvrir la trace de la roue que tous les témoins de cette scène ont vu cependant passer sur sa jambe.
Joseph seul n'est pas étonné.
« — C'est vrai, maman, dit-il, je n'ai pas mal du tout. La Sœur nous l'avait bien dit l'autre jour que la Sainte Vierge nous garderait tant que nous porterions sa médaille. »
Et il la baisait de tout son cœur, cette médaille si chère.
Le lendemain, la mère venait tout émue nous raconter le miracle, disait-elle, que la Sainte Vierge a fait en faveur de son petit Joseph.
Les personnes qui ont vu l'enfant sous les roues de la charrette, d'autres qui ont entendu parler de son accident l'interrogent. A toutes il répond en montrant sa médaille :
« — La Sainte Vierge m'a sauvé ! »
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
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René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
La balle changée en médaille.
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René-François, Évêque d'Amiens.
C'était au premier temps de la conquête de la vieille Afrique. Un jeune officier allait, plein d'ardeur, prendre part au siège de Constantine. Avant de s'embarquer, il vient embrasser sa mère, noble et forte chrétienne.
« — Mon fils, dit-elle en l'arrosant de ses larmes et lui prodiguant ses dernières caresses, souviens-toi, au fort des combats, de ta Mère du ciel, que je t'ai appris, dès ta plus tendre enfance, à honorer plus que ta mère de la terre, et que tu sembles ne plus prier. Pends à ton cou cette médaille, elle sera ta sauvegarde. »
Comment refuser ce don d'une mère, et, par un refus, attrister son cœur ? Nul témoin, du reste, de cette scène, et, cachée sous les vêtements, elle n'exposerait point aux railleries des amis.
On sait combien long et laborieux fut ce mémorable siège. Au moment de l'assaut, intrépide comme tout officier français, notre jeune héros s'élance a la tête de ses hommes, et, dès le premier pas, une balle ennemie l'abat dans le fossé. La balle, traversant la tunique dont elle emportait le morceau, vint s'aplatir sur la médaille et prit l'empreinte miraculeuse de l'Image sacrée, au point de laisser lire l'inscription ; O Marie, conçue sans péché, priez pour nous !
La ville prise, le lieutenant quitta le service des maîtres de la terre pour le Maître du ciel et mourut à Nice sous l'habit blanc d'un Père Africain.
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René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
C'est ma médaille qui m'a sauvé !
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René-François, Évêque d'Amiens.
Un maître-ouvrier, loyal et bon, avait un charmant enfant, à tête d'ange, qui faisait son orgueil et sa joie. Ce petit homme de cinq ans fut confié aux Sœurs de sa paroisse. Chaque matin, il était conduit à l'asile, où il n'était guère moins chéri de la Sœur que de ses parents.
Un jour, par hasard — si vous croyez au hasard, — le gentil marmot tomba en courant ; son beau front heurta une pierre et en reçut une blessure sans gravité aucune, mais assez profonde pour faire craindre une cicatrice.
Cette pensée causa à son digne père un chagrin si amer que, ne pouvant le contenir, il alla trouver la Sœur pour lui adresser de vifs reproches. La chère Sœur, qui n'avait aucun tort, écouta paisiblement ce bon Monsieur, le laissa dire, puis reprit doucement :
« — Maintenant, Monsieur, que vous avez bien déchargé votre coeur, faisons la paix. Voici une médaille de la Sainte Vierge: faites-moi le plaisir de l'accepter, et souvenez-vous de ce que je vous dis : Si vous vous trouvez jamais en quelque peine, ou quelque danger, pensez à votre médaille, recommandez-vous à Marie Immaculée, et elle vous sauvera. »
La convention fut acceptée volontiers. A quelques semaines de là, le maître visitait un travail en l'absence des ouvriers ; il était descendu dans un puits, à plusieurs mètres de profondeur, lorsque tout à coup un éboulement se forme au-dessus de lui.
