COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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soulignés ajoutés.
à suivre…
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"VOICI LA TROISIÈME FOIS QUE JE ME DISPOSE À VOUS ALLER VOIR.
TOUT SE JUGERA SUR LE TÉMOIGNAGE DE DEUX OU TROIS TÉMOINS."
(II Corinthiens XIII, vv.1- 9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
4. (suite) Ensuite, quand il a bien proféré la menace, montré que le châtiment est à leurs portes, quand il les a réduits à trembler, à attendre la punition, voyez-le, suivant un autre sentiment, adoucir son discours, tempérer la crainte; montrer combien il est éloigné d'ambition, plein de sollicitude pour ses disciples, sage, élevé d'esprit et de cœur, étranger à la vaine gloire.
Ce sont là toutes les qualités qu'il fait paraître, dans les paroles qu'il ajoute: "Je prie Dieu, que vous ne commettiez aucun mal, et non pas que nous soyons considéré; que vous fassiez ce qui est de votre devoir, quand même nous devrions paraître déchu de ce que nous sommes. Car nous ne pouvons rien contre la vérité, mais seulement pour la vérité. Et nous nous réjouissons, lorsqu'il arrive que nous sommes faibles, et que vous êtes forts. Car nous prions afin que vous soyez parfaits (II Corinthiens XIII 7-9)". Où trouver une âme qui égale cette âme ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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(II Corinthiens XIII, vv.1- 9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
4. (suite) Où trouver une âme qui égale cette âme ? On le méprisait, on l'abreuvait d'outrages, on lui prodiguait les moqueries, les railleries, on le traitait de personnage vil, misérable, de fanfaron, d'homme superbe dans ses paroles, mais incapable de rien produire, dans la réalité, qui fût de nature à montrer tant soit peu sa force à lui; eh bien, non-seulement il diffère de punir, non-seulement il éprouve de la répugnance à frapper, mais il prie pour n'être pas réduit à cette nécessité. "Je prie Dieu", dit-il, "que vous ne commettiez aucun mal, et non pas que nous soyons considéré; que vous fassiez votre devoir, quand même nous devrions paraître déchu de ce que nous sommes".
Que veut-il dire ? Je conjure Dieu, dit-il, je le supplie pour que je ne trouve personne d'incorrigible, personne qui soit incapable de repentir; ou plutôt, je ne lui demande pas cela seulement, mais qu'il n'y ait pas même en vous un commencement de péché: "Afin que vous ne commettiez", dit-il, "aucun mal"; afin que, si vous tombez dans le péché, vous vous bâtiez de vous repentir, de vous corriger, de désarmer la colère. Et ce que je désire de toute mon âme…
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1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
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4. (suite) Et ce que je désire de toute mon âme, ce n'est pas que nous soyons considéré, c'est tout le contraire, c'est que notre gloire, à nous, ne se montre pas. Car si vous vous obstinez, si votre repentir ne suit pas vos péchés, nous sommes dans la nécessité de vous hâtiez de vous punir, de frapper vos corps: ce qui s'est fait pour Sapphire et pour le magicien, nous avons prouvé alors notre force et notre puissance. Mais ce n'est pas là que vont nos prières, bien au contraire, nous ne voulons pas que notre gloire se montre; c'est-à-dire, nous ne voulons pas prouver la puissance qui est en nous, par votre châtiment, par la punition de pécheurs atteints de maladie incurable, mais que voulons-nous ? "Que vous fassiez ce qui est bien"; voilà ce que demandent nos prières, que vous soyez toujours vertueux, toujours sans reproche, et que nous soyons comme sans gloire, n'ayant pas à montrer notre puissance pour punir. Et il ne dit pas…
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Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
4. (suite) Et il ne dit pas, sans gloire: car il ne devait pas être sans gloire, en supposant même qu'il n'eût pas châtié; il était, par cela même, couvert de gloire; s'il en est qui soupçonnent, dit-il, qu'en ne montrant pas notre force nous nous rendons méprisables, abjects, peu nous importe cette opinion. Mieux vaut pour nous de passer pour tels auprès de ces personnes que d'être forcés, en frappant des coups sévères, en punissant des incorrigibles, de manifester la puissance que Dieu nous a donnée. "Car nous ne pouvons rien contre la vérité, mais seulement pour la vérité".