Tout le monde sait qu'en pareil cas, c'est la mort inévitable ; on est d'ordinaire étouffé par la terre ou écrasé par son poids. Il était seul, d'ailleurs, sans espoir d'un secours assez prompt pour conjurer le danger.
« — Ma pauvre femme, mes enfants ! »
A cette poignante pensée une autre succède à l'instant :
« — Ma médaille ! » Il la saisit, la baise et s'écrie : « Sainte Vierge, la Sœur m'a dit que cette médaille me porterait bonheur. Priez pour moi, rendez-moi à ma femme, à mes enfants, car sans vous je suis perdu ! »
A peine avait-il terminé sa prière que, cherchant à se dégager, il trouve un point d'appui inespéré ; il s'élève, monte, monte encore, sort enfin, déclarant qu'il ne peut expliquer comment, « car, répète-t-il à tous, j'étais bien perdu ; c'est ma médaille qui m'a sauvé ! »
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
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René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Le franc-maçon converti.
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René-François, Évêque d'Amiens.
Dans une des salles de l'hôpital Necker, à Paris, un homme se mourait d'une maladie de poitrine ; de plus, une tumeur au genou aggravait son état et précipitait sa marche vers la tombe. En ce temps-là, les Filles de la Charité étaient encore chargeas du service de l'hôpital ; moyennant une grande prudence, elles pouvaient seconder les désirs des malades bien disposés et préparer en silence auprès du bon Dieu et de la Sainte Vierge, la conversion des cœurs rebelles.
L'homme dont nous parlons était libre-penseur et franc-maçon. Il affirmait ses sentiments trop haut et en des termes trop violents pour que l'on osât essayer de l'aider à bien mourir; mais fallait-il donc le laisser s'avancer à grands pas vers l'abîme sans rien tenter pour le mettre sur le chemin de l'éternel bonheur ? Bien autres étaient les pensées de la Sœur qui le soignait. Avec la foi et la confiance qui obtiennent des miracles, elle mit une Médaille sous l'oreiller du franc-maçon, c'est-à-dire Marie en contact avec Satan. Aussitôt, le malade qui ne s'était pas levé une fois depuis son entrée à l'hôpital, se jette à bas de son lit, et comme soutenu par une force secrète, malgré sa faiblesse de poitrinaire très avancé, et malgré la plaie de son genou, il se met à marcher.
« — Vous allez donc beaucoup mieux? lui dit-on.
« — Je ne vais pas mieux, mais je ne puis rester au lit. »
Trois jours se passèrent de la sorte; il ne pouvait demeurer couché.
Le troisième jour, sans aucun préambule, sans aucune provocation, sinon celle que la chère Médaille avait, dû adresser à son cœur, il appela la Sœur et lui dit qu'il voulait voir un prêtre. Non seulement il se confessa et reçut la sainte communion avec beaucoup de piété, mais encore il témoigna un grand désir d'assister à la messe.
« — Il y a si longtemps que je n'y ai été, dit-il, et je me souviens que c'est si beau ! »
Avec cette ardeur fiévreuse que les poitrinaires mettent à poursuivre la réalisation de leurs derniers rêves, il se fit porter à la chapelle ; tout le temps que dura le Saint-Sacrifice. il se tint les mains jointes et d'un air si recueilli que M. l'Aumônier ne put retenir ses larmes.
Revenu dans la salle, il disait à tous ceux qui voulaient l'entendre que jamais il n'avait été aussi heureux. Il mourut quelques jours après en bénissant Dieu et Marie Immaculée.
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René-François, Évêque d'Amiens.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Médaille Miraculeuse
Guérison de l'âme et du corps.
Les Rayons D'or de la Médaille miraculeuse
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Imprimatur:
René-François, Évêque d'Amiens.
C'était à Paris, à l'époque des fêtes de la Manifestation de "la Médaille Miraculeuse''.