Il prouve, par ces paroles, que ce n'est pas uniquement pour leur être agréable qu'il tient ce discours (car sa pensée n'a rien qui respire la vaine gloire), qu'il ne fait que ce qu'exigent les circonstances, voilà pourquoi il ajoute: "Car nous ne pouvons rien contre la vérité". Si nous vous trouvons, dit-il, exhalant les parfums de la vertu, effaçant vos péchés par le repentir, fondés à vous adresser à Dieu avec une entière confiance, nous ne pourrons pas, quand même ce serait notre volonté, vous infliger de punition; si nous entreprenions de le faire, Dieu ne serait pas avec nous. Car s'il nous a donné sa puissance…
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Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
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4. (suite) Car s'il nous a donné sa puissance, c'est pour la vérité, c'est pour la justice, ce n'est pas pour agir contre la vérité. Voyez-vous comme il a recours à tous les moyens pour adoucir son langage, pour corriger ce que ses menaces auraient de trop rude ? Toutefois ce désir de son cœur est aussi une raison pour lui de montrer qu'il leur est, du fond de l'âme, étroitement uni: voilà pourquoi il ajoute: "Et nous nous réjouissons, lorsqu'il arrive que nous sommes faibles et que vous êtes forts. Car nous prions afin que vous soyez parfaits".
Voilà certes, dit-il, où il est surtout vrai de dire que nous ne pouvons rien contre la vérité, ce qui revient à ceci, que nous ne pouvons pas vous punir quand vous êtes agréables à Dieu; car, outre que ce n'est pas en notre pouvoir, nous ne le voulons pas, précisément parce que vous êtes agréables à Dieu; c'est tout le contraire que nous désirons. En vérité, ce qui nous réjouit surtout, c'est de ne pas trouver en vous l’occasion pour nous, de vous montrer la puissance que nous avons pour le châtiment. Si notre sévérité nous permet de montrer…
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1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
4. (suite) Si notre sévérité nous permet de montrer notre gloire, de faire briller notre autorité, notre force , ce que nous voulons , c'est, au contraire, vous trouver dans votre devoir, vous, et irréprochables, sans rencontrer jamais, en ce qui nous concerne, l'occasion de nous glorifier par votre faute. Voilà pourquoi il dit: "Nous nous réjouissons lorsque nous sommes faibles". Qu'est-ce à dire, "lorsque nous sommes faibles"? Lorsque nous paraissons faibles; non pas lorsque nous sommes réellement faibles, mais lorsqu'il arrive qu'on nous regarde comme faibles; c'était l'effet produit par les apôtres sur leurs ennemis, quand ils n'avaient pas encore prouvé leur pouvoir de punir.
Eh bien, peu importe, nous nous réjouissons lorsque vous vous conduisez de manière à ne pas nous donner la moindre prise pour vous punir. Oui, c'est un plaisir pour nous d'être regardés comme faibles, uniquement afin que vous soyez irréprochables; c'est pour cela qu'il ajoute: "Et que vous êtes forts", c'est-à-dire, en possession de la gloire que donne la vertu. Et ce n'est pas là seulement ce que nous voulons , mais nous prions pour obtenir ce bonheur, que vous soyez irréprochables, accomplis, exempts de tout péché qui nous donne prise sur vous. Voilà bien le caractère de l'affection paternelle…
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1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
5. Voilà bien le caractère de l'affection paternelle, préférer à sa gloire personnelle le salut de ses disciples; voilà le propre d'une âme au-dessus de la vaine gloire; voilà ce qui rompt surtout les attaches du corps, et vous élève de la terre au ciel, n'être pas souillé des atteintes de la vaine gloire; tandis que, au contraire, cette vanité accumule les péchés dans l'âme. Il n'est pas possible à l'homme entaché de cette vanité superbe, d'avoir des pensées élevées, grandes et généreuses; il faut nécessairement qu'il se traîne contre la terre, qu'il répande la destruction tout autour de lui, asservi qu'il est à la passion impure dont la tyrannie défie tout ce qu'il y a de plus barbare.