Une famille qui avait vécu dans une honnête aisance, se trouvait réduite à une extrême détresse occasionnée par la maladie de celui qui en était le soutien. Ce pauvre homme n'avait plus qu'un souffle de vie. Des voisins en informèrent la Sœur qui visite leur quartier. La bonne Sœur accourt, elle trouve le malade dans le plus pitoyable état. Elle n'ose pas, dès la première entrevue, lui parler des derniers sacrements, mais elle lui offre une Médaille Miraculeuse.
— « Ce n'est pas nécessaire, tout est fini ! » soupire tristement le malade.
La Sœur veut cependant lui passer la Médaille au cou; elle soulève sa tête avec des précautions infinies, de peur qu'il n'expire entre ses mains.
« — Ayez confiance en Marie Immaculée, lui dit-elle, et vous passerez une bonne nuit. »
Elle se retire, en redoutant un dénouement fatal.
Quelle n'est pas sa surprise lorsque, le lendemain, elle voit arriver le malade de la veille qui, tout heureux, lui dit :
« — Ma Sœur, votre Médaille m'a fait passer une bonne nuit : je suis guéri !... »
La Sœur rend grâces à la Très Sainte Vierge du fond de son cœur; mais elle n'ose parler de guérison, elle veut s'assurer si le rétablissement est réel. Elle attend quelques jours. Notre homme reprend ses occupations ordinaires. La Sœur alors l'engage à aller remercier son auguste Bienfaitrice dans la chapelle même où, en 1850, elle est apparue pour demander qu'on frappât la Médaille Miraculeuse. C'est ce qu'il fit avec joie.
« — Nous l'y avons vu, dit un témoin oculaire; il pria avec ferveur, et nous apprîmes de sa bouche toute la reconnaissance dont son cœur débordait envers la Sainte Vierge qui lui avait accordé une si grande grâce par la Médaille Miraculeuse. »
En sortant de ce sanctuaire béni, il accoste la Sœur qui lui a remis la Médaille :
« — Ma Sœur, j'ai besoin de vous voir en particulier. »
La Sœur le conduit au parloir, le fait asseoir et lui dit :
« — Que désirez-vous, mon ami ? »
Le brave homme n'ose ouvrir la bouche, tant il hésite à confier son secret. La Sœur l'encourage. Enfin, il se décide à parler.
« — Ma Sœur, dit-il, je dois vous avouer que je ne suis point marié. Depuis vingt ans, je mène une conduite irrégulière avec la femme que vous avez vue chez moi. « — Rassurez-vous, lui dit la Sœur, il vous sera très facile de faire légitimer votre mariage sans bruit. « — Oh! non, ma Sœur, je veux qu'il soit public et qu'on sache combien je regrette d'avoir vécu de la sorte. »
Il aurait voulu que son mariage fût célébré dans la chapelle de l'Apparition. Il lui fut répondu que la chose n'était point possible. Mais, après le mariage, les deux époux voulurent faire ensemble une fervente communion à la chapelle privilégiée de Marie. Ce qui leur fut accordé bien volontiers.
Depuis on s'est occupé d'eux, et, de leur côté, ils n'ont cessé de reconnaître la miséricordieuse bonté de la Mère que nous avons dans le ciel.
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Re: Médaille Miraculeuse
Protégées contre l'incendie.
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Le 14 octobre 1894, une Fille de la Sagesse, de Cholet Maine-et-Loire; écrivait à une Fille de la Charité :
« Mercredi soir, à onze heures, nous sommes éveillées en sursaut aux cris : le feu ! le feu ! Il n'était pas chez nous, mais nous en étions menacées. Une scierie dans laquelle on venait de rentrer pour 80,000 francs de bois et deux hôtels où on venait de faire les provisions de foin pour l'année étaient en feu, au pied de notre jardin. Notre serre-bois touchait presque la scierie. Nous descendons à la hâte pour aider aux premiers secours. Les pompiers n'étaient pas encore appelés; de plus, il n'y avait pour ainsi dire pas d'eau ailleurs que chez nous.
« Nous voilà donc à faire la chaîne et à pomper jusqu'à ce que l'armée arrive pour nous remplacer. Alors, seulement, nous nous apercevons du danger que nous courons; de gros charbons allumés tombent sur nos pieds.
« Ma bonne Supérieure pense aux médailles miraculeuses que je lui avais données, elle en porte aux serre-bois, sur les murs de la maison. Moi, je cours chercher celles qui me restaient, je les donne à un abbé, sous-diacre qui était là, en lui disant : « Portez-les au feu ! »
« Il y court, en jette dans des maisons qui commençaient à brûler. Aussitôt le vent tourne et cesse ; le feu qui, jusque-là, s'était étendu avec une rapidité effrayante ne va pas plus loin et tout danger cesse pour nous.
« La Sainte Vierge nous protégeait et faisait un vrai miracle en notre faveur.
« Un des hôtels que l'on sacrifiait pour faire la part du feu reste intact grâce aux médailles. Tout le monde le demande comment il a été épargné.
« Pour nous, nous ne voyons en tout cela que la bonté de Marie Immaculée qui nous a protégées par la vertu de la sainte Médaille. Toutes mes Sœurs m'en demandent. A toutes je raconte l'histoire de l'Apparition ; c'est vous dire, ma Sœur, avec quel bonheur nous recevrons les médailles que vous allez nous envoyer. Nous nous proposons d'en clouer à toutes les portes de la maison. »
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Protégées contre l'incendie.
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Vers la fin de février 1894, une jeune orpheline de Valogne (Manche), Augustine N..., éprouva de violentes douleurs de tête qu'on essaya en vain de calmer, puis survint une douleur à la hanche et une grosseur parut au côté gauche. Quelque temps après, on s'aperçut que sa taille déviait, ce qui alla en augmentant d'une manière effrayante , au point que vers la fin d'août, il lui fut impossible de marcher : la hanche touchait à l'estomac et les jambes étaient entièrement contournées, de qu'elle dut entièrement garder le lit. Cependant, elle descendait quelquefois à la chapelle, portée sur un fauteuil par quatre de ses compagnes.
Le médecin de la maison ne voyait aucun remède à employer ; d'ailleurs, ceux que l'on essaya ne produisirent aucun effet.
A l'approche de la fête de la Manifestation, Augustine éprouva un vif désir de s'adresser à la Sainte Vierge pour obtenir sa guérison. Elle commença donc, avec ses compagnes, une neuvaine qui devait se terminer le jour de la fête.
Le matin du 27 novembre, ses compagnes la portèrent à la chapelle, pour assister à la messe, et la placèrent près de la sainte Table. Après avoir communié, elle se sentit comme invitée à se mettre à genoux; quelque chose lui disait que cela lui eût été possible ; mais elle n'osa le faire.
L'action de grâces terminée, comme il ne restait presque personne à la chapelle, l'une des jeunes filles qui avaient apporté Augustine, vint pour rouler son fauteuil afin de la remonter à sa chambre. La malade la pria d'attendre un instant, car, dit-elle,
« je ne saurais décrire ce qui se passait alors en moi : j'éprouvais une sorte d'anéantissement qui me faisait croire que j'allais mourir. »
Un instant après, Augustine se lève et fait quelques pas pour aller s'agenouiller devant le Saint-Sacrement exposé. Là, elle se tient quelques instants en prière, sans aucun appui, contemplant la statue de Marie Immaculée qui domine l'autel et remerciant sa bonne Mère de la faveur qu'elle vient de lui accorder.
Les Sœurs et les orphelines qui venaient de quitter la chapelle, y accourent aussitôt et chantent avec transport le Magnificat.
Le même jour, Augustine fit des courses dans la ville. Depuis, la guérison s'est maintenue et les souffrances ont entièrement cessé.
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La Médaille et le loup de mer.