Pouvez-vous concevoir une passion plus monstrueuse que celle qui s'exaspère en raison même du culte qu'on lui rend ? Les bêtes féroces elles-mêmes sont moins emportées par la rage, on les apprivoise à force de soins. Pour la vaine gloire, c'est tout le contraire: méprisez cette passion, elle s'apaise; honorez-la; elle s'aigrit, elle s'arme contre celui qui l'honore. C'est pour l'avoir honorée que…
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1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
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3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
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5. (suite) C'est pour l'avoir honorée que les Juifs ont subi de rigoureux châtiments; c'est pour l'avoir méprisée que les disciples ont mérité leurs couronnes. Mais à quoi bon parler de châtiments et de couronnes ? Ce qui donne la gloire, c'est surtout le mépris qu'on fait d'un frivole éclat. Vous verrez que, même ici-bas, ceux qui honorent la vaine gloire, se perdent; que ceux qui la méprisent, s'élèvent. Ceux qui l'ont méprisée, les disciples, (rien n'empêche de reprendre cet exemple), ceux qui ont honoré Dieu avant tout, brillent d'un éclat plus resplendissant que le soleil, l'immortel souvenir qu'ils ont attaché à leur nom les accompagne alors même qu'ils ont cessé de vivre; ceux qui, au contraire, se sont inclinés devant cette vanité, les Juifs, privés de leurs cités, de leurs foyers, déshonorés, fugitifs, sont terrassés, abjects, méprisés. Eh bien donc, vous aussi…
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2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
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4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
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5.(suite) Eh bien donc, vous aussi, si vous voulez conquérir la gloire, répudiez la gloire; si vous poursuivez la gloire, vous serez précipités de la gloire. Tenez, si vous voulez bien, appliquons nos réflexions aux choses du siècle. Quels hommes poursuivons-nous de nos paroles malignes ? Ne sont-ce pas ceux qui recherchent la gloire ? Donc ce sont eux qui en sont les plus privés: ils ont des milliers de détracteurs, ils sont méprisés de tous.
Quels hommes admirons-nous ? Répondez-moi. Ne sont-ce pas ceux qui la dédaignent ? Donc c'est à eux que la gloire appartient. De même que le riche n'est pas celui qui a beaucoup de besoins, mais celui à qui rien ne manque; de même, l'homme couvert de gloire, ce n'est pas celui qui l'aime, mais celui qui la méprise; car cette gloire n'est qu'une ombre de gloire. Jamais un homme, devant une image qui représente un pain, quelle que soit la faim qui le tourmente, ne portera la main à cette figure d'un pain. N'allez donc pas, vous non plus…
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des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
5. (suite) N'allez donc pas, vous non plus, poursuivre des ombres; ce n'est qu'une ombre de gloire que vous voyez là, ce n'est pas la gloire. Et pour vous convaincre qu'il en est ainsi, voyez l'unanimité des accusations, des discours qui s'accordent à dire qu'il faut fuir ce mal, que ceux qui la désirent doivent être les premiers à s'en écarter; voyez la confusion de l'homme convaincu de s'y être laissé prendre, ou de la rechercher. D'où vient donc, dira-t-on, ce désir funeste ? Comment existe-t-il en nous ? C'est un effet de la faiblesse de l'âme, (car il ne suffit pas d'accuser les passions, il faut, de plus, les corriger), c'est un effet de l'imperfection de l'intelligence; c'est un effet de la puérilité.
Cessons donc enfin d'être des enfants, soyons des hommes; ne recherchons plus partout que la vérité, au lieu de poursuivre les ombres, les ombres de la richesse, les ombres du plaisir, les ombres du bonheur vraiment exquis, de la gloire, de la puissance; et nous verrons cesser, en même temps que ce mal funeste, une foule d'autres maux. Poursuivre des ombres, c'est être possédé. De là ce que disait Paul: "Tenez-vous dans la vigilance; de la justice, et ne péchez pas". (I Corinthiens XV, 34) Il y a, en effet, une espèce de possession…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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à suivre…
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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"VOICI LA TROISIÈME FOIS QUE JE ME DISPOSE À VOUS ALLER VOIR.
TOUT SE JUGERA SUR LE TÉMOIGNAGE DE DEUX OU TROIS TÉMOINS."
(II Corinthiens XIII, vv.1- 9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
5. (suite) Il y a, en effet, une espèce de possession plus funeste que celle qu'opère le malin esprit, que le transport démoniaque. Cette possession par le démon n'enlève pas toute excuse, l'autre ne peut pas se justifier; c'est dans l'âme même que réside la corruption; l'âme a perdu la rectitude du jugement; son sens est mort; l'organe de la possession démoniaque, c'est le corps; l'autre a pour siège et pour cause l'esprit. Et de même que les fièvres les plus pernicieuses, les fièvres incurables sont celles qui s'attaquent aux corps les plus robustes, qui se retirent au plus profond des nerfs, qui se cachent dans les veines; de même cette démence, quand elle s'est retirée au plus profond de la pensée, la bouleverse et s'applique à la détruire.
Eh ! N'est-ce pas, en fait de démence, ce qu'il y a de pies manifeste, de plus éclatant; n'est-ce pas le plus funeste de tous les délires que de mépriser ce qui subsiste d'une éternelle durée, pour s'attacher à ce qui est méprisable, pour s'y consacrer avec tant d'amour ? Répondez-moi: vous verriez un homme poursuivre, essayer de saisir le vent, ne diriez-vous pas que c'est un insensé ? Vous verriez un homme s'attacher…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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"VOICI LA TROISIÈME FOIS QUE JE ME DISPOSE À VOUS ALLER VOIR.
TOUT SE JUGERA SUR LE TÉMOIGNAGE DE DEUX OU TROIS TÉMOINS."
(II Corinthiens XIII, vv.1-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
5. (suite) Vous verriez un homme s'attacher à des ombres, négliger la réalité, prendre en haine celle qui est réellement sa femme pour embrasser l'ombre de cette femme; vous verriez un homme repousser son fils pour faire des caresses à l'ombre de ce fils, iriez-vous chercher une autre preuve qui montrât mieux ce que c'est que la démence ? Tels sont les insensés dont je parle, ceux qui ne sont épris que des choses présentes. Toutes ces choses ne sont rien que des ombres, et la gloire, et la puissance, et l'estime des hommes, et la richesse, et les plaisirs les plus raffinés, et tout ce que vous pourrez m'énumérer des biens de ce monde.
Voilà pourquoi le prophète disait: "Oui, l'homme passe comme une image, et néanmoins il se trouble, quoique inutilement"; et encore: "Nos jours ont décliné comme l'ombre". Et ailleurs: "il appelle fumée, fleurs des champs, les choses humaines." (Psaume XXXVIII, 7; Psaume CI, 11; Psaume CII, 15) Et ce ne sont pas nos joies seulement…
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"VOICI LA TROISIÈME FOIS QUE JE ME DISPOSE À VOUS ALLER VOIR.
TOUT SE JUGERA SUR LE TÉMOIGNAGE DE DEUX OU TROIS TÉMOINS."
(II Corinthiens XIII, vv.1-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. De la répugnance de saint Paul à punir; de la sainte chaleur avec laquelle il multiplie les avertissements.
2. Sur le Christ crucifié, selon la faiblesse, et vivant par la vertu de Dieu.
— De la faiblesse et de ses diverses espèces; différents sens du mot grec qui l'exprime.
3. Les apôtres, à l'imitation de Jésus-Christ, acceptent les souffrances, non par faiblesse, mais par la grâce et par la force d'en-haut.
— De la puissance qui se manifeste en supportant les traitements mêmes qui semblent témoigner de la faiblesse.
4. et 5. La foi ne suffit pas pour mériter les dons de l'Esprit; il faut y joindre les bonnes mœurs.