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Depuis bientôt une année, raconte un vénérable ecclésiastique, je visitais, dans une salle d'hospice, un contre-maître de vaisseau ; il était paralysé des deux jambes.
C'était un causeur intarissable ; sa conversation était goûtée de tous, grâce au récit de ses lointains voyages et à ses connaissances variées. Mais il ne pratiquait pas. Exhortations charitables, attentions délicates, prévenances : tout semblait inutile.
Cependant, Pâques approchait.
La religieuse, directrice de la salle, propose au paralytique une magnifique médaille de l'Immaculée-Conception, qui est acceptée avec mille remerciements. Marie était dans la place, la victoire de la grâce était facile.
Le lendemain, confiant en l'appui de cette divine Mère , je m'approche et commence une pressante et chaleureuse exhortation. Aussitôt, ce pauvre impotent se redresse, me regarde avec un malin sourire, et me dit avec son franc-parler habituel : « — Ah ! vraiment, monsieur l'abbé, comme vous prenez cela de loin ! Bah! un vieux loup de mer comme moi, ça se prend tout de suite ; quel jour viendrez-vous me confesser ? »
De ce moment-là, jusqu'à sa mort, ce converti de Marie hâta la conversion des autres malades.
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Une brebis ramenée au bercail.
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A la fin de novembre 1894, on écrivait de Turin:
Le jour même du 27, cette chère Médaille faisait sentir sous nos yeux sa miséricordieuse et puissante influence.
De quelques lieues de Turin, où elle résidait, arrivait le 26 à Saint-Sauveur, pour voir une de ses parentes, employée a l'hôpital qui tient à la maison centrale, une femme dont l'état de conscience était lamentable depuis nombre d'années. Elle ne songeait à rien moins qu'à y mettre ordre.
Mais celle qui est le Refuge des pécheurs, l'attendait ici et avait commencé à disposer les choses de manière à ce qu'elle ne pût venir à Turin que durant ces jours de grâces, alors que depuis des semaines elle projetait et voulait faire ce voyage.
Une Sœur, ayant été informée des tristes conditions d'âme de cette pauvre pécheresse, lui offrit une Médaille, qu'elle accepta, plus par complaisance que par d'autres sentiments.
Devant dès le lendemain retourner chez elle, elle voulut bien consentir à assister, avant de partir, à la première messe du 27 novembre ; c'était le moment qu'avait choisi. Marie-Immaculée pour toucher le coeur de cette brebis égarée... Que lui dit-elle ?... Que lui fit-elle sentir?... C'est son maternel secret et celui de l'heureuse convertie !...
Toujours est-il qu'on vit celle-ci fondre en larmes durant le saint-sacrifice, et sortir ensuite de la chapelle, toute changée et transformée, disant qu'il n'était plus question pour elle de partir tout de suite, mais de rentrer en grâce avec son Dieu, par de bonne et sincère confession. Elle le fit, en effet, dans la même journée, avec toutes les marques d'une vraie conversion.
Le lendemain, elle reprenait le chemin de son pays, en de tout autres dispositions qu'elle se l'avait quitté. Nous en avons eu depuis des nouvelles consolantes, et nous savons que son intention est de revenir dès qu'elle le pourra, passer quelque temps ici et affermir de plus en plus ses saintes résolutions.
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Re: Médaille Miraculeuse
Un nouveau converti.
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Un jeune docteur, M. Emile Bandi, de Turin, raconte comment il a été ramené à Dieu par la Vierge de la Médaille Miraculeuse. Sa relation est datée de Chieri, 16 juillet 1895. En voici Quelques traits.
« Un soir, c'était au mois d'avril 1892, je fus initié à la Loge Maçonnique Pietro Micca, à l'orient de Turin. J'avais vingt et un an et j'étudiais les belles-lettres à l'Université royal. Mon passé n'était pas mauvais... Mais, depuis ce triste soir, tout ce qu'il y avait en moi de bon, de pur, d'honnête fut anéanti, j'arrivais ainsi au mois de décembre 1894.