— Admirable patience et charité de saint Paul; ses prières à Dieu, non seulement pour être dispensé de punir, mais pour que la conduite
des fidèles soi pure de tout péché; affection paternelle de l'apôtre pour ses disciples.
— Combien il était exempt de vaine gloire. — De la véritable gloire; moyens de l'acquérir.
5. (suite) Et ce ne sont pas nos joies seulement qui ne sont que des ombres; il en est de même et des afflictions, et de la mort, et de la pauvreté, et de la maladie, et de quoi que ce soit. Quelles sont, au contraire, les choses qui durent, et les biens, et les douleurs ? La royauté éternelle et la géhenne sans fin. Car le ver ne finira pas, car le feu ne s'éteindra pas; les uns ressusciteront pour la vie éternelle, les autres pour le châtiment éternel. Donc si nous voulons échapper au châtiment, jouir de la vie, abandonnons ce qui n'est qu'une ombre, attachons-nous à la vérité de tout notre cœur; c'est ainsi que nous obtiendrons la royauté des cieux; puissions-nous tous entrer dans ce partage, par la grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Il s'est aperçu qu'il a parlé rudement…
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"JE VOUS ÉCRIS CECI, ÉTANT ABSENT,
AFIN DE N'AVOIR PAS LIEU, LORSQUE JE SERAI PRÉSENT,
D'USER AVEC RIGUEUR DE LA PUISSANCE QUE LE
SEIGNEUR M'A DONNÉE POUR ÉDIFIER ET NON POUR DÉTRUIRE."
(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. Il s'est aperçu qu'il a parlé rudement, surtout à la fin de sa lettre. En effet, il avait commencé par dire: "Moi, Paul, moi-même, je vous conjure par la douceur, et par la modestie de Jésus-Christ, moi qui étant présent parais bas parmi vous, au lieu qu'étant absent, j'agis envers vous avec hardiesse. Je vous prie, afin que, lorsque je serai présent, je ne sois point obligé d'user avec confiance de cette hardiesse qu'on m'attribue envers quelques-uns qui s'imaginent que nous nous conduisons selon la chair. Ayant en notre main le pouvoir de punir toute désobéissance lorsque vous aurez satisfait à tout ce que l'obéissance demande de vous".
Et encore: "J'appréhende qu'en arrivant auprès de vous, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous ne me trouviez pas tel que vous voudriez"; et encore: "Qu'ainsi Dieu ne m'humilie lorsque je serai arrivé auprès de vous, et que je ne sois obligé d'en pleurer plusieurs qui, ayant déjà péché, n'ont pas fait pénitence de leur fornication et de leur impureté". (II Corinthiens X, 1;2;6; II Corinthiens XII, 20-21) Ensuite il avait ajouté…
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Traduit pur M. C. PORTELETTE.
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AFIN DE N'AVOIR PAS LIEU, LORSQUE JE SERAI PRÉSENT,
D'USER AVEC RIGUEUR DE LA PUISSANCE QUE LE
SEIGNEUR M'A DONNÉE POUR ÉDIFIER ET NON POUR DÉTRUIRE."
(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. (suite) Ensuite il avait ajouté: "Je vous ai prévenus et je vous préviens encore, au moment de vous aller voir, j'ai beau être loin de vous, je vous écris maintenant que, si je reviens, je ne pardonnerai pas. Est-ce que vous voulez éprouver le Christ qui parle en moi ?" (II Corinthiens XIII, 2-3) Après ces paroles et beaucoup d'autres, sévères, incisives, amères, où il les harcèle, il sent le besoin de justifier tout ce qu'il a dit: "Je vous écris ceci, étant absent, afin de n'avoir pas lieu, lorsque je serai présent, d'user avec rigueur... " Je veux que ma rigueur soit tout entière dans mes lettres, je ne tiens pas à la mettre dans mes actions; je veux que mes épîtres soient violentes, afin que les menaces y restent, sans aboutir à l'effet.
Toutefois il donne, en se justifiant, une explication faite pour inspirer la terreur; il montre que ce n'est pas lui qui doit punir, que c'est Dieu lui-même, car il ajoute: "De la puissance que le Seigneur m'a donnée"; et maintenant il montre que son désir n'est pas du tout de faire servir sa puissance à leur châtiment, car il ajoute: "Pour édifier et non pour détruire". Cette pensée, il ne l'indique qu'à mots…
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Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
Traduit pur M. C. PORTELETTE.
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(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
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1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. (suite) Cette pensée, il ne l'indique qu'à mots couverts, comme je l'ai remarqué; mais voici une autre pensée, qu'il a livrée à leurs réflexions: c'est que, s'ils demeurent incorrigibles, c'est faire une œuvre d'édification que de châtier de pareilles dispositions. C'est la vérité, l'apôtre ne l'ignore pas, et il a donné des preuves réelles de cette vérité. "Enfin, mes frères, soyez dans la joie, travaillez à être parfaits, consolez-vous, soyez unis d'esprit, vivez en paix; et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous (II Corinthiens XIII, 11)". Qu'est-ce à dire: "Enfin, mes frères, réjouissez-vous ?" Vous nous avez affligés, remplis de craintes, d'angoisses, vous nous avez dit d'avoir peur, de trembler, comment pouvez-vous nous inviter à nous réjouir ?
C'est précisément pour cette raison que je vous invite à vous réjouir. Si, en effet, votre conduite répond à mes avertissements, rien ne viendra troubler la joie. J'ai fait tout ce qui dépendait de moi, j'ai montré de la patience, j'ai attendu, je n'ai rien brusqué, j'ai exhorté, conseillé, inspiré la crainte, menacé, employé tous les moyens pour vous porter à cueillir le fruit du repentir. Ce qu'il faut maintenant, c'est que…
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Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. (suite) Ce qu'il faut maintenant, c'est que vous fassiez ce qui dépend de vous, et, de cette manière, votre joie ne se flétrira pas, "Travaillez à être parfaits". Qu'est-ce. que cela veut dire: "Travaillez à être parfaits?" Devenez des hommes complets, remplissez-vous de ce qui vous manque. — Consolez-vous.— Comme les épreuves étaient grandes, comme les dangers étaient considérables, "Consolez-vous", leur dit-il, les uns les autres, et auprès de nous, et en vous corrigeant, en vous améliorant. Si la joie vient de la conscience, si vous êtes parfaits, rien ne manque à votre tranquillité, à votre consolation.
Rien, en effet, ne console tant qu'une conscience pure, quand les épreuves tomberaient sur nous par milliers. "Soyez unis d'esprit, vivez en paix"; ce qu'il demandait dans la première épître, dès les premiers mots. Il peut se faire qu'il y ait accord dans les esprits, et qu'on ne vive pas en paix, comme dans le cas où l'on est d'accord sur l'enseignement de la foi, mais divisé par les affaires. Paul tient à l'union des esprits et à la paix tout ensemble. "Et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous". L'apôtre ne se contente pas…
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Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. (suite) L'apôtre ne se contente pas d'exhortations, d'avertissements, il y joint encore ses vœux. Ou il exprime les voeux qu'il forme, ou il prédit ce qui arrivera; croyons plutôt qu'il fait, à la fois, les deux choses. Si vous tenez cette conduite, dit-il, ce qui signifie, si vous êtes unis d'esprit, si vous vivez en paix, Dieu sera avec vous; car c'est le Dieu d'amour et de paix, ce sont là les biens qui le réjouissent et qui lui plaisent.
Par là aussi vous aurez la paix qui vient de son amour; par là, vous serez délivrés de tous les maux. C'est l'amour de Dieu qui a sauvé la terre, qui a terminé la guerre commencée depuis si longtemps, qui a mêlé la terre et le ciel, qui a fait que les hommes sont devenus des anges. Donc aimons-le, cet…
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Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
1. (suite) Donc aimons-le, cet amour, nous aussi; car d'innombrables biens sont les fruits de cet amour. C'est par lui que nous avons été sauvés, c'est par lui que nous viennent tous les présents d'un ineffable prix. Ensuite , pour provoquer cet amour au milieu des fidèles: "Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser (II Corinthiens XIII, 13)". Qu'est-ce à dire: "Saint"? Non pas un baiser trompeur, perfide, comme celui de Judas à Jésus-Christ. Si le baiser nous a été donné, c'est pour être le foyer où s'embrase l'amour, pour enflammer l'affection, pour que nous nous aimions les uns les autres, comme les frères aiment leurs frères; comme les enfants aiment leurs pères; comme les pères aiment leurs enfants; ou plutôt d'un amour bien plus vif; ces sentiments-là viennent de la nature; les autres de la grâce.