« Depuis quelque temps déjà, cette vie sans frein et sans foi me fatiguait et abreuvait mon âme d'amertume... Mon cœur ne voyait autour de lui qu'une mer de fange... Je cherchais un remède à mes maux, je n'en voyais que dans le suicide...
« Sur ces entrefaites, une troupe d'acteurs se proposa de représenter dans un des théâtres les plus fréquentés de la ville un drame sacrilège.
« Le drame fut joué au milieu des ricanements des méchants. Pendant ce temps-là les bons catholiques de Turin gémissaient et répandaient leurs prières réparatrices dans l'église de Sainte-Thérèse.
« A la fin de la représentation, plusieurs étudiants — et j'étais à leur tête — coururent devant l'église poussant des clameurs, proférant des imprécations et des blasphèmes.
« Mais, au même instant, une voix intérieure me dit : « Misérable ! là, dans cette église, il y a tout ce que Turin possède de plus noble, de plus élevé ; et toi, tu hurles ? tu blasphèmes?... » Et, le cœur percé d'un trait, je courus à la maison. L'écho de ces paroles me poursuivait toujours.
« Deux semaines après, le 24 décembre, une Fille de la Charité insistait pour me faire accepter une Médaille, dite miraculeuse. Moi, accepter une médaille! et des mains d'une religieuse... jamais ! jamais!... Je refusai. La bonne Fille de Saint-Vincent ne se découragea point. Elle avait appris d'un noble personnage, à qui j'avais demandé conseil et secours, mon malheureux état; elle m'avait cherché, elle voulait faire briller de nouveau en ma pauvre âme les doux rayons de la foi et de la vérité.
« Fatigues, prières, elle n'avait rien épargné... J'ai su plus tard que sept communautés demandaient ardemment à Marie ma conversion. J'étais toujours obstiné.
« Un rude et terrible combat se livrait au dedans de moi ; je n'étais plus seul. Il y avait en moi deux hommes avec des sentiments tout opposés : l'homme dégoûté qui aspire à s'élever, et l'homme de boue qui tend à descendre...
« La foi l'emporta... Après une heure de lutte, je pris entre mes mains cette petite et chère Médaille, je l'examinai attentivement et, après l'avoir mise dans une poche, je me retirai tout saisi, tout confus.
« Et ce que je ne voulais point faire, la Vierge bénie le fit par sa Médaille Miraculeuse. C'est Elle qui a courbé ma tête si dure ; c'est Elle qui, aux instantes prières de tant de familles religieuses, a fait fondre en larmes mon cœur si corrompu. Elle ramena devant mon esprit égaré les belles années de mon enfance, heureuses des joies de la foi, ces années où je priais, où je croyais, où je goûtais le bonheur.
« Que de luttes ! que de larmes ! quelles angoisses ! quelles douloureuses alternatives!...
« Et la Vierge Immaculée, celle que j'avais vue représentée sur la petite Médaille, qui m'avait été donnée par la Fille de la Charité, frappait à chaque instant à la porte de mon cœur: elle voulait le purifier et en prendre possession...
« Cinq jours se passèrent; mes douleurs étaient horribles... je ne me sentais pas le courage de prendre une ferme résolution... La nuit qui suivit la fête de Noël, le démon remporta une nouvelle victoire... je la passai tout entière à lire un roman immoral pour me distraire. Mais Marie devait enfin triompher. »
« Peu de jours après, je déposai le lourd fardeau de mes péchés aux pieds du confesseur, avec la simplicité d'un enfant et le ferme propos d'un homme mûr. Les liens de l'excommunication furent brisés, une nouvelle vie commençait.
« La Vierge Immaculée, toute belle, toute pure, dont les traits éblouissants répandent une influence virginale, m'a sauvé: Elle a voulu être ma mère; Elle est mon guide et ma douce espérance. .. »
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Médaille Miraculeuse
Je suis juif!