Voilà comment les âmes se lient entre elles, et voilà pourquoi, au retour d'un voyage, nous nous donnons le baiser mutuel, les âmes s'empressent de se réunir. La bouche est de tous nos organes, celui qui se plait le plus naturellement à déclarer l'amour. On peut encore, à propos de ce saint baiser…
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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note, soulignés
et gras ajoutés.
à suivre…
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"JE VOUS ÉCRIS CECI, ÉTANT ABSENT,
AFIN DE N'AVOIR PAS LIEU, LORSQUE JE SERAI PRÉSENT,
D'USER AVEC RIGUEUR DE LA PUISSANCE QUE LE
SEIGNEUR M'A DONNÉE POUR ÉDIFIER ET NON POUR DÉTRUIRE."
(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. On peut encore, à propos de ce saint baiser, faire une autre réflexion. Quelle est-elle ? Nous sommes le temple de Jésus-Christ, (II Corinthiens VI, 16); ce sont donc les vestibules, le portique du temple que nous baisons, quand nous nous donnons les uns aux autres le baiser mutuel. Ne voyez-vous pas combien de personnes baisent les vestibules mêmes de cette église, les uns abaissant leur tête, les autres y appuyant leur main, et approchant leur main de leur bouche ?
C'est par ces issues, par ces portes qu'est entre le Christ, qu'il entre pour venir à nous dans la communion. Vous qui participez aux mystères, vous savez ce que je dis. Ce n'est pas un honneur vulgaire qui est fait à notre bouche, lorsqu'elle reçoit le corps du souverain Maître. (note de robert = communion spirituelle.) Voilà surtout pourquoi nous donnons…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
Traduit pur M. C. PORTELETTE.
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D'USER AVEC RIGUEUR DE LA PUISSANCE QUE LE
SEIGNEUR M'A DONNÉE POUR ÉDIFIER ET NON POUR DÉTRUIRE."
(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. (suite) Voilà surtout pourquoi nous donnons le baiser. Écoutez nos paroles, vous qui faites entendre des choses honteuses, vous qui proférez des outrages, et frémissez d'horreur en pensant quelle est cette bouche que vous déshonorez; écoutez vous qui donnez de honteux baisers; écoutez les oracles que Dieu a prononcés par une bouche comme la vôtre, et sachez donc conserver votre bouche pure de toute souillure. Il a parlé de la vie à venir, de la résurrection, de l'immortalité, de la mort qui n'est pas une mort, de mille autres vérités ineffables. C'est comme un sanctuaire d'où partent des oracles, que la bouche du prêtre, pour celui qui doit être initié. Écoutons tout ce qui est rempli de…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
Traduit pur M. C. PORTELETTE.
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AFIN DE N'AVOIR PAS LIEU, LORSQUE JE SERAI PRÉSENT,
D'USER AVEC RIGUEUR DE LA PUISSANCE QUE LE
SEIGNEUR M'A DONNÉE POUR ÉDIFIER ET NON POUR DÉTRUIRE."
(II Corinthiens XIII, vv.10-13)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. (suite) Écoutons tout ce qui est rempli de redoutables mystères. Cet homme, depuis les temps de ses premiers parents, a perdu ce qui fait la vie, il s'approche pour redemander sa vie, il interroge pour savoir quels sont les moyens de la retrouver, de la reconquérir. Alors Dieu lui fait entendre, par ses oracles, comment on trouve la vie, et la bouche du prêtre est plus saintement redoutable que le propitiatoire même. Car ce propitiatoire antique ne faisait jamais entendre une voix pareille; il ne s'agissait pour lui que d'intérêts bien moindres, des guerres et de la paix d'ici-bas; mais chez nous, on ne parle que du ciel, et de la vie future, et de choses nouvelles, et qui dépassent les esprits. Après avoir dit…
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Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIième Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. Saint Paul cherche, dans ses lettres, à inspirer la terreur, pour être dispensé de punir en réalité.
— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. (suite) Après avoir dit: "Saluez-vous les uns les autres, par un saint baiser", l'apôtre ajoute: "Tous les saints vous saluent", voulant encore, par ces paroles, leur donner de bonnes espérances. C'est pour leur tenir lieu du saint baiser; il se sert de la formule de la salutation, pour les réunir tous ensemble; c'est la même bouche qui donne le baiser et qui fait entendre ces paroles. Voyez-vous comment l'apôtre les réunit tous, aussi bien ceux que séparent de longues distances, que ceux qui vivent les uns auprès des autres, et cela, soit par le baiser, soit par ses lettres ? "Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et l'amour de Dieu le Père, et la communication du Saint-Esprit soit avec vous tous. Amen (II Corinthiens XIII, 13)". Après les salutations, les baisers, dont le but est d'opérer l'union des fidèles, vient, pour terminer, une prière pour cimenter l'union des fidèles avec Dieu. Où sont maintenant ceux qui disent que le Saint-Esprit…
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2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. (suite) Où sont maintenant ceux qui disent que le Saint-Esprit n'ayant pas été nommé au commencement des épîtres n'est pas de la même substance ? Le voilà nommé maintenant avec le Père et le Fils. Indépendamment de cette réflexion, on peut en faire une autre, c'est que l'apôtre dit, dans son épître aux Colossiens: "Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père" (Colossiens I, 3); et il passe le Fils sous silence, et il n'ajoute pas, comme dans toutes les épîtres, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Sera-ce donc une raison pour que le Fils ne soit pas non plus de la même substance ? Mais c'est le comble de la démence. Car ce qui prouve le plus que le Fils est de la même substance, c'est la diversité même des phrases de Paul. Nous n'exprimons pas ici une simple conjecture; voyez dans quelles circonstances il nomme le Fils et l'Esprit, en passant le Père sous silence. Il écrit aux Corinthiens et leur dit: "Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et dans l'Esprit de notre Dieu". (I Corinthiens VI, 11) Eh quoi donc, répondez-moi…
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— Qu'est-ce que se réjouir. — De la joie d'une bonne conscience.— Du saint baiser.
2. Apostrophe aux impudiques profanant les temples de Jésus-Christ.
— Sur la grâce, l'amour, la communication du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
— Le Saint-Esprit est de la même essence que le Père et le Fils.
3. Dieu nous prouve son amour, surtout lorsqu’il nous commande de l'aimer.
— Passages de l'Écriture qui témoignent de l'amour d'un Dieu attentif à tous nos intérêts, jusqu'à s'oublier lui-même pour nous.
2. (suite) Eh quoi donc, répondez-moi: n'avaient-ils pas été baptisés au nom du Père ? Donc ils n'avaient été ni lavés ni sanctifiés. Mais ils avaient été baptisés, baptisés, par conséquent, comme le sont ceux qu'on baptise. Comment donc se fait-il que l'apôtre n'ait pas ajouté: vous avez été lavés au nom du Père ? C'est qu'il lui est indifférent de mentionner tantôt telle personne, tantôt telle autre, et vous trouverez la preuve du peu d'importance que l'apôtre y attache dans un grand nombre de passages des épîtres.
En effet, il écrit aux Romains: "Je vous conjure donc, par la miséricorde de Dieu" (Romains XII, 1); assurément la miséricorde appartient également au Fils; et: "Je vous conjure; par la charité du Saint-Esprit" (Romains XV, 30); assurément la charité appartient également au Père. Pourquoi donc ne parle-t-il pas de la miséricorde du Fils, ni de la charité du Père ? Parce que ce sont des vérités évidentes, reconnues de tous. De là son silence. On trouvera aussi, à propos des dons divins…
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