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Au mois de décembre 1849, les Pères Jésuites donnèrent une retraite au bagne de Toulon. A leur arrivée ils visitèrent tous les cholériques et leur distribuèrent des médailles. L'un d'eux leur dit qu'il voudrait bien en accepter une, mais qu'il était de la religion juive.
« N'importe, lui dit le missionnaire ; promettez-moi seulement de ne point la profaner. »
« Je te le promets! » répond le malade.
Il l'accepte et la place sous son chevet.
Ses irrésolutions datèrent jusqu'au jour où les missionnaires firent la cérémonie de la Consécration à la Sainte Vierge.
Alors, le pauvre juif cède à la grâce: il sollicite la faveur d'être instruit et exaucé, et depuis lors il n'a cessé de parler de Marie, il a porté sa médaille avec joie et respect et il s'est montré admirable par sa résignation et la vivacité de sa foi.
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Re: Médaille Miraculeuse
Voilà le salut et la vie!
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Une avalanche avait écrasé un village des Alpes. Les soldats accourus pour porter secours aux habitants trouvèrent, en déblayant les ruines, une femme et sa fille qui avaient passé douze heures dans des transes indescriptibles.
La mère a raconté que son enfant était restée évanouie plusieurs heures et qu'elle la croyait morte. A son tour, elle demandait la mort pour ne pas agoniser pendant longtemps sur le petit cadavre.
Tout à coup elle sentit la main glacée de sa fille.
« — Margherita! lui dit-elle.
« — Où sommes-nous, maman ?
« — Pauvrette, nous sommes dans la main de Dieu. »
L'obscurité était complète et les deux malheureuses avaient fait le sacrifice de leur vie.
Vers le soir, elles entendent un bruit sourd: c'était le bruit des pioches des soldats qui venaient les secourir. Alors seulement, ces pauvres ensevelies vivantes sentirent renaître l'espérance.
« En avant ! nous voici, nous sommes de ce côté. Nous voici ! pour l'amour de Dieu et de la Madone, en avant ! »
Vers cinq heures du soir elles étaient sauvées. Les cheveux de la mère ont blanchi pendant ces douze heures de sépulture ; et ces infortunées faisaient voir la médaille qu'elles portent à leur cou, en disant:
« — Ecco la salute e la vita ! Voilà le salut et la vie ! »
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Médaille Miraculeuse
Un retour inespéré.
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FIN
Quelques jours après les fêtes du 27 novembre 1894, on écrivait de Vienne (Autriche) :
Un jeune homme, qui malheureusement s'était grandement éloigné du Dieu de son enfance, mais qui avait une mère très pieuse et très bonne, était dangereusement malade; la mort approchait à grands pas, et il ne voulait pas entendre parler de Dieu ni de religion. Sa pauvre mère, après avoir tout essayé en vain, prit une Médaille Miraculeuse et la mit dans le lit du malade, sans que celui-ci l'eût aperçue. Tout d'un coup, le voilà qui s'agite vivement et dit à sa mère:
« — Qu'avez-vous mis dans mon lit, je n'ai plus aucun repos ?
Sa mère cherche à le calmer, sans lui dire toutefois ce qu'elle avait fait. Mais lorsqu'elle fut obligée de s'absenter pour quelques instants, le jeune homme, quoique très faible, jette tout hors de son lit et découvre enfin la Médaille. Alors il devient furieux, il prend l'image de Marie, se traîne jusqu'à la porte, la jette dehors en criant :
« — Je n'ai pas besoin de ces choses-là. »
La Sainte Vierge, traitée si indignement par ce pauvre malheureux, avait cependant pitié de lui, et, par un miracle presque inouï de miséricorde, soudain le jeune homme était changé complètement : il demandait à sa mère d'aller chercher un prêtre, il se confessait avec le plus vif repentir, et mourait le lendemain, muni de tous les sacrements de la sainte Eglise. »
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